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Appareil A Conduction

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UNIVERSITE IBN ZOHR

École nationale des sciences appliquées

Polycopié d’exposé
SUR :

MÉTROLOGIE
Appareil à induction

filière :
EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE ET CONTRÔLE DE BÂTIMENT

RÉALISER PAR :
MOUHCINE AMINI ALAOUI
MOHAMED AMINE HASSNAOUI

ENCADRE par :
PROF.CHABAA
2021/2022

;
Table des matières

1 GÉNÉRALITÉ SUR MÉTROLOGIE 2


1.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.2 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.3 Objectifs de la métrologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.4 Notion de base . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.4.1 METROLOGIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.4.2 MESURAGE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.4.3 GRANDEUR MESURABLE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.4.4 METHODE DE MESURE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.4.5 DIMENSION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.4.6 MESURANDE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.4.7 RESULTAT DE MESURAGE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.4.8 CONTROLE DIMENSIONEL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.4.9 VALEUR VRAIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.4.10 VALEUR CONVENTIONELLEMENT VRAIE . . . . . . . . . . . . . . 4
1.4.11 ETALONNAGE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.4.12 ETALON . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.4.13 SYSTEME DE MESURE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.4.14 PROCEDES DE MESURE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.5 Le système d’unites internationales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.6 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

2 INSTRUMENT DE MESURE 7
2.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.2 LES APPAREILS DE MESURE ANALOGIQUES . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.2.1 Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.2.2 Classification des appareils analogiques à déviation . . . . . . . . . . . . 8
2.3 Symboles portés sur les cadrants des appareils de mesure analogique . . . . . . . 9
2.4 Sécurité des appareils de mesure . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.5 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

3 APPAREIL A INDUCTION 11
3.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
3.2 Induction électromagnétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
3.3 Principe de fonctionnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
3.3.1 Type de phase divisée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
3.3.2 Type de poteau ombragé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
3.4 EXEMPLES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

2
3.4.1 Wattmètre à induction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
3.4.2 Ammeters et Voltmeters . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
3.4.3 Fluxmètre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
3.4.4 Débitmètre à induction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
3.4.5 Capteur a induction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
3.5 Avantage et inconvénient . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
3.5.1 Avantage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
3.5.2 Inconvénient . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
3.6 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
Chapitre 1

GÉNÉRALITÉ SUR MÉTROLOGIE

1.1 Introduction
La mesure est un processus de connaissance qui grâce à une expérience physique nous donne
une information quantitative (valeur) du rapport entre la grandeur mesurable et une grandeur
de même nature prise comme unité.

1.2 Définition
La métrologie au sens étymologique du terme se traduit par Science de la mesure.
La métrologie est la science de la mesure. Elle définit les principes et les méthodes permettant
de garantir et maintenir la confiance envers les mesures résultant des processus de mesure. Il
s’agit d’une science transversale qui s’applique dans tous les domaines où des mesures quanti-
tatives sont effectuées.

1.3 Objectifs de la métrologie


Connaı̂tre les principes traditionnels de mesure et de métrologie :
— Notion de grandeur physique,
— Systèmes d’unités.

Développer les notions d’incertitude et de risque

Savoir identifier et éventuellement quantifier leurs erreurs,

Analyser les erreurs de mesures :


— connaı̂tre les causes possibles d’erreurs,
— connaı̂tre les conséquences de ces erreurs sur les résultats.

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ENSA-UIZ PROJET

Evaluer l’incertitude qui affecte un résultat expérimental, qu’il ait été obtenu par mesure
directe ou par combinaison de plusieurs mesures directes,

Savoir écrire le résultat de toute mesure correctement avec des ordres de grandeur et des
chiffres significatifs cohérents, des unités adéquates

Savoir vérifier l’homogénéité d’une formule,

1.4 Notion de base


1.4.1 METROLOGIE
C’est le domaine des connaissances relatives au mesurage. Il englobe tous les aspects aussi
bien théoriques que pratiques quelque soit la nature de la science et de la technologie développée.

1.4.2 MESURAGE
C’est l’ensemble des opérations permettant d’attribuer une valeur à la grandeur mesuré.

1.4.3 GRANDEUR MESURABLE


C’est une caractéristique d’un phénomène, d’un corps ou d’une substance, qui est susceptible
d’être distingué qualitativement par un nom (en métrologie dimensionnelle : Distance, Angle..)
et déterminé qualitativement par une valeur (nombre exprimé dans l’unité choisie).

