Perméabilité
Perméabilité
Perméabilité
Introduction :
Les eaux souterraines sont constituées des réserves d’eau stockée dans
des zones appelées aquifères, composées de roches poreuses et/ou
fissurées qui leurs donnent la capacité de se faire traverser par l’eau
qu’on appelle perméabilité.
But du TP :
L’essai a pour but de déterminer en laboratoire, le coefficient de
perméabilité à l’eau, des sols saturés. Ce coefficient encore appelé
coefficient de Darcy, peut se déterminer suivant deux méthodes : à
charge constante ou à charge variable décroissante.
b) Saturation du système
Avant tout essai, l’échantillon et le circuit doivent être saturés.
- Placer le perméamètre près du panneau : le niveau du couvercle
supérieur du perméamètre doit correspondre au niveau 0 du réglet
du panneau. Ceci permet de déterminer facilement la charge
hydraulique à laquelle est soumis l’échantillon de sol.
- Choisir le tube adapté. Ce choix est fonction de la perméabilité
du sol : plus le sol est perméable, plus on utilisera un tube
piézométrique de faible diamètre.
- Connecter le tube e au robinet du réservoir d’eau
- Connecter le robinet inférieur du panneau à l’orifice d’entrée du
perméamètre, puis l’orifice de sortie du perméamètre au réservoir
de récupération de l’eau. .
- Ouvrir les robinets du réservoir d’eau, du panneau et du
perméamètre. L’eau s’écoule alors dans le tube puis dans
l’échantillon. Lorsqu’un régime permanent s’établit à la sortie du
perméamètre, on peut considérer que l’échantillon est saturé.
c) Essai de perméabilité
A ce niveau, 2 essais de perméabilité sont possibles : l’un à charge
constante (conseillé pour les matériaux perméables), l’autre à charge
variable (conseillé pour les matériaux à faible perméabilité). La
différence est que pendant l’essai, le niveau de l’eau est maintenu
constant dans le tube dans un cas. Dans le second cas, l’eau descend dans
le tube ; la charge est variable.
Pour un essai à charge variable :
- Ouvrir les robinets du panneau et du perméamètre. Déclencher
aussitôt le chronomètre.
- Après quelques minutes, stopper le chronomètre et relever le
niveau sur le réglet.
Essai 1 2 3
L V 1 46 155 1
k = ( t ) ( S ) ( h 0 ) = ( 60 ) ( 5 80 8.8 ) ( 100 )
k = 2.05 10-4 cm/s
On conclut que le drainage de cette roche est considéré dans les limites entre
un bon et mauvais drainage.
Le type de sol est sableux et argileux. On considère cette zone imperméable.
IV. Conclusion :
En conclusion de ce TP sur la perméabilité, nous avons exploré de manière
pratique la capacité des sols à permettre le déplacement de l'eau à travers leurs
pores et fractures.
Nous avons constaté des variations significatives de perméabilité entre les
échantillons de sol. Les sols sableux ont montré une perméabilité plus élevée,
tandis que les sols argileux ont présenté une perméabilité plus faible. Ces résultats
confirment la relation générale entre la texture du sol et sa perméabilité.
Les résultats de ce TP ont des implications pratiques dans le domaine de
l'hydrogéologie. Comprendre la perméabilité des formations géologiques est
essentiel pour évaluer la capacité des aquifères, concevoir des installations de
captage d'eau souterraine, et anticiper le mouvement des contaminants.
En somme, ce TP a fourni une expérience pratique précieuse pour renforcer
nos connaissances théoriques sur la perméabilité. Il a souligné l'importance de
considérer la variabilité naturelle des sols dans les études hydrogéologiques et a
démontré comment les propriétés des formations géologiques peuvent influencer
de manière significative la circulation de l'eau souterraine.