PNABG452
PNABG452
PNABG452
MODULE 1
INTRODUCTION AU MANAGEMENT
INTRODUCTION AU MANAGEMENT
SEGMENT I - PLANIFICATION
A. Introduction
B. Organisation et coordination
C. Concepts de base de l'organisation
D. Structure de l'organisation
E. Evolution et d~veloppement des structures
organisationnelles
F. Rapports entre l'homme et l'organisation
i
D. La supervision en rapport avec le budget et le
contr-le des couts
E. La gestion des stocks : cas d'application
F. Etude de cas "L'aust~rit6 frappe"
2.1 Infrastructures
2.2 Activites 6conomiques
2.3 Secteur social
ii
SEGMENT V - FONCTIONS ET MANDAT DES ADMINISTRATIONS PUBLIQUES
iii
SEGMENT I
PLANIFICATION
OBJECTIFS DE LA FORMATION
I-I
A. LA FONCTION MANAGEMENT ET SES ACTIVITES
1-2
Pr~voir, c'est scruter l'avenir et dresser un plan d'actions
Organiser, c'est constituer lt organisation n6cessaire a la
r6alisation du plan d'action ;
Coordonner, c'est relier, unir, harmoniser tous les actes
et les efforts ;
Controler, enfin, c'est verifier A ce que tout se passe
selon les previsions et le modus operandi 6tabli.
B. LA PLANIFICATION
- PREVOIR
- FIXER DES OBJECTIFS.
1-3
goOt du consommateur, de l'environnement.
1. Le processus de planification
'-4
quatre fonctions essentielles : la planification, 1'organisation,
la coordination et le contr8le. Ces quatre fonctions traduites
en termes de taches constituent le cycle de gestion de toute
organisation. Le processus de planification se retrouve aussi
au niveau des quatre fonctions puisque l'organisation, la coor
dination et le contr6le doivent 8tre planifi6s.
I-s
7,
1I'env i rcnr ent
MISSION coherente avecU'organisation
PLANIFICAT.
Force les
aII j, Contraintes
V___ - -I
Organisation
Coord ination Elaboration des activites pour chacune des alternatives ou
Cstrategi-s (tactiques)
1-6
et politique. Lorsque nous poss6dons bien la mission de 1'or
ganisation, ses forces et ses faiblesses, les contraintes dont
nous devons tenir compte ainsi que les opportunit~s et les me
naces qui peuvent se pr6senter, et enfin le march6 de l'environ
nement en g~n~ral, nous sommes alors en mesure de fixer un but
g6n~ral et r6aliste puisqu'il tient compte de tout ce qui pr6
cede.
1-7
La mise en oeuvre des tactiques n6 cessitera la r6alisation
des 6tapes suivantes :
1-8
- mission
- objectifs
CONTROLE
- critdre d'evaluation
- mesure des r~sultats
1-9
2) La planification demeure la responsabilit6 de la
direction (le management).
3) Une bonne planification exige une approche du haut
vers le bas appuy6e sur des intrants provenant du
bas.
4) Il faut impliquer les gens puisque leur participation
est essentielle A la planification.
5) La participation est plus importante que la perfection
du plan.
6) Une bonne planification requiert un syst~me.
7) La planification est une partie int~grante du mana
gement.
3. B~n6fices de la planification
La planification aide A :
4. Limites de la planification
I-10
1) Elle n'6limine pas le risque.
2) Elle n'assure pas le succ~s ou un profit.
3) Elle ne modifie pas l'environnement.
4) Elle n' limine pas le besoin d'une direction energique
et innovatrice.
5) Elle ne remplace pas l'esprit d'entreprise.
S. Elaboration de la planification
I-11
Cette prise de conscience est essentielle puisqu'il est
impossible de planifier de mani~re coh6rente si l'on ne pos
s~de pas les faits pertinents ainsi qu'une bonne comprehension
de la dynamique des affaires. La plupart des syst~mes d'infor
mations internes aux administrations et aux entreprises ne
produisent pas le type d'information nous permettant d'estimer
o) l'on se situe. Ceci peut s'av~rer dangereux A long terme.
Le succ~s d'une organisation repose g6n~ralement sur peu de
chose mais ce "peu de chose" doit 8tre bien fait et doit sur
tout 8tre connu des managers. Cette prise de conscience permet
aussi d'identifier les ameliorations possibles A court terme.
La qualit6 de la prise de conscience des managers d'une entre
prise nous renseigne sur leurs capacit6s analytiques et leurs
connaissances.
- O en sommes-nous actuellement ?
- Dans quel domaine (type de services ou d'affaires)
oeuvrons-nous r~ellement ?
- Jusqu'A quel point notre ou nos produits ou services
les satisfont-ils ?
- Quelles sont les exigences et priorites des decideurs,
des employ~s et des autres groupes ?
- Qu'arrivera-t-il A l'environnement de notre service
(organisation) dans les prochaines annees ?
- Quels sont les facteurs majeurs avec lesquels nous devons
d~velopper notre strat~gie (forces, faiblesses, etc...) ?
Nous devons, en r6sume, obtenir dans cette 6tape toutes
les informations utiles pour definir la mission et la
strategie.
1-12
Comment r~alise-t-on cette prise de conscience ? D'abord
en analysant l'environnement, puis l'entreprise, enfin en fai
sant une synth~se des informations obtenues.
- 6conomie
- facteurs d6mographiques
- attitudes sociales
- mani~re de vivre
- methodes de fabrication
- technologie
- transport
- commercialisation
- communication
- 6ducation
- gouvernement (plus global)
- energie.
1-13
utiles pour orienter les d6cisions du manager et 6viter fr6
quemment des aventures inutiles et des frustrations.
D. PLAN STRATEGIQUE
1-14
1. La mission
2. L'objectif
3. Le probleme
I-is
- capacit6 de production (technique)
- r~seau de distribution (communication)
- personnel de vente (savoir faire)
- ressources financihres (moyens)
- etc...
