Le Renouvellement Urbain Comme Outil de Modernisation Et de Mise en Valeur Des Tissus Urbains
Le Renouvellement Urbain Comme Outil de Modernisation Et de Mise en Valeur Des Tissus Urbains
Le Renouvellement Urbain Comme Outil de Modernisation Et de Mise en Valeur Des Tissus Urbains
Architecture urbaine
Présenté par :
BENAISSA, Maroua.
Groupe : 01
Encadré par :
Membre du jury :
Merci à ceux qui nous ont aidé pour mener à bout ce modeste
travail.
Maroua et Camélia.
DEDICACE
Je dédie ce travail,
BENAISSA Maroua.
DEDICACE
sacrifices.
À mon papa qui nous a quitté trop tôt, j’aurais aimé qu’il soit là
heureux là où il est.
tout le bonheur.
À mon beau-père, qui a toujours été aux petits soins. Merci pour
tout.
n’aurais jamais cru qu’on allait devenir ce que l’on est aujourd’hui.
Merci pour tous ces moments passés ensemble, c’étaient les meilleurs.
Le renouvellement urbain est une forme d’évolution de la ville qui désigne l’action de
reconstruire la ville sur elle-même. Celle-ci vise en particulier à traiter les problèmes
sociaux, économiques, urbanistiques, architecturaux de certains quartiers anciens ou
dégradés sous forme de (logements insalubres, commerces, friches industrielles…).
La capitale Algérienne vit ces dernières années au rythme des mutations de développement
et d’amélioration du paysage urbanistique dans le cadre de la politique de métropolisation
de la ville d’Alger.
Comme la vocation du quartier d’El Hamma est culturelle, nous avons pensé à faire
intégrer un équipement culturel, afin de répondre aux objectifs de ce travail.
Mots clés :
Urban renewal is a form of evolution of the city that designates the action of rebuilding the
city on itself. In particular, it aims to address the social, economic, urban and architectural
problems of certain old or degraded neighbourhoods in the form of unhealthy housing,
shops, brownfields, etc. In recent years, the Algerian capital has been experiencing changes
in the development and improvement of the urban landscape as part of the metropolitan
policy of the city of Algiers.
The objective of this work is to modernize and update the image of the Bay of Algiers
globally and the image of the El Hamma district in particular. Given the strong presence of
brownfields in the heart of urban fabrics offers a chaotic image to the area. As the vocation
of the El Hamma neighborhood is cultural, we thought to integrate cultural equipment, in
order to meet the objectives of this work.
Keywords :
التجديد الحضري هو شكل من أشكال تطور المدينة الذي يشير إلى عملية إعادة بناء المدينة على نفسها .يهدف هذا بشكل
خاص إلى التعامل مع المشكالت االجتماعية واالقتصادية وكذلك الى التخطيط العمراني والمعماري في بعض األحياء
القديمة أو المتدهورة على شكل (مساكن غير صحية ،ومحالت تجارية ،ومناطق صناعية ،إلخ).
ظلت عاصمة الجزائر تشهد في السنوات األخيرة مجموعة من التغيرات في إطار تطوير وتحسين المشهد الحضري كجزء من
سياسة العاصمة الجزائرية لمدينة الجزائر العاصمة .الهدف من هذا العمل هو تجديد وتحديث صورة خليج الجزائر بشكل عام
نظرا للوجود القوي للحقول البنية في قلب األقمشة الحضرية ،فإنه يعطي صورة فوضوية
ً وصورة .منطقة الحامة بشكل خاص.
للمنطقة.
نظرا لكون حي الحامة حيا ثقافيا ،فقد فكرنا في دمج المعدات الثقافية ،من أجل تلبية أهداف هذا العمل.
ً
الكلمات المفتاحية:
Sommaire
CHAPITRE I : CHAPITRE INTTODUCTIF………………………………………………1
II Introduction :............................................................................................................ 14
II.5.1 Définition.................................................................................................... 27
LA CONCLUSION………………………………………………………………………..69
SOURCES BIBLIOGRAPHIQUE………………………………………………………...73
V Bibliographie
LES ANNEXES…………………………………………………………………………...81
VI Annexes
I Introduction générale
À l’horizon 2030, la capitale Alger devrait intégrer le rang des villes métropolitaines
internationales et participer au développement durable. 1
L’Algérie possède une histoire très riche, passant notamment par une période
marquante, la colonisation française. Cette dernière, cède alors un double héritage ;
D’abord, un héritage colonial, et dans un seconde temps un héritage postcolonial, qui a
connu un échec sur le plan environnemental, social et spatial. Le résultat en est la
production d’un cadre bâti non intégré, sous équipé et d’une pauvreté architecturale, un
dysfonctionnement total de la structuration de la ville et la naissance des friches situées au
cœur de la ville et qui représentent des failles, des espaces désintéressant suite à la perte
des fonctions originelles ou au désintérêt de leur entretien.
La ville d’Alger, offre l’image d’un espace éclaté, difficile à maîtriser, où les acteurs
sont multiples et leurs stratégies diversifiées. Aujourd’hui il est devenu évident que la ville
applique une notion du développement durable renvoyant principalement à la récupération
des territoires urbains et à la reconstruction de la ville sur la ville. La ville d’Alger, comme
toutes les villes algériennes, est en mutation, exposée d’une part à une rareté du foncier
libre, rendant caduque l’implantation de nouveaux programmes, et souffrant, d’autre part,
des conséquences de choix politiques sans cesse remis en cause durant la période
postcoloniale où l’espace a été mainte fois « retourné ». Aussi, avec l’émergence d’un
nouveau contexte social et économique en Algérie depuis une décennie la question de la
démolition du vieux bâti devient pertinente par l’urgence de sa prise en charge mais aussi
par le dilemme qu’elle suscite et les enjeux économiques et sociaux qui l’accompagnent.
La ville algérienne, longtemps vouée à s’étendre et aujourd’hui appelée à se recomposer,
connaît des mutations spatiales résultantes simultanément de l’action de l’acteur privé et de
la vision des pouvoirs publics, chacun obéissant à des desseins propres. S’entourant
d’interrogations sur la manière de se positionner vis-à-vis de ce choix ultime, l’acte de
démolir semble trouver aujourd’hui des légitimités auprès de ces différents acteurs. Ces
légitimités semblent marquer un passage dans l’usage de la démolition prévue par la
législation algérienne comme « outil-sanction » et dont la perception négative pourrait
1
https://journals.openedition.org/mediterranee/7267 , Revue géographique des pays méditerranéens (consulté
le 18/11/2019), Blida.
2
INTRODUCTION
constituer un frein aux futures opérations de renouvellement, vers son acceptation par les
différents acteurs en tant qu’outil de renouvellement du tissu urbain. 2
Prenant l’exemple de notre cas d’étude, au niveau d’Alger (capitale du pays), une
réflexion est lancée sur le devenir du Grand Alger concernant la maîtrise de son étalement,
son nécessaire renouvellement et la recherche d’une gouvernance appropriée à tous ces
besoins.3 Des travaux sont entrepris depuis le début des années 1990 et de nombreuses
démolitions ont été réalisées par les pouvoirs publics dans le cadre de la restructuration du
quartier d’El Hamma visant à repenser la centralité de là. 4
2
Schmit B., 1988, « Entre la démolition et le droit », Diagonal, No.73, 21-22.
3
Hdjiedj A., Chaline C., Dubois-Maury J. (dir.), Djedouani S. (coord.), 2003, Alger, les nouveaux défis de
l’urbanisation, Paris, L’Harmattan.
4
Djedouani S., 2004, Mutations urbaines et stratégies de renouvellement dans deux villes-ports
méditerranéennes. Le cas de Marseille et Alger, Thèse de Doctorat, Institut d’Urbanisme de Paris, Université
Paris XII, Val de Marne.
3
INTRODUCTION
I.1 Problématique
Il nous semble intéressant d’étudier le cas d’Alger, cette ville qui présente une
situation critique de métropole et portant le double statut de capitale politique et
économique. Une ville qui revient de ses faiblesses, dues aux impuissances des outils
consécutifs de planification urbaine à gérer son développement spatial accéléré.
Quel type d’intervention urbaine peut participer à cet objectif pour faire face à
l’étalement urbain, quelles sont les solutions ?
Dans le cadre du grand projet urbain, plusieurs projets ont été programmés tout au
long de la baie d'Alger. Parmi ces projets, on peut compter l’édification d’une grande
mosquée « El Masdjid el Adam », la création des nouveaux espaces de loisirs le long
d’oued EL HARRACHE, la technopole de SIDI ABDELLAH, le pôle d’affaire de BAB
EZZOUAR et la construction d’une balade sous forme d’un boulevard au niveau d’El
HAMMA. Ces projets d’aménagement de la baie tentent à revaloriser la façade maritime et
l’espace urbain de la capitale, ainsi que d'améliorer l’image de la baie d’Alger.