1.4.4 METHODE DE MESURE


C’est une succession logique d’opérations décrites d’une manière succente permettant de la
mise en œuvre de mesurage.

1.4.5 DIMENSION
C’est la distance la plus courte entre deux points réelles ou fictifs

1.4.6 MESURANDE
C’est la grandeur particulière soumise du mesurage (Exp. : Température, Pression, Dimen-
sion...)

1.4.7 RESULTAT DE MESURAGE


C’est la valeur attribué au grandeur (à la mesurande) obtenue par mesurage. Une expression
complète doit contenir la valeur et une information sur l’incertitude.

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1.4.8 CONTROLE DIMENSIONEL


C’est l’ensemble des opérations permettant de déterminer si la valeur d’une grandeur se
trouve bien entre les limites de tolérance qui lui sont imposées.

1.4.9 VALEUR VRAIE


C’est la valeur qui caractérise une grandeur parfaitement définie dans les conditions qui
existent lorsque cette grandeur est considérée. Il s’agit d’une notion idéale, la valeur vraie
ne peut être connue exactement et ceci quelle que soit la précision des moyens de métrologie
utilisés.

1.4.10 VALEUR CONVENTIONELLEMENT VRAIE


C’est la valeur d’une grandeur que l’on substitue à la valeur vraie. La valeur convention-
nellement vraie est considérée comme suffisamment proche de la valeur vraie pour que l’on
considère que la différence (entre ces deux valeurs) n’est plus significative pour l’utilisation que
l’on veut en faire.

1.4.11 ETALONNAGE
C’est l’ensemble des opérations établissant, dans des conditions spécifiées, la relation entre
les valeurs indiquées par un appareil de mesure ou un système de mesure, ou les valeurs
représentées par une mesure matérialisée et les valeurs connues correspondantes d’une gran-
deur mesurée

1.4.12 ETALON
Mesure matérialisée, appareil de mesure ou système de mesure, destinés à définir, réaliser,
conserver ou reproduire une unité ou une ou plusieurs valeurs connues d’une grandeur pour les
transmettre par comparaison à d’autres instruments de mesure.

1.4.13 SYSTEME DE MESURE


C’est un ensemble des instruments de mesure assemblé pour faire un mesurage spécifique.
Un système de mesure à demeure (non portable) est appélé installation de Mesure.

1.4.14 PROCEDES DE MESURE


l’instrument de mesure ne qu’un maillon dans le processus d’obtention d’un résultat de
mesurage.

1.5 Le système d’unites internationales


Unites de base.

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Grandeur Unité
Nom Symbole Nom Symbole
Longueur L mètre m
Masse M kilogramme Kg
Temps t seconde s
Courant électrique i ampère A
Température T kelvin K
Quantité de matière mole mol
Intensité lumineuse I candela cd

Unites derivees.

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Grandeur Unité
Nom Symbole Nom Symbole
Aire ou superficie S mètre carré m2
Volume V mètre cube m3
Fréquence f hertz Hz
Vitesse v mètre par seconde m/s
Force f newton N
Moment d’une force M Newton mètre Nm
Viscosité dynamique η Poiseuille Pi
Tension U Volt V
Résistance électrique R Ohm Ω
Capacité C Farad F
Permittivité  Farad par mètre F/m
Perméabilité µ Henry par mètre H/m
Champs électrique E Volt par mètre V/m
Flux lumineux φ Lumen lm
Eclairement E Lux lx
Longueur d’onde λ mètre m
Quant. de rayonnement roentgen R
Vitesse angulaire ω radian par seconde rad/s
Accélération g mètre par seconde carrée m/s2
Accélération angulaire α radian par seconde rad/s2
Energie - Travail W Joule J
Puissance P Watt W
Pression - Contrainte P Pascal Pa
Quantité de chaleur Q Joule J
Quantité d’électricité Q Coulomb C
Energie W Joule J
Puissance active P Watt W
Puissance apparente W Joule J
Puissance réactive Q Volt Ampère Réactif V AR
Inductance L Henry H
Champ magnétique H Ampère par mètre A/m
Induction magnétique B Tesla T
Flux d’induction φ weber Wb
Luminence L Candela par m2 Cd/m2
Transmission Décibel dB
Activité nucléaire A Curie Bq

1.6 Conclusion
Dans ce chapitre, on a défini la mesure, donné les grandeurs électriques et unités de mesure,
et les thermes de méthodologie (mesurage, mesurande, . . . ).