4. Les strategies
1-16
nous amine A constater que la d6cision est inh~rente au pro
cessus de planification. Nous reviendrons sur cette notion de
la prise de decision plus loin et plus en d6tail.
PLANIFICATION STRATEGIQUE
MISSION
OBJECTIF
PROBLEME
STRATEGIES OU ALTERNATIVES 2 3
PRIORITE
1-17
E. PLAN OPERATIONNEL
1-18
PLANIFICATION
STRATEGIQUE OPERATIONNELLE
VITESSE DE CROISSANCE
(D'EVOLUTION)
LE TYPE DE DEVELOPPEMENT
1-19
Le plan op~rationnel est donc l'1laboration des activit~s
ou l'1aboration des tactiques. Cette 6 laboration suit les
6tapes suivantes :
1-20
il est imp~ratif d'obtenir un r~sultat si l'on veut atteindre
l'ob.ectif. Toutefois, une zone de performance n'est pas incom
patible avec un poste dans un service si le resultat A obtenir
correspond A ce poste.
- objectifs
- zones de performance (endroits oO l'on veut obtenir des
resultats
- postes (les postes affect6s).
1-21
,[
6. D~finir les crit~res d'6valuation
7. Dates d'6valuation
8. Mesures
9. Action corrective
1-22
/J
10. Nouvelles dates d'6valuation
1-23
EX : POUR UN PDG PLAN OPERATIONNEL
DATE :
PERIODE SUR 5 ANS MAXIMUM
MISSION DE LA DIRECTION
OBJECTIF PRINCIPAL
PROBLEME NOTE
STRATEGIES 1 2 4 5
SOUS-OBJECT IFS/SECTEUR
PROGRAMME D'ACTION
PERSONNES CLES
RESSOURCES REQUISES
DATE D 'EVALUATION
EX : CHEF SECTION (V.P.) PLAN OPERATIONNEL
OBJECTIF DATE
DATE D'EVALUATION
PERIODE (1 A 3 ANS)
Programme Service ou R~sultat Activit6s Ech6ancier Support Priorit6 Dates des Comentaires
d'action Dpartement attendu A lancer Ressources r6 visions
rUson
CONCLUSION
1-26
OBJECTIF SANS UNITES - PLAN ANNUEL
DATE :
DATE D'EVALUATION
PERIODE DE 6 MOIS A I AN
00I
N
F. PLAN D'ACTION
G. OUTILS DE PLANIFICATION
1-29
de conditions environnant la situation appel~es 6tat de la
nature que doit consid6rer le manager lors de son choix d'une
strat~gie.
2. Programmation lineaire
3. Programmation dynamique
S. Chaine de Markov
6. R6gression
1. M~thodes PERT/GERT
1-30
plus tard. On voit que le premier 6nonc6 implique nIcessairement
le second. Le temps critique est celui des dur~es probables
d'ex6cution des activit~s comprises dans le cnemin critique
c'est donc la p~riode totale probable requise pour mener A
terme le projet.
2. Programmation lin6aire
3. Programmation dynamique
1-31
chronologiquement les derniers. On proc~de par la suite A un
retour en arri~re jusqu'I l'analyse des sous-probl~mes qui sont
chronologiquement les premiers.
5. Chaine de Markov
6. R6gression
1-32
entre deux variables 6conomiques ou d'affaires. II s'agit d'ex
pliquer les causes A effet de l'environnement sur l'organisation.
Ii existe deux faqons diff6rentes d'observer ces variables.
- grandeur et poids
- revenu et d~penses pour les vetements.
1-33
plus le coefficient se rapproche de 1, plus notre module
est
vrai. Dans le cas contraire, nous devons chercher d'autres
variables.
1-34
objectifs de cette organisation. La Z.Z.B. s'appliquera autant
A la pr~paration du budget d'investissement qu'A celle du bud
get d'exploitation.
H. DECISION
1-35
/
Nous identifions deux types de decisions : les decisions
dites "programm~es" et celles dites "non programm~es".
1. Types de d6cision
a) Dcisionj2rogLamm~e
2. M6thodes
1-36
et d'approche de syst~me. Ii s'agit de d6couvrir les composantes
les plus importantes d'un syst~me et d'6tablir un chemin bien
d~fini. On repr~sente donc la r~alit6 sous la forme d'un modle
math6matique. Ces modules programmes sur ordinateur fournissent
des r6ponses automatiques A 1'introduction des donn~es problmes.
1-37
d) M6thode moderne - Dcision non _ rogramm~e appe12 e
"heuristique"
1-38
;/
c) Toutes les consequences d6coulant de chaque possibi
lit6 de choix sont connues.
d) La d6cision est prise une fois seulement (le problhme
est r6gl et on n'y revient plus).
1-39
- rendement sur investissement
- vente
- corit de fabrication total
- profit brut.
1-40
0
ECONOMIQUE-OPTIMALE MANAGEMENT-SATISFAISANTE
L'conomiste Le manager
1-41
'k
4. Cette recherche tend A la d~couverte d'alternatives
seulement satisfaisantes (contrairement aux alterna
tives optimales).
S. Un manque permanent de rencontrer des standards mini
mums de satisfaction r~sulte en une baisse successive
des standards. Le contraire est 6galement vrai.
1-42
3. Une vari~t6 d'alternatives et d'id6es sont souhait~es
dans un encadrement pr~cis.
4. Les alternatives dans une prise de decision peuvent
6tre fix~es, estim6es ou 6valu6es car il est prouv6
que l'valuation d'un individu comporte des erreurs
importantes, m~me s'il est choisi de manihre al6atoire.