À une échelle plus réduite, les friches industrielles de la région algéroise se trouvent
principalement dans des milieux urbains ou dans les centralités qui présentent des problèmes
pour l’urbanisation de la ville d’Alger. 60% de ces friches se concentrent principalement le
4
INTRODUCTION
long de la baie, précisément dans les communes de Hussein dey et d’El Hamma. À travers
les trente dernières années cette dernière qui était autrefois une zone à vocation industrielle
a connu beaucoup de transformations dans le cadre des grands projets urbains
contemporains, et beaucoup d’activités ont été transférées pour laisser place à d’autres
activités de s’y implanter. Ces transformations ont causé une saturation du tissu urbain d’El
Hamma, et ce, d’une façon alarmante, laissant ainsi plusieurs terrains et sites industriels en
état de friche suite à la délocalisation de leurs activités. Ces espaces désaffectés sont bien
souvent accusés de desservir les paysages et nuire à la qualité de vie dans les quartiers d’El
Hamma, engendrant un dysfonctionnement dans la structuration du tissu urbain et
représentent une contrainte dans le nouveau plan de l’aménagement de la baie d’Alger. Nous
alors chercher à exploiter :
Quelle est la meilleure action urbaine que peuvent subir les friches d’El Hamma afin
d’améliorer, restructurer et actualiser l’image globale de la baie d’Alger ?
I.2 Hypothèses
Pour essayer de répondre à notre problématique, nous avons établi l’hypothèse
suivante :
I.3 Objectifs
- Exploiter les potentialités foncières présentes dans le site.
- Restructurer le quartier d’El Hamma et assurer l’attractivité sociale.
- Améliorer le cadre de vie dans le quartier par l’injection d’activités qui répondent
aux besoins de ses habitants avec une mixité fonctionnelle et sociale, en plus de la
création d’espace public, de rencontre, de convivialité et d’urbanité.
- Améliorer l'image d’El Hamma pour la faire intégrer dans l'image de la baie.
- Crée des espaces de vie de qualité et assurer une architecture durable selon la
démarche du développement durable.
5
INTRODUCTION
Le deuxième chapitre :
Consiste à clarifier les idées liées de notre thème (Le renouvellement urbain comme
outil de modernisation et de mise en valeur des tissus urbains), à travers la définition de
chaque notion, son historique, ses enjeux et ses dimensions. Puis la partie de l’analyse des
exemples ayant des éléments en communs avec notre cas d’étude.
Partie théorique : qui comporte les notions définis au chapitre précédents avec les
instruments d’urbanismes dans le contexte algérien (PDAU et POS), ensuite nous
présenterons les trois méthodes d’analyse utilisées dans notre cas d’étude, et enfin
nous renterons dans notre zone d’intervention, en l’occurrence le quartier d’El
Hamma où on présente :
- Dans un premier temps la ville d’Alger et sa situation.
- Puis le quartier : sa situation, son accessibilité, son évolution à travers l’histoire.
6
INTRODUCTION
- Introduction générale
- Problématiques
- Hypothèses
- Objectifs
Chapitre I - Structure du mémoire
- Méthodologie de recherche
introductif
- Présentation conceptuelle du
thème de recherche
Conclusion du chapitre II
-Analyse thématique
- Présentation des
conceptuelle du
Chapitre 2 -Partiequi
théorique : les notions précédentes
exemples traite le
thème de recherche même
dans le contexte algérien.
cas d’étude -Conclusion du chapitre 2
État de l’art -Définition des trois méthodes d’analyse.
-Présentation du cas
-Présentation d’étude.
conceptuelle
Chapitre III Conclusion
- duAnalyse
thème du des
de recherche
thématique chapitre II
Chapitre II -Partie pratique : présentation des
Cas d’étude exemples qui traite le
recommandations, le programme, puis le
État de l’art même cas d’étude
master plan et le projet architectural
-Partie -Conclusion
théorique
- Présentation du chapitre
: les notions
conceptuelle 2
duprécédentes
thème
dans de recherche
le contexte algérien.
Chapitre 3
Chapitre 2 -Analyse thématique
-Définition trois des
desConclusion du chapitre
méthodes III
d’analyse.
Cas d’étude exemples quiConclusion du chapitre II
traite le même
-Présentation du cas d’étude.
État de l’art
cas d’étude
-Présentation conceptuelle
Conclusion
Figure 1 : Organigramme du mémoire. Source :
du thème -Conclusion générale
de recherche du chapitre
Réalisé par l’auteur. -Partie pratique : présentation des
-Conclusion
3 du chapitre 2
Chapitre III recommandations et le programme puis le
Chapitre II - Analyseetthématique des
Cas d’étude master
-Partieplan le projet
théorique architectural
: les notions précédentes
État de l’art - Présentation
exemples quiconceptuelleConclusio
traite le du
dans le contexte algérien.
même
thème cas d’étudedu nchapitre
deConclusion
recherche
Conclusion II III
du chapitre
7
-Définition des trois méthodes d’analyse.
Chapitre 3 générale
-Présentation du cas d’étude.
INTRODUCTION
Dans le but de :
5
HILLIER Bill, 1996, SPACE IS THE MACHINE, Revue, Cambridge University Press, Cambridge.
6
HILLIER Bill, « La morphologie de l’espace urbain : l’évolution de l’approche syntaxique », Arch &
Comport/ Arch.Behav, 3, 1987, p. 205-216.
8
INTRODUCTION
La syntaxe spatiale est une méthode d’analyse qui, sur base de la transformation d’un
plan architectural classique en un graphe spécifique, elle permet une approche quantitative
et qualitative des propriétés topologiques de l’espace.
I.5.2.2 Les outils d’évaluation des actions et des projets urbains de la démarche HQE²R :
Le Modèle INDI (INDicators Impact)
7
Charlot-Valdieu Catherine et Outrequin Philippe, 2007, Développement durable et renouvellement urbain.
Des outils opérationnels pour améliorer la qualité de vie dans nos quartiers, Edition L’Harmattan, 296 p.
9
INTRODUCTION
Il s’agit d’un modèle d’aide à la décision pour les collectivités locales ou pour leurs
partenaires afin de les aider à intégrer le développement durable dans leur processus de
décision. Ce modèle est une méthodologie visant à inciter les collectivités locales à se
poser toutes les questions nécessaires pour une approche développement durable dans leur
programmation de projet de quartier, que ce soit un aménagement ou un renouvellement.
8
Idem
10
INTRODUCTION
Pierre Merlin définit la forme urbaine comme « l’ensemble des éléments du cadre
urbain qui constituent un tout homogène ». 9
Pour Kevin Lynch, auteur de L’image de la cité, le secteur ou forme urbaine est une
« partie du territoire urbain identifié globalement correspondant à une zone homogène du
point de vue morphologique. Il peut présenter une ou plusieurs limites nettes ou se
terminer par des franges diffuses […]. Il peut, au plan de la pratique urbaine, recouvrir la
notion de quartier proposer un découpage totalement différent ».10
L’ilot ouvert consistera à une simple grille définie par des rues pas forcément
hiérarchiques, ce qui fait traversé des vues et de la lumière entre ce dernier et l’intérieur de
l’ilot pour assurer le confort de chaque logement.
Système d’enclos permettant une lecture claire des rues. Séparation public/privé.
public/privé.
9
MERLIN, Pierre. (1988), Répertoire des formes urbaines.
https://www.apur.org/sites/default/files/documents/CAEN_Repertoire_Formes_Urbaines.pdf (consulté le
Système d’enclos
03/05/2020). Blida. permettant une lecture claire des rues. Séparation public/privé.
10
LYNCH, Kevin. (1976). L'image de la cité. Paris : Dunod [1960]
11
Site web : https://atelierba3.files.wordpress.com/2013/10/6-2_quartier-massena.pdf , (consulté le
03/05/2020). Blida.
Figure 6 : Principe
Ouvertures de l’ilot
et retraits ouvertdes
créant –Dynamique des cours,
vues et des hauteurs-. Source : les rues plus claires.
et rendant
https://encrypted-
tbn0.gstatic.com/images?q=tbn%3AANd9GcQeKMkcSB0ivHfsUB6YnqItzQJZz
CrDd9xTKg&usqp=CAU
CHAPITRE II
ETAT DE
L’ART
CHAPITRE II
ETAT DE
ETAT DE L’ART
II Introduction :
Cette partie porte sur une étude théorique visant à définir et clarifier les notions de
notre thème de recherche tel que le renouvellement urbain, le quartier durable, la
modernisation, les friches, à travers les différentes définitions, typologies, objectifs,
enjeux, démarches… etc. Dont le but est de bien comprendre et cerner notre problématique
de recherche dans son contexte.
