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Le Renouvellement Urbain Comme Outil de Modernisation Et de Mise en Valeur Des Tissus Urbains

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE


SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE SAAD DAHLEB BLIDA-01

INSTITUT D’ARCHITECTURE ET D’URBANISME

Mémoire de Master en Architecture

Architecture urbaine

Le renouvellement urbain comme outil de modernisation et de


mise en valeur des tissus urbains

Conception d’un : OPERA

(Le cas du quartier d’El Hamma, Alger)

Présenté par :

BENAISSA, Maroua.

MOHAMMED AZIZI, Camélia.

Groupe : 01

Encadré par :

Dr. Mr. AOUISSI, Khalil Bachir

Dr. Mme. SIAMER, Aziza, Nesrine

Membre du jury :

Dr. Mr. AIT SAADI, Hocine

Dr. Mr. AHMED CHAOUCH, Nabil

Année universitaire : 2019/ 2020.


REMERCIMENTS

Nous remercions, le tout puissant de nous avoir donnée la


santé et la volonté d’entamer et de terminer ce travail.

Nous remercions également, notre professeur Mr.AOUISSI,


pour la qualité de son enseignement, ses conseils et son
intérêt incontestable qu’il porte à tous les étudiants.

Nous remercions toute l’équipe pédagogique.

En guise de reconnaissance, nous tenons à témoigner nos


sincères remercîments à toutes les personnes qui ont
contribuer de près ou de loin au bon déroulement notre
dernière année universitaire et à l’élaboration de ce modeste
travail.

Nous tenons également à remercier l’ensemble du corps


professoral, qui nous a encadrés, guidé et appris toute ces
ficelles du métier durant ces cinq dernières années.

Merci à ceux qui nous ont aidé pour mener à bout ce modeste
travail.

Maroua et Camélia.
DEDICACE

Je dédie ce travail,

À mes chers parents que nulle dédicace ne puisse exprimer mes


sincères sentiments pour leur patience illimitée, leur
encouragement contenu et leur aide.

En témoignage de mon profond amour et respect pour leur


grand sacrifice.

À mes chères sœurs Sihem et Yasmine et leurs maris, pour leur


soutien moral et leurs conseils précieux tout au long de mes
études.

À mon frère Reda et ma belle-sœur Rania, vous étiez toujours


à mes côtés pour me soutenir et m’encourager, que ce travail
traduit ma gratitude et mon affection.

Aux meilleures cousines au monde Loubna, Fatima, Nourhane,


Aziza et Melissa.

À mon oncle Smaïn et tata Hayet.

À mes meilleures amies Chahrazed, Kamélia et Yasmine qui


m’ont toujours encouragé et à qui je souhaite plus de sucées.

Je remercie tout particulièrement mon amie, ma partenaire de


mémoire, ma binôme Camélia, sans qui rien ne serait pareil.

Cette année fut riche en émotions et je tiens à te remercier


pour ton soutien et ta bonne humeur tout au long de ces cinq
dernières années.

À HOUIDECHE Mohamed Ouassama.

BENAISSA Maroua.
DEDICACE

À l’être le proche de mon cœur « maman chérie », ma raison d’être

et ma raison de vie. Celle qui se sacrifie sans jamais se plaindre, celle

qui m’a toujours encouragé et poussé à aller de l’avant.

Qu’elle trouve ici l’expression d’un grand amour et d’une gratitude

qui, si grande qu’elle puisse être ne sera jamais à la hauteur de ses

sacrifices.

À mon papa qui nous a quitté trop tôt, j’aurais aimé qu’il soit là

aujourd’hui mais dieu en a décidé autrement. J’espère qu’il est bien,

heureux là où il est.

À ma sœur chérie, que je porte dans mon corps, et à qui je souhaite

tout le bonheur.

À mes tendres frères, je m’estime très chanceuse de les avoir, Reda,

Oussama et mon bébé Milou

À mon beau-père, qui a toujours été aux petits soins. Merci pour

tout.

À mes copines d’amour, Chahrazed « loin des yeux, près du cœur »

et ma douce petite Kamélia, si unique. Sans les quelles rien ne serait

pareil. Merci d’exister

Et enfin, mon amie Maroua, tout a commencé par une dispute, je

n’aurais jamais cru qu’on allait devenir ce que l’on est aujourd’hui.

Merci pour tous ces moments passés ensemble, c’étaient les meilleurs.

Je dédie ce modeste travail

MOHAMMED AZIZI Camélia.


RESUME

Le renouvellement urbain est une forme d’évolution de la ville qui désigne l’action de
reconstruire la ville sur elle-même. Celle-ci vise en particulier à traiter les problèmes
sociaux, économiques, urbanistiques, architecturaux de certains quartiers anciens ou
dégradés sous forme de (logements insalubres, commerces, friches industrielles…).

La capitale Algérienne vit ces dernières années au rythme des mutations de développement
et d’amélioration du paysage urbanistique dans le cadre de la politique de métropolisation
de la ville d’Alger.

L’objectif de ce travail est de moderniser et d’actualiser l’image de la baie d’Alger


globalement et l’image du quartier d’El Hamma particulièrement. Vu la forte présence des
friches industrielles au cœur des tissus urbains offre une image chaotique à la zone.

Comme la vocation du quartier d’El Hamma est culturelle, nous avons pensé à faire
intégrer un équipement culturel, afin de répondre aux objectifs de ce travail.

Mots clés :

Le renouvellement urbain, friches industrielles, modernisation, tissus urbains, équipement


culturel.
ABSTRACT

Urban renewal is a form of evolution of the city that designates the action of rebuilding the
city on itself. In particular, it aims to address the social, economic, urban and architectural
problems of certain old or degraded neighbourhoods in the form of unhealthy housing,
shops, brownfields, etc. In recent years, the Algerian capital has been experiencing changes
in the development and improvement of the urban landscape as part of the metropolitan
policy of the city of Algiers.

The objective of this work is to modernize and update the image of the Bay of Algiers
globally and the image of the El Hamma district in particular. Given the strong presence of
brownfields in the heart of urban fabrics offers a chaotic image to the area. As the vocation
of the El Hamma neighborhood is cultural, we thought to integrate cultural equipment, in
order to meet the objectives of this work.

Keywords :

Urban renewal, brownfields, modernization, urban fabrics, cultural equipment.


‫الملخص‪:‬‬

‫التجديد الحضري هو شكل من أشكال تطور المدينة الذي يشير إلى عملية إعادة بناء المدينة على نفسها‪ .‬يهدف هذا بشكل‬
‫خاص إلى التعامل مع المشكالت االجتماعية واالقتصادية وكذلك الى التخطيط العمراني والمعماري في بعض األحياء‬
‫القديمة أو المتدهورة على شكل (مساكن غير صحية‪ ،‬ومحالت تجارية‪ ،‬ومناطق صناعية‪ ،‬إلخ)‪.‬‬

‫ظلت عاصمة الجزائر تشهد في السنوات األخيرة مجموعة من التغيرات في إطار تطوير وتحسين المشهد الحضري كجزء من‬
‫سياسة العاصمة الجزائرية لمدينة الجزائر العاصمة‪ .‬الهدف من هذا العمل هو تجديد وتحديث صورة خليج الجزائر بشكل عام‬
‫نظرا للوجود القوي للحقول البنية في قلب األقمشة الحضرية‪ ،‬فإنه يعطي صورة فوضوية‬
‫ً‬ ‫وصورة‪ .‬منطقة الحامة بشكل خاص‪.‬‬
‫للمنطقة‪.‬‬

‫نظرا لكون حي الحامة حيا ثقافيا‪ ،‬فقد فكرنا في دمج المعدات الثقافية‪ ،‬من أجل تلبية أهداف هذا العمل‪.‬‬
‫ً‬

‫الكلمات المفتاحية‪:‬‬

‫التجديد العمراني‪ ،‬األراضي الصناعية‪ ،‬التحديث‪ ،‬النسيج الحضري‪ ،‬المنشآت الثقافية‪.‬‬


TABLE DES MATIERES

Sommaire
CHAPITRE I : CHAPITRE INTTODUCTIF………………………………………………1

I Introduction générale ..................................................................................................2

I.1 Problématique ......................................................................................................4

I.1.1 Problématique générale ................................................................................4

I.1.2 Problématique spécifique ..............................................................................4

I.2 Hypothèses ..........................................................................................................5

I.3 Objectifs ..............................................................................................................5

I.4 Structure du mémoire ...........................................................................................6

I.4.1 Présentation générale des chapitres ..............................................................6

I.4.2 Organigramme du mémoire ..........................................................................7

I.5 Méthodologie de recherche ..................................................................................8

I.5.1 L'approche syntaxique………………………………………………………………….8

I.5.2 La démarche HQE²R……………………………………………………………………9

I.5.3 L'ilot ouvert…………………………………………………………………………….10

CHAPITRE II : ETAT DE L'ART…………………………………………………...……13

II Introduction :............................................................................................................ 14

II.1 Renouvellement urbain ...................................................................................... 14

II.1.1 Aperçu historique ....................................................................................... 15

II.1.2 Les axes d’interventions du projet de renouvellement urbain ...................... 16

II.1.3 Les opérations du renouvellement urbain .................................................... 16

II.1.4 Les principaux objectifs du renouvellement urbain......................................19

II.2 Le développement durable ................................................................................. 20


II.2.1 La définition du terme « développement durable » ......................................20

II.2.2 Les dimensions du développement durable .................................................. 20

II.2.3 Définition de projet de quartier durable ...................................................... 21

II.3 Les friches ......................................................................................................... 22

II.3.1 Définition et classifications des friches ....................................................... 22

II.3.2 Raisons de l’apparition des friches ............................................................. 23

II.3.3 Typologies et diversité des friches industrielles ...........................................24

II.3.4 L’impact des friches industrielles sur l’image de la ville ............................. 24

II.4 Tissu urbain ....................................................................................................... 25

II.4.1 Définition : Qu’est-ce qu’un tissu ?............................................................. 25

II.4.2 Les échelles du tissu urbain ........................................................................ 25

II.4.3 Éléments constitutifs du tissu urbain ........................................................... 26

II.5 La modernisation ............................................................................................... 27

II.5.1 Définition.................................................................................................... 27

II.6 Analyse des exemples ........................................................................................ 29

II.6.1 Quartier durable de Bouchayer-viallet (Grenoble-France) ......................... 29

II.7 Conclusion au chapitre II ................................................................................... 31

CHAPITRE III : CAS D'ETUDE ………………………………………………………....32

III Introduction au chapitre 3 ......................................................................................... 33

III.1 Les friches dans le contexte algérien ............................................................... 33

III.1.1 Les interventions sur les tissus urbains existants ......................................... 33

III.1.2 Les friches dans la législation algérienne.................................................... 34

III.2 Présentation de la ville d’Alger ....................................................................... 36

III.2.1 Situation de la ville d’Alger ........................................................................ 36

III.3 L’état de fait du quartier ................................................................................. 42

III.4 Analyse urbaine du quartier ............................................................................ 44

III.4.1 Logique du découpage de la zone d’étude ................................................... 44


III.4.2 L’interprétation des histogrammes .............................................................. 44

III.4.3 Analyse avec la démarche HQE²R............................................................... 48

III.4.4 Les recommandations : ............................................................................... 50

III.5 Master plan.................................................................................................... 51

III.5.1 La genèse du plan d’aménagement.............................................................. 51

III.5.2 Résultat de l’approche syntaxique appliquée sur notre zone d’intervention . 52

III.5.3 Le programme ............................................................................................ 53

III.5.4 Le plan d’aménagement du quartier d’El Hamma ....................................... 57

III.5.5 Le master plan ............................................................................................ 58

III.6 Choix du thème : ............................................................................................ 59

III.6.1 La culture : ................................................................................................. 59

III.6.2 Opéra : ....................................................................................................... 59

III.7 Site d’intervention .......................................................................................... 62

III.7.1 Critères du choix du site ..........................................................................62

III.7.2 Limites, dimensions, accessibilité et état des hauteurs du terrain ............ 63

III.7.3 La genèse de la forme : ...........................................................................64

III.7.4 Gestion des parcours de circulation : ..................................................... 65

LA CONCLUSION………………………………………………………………………..69

IV Conclusion générale ………………………………………………………………70

SOURCES BIBLIOGRAPHIQUE………………………………………………………...73

V Bibliographie

LES ANNEXES…………………………………………………………………………...81

VI Annexes

V.1.1 Les dimensions du renouvellement urbain

VI.1.2 Les enjeux du renouvellement urbain


VI.1.3 Les cartes utilisées pour l’analyse syntaxique

VI.1.4 Les agents mobilisant la syntaxe spatiale

VI.1.5 Les grandes activités culturelles

VI.1.6 Les différents types d’équipements culturels

VI.1.7 Le rôle des équipements culturels

V.I.1.8 Le dossier graphique


CHAPITRE
INTRODUCTIF
INTRODUCTION

I Introduction générale
À l’horizon 2030, la capitale Alger devrait intégrer le rang des villes métropolitaines
internationales et participer au développement durable. 1

L’Algérie possède une histoire très riche, passant notamment par une période
marquante, la colonisation française. Cette dernière, cède alors un double héritage ;
D’abord, un héritage colonial, et dans un seconde temps un héritage postcolonial, qui a
connu un échec sur le plan environnemental, social et spatial. Le résultat en est la
production d’un cadre bâti non intégré, sous équipé et d’une pauvreté architecturale, un
dysfonctionnement total de la structuration de la ville et la naissance des friches situées au
cœur de la ville et qui représentent des failles, des espaces désintéressant suite à la perte
des fonctions originelles ou au désintérêt de leur entretien.

La ville d’Alger, offre l’image d’un espace éclaté, difficile à maîtriser, où les acteurs
sont multiples et leurs stratégies diversifiées. Aujourd’hui il est devenu évident que la ville
applique une notion du développement durable renvoyant principalement à la récupération
des territoires urbains et à la reconstruction de la ville sur la ville. La ville d’Alger, comme
toutes les villes algériennes, est en mutation, exposée d’une part à une rareté du foncier
libre, rendant caduque l’implantation de nouveaux programmes, et souffrant, d’autre part,
des conséquences de choix politiques sans cesse remis en cause durant la période
postcoloniale où l’espace a été mainte fois « retourné ». Aussi, avec l’émergence d’un
nouveau contexte social et économique en Algérie depuis une décennie la question de la
démolition du vieux bâti devient pertinente par l’urgence de sa prise en charge mais aussi
par le dilemme qu’elle suscite et les enjeux économiques et sociaux qui l’accompagnent.
La ville algérienne, longtemps vouée à s’étendre et aujourd’hui appelée à se recomposer,
connaît des mutations spatiales résultantes simultanément de l’action de l’acteur privé et de
la vision des pouvoirs publics, chacun obéissant à des desseins propres. S’entourant
d’interrogations sur la manière de se positionner vis-à-vis de ce choix ultime, l’acte de
démolir semble trouver aujourd’hui des légitimités auprès de ces différents acteurs. Ces
légitimités semblent marquer un passage dans l’usage de la démolition prévue par la
législation algérienne comme « outil-sanction » et dont la perception négative pourrait

1
https://journals.openedition.org/mediterranee/7267 , Revue géographique des pays méditerranéens (consulté
le 18/11/2019), Blida.

2
INTRODUCTION

constituer un frein aux futures opérations de renouvellement, vers son acceptation par les
différents acteurs en tant qu’outil de renouvellement du tissu urbain. 2

L’urbanisme promu en Algérie, depuis l’indépendance, s’est jusqu’à récemment attelé


à étendre la ville au-delà de ses franges pour répondre, toujours dans l’urgence, aux
incessantes demandes en logements. Après des années de réduction drastique des dépenses
publiques, un tournant semble se produire, depuis deux décennies, dans un contexte
ponctué de mutations économiques et sociales. Les pouvoirs publics s’y sont engagés,
grâce à une embellie financière, dans une série de réformes visant à relancer l’économie, à
accroitre l’offre en logement et en emploi et à entreprendre des travaux de restructuration.
Ce contexte socioéconomique nouveau entraîne, de façon inédite, des actions et des
interventions sur les tissus urbains existants, préfigurant une ville algérienne en mutation et
faisant émerger des problématiques nouvelles et complexes.

Prenant l’exemple de notre cas d’étude, au niveau d’Alger (capitale du pays), une
réflexion est lancée sur le devenir du Grand Alger concernant la maîtrise de son étalement,
son nécessaire renouvellement et la recherche d’une gouvernance appropriée à tous ces
besoins.3 Des travaux sont entrepris depuis le début des années 1990 et de nombreuses
démolitions ont été réalisées par les pouvoirs publics dans le cadre de la restructuration du
quartier d’El Hamma visant à repenser la centralité de là. 4

Hormis ces démolitions, des centaines d’immeubles d’habitation demeurent dans un


état de vétusté avancé. La commune de Belouizdad dénombre, au premier semestre de
l’année 2011, près de 120 immeubles voués à la démolition. Les assiettes de quelques
immeubles détruits ont été très vite occupées et transformées de façon illicite en parkings
gardés, et ce en dépit de la volonté de la commune d’en faire des espaces de détente en
attendant leur réaffectation. Le souci majeur auquel sont confrontés les pouvoirs publics,
dans cette décision de démolition de bâtiments, est le relogement des habitants. L’état de
dégradation du vieux bâti et la nécessité de restructuration de tissus anciens par
récupération d’assiettes foncières constituent ainsi des arguments pour asseoir cette

2
Schmit B., 1988, « Entre la démolition et le droit », Diagonal, No.73, 21-22.
3
Hdjiedj A., Chaline C., Dubois-Maury J. (dir.), Djedouani S. (coord.), 2003, Alger, les nouveaux défis de
l’urbanisation, Paris, L’Harmattan.
4
Djedouani S., 2004, Mutations urbaines et stratégies de renouvellement dans deux villes-ports
méditerranéennes. Le cas de Marseille et Alger, Thèse de Doctorat, Institut d’Urbanisme de Paris, Université
Paris XII, Val de Marne.

3
INTRODUCTION

nouvelle légitimité en faveur de la démolition et en vue d’une reconstruction jugée plus


efficiente ou plus rentable.

I.1 Problématique

I.1.1 Problématique générale

Il nous semble intéressant d’étudier le cas d’Alger, cette ville qui présente une
situation critique de métropole et portant le double statut de capitale politique et
économique. Une ville qui revient de ses faiblesses, dues aux impuissances des outils
consécutifs de planification urbaine à gérer son développement spatial accéléré.

Un effort important a pourtant été consacré à ce volet depuis l’indépendance en


1962. Plusieurs plans directeurs ont vu le jour tentant, en vain, de réguler la croissance et
ses effets spatiaux. Aujourd’hui Alger veut se hisser au rang des métropoles mondiales,
mais à cause d’un ensemble de pressions (géographique, démographiques, économiques,
environnementale et changement climatique) que la ville subit, elle doit répondre à un
nombre de critères internationaux pour y arriver et remédier aux préoccupations mondiales
de la durabilité. Sous cette optique-là "le plan stratégique d’Alger" espère rehausser la
position de la vile au sein de la méditerranée et la scène mondiale. Il s’agit alors de
comprendre :

Quel type d’intervention urbaine peut participer à cet objectif pour faire face à
l’étalement urbain, quelles sont les solutions ?

I.1.2 Problématique spécifique

Dans le cadre du grand projet urbain, plusieurs projets ont été programmés tout au
long de la baie d'Alger. Parmi ces projets, on peut compter l’édification d’une grande
mosquée « El Masdjid el Adam », la création des nouveaux espaces de loisirs le long
d’oued EL HARRACHE, la technopole de SIDI ABDELLAH, le pôle d’affaire de BAB
EZZOUAR et la construction d’une balade sous forme d’un boulevard au niveau d’El
HAMMA. Ces projets d’aménagement de la baie tentent à revaloriser la façade maritime et
l’espace urbain de la capitale, ainsi que d'améliorer l’image de la baie d’Alger.

À une échelle plus réduite, les friches industrielles de la région algéroise se trouvent
principalement dans des milieux urbains ou dans les centralités qui présentent des problèmes
pour l’urbanisation de la ville d’Alger. 60% de ces friches se concentrent principalement le

4
INTRODUCTION

long de la baie, précisément dans les communes de Hussein dey et d’El Hamma. À travers
les trente dernières années cette dernière qui était autrefois une zone à vocation industrielle
a connu beaucoup de transformations dans le cadre des grands projets urbains
contemporains, et beaucoup d’activités ont été transférées pour laisser place à d’autres
activités de s’y implanter. Ces transformations ont causé une saturation du tissu urbain d’El
Hamma, et ce, d’une façon alarmante, laissant ainsi plusieurs terrains et sites industriels en
état de friche suite à la délocalisation de leurs activités. Ces espaces désaffectés sont bien
souvent accusés de desservir les paysages et nuire à la qualité de vie dans les quartiers d’El
Hamma, engendrant un dysfonctionnement dans la structuration du tissu urbain et
représentent une contrainte dans le nouveau plan de l’aménagement de la baie d’Alger. Nous
alors chercher à exploiter :

Quelle est la meilleure action urbaine que peuvent subir les friches d’El Hamma afin
d’améliorer, restructurer et actualiser l’image globale de la baie d’Alger ?