1-43
ARBRE DE DECISION
Avantages
DIRECTEUR INTERNE Conclusion
lDsavantages
Avantages
DIRECTEUR EXTERNE I- Conclusion
D~savantages
CONSERVER Avantages
L'ENTREPRISE MAINSRTION ARConclusi
{,Dsavantages
Avantages
VENTE PURE ET SIMPLE Conclusion
VENDRE D~s avantages
L 'ENTRE PRISE
Avantages
1-44
SEGMENT II
ORGANISATION ET COORDINATION
OBJECTIFS DE LA FORMATION
'I-'
A. INTRODUCTION
11-2
revient, 6quilibrer les forces de fagon A ce qu'elles agissent
dans le m~me sens afin d'atteindre au meilleur cofit les objec
tifs proposes. La coordination peut 8tre divis~e en deux
parties :
B. ORGANISATION ET COORDINATION
11-3
Cj
LE PROCESSUS DE PLANIFICATION
I env i rayunent
MISSION coherente avec borganisation
PLANIFICAT.I
Forces ni,.ess Contrainses
Opportunites Menaces
Definition du probleme
Object ifs
Organisartion
Coordination
! "k
Elaboration des activites pour chacune des alternatives ou
strategies (tactiques)
H1-4
- D~finir clairement les sous-objectifs
- D6finir les zones de performance (disponibilitf)
- D6finir les postes affect6s (les responsabilit~s)
- D6finir les activit6s A entreprendre (comment?)
- D6finir le personnel requis et les autres moyens
- D6finir les crit6res d'6valuation
- D6finir les dates d'6valuation
- D6finir les mesures correctives.
Exemple :
I I-5
des 6l6ments de base pour 61aborer des crit~res de performance.
On doit analyser un A un les diff~rents groupes d'activit~s
dans le but d'6tablir 1'ordre chronologique optimal pour leur
mise en oeuvre.
- politique de l'organisation
- procedures
- syst~mes
- formulaires
- equipement de bureau.
11-6
les activit6s dans un cadre logique et A les relier par une
relation d'autorit6 l'universalit6 de la fonction organisa
tion a amen6 les chercheurs identifier des concepts de base
qu'il est n6 cessaire d'approfondir.
1. SPECIALISATION DU TRAVAIL
2. UNITE DE COMMANDEMENT
3. AUTORITE ET RESPONSABILITE
4. ETENDUE DE LA SUPERVISION.
1. Sp6cialisation du travail
2. Unit6 de commandement
11-7
l'unit6 de commandement. Ce principe repose sur la coordination
des activit6s qui est plus facile lorsque chaque personne n'a
qu'un seul sup~rieur.
3. Autorit6 et responsabilit6
a) Autorit6
Limiter le nombre d'individus qui se rapportent A un
manager, avoir des gens qui ex6cutent un ensemble de taches sp6
cialis6es et pr6server l'unit6 de commandement devient possible
par des relations d'autorit6.
11-8
b) Resptonsabilit6
Bien qu'autorit6 et responsabilit6 soient 6troitement
li~es, ce sont des notions tr~s diff~rentes. La responsabilit6
est de ressentir une obligation et aussi. le sens du devoir
d'un individu face A l'accomplissement d'une tache. La respon
sabilit6 est cr@6e chez un individu lorsqu'on lui d6legue une
autorit6.
4. Etendue de la supervision
11-9
Etant donn6 qu'un manager ne peut superviser qu'un nombre
limit6 de personnes pour une supervision efficace, il est n6
cessa ire ( 'avoi r pltus d 'un niveau de tuiperv is-ion.
- .- , - ,. , ,-- . , , n, . , . i . . . , , ,- -, - -...
- structure aplatie
- niveaux hi6rarchiques courts
, I g a * I,
.. .. . . .. .. ..' .. . " ... . " ' " ' " """ - " , ."" " A' I "" . , ' " .
If-10
L'6tendue de la supervision varie ccnsid~rablement. Tout
est fonction de la nature du travail A accomplir. [I faut tou
tefois 6viter les grandes 6tendues de supervision (10 et plus)
puisque dans cette situation un manager ne peut coordonner
efficacement ; selon les 6tudes r6alis6es, le chiffre le plus
efficace est 7 avec un maximum de 10 au-delA duquel les pro
blhmes de communications deviennent importants.
D. LA STRUCTURE DE L'ORGANISATION
1. L'organigramme
I1-11
L'organigramme est un outil qui a plusieurs utilit~s :
- la structure hi6rarchique
- la structure fonctionnelle
- la structure d'6tat-major.
a) La structure hi6rarchigue
Son caract~re est d'effectuer les liaisons dans la ligne
directe de 1'autorit6. Un seul chef exerce son autorit6 sur
tous les responsables ; c'est le caract~re hi~rarchique. Ce
chef est l'unique responsable de l'institution.
11-12
11 D G
II
i xI 2XL3L C3 jD
11-13
(I
W)".
La doctrine administrative de Fayol repose sur le respect
de la liaison hi6rarchique et le principe d'unit6 de son com
mandement.
11-14
Ainsi, dans le cas sch6matis6 ci-dessus, un ouvrier de
1'usine I peut recevoir des instructions de quatre sp~cialistes
A, B, C et D.
uI-l
- les problhmes concernant la fonction "6tude". Ils
peuvent 6tre r6solus A moyen ou A long terme : ce sont
des questions de pr6vision, de contrble, d'am6lioration.
11-16 !
SCHEMA LE LA STRUCTURE D'ETAT-MAJOR
P.D.G.
T/ N7
I
I \\
"'~
S
I I
o~uss.
-- Liaison hi6rarchique
Liaison fonctionnelle
11-17
*,\
Les objectifs des fonctions de recherche sont souvent A
long terme, les responsabilit6s hi6rarchiques se m6prennent
souvent sur ce point, leur souci 6tant de veiller a l'ex6cution
rapide et quotidienne des taches qui leur incombent.
11-18
individus en place, leur style de leadership, etc...