« Le renouvellement urbain est une notion très large qui désigne une action de
reconstruction de la ville sur la ville avec différent échelle d’intervention. Cette notion est
fréquemment utilisée dans des contextes très différents. Dans les domaines de
l’aménagement et de l’urbanisme, elle correspond à une action sur la morphologie urbaine
d’un quartier, d’un îlot. Ce terme est aussi employé dans le cadre des politiques de la ville
comme un moyen de revaloriser certains espaces dégradés, plus particulièrement les
quartiers d’habitat social des agglomérations. Le renouvellement urbain donne lieu à des
interprétations différentes ».
Le renouvellement urbain est une forme d'évolution de la ville. C’est une notion
large qui désigne une action de reconstruction de la ville sur elle-même. Cela permet en
particulier de se pencher sur les divers dysfonctionnements des quartiers anciens. C'est un
outil privilégié de lutte contre la paupérisation, contre l'habitat indigne, les « villes dortoirs
» et la ségrégation sociale. Dans ce contexte, le renouvellement urbain se définit comme un
nouveau mode de développement et de fonctionnement de la ville visant à économiser les
12
Gilles Novarina et Paola Pucci, Renouvellement en France Requalification en Italie. Fromes récentes du
partenariat public-privé, 2004.
13
Rapport de la commission mondiale sur l’Environnement et le développement (Commission Bruntland),
les éditions du Fleuve, 1989, traduction française de Our Common, 1987.
14
ETAT DE L’ART
14
Jegouzo Yves (2001) La loi SRU. Dossier in L’actualité juridique - droit administratif, 20 janvier 2001.
p.9-17.
15
ETAT DE L’ART
M. Saïdouni défini la réhabilitation urbaine comme « cette action, assez récente dans le
discours et la pratique urbanistique, a pour objectif l’intégration de secteurs urbains
marginaux au reste de la ville, par des interventions aussi bien sur le cadre physique que
sur le cadre social ».15
Avec Pascal Joffroy, un nouveau seuil est abordé. En effet, dans son ouvrage, « la
réhabilitation des bâtiments », il écrit « après le temps de l’accumulation urbaine, voici
venu le l’ère de la transformation : celle de l’héritage qu’il faut gérer, de la réalité qu’il faut
accepter…il faut admettre aujourd’hui l’impureté et l’hétérogénéité de nos acquis, issus à
la fois de la ville historique et de la ville moderne. Apprendre à réparer et à valoriser le
paysage urbain constitué devient un thème majeur ». En outre le PUD le définit comme «
une revalorisation des bâtiments ou des tissus qui conservent leurs caractéristiques
originelles cette opération implique des densifications, régularisation des statuts juridiques,
15
Maouia Saïdouni, Éléments d’introduction à l’urbanisme, éditions Casbah, 2000, p.130.
16
ETAT DE L’ART
b) La rénovation
La rénovation urbaine définit par Zuccheli est « C’est la remise en état du cadre bâti
spatial d’une zone ancienne ou d’une zone dégradée sans modifications majeurs du
caractère du tissu et de la qualité architecturale de l’environnement ». 17
Selon M. Saïdouni est qu’elle « adapte une entité donnée à de nouvelles conditions
d’hygiène, de confort, de fonctionnement, de qualité architecturale et urbanistique. Cette
intervention est de nature beaucoup plus radicale…La modernisation urbaine a imposé la
rénovation comme principal type d’intervention à l’intérieur des villes, mais la contrainte
de plus en plus présente de patrimoine urbain a réduit le recours à ce procédé radical de
transformation des espaces urbains ».
c) La restructuration
C’est une action qui poursuit l’objet d’une transformation ou mutation radicale des
trois aspects de l’espace urbain, à savoir la fonction, la forme et la structure.
Zucchelli A. résume cette notion comme « l’ensemble des dispositions et des actions
administratives, juridiques, financières, et techniques coordonnées et décidées par les
responsables de la gestion urbaine avec les partenaires publics et privés pour intervenir
dans certaines parties de la ville existantes ». 18
16
Restructuration de Hamma – Hussein dey, Analyse et proposition d’aménagement, Octobre 1985, p. 56.
17
A. Zucchelli, Introduction à l’urbanisme opérationnel et à la composition urbaine, volume 02, p.59.
18
Zucchelli Alberto, Introduction à l’urbanisme opérationnel et à la composition urbaine, édtion OPU, 1984,
p.306.
17
ETAT DE L’ART
d) La restauration
Par ailleurs, la charte de Venise dans son article 09, considère la restauration comme :
« Une opération qui doit garder un caractère exceptionnel. Elle a pour but de conserver
et de révéler les valeurs esthétiques et historiques du monument et se fonde sur le respect
de la substance ancienne et de documents authentiques… la restauration sera toujours
précédée et accompagnée d’une étude archéologique et historique du monument ».
Régénération
Restructuration Requalification
Régénération
Rénovation Réaffectation
Restructuration Requalification
Régénération
Renouvellement
Rénovation Réaffectation
Réhabilitation
Restructuration urbain RequalificationRecyclage
Régénération
Figure
Rénovation Réaffectation
9 : Les opérations du renouvellement urbain. Source : Réalisé par l’auteur.
Réhabilitation
Restructuration Renouvellement RequalificationRecyclage
urbain
Régénération
Rénovation Réaffectation
Réhabilitation
Restructuration RequalificationRecyclage
Renouvellement
urbain
Régénération
Rénovation Réaffectation
Recyclage
19 Réhabilitation
Maouia Saïdouni,Restructuration Requalification
Éléments d’introduction à l’urbanisme, éditions Casbah, 2000, p.129.
20
Idem
Renouvellement
Régénération
Rénovation urbain Réaffectation
Figure 61 : LesRestructuration 18 RequalificationRecyclage
opérations du
ETAT DE L’ART
21
DJABALLAH Ahmed Chakib, Processus de conduite des projets de renouvellement urbain, Mémoire de
magistère, EPAU d’Alger, 2008.
19
ETAT DE L’ART
22
Site web : https://youmatter.world/fr/definition/definition-developpement-durable/ (consulté le 04/05/2020).
Blida.
23
Strange, T., & Bailey, A. Sustainable development: Linking economy, society, environmenl._OECD
insights. Paris : OECD, 2008, p.141.
20
ETAT DE L’ART
24
CHARLOT-VALDIEU, Catherine et OUTREQUIN, Philippe (2011) L’urbanisme durable. Concevoir un
écoquartier (2e édition). Paris, Éditions Le Moniteur, 312 p.
25
Catherine Charlot-Valdieu, CSTB et Philippe Outrequin, La Calade avec la contribution des partenaires
européens du projet HQE²R (http://hqe2r.cstb.fr en anglais et www.suden.org en français), (consulté le
05/05/2020). Blida.
21
ETAT DE L’ART
Il existe une grande diversité des friches, dont on peut les classifier selon l’activité initiale
du bâti :
Les friches ferroviaires : elles renvoient à des sites anciennement liés au génie
ferroviaire. Sous utilisées ou complètement à l’abandon, elles sont principalement
composées de rails, de véhicules, de bâtiments et de locaux dédiés au stockage, à
l’entreposage, à la maintenance des locomotives, à l’administration et à
l’archivage.27
26
Site web : https://www.actu-environnement.com/ae/dictionnaire_environnement/definition/friche.php4
(consulté le 05/05/2020). Blida.
27
Mouhand ou Saïd Safir, Le patrimoine ferroviaire du XIXème et XXème siècle en Algérie : Identification
et Valorisation, Mémoire de magistère, Dirigé par Mr Dahli Mohamed. U.M.M.T.O, Juillet2011.
22
ETAT DE L’ART
Ce décalage, qui peut nécessiter une adaptation continue dans les phases économiques
de croissances, devient critique dès lors que les changements technologiques rendent l’outil
28
Site web : https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/friche/35238 (consulté le 05/05/2020). Blida.
29
BOUZIZ Samia, Élaboration d’un consensus de réhabilitation du patrimoine industriel pérennisant son
authenticité dans le contexte algérien : cas des ateliers de maintenance S.N.T.F. El-Hamma, Alger .2011.
30
Association des directions immobiliers, Reconvertir les friches industrielles et urbaines : de la
transformation réussie des sites à la mutation des territoires, Le moniteur, Antony, 2015, p.17-18.
23
ETAT DE L’ART
industriel inadapté (la demande en biens de consommation évolue vers d’autres cibles)
faisant croitre ainsi le stock des friches et leur durée de vacances et accélérant leur
dégradation.
Selon le degré d'abandon : Des sites, qui peuvent être partiels, lorsqu’un type
d’activité est maintenu sur une partie de l’emprise de la friche, ou total si
l’ensemble des parcelles antérieurement occupées se trouve délaissées et à
l’abandon.