I.2 Hypothèses
Pour essayer de répondre à notre problématique, nous avons établi l’hypothèse
suivante :

 La densification des poches vides (cas des friches industrielles délaissées à El


Hamma), devra être effectuée pour assurer la continuité du tissu et améliorer
l’image de la baie d’Alger.

I.3 Objectifs
- Exploiter les potentialités foncières présentes dans le site.
- Restructurer le quartier d’El Hamma et assurer l’attractivité sociale.
- Améliorer le cadre de vie dans le quartier par l’injection d’activités qui répondent
aux besoins de ses habitants avec une mixité fonctionnelle et sociale, en plus de la
création d’espace public, de rencontre, de convivialité et d’urbanité.
- Améliorer l'image d’El Hamma pour la faire intégrer dans l'image de la baie.
- Crée des espaces de vie de qualité et assurer une architecture durable selon la
démarche du développement durable.

5
INTRODUCTION

I.4 Structure du mémoire

I.4.1 Présentation générale des chapitres


Notre mémoire de recherche s’organise en trois chapitres principaux :

 Chapitre I chapitre introductif :


Il englobe l’introduction générale qui comporte les trois points (Alger, Métropole,
Durable), les problématiques, les hypothèses, les objectifs et la démarche méthodologique.

 Le deuxième chapitre :
Consiste à clarifier les idées liées de notre thème (Le renouvellement urbain comme
outil de modernisation et de mise en valeur des tissus urbains), à travers la définition de
chaque notion, son historique, ses enjeux et ses dimensions. Puis la partie de l’analyse des
exemples ayant des éléments en communs avec notre cas d’étude.

 Le troisième chapitre : le cas d’étude


Divisé en deux parties :

 Partie théorique : qui comporte les notions définis au chapitre précédents avec les
instruments d’urbanismes dans le contexte algérien (PDAU et POS), ensuite nous
présenterons les trois méthodes d’analyse utilisées dans notre cas d’étude, et enfin
nous renterons dans notre zone d’intervention, en l’occurrence le quartier d’El
Hamma où on présente :
- Dans un premier temps la ville d’Alger et sa situation.
- Puis le quartier : sa situation, son accessibilité, son évolution à travers l’histoire.

 Partie pratique : c’est l’intervention, après avoir collectionner toutes ses


informations nous allons élaborer un plan d’aménagement du site d’intervention
puis développer un projet architectural.

6
INTRODUCTION

I.4.2 Organigramme du mémoire

- Introduction générale
- Problématiques
- Hypothèses
- Objectifs
Chapitre I - Structure du mémoire
- Méthodologie de recherche
introductif

- Présentation conceptuelle du
thème de recherche

- Analyse thématique des

Chapitre II -Présentation conceptuelle


exemples qui traite le
dumême casde
thème d’étude
recherche
État de l’art

Conclusion du chapitre II

-Analyse thématique
- Présentation des
conceptuelle du
Chapitre 2 -Partiequi
théorique : les notions précédentes
exemples traite le
thème de recherche même
dans le contexte algérien.
cas d’étude -Conclusion du chapitre 2
État de l’art -Définition des trois méthodes d’analyse.

-Présentation du cas
-Présentation d’étude.
conceptuelle
Chapitre III Conclusion
- duAnalyse
thème du des
de recherche
thématique chapitre II
Chapitre II -Partie pratique : présentation des
Cas d’étude exemples qui traite le
recommandations, le programme, puis le
État de l’art même cas d’étude
master plan et le projet architectural
-Partie -Conclusion
théorique
- Présentation du chapitre
: les notions
conceptuelle 2
duprécédentes
thème
dans de recherche
le contexte algérien.
Chapitre 3
Chapitre 2 -Analyse thématique
-Définition trois des
desConclusion du chapitre
méthodes III
d’analyse.
Cas d’étude exemples quiConclusion du chapitre II
traite le même
-Présentation du cas d’étude.
État de l’art
cas d’étude
-Présentation conceptuelle
Conclusion
Figure 1 : Organigramme du mémoire. Source :
du thème -Conclusion générale
de recherche du chapitre
Réalisé par l’auteur. -Partie pratique : présentation des
-Conclusion
3 du chapitre 2
Chapitre III recommandations et le programme puis le
Chapitre II - Analyseetthématique des
Cas d’étude master
-Partieplan le projet
théorique architectural
: les notions précédentes
État de l’art - Présentation
exemples quiconceptuelleConclusio
traite le du
dans le contexte algérien.
même
thème cas d’étudedu nchapitre
deConclusion
recherche
Conclusion II III
du chapitre
7
-Définition des trois méthodes d’analyse.
Chapitre 3 générale
-Présentation du cas d’étude.
INTRODUCTION

I.5 Méthodologie de recherche


Notre recherche se base sur l’analyse urbaine de la ville. Pour cela, nous avons
réalisé une analyse hybride, comment ? Grâce à la combinaison de deux méthodes
d’analyses urbaines qui nous permette chacune de définir des données spécifiques afin de
mieux comprendre la ville. La première méthode nous permet alors d’analyser la forme
urbaine, il s’agit de « l’approche syntaxique » et la deuxième nous sert à analyser la
durabilité de la ville c’est « l’approche HQE²R ». Et enfin nous allons travailler avec le
principe de « l’ilot ouvert », qui va nous permettre de crée un quartier résidentiel qui prend
en considération la qualité de vie de ses habitants.

I.5.1 L’approche syntaxique


La syntaxe spatiale est un ensemble de techniques de représentation et de
quantification des modèles spatiaux. Elle concerne principalement les modèles qui
semblent correspondre à un aspect signifiant par rapport à l’homme, comme les bâtiments
ou les villes. Le terme syntaxe spatiale englobe un ensemble de théories et de techniques
pour l’analyse des configurations spatiales. La syntaxe spatiale fournissait un outil pour
aider les architectes à simuler les impacts sociaux de l’organisation spatiale de leurs
bâtiments. Elle permet de mettre en lumière la traduction spatiale des relations sociales. 5

I.5.1.1 Les objectifs de la syntaxe spatiale 6


 Relation entre la structure spatiale et la fonction.
 Étude et mesure des configurations spatiales.
 Analyse de structures spatiales et des motifs émergents.

 Appréhension : de la complexité spatiale.


 L’espace comme une variable.

Dans le but de :

 Rechercher une certaine logique, mesurer, analyser, simuler et planifier

5
HILLIER Bill, 1996, SPACE IS THE MACHINE, Revue, Cambridge University Press, Cambridge.
6
HILLIER Bill, « La morphologie de l’espace urbain : l’évolution de l’approche syntaxique », Arch &
Comport/ Arch.Behav, 3, 1987, p. 205-216.

8
INTRODUCTION

La syntaxe spatiale est une méthode d’analyse qui, sur base de la transformation d’un
plan architectural classique en un graphe spécifique, elle permet une approche quantitative
et qualitative des propriétés topologiques de l’espace.

I.5.2 La démarche HQE²R


La démarche HQE²R est issue du projet européen HQE²R (Programme La ville de
demain) qui a réuni 10 centres de recherche et 13 collectivités locales de 7 pays européens.
Elle est focalisée sur l’échelle du quartier et sur des quartiers existants et donc des projets
de renouvellement urbain, ceux-ci pouvant comporter des opérations de démolition, de
réhabilitation, de résidentialisation, de construction neuve ou d’aménagement (espaces
publics, infrastructures).7

I.5.2.1 Les phases de la démarche HQE²R

Figure 2 : Les phases de la démarche HQE²R. Source : https://docplayer.fr/docs-


images/92/108531219/images/49-0.jpg

I.5.2.2 Les outils d’évaluation des actions et des projets urbains de la démarche HQE²R :
 Le Modèle INDI (INDicators Impact)

7
Charlot-Valdieu Catherine et Outrequin Philippe, 2007, Développement durable et renouvellement urbain.
Des outils opérationnels pour améliorer la qualité de vie dans nos quartiers, Edition L’Harmattan, 296 p.

9
INTRODUCTION

Le modèle INDI (INDicators Impact) est un modèle d’évaluation des projets ou


scénarios, élaboré à partir du système ISDIS d’indicateurs de développement durable.

Il s’agit d’un modèle d’aide à la décision pour les collectivités locales ou pour leurs
partenaires afin de les aider à intégrer le développement durable dans leur processus de
décision. Ce modèle est une méthodologie visant à inciter les collectivités locales à se
poser toutes les questions nécessaires pour une approche développement durable dans leur
programmation de projet de quartier, que ce soit un aménagement ou un renouvellement.

Le modèle INDI comprend 61 indicateurs qu’il est nécessaire de renseigner de façon


quantitative ou qualitative, l’important étant de positionner le quartier au regard des actions
potentielles. 8

Figure 3 : Le profil de développement durable d’un quartier avec le modèle INDI.


Source :
https://d3i71xaburhd42.cloudfront.net/b98a7ef09a73bc1b7539df38e6bd458c4102f
53d/102-Figure13-1.png

I.5.3 L’ilot ouvert

I.5.3.1 La théorie de l’ilot ouvert


L’apparence de nouveau mode de groupement des bâtiments ‘’Iles bâties’’, qui
consiste à trouver la beauté dans la diversité d’architecture et prendre le vide au même titre

8
Idem

10
INTRODUCTION

d’importance que le plein. Dans les années 70 Portzamparc a proposé sa première


expérience urbaine basé sur le vide et son aménagement et puis passer aux plein pour
établir une nouvelle forme urbaine appropriée à la ville de l’âge 3.

Pierre Merlin définit la forme urbaine comme « l’ensemble des éléments du cadre
urbain qui constituent un tout homogène ». 9

Pour Kevin Lynch, auteur de L’image de la cité, le secteur ou forme urbaine est une
« partie du territoire urbain identifié globalement correspondant à une zone homogène du
point de vue morphologique. Il peut présenter une ou plusieurs limites nettes ou se
terminer par des franges diffuses […]. Il peut, au plan de la pratique urbaine, recouvrir la
notion de quartier proposer un découpage totalement différent ».10

L’ilot ouvert consistera à une simple grille définie par des rues pas forcément
hiérarchiques, ce qui fait traversé des vues et de la lumière entre ce dernier et l’intérieur de
l’ilot pour assurer le confort de chaque logement.

I.5.3.2 Principes de l’ilot ouvert11

Figure 4 : Principe de l’ilot ouvert –


Système d’enclos-. Source :
https://encrypted-
tbn0.gstatic.com/images?q=tbn%3AA
Nd9GcQL0c8IEqJIEglXq8iFSd1QzWs
8SkhwvSYnNw&usqp=CAU

Système d’enclos permettant une lecture claire des rues. Séparation public/privé.

Figure 1 : Principe de l’ilot ouvert –Dynamique des hauteurs-. Source : https://encrypted-


tbn0.gstatic.com/images?q=tbn%3AANd9GcQeKMkcSB0ivHfsUB6YnqItzQJZzCrDd9xTKg&usqp
=CAUSystème d’enclos permettant une lecture claire des rues. Séparation

public/privé.

9
MERLIN, Pierre. (1988), Répertoire des formes urbaines.
https://www.apur.org/sites/default/files/documents/CAEN_Repertoire_Formes_Urbaines.pdf (consulté le
Système d’enclos
03/05/2020). Blida. permettant une lecture claire des rues. Séparation public/privé.
10
LYNCH, Kevin. (1976). L'image de la cité. Paris : Dunod [1960]
11
Site web : https://atelierba3.files.wordpress.com/2013/10/6-2_quartier-massena.pdf , (consulté le
03/05/2020). Blida.

Figure 2 : Principe de l’ilot ouvert –Dynamique des hauteurs-. Source : https://encrypted-


tbn0.gstatic.com/images?q=tbn%3AANd9GcQeKMkcSB0ivHfsUB6YnqItzQJZzCrDd9xTKg&usqp
11
=CAUSystème d’enclos permettant une lecture claire des rues. Séparation
INTRODUCTION

Figure 5 : Principe de l’ilot ouvert –


Dynamique des hauteurs-. Source :
https://encrypted-
tbn0.gstatic.com/images?q=tbn%3AA
Nd9GcQeKMkcSB0ivHfsUB6YnqItzQ
JZzCrDd9xTKg&usqp=CAU

Dynamique des hauteurs qui permet un ensoleillement maximal.

Figure 5 : Principe de l’ilot ouvert –Ouvertures-. 6 : Principe


FigureSource de l’ilot ouvert –
: https://encrypted-
Ouvertures-. Source
tbn0.gstatic.com/images?q=tbn%3AANd9GcQeKMkcSB0ivHfsUB6YnqItzQJ :
https://encrypted-
ZzCrDd9xTKg&usqp=CAUDynamique destbn0.gstatic.com/images?q=tbn%3AAN
hauteurs qui permet un
d9GcQeKMkcSB0ivHfsUB6YnqItzQJZz
ensoleillement maximal. CrDd9xTKg&usqp=CAU

Figure 6 : Principe
Ouvertures de l’ilot
et retraits ouvertdes
créant –Dynamique des cours,
vues et des hauteurs-. Source : les rues plus claires.
et rendant
https://encrypted-
tbn0.gstatic.com/images?q=tbn%3AANd9GcQeKMkcSB0ivHfsUB6YnqItzQJZz
CrDd9xTKg&usqp=CAU

Figure 19 : Principe de l’ilot ouvert –Autonomie


Figure 7 : PrincipeSource
des bâtiments-. de l’ilot: https://encrypted-
ouvert
–Autonomie des bâtiments-. Source
tbn0.gstatic.com/images?q=tbn%3AANd9GcQeKMkcSB0ivHfsUB6YnqItzQJZzCrDd9xTKg&us
qp=CAUOuvertures et retraits créant des :vues https://encrypted-
et des cours, et rendant les rues plus
Figure 7 : Principe de l’ilot ouvert –Dynamique des hauteurs-. Source :
tbn0.gstatic.com/images?q=tbn%3A
claires.
https://encrypted- ANd9GcQeKMkcSB0ivHfsUB6YnqI
tbn0.gstatic.com/images?q=tbn%3AANd9GcQeKMkcSB0ivHfsUB6YnqItzQJ
tzQJZzCrDd9xTKg&usqp=CAU
ZzCrDd9xTKg&usqp=CAUDynamique des hauteurs qui permet un
Figure 20 : Principe de l’ilot ouvert –Autonomie des bâtiments-. Source : https://encrypted-
ensoleillement
Autonomie des maximal.
bâtiments permettant une mixité des programmes et des
tbn0.gstatic.com/images?q=tbn%3AANd9GcQeKMkcSB0ivHfsUB6YnqItzQJZzCrDd9xTKg&usqp
=CAU
matériaux.

Figure 8 : Principe de l’ilot ouvert –Ouvertures-. Source : https://encrypted-


Figure 8 : Principe de l’ilot ouvert
tbn0.gstatic.com/images?q=tbn%3AANd9GcQeKMkcSB0ivHfsUB6YnqItzQJ
–Implantation en Source
bordure-.
Figure 31 : Principe de l’ilot ouvert –Implantation en bordure-. : Source
Figure 21 : Principe de l’ilot ouvert –Autonomie
ZzCrDd9xTKg&usqp=CAUDynamique des hauteurs qui permet un https://encrypted-
: des bâtiments-. Source
https://encrypted- :
https://encrypted- tbn0.gstatic.com/images?q=tbn%3
tbn0.gstatic.com/images?q=tbn%3AANd9GcQeKMkcSB0ivHfsUB6YnqItzQJZzCrDd9xTKg&us
ensoleillement maximal. AANd9GcQeKMkcSB0ivHfsUB6Yn
tbn0.gstatic.com/images?q=tbn%3AANd9GcQeKMkcSB0ivHfsUB6YnqItzQJZzCrDd9xT
qp=CAUOuvertures et retraits créant des vues et des cours, et rendant les rues plus
qItzQJZzCrDd9xTKg&usqp=CAU
Kg&usqp=CAUAutonomie des bâtiments permettant une mixité des
claires.
programmes et des matériaux.
Figure 9 : Principe de l’ilot ouvert –Dynamique des hauteurs-. Source :
https://encrypted-
Implantation en bordure, ouvertures entre les bâtiments, variations des
tbn0.gstatic.com/images?q=tbn%3AANd9GcQeKMkcSB0ivHfsUB6YnqItzQJZz
Figure 22 : Principe de l’ilot ouvert –Autonomie des bâtiments-. Source : https://encrypted-
CrDd9xTKg&usqp=CAU
32 : Principe de l’ilot ouvert –Implantation en bordure-. Source : https://encrypted-
hauteurs.
Figure
tbn0.gstatic.com/images?q=tbn%3AANd9GcQeKMkcSB0ivHfsUB6YnqItzQJZzCrDd9xTKg&us
tbn0.gstatic.com/images?q=tbn%3AANd9GcQeKMkcSB0ivHfsUB6YnqItzQJZzCrDd9xTKg
&usqp=CAU
qp=CAU Ouvertures et retraits créant des vues et des cours, et rendant les rues plus
claires. 12
Figure 43 : Carte de la baie d’Alger. Source :
Figure 10 : Principe de l’ilot ouvert –Dynamique des hauteurs-. Source :
Figure 33 : Principe de l’ilot ouvert –Implantation en bordure-. Source :
CHAPITRE II
ETAT DE
L’ART

CHAPITRE II
ETAT DE
L’ART

CHAPITRE II
ETAT DE
ETAT DE L’ART

II Introduction :
Cette partie porte sur une étude théorique visant à définir et clarifier les notions de
notre thème de recherche tel que le renouvellement urbain, le quartier durable, la
modernisation, les friches, à travers les différentes définitions, typologies, objectifs,
enjeux, démarches… etc. Dont le but est de bien comprendre et cerner notre problématique
de recherche dans son contexte.

II.1 Renouvellement urbain


« Le terme de renouvellement renvoie à une reprise en profondeur des tissus
urbains existants et il est proche de celui de rénovation. Celui de requalification
caractérise une action qui redonne de la qualité et témoigne d’une volonté d’aménager le
patrimoine bâti ».12

Le renouvellement d’après le Petit Robert, est le « remplacement de choses, de


gens, par d’autres semblables ». C’est aussi le « changement complet des formes qui crée
un état nouveau », ainsi que la remise en vigueur dans les mêmes conditions. 13

« Le renouvellement urbain est une notion très large qui désigne une action de
reconstruction de la ville sur la ville avec différent échelle d’intervention. Cette notion est
fréquemment utilisée dans des contextes très différents. Dans les domaines de
l’aménagement et de l’urbanisme, elle correspond à une action sur la morphologie urbaine
d’un quartier, d’un îlot. Ce terme est aussi employé dans le cadre des politiques de la ville
comme un moyen de revaloriser certains espaces dégradés, plus particulièrement les
quartiers d’habitat social des agglomérations. Le renouvellement urbain donne lieu à des
interprétations différentes ».

Le renouvellement urbain est une forme d'évolution de la ville. C’est une notion
large qui désigne une action de reconstruction de la ville sur elle-même. Cela permet en
particulier de se pencher sur les divers dysfonctionnements des quartiers anciens. C'est un
outil privilégié de lutte contre la paupérisation, contre l'habitat indigne, les « villes dortoirs
» et la ségrégation sociale. Dans ce contexte, le renouvellement urbain se définit comme un
nouveau mode de développement et de fonctionnement de la ville visant à économiser les

12
Gilles Novarina et Paola Pucci, Renouvellement en France Requalification en Italie. Fromes récentes du
partenariat public-privé, 2004.
13
Rapport de la commission mondiale sur l’Environnement et le développement (Commission Bruntland),
les éditions du Fleuve, 1989, traduction française de Our Common, 1987.

14
ETAT DE L’ART

espaces et l’énergie, à régénérer les territoires urbains dégradés et à accroître la mixité


sociale.14

En somme, Le renouvellement urbain est, dans le domaine de l’urbanisme


opérationnel, une forme d'évolution de la ville qui désigne l'action de reconstruction de la
ville sur elle-même et de recyclage de son bâti. Il vise en particulier à traiter les problèmes
sociaux, économiques, urbanistiques, architecturaux de certains quartiers anciens ou
dégradés, ainsi qu’à susciter de nouvelles dynamiques de développement notamment
économiques, et à développer les solidarités à l'échelle de l'agglomération (meilleure
répartition des populations défavorisées, au travers de l’habitat social notamment). C'est un
outil privilégié de lutte contre la paupérisation, contre l'habitat indigne, et la ségrégation
sociale et spatiale au sein des agglomérations.