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Chapitre 2

INSTRUMENT DE MESURE

2.1 Introduction
Un instrument de mesure (ou appareil de mesure) est un dispositif destiné à obtenir expérimentalement
des valeurs qu’on puisse attribuer à une grandeur.
On distingue deux types d’appareils :
— Les appareils analogiques
— Les appareils numériques

2.2 LES APPAREILS DE MESURE ANALOGIQUES


2.2.1 Généralités
Un appareil de mesure analogique comporte généralement un ou plusieurs inducteurs fixes
(aimant permanent, électroaimant, ...) agissant sur un équipage mobile autour d’un axe.
La technologie interne de ces appareils repose sur trois éléments :
— La suspension de l’équipage mobile ;

— Le dispositif de lecture qui peut être à aiguille ou à spot lumineux ;

— Le dispositif d’amortissement qui peut être magnétique ou par air.

Il existe plusieurs types d’appareils analogiques, à savoir :


— Appareils intégrateurs (compteur, fluxmètre) ;

— Appareils électroniques ;

— Appareils analogiques à affichage numérique ;

— Appareils à déviation.

On s’intéressera à l’étude des appareils analogiques à déviation.

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ENSA-UIZ PROJET

2.2.2 Classification des appareils analogiques à déviation


On peut classer les appareils de mesure analogiques, de type à déviation, selon la nature du
phénomène physique qui détermine leur fonctionnement :

Appareils magnétoélectriques : ils reposent sur l’action du champ magnétique d’un aimant
fixe sur une bobine traversée par un courant.

Appareils ferromagnétiques : ils reposent sur l’action des forces électromagnétiques sur
une partie métallique en fer doux.

Appareils électrodynamiques : ils reposent sur l’action du champ produit par une bobine
fixe sur celui produit par une bobine mobile.

Appareils ferro-dynamiques : même principe que les appareils électrodynamiques, mais


avec un noyau de fer doux à l’intérieur des bobines.

Appareil à induction : ils reposent sur l’action de champs alternatifs sur un équipage
mobile.

Appareils thermiques : ils reposent sur l’action de la dilatation due à l’effet joule dans un
conducteur traversé par un courant, ou déformation d’un dispositif bimétallique ou encore par
phénomène de thermocouple.

Appareils électrostatiques : ils reposent sur l’action d’attraction exercée par l’armature
fixe d’un condensateur sur son armature mobile.

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2.3 Symboles portés sur les cadrants des appareils de


mesure analogique

2.4 Sécurité des appareils de mesure


Les appareils de mesure doivent être conformes aux normes de sécurité qui leur sont appli-
cables et doivent porter le marquage CE qui atteste la conformité a la directive CEM et a la
directive basse tension. Le marquage de l’appareil doit comporter :
· La valeur assignée de la tension phase - neutre.
· La catégorie d’installation
· Le degré de pollution.

CEM : signifie compatibilité électromagnétique.

Exemple :

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L’appareil de l’exemple précèdent est conforme a la norme IEC1010 avec :


· Double isolation Double isolation
· Degré de pollution 2,
· Tension phase - terre 600V

2.5 Conclusion
Ce chapitre était consacré aux généralités sur les appareils de mesure, analogiques à déviation.

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Chapitre 3

APPAREIL A INDUCTION

3.1 Introduction
La classification des appareils analogique a déviation se base sur la nature du phénomène
physique qui détermine leur fonctionnement,les appareils a induction reposent sur l’action des
champs alternatifs sur un équipage mobile.

3.2 Induction électromagnétique


L’induction électromagnétique est un phénomène physique conduisant à l’apparition d’une
force électromotrice dans un conducteur électrique soumis à un flux de champ magnétique va-
riable. Cette force électromotrice peut engendrer un courant électrique dans le conducteur.

Ce phénomène est d’une importance pratique capitale. Il est notamment utilisé dans les
générateurs et les transformateurs électriques, les bobines, ou encore les plaques à induction
grâce aux courants de Foucault. Ce phénomène a pour origine la force de Lorentz , appliquée
aux électrons libres dans le conducteur électrique :

F~ = q E
~ + q~v ∧ B
~ (3.1)
où :
q est la charge de la particule (exprimée en coulombs), le champ électrique (volts par mètre),
la vitesse de la particule (mètres par seconde), l’induction magnétique

L’induction de Lorentz : on parle de l’induction de Lorentz lorsqu’on travaille dans un


référentiel dans lequel le champ magnétique est stationnaire et que le conducteur électrique se
déplace ou se déforme. Dans ce référentiel, les électrons ont alors une vitesse, subissent une
force qui correspond à la partie magnétique de la force de Lorentz