Le degré d'artificialisation : Permet aussi d’établir une distinction qui ne peut être
indifférente aux perspectives de réaménagement. Une friche totalement
artificialisée ne présente de toute évidence pas les mêmes potentialités et/ou
contraintes qu’une friche naturelle.
La fonction et le mode d'occupation : « Antérieure ne sont pas non plus sans
incidence sur le contenu des projets dont les friches peuvent faire l’objet. Ainsi, les
projets, et leur intégration dans un projet urbain plus large, tout comme les
obstacles rencontrés lors de leur mise en œuvre, ne seront pas de même nature ».
31
Site web : https://ceser.regioncentre.fr/files/live/sites/ceser/files/contributed/espace-
public/Rapports/2015/FRICHES%20URBAINES%20en%20CVdL%20150709.pdf, (consulté le
05/05/2020). Blida.
24
ETAT DE L’ART
visuel des friches peut être considérable en milieu urbain. Pour les riverains et les passants.
Certains bâtiments ont une valeur patrimoniale indéniable et constituent des références
urbaines et historiques importantes. Ces bâtiments, qu’ils soient du début de la révolution
industrielle où plus tardifs, ont été construits dans un souci d’efficacité productive qui a
déterminé leur configuration et structure. La capacité d’adaptation de cet héritage
représente des opportunités réelles d’accueil de nouveaux programmes. Les friches
industrielles peuvent représenter des secteurs stratégiques d’intervention dans un tissu
urbain32.
Disposition de l’habitat et des activités dans une ville. Le « tissu urbain », est un
concept développé en urbanisme pour décrire le rapport entre espace bâti et non bâti en
milieu urbain. Le tissu urbain est un mode d’ordonnancement agissant comme un support
qui génère, accompagne et pérennise la ville et une forme précise constituant le cadre
physique de la vie humaine témoignent de son évolution…
32
DECOCQ Christian, friche industrielle et pollution historique, 2010.
33
Cours M2 du contexte urbain par Mm DJELLATA.A.
25
ETAT DE L’ART
Hyper centre
Agglomération
Région urbaine
Hyper centre
Figure 11 : Les unités du tissu urbain selon Bodart & al. Source : https://encrypted-
Agglomération
tbn0.gstatic.com/images?q=tbn%3AANd9GcS586kgPoQuvbOlMkX_7YR_gIZ89kOp
Région urbaine
LxubuA&usqp=CAU Hyper centre
Agglomération
Région urbaine
tissu
leururbain
Région
Le réseau des voies : caractérisé par urbaine
double rôle de conduire et de distribuer.
selon Bodart &
Les découpages fonciers (système parcellaire) : ceux où se nouent les enjeux
Agglomération
al. Source :
fonciers, et où se manifestent les initiatives privées et publiques.
https://encrypt
Région urbaine
Les constructions (système de bâtis) : celles qui abritent les différentes activités 34.
ed-
Agglomération
tbn0.gstatic.co
Région urbaine
m/images?q=tb
n%3AANd9Gc
Agglomération
S586kgPoQuv
Région urbaine
bOlMkX_7YR
Agglomération
_gIZ89kOpLx
Région urbaine
ubuA&usqp=C
AUHyper
Agglomération
centre
Région urbaine
Agglomération
Hyper centre
Région urbaine
34
Ph. PANERAI, J.C. DEPAULE, M. DEMERGON ; analyse urbaine éditions parenthèses p70.
Agglomération
Hyper centre
26
Région urbaine
Agglomération
Hyper centre
ETAT DE L’ART
II.5 La modernisation
II.5.1 Définition
Dans le domaine des sciences sociales, la modernisation fait référence à la
transition d'une société « prémoderne » ou « traditionnelle » vers une société dite «
moderne ». Elle est liée à l'industrialisation et à l'urbanisation. Selon l'historienne Kendall,
elle est définie ainsi : « L'urbanisation s'accompagne de modernisation et d'un processus
rapide d’industrialisation. 35 » En théorie critique sociologique, la modernisation est liée à
la rationalisation, plus exactement à un désir généralisé d'accroître l'efficacité dans tous les
domaines d'action par des moyens techniques.
35
Diana Kendall, Sociology in Our Times, 2007, p. 11.
27
ETAT DE L’ART
ETAT DE L’ART
II.6.1 Quartier durable de Bouchayer-viallet (Grenoble-France)37
A. Critère du choix spécifique C. Problématique particulière Réhabilitation du patrimoine économique et culturel :
Un équilibre a été trouvé entre les bâtiments anciens
ETAT DEdeL’ART
Le choix cet exemple est basé sur l’efficacité de ce projet urbain Depuis la fermeture des établissements Bouchayer-Viallet en 1960,
rénovés et les nouvelles constructions.
de réhabilitation et reconversion qui a pu transformer l’ancien site s’installe une période de friche jusqu’en 1995, en effet la volonté de
industriel du Bouchayer-Viallet en un quartier durable. la ville était de créer un véritable lieu de vie, pole de centralité, 2.2. Espace public :
ETAT DE L’ART accessible et relié au reste de la ville.
La stratégie d’aménagement de l’espace public propose
D. Objectifs un territoire ponctué par des lieux multiples afin de
Renouvellement urbain ayant pour objectif de créer un permettre une multitude d’usages (loisirs,
ETAT DE L’ART
Figure 14 : Situation du
quartier durable et attractif. manifestations culturels, restaurations et commerces).
quartier. Source :
Ouvrir le site sur la ville et l’agglomération.
https://encrypted-
ETAT DE L’ART tbn0.gstatic.com/images?q Produire une démarche de développement durable (HQE).
=tbn%3AANd9GcQ1Uu5T Préserver l’identité patrimoniale et industrielle du quartier.
bZEQ6mXzV0bo6CyAIS9R
1ZItWMGxfQ&usqp=CAU
ETAT DE L’ART
37
Site web : https://www.macary-page-architectes.com/IMG/pdf/eco_obs_14_mai_2014.pdf, (consulté le 05/05/2020). Blida.
Réhabilitation du patrimoine économique et culturel :
E. Figure 90 : Problématique 29
particulière
Figure 109 : Vue aérienne sur le quartier de Hammarby. Source : Un équilibre a été trouvé entre les bâtiments anciens
https://0901.static.prezi.com/preview/v2/ypsbcbprhzm4juxaijr6yrkvdx6jc3sachvcdo Depuis la fermeture des établissements Bouchayer-Viallet en 1960, rénovés et les nouvelles constructions.
aizecfr3dnitcq_3_0.pngLe choix de cet exemple est basé sur l’efficacité
ETAT DE L’ART
Le développement des énergies renouvelables (solaires notamment) et Le projet fixe un objectif global de réduire l’impact sur
la performance énergétique des bâtiments (en particulier pour l’environnement à 50% inférieur à celui des projets de
l’immeuble de bureaux "Le reflet du Drac"). constructions n’intégrant pas la notion de durabilité. En
plus d’autres objectifs comme la décontamination des
4.3. Gestion des déchets :
sols et réhabilitation des terrains en secteurs résidentiels
Figure 18 : Façades de quelques équipements au quartier bouchayer
viallet. Source : https://lesmondaines.com/wp-
Conception des dépôts de déchets d’activité adaptée aux modes de attractifs avec parcs et espaces verts, utilisation des sols
content/uploads/2015/03/daniela_petrel_magasin_grenoble.jpg collecte actuels et futurs probables. déjà construits, matériaux de construction sains,
développement de transports en commun, optimisation
II.6.2 Quartier durable de Hammarby Sojstad (Stockholm-Suède)
2.2. Mobilité : des services d’énergie, d’eau et des déchets.
A. Critère du choix spécifique
Une offre complète de déplacement a été mise en place pour desservir le
quartier visant à favoriser l’utilisation des transports en commun (quartier Le choix est porté sur cet exemple de projet urbain requalification,
desservi par 2 lignes de tramway, une ligne de bus, proximité de la pour ces hautes performances sur le plan écologique, énergétique,
gare…). social et économique.
