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MCS 2005

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République du Sénégal

Un Peuple – Un But – Une Foi


------------
MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

MATRICE DE COMPTABILITE SOCIALE


DU SENEGAL POUR L’ANNEE 2005

Janvier 2011
SOMMAIRE
Introduction .............................................................................................................................................2
1. Définition et présentation de la Matrice de Comptabilité Sociale (MCS) .............................2
1.1. Définition et objectifs de la MCS ..............................................................................................2
1.2. Présentation de la MCS générique ...........................................................................................3
2. Présentation de la MCS du Sénégal..........................................................................................5
2.1. Structure de la MCS..................................................................................................................5
2.2. Les sources de données ...........................................................................................................5
3. Méthodologies d’élaboration et d’équilibrage de la MCS .......................................................6
3.1. Chargement de la MCS .............................................................................................................6
3.1.1. Compte des branches .......................................................................................................6
3.1.2. Compte des produits ........................................................................................................6
3.1.3. Compte des facteurs ........................................................................................................6
3.1.4. Les comptes des secteurs institutionnels.........................................................................7
3.1.5. Compte du Reste du monde ............................................................................................9
3.1.6. Comptes d’accumulation .................................................................................................9
3.2. Bouclage de la MCS ..................................................................................................................9
4. Analyse de la Matrice de Comptabilité Sociale agrégée du Sénégal ...................................9
4.1. La matrice agrégée à six comptes ......................................................................................... 11
4.2. La matrice agrégée à douze comptes.................................................................................... 12
5. Recommandations et perspectives ......................................................................................... 14
Annexe 1 : Composition de l’équipe ................................................................................................ 15
Annexe 2 : Matrice de Comptabilité Sociale en 12 comptes (en milliards de FCFA) .............. 17
Annexe 3 : Matrice de Comptabilité Sociale en 96 comptes (en milliards de FCFA) .............. 18
Annexe 4 : Nomenclature des comptes .......................................................................................... 38
BIBLIOGRAPHIE / WEBOGRAPHIE .............................................................................................. 41

1
Introduction

Dans l’état actuel de la recherche appliquée en macroéconomie, les Matrices de


Comptabilité Sociale et Modèles d’Equilibre Général Calculable (MEGC) constituent des
instruments d’analyse privilégiés. En effet, ils permettent d’analyser les impacts des
politiques et des chocs extérieurs sur l’activité globale et/ou sectorielle, la distribution des
revenus, les échanges extérieurs, l’emploi et la pauvreté sévissant surtout dans les pays à
revenus faibles, très endettés. Ces outils découlent des analyses et des recherches en
économie appliquée effectuées par les académiciens et des groupes d’économistes sur les
deux décennies passées en macroéconomie et aussi de l’expérience des programmes
d’ajustement structurel dans les pays en voie de développement.
La MCS, recherchée pour ses propriétés liées à son cadre comptable consistant aux niveaux
macro et mésoéconomique fournit, en outre, une cartographie aussi complète que possible
des flux économiques à l’intérieur d’une économie nationale ou régionale. Sa réalisation est
étroitement liée à la nature des problèmes économiques auxquels l’économie est confrontée,
aux types de politiques appliquées mais aussi aux différents chocs provenant de
l’environnement international.
Ainsi, dans une perspective de réalisation d’un MEGC pour les besoins de simulations de
politiques économiques et sociales, l’Agence Nationale de la Statistique et de le
Démographie (ANSD) a décidé d’élaborer une MCS pour le Sénégal portant sur l’année
2005.
Ce rapport présente, dans sa première section, la définition, les objectifs et le format
générique d’une MCS. Les caractéristiques de la MCS du Sénégal, à savoir sa structure et
les sources d’informations utilisées sont exposées dans la deuxième partie. La troisième
section décrit les méthodologies de remplissage et d’équilibrage de la MCS. Dans la
quatrième section, une analyse d’une version agrégée de la MCS est faite à travers les
différents agrégats et ratios macroéconomiques. Enfin, dans sa dernière partie, ce rapport
décline les différentes recommandations et perspectives formulées à l’issue de ce travail.

1. Définition et présentation de la Matrice de Comptabilité Sociale (MCS)

1.1. Définition et objectifs de la MCS

La matrice de comptabilité sociale est un cadre comptable qui décrit de manière cohérente
les flux de revenus dans une économie au cours d’une période considérée. Son format est
avant tout déterminé par les préoccupations de ses constructeurs et utilisateurs. Elle se
différencie, par exemple, du tableau des échanges interindustriels de Leontief ou de la

2
matrice de comptabilité nationale de Stone, dont le format, à quelques variantes prés, est
unique1.
Le principal objectif de la MCS est de retracer le flux circulaire des revenus entre les
institutions, notamment les ménages, les branches de production et le Reste du monde
(RDM). Elle permet de mettre en évidence les relations entre la structure de la production et
la distribution des revenus, ainsi que les flux de capitaux et les transactions financières avec
le Reste du monde. La MCS constitue également un cadre de cohérence des données
nécessaires à l’élaboration des Modèles d’Equilibre Général Calculable (MEGC) qui sont
utilisés pour avoir une appréciation directe de l’impact des chocs (politiques économiques,
changements technologiques, croissance de l’offre ou de la demande d’une activité
productive, variation du volume de l’aide extérieure, etc.) sur l’ensemble de l’économie
(activités, facteurs, ménages, capital, échanges avec l’extérieur).