Organigramme
- finance
iPATRON - administration
Sproduction
- vente
2. L'organisation artisanale
Organigramme
[PATRON]
11-19
3. La petite organisation
PARON
L PATRON
SComptabilit6 Ventes
Adjoint
Technique
11-20
4. La moyenne entreprise
i Adm~~n'Istrat°
I i0re cteu ela
r ,
1 APoutnn
3 tirecteur
Pm'nducai [ Vi,?:ntuI
II
rptabiltd I vcnJours
Personnelu" s "
11-21
S. Entreprise d6concentr6e (raultir6gionale)
I
Act ionnaire
Conseil d'Administration
--
Directeur G~n6ral
Region I I
A B C E F jj HF]
II-Z2
6. La tr~s grande entreprise
Actionnaire
L Conseil
'.Administration
Directetar Gdndral
ETAT MAJOR GENERAL
Recherche
Etude Technique
Marketing
Econotrie
Finances
Personnel
ormation
rgaaisation
Spdcialiics[ j C ID j
Vandeur rI
Directeur ~iet irecter
Adw a stra Technique Lmme-ziaj Financier
11-23
E. RAPPORTS ENTRE L'HOMME ET L'ORGANISATION
- 1'organisation humaniste
- 1'organisation socio-technique
- la th6orie contingencielle.
1. L'organisation humaniste
IT-24
Comme le disait Jean-Jacques Rousseau, il s'agit de trou
ver une certaine forme d'association qui puisse d6fendre et
prot6ger avec une m~me force commune, la personne et le bien
de chaque membre et au sein de laquelle la personne puisse
8tre elle-mgme et aussi libre qu'auparavant tout en formant
une unit6 avec cette association.
- Chester Barnard
II-25
pour la personne et 1'organisation, le rendement en atteignant
1'objectif ou le but du syst~me coop6ratif et 1'efficacit6 en
satisfaisant les motifs personnels de ceux qui participent au
systme.
R. Blake et J. Mouton
Ils ont insist6 sur 1'utilisation des m~canismes de so
cialisation tels la socialisation des "leaders". La socialisa
tion des pairs et la socialisation organisationnelle. Ils ont
pr6conis6 des m6canismes tels la loyaut6 envers l'organisation,
l'esprit d' quipe, l'am6lioration du climat organisationnel et
plusieurs autres de mani~re A ce que les besoins de la personne
fussent assujettis A 1'organisation pour le plus grand bien de
l'organisation. C'est un proc~d6 d'influence qui encourage la
personne A valoriser les activites qui aident A r6aliser les
objectifs organisationnels.
- Chris Argylis
Selon cet auteur, les differences qui existent entre
1'individu et l'organisation peuvent 8tre int6gr6es. Son con
cept theorioue prdsuppose qaL'il existe des conflits. Afin de
bien illustrer la pens6e de ses oeuvres, regardons les sch6
mas I et II ci-apr~s.
11-26
Sch6ma I
CYCLE DE FRUSTRATION ORGANISATIONNEL
2) Organisation offir:
) Organ tilsuo n e x i:
*1
3) Employ6a
subissent des frustrations
- 6lchece - ~onflits
6) R6actlons du management,
* Leadership dirig6 avoc prossion
6) Rultst:/* Contr6les addllonnes mena,,1 au
syn CJI/assocation
* Absences. retards ot roulomunt * Relations hunIdIIeS pieudo
d'employis augmentent d6mocratlques
* Productivits at efficacitA r duitej
11-27
.ij
Schema 11
LI.ORGAN ISATI ON VERSUS LA PERSONNE.
ORGANISATION
PZRSONNE
LL/
2. L'organisation socio-technique
0 Foutnalsseurs
ORGANISATION
Stsbrnaw
sigic
Syclmat
etnfoinator
ojectfs ~ wgarsatinn2
otiv
tio
stab e --
C
W
itbr
'is
0ass~a
s
Gouveermn
Ex
rin
equ
[rwlronneir~~~c Stable;.-.n Iiedeena~
a Dmon"
Dcr:evaus
Govreetf d eVprih
Les liens qui existent entre les variables ont 6td v6ri
fi6s A divers degr6s par la recherche empirique. Si nous 6tu
dions les liens qui existent entre l'environnement stable, une
organisation donn~e A l'int6rieur de cet environnement, et la
variable finale qui repr~sente le comportement pei'sonnel, oous
arrivons aux rapports 3uivants :
11-31
"i
Schema IV
INFLUENCES DE L'ENVIRONNEME~NT SUR L'ORGANISATION
ET LA PERSONNE.
LHAU
CONTINUUM ___________________ ____
I1-33
d~montre qu'il ny a pas de style de leadership superieur,
ni
de leader n6, enfin qu'il n'existe pas de structure organisa
tionnelle sup6rieure. On peut donc en ddduire qu'il n'y a pas
de principes d'organisation et de management qui soient supe
rieurs aux autres. Cependant, la recommandation d6rivant de
la
th6orie contingencielle est qu'il existe une forme d'organisa
tion sup6rieure qui d6pend de la nature de l'environnement.
11-34
essaie de d6finir l'interrelation entre les sous-syst~mes et
1'environnement ; elle tente A-galement de d~finir les rela
tions entre ces variables. On met l'emplhase sur la nature
vari6e des organisations et on tente de comprendre les moda
lits d'op6ration en vertu des diverses conditioa-is et cir
constances sp6cifiqes. La th6orie contingencielle sugg~re
des d6signations organisationnelles et des pratiques de mana-
gement plus appropri6es aux situations sp6cifiques."
11-35
4. Les syst~mes adaptifs
schemas).
11-36
CONDITIONS MENANT AUX PROCESSUS ADAPTIFS
(Tendances vera Ie haut our fee divers continue) Objectif: maiatenir In coht-rence do
I'OrganiSation avec -on environneiment
___nr
i2. Systbmes de zurv6diance alin de
qM*-AW D I do lanclen syabme requi. d~tecter les changem'nts mijeurs
a chaisqements planifies
• eli=des DegrE dlnconfort
Individusrequis
5. Formation d 6qu-pes
de travail
(lam bulldinq)
DogrE d'incommodld Dtve:loppoiunnt do comp6tences
Organlsatlonnel requis Interperso|nelIes
6 Ddveloppement do comp6tences
humaines
Sch6ma VI
MODELE - £'OCESSUS ADAPTIFS - ENVIRONNEMENT -ORGANISATION
- PERSONNE
Ckdecounwf kh,004
*
Perception
C vorgsawn
s exIt.ies
SC:I- h m net
desuvilaceiten IC~0i~n.nqe
- ~ De me
stpp d iniam enceLIIEI
i
SUPERVISION ET CONTROLE
PREMIERE PARTIE - SUPERVISION
OBJECTIFS DE LA FORMATION
III.-1
A. LA SUPERVISION ET LE CONTROLE
111-2
- 1'information est disponible pour mesurer le degr6 de
correspondance ou de d6viation 6ventuelle entre previ
sions et r6sultats, et
111-3
rapport aux attentes, d'orienter les actions futures(1).