3.1. Mixité sociale : Le quartier durable Hammarby est situé dans le sud de la ville de
Stockholm en Suède. Il est implanté sur une ancienne friche
Grace à une offre diversifiée de logements : accession à la propriété, Figure 20 : Plan d’aménagement du quartier Hammarby. Source :
industrielle portuaire, d’une superficie d’environ 200ha.Ce projet
locatifs privés, locatifs sociaux (400 logements), résidence étudiante (100 https://i.pinimg.com/originals/5b/5a/ae/5b5aaefe151c3f815f216537
figure parmi les dix projets urbains mondiaux les plus significatifs en 51010b28.gif
logements).
matière de développement durable. Ce quartier a été planifié dans le
3.2. Participation des citoyens : cadre de la candidature de Stockholm pour les jeux Olympiques de D. Intervention
2004. Le chantier a démarré en 1994 et doit se terminer en 2010.
L’élaboration du projets Bouchayer-Viallet a été partagée par l’ensemble 1. L’aspect morphologique :
des acteurs (élus, financeurs, acteurs économiques, culturels et associatifs,
population…) qui ont été largement associés à sa conception. 1.1. Espace public :
L’usage du mode doux (bande cyclable, stationnements pour les cycles biodiversité, des couloirs verts reliant ses différents
Figure 19 : Vue aérienne sur le quartier de Hammarby. Source :
dans les bâtiments de logements et de nombreux points sur l’espace public espaces publics ainsi que des parcs. Au cœur des ilots,
https://0901.static.prezi.com/preview/v2/ypsbcbprhzm4juxaijr6yrkv
devant les logements, équipements, activités, commerces…). la vie a repris ses droits depuis que les gens
dx6jc3sachvcdoaizecfr3dnitcq_3_0.png
s’approprient les espaces communs.
Le développement des énergies renouvelables (solaires notamment) et
la performance énergétique des
30 bâtiments (en particulier pour
l’immeuble de bureaux "Le reflet du Drac"). C. Objectifs
ETAT DE L’ART
2. L’aspect fonctionnel :
ETAT DE L’ART
2.1. Mixité fonctionnelle :
3. L’aspect socioculturel :
ETAT
3.1. DE L’ART
Mixité sociale :
Ce quartier offre à ses habitants et usagers toutes les qualités et tous les services d’un
centre-ville durable, des espaces pour les personnes âgées, les jeunes et les moins jeunes,
ETAT DE L’ART
en plus des personnes à mobilité réduite.
31
CHAPITRE III
CAS D’ETUDE
Au début, nous allons aborder le volet relatif aux instruments d’urbanisme pour
bien saisir leurs rôles dans la gestion de la croissance urbaine à Alger, ensuite nous nous
concentrons sur la zone d’El Hamma : sa situation, son accessibilité et son évolution à
travers l’histoire pour bien analyser le site et établir son état de fait son analyse urbaine et
enfin élaborer le plan d’aménagement puis développer un projet architectural.
A. Partie théorique
33
CAS D’ETUDE
Loi 90-25 du 18 Novembre 1990 portant orientation foncière : cette loi vient
mettre en place les dispositions primaires quant au passage au marché foncier à la
propriété. Elle clarifie les procédures de transaction foncières, qui sont à la base de
reconquête des friches urbaines.
Loi 90-30 du 1er Décembre 1990 portant loi domaniale : cette politique engagée
dans le cadre de l’assainissement des entreprises depuis 1993 perdure et laisse
apparaitre des centaines de sites de production et d’entreprises à l’état d’abandon
ou de sous-utilisation. Cet état d’incertitude non soutenu par une politique claire
laisse des centaines de sites à l’état de friche, sans aucune perspective quant au
devenir de ces derniers.
Loi 90-29 du 1er Décembre 1990 relative à l’aménagement et à l’urbanisme :
cette loi apporte un certain nombre de dispositions, actions et instruments de
production nouveaux : PDAU et POS. C’est ce dernier, chargé des parties de villes,
qui devrait être en mesure d’apporter des réponses concrètes quant à la gestion des
terrains en friche.
Loi 04-05 du 17 Aout 2004 relative à l’aménagement et à l’urbanisme :
complétant la loi précédente, elle précise aux instruments la possibilité de réserver
des terrains pour de futures activités économique ou d’intérêt général (en prenant
en compte les risque naturels et technologiques). L’intégration de cette procédure
amorce ainsi une réflexion pouvant intégrer la reconquête des friches urbaines
comme poches urbaines jouant le rôle de réserves foncières en centres urbains.
38
Séminaire patrimoine Master 1 par Mm HAOUI.S
39
BOUNAIRA Assia, Intégration des friches industrielles dans la conception des Trames Vertes Urbaines,
Cas du Hamma d’Alger, Mémoire de magistère, EPAU d’Alger, 2015.
34
CAS D’ETUDE
40
Connaitre le contexte de développement durable, projet urbain guide méthodologique, EWA.
BEREZOWESKA-AZZAG
35
CAS D’ETUDE
B. Parie pratique
La ville est devenue l’objet d’étude approfondie, elle a perdu son identité et elle a
connu la rupture entre son histoire et sa continuité, pour cela on a choisi de découvrir le
quartier d’EL HAMMA qui est devenue le nouveau quartier de culture et d’affaire de la
baie d’Alger.
36
CAS D’ETUDE
37
CAS D’ETUDE
Téléphérique
Axes
Figure 24 : L’accessibilité au quartier d’EL HAMMA.
Bld Hassiba Source : Google maps traité
Ben Bouali par
structurant
l’autrice. Bld Med Belouizdad
s
Les voies principales/ les axes structurantsTéléphérique
: Boulevard Hassiba Ben Bouli et
Mohammed Belouizdad
Bld Hassiba Ben Bouali
Bld Med Belouizdad
Les voies secondaires qui relient les axes structurants : Rue Rochai Boualem,
Axes
Djabali Rabah… Téléphérique
structurant
Les voies tertiaires desservant les ilots et les
Bld Hassiba Ben Boualidifférentes unités d’habitation :
Bld sMed Belouizdad
Maamar bessadi, Higgoun Smail…
Téléphérique
III.2.1.3 Évolution du quartier d’El Hamma à travers l’histoire
Bld Hassiba Ben Bouali
Avant 1830 : Bld Axes
Med Belouizdad
structurant
Figure 159 :
Durant la période précoloniale le quartier d’El Hamma n’était qu’une
s pleine
L’accessibilité au
agricole partagée en parcelles régulières perpendiculaires
Bld Hassiba Benquartier à l’aqueduc elle était structurée
Bouali d’EL
Bld Med Belouizdad
par les deux routes de Constantine et de LaghouatHAMMA.
qui sont Source
connues: actuellement par les
Google maps traité
rues Hassiba Ben Bouali et Mohammed Belouizdad. Axes
par
Bld Hassiba Ben Bouali
l’autrice.Téléphér Bld structurant
Med Belouizdad
s
ique
1936-1958
-Extension définitive du port
Figure 29 : El-Hamma entre 1936-1958 vers Hamma.
-Constructions des grands
ensembles à partir des années
1920 (HBM, HLM).
-Volonté de maitriser la
1958-1985 -Etablissement d’un plan
croissance urbaine.
d’urbanisme par le CNERU
Figure 30 : El-Hamma entre 1958-1985. -Début de la rénovation du dans le but de transformer le
quartier d’El Hamma Hamma et Hussein dey en un
-Délocalisation d’activité centre politico- administratif de
industrielle au milieu urbain. la capitale ,2éme pole du grand
projet urbain en 1985. -Plan de
Constantine 1960.
Tableau 1: Les différentes étapes du processus de formation d'El Hamma, Source : autrice sur la base des informations fournies par CNERU.
41
Grand Projet Urbain
40
Tableau 2: Les différentes étapes du processus de formation d'El Hamma, Source : autrice sur la base des informations fournies par CNERU.
CAS D’ETUDE
Zone
1846-1895
CAS D’ETUDE d’intervention
1985-2005
Zone
Zone
CAS D’ETUDE 1846-1895
d’intervention
1985-2005
CAS D’ETUDE
Zone 1936-1985
d’intervention
CAS D’ETUDE 1895-1936
Zone
CAS D’ETUDE
d’intervention
41
1846-1895
CAS D’ETUDE
La zone a une bonne Figure 34 : Carte des gabarits d’El Hamma. Source : compris entre
Aire RDC et R+3, qui
d’intervention
Figure 33 : Carte de la mobilité et axes structurants d’El
Réalisée par l’auteur.
Hamma. Source : Réalisée par l’auteur. représente la majorité des friches
CAS D’ETUDE accessibilité grâce aux
Légende : Du RDC à R+3
industrielles.
réseaux d’infrastructure
d’envergure (route nationale Du R+3 à R+6
L’état du bâti : Aire d’intervention
CAS D’ETUDE N°11, les axes structurants Figure 36 : Image d’un équipement en bon état
‘’boulevard Mohammed – hôtel Sofitel-. Source : Prise par l’auteur. Notre zone
Du d’étude souffre d’une
R+7 à R+19
Légende : Axes structurants
Le système bâti du quartier est
mauvaise occupation du sol (tissu
Belouizdad, boulevard
Nœuds importants délabré car depuis
CAS D’ETUDE Aire d’intervention Hassiba Ben bouali’’, dense en plan, et mal exploité en
l’indépendance il y’a eu un
chemin de fer, ligne de élévation), le gabarit dominant est
Station
Bâti en métro
bonne état abondant totale et un manque
métro, téléphérique). entre RDC à R+3, qui représente la
Figure 37 : Image d’un équipement en d’entretien
Légende : qui a engendré la
Ligne du métro majorité des friches industrielles.