En raison des liaisons avec les politiques économiques, sa construction débute toujours par
la définition du cadre comptable. Par la suite, elle intègre des statistiques diverses aux
niveaux micro, méso et macro économiques, utilisant toutes les données statistiques de
base disponibles d’une période considérée (cf. 2.2 Les sources de données).

1.2. Présentation de la MCS générique

Une MCS se présente sous la forme d’une matrice carrée d’ordre n (MCS(nxn)) où, pour
une année donnée, sont enregistrées les flux de recettes et de dépenses.
Les recettes (ressources) étant enregistrées en lignes et les dépenses (emplois) en
colonnes.
Tij est l’élément général de la MCS qui constitue à la fois la dépense du compte j et la

recette du compte i.
La cohérence interne de la MCS est vérifiée du fait que, pour chaque compte, le total des
recettes est égal à celui des dépenses ; ce qui donne l’équation suivante:
n n
Tkj Tik
j 1
 
i 1

total des recettes total des dépenses


du compte k du compte k

La cohérence externe traduit la compatibilité des chiffres qui y sont enregistrés avec les
transactions qui ont eu lieu. Ce qui pose le problème de la fiabilité des données qui dépend
du soin qui a été mis dans leur collecte et leur traitement.

1
Ceci fait qu’on parle en général « des matrices de comptabilité sociale » plutôt que de « la matrice de
comptabilité sociale ».
3
La tableau 1, ci-après, fournit une description des informations contenues dans les
différentes cellules ( Tik ) de la MCS.

Tableau 1: Format générique d'une MCS

Dépenses
Privé
Facteurs Etat RDM Activités Biens Accumulation
(entreprises,
Recettes
ménages)

revenus du
Facteurs travail et du
capital
Taxes
Taxes
indirectes
Consommation Taxes directes indirectes liées
Transferts sur les
Etat de Capital Fixe sur les à la production
publics produits
publique revenus nettes des
nettes des
subventions
subventions
Transferts
Privé entre agents
Revenu des Transferts
(entreprises, Transferts institutionnels
facteurs privés nets
ménages) (hors Etat et
RDM)
Bénéfices
réinvestis
RDM & Importations
Revenu du
travail
Offre de
Activités biens
domestiques
Input output
Consommation Consommation (matrice des
Biens Exportations Investissement
finale publique privée Consommations
Intermédiaires)
Epargne Epargne Epargne
Accumulation
publique privée étrangère
Absorption
Dépenses des Dépenses Dépenses Offre
Total ou Offre
facteurs publiques privées domestique
totale

4
2. Présentation de la MCS du Sénégal

2.1. Structure de la MCS

Pour la construction de la MCS du Sénégal, il a été défini deux niveaux agrégés à six (6)
comptes et à douze (12) comptes.
La première MCS (à 6 comptes) comporte les comptes suivants :
 comptes des branches ;
 compte des produis ;
 compte des facteurs ;
 comptes des agents institutionnels ;
o compte de l’Etat ;
o compte des entreprises ;
o compte des ménages ;
 compte du Reste du monde ;
 compte d’accumulation.
Quant à la deuxième version de la MCS (à 12 comptes), elle résulte de la désagrégation des
comptes « facteurs », « ménages » et « accumulation ». Ces derniers comportent
respectivement les comptes « Travail et Capital », « Ménages de Dakar, Ménages des
autres centres urbains et Ménages ruraux » et « Epargne/Investissement, Variations de
stocks ».
Par ailleurs, une version de la MCS détaillée en 96 comptes, résultant principalement de la
désagrégation des comptes branches et produits, a été élaborée.

2.2. Les sources de données

Les principales sources d’information qui ont permis de renseigner les cellules des deux
MCS sont :
 le Tableau des Entrées et Sorties (TES_2005) ;
 le Tableau des Comptes Economiques Intégrés (TCEI_2005) ;
 l’Enquête de Suivi de la Pauvreté du Sénégal (ESPS_2005) ;
 l’Enquête Pauvreté Structure Familiale (EPSF_2005) ;
 le Tableau des Opérations Financières de l’Etat (TOFE_2005) ;
 l’Enquête Sénégalaise Auprès des Ménages (ESAM2_2002) ;
 la Balance des Paiements (BDP_2005) ;
 le Budget Consolidé d’Investissement (BCI_2005) ;
 les statistiques douanières ;
 la MCS du Sénégal pour les années 1992 et 1996 ;

5
 la Situation d’Exécution du Budget (SEB 2005) ;
 les Annuaires statistiques de l’éducation et de la santé.