F~ = q~v ∧ B
~ (3.2)
. Ce cas particulier est aussi appelé  induction motionnelle . Le phénomène est exploité dans
les machines à courant continu. Pour un circuit filiforme, la f.é.m. induite a pour expression :
I
~ ~`
e = (~v ∧ B)d (3.3)

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L’induction de Neumann : dans le cas de l’induction de Neumann, le conducteur électrique


est considéré rigide et fixe dans le référentiel de travail, et le champ magnétique y est variable
dans le temps. Dans ce référentiel, les électrons n’ont pas de vitesse, donc la contribution de la
force de Lorentz est nulle. Cependant, on observe la variation du flux du champ magnétique. Le
phénomène est exploité dans les alternateurs, les moteurs asynchrones et moteurs à induction
ainsi que des transformateurs électriques.

3.3 Principe de fonctionnement


Le fonctionnement des instruments à induction dépend de la production de couple dû à la
réaction entre deux flux magnétiques ayant une différence de phase une réaction entre le flux
d’un aimant alternatif et les courants de Foucault induits par ce flux. Ces types d’instruments
ne sont utilisés que pour les mesures de courant alternatif. Le couple produit dans les instru-
ments de type induction dépend des deux flux ;
le couple net agissant sur le disque est :

T = Kωφ1m φ2m sin α (3.4)


Où,
φ1m , φ2m = flux maximaux produits par les courants.
α = différence de phase entre les deux flux.

Les instruments de type induction sont de deux types :


Type de phase divisée
Type de poteau ombragé

3.3.1 Type de phase divisée


Dans cet agencement, il y a deux aimants alternatifs M1 et M2, qui sont connectés en série.
L’enroulement de M2 est shunté par une résistance R. Le courant dans l’enroulement M2 est en
retard par rapport au courant de ligne total. Cela aide à développer l’angle de phase nécessaire
entre les deux flux.

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3.3.2 Type de poteau ombragé


L’instrument à induction à pôle ombré utilise un seul enroulement pour produire un flux.
Le flux produit par cet enroulement est divisé en deux flux , ayant une différence de phase l’un
par rapport à l’autre. La différence de phase est généralement de 40 à 50 degrés et peut être
modifiée en faisant varier la taille de la bande d’ombrage. Cela se fait en faisant une fente étroite
dans les pôles de l’électroaimant. Une bande de cuivre est placée autour de la plus petite des
deux zones formées par la fente. Cette bande d’ombrage en cuivre agit comme un enroulement
secondaire court-circuité.

3.4 EXEMPLES
Les ampèremètres, voltmètres, wattmètres d’induction, dérivent tous le même principe ; ces
appareils, si employé à l’heure actuelle sur tous les tableaux alternatifs, sont très robustes,
mais malheureusement leurs indications dépendent de la fréquence et de la forme de courbe
du courant alternatif ; ils subissent aussi l’influence des champs magnétiques extérieurs, mais
dans une assez faible mesure, car pour leur fonctionnement ils disposent de champs meneurs
très intenses. Les variations de température peuvent produire des erreurs de 2 à 3 millièmes
par degré centigrade.

3.4.1 Wattmètre à induction


Le wattmètre à induction est l’un des types de wattmètres qui fonctionnent sur le principe de
l’induction mutuelle. Puisque le principe de l’induction ne peut être possible qu’avec du courant
alternatif. Ainsi, les wattmètres à induction sont utilisés pour la mesure de la puissance que
dans les circuits alternatifs. Par rapport aux wattmètres de type électrodynamomètre où il peut
être utilisé à la fois dans des circuits à courant alternatif et à courant continu, les wattmètres

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de type à induction peuvent être utilisés que dans des circuits ayant des valeurs de fréquence
et de tension relativement stables.

Fonctionnement du wattmètre à induction : Le principe de fonctionnement du wattmètre


à induction est similaire aux voltmètres et ampèremètres à induction. L’aimant shunt qui trans-
porte deux bobines de tension est connecté en série et les autres extrémités sont connectées à
travers la charge. Ils sont blessés de telle manière que, tous les deux circulent un flux à travers
le membre central. Afin de retarder le flux résultant de la tension appliquée de 90, des bandes
d’ombrage sont placées sur la branche centrale. De même, les aimants en série qui portent deux
bobines de courant sont connectés en série et sont enroulés de manière à produire un flux dans
le même sens. Lorsque le disque coupe les deux flux, c’est-à-dire du shunt et de l’aimant série.
L’effet combiné de ces flux changeants sur le disque induit des courants de Foucault dans celui-
ci. Par conséquent, un couple de déviation est produit sur le disque en raison de l’interaction
des champs produits par les courants de Foucault. Cela provoque la rotation du disque, donc
de la broche et du pointeur. Pour contrôler le couple de déviation, des ressorts sont fournis qui
produisent un couple de contrôle.