CAS D’ETUDE Bâti en mauvais état moyen état – lycée Rochai Boualem-. dégradation des bâtiments
Source : Prise par l’auteur.
Chemin de fer Aire d’intervention
industriels ainsi que l’habitat, le
Bâti en moyen état Figure 208 : La zone a une
quartier se compose
Notreàzone
CAS D’ETUDE Ligne de téléphérique bonne accessibilité grâce Figure 226
Du :RDC R+3 d’étude
Terrain libre principalement
souffre de poches
d’une mauvaise occupation
aux réseaux d’infrastructure
Axe inter quartier Figure 38 : Image d’un équipement en duurbaines
Duen
sol (tissu étatà de
R+3
dense enfriche.
R+6plan, et mal
d’envergure (route nationale mauvais état –bâtiment de la période
coloniale-. Source : Prise par l’auteur. exploité en élévation), le gabarit
CAS D’ETUDE
Figure 35 : Carte de l’état de bâti d’El Hamma. Source :
N°11, les axes structurants
Du R+7 à R+19
Réalisée par l’auteur. ‘’boulevard Mohammed dominant est entre RDC à R+3, qui
Légende : Le système bâti du quartier est
représente la majorité des friches
Légende : Belouizdad,
Figure 238 : boulevard
délabré car depuis
CAS D’ETUDE industrielles.
Aire d’intervention Hassiba Ben bouali’’,
l’indépendance il y’a eu un
Aire d’intervention chemin de fer, ligne de
abondant totale et un manque
Axes structurants métro, téléphérique). 42 Légende :
Bâti en bonne état d’entretien
Notre qui a engendré
zone d’étude la
souffre d’une
CAS D’ETUDE
Nœuds importants
CAS D’ETUDE
Aire d’intervention
Industrielles
Les fonctions dominantes sont
Culturel
Échelle 1/2000
Sportif Les fonctions dominantes sont Zone d’intervention
dépôts, …), avec quelques Risque naturel et technologique et qualification de l’usage du sol :
Éducatif Uc Échelle 1/2000
CAS D’ETUDE
CAS D’ETUDE
Interprétation :
Les zones (A2), (A3), (B2), (B3), (B4), (C2), (C4), (C5), (D2) et D3, c’est des zones avec un nombre de
Figure 295 : CAS D’ETUDE
bâtiments et de gabarits moyen par rapport à la zone (A1).
(A1), c’est une zone remarquable dans le nuage des points, ceci est dû par la présence de bâtiments avec un
CAS D’ETUDE gabarit important et un nombre de construction élevé (cité des halls -El Djawhara-), ce qui est synonyme d’une
bonne gestion du sol tant au terme de (CES) que de (COS), contrairement à cette zone, la zone (C3) présente une
mauvaise gestion du sol (cible espace), qui comporte des hangars démolis.
Figure 296 : Histogramme de
volume sur le nombre de Anomalie :
bâtiment. Source : Réalisé par
l’autrice.
Mauvaise exploitation des parcelles.
Figure 46 : Histogramme de surface zone /surface projetée. Source : Réalisé par
l’auteur.
Figure 297 : Figure 298 : CAS
D’ETUDE Interprétation :
L’histogramme (volume/surface projetée) / (surface zone /surface projetée) Les zones (A2), (A3), (B2), (B3), (B4), (C2), (C4), (C5), (D2) et D3, c’est des zones avec un nombre de
bâtiments et de gabarits moyen par rapport à la zone (A1).
CAS D’ETUDE Interprétation :
(A1),
Les c’est
zone une
(A1),zone remarquable
(A2), (A3), (B3),dans
(B4),le(C4),
nuage(C5)
des et
points,
(D3) ceci est dû par qui
se regroupent la présence
veut direde
Lebâtiments
périmètreavec
et lesun
gabarit important
hauteurs et un nombre
des bâtiments de construction
occupent presque touteélevé (cité des halls -El Djawhara-), ce qui est synonyme d’une
la zone.
Figure 299 : CAS D’ETUDE bonne gestion
La zone (C3)duet sol
(B2)tant au un
avec terme de (CES)
coefficient que de
grand (COS),
mais contrairement
avec des à cette
bâtiments de zone,
faibles la zone
gabarits et (C3) présente une
périmètre.
mauvaise gestion du sol (cible espace), qui comporte des hangars démolis.
Remarque :
Anomalie :
CAS D’ETUDE Les zones D2 et C2 qui sont un peu distantes ne différents pas des zones restantes. Elles sont aussi denses et
Mauvaise exploitation
diversifiées des parcelles.
que les autres.
Anomalie :
Figure 300 : Histogramme de
volume sur le nombre de Interprétation : et très bien occupés d’autres moyennement occupées et d’autres presque vides ce qui crée
bâtiment. Source : Réalisé par Des zones saturés
l’autrice. unezones
hétérogénéité par(B2),
rapport à l’occupation des zones.
Les (A2), (A3), (B3), (B4), (C2), (C4), (C5), (D2) et D3, c’est des zones avec un nombre de
bâtiments et de gabarits moyen par rapport à la zone (A1).
Figure 47 : Histogramme (volume/surface projetée) / (surface zone /surface projetée).
Figure 301 Source
: Figure: Réalisé
302 : par l’auteur.
Histogramme de volume sur le (A1), c’est une zone
Interprétation : remarquable dans le nuage des points, ceci est dû par la présence de bâtiments avec un
nombre de bâtiment. Source : ce qui est synonyme
Réalisé par l’autrice.
gabarit important
Les zone et un (A3),
(A1), (A2), nombre de construction
(B3), élevéet(cité
(B4), (C4), (C5) (D3)des halls -El Djawhara-),
se regroupent qui veut dire Le périmètre et lesd’une
bonne gestion
hauteurs des du sol tant occupent
bâtiments au terme de (CES)toute
presque que la
dezone.
(COS), contrairement à cette zone, la zone (C3) présente une
mauvaise
45zone gestion
La (C3) et du
(B2)solavec
(cible
unespace), quigrand
coefficient comporte
maisdes hangars
avec démolis.de faibles gabarits et périmètre.
des bâtiments
Figure 303 : L’histogramme de
Anomalie :
CAS D’ETUDE
Ce graphe montre que les zones (A2), (A3), (B2), (B3), (B4), (C2), (C4), (C5), (D2) et (D3) ont des
caractéristiques plus au moins similaires et équilibrés en terme de (COS) et de (CES).
CAS D’ETUDE
Les zones (C3) et (A1) ayant un volume plus au moins élevé par rapport aux reste des zones créent une certaine
hétérogénéité au sein du quartier.
CAS D’ETUDE
La zone (C3) présente une mauvaise densité de bâti ce qui affecte la cible relative à la qualité d’espace.
CAS D’ETUDE
Interprétation :
CAS D’ETUDE
Figure 48 : Histogramme de volume sur le nombre de bâtiment. Source : Réalisé par Ce graphe montre que les zones (A2), (A3), (B2), (B3), (B4), (C2), (C4), (C5), (D2) et (D3) ont des
l’auteur.
caractéristiques plus au moins similaires et équilibrés en terme de (COS) et de (CES).
Interprétation :
CAS D’ETUDE Les zones (C3) et (A1) ayant un volume plus au moins élevé par rapport aux reste des zones créent une certaine
L’histogramme de Nombre de bâtiment / CES
Les zones (A3),au
hétérogénéité (A4),
sein(B3), (B4), (C2), (C4) et (D2) sont d’un nombre de bâtiments et d’un (CES) faible à moyen.
du quartier.
Y compris la zone (A1), qui malgré son nombre de bâtiments élevé, son (CES) est compris dans le même intervalle
La zone (C3) présente une mauvaise densité de bâti ce qui affecte la cible relative à la qualité d’espace.
CAS D’ETUDE que les zones précédentes.
CAS D’ETUDE Pour la zone (D2), avec un nombre de bâtiments moyen et un (CES) faible indique que cette dernière est mal
Interprétation :
occupée.
Ceengraphe
Et ce quimontre quelales
concerne zones
zone (A2),
(C3), elle(A3), (B2), le
a le (CES) (B3),
plus(B4),
élevé(C2), (C4), (C5),
par rapport (D2) des
aux reste et (D3) ontDonc
zones. des on constate
CAS D’ETUDE
caractéristiques
que cette zone estplus au moins similaires et équilibrés en terme de (COS) et de (CES).
compacte.
46 graphe montre
Ce
Interprétation : que les zones (A2), (A3), (B2), (B3), (B4), (C2), (C4), (C5), (D2) et (D3) ont des
caractéristiques plus au moins similaires et équilibrés en terme de (COS) et de (CES).