3. Méthodologies d’élaboration et d’équilibrage de la MCS

Dans cette partie, il est décrit la démarche utilisée pour le remplissage des cellules et
l’équilibrage de la MCS du Sénégal.

3.1. Chargement de la MCS

3.1.1. Compte des branches

La production des branches constitue l’unique ressource (en ligne) de ce compte, tandis que
les emplois (en colonne) sont constitués des consommations intermédiaires (CI), des impôts
sur la production nets des subventions d’exploitation et de l’excédent brut d’exploitation
(EBE). Le TES a permis de remplir l’ensemble des cellules de ce compte.

3.1.2. Compte des produits


Ce compte permet de mettre en rapport les ressources, composées de la production totale
issue des comptes de branches et les importations, avec la demande composée des
Consommations Intermédiaires (CI) des branches, de la Consommation Finale (CF) des
ménages et de l’Etat, de la Formation Brute de Capital Fixe (FBCF), des Variations de
Stocks (VS) et des Exportations (E). Les montants globaux de ces différentes opérations ont
été renseignées à partir du TES. Par la suite, il a été effectué des traitements spécifiques
pour la CF des ménages et de l’Etat.
Pour les ménages, leur CF est ventilée selon la structure des dépenses de consommations
calculée à partir de l’ESPS et de l’EPSF. La structure de l’ESPS octroie 43% aux « ménages
de Dakar (MDK) », 19% aux « ménages des autres centres urbains (MACU) » et 38% aux
ménages ruraux (MRUR) ». Quant à l’EPSF, 50% de la CF est consommé par les MDK, 19%
pour MACU et 31% pour les MRUR. Par la suite, il est obtenu une structure intermédiaire à
partir des deux structures précédentes.
La CF de l’Etat est renseignée à partir du TES en référant à la consommation non
marchande des branches « activités d'administration publique », « éducation et formation »,
« activités de santé et action sociale » et « activités à caractère collectif ou personnel ».

3.1.3. Compte des facteurs

Ce compte décrit la formation et la circulation des revenus issus du processus de production


(rémunération du travail et du capital).
Les ressources sont composées de la rémunération des salariés et de l’Excédent brut
d’exploitation (EBE) ou du Revenu mixte brut versés par les différentes unités de production
6
(UP) qui forment les branches d’activités. Ces informations sont tirées du compte
d’exploitation des différentes branches d’activités figurant dans le TES.
La rémunération des salariés constitue un paiement au facteur « travail ». L’EBE rémunère
le facteur « capital ». Le Revenu mixte est composé de deux éléments : la rémunération du
capital engagé dans le processus de production et le revenu du travail des entrepreneurs
individuels évoluant dans le secteur informel. Cependant, le compte d’exploitation des
branches d’activités de ce secteur ne fournit pas cette répartition.
Pour ventiler le revenu mixte suivant les deux composantes susmentionnées, l’hypothèse
d’un taux rendement du travail2 identique dans le secteur informel et dans le secteur
moderne est posée. Cette hypothèse permet d’estimer la part de la valeur ajoutée des Unités
de Production (UP) informelles qui devraient être destinée à la rémunération du facteur
travail.
Les emplois de ce compte concernent les revenus des facteurs qui sont versés aux secteurs
institutionnels résidents sous forme de :
 revenu du capital des UP formelles aux entreprises et à l’Administration publique. La
ventilation du revenu du capital suivant ces différents secteurs institutionnels étant
obtenue avec le TCEI 2005 ;
 revenu du capital des UP informelles et revenus du travail aux ménages.
Pour la répartition du revenu du travail, la part du moderne est ventilée en octroyant 80% aux
MDKR et 20% aux MACU. La partie venant de l’activité informelle est, quant à elle, répartie
selon la structure des actifs occupés par zone dans le secteur informel (22,2% MDK, 22,5%
MACU et 55,3% MRUR) donnée par l’ESAM2.
Pour le capital, le TCEI a permis de renseigner l’EBE des entreprises et de l’Etat. Le reste
correspondant au capital du secteur informel est réparti aux ménages selon la structure de
leurs dépenses d’investissement obtenue avec l’ESAM2.
Quant aux salaires et revenus de capital vis-à-vis du Reste du monde, ils sont donnés par
les revenus du travail et des investissements figurant dans la Balance des Paiements (BDP).
Les salaires et bénéfices réinvestis sont enregistrés en net aux intersections de la ligne reste
du monde et des colonnes « travail » et « capital ». Les intérêts et dividendes sont,
respectivement, intégrés dans le bloc des transferts du Reste du monde vis-à-vis des autres
agents institutionnels.

3.1.4. Les comptes des secteurs institutionnels


Ces comptes décrivent les flux de dépenses et de revenus des différents secteurs
institutionnels. Les institutions retenues ici sont les ménages, les entreprises et l’Etat.