II.1.1 Aperçu historique


Nos villes ont connu un renouvellement urbain au cours de leurs histoires mais
étymologiquement parlant, le thème renouvellement urbain apparait depuis seulement une
quinzaine d’années. Au Moyen-âge, le développement urbain était envisagé l’intérieur de
fortifications seulement, ce n’est qu’à compter du XVIIIe siècle que les grandes percées
urbaines et les plans d’alignement virent le jour en France, En XIXe siècle, avec la
planification urbaine d’opérations de démolition-reconstruction, notamment à Paris sous
l’ère du baron Haussmann. Le XXe siècle procura, par le biais de ses deux grands conflits,
un consistant potentiel de reconstruction de la ville sur elle-même, l’avènement de la
Charte d’Athènes, rédigée en 1933, s’inscrivit-elle en rupture avec les reconstructions à
l’identique d’après la guerre 14-18, en impulsant, après 1945, un urbanisme résolument
moderne dans ses formes et dans ses échelles. Sur le plan législation, ce terme n’apparait
qu’à partir de 1967, à la faveur de la première loi dite « d’Orientation Foncière », qui a
consolidées les aspects liés (acquisition/démolition/ reconstruction des centres urbains).

Aujourd’hui, les grandes agglomérations urbaines, jusqu’aux plus petites villes,


doivent adopter du renouvellement urbain pour forger une nouvelle identité urbaine locale
où mixité de l’habitat, réinvestissement des espaces publics et accès aux fonctions
élémentaires d’une vie citadine sont optimisés ou rétablis.

14
Jegouzo Yves (2001) La loi SRU. Dossier in L’actualité juridique - droit administratif, 20 janvier 2001.
p.9-17.

15
ETAT DE L’ART

II.1.2 Les axes d’interventions du projet de renouvellement urbain


 La restructuration des espaces urbains dégradés par la résorption de l'habitat
insalubre.
 La requalification du bâti ancien.
 Le traitement des friches industrielles.
 Les démolitions et les reconstructions de logements inadaptés.
 La création de nouvelles fonctions urbaines.
 La réalisation d'équipements structurants.
 L'amélioration de la desserte en transports.
 L'accompagnement social des habitants.

II.1.3 Les opérations du renouvellement urbain


a) La réhabilitation

Selon le dictionnaire « Le Robert », la réhabilitation signifie : « le fait de restituer ou de


regagner l’estime, et la considération perdus…Réhabilitation d’un auteur tombé dans
l’oubli... Réhabilitation d’un quartier, d’immeubles vétustes, leurs remises en état
d’habitation ».

M. Saïdouni défini la réhabilitation urbaine comme « cette action, assez récente dans le
discours et la pratique urbanistique, a pour objectif l’intégration de secteurs urbains
marginaux au reste de la ville, par des interventions aussi bien sur le cadre physique que
sur le cadre social ».15

Avec Pascal Joffroy, un nouveau seuil est abordé. En effet, dans son ouvrage, « la
réhabilitation des bâtiments », il écrit « après le temps de l’accumulation urbaine, voici
venu le l’ère de la transformation : celle de l’héritage qu’il faut gérer, de la réalité qu’il faut
accepter…il faut admettre aujourd’hui l’impureté et l’hétérogénéité de nos acquis, issus à
la fois de la ville historique et de la ville moderne. Apprendre à réparer et à valoriser le
paysage urbain constitué devient un thème majeur ». En outre le PUD le définit comme «
une revalorisation des bâtiments ou des tissus qui conservent leurs caractéristiques
originelles cette opération implique des densifications, régularisation des statuts juridiques,

15
Maouia Saïdouni, Éléments d’introduction à l’urbanisme, éditions Casbah, 2000, p.130.

16
ETAT DE L’ART

amélioration des conditions d’habitat et mise en place des Équipements collectifs et


infrastructures nécessaires ».16

b) La rénovation

La rénovation urbaine définit par Zuccheli est « C’est la remise en état du cadre bâti
spatial d’une zone ancienne ou d’une zone dégradée sans modifications majeurs du
caractère du tissu et de la qualité architecturale de l’environnement ». 17

Selon M. Saïdouni est qu’elle « adapte une entité donnée à de nouvelles conditions
d’hygiène, de confort, de fonctionnement, de qualité architecturale et urbanistique. Cette
intervention est de nature beaucoup plus radicale…La modernisation urbaine a imposé la
rénovation comme principal type d’intervention à l’intérieur des villes, mais la contrainte
de plus en plus présente de patrimoine urbain a réduit le recours à ce procédé radical de
transformation des espaces urbains ».

c) La restructuration

C’est une action qui poursuit l’objet d’une transformation ou mutation radicale des
trois aspects de l’espace urbain, à savoir la fonction, la forme et la structure.

La restructuration consiste en une réorganisation d’un bâtiment isolé ou d’un quartier


en entier par la modification de ses éléments structurants. En fait, la restructuration
introduit une nouvelle configuration des entités urbaines hétérogènes, dégradées en les
remodelant par un changement radical assez vaste, aussi bien au niveau de son tracé que de
son cadre bâti.

Zucchelli A. résume cette notion comme « l’ensemble des dispositions et des actions
administratives, juridiques, financières, et techniques coordonnées et décidées par les
responsables de la gestion urbaine avec les partenaires publics et privés pour intervenir
dans certaines parties de la ville existantes ». 18

16
Restructuration de Hamma – Hussein dey, Analyse et proposition d’aménagement, Octobre 1985, p. 56.
17
A. Zucchelli, Introduction à l’urbanisme opérationnel et à la composition urbaine, volume 02, p.59.
18
Zucchelli Alberto, Introduction à l’urbanisme opérationnel et à la composition urbaine, édtion OPU, 1984,
p.306.

17
ETAT DE L’ART

d) La restauration

D’après M. Saïdouni, la restauration est « ce type d’intervention urbanistique se limite


au cas de figure d’une entité à identité culturelle et /ou architecturale menacée, qui réclame
des mesures de sauvegarde ». 19

« C’est l’ensemble d’opérations et de dispositions envisagées à court terme pour un


territoire urbain et visant à améliorer les conditions d’organisations, d’utilisations et de
fonctionnement de l’espace socio physique urbain existant et ce au niveau de l’habitat, des
infrastructures, des activités et des équipements… ». 20

Par ailleurs, la charte de Venise dans son article 09, considère la restauration comme :

« Une opération qui doit garder un caractère exceptionnel. Elle a pour but de conserver
et de révéler les valeurs esthétiques et historiques du monument et se fonde sur le respect
de la substance ancienne et de documents authentiques… la restauration sera toujours
précédée et accompagnée d’une étude archéologique et historique du monument ».

Régénération
Restructuration Requalification

Régénération
Rénovation Réaffectation
Restructuration Requalification

Régénération
Renouvellement
Rénovation Réaffectation
Réhabilitation
Restructuration urbain RequalificationRecyclage

Régénération
Figure
Rénovation Réaffectation
9 : Les opérations du renouvellement urbain. Source : Réalisé par l’auteur.
Réhabilitation
Restructuration Renouvellement RequalificationRecyclage
urbain

Régénération
Rénovation Réaffectation
Réhabilitation
Restructuration RequalificationRecyclage
Renouvellement
urbain
Régénération
Rénovation Réaffectation
Recyclage
19 Réhabilitation
Maouia Saïdouni,Restructuration Requalification
Éléments d’introduction à l’urbanisme, éditions Casbah, 2000, p.129.
20
Idem
Renouvellement
Régénération
Rénovation urbain Réaffectation
Figure 61 : LesRestructuration 18 RequalificationRecyclage
opérations du
ETAT DE L’ART

II.1.4 Les principaux objectifs du renouvellement urbain


En écho à l’expression « refaire la ville sur la ville », le renouvellement urbain évoque
une ambition de revalorisation urbaine, sociale et économique de la ville à travers des
projets globaux. Il désigne aussi le renouveau des ambitions et des méthodes de la part des
pouvoirs publics pour mener à bien les opérations. Parmi les grands objectifs, on cite 21:

 La modernisation du cadre bâti : ses opérations sont parfois radicales, quand on


rase des usines, ou des logements devenus obsolètes pour des raisons techniques ou
urbaines, elles sont parfois minimales, comme dans les secteurs sauvegardés. Par
ailleurs, des analyses plus fines distingueraient ce qui est démolition indispensable,
pour cause d’obsolescence irréductible du bâtiment ou de volonté de mutation. La
décision doit être prise après un diagnostic technique, de cout-avantage entre
différents scénarios.
 Le développement économique : le renouvellement urbain offre un nouveau cadre
pour insérer des activités créatrices de richesse et d’emploi et d’attirer de nouveaux
investisseurs par la libération des assiettes foncières non ou mal exploitées.
 L’instauration d’une diversité morphologique : restructuration et requalification
des espaces publics et privé dans un objectif d’attractivité.
 La diversification des fonctions urbaines par l’injection des activités manquantes
dans les zones monofonctionnelles.
 La reconquête des friches urbaines en vue de la mise en place de nouvelles
infrastructures.
 La cohésion sociale : action concernant l’habitat, l’insertion sociale, culturelle et
économique.

Ces interventions empruntent plusieurs voies et vont de la restructuration des


immeubles de logements, de l’amélioration de la desserte des transports, de la création de
nouveaux services publics, à l’implantation d’entreprises et l’accompagnement social des
habitants.

21
DJABALLAH Ahmed Chakib, Processus de conduite des projets de renouvellement urbain, Mémoire de
magistère, EPAU d’Alger, 2008.

19
ETAT DE L’ART

II.2 Le développement durable

II.2.1 La définition du terme « développement durable »


Le développement durable est l’idée que les sociétés humaines doivent vivre et
répondre à leurs besoins sans compromettre la capacité des générations futures à répondre
à leurs propres besoins22. Concrètement, le développement durable est une façon
d’organiser la société de manière à lui permettre d’exister sur le long terme. Cela implique
de prendre en compte à la fois les impératifs présents mais aussi ceux du futur, comme la
préservation de l’environnement et des ressources naturelles ou l’équité sociale et
économique.

La définition “officielle” du développement durable a été élaborée pour la première


fois dans le Rapport Bruntland en 1987. Ce rapport était la synthèse issue de la première
commission mondiale sur l’environnement et le développement de l’ONU.

II.2.2 Les dimensions du développement durable


Contrairement au développement économique, le développement durable est un
développement qui prend en compte trois dimensions : économique, environnementale et
sociale. Les trois piliers du développement durable qui sont traditionnellement utilisés pour
le définir sont donc : l’économie, le social et l’environnement. La particularité du
développement durable est de se situer au carrefour de ces 3 piliers.23

22
Site web : https://youmatter.world/fr/definition/definition-developpement-durable/ (consulté le 04/05/2020).
Blida.
23
Strange, T., & Bailey, A. Sustainable development: Linking economy, society, environmenl._OECD
insights. Paris : OECD, 2008, p.141.

20
ETAT DE L’ART

Figure 10 : Les dimensions du développement durable. Source :


https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/5/51/Developpement_d
urable.svg/330px-Developpement_durable.svg.png .

II.2.3 Définition de projet de quartier durable


Un projet de quartier durable se caractérise par la mise en œuvre d’une démarche de
projet visant à répondre, à son échelle, aux enjeux globaux de la planète, aux enjeux locaux
afin d’améliorer la qualité de vie de ses habitants et usagers, et de contribuer à la durabilité
de la ville. Un quartier durable, c’est aussi une vision à long terme, ou ce que l’in construit
aujourd’hui va conditionner la vie des générations futures : il constitue ainsi le patrimoine
de demain. 24

II.2.3.1 Les objectifs de développement durable à l’échelle d’un quartier 25


 PRESERVER ET VALORISER L'HERITAGE ET CONSERVER LES
RESSOURCES :
1. Réduire la consommation d'énergie et améliorer la gestion de l'énergie.
2. Améliorer la gestion de la ressource eau et sa qualité.
3. Éviter l'étalement urbain et améliorer la gestion de l'espace.
4. Optimiser la consommation de matériaux (matières premières) et leur gestion.
5. Préserver et valoriser le patrimoine bâti et naturel.
 AMELIORER LA QUALITE DE L'ENVIRONNEMENT LOCAL
6. Préserver et valoriser le paysage et la qualité visuelle.
7. Améliorer la qualité des logements et des bâtiments.
8. Améliorer la propreté, l'hygiène et la santé.
9. Améliorer la sécurité et la gestion des risques (dans les logements et le quartier).
10. Améliorer la qualité de l'air (intérieur et du quartier).
11. Réduire les nuisances sonores.
12. Minimiser les déchets et améliorer leur gestion.
 AMELIORER LA DIVERSITE
13. S'assurer de la diversité de la population.

24
CHARLOT-VALDIEU, Catherine et OUTREQUIN, Philippe (2011) L’urbanisme durable. Concevoir un
écoquartier (2e édition). Paris, Éditions Le Moniteur, 312 p.
25
Catherine Charlot-Valdieu, CSTB et Philippe Outrequin, La Calade avec la contribution des partenaires
européens du projet HQE²R (http://hqe2r.cstb.fr en anglais et www.suden.org en français), (consulté le
05/05/2020). Blida.

21
ETAT DE L’ART

14. S'assurer de la diversité des fonctions (économiques et sociales).


15. S'assurer de la diversité de l'offre de logements.
 AMELIORER L'INTEGRATION
16. Augmenter les niveaux d'éducation et la qualification professionnelle.
17. Favoriser l'accès de la population à l’emploi, aux services et aux équipements de la
ville.
18. Améliorer l’attractivité du quartier en créant des espaces de vie et de rencontre pour
tous les habitants de la ville.
19. Éviter les déplacements contraints et améliorer les infrastructures pour les modes
de déplacement à faible impact environnemental (transport en commun, deux roues
et marche à pied).
 RENFORCER LE LIEN SOCIAL
20. Renforcer la cohésion sociale et la participation.
21. Améliorer les réseaux de solidarité et le capital social.

II.3 Les friches

II.3.1 Définition et classifications des friches


Selon le (dictionnaire environnement) : « Espace laissé à l'abandon, temporairement
ou définitivement, à la suite de l'arrêt d'une activité agricole, portuaire, industrielle, de
service, de transformation, de défense militaire, de stockage, de transport ». 26

Il existe une grande diversité des friches, dont on peut les classifier selon l’activité initiale
du bâti :

 Les friches ferroviaires : elles renvoient à des sites anciennement liés au génie
ferroviaire. Sous utilisées ou complètement à l’abandon, elles sont principalement
composées de rails, de véhicules, de bâtiments et de locaux dédiés au stockage, à
l’entreposage, à la maintenance des locomotives, à l’administration et à
l’archivage.27

26
Site web : https://www.actu-environnement.com/ae/dictionnaire_environnement/definition/friche.php4
(consulté le 05/05/2020). Blida.
27
Mouhand ou Saïd Safir, Le patrimoine ferroviaire du XIXème et XXème siècle en Algérie : Identification
et Valorisation, Mémoire de magistère, Dirigé par Mr Dahli Mohamed. U.M.M.T.O, Juillet2011.

22
ETAT DE L’ART

 Friches agricoles : ces des bâtiments vacants (bâtiments d’élevage, serre,


hangar…etc.), situés hors agglomérations, non réutilisables en l’état, initialement
destinées à un usage lié à l’agriculture.
 Friches diverses : principalement des anciens sites militaires, des emprises
ferroviaires, stations-services, cités ouvriers abandonnées situés en agglomération.
 Friches minières : se distinguent des autres typologies du fait qu’elles embrassent
des ensembles situés aussi bien sur terre que sous terre. La première catégorie
englobe les sites d’extraction, leurs bâtiments, magasins et halles de stockages.
L’infrastructure quant à elle renvoie aux profondes galeries et aux mythiques
chevalements mine.
 Friche industrielle : Selon (Larousse) :« zone industrielle momentanément sans
emploi et qui peut servir à des implantations d'entreprises ». 28
La friche renvoie aux terrains qui ont été désertés par des industries qui s’y étaient
implantées avant leur délocalisation ou arrêt total ou partiel de leurs activités.
Cependant, c’est aux terrains qui abritent encore des bâtiments non démolis et non
utilisés de ces activités passées que la définition renvoie le plus souvent.29

II.3.2 Raisons de l’apparition des friches


La question des friches et notamment celle des friches industrielles n’est pas
nouvelle. Elle accompagne en effet l’évolution de l’activité industrielle, d’abord en
Amérique du Nord et en Europe avec l’accélération de la législation environnementale au
cours des années 1990.

Les raisons de l’apparition des friches en zone urbaine tiennent essentiellement à un


décalage temporel existant entre deux cycles 30 :

- Un cycle court : l’évolution de l’activité d’un territoire.


- Un cycle long : le bâti censé l’accueillir.

Ce décalage, qui peut nécessiter une adaptation continue dans les phases économiques
de croissances, devient critique dès lors que les changements technologiques rendent l’outil

28
Site web : https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/friche/35238 (consulté le 05/05/2020). Blida.
29
BOUZIZ Samia, Élaboration d’un consensus de réhabilitation du patrimoine industriel pérennisant son
authenticité dans le contexte algérien : cas des ateliers de maintenance S.N.T.F. El-Hamma, Alger .2011.
30
Association des directions immobiliers, Reconvertir les friches industrielles et urbaines : de la
transformation réussie des sites à la mutation des territoires, Le moniteur, Antony, 2015, p.17-18.

23
ETAT DE L’ART

industriel inadapté (la demande en biens de consommation évolue vers d’autres cibles)
faisant croitre ainsi le stock des friches et leur durée de vacances et accélérant leur
dégradation.

En Europe trois phénomènes spécifiques viennent renforcer cette situation :

- Une mutation technologique qui s’accélère.


- Une compétition économique mondialisée conduisant à de nombreuses
délocalisations.
- Une relative dispersion urbaine héritée de Trente Glorieuses.

II.3.3 Typologies et diversité des friches industrielles31


Les friches industrielles existantes sont d’une diversité presque sans limites, et des
typologies multiples, dont chaque site ou friche reste en fonction des critères variés :
(degré d’abandon, mode d’occupation, degré d’artificialisation, structure foncière, niveau
de pollution…).

 Selon le degré d'abandon : Des sites, qui peuvent être partiels, lorsqu’un type
d’activité est maintenu sur une partie de l’emprise de la friche, ou total si
l’ensemble des parcelles antérieurement occupées se trouve délaissées et à
l’abandon.
 Le degré d'artificialisation : Permet aussi d’établir une distinction qui ne peut être
indifférente aux perspectives de réaménagement. Une friche totalement
artificialisée ne présente de toute évidence pas les mêmes potentialités et/ou
contraintes qu’une friche naturelle.
 La fonction et le mode d'occupation : « Antérieure ne sont pas non plus sans
incidence sur le contenu des projets dont les friches peuvent faire l’objet. Ainsi, les
projets, et leur intégration dans un projet urbain plus large, tout comme les
obstacles rencontrés lors de leur mise en œuvre, ne seront pas de même nature ».

II.3.4 L’impact des friches industrielles sur l’image de la ville


L’image de la ville compose le paysage urbain environnemental, elle est différente
les unes des autres et elle se fait par rapport à chaque individu dans laquelle il vit. L’impact

31
Site web : https://ceser.regioncentre.fr/files/live/sites/ceser/files/contributed/espace-
public/Rapports/2015/FRICHES%20URBAINES%20en%20CVdL%20150709.pdf, (consulté le
05/05/2020). Blida.

24
ETAT DE L’ART

visuel des friches peut être considérable en milieu urbain. Pour les riverains et les passants.
Certains bâtiments ont une valeur patrimoniale indéniable et constituent des références
urbaines et historiques importantes. Ces bâtiments, qu’ils soient du début de la révolution
industrielle où plus tardifs, ont été construits dans un souci d’efficacité productive qui a
déterminé leur configuration et structure. La capacité d’adaptation de cet héritage
représente des opportunités réelles d’accueil de nouveaux programmes. Les friches
industrielles peuvent représenter des secteurs stratégiques d’intervention dans un tissu
urbain32.

II.4 Tissu urbain

II.4.1 Définition : Qu’est-ce qu’un tissu ?


Selon de dictionnaire « Larousse 2001 » le tissu c’est le matériau obtenu par
l’assemblage de fils entrelacés. Ensemble d’éléments constituant un tout homogène.

Disposition de l’habitat et des activités dans une ville. Le « tissu urbain », est un
concept développé en urbanisme pour décrire le rapport entre espace bâti et non bâti en
milieu urbain. Le tissu urbain est un mode d’ordonnancement agissant comme un support
qui génère, accompagne et pérennise la ville et une forme précise constituant le cadre
physique de la vie humaine témoignent de son évolution…

L’observation du tissu permet de comprendre les logiques de formation et de


mutation que l’espace urbain subit dans le temps. (Bodart & al, 2013) 33.

II.4.2 Les échelles du tissu urbain


Selon Bodart & al, (2013), le tissu urbain intègre plusieurs unités :

32
DECOCQ Christian, friche industrielle et pollution historique, 2010.
33
Cours M2 du contexte urbain par Mm DJELLATA.A.