111-4
L 6minent sp6cialiste en Management Peter Drucker nous
sensibilise a la d6licatesse avec laquelle toute application
de telles normes doit &tre effectu6e.
III-S
C, LA SUPERVISION ET LE MANAGEMENT DES RESSOURCES HULAINE "
111-6
-.
de la direction du rwnager, c'est-A-dire sa faqon d'exercer
le leadership sur ses collaborateurs. Ce leadership .2'exerce
dans la supervision aux stades successifs de :
111-7
back "d'origine humain" extr~mement utile au processus
d'analyse et de r66valuation que constitue le contr8le
ex-post (1).
111-8
.t~
1. Les employ6s habitues la torpeur de la routine
r~sisteront tout d'abord au changement. Soyez patient
avec eux en prenant soin de leur expliquer ce que
vous attendez d'eux et pourquoi.
111-9
a) de l'inattention ?
b) des d~faillances dans le service ou le produit qui
restent sans explication ?
c) de petits accidents ou fr~quentes maladies qui donnent
lieu A des congas ?
d) l'accumulation progressive des dol~ances ?
e) de l'hostilit6 de la part des employ~s envers vous
m~me ?
3. Mesures correctives
III-10
ou que malgr6 les d6penses, les objectifs ne sont toujours pas
r~alis6s, cela signifie qu'il y a 6cart entre plan et perfor
mance, justifi6 ou non justifi6.
1l1-11
encore d~passement des credits allou~s, peut miner la cr~dibi
lit6 de 1'organisme. Aussi, si la production tombe, le cout
par unit6 de production ou de service accrott. Ceci se pr6
sente donc lorsque le nombre d'unit6s de production sur les
quelles on peut attribuer les charges diminue. Ces illustrations
expliquent pourquoi le superviseur regoic souvent des consignes
telles que : "Faites tout votru possible pour r6duire les coOts".
C'est A lui que revient la "sale besogne" de transmettre et
expliquer ce douloureux message A ses collaborateurs. Comment
le faire ?
111-12
E. LA GESTION DES STOCKS : CAS D'APPLICATION
111-13
C. Peut-on r~duire le gaspillage en p~riodes creuses en
pensant A d'autres taches non sans importance qui
peuvent 6tre accomplies alors tel que planification,
classement, stockage, preparation du courrier ou
formulaires, etc...?
111-14
ETUDE DE CAS :"L'AUSTERITE FRAPPE"
SCENARIO A
III-15
compte sur chacun de vous pour agir avec 6nergie. Dans 8 jours
j'aurai A leur rendre compte. Je passerai pour discuter avec
chacun de vous. S'il n'y a pas de questions, retournons au
travail."
SCENARIO B
QUESTIONS :
111-16
pour que le superviseur s'assure que ses collaborateurs soient
des participants impliques dans le processus plut6t que les
innocentes victimes d'un 61an de reduction de coflts 6dict6
d'en haut ? (1)
111-17
DEUXIEME PARTIE - CONTROLE
OBJECTIFS DE LA FORMATION
111-18
A. DEFINITION DU CONTROLE
standards pr66tablis."
B. CONCEPT DU CONTROLE
111-19
activit~s du processus de management et, de ce fait, en est
indissociable. Ii est donc essentiel de concevoir le ccntr~le
en tenant compte de 1'6volution des fonctions de l'organisation
et du rble du manager.
C. ROLE DU CONTROLE
111-20
plus significative dans l'analyse qu'il permet apr~s l'action
de la strat~gie, des politiques, des procedures et programmes
de l'entreprise.
FEEDBACK
111-21
donn6 A l'aide de ressources limit~es, on comprendra d'autant
plus l'importance A accorder A la connaissance de l'6tat et de
l'volution de ces ressources ; la strat6gie doit 6tre fond~e
sur ces ressources.
111-22
plus ou moins long terme d'une progeniture assez nombreuse.
111-23
"K
Le contrble dans une conception d'ensemble est donc d6fini
comme un processus continu qui
III-24
D. CARACTERISTIQUES DU CONTROLE
1. Activit~s
2. Etendue
111-25
3. Adaptation
111-26
Dans l'organisation d~centralis6e, le contr6le doit etre
de toute n~cessit6 centralis6. Pourtant on confond souvent d6
centralisation des operations et d~centralisation des contr8les.
Les deux ne vont pas de pair. Bien au contraire, la d~centrali
sation des op6rations n6cessite la centralisation du contr6le
plus on d6centralise les op6rations, plus on doit centraliser
le contr8le. Bien sflr, le contenu et les modalit~s doivent 6tre
adapt~s A la d~centralisation (contr8le a priori vs contrble a
posteriori).
4. Communication
111-27
le cadre d'expression des talents de chef de file et de leader
ship. Le contr6le perqu traditionnellement comme 6tant plus
terre-A-terre et comme venant apr~s l'action, a souvent moins
d'attrait pour le manager qui se dit et se veut dynamique et
orient6 non pas vers le pass6 mais vers l'avenir, vers l'action.
5. Int6gration
111-28
dans le temps en donn~es conciliables et comparables qui com
posent finalement les 6tats comptables et financiers.
E. TYPES DE CONTROLE
111-29
sur la solution de trois probl mes de base d6coulant de l'exis
tence de trois questions fondamentales :
111-30
SEGMENT IV
IV-1
Bonne Esp~rance. L'importance de cette position du Djimoria
n'est en rien minor6e par sa superficie limit6e : en effet, le
pays ne couvre que 12 500 km 2 .