2
Le taux de rendement du travail est défini ici comme le rapport entre la Valeur ajoutée brute au coût des
facteurs et la rémunération des salariés.
7
 Compte des entreprises : les entreprises ont pour ressources les profits générés
par leurs activités productives ainsi que les revenus des transferts des autres unités
institutionnelles et du Reste du monde. Quant aux emplois, ils sont constitués des
transferts aux ménages (intérêts, dividendes, loyers, indemnités d’assurance, etc.) et
au Reste du monde (dividendes, intérêts), des impôts payés aux APU (impôts et
prélèvements sociaux obligatoires) et de l’épargne des entreprises.
Les impôts sur les revenus des entreprises sont renseignés à partir du TOFE. Les
revenus de la propriété versés par les entreprises aux ménages sont donnés par le
TCEI et répartis à partir des matrices de Qui à Qui. Les dividendes sont ventilés selon
la structure d’épargne formelle des ménages hors Microfinance (76% MDK, 21%
MACU et 3% MRUR). Pour les intérêts, il est prélevé, dans un premier temps, la part
revenant aux ruraux calculée à partir du niveau d’épargne des ménages auprès des
Institutions de Microfinance (EPSF). Ensuite, le reste est distribué aux ménages
selon la structure précédente. Les autres transferts versés aux ménages sont
également donnés par le TCEI et ventilés comme suit : 80% aux MDK et 20% aux
MACU.
 Compte des ménages : les ménages perçoivent les revenus des facteurs (travail et
capital) et des transferts des entreprises (intérêts et dividendes), de l’Etat et du Reste
du monde. Les emplois de ce compte sont constitués de la CF des ménages, des
impôts payés par les ménages, des transferts et de l’épargne. L’impôt sur le revenu
est appréhendé à partir du TCEI et ventilé par la matrice de Qui à Qui selon les trois
types de ménages. En effet, il a été appliqué à la structure fournie par l’ESAM1 (54%
MDK, 33% MACU, 13% MRUR), le taux de croissance (7,6%) du taux d’urbanisation
entre 1994 et 2005 pour obtenir la répartition suivante : 58,3% MDK, 35,3% MACU et
6,4% MRUR.
Les transferts vis-à-vis du Reste du monde et de l’Etat sont donnés par le TCEI et
ventilés respectivement en colonne selon les structures de dépenses de
consommations (43%, 19%, 38%) et des transferts (39%, 24%, 37%) fournies par
l’ESPS et l’ESAM1. En ligne, il a été postulé l’hypothèse selon laquelle les ménages
ruraux ne font pas de transferts au Reste du monde. Ainsi, 80% des transferts versés
par les ménages au Reste du monde proviendraient des ménages de Dakar et les
20% restant de ceux des autres centres urbains.
En ce qui concerne les transferts inter-ménages, le montant global issu de l’Enquête
Pauvreté Structure Familiale (EPSF 2005) a été ventilé à partir de la structure des
transferts inter ménages fournie par cette même enquête.
 Compte de l’Etat : les ressources de ce compte proviennent de l’ensemble des
impôts et taxes collectés par les Administrations publiques (APU) et des transferts

8
publics en provenance du Reste du monde et des autres agents institutionnels. En
ce qui concerne les emplois, le compte enregistre la CF des APU, l’épargne publique
et les transferts publics et sociaux autres que les transferts en nature respectivement
au Reste du monde et aux ménages.
Le remplissage de ce compte a été fait en utilisant les données du TCEI et du TES.
En particulier, les transferts de l’Etat vis-à-vis du reste du monde sont donnés par la
coopération internationale et les intérêts sur la dette extérieure.

3.1.5. Compte du Reste du monde

Il rend compte des relations du pays avec le Reste du monde. En ressources, il enregistre
les importations, les revenus des facteurs (travail, bénéfices réinvestis) et les transferts reçus
des autres agents économiques (intérêts, dividendes, coopération internationale, autres
transferts courants…). Les emplois sont constitués des exportations des biens et services,
des transferts versés aux secteurs institutionnels (intérêts, dividendes, coopération
internationale, autres transferts courants…) et de l’épargne étrangère.
Les exportations et importations sont données par le TES, les transferts vis-à-vis des agents
économiques ainsi que l’épargne étrangère sont données par le TCEI. Le chargement de
ces éléments est décrit dans les comptes précédents.

3.1.6. Comptes d’accumulation


Ils sont composés des comptes (i) investissement-épargne et (ii) variations de stocks. Le
premier compte collecte en ressources toutes les épargnes renseignées précédemment et
en emplois la FBCF et les variations de stocks tirées du TES. Quant au deuxième compte, il
enregistre, à l’instar du premier, les variations de stocks (TES) comme unique dépense et
ressource.

3.2. Bouclage de la MCS

Au terme du remplissage des cellules émanant des sources disponibles, il a été noté des
déséquilibres pour les comptes « Etat », « Ménages » et « Entreprises ». Pour le compte
« Etat », un solde est effectué au niveau des transferts versés aux ménages après avoir
renseigné l’Epargne à partir du TCEI. Pour les deux autres comptes, le bouclage s’est fait
sur l’Epargne.