25
ETAT DE L’ART

1. L’agglomération. 2. Le secteur urbain. 3. La maille ou l’ilot

Hyper centre
Agglomération

Région urbaine
Hyper centre

Figure 11 : Les unités du tissu urbain selon Bodart & al. Source : https://encrypted-
Agglomération

tbn0.gstatic.com/images?q=tbn%3AANd9GcS586kgPoQuvbOlMkX_7YR_gIZ89kOp
Région urbaine
LxubuA&usqp=CAU Hyper centre

Agglomération

Région urbaine

II.4.3 Éléments constitutifs du tissu urbainHyper centre


Agglomération
Selon Panerai, parmi les multiples définitions du tissu urbain, et sans préjuger des
qualités que l'on peut lui prêter, on a choisiRégion
la urbaine
plus simple. Le tissu urbain est constitué de
Figure 70 :
la superposition ou de l'imbrication de trois ensembles :
Agglomération
Les unités du

 tissu
leururbain
Région
Le réseau des voies : caractérisé par urbaine
double rôle de conduire et de distribuer.
selon Bodart &
 Les découpages fonciers (système parcellaire) : ceux où se nouent les enjeux
Agglomération
al. Source :
fonciers, et où se manifestent les initiatives privées et publiques.
https://encrypt
Région urbaine

 Les constructions (système de bâtis) : celles qui abritent les différentes activités 34.
ed-
Agglomération

tbn0.gstatic.co
Région urbaine
m/images?q=tb
n%3AANd9Gc
Agglomération

S586kgPoQuv
Région urbaine

bOlMkX_7YR
Agglomération
_gIZ89kOpLx
Région urbaine
ubuA&usqp=C
AUHyper
Agglomération
centre
Région urbaine

Agglomération

Hyper centre

Région urbaine
34
Ph. PANERAI, J.C. DEPAULE, M. DEMERGON ; analyse urbaine éditions parenthèses p70.
Agglomération

Hyper centre

26
Région urbaine

Agglomération
Hyper centre
ETAT DE L’ART

Figure 12 : les éléments constitutifs du tissu urbain. Le Caire : le centre


ancien. Source : Livre Analyse urbaine de Philippe Panerai.

II.5 La modernisation

II.5.1 Définition
Dans le domaine des sciences sociales, la modernisation fait référence à la
transition d'une société « prémoderne » ou « traditionnelle » vers une société dite «
moderne ». Elle est liée à l'industrialisation et à l'urbanisation. Selon l'historienne Kendall,
elle est définie ainsi : « L'urbanisation s'accompagne de modernisation et d'un processus
rapide d’industrialisation. 35 » En théorie critique sociologique, la modernisation est liée à
la rationalisation, plus exactement à un désir généralisé d'accroître l'efficacité dans tous les
domaines d'action par des moyens techniques.

En architecture la modernité peut être définie à partir de plusieurs caractéristiques :

 Sur le plan technique : nouveaux procédés de construction (architecture métallique,


ciment armé, béton armé début XXe) / nouveaux rapports entre forme et
construction ; structure et apparence / industrialisation du bâtiment (notions de
séries, mises au point de standards et de prototypes).
 Sur le plan fonctionnel : nouveaux programmes (usines, gares, pavillons
d'expositions universelles, gratte-ciel, garages, aéroports...). Le fonctionnalisme :

35
Diana Kendall, Sociology in Our Times, 2007, p. 11.

27
ETAT DE L’ART

idéologie de la modernité (cf. Louis Henry Sullivan : " La forme découle de la


fonction").
 Sur le plan esthétique : rupture avec l'éclectisme et l'historicisme.

II.5.1.1 Émergence et signification du concept de modernisation urbaine


La modernisation est une théorie du développement qui a marqué le monde depuis
la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il s’agissait d’un nouveau modèle de développement
traduisant le passage du traditionalisme au modernisme à l’image des pays développés. Le
développement était vu comme la nécessité de trouver des modes opérationnels de
transférer les recettes du progrès vers la majorité de l’humanité (Peemans, 2002).

La modernisation préconise l’industrialisation comme moteur du changement et de


l’urbanisation36. Pour les théoriciens de la modernisation, l’expansion urbaine résulte de la
transition de la société traditionnelle à la société moderne (Berliner, 1977). Ils considèrent
l’industrialisation comme une condition de création d’opportunités d’emplois pour attirer
en ville la main-d’œuvre agricole (Gelderblom & Kok, 1994). Les trois concepts «
industrialisation, urbanisation et modernisation » sont donc interconnectés et souvent
employés dans la littérature comme synonymes

Urbanisation Théorie de la Modernisation


rapide modernisation urbaine

Facteur/ moteur de Villes pôles & acteur


développement de développement
Urbanisation Théorie de la Modernisation
rapide modernisation urbaine
Reproches du sous-
Facteur/ moteur de Perspective Villes pôles & acteur Défis
développement : théories
développement de développement
Urbanisation inclusive Étalement urbain,
de Dépendance & Biais
Urbanisation Théorie dedurable
urbanisation la Modernisation
exclusion, condition de
urbain
rapide modernisation vie
urbaine
Facteur/ moteur de Villes pôles & acteur
Figure 13 : Schéma conceptuel de la modernisationde
développement et développement
ses enjeux. Source : Réalisé par
Perspective
l’auteur.
Reproches du sous-
Urbanisation Théorie de la Figure 82 : Schéma
Modernisation
développement : théories Urbanisation inclusive
de Dépendance conceptuel de la
rapide& Biais modernisation
urbanisation durable urbaine
Facteur/ moteur de Villes pôles & acteur
urbain modernisation et ses
développement de développement
36
Kelley & Williamson (1984), Urbanization and Underdevelopment: A Global Study enjeux. Source :
of Modernization,
Urban Bias, and Economic Dependency, p.179. Réalisé par
Urbanisation Perspective
Théorie de la Modernisation
Reproches du sous- l’autrice.Défis
rapide Facteur/ moteur deUrbanisation
modernisation Villes pôles & acteur urbaine
développement : théories 28 inclusive
développement de développement Étalement urbain,
urbanisation durable
de Dépendance & Biais
exclusion, condition de
ETAT DE L’ART

II.6 Analyse des exemples

ETAT DE L’ART
II.6.1 Quartier durable de Bouchayer-viallet (Grenoble-France)37
A. Critère du choix spécifique C. Problématique particulière  Réhabilitation du patrimoine économique et culturel :
Un équilibre a été trouvé entre les bâtiments anciens
ETAT DEdeL’ART
Le choix cet exemple est basé sur l’efficacité de ce projet urbain Depuis la fermeture des établissements Bouchayer-Viallet en 1960,
rénovés et les nouvelles constructions.
de réhabilitation et reconversion qui a pu transformer l’ancien site s’installe une période de friche jusqu’en 1995, en effet la volonté de
industriel du Bouchayer-Viallet en un quartier durable. la ville était de créer un véritable lieu de vie, pole de centralité, 2.2. Espace public :
ETAT DE L’ART accessible et relié au reste de la ville.
 La stratégie d’aménagement de l’espace public propose
D. Objectifs un territoire ponctué par des lieux multiples afin de
 Renouvellement urbain ayant pour objectif de créer un permettre une multitude d’usages (loisirs,
ETAT DE L’ART
Figure 14 : Situation du
quartier durable et attractif. manifestations culturels, restaurations et commerces).
quartier. Source :
 Ouvrir le site sur la ville et l’agglomération.
https://encrypted-
ETAT DE L’ART tbn0.gstatic.com/images?q  Produire une démarche de développement durable (HQE).
=tbn%3AANd9GcQ1Uu5T  Préserver l’identité patrimoniale et industrielle du quartier.
bZEQ6mXzV0bo6CyAIS9R
1ZItWMGxfQ&usqp=CAU
ETAT DE L’ART

Figure 17 : Square de Bouchayer-viallet. Source :


B. Présentation du projet
https://image.slidesharecdn.com/bouchayervialletm-peyronnet-
ETAT DE L’ART
Situé en centre-ville de Grenoble, en France, à l’entrée Nord-ouest de 100406043222-phpapp01/95/site-de-bouchayer-viallet-grenoble-5-
728.jpg?cb=1270528361
l’agglomération. L’opération couvre 14ha, dont 6ha de friches
Figure 16 : Façades de quelques immeubles du quartier. Source : https://encrypted-
industrielles. tbn0.gstatic.com/images?q=tbn%3AANd9GcTAmG5eaxTjR32_-
2. L’aspect fonctionnel :
GzimhBQ2ceC2uoOgCF9ug&usqp=CAU

2.1. Mixité fonctionnelle :


E. Intervention
Mixité fonctionnelle pour le site, afin de créer un véritable lieu
1. L’aspect morphologique : de vie, pole de centralité, accessible et relié au reste de la ville.
Il concentre ainsi à la fois des logements, des emplois, des
1.1. Typologie urbaine :
équipements culturels et de loisirs.
Figure 15 : Plan d’aménagement
 Immeubles ultramodernes : Multiplicité des matériaux et des
du quartier. Source : couleurs.
https://www.macary-page-
architectes.com/IMG/jpg/boucha
yerviallet_3.jpg

37
Site web : https://www.macary-page-architectes.com/IMG/pdf/eco_obs_14_mai_2014.pdf, (consulté le 05/05/2020). Blida.
 Réhabilitation du patrimoine économique et culturel :
E. Figure 90 : Problématique 29
particulière
Figure 109 : Vue aérienne sur le quartier de Hammarby. Source : Un équilibre a été trouvé entre les bâtiments anciens
https://0901.static.prezi.com/preview/v2/ypsbcbprhzm4juxaijr6yrkvdx6jc3sachvcdo Depuis la fermeture des établissements Bouchayer-Viallet en 1960, rénovés et les nouvelles constructions.
aizecfr3dnitcq_3_0.pngLe choix de cet exemple est basé sur l’efficacité
ETAT DE L’ART

4.2. Gestion d’énergie : C. Objectifs

Le développement des énergies renouvelables (solaires notamment) et Le projet fixe un objectif global de réduire l’impact sur
la performance énergétique des bâtiments (en particulier pour l’environnement à 50% inférieur à celui des projets de
l’immeuble de bureaux "Le reflet du Drac"). constructions n’intégrant pas la notion de durabilité. En
plus d’autres objectifs comme la décontamination des
4.3. Gestion des déchets :
sols et réhabilitation des terrains en secteurs résidentiels
Figure 18 : Façades de quelques équipements au quartier bouchayer
viallet. Source : https://lesmondaines.com/wp-
Conception des dépôts de déchets d’activité adaptée aux modes de attractifs avec parcs et espaces verts, utilisation des sols
content/uploads/2015/03/daniela_petrel_magasin_grenoble.jpg collecte actuels et futurs probables. déjà construits, matériaux de construction sains,
développement de transports en commun, optimisation
II.6.2 Quartier durable de Hammarby Sojstad (Stockholm-Suède)
2.2. Mobilité : des services d’énergie, d’eau et des déchets.
A. Critère du choix spécifique
Une offre complète de déplacement a été mise en place pour desservir le
quartier visant à favoriser l’utilisation des transports en commun (quartier Le choix est porté sur cet exemple de projet urbain requalification,
desservi par 2 lignes de tramway, une ligne de bus, proximité de la pour ces hautes performances sur le plan écologique, énergétique,
gare…). social et économique.

3. L’aspect socioculturel : B. Présentation du projet

3.1. Mixité sociale : Le quartier durable Hammarby est situé dans le sud de la ville de
Stockholm en Suède. Il est implanté sur une ancienne friche
Grace à une offre diversifiée de logements : accession à la propriété, Figure 20 : Plan d’aménagement du quartier Hammarby. Source :
industrielle portuaire, d’une superficie d’environ 200ha.Ce projet
locatifs privés, locatifs sociaux (400 logements), résidence étudiante (100 https://i.pinimg.com/originals/5b/5a/ae/5b5aaefe151c3f815f216537
figure parmi les dix projets urbains mondiaux les plus significatifs en 51010b28.gif
logements).
matière de développement durable. Ce quartier a été planifié dans le
3.2. Participation des citoyens : cadre de la candidature de Stockholm pour les jeux Olympiques de D. Intervention
2004. Le chantier a démarré en 1994 et doit se terminer en 2010.
L’élaboration du projets Bouchayer-Viallet a été partagée par l’ensemble 1. L’aspect morphologique :
des acteurs (élus, financeurs, acteurs économiques, culturels et associatifs,
population…) qui ont été largement associés à sa conception. 1.1. Espace public :

4. L’aspect environnemental : Le quartier durable favorise les forets existants qui


assurent le développement de la biodiversité et la
4.1. Mobilité douce : végétation. Il propose également, pour le maintien de la

L’usage du mode doux (bande cyclable, stationnements pour les cycles biodiversité, des couloirs verts reliant ses différents
Figure 19 : Vue aérienne sur le quartier de Hammarby. Source :
dans les bâtiments de logements et de nombreux points sur l’espace public espaces publics ainsi que des parcs. Au cœur des ilots,
https://0901.static.prezi.com/preview/v2/ypsbcbprhzm4juxaijr6yrkv
devant les logements, équipements, activités, commerces…). la vie a repris ses droits depuis que les gens
dx6jc3sachvcdoaizecfr3dnitcq_3_0.png
s’approprient les espaces communs.
Le développement des énergies renouvelables (solaires notamment) et
la performance énergétique des
30 bâtiments (en particulier pour
l’immeuble de bureaux "Le reflet du Drac"). C. Objectifs
ETAT DE L’ART

1.2. Typologie urbaine :


ETAT DE L’ART
Nouvelles constructions ultramodernes qui répondent aux normes HQE.

2. L’aspect fonctionnel :
ETAT DE L’ART
2.1. Mixité fonctionnelle :

Fonctions urbaines diverses : appartements, maisonnettes, équipements sportifs.


ETAT DE L’ART
2.2. Mobilité :

Le quartier durable assure sa connectivité physique à la ville par l’intégration des


ETAT DEen
transports L’ART
commun : la ligne de tramway et des lignes ferry-boat.

3. L’aspect socioculturel :

ETAT
3.1. DE L’ART
Mixité sociale :

Ce quartier offre à ses habitants et usagers toutes les qualités et tous les services d’un
centre-ville durable, des espaces pour les personnes âgées, les jeunes et les moins jeunes,
ETAT DE L’ART
en plus des personnes à mobilité réduite.

3.2. Participation des citoyens :


ETAT DE L’ART
La ville de Stockholm a collaboré avec plusieurs partenaires (comité de la ville,
départements, associations, habitants, promoteurs, propriétaires, instituts de recherche,
compagnie des eaux …) dans un cadre de complémentarité et de transparence.

II.7 Conclusion au chapitre II

Ce chapitre a mis l’accent sur la dimension théorique, il touche la thématique


suivante « le renouvellement urbain comme outil de modernisation et de mise en valeur des
tissus urbains ». À travers la compréhension de cette dernière, nous avons fait
connaissance avec les différentes définitions des termes et des opérations méthodiques, qui
vont nous aider par la suite à intervenir sur notre cas d’étude. On a terminé avec l’analyse
de quelques exemples étrangers qui nous ont servi de références pour la suite de notre
recherche.

31
CHAPITRE III
CAS D’ETUDE

Figure 128 : CHAPITRE


III CAS
D’ETUDE

Figure 129 : Les phases de la démarche HQE²R.


Source : https://docplayer.fr/docs-
images/92/108531219/images/49-0.jpg

Figure 130 : Le profil de développement durable d’un


CAS D’ETUDE

III Introduction au chapitre 3


Notre choix d’étude s’est porté sur le quartier d’El Hamma à Alger, qui comporte
des friches industrielles délaissées, grâce à sa position stratégique dans la demi couronne
de la baie d’Alger avec une façade maritime près de 1.5 km, c’est le meilleur endroit pour
construire la ville sur elle-même.

Au début, nous allons aborder le volet relatif aux instruments d’urbanisme pour
bien saisir leurs rôles dans la gestion de la croissance urbaine à Alger, ensuite nous nous
concentrons sur la zone d’El Hamma : sa situation, son accessibilité et son évolution à
travers l’histoire pour bien analyser le site et établir son état de fait son analyse urbaine et
enfin élaborer le plan d’aménagement puis développer un projet architectural.

A. Partie théorique

III.1 Les friches dans le contexte algérien

III.1.1 Les interventions sur les tissus urbains existants


Les opérations d’intervention sur le tissu existant comprennent des actions de
restructuration-réhabilitation-rénovation-restauration, selon le décret n°83-684 du 26
novembre 1983 fixant les conditions d’interventions sur le tissu urbain existant.

 Restructuration : Opération qui consiste en une intervention sur les voieries et


réseaux divers et en une implantation de nouveaux équipements. Elle peut
comporter une destruction partielle d’îlots et une modification des caractéristiques
d’un quartier par des transferts d’activités de toute nature et la désaffectation de
bâtiments en vue d’une autre utilisation.
 Réhabilitation : Permet l’adaptation fonctionnelle et la réutilisation de l’édifice
ancien qu’il soit une habitation ou un édifice communautaire. Cette action concerne
l’aspect fonctionnel de l’édifice qui doit offrir un meilleur confort adapté aux
exigences actuelles tout en respectant le principe d’intervention minimale.
 Rénovation : Opération physique qui sans modifier le caractère principal d’un
quartier constitue une intervention profonde sur le tissu urbain existant pouvant
comporter le destruction d’immeubles vétustes et la reconstruction sur le même site
d’immeuble de même nature.
 Restauration : Opération permettant la mise en valeur d’immeubles ou groupe
d’immeubles présentant un intérêt architectural ou historique, sans préjudice des

33
CAS D’ETUDE

dispositions contenues dans l’ordonnance n°67.281 du 20 décembre 1967, susvisée


et en liaison, en tant que besoin avec l’autorité concernée. 38

III.1.2 Les friches dans la législation algérienne


Malgré un arsenal juridique conséquent dans le domaine de l’environnement et de
gestion durable du territoire qui a bénéficié des efforts considérables pour atténuer les
difficultés et améliorer le cadre de vie, la problématique des friches industrielles ne figure
nulle part comme étant une opportunité foncière à reconquérir 39. D’une façon plus globale,
la problématique des friches dans la législation algérienne se positionne dans les lois
suivantes :

 Loi 90-25 du 18 Novembre 1990 portant orientation foncière : cette loi vient
mettre en place les dispositions primaires quant au passage au marché foncier à la
propriété. Elle clarifie les procédures de transaction foncières, qui sont à la base de
reconquête des friches urbaines.
 Loi 90-30 du 1er Décembre 1990 portant loi domaniale : cette politique engagée
dans le cadre de l’assainissement des entreprises depuis 1993 perdure et laisse
apparaitre des centaines de sites de production et d’entreprises à l’état d’abandon
ou de sous-utilisation. Cet état d’incertitude non soutenu par une politique claire
laisse des centaines de sites à l’état de friche, sans aucune perspective quant au
devenir de ces derniers.
 Loi 90-29 du 1er Décembre 1990 relative à l’aménagement et à l’urbanisme :
cette loi apporte un certain nombre de dispositions, actions et instruments de
production nouveaux : PDAU et POS. C’est ce dernier, chargé des parties de villes,
qui devrait être en mesure d’apporter des réponses concrètes quant à la gestion des
terrains en friche.
 Loi 04-05 du 17 Aout 2004 relative à l’aménagement et à l’urbanisme :
complétant la loi précédente, elle précise aux instruments la possibilité de réserver
des terrains pour de futures activités économique ou d’intérêt général (en prenant
en compte les risque naturels et technologiques). L’intégration de cette procédure
amorce ainsi une réflexion pouvant intégrer la reconquête des friches urbaines
comme poches urbaines jouant le rôle de réserves foncières en centres urbains.

38
Séminaire patrimoine Master 1 par Mm HAOUI.S
39
BOUNAIRA Assia, Intégration des friches industrielles dans la conception des Trames Vertes Urbaines,
Cas du Hamma d’Alger, Mémoire de magistère, EPAU d’Alger, 2015.

34
CAS D’ETUDE

 Loi 01-20 du 12 Décembre 2001 relative à l’aménagement et au développement


durable du territoire : de nouvelles visions sont apportées permettant ainsi un
meilleur développement des villes dans le respect de l’environnement, à travers une
répartition équitable des activités et une maitrise de la croissance urbaine, qui
concorde avec les objectifs de renouvellement urbain, mais aucun article spécifique
n’y figure.
 Loi 03-10 du 19 Juillet 2003 relative à la protection de l’environnement dans le
cadre du développement durable : cette loi apporte les dispositions
instrumentales et pénales nécessaires pour mener à bien la politique de
développement durable. Soucieuse de la préservation de la biodiversité et de
l’égalité intergénérationnelle. Cette dernière apporte malgré tout un point important
en matière de régénération des friches urbaines et plus particulièrement des friches
industrielles (cette formulation ne figurant pas dans les textes) en adoptant la
politique du ‘’pollueur payeur’’, qui incombe la dépollution au propriétaire
pollueur dans le cas d’une régénération ou une reconversion.
 Loi 04-20 du 25 Décembre 2004 relative à la prévention des risques majeurs à
la gestion des catastrophes dans le cadre du développement durable : cette loi
met en exergue les risques dus à l’activité humaine (notamment industriels), et qui
portent atteinte à la qualité de vie. Mais là aussi, il n’est pas question de friches
industrielles mais des sites industriels en activité, laissant ainsi un coté une fois
encore les sites en milieu urbain déjà pollués et à l’état de l’abandon. 40

40
Connaitre le contexte de développement durable, projet urbain guide méthodologique, EWA.
BEREZOWESKA-AZZAG

35
CAS D’ETUDE

B. Parie pratique

III.2 Présentation de la ville d’Alger


 Introduction générale

Alger, "El Bahdja, la Blanche, capital politique, administrative et économique"


représente par sa position stratégique, comme chef-lieu de la capitale algérienne, située au
nord centre du pays et occupe une position géostratégique intéressante, un carrefour
essentiel entre l'Eurasie et l'Europe de l'Ouest en passant par l'Afrique du Nord. Elle s'étend
sur plus de 809 Km².