IV-2
- A l'ouest se trouve une partie semi-d~sertique qui couvre
pros des deux-tiers du pays et qui est constitude de rocs,
de dunes de sables parsem6s de quelques rares oasis;
IV-3
N
Carte
IMPUBLIQUE NATIONALE FDUDJIMORIA 0 + E
G 0 1 F I)' A D F N
o
ver6 Karrababa -4
Mu .iLi
SUDIILOPA " A Uisrrict NaLioJ
E AA OA
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0 1% A ^s N \ ^A^ Uj
"%/ A , ^ AA
•~ v Ar Adsi
Fronti~~1130 A
Anentinl AApo
IV-4
derni~re, il -onvient de signaler que le pays se situe A la fois
dans une zone ae faille et dans une zone oC le volcanisme est
encore actif. En fait, les potentialit~s varient selon les r6
gions.
IV-5
la c6tc est bord6e de corail et la zone maritime rec~le une
faune d'une tr~s grande richesse qui attire maints touristes
et chercheurs ; les ressources halieutiques sont abondantes et
permettent une p~che qui reste n6anmoins artisanale. Les pl-ines
c8tihres encadr6es par ,es collines offrent relativement pcu de
terres fertiles pour les cultures : quand celles-ci existent,
2l s'agit la plupart du temps de cultures vivri~res tradition
nelles (coco, banane, riz) et plus r~cemment de legumes et
autres cultures maraich~res. Les paysans de la zone c6ti~re
pratiquent 6galement l'levage, surtout de volailles mais aussi
de bovins.
1.3 Population
IV-6
Tableau 01. R6partition par region et par type
de la population djimorienne en 1985
District national
(Morouti) 200 000 20 000 30 000 250 000 250 1 000,0
R~gion Est
(Tadjaya) 95 000 I 30 000 - 125 000 1 250 100,0
Region Centre
(Mutsali) 50 000 40 000 10 000 100 000 3 500 28,6
R~gion Ouest
(Asboni) 5 000 10 000 10 000 25 000 7 S00 3,3
Ensemble 350 000 100 000 50 000 500 000 12 500 40,0
Source : Enqu~tes censtaires de 1985.
IV-7
de djimoriens). Entre 1975 et 1980 la combinaison de ces deux
premiers facteurs - crolt naturel et immigration - a produit un
accroissement annuel de la population de l'ordre de 5,0%. Mais
depuis le debut des troubles internes en Ethisomia en 1980, le
Djimoria a df accueillir un afflux substantiel de r~fugi~s :
ceci a produit une acc6lration du taux d'accroissement de la
population, qui est pass6 de 5,0% par an entre 1975 et 1980 A
7,5% par an de 1980 A 1985 ; c'est ainsi que la population de
272 000 en 1975 est pass~e A 348 000 en 1980 pour atteindre ou
peut-&tre m~me d~passer 500 000 en 1985 - ce qui repr6sente
presqu'un doublement en l'espace de 10 ans. (Il semblerait tou
tefois que le probihme des r6fugi6s serait en voie de rcglement,
du moins partiel, grace aux bons offices du Haut Commissariat
des Nations Unies pour les R~fugi~s, lequel aurait r~ussi A
mettre sur pied un programme de "rapatriement volontaire" des
r~fugi~s.)
IV-8
Tableau 02. Repartition par age et par sexe
de la population djimorienne en 1985
0 - 14 ans 120 982 24,70 114 921 22,98 253 903 47,18
15 - 59 ans 109 743 21,95 113 374 23,68 228 117 45,63
60 ans et plus 17 405 3,48 16 808 3,36 34 213 6,84
Non d6fini 1 120 0,22 647 0,13 1 767 0,35
Total 249 250 49,85 250 750 50,15 500 000 100,00
Source : Enquftes censitaires de 19V.
2.1 Infrastructures
2.1.1 Port
2.1.2 A6roport
IV-11
,N
2.1.3 Chemin de fer
IV-12
-\li)
la fronti~re nord du pays. La "route de la concorde" s'l6tire
sur un total d'environ 300 km, dont plus de 60% est goudronn6
le bitumage des tronqons restants 6tant en cours. Certaines
portions de la route se d6t~riorent rapidement par suite entre
autres d'un manque d'entretien.
2.1.5 T6lcommunications
IV-13
A,
1 \A"
culture et les activit~s connexes, l'industrie et l'artisanat
et, enfin, le secteur des services.
IV-14
Tableau 03. Evolution de la production agricole vivri~re de 1980 A 1985
IV-is
,.
Diff6rents facteurs sont susceptibles d'expliquer la situa
tion actuelle de l'agriculture djimorienne. Parmi ceux-ci, il y
a lieu de citer les probl~mes li6s aux ressources fonci6res et
humaines, ainsi que ceux relatifs aux m6thodes culturales, au
manque de moyens financiers et A l'coulement des produits.
IV-17
/ )
du secteur industriel djimorien. Ces derniers se situent soit
en amont ou en aval de la production, soit au sein m~me des uni
t6s de production. En ce qui concerne l'industrie, sa situation
actuelle peut 8tre expliqu6e par l'existence de divers probl~mes,
entre autres l'insuffisance de matieres premieres, le manque de
pieces d~tach~es, la p6nurie de main-d'oeuvre qualifi6e, le
manque d'investisseurs et l'troitesse du march6. Quant a 'ar
tisanat, il souffre aussi du problme de manque de mati~res
premieres ; il est en outre confront6 A deux autres obstacles
qui entravent 6oalement son d6veloppement, a savoir le manque
d'6quipement et la qusi-inexistence de structures de commercia
lisation.
2.2.3 Services
IV-19
sont pas facilement disponibles : on sait cependant
qu'elle
repr6sente un volume consid6rable, tant en tonnage
et chiffres
d'affaires qu'en termes d'emplois. Aussi, le present
paragraphe
ne pourra que d6crire bri6vement le commerce de la
premiLre
cat~gorie.