4. Analyse de la Matrice de Comptabilité Sociale agrégée du Sénégal

Dans cette section, il est question de la lecture des deux versions de la MCS décrites ci-
dessus.

9
L’équilibre macroéconomique de la MCS du Sénégal
L’équilibre macroéconomique est donnée par :
Y + M = C + G+ IT + E
et
M+ REV = E + TR + SR
ou
IT = SP + SG + SR
Avec
Y : Produit Intérieur Brut aux prix du marché ;
M : Importations de produits aux prix CAF ;
C : Consommation Finale des ménages ;
G : Consommation de l’Etat ;
IT : Investissement ;
E : Exportations de produits aux prix franco à bord ;
REV : Revenus du capital ou revenus de facteurs (nets) payés au Reste du monde ;
TR : Transferts courants (nets) en provenance du Reste du monde ;
SR : Epargne étrangère ;
SP : Epargne privée ;
SG : Epargne de l’Etat.
Sur la base de la MCS agrégée en douze comptes :
- Y est la somme des revenus du travail (total de la ligne ou de la colonne 1) et des
revenus du capital (total de la ligne ou de la colonne 2), soit 3 867 092, augmentée
des impôts sur la production nets des subventions et sur les autres impôts sur les
produits, soit 726 003 , ce qui donne au total 4 593 095 ;

- M est 1 948 404 ;

- C est 3 565 035 ;


- G est 610 645 ;
- IT est 1 178 631 (total des lignes ou colonnes 11 et 12) ;
- E est 1 240 821 ;
- REV est -61 365 ;
- TR est 388 982 (différence entre les somme des cellules
;
- SR est 257 236 ;
- SP est 642 000 ;

10
- SG est 225 762 ;
Les trois identités sont vérifiées :

et

ou

4.1. La matrice agrégée à six comptes

La version la plus agrégée présente six comptes, à savoir celui des facteurs, celui des unités
institutionnelles résidentes, celui du Reste du monde, celui des activités, celui des produits et
celui de l’accumulation.

Tableau 2: Matrice de Comptabilité Sociale agrégée en six comptes (en milliards de FCFA)

FACTEURS RESTE
AGENTS
DU ACTIVITES PRODUITS ACCUMULATION
INSTITUTTIONELS TOTAL
MONDE
1 2 3 4 5 6
FACTEURS 1 3867,1 3 867,1
AGENTS INSTITUTTIONELS 2 3928,5 1077,7 565,6 125,3 600,7 6 297,7
RESTE DU MONDE 3 -61,4 176,6 1948,4 2 063,6
ACTIVITES 4 7710,9 7 710,9
PRODUITS 5 4175,7 1240,8 3718,4 1125,0 10 259,9
ACCUMULATION 6 867,8 257,2 1 125,0
TOTAL 3 867,1 6 297,7 2 063,6 7 710,9 10 259,9 1 125,0

Cette matrice très agrégée permet de vérifier les équilibres comptables du Tableau entrées
sorties (TES) et du Tableau des comptes économiques intégrés (TCEI). Les comptes de
produits et d’activités sont tous agrégés. Néanmoins, la lecture du compte d’activités donne
le détail du coût de production de toute l’économie. Elle indique que les branches d’activités
utilisent la force de travail et le facteur capital qu’elles rémunèrent pour un montant de
3867,1 milliards pour réaliser leur production. Le facteur travail est rémunéré par les salaires
(y compris les cotisations sociales) et une partie du Revenu mixte et le capital est rémunéré
par les profits (Excédent brut d’exploitation et une partie du Revenu mixte des Unités de
production informelles). Leur somme correspond à la valeur ajoutée aux coûts des facteurs.
Les branches d’activités ont versé à l’Etat des impôts nets des subventions liés à leurs
activités de production pour un montant de 125,3 milliards et ont acquis également des
11
produits à des fins de consommations intermédiaires pour un montant de 3718,4 milliards.
L’utilisation des facteurs de production et des produits à des fins de consommations
intermédiaires leur ont permis de dégager une production d’un montant de 7710,9 milliards.
Cette production a été vendue au compte des produits et a constitué une partie de ses
ressources qui ont été complétées par les importations auprès du Reste du monde d’un
montant de 1948,4 milliards. Ces ressources constituent les disponibilités de l’économie en
biens composites d’origine locale et importée. Celles-ci ont été utilisées en consommation
finale par les agents résidents pour un montant de 4175,7 milliards, en consommations
intermédiaires pour un montant de 3718,4 milliards, en investissement pour un montant de
1125,0 milliards et en exportations pour un montant de 1240,8 milliards.