La ville est devenue l’objet d’étude approfondie, elle a perdu son identité et elle a
connu la rupture entre son histoire et sa continuité, pour cela on a choisi de découvrir le
quartier d’EL HAMMA qui est devenue le nouveau quartier de culture et d’affaire de la
baie d’Alger.

III.2.1 Situation de la ville d’Alger


Alger se trouve dans une situation géostratégique très favorable : capitale de
l’Algérie plus grand pays de l’Afrique. Située au centre géométrique de la côte algérienne,
elle jouit d’une ouverture vers la mer méditerranée. Son territoire s’étend sur une superficie
de 300 km.

Figure 21 : Carte de la baie d’Alger. Source : http://satelite.pro#36.6745,0001.

III.2.1.1 Choix du quartier et son délimitation


El Hamma à une situation stratégique dans la baie d’Alger, avec une façade
maritime près de 1.5 km. Il bénéfice d’une richesse par rapport à la disponibilité de
fonciers non exploité, sous formes des friches industrielles. Ainsi que sa nouvelle vocation
donnée par le PDAU, comme le futur centre urbain d’Alger « un pôle de loisirs et d'affaires

36
CAS D’ETUDE

». La formation d'El Hamma se faisait linéairement au long du parcours territorial, c'est


l'extension de la ville européenne vers l’Est. Le parcours territorial dans cette partie garde
son importance sous le nom de la rue Hassiba Ben Bouali. Les quartiers d’El Hamma font
partie de la commune d’Hussein Dey et du POS U31 Hamma- Hussein Dey qui regroupe
dans la Zone (A) les quartiers de 1er Mai, Hamma (Belouizdad) et El Anassers-Abattoirs.

Figure 22 : Les quartiers


d’El Hamma. Source :
Google Earth traité par
l’autrice.

Le quartier d’EL HAMMA est délimité :

 Au nord : par le port d’Alger


 Au sud : par les hauteur d’El Madania
 À l’est : par Sidi M’Hamed
 À l’ouest : par le jardin d’essai

Avec une surface de : 75.71 HA.


Figure 23 : Carte du périmètre du Hamma
(image traitée par l’autrice). Source : Google
maps traité par l’autrice.
Figure 147 : Carte du périmètre du Hamma
III.2.1.2 Accessibilité au quartier (image traitée par l’autrice). Source : Google

 À l’ouest : Avenue Ali mellah échangeurmaps traité par l’autrice.


1er mai.
 À l’est : Rue Belouizdad et Hassiba Ben Bouali.
 Au sud : Téléphérique et le chemin des crêtes qui assure la liaison avec la partie
haute.
 Au nord : Le chemin de fer longeant le Hamma.

Figure 148 : Carte du périmètre du Hamma


(image traitée par l’autrice). Source : Google
maps traité par l’autrice.

37
CAS D’ETUDE

Avenue Ali mellah échangeur 1er mai le chemin de fer

Bld Hassiba Ben Bouali Axes


structurant
s
Bld Hassiba Ben Bouali
Bld Med Belouizdad

Téléphérique
Axes
Figure 24 : L’accessibilité au quartier d’EL HAMMA.
Bld Hassiba Source : Google maps traité
Ben Bouali par
structurant
l’autrice. Bld Med Belouizdad
s
 Les voies principales/ les axes structurantsTéléphérique
: Boulevard Hassiba Ben Bouli et
Mohammed Belouizdad
Bld Hassiba Ben Bouali
Bld Med Belouizdad
 Les voies secondaires qui relient les axes structurants : Rue Rochai Boualem,
Axes
Djabali Rabah… Téléphérique
structurant
 Les voies tertiaires desservant les ilots et les
Bld Hassiba Ben Boualidifférentes unités d’habitation :
Bld sMed Belouizdad
Maamar bessadi, Higgoun Smail…
Téléphérique
III.2.1.3 Évolution du quartier d’El Hamma à travers l’histoire
Bld Hassiba Ben Bouali
 Avant 1830 : Bld Axes
Med Belouizdad
structurant
Figure 159 :
Durant la période précoloniale le quartier d’El Hamma n’était qu’une
s pleine
L’accessibilité au
agricole partagée en parcelles régulières perpendiculaires
Bld Hassiba Benquartier à l’aqueduc elle était structurée
Bouali d’EL
Bld Med Belouizdad
par les deux routes de Constantine et de LaghouatHAMMA.
qui sont Source
connues: actuellement par les
Google maps traité
rues Hassiba Ben Bouali et Mohammed Belouizdad. Axes
par
Bld Hassiba Ben Bouali
l’autrice.Téléphér Bld structurant
Med Belouizdad
s
ique

Bld Hassiba Ben Bouali


Bld Med Belouizdad
Axes
Téléphérique
structurant
Bld Hassiba Ben Bouali
Bld sMed Belouizdad
Figure 25 : Carte d’El Hamma avant 1830. Source : Thèse G.E. EPAU 2000.
Téléphérique

Bld Hassiba Ben Bouali


Bld Axes
Med Belouizdad
structurant
38 Téléphérique
s
Bld Hassiba Ben Bouali
CAS D’ETUDE

Figure 177 : El-Hamma entre


LA PERIODE EVOLUTION DU QUARTIER PRINCIPES LES ACTIONS URBAINES
1832-1846 Source : Élaborée par D’AMENAGEMENT
1832-1846
l'autrice.CAS D’ETUDE
-Implantation de l’arsenal en
1846 sur l’emplacement d’une
ancienne batterie turque.
-Banlieue agricole de
-Présence d’un champ militaire
l’agglomération algéroise.
Figure 178 : El-Hamma entre 1832-1846 accompagné d’un champ de
manoeuvres.
-Création de la Région
Figure 26 : El-Hamma entre 1832-1846
Algéroise d’Urbanisme.
1846-1895
-Début d’aménagement du -Affirmation du Hamma en
Figure : El-Hamma entre 1832-1846 Source : port.
élaborée par l'autrice.
tant que zone à caractère
-Création des quartiers industriel en périphérie
industriels entre le port et les d’Alger.
domaines agricoles.
Figure 27 : El-Hamma entre 1846-1895.

Figure : El-Hamma entre 1832-1846 Source :


élaborée par l'autrice.1895-1936
-Les quartiers sont envisagés
-Extension du port.
comme des continuités de la -La mise en place du premier
-Urbanisation totale du plan d’aménagement de la
centralité de la ville.
Hamma entre l’arsenal et le région d’Alger en 1937.
jardin d’essai. -Plan Hanning 1954.
Figure : El-Hamma entre 1832-1846 Source :
élaborée par l'autrice.
Figure 28 : El-Hamma entre 1895-1936

Figure 179 : El-Hamma entre 39


1846-1895. Source : Élaborée
CAS D’ETUDE

1936-1958
-Extension définitive du port
Figure 29 : El-Hamma entre 1936-1958 vers Hamma.
-Constructions des grands
ensembles à partir des années
1920 (HBM, HLM).
-Volonté de maitriser la
1958-1985 -Etablissement d’un plan
croissance urbaine.
d’urbanisme par le CNERU
Figure 30 : El-Hamma entre 1958-1985. -Début de la rénovation du dans le but de transformer le
quartier d’El Hamma Hamma et Hussein dey en un
-Délocalisation d’activité centre politico- administratif de
industrielle au milieu urbain. la capitale ,2éme pole du grand
projet urbain en 1985. -Plan de
Constantine 1960.

Etat actuel -Les premières réalisations du -Récupération de


projet gouvernemental: hôtel plusieurs propositions
Sofitel, la bibliothéque et axes de -Mise en place des nouveaux
nationale. développement énoncés instruments de gestion urbaine
-Inachèvement des opérations par les plans antérieurs. (PDAU, POS), 1995
précédentes et apparition des - L’opération de -Stratégie de « Métropolisation
espaces stériles en rupture restructuration » de la ville à travers du GPU41
avec le paysage et le vécu urbaine d’El Hamma 1997
urbain. et création des -Projet d’aménagement de la
-La forte présence des friches équipements de baie d’Alger.
Figure 31 : El-Hamma état actuel. industrielles au milieu du centre prestige.
urbain d’el Hamma.

Tableau 1: Les différentes étapes du processus de formation d'El Hamma, Source : autrice sur la base des informations fournies par CNERU.

41
Grand Projet Urbain

40
Tableau 2: Les différentes étapes du processus de formation d'El Hamma, Source : autrice sur la base des informations fournies par CNERU.
CAS D’ETUDE

III.2.1.4 Limite de l’aire d’étude


CAS D’ETUDE

Zone
1846-1895
CAS D’ETUDE d’intervention

1985-2005

CAS D’ETUDE Zone


1936-1985
d’intervention
1895-1936
CAS D’ETUDE

Zone

CAS D’ETUDE d’intervention

Figure 32 : Développement du site du Hamma et son environnement. Source1846-1895


:
Google Earth traité par l’autrice.
CAS D’ETUDE Zone
1985-2005
d’intervention

L’histoire du quartier d’El Hamma nous a permis de délimiter notre1936-1985


aire d’étude en
CAS D’ETUDE
plusieurs périodes (de 1846 à 1936), la partie dont laquelle on va intervenir c’est la période
entre 1895-1936 et qui fait 17 ha. Zone 1895-1936
d’intervention
CAS D’ETUDE

Zone
CAS D’ETUDE 1846-1895
d’intervention

1985-2005
CAS D’ETUDE
Zone 1936-1985
d’intervention
CAS D’ETUDE 1895-1936

Zone
CAS D’ETUDE
d’intervention
41
1846-1895
CAS D’ETUDE

III.3 L’état de fait du quartier


CAS D’ETUDE Légende :
Axes structurants et mobilité : La carte des gabarits : Légende :
Aire d’intervention La zone a une bonne
Aire d’intervention
CAS D’ETUDE accessibilité grâce aux
Axes structurants
réseaux d’infrastructure Du RDC à R+3
Nœuds importants d’envergure (route nationale

CAS D’ETUDE N°11, les axes structurants Du R+3 à R+6


Station métro
‘’boulevard Mohammed
Du R+7 à R+19
Ligne du métro Belouizdad, boulevard

CAS D’ETUDE Hassiba Ben Bouali’’,


Chemin de fer Notre zone d’étude souffre d’une
chemin de fer, ligne de
métro, téléphérique). mauvaise occupation du sol (tissu
Ligne de téléphérique
dense en plan, et mal exploité en
CAS D’ETUDE Légende :
Axe inter quartier élévation), le gabarit dominant est

La zone a une bonne Figure 34 : Carte des gabarits d’El Hamma. Source : compris entre
Aire RDC et R+3, qui
d’intervention
Figure 33 : Carte de la mobilité et axes structurants d’El
Réalisée par l’auteur.
Hamma. Source : Réalisée par l’auteur. représente la majorité des friches
CAS D’ETUDE accessibilité grâce aux
Légende : Du RDC à R+3
industrielles.
réseaux d’infrastructure
d’envergure (route nationale Du R+3 à R+6
L’état du bâti : Aire d’intervention
CAS D’ETUDE N°11, les axes structurants Figure 36 : Image d’un équipement en bon état
‘’boulevard Mohammed – hôtel Sofitel-. Source : Prise par l’auteur. Notre zone
Du d’étude souffre d’une
R+7 à R+19
Légende : Axes structurants
Le système bâti du quartier est
mauvaise occupation du sol (tissu
Belouizdad, boulevard
Nœuds importants délabré car depuis
CAS D’ETUDE Aire d’intervention Hassiba Ben bouali’’, dense en plan, et mal exploité en
l’indépendance il y’a eu un
chemin de fer, ligne de élévation), le gabarit dominant est
Station
Bâti en métro
bonne état abondant totale et un manque
métro, téléphérique). entre RDC à R+3, qui représente la
Figure 37 : Image d’un équipement en d’entretien
Légende : qui a engendré la
Ligne du métro majorité des friches industrielles.
CAS D’ETUDE Bâti en mauvais état moyen état – lycée Rochai Boualem-. dégradation des bâtiments
Source : Prise par l’auteur.
Chemin de fer Aire d’intervention
industriels ainsi que l’habitat, le
Bâti en moyen état Figure 208 : La zone a une
quartier se compose
Notreàzone
CAS D’ETUDE Ligne de téléphérique bonne accessibilité grâce Figure 226
Du :RDC R+3 d’étude
Terrain libre principalement
souffre de poches
d’une mauvaise occupation
aux réseaux d’infrastructure
Axe inter quartier Figure 38 : Image d’un équipement en duurbaines
Duen
sol (tissu étatà de
R+3
dense enfriche.
R+6plan, et mal
d’envergure (route nationale mauvais état –bâtiment de la période
coloniale-. Source : Prise par l’auteur. exploité en élévation), le gabarit
CAS D’ETUDE
Figure 35 : Carte de l’état de bâti d’El Hamma. Source :
N°11, les axes structurants
Du R+7 à R+19
Réalisée par l’auteur. ‘’boulevard Mohammed dominant est entre RDC à R+3, qui
Légende : Le système bâti du quartier est
représente la majorité des friches
Légende : Belouizdad,
Figure 238 : boulevard
délabré car depuis
CAS D’ETUDE industrielles.
Aire d’intervention Hassiba Ben bouali’’,
l’indépendance il y’a eu un
Aire d’intervention chemin de fer, ligne de
abondant totale et un manque
Axes structurants métro, téléphérique). 42 Légende :
Bâti en bonne état d’entretien
Notre qui a engendré
zone d’étude la
souffre d’une
CAS D’ETUDE
Nœuds importants
CAS D’ETUDE

Type de bâti et activité : Légende : Carte de circulation piétonne et repères :

Aire d’intervention

Industrielles
Les fonctions dominantes sont

Habitat l’habitat et l’industrie (hangars,


dépôts, …), avec quelques
Éducatif équipements nouveaux (hôtel
Sofitel, la bibliothèque nationale,
Service
cité El Djawhara).
Zone d’intervention

Culturel

Échelle 1/2000
Sportif Les fonctions dominantes sont Zone d’intervention

Figure 40 : Carte de circulation piétonne. Source : Google maps(traité


Figure 39 : Carte des activités d’El Hamma. Source : Réalisée par l’auteur. l’habitat et l’industrie (hangars, par l’auteur).
dépôts, …), avec quelques Zone d’intervention Échelle 1/2000
Légende : équipements nouveaux (hôtel
Topographie :
Sofitel, la bibliothèque nationale, Risque naturel et technologique et qualification de l’usage du sol :
Aire d’intervention cité El Djawhara). Zone d’intervention
Échelle 1/2000

Topographie : Industrielles Secteur urbanisé


Risque naturel et technologique et qualification de l’usage du sol :
Zone d’intervention
Échelle 1/2000
Les fonctions dominantes sont Uc Zone urbaine centrale
Habitat
Topographie :
l’habitat et l’industrie (hangars, Pos U31 Secteur urbanisé
Zone d’intervention

dépôts, …), avec quelques Risque naturel et technologique et qualification de l’usage du sol :
Éducatif Uc Échelle 1/2000

équipements nouveaux (hôtel 120 Uc


Zone urbaine centrale
Figure 41 : Topographie en 3D d’el Hamma, Source : Service
Google image. : Sofitel,
Figure 42 : Topographie la bibliothèque
du quartier. nationale,
Source : Réalisée par l’auteur.
Zone d’intervention
Topographie Pos U31 Secteur urbanisé
Risque naturel et technologique et qualification de l’usage du sol : Échelle 1/2000
cité El Djawhara).
Culturel
Uc Zone urbaine centrale
La zone d’étude constitue une
Sportif
Zone d’intervention
120 Uc maps traité par l’auteur.
Figure 44 : Qualification de l’usage du sol. Source : Google
Topographie : topographie plane (pente faible qui Secteur urbanisé
Échelle 1/2000
Les fonctions dominantes sont Risque naturel et technologique
Pos U31et qualification de l’usage du sol :
ne dépasse pas 5%), la pente
l’habitat et l’industrie (hangars, Zones
Zone d’intervention Risques de Risque surexploitation
Zone urbaineRisques
centrale
commence à augmenter depuis la Uc
dépôts, …), avec quelques inondables mouvements sismique technologiques
Topographie : Figure 257 : Légende : limite de la rue de Med Belouizdad 120 Uc Échelle 1/2000
Secteur urbanisé
équipements nouveaux (hôtel Risque naturel et technologique et qualification de l’usage du sol :
Zone d’intervention
de terrain
vers les hauteurs d’El Aaqiba et bois Pos U31
Aire d’intervention Sofitel, la bibliothèque nationale, 120 - Modéré Modéré -Zone urbaineModéré
centrale
des arcades.
cité El Djawhara).
Uc Échelle 1/2000
Topographie : Tableau 2 : Risque naturel et technologique du quartier. Source : PDAU d’Alger.
Figure 43 : Profile topographique de la zone d’El Hamma. Source : Google Zone d’intervention Uc Secteur
Risque naturel et technologique et qualification de l’usage du sol :
urbanisé
image. Industrielles 120
La zone d’étude constitue une 43
Pos U31 Zone urbaine centrale
Habitat Échelle 1/2000
Zones Risques de Risque surexploitation Risques
Topographie : Les fonctions dominantes sont
topographie plane (pente faible qui
Zone d’intervention
Uc Secteur urbanisé
CAS D’ETUDE

III.4 Analyse urbaine du quartier


CAS D’ETUDE
Nous allons analyser le quartier avec une combinaison de deux démarches
syntaxiques et HQE²R pour une analyse morphologique et la durabilité. Pour traiter
l’aspect morphologique est cela par l’interprétation de l’analyse des formes et des volumes,
et l’aspect
Figure 276 urbain avec la méthode
: Le découpage de HQE²R.
l’aire d’intervention. Source :
III.4.1 Logique du découpage de la zone d’étude
CNERU 2001, Traité par
Le découpage du terrain a été fait selon une certaine logique. Tout d’abord, on a
l’autrice.CAS D’ETUDE
commencé par créer un carré de 800m par 800m. Et par la suite on a fait notre découpage
suivant les voies structurantes du quartier comme qui sont, la rue Hassiba, la rue Mohamed
Belouizdad,
CAS D’ETUDEla rue Rochai Boualem et les axes secondaires. Cette opération nous a permis
d’avoir 23 zones.

Figure 277 : Le découpage de


l’aire d’intervention. Source :
CNERU 2001, Traité par
l’autrice.

Figure 278 : Figure 279 : Le


découpage de l’aire
d’intervention. Source :
CNERU 2001, Traité par
l’autrice.CAS D’ETUDE

CAS D’ETUDE

Figure 45 : Le découpage de l’aire d’intervention. Source : CNERU 2001,


Figure 280 : Traité
Le découpage de
par l’auteur.
l’aire d’intervention. Source :
CNERU 2001, Traité par
l’autrice.CAS D’ETUDE
III.4.2 L’interprétation des histogrammes

CAS D’ETUDE

Figure 281 : Le découpage de 44


l’aire d’intervention. Source :
CNERU 2001, Traité par
CAS D’ETUDE

 L’histogramme de surface zone /surface projetée


CAS D’ETUDE

Interprétation :

Les zones (A2), (A3), (B2), (B3), (B4), (C2), (C4), (C5), (D2) et D3, c’est des zones avec un nombre de
Figure 295 : CAS D’ETUDE
bâtiments et de gabarits moyen par rapport à la zone (A1).

(A1), c’est une zone remarquable dans le nuage des points, ceci est dû par la présence de bâtiments avec un
CAS D’ETUDE gabarit important et un nombre de construction élevé (cité des halls -El Djawhara-), ce qui est synonyme d’une
bonne gestion du sol tant au terme de (CES) que de (COS), contrairement à cette zone, la zone (C3) présente une
mauvaise gestion du sol (cible espace), qui comporte des hangars démolis.
Figure 296 : Histogramme de
volume sur le nombre de Anomalie :
bâtiment. Source : Réalisé par
l’autrice.
Mauvaise exploitation des parcelles.
Figure 46 : Histogramme de surface zone /surface projetée. Source : Réalisé par
l’auteur.
Figure 297 : Figure 298 : CAS
D’ETUDE Interprétation :

 L’histogramme (volume/surface projetée) / (surface zone /surface projetée) Les zones (A2), (A3), (B2), (B3), (B4), (C2), (C4), (C5), (D2) et D3, c’est des zones avec un nombre de
bâtiments et de gabarits moyen par rapport à la zone (A1).
CAS D’ETUDE Interprétation :
(A1),
Les c’est
zone une
(A1),zone remarquable
(A2), (A3), (B3),dans
(B4),le(C4),
nuage(C5)
des et
points,
(D3) ceci est dû par qui
se regroupent la présence
veut direde
Lebâtiments
périmètreavec
et lesun
gabarit important
hauteurs et un nombre
des bâtiments de construction
occupent presque touteélevé (cité des halls -El Djawhara-), ce qui est synonyme d’une
la zone.
Figure 299 : CAS D’ETUDE bonne gestion
La zone (C3)duet sol
(B2)tant au un
avec terme de (CES)
coefficient que de
grand (COS),
mais contrairement
avec des à cette
bâtiments de zone,
faibles la zone
gabarits et (C3) présente une
périmètre.
mauvaise gestion du sol (cible espace), qui comporte des hangars démolis.
Remarque :
Anomalie :
CAS D’ETUDE Les zones D2 et C2 qui sont un peu distantes ne différents pas des zones restantes. Elles sont aussi denses et
Mauvaise exploitation
diversifiées des parcelles.
que les autres.