IV-20
Le Djimoria poss~de une Banque Centrale (BCD) et une Caisse
de D~veloppement (CDD). En outre, pros d'une dizaine de grandes
banquesinternationales - am6ricaines, europ6ennes, arabes, afri
caines - sont d6jA repr6sent6es sur place. De plus, le secteur
bancaire djimorien devrait connaitre de nouvelles possibilit~s
de d6veloppement en fonction de l'volution des 6changes dans
cette partie du monde.
IV-21
SiCr
appr6cier les atouts du pays sans les mettre en danger
de des
truction ou de d~gradation. Actuellement, le volume est
de
15 000 clients par an ; l'objectif dans 5 aas est d'atteindre
30 000 clients.
2.3.1 Sant6
IV-22
Les actions entreprises par le Gouvernement djimorien en
mati~re de sant6 sont ax6es vers la creation et l'am6lioration
des services de sant6 de base, la formation et la r6partition
6quitable du personnel m6dical qualifi6 appel6 a y travailler,
ainsi que la mise a disposition des ressources mat6rielles qui
sont n6cessaires A leur bon fonctionnement.
IV-23
La situation des infrastructures sanitaires est r~capittil6e
dans le Tableau 05. Outre ces formations sanitaires, la pharma
cie centrale d'approvisionnement de Morouti assure l'acquisition,
le stockage et la distribution des m~dicaments : chaque forma
tion sanitaire recoit une allocation mensuelle en m6dicaments
calcul~e sur la base de la taille de la population qu'elle
sert.
Ensemble 50 33 30 15
Source : Minist~re de a Justice, de la Sant6 et de la Population.
IV-24
dans la capitale un m~decin est au service de 14 '00 habitants
et dans la region Ouest, il n'existe qu'un seul mdecin pour
les 25 000 habitants.
IV-25
- l'administration du secteur de la sant6 : carence aux
niveaux de la planiFication et du contr8le des activit~s
sanitaires ; insuffisance de coordination ; manque de
coherence de l'organisation et de la qualit6 des services
sanitaires fournis ;
- les problhmes culturels et sociaux : imparfaite connais
sance des normes d'hygi~ne ; incapacit6 A une utilisation
rationnelle et 6quilibr6e des produits locaux.
2.3.2 Education
IV-26
L'6tat actuel du syst~me d'enseignement peut 8tre appr~hend6
A travers le Tableau 07 ci-dessous. Avec un effectif de 70 000
6l6ves dans le niveau primaire, le pays atteint un taux de sco
larisation d'environ 67%. Les effectifs diminuent A mesure que
l'on avance dans le syst~me : 17 500 6lves dans les collges
et seulement 4 000 dans les lyc6es. Par ailleurs, la proportion
de filles dans les 6coles diminue 6galement au fil des ann6es
de 42,6% dans le primaire, elle descend a 40,6% dans les col
lhges et n'est plus que de 31,3% dans les lyc~es.
Enseignement technique
et professionnel 600 80,0 150 20,0 750
Source : Ministare de l'Education
IV-27
Tableau 08. Effectif des enseignants en 1985
1 Nationaux Expatri6s
Niveau d'enseignement Effectif % Effecti % Ensemble
0 1 2 3 4 s
Ecoles coraniques 600 100,0 - 600
Enseignement primaire 1 900 100,0! II - - 1 900
Enseignement secondaire 230 88,2 30 11,5 260
- Collge 230 88,2 30 11,5 260
- Lyc~e 30 21,4 140 78,6 170
Source : Ministere de 1 Education
IV-28
CHAPITRE 3 - DEVELOPPEMENT, ORGANISATION ET PLANIFICATION
IV-29
Tableau 09. Structure de l'Economie Djimorienne
IV-30
Tableau 10. Quelques indicateurs de l'6volution r~cente
de l'6conomie du Djimoria, 1980-198S
Population ( 1 000)
- Hypoth~sel (r6elle = avec
r~fugi~s) 348 374 402 432 466 599
- Hypoth~se 2 (normale
IV-31
3.1.2 Objectifs
IV-32
doit permettre des actions sociales (6ducation, sant6, logements
sociaux, formation) destin6es A l'am6lioration des conditions de
vie en milieu rural et urbain.
IV-33
C'est ainsi que le pays s'est dot6 d'un code des investis
sements comportant des mesures d'encouragement g6n~reuses. Ledit
code pr6voit notamment pour les entreprises investissant dans le
pays des avantages fiscaux comprenant des exon6rations g~n~rales
et des exonerations particuli~res :
IV-34
apports venant de l'ext6rieur sont surtout d'ordre technique
(civils ou militaires) et de nature financi6re.
3.2.1 Institutions
IV-35
- 1'Est (chef-lieu : Tadjaya)
- le Centre (chef-lieu : Nutsali)
- 1'Ouest (chef-lieu : Asboni).
- au niveau national :
* le President de la R6publique
* le Gouvernement, dirig6 par un Premier Ministre
* l'Assembl6e Nationale
* la Cour Suprrme
IV-36
elles-mmes subdivis~es en cantons. Le district national est,
quant A lui, organis 6 en arrondissements subdivis6s en quartiers.
IV-37
Tableau 11. Organisation du Gouvernement
en 1986
IV-38
- l'Aroport International de Morouti
- l'Office des Postes et T 6 l6 communications
- L'Office National pour l'Importation et la Commerciali
sation des C6r6ales (ONICOC)
- le Service des Tabacs et Allumettes du Djimoria (STAD)
- la Soci6t6 Djimorienne des Hydrocarbures (SDH).