CAS D’ETUDE
CAS D’ETUDE
CAS D’ETUDE
Interprétation :
Le gabarit dominant est le R+3 (habitations collectives), avec un total de de 176 bâtiments, par ailleurs on a
Figure 313 :
L’histogramme de quelques bâtiments de R+4, R+5, R+6 et aussi les gabarits en envergure (ilot des halls qui dépasse les R+18,
nombre de bâtiment siège du métro qui dépasse les R+8). Et les RDC qui représentent les friches industrielles.
/hauteurs. Source :
Anomalie :
Réalisé par
l’autrice.CAS Une différence des gabarits de RDC à R+21. Ce qui fait de notre quartier, un quartier hétérogène, gabarit
D’ETUDE parlons. Le fait d’avoir de grands gabarits, nous servira à réduire la saturation et minimaliser l’espace.
Le gabarit dominant est le R+3 (habitations collectives), avec un total de de 176 bâtiments, par ailleurs on a
quelques bâtiments de R+4, R+5, R+6 et aussi les gabarits en envergure (ilot des halls qui dépasse les R+18,
314 :50 : L’histogramme de nombre de bâtiment /hauteurs. Source : Réalisé par l’auteur.
Figure
Figure
L’histogramme de siège du métro qui dépasse les R+8). Et les RDC qui représentent les friches industrielles.
nombre de bâtiment
/hauteurs. Source :
Anomalie :
L’histogramme
Réalisé par l’autrice. de longueur ouverte / longueur fermée
Interprétation : gabarits de RDC à R+21. Ce qui fait de notre quartier, un quartier hétérogène, gabarit
Une différence des
parlons. Le fait d’avoir de grands gabarits, nous servira à réduire la saturation et minimaliser l’espace.
On remarque une absence d’activités à proximité au niveau des zones (C3), (C4), (C5), (B3), (B4), (A2) et
(A3).
Figure 315 :
L’histogramme de Contrairement
Interprétationaux
: zones mentionnées précédemment (D2), (C2) et (D3) bénéficient de quelques commerces.
nombre de bâtiment
/hauteurs. Source : La
Le zone (A1),
gabarit est la plus
dominant est leanimée par rapportcollectives),
R+3 (habitations aux autres zones.
avec un total de de 176 bâtiments, par ailleurs on a
Réalisé par quelques bâtiments de R+4, R+5, R+6 et aussi les gabarits en envergure (ilot des halls qui dépasse les R+18,
La zone (B1) est distante des restes, mais ne diffère pas, car elle dispose à son tour de quelques activités
l’autrice.CAS siège du métro qui dépasse les R+8). Et les RDC qui représentent les friches industrielles.
commerciales.
D’ETUDE
Anomalie :
Anomalie :
Une différence des gabarits de RDC à R+21. Ce qui fait de notre quartier, un quartier hétérogène, gabarit
Malgré l’alignement des rues, on remarque une rupture entre le bâtiment et la chaussée.
CAS D’ETUDE parlons. Le fait d’avoir de grands gabarits, nous servira à réduire la saturation et minimaliser l’espace.
La majorité des zones leurs longueurs fermées sont plus élevés ce qui rend le site moins attractif.
Figure 51 : L’histogramme de longueur ouverte/longueur fermée. Source : Réalisé par l’auteur.
L’histogramme de la compacité
CAS D’ETUDE
CAS D’ETUDE
CAS D’ETUDE
5 km
CAS D’ETUDE
Légende :
Zone d’étude
Ligne de
Figure 360 : Image qui montre la métro
nuisance sonore. Source : Google
Earth traité par l’autrice. Zone d’étude
Chemin
de fer
Tableau 4 : Résultat de l’analyse du quartier avec la méthode HQE²R Tableau 6 : Résultat de l’analyse du quartier avec la méthode HQE²R Ligne
Lignedede
(objectif
Figure 2). Source
361 : Figure : Élaboré
362 : Image qui par l’auteur (objectif 5). Source : Élaboré par l'auteur. Figure 60 : Image montrant les servitudes de quartier.
téléphérique
montre la nuisance sonore. Source : Source : Google Earth traité par l’auteur. métro
Zone d’étude
Google Earth traité par l’autrice.
Chemin
Légende :
de fer
Ligne
Ligne dede
Figure 363 : Image sur la cité des Zone d’étude
49 téléphérique
halls (El Djaouhara). Source : métro
https://ostatic.echoroukonline.com/fil Figure 374 : Le profil du développement durable proposé avec le
es/Logement_EL_Hamma_56358756 Chemin
CAS D’ETUDE
Figure 62 : Le profil du développement durable proposé avec Prévoir des espaces publics et des espaces verts pour réanimer le quartier et
le modèle INDI. Source : Réalisé par l’auteur. le rendre plus attractif, et créer une continuité avec le jardin d’essai.
CAS D’ETUDE
50
CAS D’ETUDE
CAS D’ETUDE
L’homogénéisation de la trame et la
Figure 66 : Le nouveau système viaire. Source :
Réalisé par l’autreur. rehiérarchisation du rapport ilot/voie
et ilot/habitant apporte un souffle
nouveau et plus équilibré au quartier.
Métro
Téléphérique
III.5.3 Le programme
53
CAS D’ETUDE
La croissance par an
0-14 ansestun1519.8
programme
d’équipements
Le taux de croissance est de éducatifs
3,45% et les
aires de jeux.
15-59 ans un programme entre les
trois lieus : d’habitat, lieu de
55
CAS D’ETUDE
Équipement
CAS D’ETUDE Surface m²/habitant m²/logement Emploi
unitaire (m²) Induit
56
CAS D’ETUDE
Légende :
Bâti existant
Bâti projeté
Espace vert
Figure 71 : Le plan d’aménagement du quartier d’El Hamma. Source : Réalisé par l’auteur.
57
CAS D’ETUDE
58
CAS D’ETUDE
III.6.1 La culture :
III.6.1.1 Définition
La définition selon les dictionnaires linguistiques :
L’ensemble des connaissances acquises par l’individu pour avoir une culture étendue –
générale – littéraire –philosophique –classique. Ensemble des activités soumises à des
normes socialement et historiquement différenciées et des modèles de comportement
transmissible par l’éducation, propre à un groupe social donné, chaque société a sa propre
culture. Selon le dictionnaire HACHETTE.
La culture est l’ambiance dans un milieu où chaque détail est l’indice d’une société qui
marche vers le même destin. Ce n’est pas une science particulière réservée à une catégorie
d’âge de gens, mais une doctrine du comportement général d’un peuple, dans toute sa
diversité et dans toute sa gamme sociale. Selon Malek Ben Nabi.
III.6.2 Opéra :
III.6.2.1 Définition
En architecture, un opéra est un bâtiment spécialement conçu pour la représentation
des opéras — L’opéra est un terme générique qui désigne une œuvre destinée à être chantée
sur une scène, appartenant à un genre musical vocal classique combinant la musique, le
59
CAS D’ETUDE
chant, les décors, la mise en scène, parfois la danse, qui contribuent à faire de ce type de
spectacle, un « art total ».
60
CAS D’ETUDE
Situé enLE
plein cœur du quartier historique de la L'implantation par rapport à la place. Source :
CASARTS A CASABLANCA
https://www.myafricancompetition.com/administratio
métropole, ce théâtre se présente comme étant l’un
-Lieu : CASABLANCA-MAROC. -Date de n/sites/default/files/inline-images/CASARTS.jpg
des plus important complexe culturel d’Afrique.
construction : en cours de réalisation. 2009-2020.
-Architecte : Christian de Portzamparc et Rachid
Figure : L'implantation par rapport à la place. Source :
Andaloussi. -Surface : 20 245 m² SHON. -
Situation et implantation : https://www.myafricancompetition.com/administratio
Capacité : 1800 places. -Structure : structure Programme quantitatif du grand théâtre de Casablanca. La salle de spectacle. Source :
n/sites/default/files/inline-images/CASARTS.jpg
Situé en plein
métallique cœur du quartier
-Matériaux historique: de
de construction la
Béton Source : https://www.christiandeportzamparc.com/fr/projects/casarts/
métropole, ce-PROGRAMME
théâtre se présente: comme étant l’un https://www.christiandeportzamparc.com/fr/projects/casarts/
précontraint. Plus grand théâtre
des plus important
d’Afrique complexe culturel
: Salle polyvalente d’Afrique.
– 1800 places Salle
La grande salle de 1 800 places permet des concerts, Figure : Le Casart à l’intérieur. Source :
de théâtre modulable – 600 places Salle de
du théâtre
Tableau classiquequantitatif
: Programme et des représentations diverses
du grand théâtre de https://www.christiandeportzamparc.com/fr/projects/casarts/
musiques amplifiées | Salles de répétition ouvertes
de spectacles
Casablanca. amplifiés.