Anomalie :
Figure 300 : Histogramme de
volume sur le nombre de Interprétation : et très bien occupés d’autres moyennement occupées et d’autres presque vides ce qui crée
bâtiment. Source : Réalisé par Des zones saturés
l’autrice. unezones
hétérogénéité par(B2),
rapport à l’occupation des zones.
Les (A2), (A3), (B3), (B4), (C2), (C4), (C5), (D2) et D3, c’est des zones avec un nombre de
bâtiments et de gabarits moyen par rapport à la zone (A1).
Figure 47 : Histogramme (volume/surface projetée) / (surface zone /surface projetée).
Figure 301 Source
: Figure: Réalisé
302 : par l’auteur.
Histogramme de volume sur le (A1), c’est une zone
Interprétation : remarquable dans le nuage des points, ceci est dû par la présence de bâtiments avec un
nombre de bâtiment. Source : ce qui est synonyme
Réalisé par l’autrice.
gabarit important
Les zone et un (A3),
(A1), (A2), nombre de construction
(B3), élevéet(cité
(B4), (C4), (C5) (D3)des halls -El Djawhara-),
se regroupent qui veut dire Le périmètre et lesd’une
bonne gestion
hauteurs des du sol tant occupent
bâtiments au terme de (CES)toute
presque que la
dezone.
(COS), contrairement à cette zone, la zone (C3) présente une
mauvaise
45zone gestion
La (C3) et du
(B2)solavec
(cible
unespace), quigrand
coefficient comporte
maisdes hangars
avec démolis.de faibles gabarits et périmètre.
des bâtiments
Figure 303 : L’histogramme de
Anomalie :
CAS D’ETUDE

 L’histogramme de volume sur le nombre de bâtiment

CAS D’ETUDE Interprétation :

Ce graphe montre que les zones (A2), (A3), (B2), (B3), (B4), (C2), (C4), (C5), (D2) et (D3) ont des
caractéristiques plus au moins similaires et équilibrés en terme de (COS) et de (CES).
CAS D’ETUDE
Les zones (C3) et (A1) ayant un volume plus au moins élevé par rapport aux reste des zones créent une certaine
hétérogénéité au sein du quartier.
CAS D’ETUDE
La zone (C3) présente une mauvaise densité de bâti ce qui affecte la cible relative à la qualité d’espace.

CAS D’ETUDE

Interprétation :
CAS D’ETUDE
Figure 48 : Histogramme de volume sur le nombre de bâtiment. Source : Réalisé par Ce graphe montre que les zones (A2), (A3), (B2), (B3), (B4), (C2), (C4), (C5), (D2) et (D3) ont des
l’auteur.
caractéristiques plus au moins similaires et équilibrés en terme de (COS) et de (CES).
Interprétation :
CAS D’ETUDE Les zones (C3) et (A1) ayant un volume plus au moins élevé par rapport aux reste des zones créent une certaine
 L’histogramme de Nombre de bâtiment / CES
Les zones (A3),au
hétérogénéité (A4),
sein(B3), (B4), (C2), (C4) et (D2) sont d’un nombre de bâtiments et d’un (CES) faible à moyen.
du quartier.
Y compris la zone (A1), qui malgré son nombre de bâtiments élevé, son (CES) est compris dans le même intervalle
La zone (C3) présente une mauvaise densité de bâti ce qui affecte la cible relative à la qualité d’espace.
CAS D’ETUDE que les zones précédentes.

Donc on comprend que ces zones sont poreuses.

CAS D’ETUDE Pour la zone (D2), avec un nombre de bâtiments moyen et un (CES) faible indique que cette dernière est mal
Interprétation :
occupée.

Ceengraphe
Et ce quimontre quelales
concerne zones
zone (A2),
(C3), elle(A3), (B2), le
a le (CES) (B3),
plus(B4),
élevé(C2), (C4), (C5),
par rapport (D2) des
aux reste et (D3) ontDonc
zones. des on constate
CAS D’ETUDE
caractéristiques
que cette zone estplus au moins similaires et équilibrés en terme de (COS) et de (CES).
compacte.

Les zones (C3)


Remarque : et (A1) ayant un volume plus au moins élevé par rapport aux reste des zones créent une certaine
CAS D’ETUDE hétérogénéité au sein du quartier.
Un total de ces estimé à 6,01. Donc notre quartier est un avantage pour le développement durable.
La zone (C3) présente une mauvaise densité de bâti ce qui affecte la cible relative à la qualité d’espace.
Anomalie :
Figure 49 : L’histogramme de nombre de bâtiment /CES. Source : Réalisé par l’auteur.
CAS D’ETUDE
La mauvaise occupation des zones (les dépôts, les hangars, terrains vides et les constructions en état vétusté). Et la
négligence de la valeur foncière des terrains. Et comme conséquence, on a des zones saturées et des zones vides.

CAS D’ETUDE Interprétation :

46 graphe montre
Ce
Interprétation : que les zones (A2), (A3), (B2), (B3), (B4), (C2), (C4), (C5), (D2) et (D3) ont des
caractéristiques plus au moins similaires et équilibrés en terme de (COS) et de (CES).
CAS D’ETUDE
CAS D’ETUDE

 L’histogramme de nombre de bâtiment / hauteurs

CAS D’ETUDE

Interprétation :

Le gabarit dominant est le R+3 (habitations collectives), avec un total de de 176 bâtiments, par ailleurs on a
Figure 313 :
L’histogramme de quelques bâtiments de R+4, R+5, R+6 et aussi les gabarits en envergure (ilot des halls qui dépasse les R+18,
nombre de bâtiment siège du métro qui dépasse les R+8). Et les RDC qui représentent les friches industrielles.
/hauteurs. Source :
Anomalie :
Réalisé par
l’autrice.CAS Une différence des gabarits de RDC à R+21. Ce qui fait de notre quartier, un quartier hétérogène, gabarit
D’ETUDE parlons. Le fait d’avoir de grands gabarits, nous servira à réduire la saturation et minimaliser l’espace.

CAS D’ETUDE Interprétation :

Le gabarit dominant est le R+3 (habitations collectives), avec un total de de 176 bâtiments, par ailleurs on a
quelques bâtiments de R+4, R+5, R+6 et aussi les gabarits en envergure (ilot des halls qui dépasse les R+18,
314 :50 : L’histogramme de nombre de bâtiment /hauteurs. Source : Réalisé par l’auteur.
Figure
Figure
L’histogramme de siège du métro qui dépasse les R+8). Et les RDC qui représentent les friches industrielles.
nombre de bâtiment
/hauteurs. Source :
Anomalie :
 L’histogramme
Réalisé par l’autrice. de longueur ouverte / longueur fermée
Interprétation : gabarits de RDC à R+21. Ce qui fait de notre quartier, un quartier hétérogène, gabarit
Une différence des
parlons. Le fait d’avoir de grands gabarits, nous servira à réduire la saturation et minimaliser l’espace.
On remarque une absence d’activités à proximité au niveau des zones (C3), (C4), (C5), (B3), (B4), (A2) et
(A3).
Figure 315 :
L’histogramme de Contrairement
Interprétationaux
: zones mentionnées précédemment (D2), (C2) et (D3) bénéficient de quelques commerces.
nombre de bâtiment
/hauteurs. Source : La
Le zone (A1),
gabarit est la plus
dominant est leanimée par rapportcollectives),
R+3 (habitations aux autres zones.
avec un total de de 176 bâtiments, par ailleurs on a
Réalisé par quelques bâtiments de R+4, R+5, R+6 et aussi les gabarits en envergure (ilot des halls qui dépasse les R+18,
La zone (B1) est distante des restes, mais ne diffère pas, car elle dispose à son tour de quelques activités
l’autrice.CAS siège du métro qui dépasse les R+8). Et les RDC qui représentent les friches industrielles.
commerciales.
D’ETUDE
Anomalie :
Anomalie :
Une différence des gabarits de RDC à R+21. Ce qui fait de notre quartier, un quartier hétérogène, gabarit
Malgré l’alignement des rues, on remarque une rupture entre le bâtiment et la chaussée.
CAS D’ETUDE parlons. Le fait d’avoir de grands gabarits, nous servira à réduire la saturation et minimaliser l’espace.
La majorité des zones leurs longueurs fermées sont plus élevés ce qui rend le site moins attractif.
Figure 51 : L’histogramme de longueur ouverte/longueur fermée. Source : Réalisé par l’auteur.

Figure 316 : Interprétation :


L’histogramme de Interprétation :
Le gabarit dominant est le R+3 (habitations collectives), avec un total de de 176 bâtiments, par ailleurs on a
47
nombre de bâtiment
On remarque
quelques une absence
bâtiments de R+4, d’activités
R+5, R+6à et
proximité
aussi lesau niveauen
gabarits des zones (C3),
envergure (ilot(C4), (C5),qui
des halls (B3), (B4),les
dépasse (A2) et
R+18,
/hauteurs. Source :
CAS D’ETUDE

 L’histogramme de la compacité
CAS D’ETUDE

Figure 337 : L’histogramme de la


compacité. Source : Réalisé par
l’autrice.CAS D’ETUDE

CAS D’ETUDE

Figure 338 : L’histogramme de la


Figure
compacité. 52 : L’histogramme
Source : Réalisé par de la compacité. Source : Réalisé par l’auteur.
l’autrice.
Interprétation : Ce graphe indique que la majorité des zones sont compactes, mis à part
les zones (A2), (A4), (A5) et (C7) qui sont vides.
Figure 339: : Schéma montrant
Remarque
les objectifs
Plus le site estet dense,
les cibles
plusdu
c’est avantageux pour le développement durable.
modèle INDI.
Anomalie : Source : Réalisé
par l’autrice.des
Incohérence Figure 340 : zones avec les autres zones, c’est-à-dire on a des tissus compacts
certaines
L’histogramme de la compacité.
et des tissus perméables.
Source : Réalisé par l’autrice.CAS
III.4.3
D’ETUDE Analyse avec la démarche HQE²R
Plusieurs démarches sont appliquées pour évaluer la durabilité d’un territoire, d’une
ville et d’un quartier, dans le but de répondre aux objectifs du développement durable.
DansD’ETUDE
CAS notre recherche nous tenterons d’appliquer la
démarche HQE²R relative à la conduite d’un projet
de renouvellement du quartier intégrant la
démarche
Figure 341du développementdedurable.
: L’histogramme la La méthode
HQE²R estSource
compacité. structurée autour
: Réalisé parde 5 objectifs de DD,
ciblesCAS
l’autrice.
21 et 61D’ETUDE
sous-cibles. L’évaluation de la
durabilité d’un quartier s’effectue à travers un outil
opérationnel : le modèle INDicators Impacts
CAS D’ETUDE Figure 53 : Schéma montrant les objectifs et
(INDI). les cibles du modèle INDI. Source : Réalisé
par l’auteur.

Figure 342 : L’histogramme de la 48


compacité. Source : Réalisé par
l’autrice.
CAS D’ETUDE

III.4.3.1 Résultat de l’analyse du quartier avec la méthode HQE²R :


CAS D’ETUDE

Figure 355 : CAS


D’ETUDE
Figure 54 : Image montrant des Figure 55 : Image sur la cité
habitations en mauvais état. Source des halls (El Djaouhara).
: https://cdn.liberte- Source :
algerie.com/images/article/thumbs/d https://ostatic.echoroukonline.
-hussein-dey-se-debarrasse-de-ses- com/files/Logement_EL_Ham
CAS D’ETUDE imr-b938a.jpg ma_563587565.jpg

Figure 356 : Image qui montre la


nuisance sonore. Source : Google
Earth traité par l’autrice.

Figure 357 : Figure 358 :


Figure 56 : Image qui montre la Figure 57 : Equipment en
CASTableau
D’ETUDE 3 : Résultat de l’analyse du quartier avec la méthode HQE²R Tableau 5 : Résultat de l’analyse du quartier avec la méthode HQE²R nuisance sonore. Source : Google bonne état (siège du métro).
(objectif 1). Source : Élaboré par l'auteur. (objectif 3 et 4). Source : Élaboré par l'auteur. Earth traité par l’auteur. Source : Prise par l’auteur.

CAS D’ETUDE
5 km

Figure 359 : CAS


D’ETUDE
Figure 58 : Image montrant les Figure 59 : Image qui montre
équipements sanitaires. Source : les déchets des hangars.
Google Earth traité par l’auteur. Source : Prise par l’auteur.

CAS D’ETUDE
Légende :
Zone d’étude
Ligne de
Figure 360 : Image qui montre la métro
nuisance sonore. Source : Google
Earth traité par l’autrice. Zone d’étude
Chemin
de fer
Tableau 4 : Résultat de l’analyse du quartier avec la méthode HQE²R Tableau 6 : Résultat de l’analyse du quartier avec la méthode HQE²R Ligne
Lignedede
(objectif
Figure 2). Source
361 : Figure : Élaboré
362 : Image qui par l’auteur (objectif 5). Source : Élaboré par l'auteur. Figure 60 : Image montrant les servitudes de quartier.
téléphérique
montre la nuisance sonore. Source : Source : Google Earth traité par l’auteur. métro
Zone d’étude
Google Earth traité par l’autrice.
Chemin
Légende :
de fer
Ligne
Ligne dede
Figure 363 : Image sur la cité des Zone d’étude
49 téléphérique
halls (El Djaouhara). Source : métro
https://ostatic.echoroukonline.com/fil Figure 374 : Le profil du développement durable proposé avec le
es/Logement_EL_Hamma_56358756 Chemin
CAS D’ETUDE

III.4.4 Les recommandations :


CAS D’ETUDE
Bâti :

 Densifications des poches vides (cas des friches industrielles).


CAS D’ETUDE  Diversifier l’habitat et introduire de la mixité sociale.
 Assurer l’harmonie entre les gabarits, en optant pour l’extension verticale
(qui a pour but de subvenir aux besoins des citoyens et minimaliser
CAS D’ETUDE l’espace), et la création des gabarits moyens.
 Créer des activités commerciales, pour booster l’attractivité du quartier.
Figure 61 : Le profil du développement durable d’EL
HAMMA avec le modèle INDI. Source : Réalisé par  Démolition des équipements en mauvais état, nous permet de faire le
CAS D’ETUDE
l’auteur. nouveau tracé viaire et l’augmentation des logements.
 Garantir la continuité et l’intégration des nouvelles formes proposées avec
celles déjà existantes afin d’avoir un meilleur rendement et fonctionnement
CAS D’ETUDE
entre les différentes entités du quartier.
 La constitution d’un quartier ouvert à tous connecté à la ville, équipé et
vivant.
CAS D’ETUDE
Non bâti :

 Redonner sens à la notion de l’espace public.


CAS D’ETUDE
 Dessiner une trame viaire qui permet au quartier d’évoluer.

Figure 62 : Le profil du développement durable proposé avec  Prévoir des espaces publics et des espaces verts pour réanimer le quartier et
le modèle INDI. Source : Réalisé par l’auteur. le rendre plus attractif, et créer une continuité avec le jardin d’essai.
CAS D’ETUDE

50

CAS D’ETUDE
CAS D’ETUDE

III.5 Master plan

III.5.1 La genèse du plan d’aménagement


CAS D’ETUDE
Zone d’intervention Bâti en mauvais état (à démolir)

Bâti en bon état (à sauvegarder)

Zone d’intervention Bâti en mauvais état (à démolir)


CAS D’ETUDE
Bâti en bon état (à sauvegarder)

Zone d’intervention Bâti en mauvais état (à démolir)

Figure 392 : Image montrant la


CAS D’ETUDE
stratégie d’intervention. Source :
Zone d’intervention
Réalisée par l’autrice.Bâti en bonBâti en mauvais état (à démolir)
Figure 63 : Image montrant la stratégie d’intervention. Source : Réalisée par l’auteur.
état (à sauvegarder)

Zone d’intervention Bâti en mauvais


Lesétat (à démolir)
trois axes structurants :
CAS D’ETUDE
Bâti en bon état (à sauvegarder)
1. Boulevard Hassiba Ben
Bouali.
Zone d’intervention Bâti en mauvais état (à démolir)
2. Rue Rochai Boualem.
Figure 393 : Image montrant la
stratégie d’intervention. Source : 3. Boulevard Mohammed
CAS D’ETUDE
Réalisée par l’autrice. Belouizdad.
Zone d’intervention Bâti en mauvais état (à démolir)
Figure 64 : Image montrant l’ancien système viaire.
Source : Réalisée par l’auteur.
Figure 394 : Image montrant
l’ancien
Les trois axes structurants :
système viaire. Source : Bâti en mauvais état (à démolir)
Zone d’intervention
CAS D’ETUDE
Réalisée par l’autrice.Figure 395 : Prolongement desHassiba
4. Boulevard rues Ben
Image montrant la stratégie
existantes :
Bouali.
d’intervention. Source : Réalisée
Zone d’intervention Bâti en mauvais état
5. (àRue
démolir)
Rochai Boualem.
par l’autrice.Bâti en bon état (à 1. Rue Higgoun Smail.
6. Boulevard Mohammed
sauvegarder) 2. Rue Bessadi Maamar.
CAS D’ETUDE Belouizdad.
Zone d’intervention Bâti en mauvais état (à démolir)

Bâti en bon état (à sauvegarder) Prolongement des rues déjà


Figure 65 : Image montrant le prolongement des rues Figure 410 : Image montrant le
existantes. Source : Réalisée par l’auteur. existantes :
Zone d’intervention Bâti en mauvais état (à démolir)
prolongement des rues déjà
CAS D’ETUDE
existantes.
3. RueSource : Réalisée
Higgoun Smail.par
Figure 396 : Image montrant la
l’autrice.
4. Rue LesBessadi
trois axes
Maamar.
stratégie d’intervention. Source : 51
Zone d’intervention structurants
Bâti en mauvais :
état (à démolir)
Réalisée par l’autrice.Bâti en bon
CAS D’ETUDE

Le travail effectué sur les ilots par


leurs nouvelles répartitions tant dans
leurs dimensions que dans leurs
séparations via des voies prolongées
permet un découpage plus régulier et
homogène, une meilleure lecture du
quartier et une meilleure adaptation
aux exigences sociales du site
d’intervention.

L’homogénéisation de la trame et la
Figure 66 : Le nouveau système viaire. Source :
Réalisé par l’autreur. rehiérarchisation du rapport ilot/voie
et ilot/habitant apporte un souffle
nouveau et plus équilibré au quartier.

III.5.2 Résultat de l’approche syntaxique appliquéeLe


surtravail
notre effectué
zone d’intervention
sur les ilots par
leurs nouvelles répartitions tant dans
leurs dimensions que dans leurs
séparations via des voies prolongées
permet un découpage plus régulier et
homogène, une meilleure lecture du
quartier et une meilleure adaptation
aux exigences sociales du site
d’intervention.
Figure 67 : Carte de visibilité. Source : Figure 68 : Carte d’axialité. Source :
Réalisée par l’auteur. Réalisée par l’auteur.
L’homogénéisation de la trame et la
rehiérarchisation du rapport ilot/voie
Aire d’intervention et ilot/habitant apporte un souffle
nouveau et plus équilibré au quartier.
D’après le résultat de la carte de visibilité on a pu déterminer le meilleur
emplacement pour les espaces publics. Et la carte d’axialité nous a permis d’identifier
l’espace le mieux connecté et ayant une meilleure accessibilité.
Figure 422 : Le nouveau système
viaire. Source : Réalisée par
l’autrice.Le travail effectué sur les
ilots par leurs nouvelles répartitions
52 tant dans leurs dimensions que dans
Figureleurs
440 :séparations via des voies
CAS D’ETUDE

La gare des ateliers

Métro

Téléphérique

Figure 69 : Carte montrant la liaison entre les trois moyens de transports.


Source : Traité par l’auteur.

À l’aide du logiciel « Depth maps », on a pu déterminer la partie la mieux


connectée, ou la concentration du flux est plus élevée par rapport au reste du quartier. De
plus, qu’elle est accessible par plusieurs moyens de transport (ligne de téléphérique, métro,
transport en public et la gare ferroviaire). En liant ces derniers, on a obtenu une diagonale,
qui sert comme raccourci, afin de faciliter le déplacement pour les gens qui veulent arriver
à la partie en question.

III.5.3 Le programme

III.5.3.1 Étude démographique

Tableau 7 : Évolution démographique. Tableau 8 : Classe d’âge Algérie (2018).


Source : ONS. Source : ONS.