IV-39
(agriculture, industrie, etc...), soit horizontaux (finances,
emploi, etc...). Pr6sid6 par le Ministre charg6 du Plan,
le
Comit6 est compos6 de tous les Pr6sidents des Comit6s Sectoriels
et des Comit~s R6gionaux et de membres d6sign~s de l'Assembl6e
Nationale. 1l a pour fonctions principales :
IV-40
A la Pr6sidence, du Conseil Sup6ricur du D6veloppement et de
Comi.t6s sectoriels ou r6gionaux - devrait i terme pouvoir mener
convenablernent sa tache. En effet, la planification a pour ob
jet principal d'organiser les diverses activit6s afin d'obtenir
une utilisation optimale des ressources et d'assurer que les
"produits" sont effectivement destin6s a la satisfaction des
IV-41
desdites cellules - appeles de planification, de programmation
ou de coordination, ou encore d'6tudes et projets. D'autres
sont encore en train de d6finir le r~le et la place des futurs
services.
IV-42
,§.1
d~veloppement du pays. Les moyens d'y arriver consistent
promouvoir la standardisation ou I'harmonisation des m6thodes
et outils de travail, et une circulation aussi fluide que pos
sible des informations aussi bien entre les d6partements qu'au
sein de chacun d'eux.
IV-43
Le rapport du consultant - qui est assez volumineux - est
actuellement A l'etude dans les diff6rents d6partements. Cer
taines des recommandations sont d6jA mises en oeuvre partiel
lement, en particulier dans le domaine de la formation des
responsables.
IV-44
\)
SEGMENT V
FONCTIONS :
MANDAT :
V-i
1. SCHEMA DU PROCESSUS ADIMINIsrRATIF
-'SYST E SOCIAL
S SSTTMPIADMInISTATI
ORGANISATION
(
Eva uer
2-Huma ines
3-Mat44rielles
Con eraler
,4tver
'* Dc ATOS- RESULTATS -~clients
SYSTEME D'INFORMATION
- -------
0. RETRO ACTION
V-2
2) Avec qucls moyenx peut-on exploiter la nature en vue
de mieux tirer partie de celle-ci pour la consommation
de la Soci6t6 : la Technique.
a) le management
b) l'Administration
c) la gestion.
V-3
management est 1iCe directement A la raison d'6tre de 1'orga
nisation dans la soci6t6.
V-4
- Planification P
- Organisation 0
- Staffing (structure hierarchique sup~rieure) S
- Direction D
- Coordination CO
- Rapport R
- Budg6tisation B
ou POSDCORB
H A H A GE EN T
Plaz)itic-
Organiser
Commander
Contr6ler
Diri ger
Etablir un rapport
Alloyer les ressources (budgeting)
V-5
SCHEMA - DIFFERENCE ENTRE ADMINISTRATION ET MANAGEMENT
I
Gestion et
I
Administration
MANAGEMENT
utilise I
• Technique
• Administration
* Marketing
* Finances
* Sdcuritd
* Comptabilitd
V-6
4. LES OPEPATIONS LIEES A L'ADMINISTRATION
V-7
Ce caract~re exclusif et les d~bouch6s offerts aux tech
niciens concourent I donner la fonction technique un relief
particulier.
V-8
Aucune r6forme, aucune am 6 lioration n'est possible sans
disponibilit6s ou sans cr6dit.
V-9
l'entreprise, dc constituer le corps social, de coordonner les
efforts, d'harmoniser Ies actes.
V-10
POST W) MAKAGER UNK SY3ITERS?
Z VrR A N 7S IACTZVITES I A T A~
A - MADREXMr
1- ffVXRcWMNENT situationjs
kconomique pr1ke rdatrlsrssources J
( ulturel Id~cisions e
* eecz~ololqu.intigrer lea dz~egzgies wera
adigastati PIJJFEdes objectis de 1forganisation
( ~ ~~ obj*.ctif
mi ssion
I)
(~ ~ politique II
( ~ ~~
structure
(~~~ .climat
I)
technologic I IWLANTERI
3 - PERSONNMEL
I~
philosophic IIJ
tra vail
( i ci?~ozm~ I RE?
. connaissances
habilits-attitujes
support A I& production
( I
B DCTRAKSPORAATIC* II I rifactif et proactif
( autzes
*Ressourc*s IflflireB
C-A TrANSFONAR I
.
Inforations
5.1 Qu'est-ce qu'une Organisation ?
V-12
I1 est fr~quemment influence par le contexte socio-culturel
et 6conomique du milieu ambiant. I1 est d~terminant pour le com
portement des autres sous-systbmes.
- connaissance (cognitif)
- habilet6s - aptitudes (savoir-faire)
- attitudes (savoir-8tre)
- exp6riences
- qualifications.
- batiments
- 6quipements
- m6thodes de travail utilisees dans le processus de
transformation.
V-13
,ii
5.2.4 Leosous-ststQep!Sycho-sociq,1
- la motivation
- le climat de travail
- les statuts du personnel
- les rles de chaque employ6, etc...
V-14
- l'6conomie
- la technologie
- la d6mographie
- la politique
- la culture
5.3.1 L'6conomie
De plus en plus l'6conomie tient de la place dans la vie
de la soci6td et partant, de toute organisation. Compte tenu
de ce que l'organisation doiL acquerir des ressources de l'ex
t6rieur pour fonctionner, elle se confronte aux ph~nom~nes
6conomiques.
S.3.2 La technologie
L'ensemble de la r6volution industrielle de la fin du 19e
si~cle suffit a lui seul pour expliquer ce que peut avoir l'6vo
lution technologique sur la raison d'8tre, la structure et le
style des organisations. Le d6veloppement technologique d~passe
le monde de la m~canique. 11 r~volutionne les domaines de
l'6 lectronique, de l'optique et 6videmment des sciences humaines.
Ces changements marquent d'une mani~re tr~s particuli~re l'envi
ronnement externe des organisations.
V-1S
La technologie influence l'organisation ; son 6volution
transforme la mani~re de penser, de travailler, de vivre.
5.3.3 La dfmograpthe
5.3.4 La
Le syst~me d'une soci6t6 n'est rien d'autre que l'ensemble
des relations entre les individus eux-memes, et entre l'Etat et
eux.
V-l6
V},
soci6t6 (Lionnel Quellet, 1980, p. 6).
V-17
' \