3.4.2 Ammeters et Voltmeters


tout ses appareil on le mémé fonctionnement que le wattmètre.

3.4.3 Fluxmètre
Le fluxmètre (qualifié aussi de capteur inductif ou de search coil) est un capteur qui mesure le
flux du champ magnétique d’induction. On peut le voir comme un galvanomètre sans couple de
rappel utilisé pour la mesure d’un champ magnétique. L’antenne cadre est un type particulier
de fluxmètre qui est notamment utilisé comme antenne de réception ou d’émission dans la
gamme de fréquence de quelques dizaines de kHz à plusieurs GHz. Le fluxmètre associé à une
électronique de conditionnement constitue un magnétomètre alternatif.

Principe de fluxmètre : Le fluxmètre (ou capteur inductif) repose sur la loi de Lenz-Faraday
ou loi d’induction électromagnétique. La variation temporelle du flux du champ magnétique Φ
à travers un circuit composé de N spires va induire une tension e (ou force électromotrice) telle

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que :
dB
e = −N × S (3.5)
dt

en supposant que le champ magnétique B est homogène sur la section S du circuit électrique
(le flux du champ magnétique s’exprimant simplement

Φ=B×S (3.6)

3.4.4 Débitmètre à induction


Selon Faraday, un conducteur qui se déplace à l’intérieur d’un champ magnétique, induit
une tension proportionnelle à sa vitesse de déplacement. Dans un débitmètre à induction
magnétique, le conducteur est remplacé par le fluide. Un débitmètre à induction magnétique
permet la mesure de débit de fluides électro-conducteurs. Le débit est alors déterminé à partir
de la vitesse d’écoulement du fluide et de la section de la conduite.

3.4.5 Capteur a induction


Les capteurs inductifs de position et de vitesse existent en un large éventail de formes,
tailles et principes de conception. On peut toutefois considérer que tous les capteurs inductifs
exploitent les principes du transformateur ; et qu’ils utilisent tous un phénomène physique lié
aux courants électriques alternatifs. Ce phénomène a été observé pour la première fois durant
les années 1830 par Michael Faraday, qui a constaté qu’un premier conducteur porteur de cou-
rant pouvait  induire  un courant dans un second conducteur. Les découvertes de Faraday
ont abouti à diverses inventions, dont le moteur électrique, la dynamo et, bien sûr, les capteurs
inductifs de vitesse et position.

Ces capteurs incluent notamment : commutateurs de proximité, capteurs à inductance va-


riable, capteurs à réluctance variable, synchro-machines, résolveurs, et capteurs de déplacement
linéaires/rotatifs(LVDT/RVDT).

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Applications de capteurs inductifs


La fiabilité des capteurs inductifs dans les environnements difficiles est aujourd’hui large-
ment établie. C’est pourquoi ils constituent bien souvent un choix naturel pour les applications
jouant un rôle clé en matière de sécurité ou pour lesquelles la fiabilité est critique. Ils sont
en particulier couramment utilisés dans les domaines militaire, aérospatial, ferroviaire et de
l’industrie lourde.

Cette réputation de grande fiabilité tient aux principes physiques et opérationnels de base
de ces dispositifs, qui sont généralement indépendants des facteurs suivants :

— contacts électriques mobiles

— température

— humidité, eau et condensation

— corps étrangers (saleté, graisse, gravier, sable, etc.).

3.5 Avantage et inconvénient


3.5.1 Avantage
— Une déviation à pleine échelle de plus de 300 degrés peut être obtenue.

— Bon amortissement.

— Moins d’effet des champs magnétiques parasites car les champs de fonctionnement sont
grands.

3.5.2 Inconvénient
— les erreurs sont dues aux changements de fréquence et de température.

— Échelle non uniforme.

— Grande consommation d’énergie et coût élevé.

— Peut être utilisé pour AC uniquement.

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3.6 Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons présenté une généralisation concernant les appareils de mesure
analogiques et plus particulièrement les divers appareils à induction existants., De plus, nous
avons mentionné leurs principe, avantages et inconvénients et nous avons terminer par quelques
exemples .

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