53
CAS D’ETUDE

D’après les données démographiques,


notre programme doit répondre au besoin
de chaque tranche d’âge :

 0-14 ans un programme


d’équipements éducatifs et les
aires de jeux.
 15-59 ans un programme entre les
Figure 70 : Pyramide des âges Algérie (2018).
Source : ONS. trois lieus : d’habitat, lieu de
travail et un espace de rencontre,
de loisir et de partage.

 >60 ans un programme qui dépend de leurs besoins d’aire de détente, de


promenade et un espace de rencontre. D’après les données démographiques,
notre programme doit répondre au besoin
La population :
de chaque tranche d’âge :
La croissance par an est 1519.8
 En 1998 est de 59248
 0-14 ans un programme
 En 2008 est de 44050 Le taux de croissance est de 3,45%
d’équipements éducatifs et les
 La population en 2020 est de 62287,6.
aires de jeux.
Le nombre de logement :  15-59 ans un programme entre les
La croissance par an est 1519.8
trois lieus : d’habitat, lieu de
Dans le quartier d’El Hamma nous avons 17 hectares, selon la réglementation 50 logement
Le taux de croissance
travail et est
un de 3,45%
espace de rencontre,
par hectare 17*50= 850 logements.
de loisir et de partage.

La croissance par an est 1519.8

D’après les données démographiques,


Le taux de croissance est de 3,45%
notre programme doit répondre au besoin
de chaque tranche d’âge :

La croissance par an
 0-14 ansestun1519.8
programme
d’équipements
Le taux de croissance est de éducatifs
3,45% et les
aires de jeux.
 15-59 ans un programme entre les
trois lieus : d’habitat, lieu de

54 travail et un espace de rencontre,


de loisir et de partage.
CAS D’ETUDE

III.5.3.2 Le programme quantitatif du quartier :


CAS D’ETUDE
Ilot Surface totale Surface du bâti Surface du non Nombre de Nombre de Surface du Nombre de Espace de Espace vert Espace de Aires de jeux
de l’ilot (m²) (m²) bâti (m²) niveaux dans logements parking (m²) véhicules circulation (m²) (m²) rencontre (m²) (m²)
l’ilot
CAS D’ETUDE
Ilot 1 4707 1447.29 3259.71 22 44 1097.25 57 651.94 488.95 488.95 1629.85
Ilot 2 6775 2126.64 4648.36 43 86 2156 112 929.72 697.29 697.29 2324.31
Ilot 3 (Salle de
CAS D’ETUDE 2824 562.31 2297.69 5 - - - - - - -
sport)
Ilot 4 3145 1134.4 2010.6 22 44 1097.25 57 402.12 301.59 301.59 1005.3
Ilot5 6393 1837.23 4555.77 33 66 1655.5 86 911.15 683.36 683.36 2277.88
Ilot6 5817 1718.57 4098.43 26 52 1309 68 819.68 614.76 614.76 2049.21
Ilot 7 3775 960.36 2814.64 25 25 635.25 33 562.92 422.19 422.19 1407.32
Ilot 8 4213 1128.61 3084.39 20 40 1001 52 616.87 462.65 462.65 1542.19
Ilot 9 4154 1081.9 3072.1 22 44 1097.25 57 614.42 460.8 460.8 1536.05
Ilot 10 3203 1257.7 1945.3 20 40 1001 52 389.06 291.79 291.79 972.65
Ilot 11 6483 1699.37 4783.63 30 60 1501.5 78 956.72 717.54 717.54 2391.81
Ilot 12 5657 1980.97 3676.03 28 56 1405.25 73 735.20 551.40 551.40 1838.01
Ilot 13 2933 1267.6 1665.4 28 56 1405.25 73 333.08 249.81 249.81 832.7
Ilot 14 7179 1611.89 5567.11 16 - - - - - - -
(Équipement)
Ilot 15 4516 998.6 3514.4 18 - - - - - - -
(Équipement)
Ilot 16 7753 1284.98 6468.02 13 - - - - - - -
(Équipement)
Ilot 17 6220 1499.38 4720.62 7 - - - - - - -
(Équipement)
Ilot 18 2525 632.6 1892.4 15 30 750.75 39 378.48 283.86 283.86 946.4
Ilot 19 (Place 6170 - 6170 - - - - - - - -
publique)
Ilot 20 8240 2264.36 5975.64 44 88 2194.5 114 1195.12 896.34 896.34 2987.82
Ilot 21 12281 3380.78 8900.22 57 114 2849 148 1780.04 1335.03 1335.03 4450.11
Ilot 22 13000 3725.76 9274.24 55 110 2752.75 143 1854.84 1391.13 1391.13 4637.12
Ilot 23 14790 4968.99 9821.01 19 - - - - - - -
(Équipement)
Tableau 9 : Le programme quantitatif du quartier. Source : Réalisé par l’auteur.

55
CAS D’ETUDE

III.5.3.3 Programme qualitatif du quartier :


CAS D’ETUDE
Grille des équipements :

VILLE DE 12000 habitants / 1600 logements

Équipement
CAS D’ETUDE Surface m²/habitant m²/logement Emploi
unitaire (m²) Induit

Centre de santé 800 0.066 0.500 36


CAS D’ETUDE
Jardin d’enfant (80) 900 0.075 0.562 10

Salle polyvalente 750 0.062 0.468 05


Salle de sport
spécialisée 2000 0.166 1250 10

Terrain de football (*) 7800 0.650 4875 02


piste

Maison de jeunes 400 4000 0.333 2.500 15

Commerces spécialisés 1200 0.100 0.750 60

Commerces 1200 0.100 0.750 75


complémentaires

Marché ou centre 1000 0.083 0.625 28


commercial
Central téléphonique 1500 0.125 0.987 18

Siège APC et 1000 0.083 0.625 50


organisation de masse
Sureté urbaine 160 0.030 0.225 18

Protection civile 250 0.020 0.156 13

Mosquée 2400 0.200 1500 02

Cimetière 24000 2.000 15.000 02

TOTAL 49160 4.093 90.723 344


Tableau 10 : Le programme qualitatif du quartier. Source : Grille des équipements (traité par
l’auteur).

56
CAS D’ETUDE

III.5.4 Le plan d’aménagement du quartier d’El Hamma


CAS D’ETUDE

Légende :

Bâti existant

Bâti projeté

Espace vert

Figure 71 : Le plan d’aménagement du quartier d’El Hamma. Source : Réalisé par l’auteur.

57
CAS D’ETUDE

III.5.5 Le master plan

Figure 72 : Le master plan. Source : Réalisé par l’auteur.

58
CAS D’ETUDE

III.6 Choix du thème :


"La culture est un moteur du développement métropolitain"
CAS D’ETUDE
L’attractivité d’une métropole se mesure au nombre de grands équipements, pour le choix
de notre projet, nous avons choisi un équipement culturel pour renforcer la vocation
culturelle du quartier et le rendre plus attractif.

III.6.1 La culture :

III.6.1.1 Définition
 La définition selon les dictionnaires linguistiques :

L’ensemble des connaissances acquises par l’individu pour avoir une culture étendue –
générale – littéraire –philosophique –classique. Ensemble des activités soumises à des
normes socialement et historiquement différenciées et des modèles de comportement
transmissible par l’éducation, propre à un groupe social donné, chaque société a sa propre
culture. Selon le dictionnaire HACHETTE.

 La définition selon les théoriciens :

La culture est l’ambiance dans un milieu où chaque détail est l’indice d’une société qui
marche vers le même destin. Ce n’est pas une science particulière réservée à une catégorie
d’âge de gens, mais une doctrine du comportement général d’un peuple, dans toute sa
diversité et dans toute sa gamme sociale. Selon Malek Ben Nabi.

III.6.1.2 Les équipements culturels :


Un équipement culturel est une institution, également à but non lucratif, qui met en
relation des œuvres de créations et de public, afin de favoriser la conservation de
patrimoine, la création et la formation artistiques et plus généralement, la diffusion des
œuvres de l’art et de l’esprit dans un bâtiment ou un ensemble de bâtiments spécialement
adaptés à ces missions.

III.6.2 Opéra :

III.6.2.1 Définition
En architecture, un opéra est un bâtiment spécialement conçu pour la représentation
des opéras — L’opéra est un terme générique qui désigne une œuvre destinée à être chantée
sur une scène, appartenant à un genre musical vocal classique combinant la musique, le

59
CAS D’ETUDE

chant, les décors, la mise en scène, parfois la danse, qui contribuent à faire de ce type de
spectacle, un « art total ».

III.6.2.2 Missions (Extrait document Ministère de la Culture, Direction des études


prospectives) :
L'opéra se définit à la fois comme un lieu de spectacles, de pratique artistique, de répétition,
de création et de réflexion, un lieu de rencontre, d'information et d'échange, un espace
d'expérimentation et d'encouragement à l'initiative. L'opéra sera consacré à toutes les formes
d'expression de la musique classique et s'adressera à un large public en accueillant des
musiciens aussi bien professionnels qu'amateurs.

Elle a comme objectifs :

- De créer l'environnement le plus favorable possible au développement et à


l'exécution de concerts spectacles ainsi que de projets artistiques de musiciens et de
groupes nationaux et internationaux ;
- De favoriser les rencontres entre public et artistes dans un espace convivial ;
- De faciliter les processus d'émergence et de création artistique musicale par des
formules adaptées de diffusion, de production, d'accompagnement et de formation ;
- De contribuer au niveau national à la professionnalisation des artistes et des acteurs
du secteur ainsi qu'à leur insertion dans le circuit professionnel ;
- De créer une dynamique privilégiant le travail en réseau à tous les niveaux, national,
régional et international, favorisant ainsi des synergies entre les différents acteurs
culturels
- D’encourager et d'accompagner les initiatives transdisciplinaires
- De contribuer à l'intégration des nouvelles technologies de l'information et de la
communication en tant qu'outils de création artistique et outils de diffusion de
programmes culturels ;
- De contribuer au rayonnement culturel de l'Algérie au-delà de ses frontières.

60
CAS D’ETUDE

III.6.2.3 Analyse d’exemple « LE CASART A CASABLANCA »


CAS D’ETUDE
LE CASARTS A CASABLANCA

-Lieu : CASABLANCA-MAROC. -Date de


construction : en cours de réalisation. 2009-2020.
-Architecte : Christian de Portzamparc et Rachid
Andaloussi. -Surface : 20 245 m² SHON. -
Capacité : 1800 places. -Structure : structure
métallique -Matériaux de construction : Béton Grand théâtre de Casablanca. Source : L’organisation spatiale et la circulation intérieure. Coupe schématique. Source : https://encrypted-
précontraint. -PROGRAMME : Plus grand théâtre https://www.designbuild-network.com/wp- Source : https://www.arch2o.com/wp- tbn0.gstatic.com/images?q=tbn%3AANd9GcThjnkfPo8S-mNddx-
d’Afrique : Salle polyvalente – 1800 places Salle content/uploads/sites/21/2017/10/1l-Image-54.jpg content/uploads/2017/05/ARCH2O-Casarts-Christian-de- YtIeW5ptYglKCHP5UQg&usqp=CAU, traité par l’autrice.

de théâtre modulable – 600 places Salle de Portzamparc-10.jpg, traité par l’autrice.

musiques amplifiées | Salles de répétition ouvertes


Figure : Grand théâtre de Casablanca. Source : Figure : Coupe schématique. Source : https://encrypted-
au public | commerces, restaurant, café,
https://www.designbuild-network.com/wp- Figure : L’organisation spatiale et la circulation tbn0.gstatic.com/images?q=tbn%3AANd9GcThjnkfPo8S-mNddx-
cyberespace, librairie, salle d’exposition et galerie
content/uploads/sites/21/2017/10/1l-Image-54.jpg intérieure. Source : https://www.arch2o.com/wp- YtIeW5ptYglKCHP5UQg&usqp=CAU, traité par l’autrice.
d’art. content/uploads/2017/05/ARCH2O-Casarts-Christian-de-
Portzamparc-10.jpg, traité par l’autrice.
Situation et implantation :

Situé enLE
plein cœur du quartier historique de la L'implantation par rapport à la place. Source :
CASARTS A CASABLANCA
https://www.myafricancompetition.com/administratio
métropole, ce théâtre se présente comme étant l’un
-Lieu : CASABLANCA-MAROC. -Date de n/sites/default/files/inline-images/CASARTS.jpg
des plus important complexe culturel d’Afrique.
construction : en cours de réalisation. 2009-2020.
-Architecte : Christian de Portzamparc et Rachid
Figure : L'implantation par rapport à la place. Source :
Andaloussi. -Surface : 20 245 m² SHON. -
Situation et implantation : https://www.myafricancompetition.com/administratio
Capacité : 1800 places. -Structure : structure Programme quantitatif du grand théâtre de Casablanca. La salle de spectacle. Source :
n/sites/default/files/inline-images/CASARTS.jpg
Situé en plein
métallique cœur du quartier
-Matériaux historique: de
de construction la
Béton Source : https://www.christiandeportzamparc.com/fr/projects/casarts/

métropole, ce-PROGRAMME
théâtre se présente: comme étant l’un https://www.christiandeportzamparc.com/fr/projects/casarts/
précontraint. Plus grand théâtre
des plus important
d’Afrique complexe culturel
: Salle polyvalente d’Afrique.
– 1800 places Salle
La grande salle de 1 800 places permet des concerts, Figure : Le Casart à l’intérieur. Source :
de théâtre modulable – 600 places Salle de
du théâtre
Tableau classiquequantitatif
: Programme et des représentations diverses
du grand théâtre de https://www.christiandeportzamparc.com/fr/projects/casarts/
musiques amplifiées | Salles de répétition ouvertes
de spectacles
Casablanca. amplifiés.
Source : La salle contient des balcons
au public | commerces, restaurant, café, https://www.christiandeportzamparc.com/fr/projects/casarts/
en “éventail ». Il s’agit d’une réinterprétation de la
cyberespace, librairie, salle d’exposition et galerie
Accès au parking sous la place. Source : forme “opéra“, en fer à cheval, respectant néanmoins
d’art.
https://www.myafricancompetition.com/administration/sites/default/files/inline-images/CASARTS.jpg. les qualités de vision frontale et un nombre
Galerie publique du théâtre. Source :
d’auditeurs plus important.
https://www.christiandeportzamparc.com/fr/projects/casarts/

Figure : Accès au parking sous la place. Source :


https://www.myafricancompetition.com/administration/sites/default/files/inline-images/CASARTS.jpg.
61 salle de 1 800 places permet des concerts,
La grande Figure : Galerie publique du théâtre. Source :
du théâtre classique et des représentations diverses https://www.christiandeportzamparc.com/fr/projects/casarts/
CAS D’ETUDE

III.7 Site d’intervention


CAS D’ETUDE
III.7.1 Critères du choix du site
 Environnement urbain :
Attraction du site à proximité d’habitation et d’autres équipements.
 Accessibilité par :
La ligne de bus, Le métro, la gare ferroviaire et le téléphérique.
 Visibilité et lisibilité :
Les éléments de repères : (hôtel Sofitel, la bibliothèque nationale, les tours
jumelles, monument des martyrs, jardin d’essai).
 Capacité d’accueil :
Avec sa grande surface de 7896.41m²

Boulevard ROCHAI Boulem

À l’aide de la carte d’axialité on a pu constater que le boulevard ROCHAI Boulem


est le plus animé, et pour cela on a pu déterminer le meilleur emplacement de
notre projet.

62
CAS D’ETUDE

III.7.2 Limites, dimensions, accessibilité et état des hauteurs du terrain

96m
106m

7896,41 m²
Cité El Djawhara (ilot des 65m

halls) Vers 90m

Vers
10m

7m
Le jardin d’essai

Figure 73 : les limites et les dimensions du terrain. Source : Par l’auteur.


La place 1er mai

Flux mécanique fort (Boulevard ROCHAI Boulem,  Le terrain est limité :


Hassiba BEN BOUALI). - Au nord : École existante.
- Au sud : par la place publique.
Flux mécanique moyen
- À l’est : nouvelles habitations.
 État des hauteurs : - À l’ouest : cité el Djawhara.

Les gabarits varient entre R+3 et R+7, sauf l’ilot des halls qui
 La surface du terrain est de : 7896,41 m².
dépasse R+16.

63
CAS D’ETUDE

III.7.3 La genèse de la forme :

N 10m N N

Sortie de métro

- La forme de base du terrain - Dessiner des lignes droites pour avoir des Pour la partie qui se trouve au-dessus de la sortie de
- Au nord : un recule de 10m pour formes réguliéres. métro on a décidé de la dédier à une place publique.
séparer l’école de notre projet. - À l’est, sud et ouest, alignement avec la
Cette dernière sert comme un point de rencontre des 3
parcelle.
volumes qu’on a obtenus.

N
Le projet est composé de 3 volumes :

Opéra

Formation d’art dramatique

Salle de spectacle

64
CAS D’ETUDE

III.7.4 Gestion des parcours de circulation :


Nous avons 4 catégories de personnes :

A- Les artistes. B- Le personnel. C- Les étudiants. D- Le grand public.

A- Les artistes B- Le personnel

Parking Parking

Entrée
Foyer Entrée secondaire principale

Entrée
secondaire
Loges
Vestiaires Foyer
Dépôt
Scène Administration

Les locaux
techniques

Scène

Grilles
techniques

65
CAS D’ETUDE

C- les étudiants

Entrée
principale

Bibliothèque Foyer Formation


(Atelier d’art
dramatique)

Passerelle

Salle de
spectacle

D- Le grand public

Parking Sortie de métro

Entrée
principale

Hall d’exposition Foyer

Gradins

66
CAS D’ETUDE

67
CAS D’ETUDE

68
CONCLUSION
GENERALE

CONCLUSION
GENERALE
CAS D’ETUDE GENERALE
CONCLUSION

IV Conclusion générale :

CONCLUSION GENERALE
Cette démarche a été menée dans le but d’apporter des réponses à la problématique
générale « Alger, métropole, durable », qui la recommandation du SNAT2030 aussi. Et par
la suite répondre à la problématique spécifique : « Le renouvellement urbain comme outil
de modernisation et de mise en valeur des tissus urbains » du quartier d’El Hamma, qui
souffre de la surprésence des friches, et des terrains mal exploités.

Tout d’abord, on a commencé par fixer des objectifs :

- Exploiter les potentialités foncières présentes dans le site.


- Restructurer le quartier d’El Hamma et assurer l’attractivité sociale.
- Améliorer le cadre de vie dans le quartier par l’injection d’activités qui répondent
aux besoins de ses habitants avec une mixité fonctionnelle et sociale, en plus de la
création d’espace public, de rencontre, de convivialité et d’urbanité.
- Améliorer l'image d’El Hamma pour la faire intégrer dans l'image de la baie.
- Crée des espaces de vie de qualité et assurer une architecture durable selon la
démarche du développement durable.

Notre recherche est composée de 3 parties :

La partie théorique :

Cette étude a nécessité en premier lieu une exploration théorique pour cerner les aspects
théoriques et conceptuels du thème : « Le renouvellement urbain comme outil de
modernisation et de mise en valeur des tissus urbains ».

Une partie thématique :

L’étude d’exemples et d’expériences étrangères sera choisie en fonction de leur


exemplarité pour mettre en exergue les démarches adoptées pour le réaménagement du
quartier d’El Hamma.

Et une partie de l’application sur le cas d’étude :

C’est l’application de cette recherche théorique après avoir choisi le quartier d’el Hamma
qui présente des potentialités remarquables au centre de la ville d’Alger. Nous avons posé
une problématique spécifique après une analyse morphologique du quartier, cela par une
présentation de l’état de fait de ce dernier puis nous avons diagnostiqué

70
CAS D’ETUDE GENERALE
CONCLUSION

Cette analyse cette analyse par la démarche hybride (assembler les deux démarches :
syntaxe spatiale qui nous a permis de traiter la forme urbaine et l’aspect urbain avec la
méthode INDI de la démarche HQE²R. Cette démarche qui est basé sur des données
mathématique en rapport avec la morphologie du quartier (les formes du bâtis, les
volumes, la compacité, …), ce diagnostic nous a permis de trouver les constats de notre
site que nous avons traité par la suite et nous avons eu ces résultats :

 Densifications des poches vides (cas des friches industrielles).


 Diversifier l’habitat et introduire de la mixité sociale.
 Assurer l’harmonie entre les gabarits, en optant pour l’extension verticale (qui a
pour but de subvenir aux besoins des citoyens et minimaliser l’espace), et la
création des gabarits moyens.
 Créer des activités commerciales, pour booster l’attractivité du quartier.
 Démolition des équipements en mauvais état, nous permet de faire le nouveau tracé
viaire et l’augmentation des logements.
 Garantir la continuité et l’intégration des nouvelles formes proposées avec celles
déjà existantes afin d’avoir un meilleur rendement et fonctionnement entre les
différentes entités du quartier.
 La constitution d’un quartier ouvert à tous connecté à la ville, équipé et vivant.
 Redonner sens à la notion de l’espace public.
 Dessiner une trame viaire qui permet au quartier d’évoluer.
 Prévoir des espaces publics et des espaces verts pour réanimer le quartier et le
rendre plus attractif, et créer une continuité avec le jardin d’essai.