Les agents institutionnels résidents comprennent les ménages, les entreprises et l’Etat. Les
ressources des ménages sont constituées de la rémunération du travail (salaires et une
partie des revenus mixtes). Les ressources de l’Etat comprennent l’Excédent brut
d’exploitation (équivalent à leur consommation de capital fixe) et les impôts collectés (sur la
production, sur les produits locaux et importés, sur le revenu des autres agents résidents).
Enfin, les firmes tirent leurs ressources de l’excédent brut qu’elles dégagent de leurs
activités.
L’ensemble de ces ressources ont permis aux ménages et à l’Etat d’acquérir des produits à
des fins de consommation finale pour un montant de 4175,7 milliards. Les agents
institutionnels résidents ont dégagé une épargne de 867,8 milliards qui constitue une source
de financement de l’investissement. En conséquence, le taux d’épargne nationale3 s’est situé
à 18,8%.

Les échanges avec le Reste du monde sont retracés, d’une part par les importations (1948,4
milliards) et les exportations (1240,8 milliards) de biens et services, et d’autre part par les
transferts reçus (176,6 milliards) et versés (565,6 milliards) et les revenus des facteurs
(nets). Ce qui lui a permis de dégager une épargne de 257,2 milliards, représentant le déficit
du compte courant des opérations avec l’extérieur. Au total, le montant de l’accumulation
s’est élevé à 1 125,0 milliards. Il en a résulté un taux d’investissement de 24,5% en 2005.

4.2. La matrice agrégée à douze comptes

L’information supplémentaire apportée par la matrice à douze (12) comptes réside dans la
désagrégation du compte des unités institutionnelles résidentes qui distingue l’Etat, les
entreprises, les ménages par zone de résidence (Dakar, Autres centres urbains et ruraux).

3
Lors de l’élaboration du TCEI un ajustement à hauteur de 100 milliards des transferts du Reste du monde aux
ménages a été opéré pour tenir compte notamment les « transferts informels ». Cet ajustement a également
impacté sur le déficit du compte courant des opérations avec l’extérieur.
12
La désagrégation des branches et produits n’est pas abordée à ce niveau de détail. Elle est
réservée à la MCS à 96 comptes.
Sans reprendre en détail la lecture de la MCS à 6 comptes, l’attention sera portée aux
transferts entre agents institutionnels, à la répartition du revenu des facteurs et à l’épargne
par agent.

Les ménages tirent leurs ressources de la location de leur force de travail et du capital qu’ils
détiennent. Au plan national, 50,4% de leurs revenus ont résulté de la rémunération de leur
force de travail et seulement 33,3% de leur capital. En tenant compte du milieu de résidence,
57,7% des revenus des ruraux sont issus de la rémunération de leur force de travail et
environ 47,7% des revenus des ménages urbains sont issus de leur travail. Le capital étant
essentiellement détenu par les ménages urbains, ceux-ci ont reçu la plus grande partie des
revenus du capital (profit des entreprises), soit les 82,7%. A ces revenus de facteurs,
s’ajoutent des revenus de la propriété, des transferts des autres agents institutionnels,
notamment les entreprises et l’Etat et les transferts du Reste du monde. La désagrégation
des ménages par zone permet de faire ressortir les transferts entre les ménages des zones
de résidence retenues. Les ménages résidant à Dakar ont versé 72,2% des transferts inter-
ménages, en grande partie à des ménages dakarois et en ont reçu 63,8% en grande partie
d’eux même. L’ensemble de ces ressources leur a permis d’acquérir des produits pour leur
consommation finale. Les dépenses de consommation finale ont été à 46,6% effectuées par
des ménages résidant à Dakar, à 19,0% par des ménages des autres centres urbains et à
34,5% par des ménages ruraux.
Après acquisition des produits de consommation finale, chaque groupe de ménages a
dégagé un solde qui est une épargne ou une désépargne. Les ménages de Dakar ont
présenté une épargne de 232,5 milliards et ceux des autres centres urbains 214,0 milliards.
En revanche, les ménages ruraux ont désépargné pour un montant de 108,0 milliards.
Rapportés à leurs ressources respectives, les ménages de Dakar ont eu un taux d’épargne
de 11,0%, ceux des autres centres urbains 22,1% et les ruraux -9,4%. Au total, l’épargne
des ménages rapportée à leurs recettes s’est située à 8,0%.

Les recettes de l’Etat se sont établies à 1135,8 milliards dont son excédent brut
d’exploitation (143,5 milliards), l’impôt sur le revenu des entreprises (103,7 milliards) et des
ménages (101,1 milliards), l’impôt sur la production net des subventions (125,3 milliards) et
sur les produits (600,7 milliards) et les ressources issues de la coopération internationale
(61,5 milliards). Ces recettes ont eu pour contrepartie des transferts aux entreprises (55,1
milliards), aux ménages (221,4 milliards) et au Reste du monde (23,0 milliards) et une
consommation de 610,6 milliards. Ce qui a permis à l’Etat de dégager une épargne de 225,8

13
milliards pour financer ses investissements. Il convient de souligner que les prélèvements au
titre des cotisations sociales et réciproquement les versements en prestations sociales ne
figurent pas dans les comptes de l’Etat. En outre, l’intérêt sur la dette publique extérieure est
enregistré en transferts de l’Etat au Reste du monde.