Source : La salle contient des balcons
au public | commerces, restaurant, café, https://www.christiandeportzamparc.com/fr/projects/casarts/
en “éventail ». Il s’agit d’une réinterprétation de la
cyberespace, librairie, salle d’exposition et galerie
Accès au parking sous la place. Source : forme “opéra“, en fer à cheval, respectant néanmoins
d’art.
https://www.myafricancompetition.com/administration/sites/default/files/inline-images/CASARTS.jpg. les qualités de vision frontale et un nombre
Galerie publique du théâtre. Source :
d’auditeurs plus important.
https://www.christiandeportzamparc.com/fr/projects/casarts/
62
CAS D’ETUDE
96m
106m
7896,41 m²
Cité El Djawhara (ilot des 65m
Vers
10m
7m
Le jardin d’essai
Les gabarits varient entre R+3 et R+7, sauf l’ilot des halls qui
La surface du terrain est de : 7896,41 m².
dépasse R+16.
63
CAS D’ETUDE
N 10m N N
Sortie de métro
- La forme de base du terrain - Dessiner des lignes droites pour avoir des Pour la partie qui se trouve au-dessus de la sortie de
- Au nord : un recule de 10m pour formes réguliéres. métro on a décidé de la dédier à une place publique.
séparer l’école de notre projet. - À l’est, sud et ouest, alignement avec la
Cette dernière sert comme un point de rencontre des 3
parcelle.
volumes qu’on a obtenus.
N
Le projet est composé de 3 volumes :
Opéra
Salle de spectacle
64
CAS D’ETUDE
Parking Parking
Entrée
Foyer Entrée secondaire principale
Entrée
secondaire
Loges
Vestiaires Foyer
Dépôt
Scène Administration
Les locaux
techniques
Scène
Grilles
techniques
65
CAS D’ETUDE
C- les étudiants
Entrée
principale
Passerelle
Salle de
spectacle
D- Le grand public
Entrée
principale
Gradins
66
CAS D’ETUDE
67
CAS D’ETUDE
68
CONCLUSION
GENERALE
CONCLUSION
GENERALE
CAS D’ETUDE GENERALE
CONCLUSION
IV Conclusion générale :
CONCLUSION GENERALE
Cette démarche a été menée dans le but d’apporter des réponses à la problématique
générale « Alger, métropole, durable », qui la recommandation du SNAT2030 aussi. Et par
la suite répondre à la problématique spécifique : « Le renouvellement urbain comme outil
de modernisation et de mise en valeur des tissus urbains » du quartier d’El Hamma, qui
souffre de la surprésence des friches, et des terrains mal exploités.
La partie théorique :
Cette étude a nécessité en premier lieu une exploration théorique pour cerner les aspects
théoriques et conceptuels du thème : « Le renouvellement urbain comme outil de
modernisation et de mise en valeur des tissus urbains ».
C’est l’application de cette recherche théorique après avoir choisi le quartier d’el Hamma
qui présente des potentialités remarquables au centre de la ville d’Alger. Nous avons posé
une problématique spécifique après une analyse morphologique du quartier, cela par une
présentation de l’état de fait de ce dernier puis nous avons diagnostiqué
70
CAS D’ETUDE GENERALE
CONCLUSION
Cette analyse cette analyse par la démarche hybride (assembler les deux démarches :
syntaxe spatiale qui nous a permis de traiter la forme urbaine et l’aspect urbain avec la
méthode INDI de la démarche HQE²R. Cette démarche qui est basé sur des données
mathématique en rapport avec la morphologie du quartier (les formes du bâtis, les
volumes, la compacité, …), ce diagnostic nous a permis de trouver les constats de notre
site que nous avons traité par la suite et nous avons eu ces résultats :
71
CAS D’ETUDE GENERALE
CONCLUSION
Pistes de recherche :
Cette recherche a permis de fournir des informations utiles sur le sujet de la modernisation
du quartier d’El Hamma, qui est l’une des actions du renouvellement urbain. Et qui va par
la suite contribuer à l’insertion de la capitale au rang des villes métropolitaines.
D’après les résultats que nous avons eus sur le quartier, nous remarquons que nous avons
fait un bon choix notamment le choix du projet urbain comme démarche nouvelle pour
construire la ville sur elle-même, pour le devenir de la ville d’Alger une métropole digne de
ce nom. Contrairement à ce qui a été proposé dans le PDAU (la programmation des
équipements structurants à l’échelle de la ville) car améliorer le cadre de vie des citoyens
dans la ville est plus important pour la devenir de la ville d’Alger.
72
SOURCES
BIBLIOGRAPHIQUE
SOURCES
BIBLIOGRAPHIQUE
CAS D’ETUDE
SOURCES BIBLIOGRAPHIQUE
Ouvrages
CHARLOT-VALDIEU
SOURCES Catherine et OUTREQUIN Philippe, Développement durable et
BIBLIOGRAPHIQUE
renouvellement urbain : des outils opérationnels pour améliorer la qualité de vie dans nos quartier,
L’Harmattan, Paris, 2006.
Hdjiedj A., Chaline C., Dubois-Maury J. Djedouani S. Alger, les nouveaux défis de
l’urbanisation, Paris, L’Harmattan, 2003.
Quartier Bouchayer-Viallet, 2éme Forum sur les quartiers durables, 24 et 25 mars 2010, Alpes
Congrès-Grenoble. Disponible sur :
http://fr.slidesshare.net/guest736f4e/quartier-de-bouchayer-viallet-de-grenoble
CAS D’ETUDE
SOURCES BIBLIOGRAPHIQUE
Eco quartier – Hammarby Sjostad (Stockholm –SE), Énergie-cités, 2008. Disponible sur :
http://www.energy-cities.eu/db/stokholm_579_fr.pdf
SOURCES BIBLIOGRAPHIQUE
Les dimensions du développement durable,
https://youmatter.world/fr/definition/definition-developpement-durable
Mémoires de recherche
BOUNAIRA Assia, Intégration des friches industrielles dans la conception des Trames Vertes
Urbaines, Cas du Hamma d’Alger, Mémoire de magistère, EPAU d’Alger, 2015.
Revues
HILLIER Bill, 1996, SPACE IS THE MACHINE, Revue, Cambridge University Press,
Cambridge.
Documents pédagogiques
DJELLATA Amel. Cours de spécialité Projet urbain M2, « Développement durable et projet urbain
», Institut d’architecture et d’urbanisme, Université de Blida, 2016/2017.
Documents administratifs
Figure 37 : Image d’un équipement en moyen état – lycée Rochai Boualem-. …………..42
LES
ANNEXES
LES ANNEXES
Par exemple, à partir des différents enjeux soulevés dans le tableau, on peut distinguer la
dimension morphologique qui s'intéresse plus particulièrement au recyclage immobilier
des tissus bâtis et « consiste à s'intéresser aux montages d'opération immobilière, c'est à
dire aux actions qui visent à la production et à la réhabilitation de produits immobiliers
(habitat, bureau) ».44 Cette dimension recoupe le processus de réhabilitation, de rénovation
du bâti, on peut parler de renouvellement morphologique. À travers cette dimension
morphologique, le renouvellement urbain s’affiche comme un moyen d’accompagner les
mutations urbaines, de répondre à des enjeux sur le plan de l’urbanisme et de l’équité.
42
Marion Desjardins, Renouvellement urbain, l’urbanisme au service du social, DIV, août 2002
43
BONETTI M., TUAL M., LLORENTE M., BAILLY E., « Les enjeux du renouvellement urbain durable »,
Rapport intermédiaire, CSTB, laboratoire de sociologie urbaine générative, juin 2011.
44
HALLEUX J.-M., LAMBOTTE J.-M., Reconstruire la ville sur la ville. Le recyclage et le renouvellement
des espaces dégradés, Territoire(s) wallon(s), 2 décembre 2008.
CASANNEXES
LES D’ETUDE
La dimension économique est aussi importante, renouveler la ville sur elle-même c’est
aussi répondre à des enjeux de redynamisation économique.
L’enjeu spatial : L’enjeu principal de l’action du renouvellement est d’embellir les tissus
urbains anciens en réadaptant le bâti aux modes de vie contemporains et en requalifiant les
espaces publics ou par la transformation de la trame urbaine.
L’enjeu social : Il implique des actions relevant de la problématique d’habitat, mais aussi
d’insertion sociale, culturelle, économique des populations qui restent défavorisées.
45
Andre Rossinot, maitre de Nancy, urbanisme HS Nº 13 mars 2000, page 5.
CASANNEXES
LES D’ETUDE
Plan du 2éme étage. Échelle 1/600 Plan du 3éme étage. Échelle 1/600
LES ANNEXES