71
CAS D’ETUDE GENERALE
CONCLUSION

Pistes de recherche :

Cette recherche a permis de fournir des informations utiles sur le sujet de la modernisation
du quartier d’El Hamma, qui est l’une des actions du renouvellement urbain. Et qui va par
la suite contribuer à l’insertion de la capitale au rang des villes métropolitaines.

D’après les résultats que nous avons eus sur le quartier, nous remarquons que nous avons
fait un bon choix notamment le choix du projet urbain comme démarche nouvelle pour
construire la ville sur elle-même, pour le devenir de la ville d’Alger une métropole digne de
ce nom. Contrairement à ce qui a été proposé dans le PDAU (la programmation des
équipements structurants à l’échelle de la ville) car améliorer le cadre de vie des citoyens
dans la ville est plus important pour la devenir de la ville d’Alger.

72
SOURCES

BIBLIOGRAPHIQUE

SOURCES

BIBLIOGRAPHIQUE
CAS D’ETUDE
SOURCES BIBLIOGRAPHIQUE

 Ouvrages

CHARLOT-VALDIEU
SOURCES Catherine et OUTREQUIN Philippe, Développement durable et
BIBLIOGRAPHIQUE
renouvellement urbain : des outils opérationnels pour améliorer la qualité de vie dans nos quartier,
L’Harmattan, Paris, 2006.

CHARLOT-VALDIEU Catherine et OUTREQUIN Philippe, la démarche HQE²R de


conduite de projet de renouvellement urbain intégrant le développement durable. La Calade,
Octobre 2004.

CHARLOT-VALDIEU Catherine et OUTREQUIN Philippe, L’urbanisme durable :


concevoir un éco quartier, le moniteur, Paris, 2011.

ZUCCHELLI Alberto, Introduction à l’urbanisme opérationnel et à la composition urbaine.


Edition OPU, 1984.

Marion Desjardins, Renouvellement urbain, l’urbanisme au service du social, DIV, 2002.

Maouia Saïdouni, Éléments d’introduction à l’urbanisme. Éditions Casbah, 2000.

PANERAI Philippe, Jean-Charles DEPAULE, Marcelle DEMORGON ; Analyse


urbaine. Édition Parenthèses, Paris, 1999.

LYNCH Kevin, L’image de la cité, Paris, 1976.

Strange T, Bailey A. Sustainable development : Linking economy, society, environmenl.


_OECD insights. Paris, 2008.

Gilles Novarina et Paola Pucci, Renouvellement en France Requalification en Italie. Fromes


récentes du partenariat public-privé, 2004.

Diana Kendall, Sociology in Our Times, 2007.

Kelley & Williamson, Urbanization and Underdevelopment: A Global Study of Modernization,


Urban Bias, and Economic Dependency, 1984.

SCHMIT B, « Entre la démolition et le droit », Diagonal, No.73, 1988.

Hdjiedj A., Chaline C., Dubois-Maury J. Djedouani S. Alger, les nouveaux défis de
l’urbanisation, Paris, L’Harmattan, 2003.

 Documents sur Internet

Plaquette Boucheyer-Viallet, InnoVia. Grenoble, 2014. Disponible sur :


http://www.grenoble-innovia.fr/images/operations/bouchayer-viallet/plaquette-bouchayer-
viallet2014.pdf.

Quartier Bouchayer-Viallet, 2éme Forum sur les quartiers durables, 24 et 25 mars 2010, Alpes
Congrès-Grenoble. Disponible sur :

http://fr.slidesshare.net/guest736f4e/quartier-de-bouchayer-viallet-de-grenoble
CAS D’ETUDE
SOURCES BIBLIOGRAPHIQUE

Eco quartier – Hammarby Sjostad (Stockholm –SE), Énergie-cités, 2008. Disponible sur :
http://www.energy-cities.eu/db/stokholm_579_fr.pdf
SOURCES BIBLIOGRAPHIQUE
Les dimensions du développement durable,
https://youmatter.world/fr/definition/definition-developpement-durable

Typologies et diversité des friches industrielles,


https://ceser.regioncentre.fr/files/live/sites/ceser/files/contributed/espace-
public/Rapports/2015/FRICHES%20URBAINES%20en%20CVdL%20150709.pdf.

Principes de l’ilot ouvert, https://atelierba3.files.wordpress.com/2013/10/6-2_quartier-


massena.pdf.

Syntaxe spatiale, http://pole-image.ghes.univ-paris-diderot.fr/wp-


content/uploads/2018/03/syntaxe_spatiale_M_Pigaki.pdf.

Théatre de Casablanca « Le CasArts », http://architypereview.com/project/casarts-


theatre-de-casablanca/.

 Mémoires de recherche

DJABALLAH Ahmed Chakib, Processus de conduite des projets de renouvellement urbain,


Mémoire de magistère, EPAU d’Alger, 2008.

Mouhand ou Saïd Safir, Le patrimoine ferroviaire du XIXème et XXème siècle en Algérie :


Identification et Valorisation, Mémoire de magistère, Dirigé par Mr Dahli Mohamed. U.M.M.T.O,
2011.

BOUNAIRA Assia, Intégration des friches industrielles dans la conception des Trames Vertes
Urbaines, Cas du Hamma d’Alger, Mémoire de magistère, EPAU d’Alger, 2015.

BOUZIZ Samia, Élaboration d’un consensus de réhabilitation du patrimoine industriel


pérennisant son authenticité dans le contexte algérien : cas des ateliers de maintenance S.N.T.F. El-
Hamma, Alger .2011.

 Revues

HILLIER Bill, 1996, SPACE IS THE MACHINE, Revue, Cambridge University Press,
Cambridge.

MERLIN Pierre, 1988, Répertoire des formes urbaines.


https://www.apur.org/sites/default/files/documents/CAEN_Repertoire_Formes_Urbaines.pdf.

Rapport de la commission mondiale sur l'Environnement et le développement (Commission


Bruntland), les éditions du Fleuve, 1989, traduction française de Our Common, 1987.
CAS D’ETUDE
SOURCES BIBLIOGRAPHIQUE

Association des directions immobiliers, Reconvertir les friches industrielles et urbaines : de la


transformation réussie des sites à la mutation des territoires, Le moniteur, Antony, 2015.
SOURCES BIBLIOGRAPHIQUE
HALLEUX J.-M., LAMBOTTE J.-M., 2 décembre 2008, Reconstruire la ville sur la ville. Le
recyclage et le renouvellement des espaces dégradés, Territoire(s) wallon(s).

 Documents pédagogiques

Séminaire patrimoine Master 1 par Mm HAOUI.S

DJELLATA Amel. Cours de spécialité Projet urbain M2, « Développement durable et projet urbain
», Institut d’architecture et d’urbanisme, Université de Blida, 2016/2017.

Cours M2 du contexte urbain par Mm DJELLATA.A.

 Documents administratifs

PDAU d’Alger. POS U31 Hamma Hussein Dey. CNERU 2001.


CAS D’ETUDE

TABLES DES ILLUSTRATIONS

Liste des figures :


Figure 1 : Organigramme du mémoire……...………………………………………………7

Figure 2 : Les phases de la démarche HQE²R………………………………………………9

Figure 3 : Le profil de développement durable d’un quartier avec le modèle INDI……...10

Figure 4 : Principe de l’ilot ouvert –Système d’enclos-…………………………………...11

Figure 5 : Principe de l’ilot ouvert –Dynamique des hauteurs-…………………………..12

Figure 6 : Principe de l’ilot ouvert –Ouvertures-………………………………………....12

Figure 7 : Principe de l’ilot ouvert –Autonomie des bâtiments-……………………….....12

Figure 8 : Principe de l’ilot ouvert –Implantation en bordure-……………………………12

Figure 9 : Les opérations du renouvellement urbain………………………………………18

Figure 10 : Les dimensions du développement durable…………………………………...21

Figure 11 : Les unités du tissu urbain……………………………………………………...26

Figure 12 : Les éléments constitutifs du tissu urbain……………………………………...27

Figure 13 : Schéma conceptuel de la modernisation et ses enjeux……………………..…28

Figure 14 : Situation du quartier Bouchayer-viallet (Grenoble-France) ……………..…...29

Figure 15 : Plan d’aménagement du quartier………………..…………………………….29

Figure 16 : Façades de quelques immeubles du quartier…………………………………..29

Figure 17 : Square de Bouchayer-viallet…………………………………………………..29

Figure 18 : Façades de quelques équipements au quartier bouchayer viallet……………..30

Figure 19 : Vue aérienne sur le quartier de Hammarby…………………………………...30

Figure 20 : Plan d’aménagement du quartier Hammarby. ………………………………..30

Figure 21 : Carte de la baie d’Alger……………………………………………….………36

Figure 22 : Les quartiers d’El Hamma…………………………………………….………37

Figure 23 : Carte du périmètre du Hamma………………………………………………...37

Figure 24 : L’accessibilité au quartier d’EL HAMMA……………………………………38

Figure 25 : Carte d’El Hamma avant 1830………………………………………………...38


CAS D’ETUDE

Figure 26 : El-Hamma entre 1832-1846…………………………………………………...39

Figure 27 : El-Hamma entre 1846-1895…………………………………………………...39

Figure 28 : El-Hamma entre 1895-1936…………………………………………………...39

Figure 29 : El-Hamma entre 1936-1958 …………………………………………………..40

Figure 30 : El-Hamma entre 1958-1985…………………………………………………...40

Figure 31 : El-Hamma état actuel………………………………………………………….40

Figure 32 : Développement du site du Hamma et son environnement……………………41

Figure 33 : Carte de la mobilité et axes structurants d’El Hamma………………………...42

Figure 34 : Carte des gabarits d’El Hamma……………………………………………….42

Figure 35 : Carte de l’état de bâti d’El Hamma. ………………………………………….42

Figure 36 : Image d’un équipement en bon état – hôtel Sofitel-. …………………………42

Figure 37 : Image d’un équipement en moyen état – lycée Rochai Boualem-. …………..42

Figure 38 : Image d’un équipement en mauvais état –bâtiment de la période coloniale-…42

Figure 39 : Carte des activités d’El Hamma………………………………………………43

Figure 40 : Carte de circulation piétonne………………………………………………….43

Figure 41 : Topographie en 3D d’el Hamma……………………………………………...43

Figure 42 : Topographie du quartier……………………………………………………….43

Figure 43 : Profile topographique de la zone d’El Hamma………………………………..43

Figure 44 : Qualification de l’usage du sol………………………………………………..43

Figure 45 : Le découpage de l’aire d’intervention………………………………………...44

Figure 46 : Histogramme de surface zone /surface projetée………………………………45

Figure 47 : Histogramme (volume/surface projetée) / (surface zone /surface projetée)….45

Figure 48 : Histogramme de volume sur le nombre de bâtiment………………………….46

Figure 49 : L’histogramme de nombre de bâtiment /CES…………………………………46

Figure 50 : L’histogramme de nombre de bâtiment /hauteurs…………………………….47

Figure 51 : L’histogramme de longueur ouverte/longueur fermée………………………..47

Figure 52 : L’histogramme de la compacité………………………………………………48


CAS D’ETUDE

Figure 53 : Schéma montrant les objectifs et les cibles du modèle INDI…………………48

Figure 54 : Image montrant des habitations en mauvais état……………………………...49

Figure 55 : Image sur la cité des halls (El Djaouhara) ……………………………………49

Figure 56 : Image qui montre la nuisance sonore…………………………………………49

Figure 57 : Equipment en bon état (siège du métro) ……………………………………...49

Figure 58 : Image montrant les équipements sanitaires…………………………………...49

Figure 59 : Image montrant les déchets des hangars………………………………………49

Figure 60 : Image montrant les servitudes de quartier…………………………………….49

Figure 61 : Le profil du développement durable d’EL HAMMA avec le modèle INDI….50

Figure 62 : Le profil du développement durable proposé avec le modèle INDI…………..50

Figure 63 : Image montrant la stratégie d’intervention……………………………………51

Figure 64 : Image montrant l’ancien système viaire………………………………………51

Figure 65 : Image montrant le prolongement des rues déjà existantes……………………51

Figure 66 : Le nouveau système viaire……………………………………………………52

Figure 67 : Carte de visibilité……………………………………………………………...52

Figure 68 : Carte d’axialité………………………………………………………………...52

Figure 69 : Carte montrant la liaison entre les trois moyens de transports………………..53

Figure 70 : Pyramide des âges Algérie (2018) ……………………………………………54

Figure 71 : Le plan d’aménagement du quartier d’El Hamma…………………………….57

Figure 72 : Le master plan…………………………………………………………………58

Figure 73 : Les limites et les dimensions du terrain……………………………………….63


CAS D’ETUDE

Liste des tableaux :


Tableau 1 : Les différentes étapes du processus de formation d'El Hamma………………41

Tableau 2 : Risque naturel et technologique du quartier…………………………………..44

Tableau 3 : Résultat de l’analyse du quartier avec la méthode HQE²R (objectif 1) ……...50

Tableau 4 : Résultat de l’analyse du quartier avec la méthode HQE²R (objectif 2) ……...50

Tableau 5 : Résultat de l’analyse du quartier avec la méthode HQE²R (objectif 3 et 4) …50

Tableau 6 : Résultat de l’analyse du quartier avec la méthode HQE²R (objectif 5) ……...50

Tableau 7 : Évolution démographique…………………………………………………….54

Tableau 8 : Classe d’âge Algérie (2018) …………………………………………………54

Tableau 9 : Le programme quantitatif du quartier………………………………………...56

Tableau 10 : Le programme qualitatif du quartier………………………………………...57


LES
ANNEXES

LES
ANNEXES
LES ANNEXES

VI.1.1 Les dimensions du renouvellement urbain


Marion Desjardins défini le renouvellement urbain comme « l’ensemble des
interventions mises en œuvre dans les quartiers en crise, en vue d’améliorer leur
fonctionnement et de favoriser leur insertion dans la ville. Ces interventions empruntent
plusieurs voies et vont de la restructuration des immeubles de logements, l’amélioration de
la desserte des transports, la création de nouveaux services publics, à l’implantation
d’entreprises et l’accompagnement social des habitants ». 42

L’innovation donc, induite par le renouvellement urbain consiste en l’idée d’accompagner


l’action physique (la dimension morphologique) par des actions économiques et sociales
(la dimension sociale-économique). Le renouvellement urbain contribué au développement
urbain durable puisqu’il s’agit de travailler sur le tissu urbain existant pour répondre à
différents enjeux d’ordre économiques, sociaux et environnementaux, on parle alors de «
renouvellement urbain durable ». 43

Le renouvellement urbain « durable » recoupe des champs d’action très larges,


plusieurs dimensions peuvent se distinguer en fonction des enjeux.

Par exemple, à partir des différents enjeux soulevés dans le tableau, on peut distinguer la
dimension morphologique qui s'intéresse plus particulièrement au recyclage immobilier
des tissus bâtis et « consiste à s'intéresser aux montages d'opération immobilière, c'est à
dire aux actions qui visent à la production et à la réhabilitation de produits immobiliers
(habitat, bureau) ».44 Cette dimension recoupe le processus de réhabilitation, de rénovation
du bâti, on peut parler de renouvellement morphologique. À travers cette dimension
morphologique, le renouvellement urbain s’affiche comme un moyen d’accompagner les
mutations urbaines, de répondre à des enjeux sur le plan de l’urbanisme et de l’équité.

La dimension sociale du renouvellement urbain concerne des territoires en évolutions


régressives, et vise la reprise de territoires déjà urbanisés, car ils sont affectés par diverses
formes de délaissements, d’inadaptations ou de dysfonctionnements socio-économiques.

42
Marion Desjardins, Renouvellement urbain, l’urbanisme au service du social, DIV, août 2002
43
BONETTI M., TUAL M., LLORENTE M., BAILLY E., « Les enjeux du renouvellement urbain durable »,
Rapport intermédiaire, CSTB, laboratoire de sociologie urbaine générative, juin 2011.
44
HALLEUX J.-M., LAMBOTTE J.-M., Reconstruire la ville sur la ville. Le recyclage et le renouvellement
des espaces dégradés, Territoire(s) wallon(s), 2 décembre 2008.
CASANNEXES
LES D’ETUDE

La dimension économique est aussi importante, renouveler la ville sur elle-même c’est
aussi répondre à des enjeux de redynamisation économique.

La dimension environnementale du renouvellement urbain est abordée à travers le


constat d'une ville diffuse, et consiste à retravailler sur le tissu urbain existant pour limiter
le mitage de l'espace périphérique, et réduire les déplacements domicile-travail dans un
contexte de crise énergétique. Le renouvellement urbain contribue ici à une gestion
économe de l'espace.

En définitive le renouvellement urbain est une action globale visant à reconquérir


un secteur urbain en déclin suite à une crise de son activité originelle, grâce à des
aménagements et à des améliorations du cadre bâti et de l’environnement ainsi qu’un
accompagnement économique et social, dans l’idée de réintégrer le quartier dans la ville et
de l’insérer dans un processus de développement durable.

VI.1.2 Les enjeux du renouvellement urbain

Les mutations urbaines sont toujours liées à des transformations économique,


sociale, culturelle et à l’obsolescence ou à la relégation qui peuvent toucher certains
territoires. 45

Autrement dit le renouvellement urbain se préoccupe des quartiers ou territoires anciens et


dégradés ou en difficulté et fragiles. Il présente plusieurs enjeux que nous présenterons
dans ce qui suit :

L’enjeu spatial : L’enjeu principal de l’action du renouvellement est d’embellir les tissus
urbains anciens en réadaptant le bâti aux modes de vie contemporains et en requalifiant les
espaces publics ou par la transformation de la trame urbaine.

L’enjeu économique : Les opérations du renouvellement urbain viennent dans l’intérêt


d’encourager la mixité sociale. Leur financement se fait dans le cadre de la revalorisation
des territoires en marge et ce, afin de les réintégrer dans le marché.

L’enjeu social : Il implique des actions relevant de la problématique d’habitat, mais aussi
d’insertion sociale, culturelle, économique des populations qui restent défavorisées.

45
Andre Rossinot, maitre de Nancy, urbanisme HS Nº 13 mars 2000, page 5.
CASANNEXES
LES D’ETUDE

VI.1.3 Les cartes utilisées pour l’analyse syntaxique

Carte Isovist. Source : http://pole- Carte convexe. Source : http://pole-


image.ghes.univ-paris-diderot.fr/wp-
image.ghes.univ-paris-diderot.fr/wp-
content/uploads/2018/03/syntaxe_spat
content/uploads/2018/03/syntaxe_spati iale_M_Pigaki.pdf
ale_M_Pigaki.pdf

Carte axiale. Source : http://pole- Carte segmentée. Source :


image.ghes.univ-paris-diderot.fr/wp-
http://pole-image.ghes.univ-paris-
content/uploads/2018/03/syntaxe_sp
atiale_M_Pigaki.pdf diderot.fr/wp-
content/uploads/2018/03/syntaxe_spat
iale_M_Pigaki.pdf

VI.1.4 Les agents mobilisant la syntaxe spatiale :

 Les effets de sa morphologie (forme)


 Le degré de connectivité des entités liées entre elles (interrelation)
 L’intensité de fréquentation par le mouvement naturel (visibilité)
LES ANNEXES

VI.1.5 Les grandes activités culturelles :


 La diffusion : Activités tendant à faire connaître au grand public des œuvres d’art
ou de l’esprit dans des espaces ou par des médias approprient.
 L’animation : Activité tendant à créer ou à entretenir des relations entre des
personnes au sien d’un groupe.
 La formation : Activité pédagogique spécialisée, action d’éduquer, de façonner,
d’instruire quelqu’un intellectuellement ou moralement.
 La création : Action de placer sous le regard du public, des objets divers, des œuvres
d’art. Action de faire connaître ou d’expliquer quelque chose à quelqu’un.

VI.1.6 Les différents types d’équipements culturels :

- Un centre culturel - Maison de la culture - Complexe culturel -Palais de culture.

- Théâtre -Opéra - Musée - Cinéma -Bibliothèque.

VI.1.7 Le rôle des équipements culturels :

 Encourager l'échange d'idée, d'expérience, augmenter le contact entre individus.


 Offrir à tout le monde la possibilité de se cultiver et de pratiquer l'activité désirée.
 Adopter un style de vie qui soit en harmonie avec du choix du peuple.
 Favoriser la conservation du patrimoine culturelle et de l’artisanat.
 La création et la formation artistique.
 Offrir à toutes les catégories d’âges la possibilité de se cultiver.
 Renforcer la vie en communauté.
 L’élévation du niveau d’instruction et de la connaissance.
LES ANNEXES

V.I.1.8 Dossier graphique :

Plan du RDC. Échelle 1/600 Plan du 1 er étage. Échelle 1/600


CASANNEXES
LES D’ETUDE

Plan du 2éme étage. Échelle 1/600 Plan du 3éme étage. Échelle 1/600
LES ANNEXES

Façade est. Échelle 1 /1600. Façade ouest. Échelle 1 /1600.

Façade sud. Échelle 1 /1600. Coupe AA. Échelle 1 /1600.

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