Les entreprises ont reçu la rémunération du capital (525,4 milliards), des intérêts de l’Etat
(55,1 milliards), des primes d’assurance, des intérêts des ménages. Elles ont utilisé ses
ressources en effectuant des transferts (282,3 milliards) entre elles-mêmes, des impôts sur
le revenu à l’Etat (103,7 milliards) et des indemnités d’assurance, intérêts et dividendes aux
ménages urbains dont une grande partie à ceux de Dakar. Elles ont dégagé une épargne de
303,5 milliards.

Le Reste du monde a été un payeur net de rémunération de travail (-32,3 milliards) et de


capital (-29,1 milliards). Il a reçu particulièrement des transferts de ménages dakarois (40,7
milliards) supposés plus aisés et versé à hauteur de 491,7 milliards de transferts aux
ménages sénégalais. Le Reste du monde a vendu à l’économie des produits d’importation
(1948,4 milliards) et a acquis des produits d’exportations (1240,8 milliards). Ces échanges
se sont soldés par une balance courante déficitaire de 257,2 milliards qui constitue l’épargne
étrangère, autrement dit une source de financement de l’investissement total national.

5. Recommandations et perspectives

Au terme des travaux, les recommandations formulées se présentent comme suit :


- conduire des enquêtes ciblées pour affiner les structures de ventilation des
opérations vis-à-vis des ménages ;
- prendre en compte l’aspect revenu dans les enquêtes ménages ;
- renforcer la capacité des membres du Comité Technique dans le domaine de la
modélisation en équilibre général calculable ;
- mieux associer les comptables nationaux à l’élaboration des outils de collecte des
enquêtes ménages et Recensement Général de la Population et de l’Habitat
(RGPH) ;
- tenir compte des enseignements de la MCS dans l’élaboration des comptes
économiques intégrés ;
- organiser une réunion de partage élargie aux structures potentiellement utilisatrices
de la MCS ;
- mettre régulièrement à jour la MCS.

14
Annexe 1 : Composition de l’équipe

Pour l’élaboration de la MCS, il a été constitué au sein de l’ANSD, un Comité technique


composé des agents de la Direction des Statistiques Economiques et de la Comptabilité
Nationale (DSECN) et de la Direction des Statistiques Démographiques et Sociales (DSDS).
Le comité a été organisé en six équipes traitant respectivement des comptes ci-après :
- comptes des biens et services ;
- comptes des facteurs ;
- comptes des entreprises ;
- comptes des ménages ;
- compte du reste du monde ;
- comptes d’accumulation.
Ce comité a été, par la suite, élargi à des personnes ressources venant respectivement du
Centre de Recherche Economique et Sociale (CRES) de Dakar, de l’Agence Principale de la
BCEAO à Dakar et de l‘Unité de Coordination et de Suivi des Politiques Economiques
(UCSPE).

Liste des membres du Comité Technique MCS de l’ANSD


M. Ousseynou SARR Chef de la Division de la Comptabilité Nationale, des
Synthèse et Etudes Analytiques (DCNSEA)
M. Fahd NDIAYE Chef du Bureau des Synthèses et Etudes Analytiques
(BSEA)
M. Mamadou Ngalgou KANE Chef du Bureau de la Comptabilité Nationale (BCN)
M. Amar SECK Bureau de la Comptabilité Nationale (BCN),
Coordonnateur du Comité Technique MCS
M. Djibril DIONE Bureau des Synthèses et Etudes Analytiques (BSEA)
M. Adama SECK Bureau de la Comptabilité Nationale (BCN)
M. Moussa THIAM Bureau de la Comptabilité Nationale (BCN)
M. Djibril NDOYE Chef de la Division des Statistiques Sociales et du Suivi
des Conditions de Vie des Ménages et de la Pauvreté
M. Serge MANEL Chef du Bureau des Statistiques Sociales
M. Baba NDIAYE Chef du Bureau des Prix (BP)

M. Abou AW Bureau de la Comptabilité Nationale (BCN)


M. Jean Paul DIAGNE Bureau des Echanges Extérieurs (BEE)

15
Personnes ressources :
- Monsieur Mamadou DANSOKHO, CRES, UCAD ;
- Monsieur Mayacine CAMARA, UCSPE ;
- Monsieur Mbaye FAYE, Agence Principale de la BCEAO à Dakar.

16
Annexe 2 : Matrice de Comptabilité Sociale en 12 comptes (en milliards de FCFA)
TRA CPI Etat ENT MDKR MAUR MRUR RDM BRA PRO INV VS
TOTAL
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
TRA 1 2 198,3 2 198,3
FACTEURS
CPI 2 1 668,8 1 668,8
ETAT Etat 3 143,5 0,0 103,7 58,9 35,7 6,5 61,5 125,3 600,7 1 135,8
ENTREPRISES ENT 4 525,4 55,1 282,3 41,3 11,2 1,1 12,4 928,8
AGENTS
INSTITUTTIONELS MDKR 5 1 077,2 567,4 101,0 105,7 54,6 13,6 10,9 192,7 2 123,2
MENAGES MAUR 6 470,5 284,3 48,3 27,4 14,6 2,0 2,1 117,5 966,7
MRUR 7 682,8 177,3 72,1 3,5 20,3 3,7 2,1 181,4 1 143,2
RESTE DU MONDE RDM 8 -32,3 -29,1 23,0 102,8 40,7 10,2 0,0 0,0 1 948,4 2 063,6
ACTIVITES BRA 9 7 710,9 7 710,9
PRODUITS PRO 10 610,6 1 660,2 676,3 1 228,6 1 240,8 3 718,4 1 071,4 53,6 10 259,9
EPA 11 225,8 303,5 232,5 214,0 -108,0 257,2 1 125,0
ACCUMULATION
VS 12 53,6 53,6
TOTAL 2 198,3 1 668,8 1 135,8 928,8 2 123,2 966,7 1 143,2 2 063,6 7 710,9 10 259,9 1 125,0 53,6

17
Annexe 3 : Matrice de Comptabilité Sociale en 96 comptes (en milliards de FCFA)

TRA CPI Etat ENT MDK MAU MRU RDM B_AVI B_AIN B_ECH B_SEF B_PEC B_AEX B_TVP B_CGA B_TGP B_PAC B_STR B_PAL B_BOI B_PBT B_ECT

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23
TRA 1 99,417 44,2 69,58 13,9 63,921 19,22 52,73 13,822 8,665 28,89 9,701 19,17 2,9 1,8 44,5
CPI 2 155,85 72,36 110,09 21,79 16,372 24,21 64,94 -9,785 13,384 -4,29 9,985 3,578 6,1 3,3 7,5
Etat 3 143,5 103,7 58,914 35,734 6,453 61,519 -0,488 0 0,106 0 3,953 0,664 1,958 0,782 1,116 0,668 1,036 2,158 7,6 0,8 2,2
ENT 4 525,4 55,059 282,35 41,316 11,193 1,081 12,413

MDK 5 1077,2 567,4 101,0 105,7 54,6 13,6 10,9 192,7

MAU 6 470,5 284,3 48,3 27,4 14,6 2,0 2,1 117,5

MRU 7 682,8 177,3 72,1 3,5 20,3 3,7 2,1 181,4

RDM 8 -32,3 -29,1 23,0 102,8 40,7 10,2 0,0 0,0

B_AVI 9

B_AIN 10

B_ECH 11

B_SEF 12

B_PEC 13

B_AEX 14

B_TVP 15

B_CGA 16

B_TGP 17

B_PAC 18

B_STR 19

B_PAL 20

B_BOI 21

B_PBT 22

B_ECT 23

B_CUF 24

B_TBF 25

B_PCA 26

B_RPC 27

18
TRA CPI Etat ENT MDK MAU MRU RDM B_AVI B_AIN B_ECH B_SEF B_PEC B_AEX B_TVP B_CGA B_TGP B_PAC B_STR B_PAL B_BOI B_PBT B_ECT

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23
B_PCH 28

B_PCAO 29

B_VEP 30

B_MFO 31

B_MAC 32

B_EAP 33

B_MTR 34

B_MOB 35

B_EGE 36

B_BTP 37

B_COM 38

B_SRE 39

B_SHR 40

B_TRA 41

B_PTE 42

B_SFI 43

B_AIM 44

B_AEN 45

B_APU 46

B_EDF 47

B_ASS 48

B_ACP 49

B_SIF 50

B_CT 51

P_AVI 52 80,4 45,8 199,0 5,3 4,4 0,0 0,4 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 114,0 0,0 0,0 0,0 6,6 0,0 0,0
P_AIN 53 18,3 11,2 30,4 10,5 0,0 14,0 5,5 0,0 0,0 0,0 0,0 48,5 0,0 0,0 8,0 3,6 0,2 7,4 3,5
P_ECH 54 53,2 15,0 43,9 1,9 5,8 2,5 7,1 0,0 0,0 0,0 80,9 0,0 0,0 14,1 0,0 7,4 0,0 0,0 0,0
P_SEF 55 26,4 21,4 24,1 1,6 0,0 0,0 0,0 0,0 0,2 0,0 0,0 0,1 0,0 0,0 0,0 1,1 0,0 0,0 0,0

19
TRA CPI Etat ENT MDK MAU MRU RDM B_AVI B_AIN B_ECH B_SEF B_PEC B_AEX B_TVP B_CGA B_TGP B_PAC B_STR B_PAL B_BOI B_PBT B_ECT

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23
P_PEC 56 61,7 23,0 39,5 120,4 0,0 0,0 0,0 0,0 0,3 0,0 37,6 0,0 0,1 0,0 0,0 0,2 0,0 0,0 0,0
P_AEX 57 0,0 0,0 0,0 29,9 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,2 0,1 0,1 0,6 0,1 0,1 0,0 0,0
P_TVP 58 104,0 40,9 59,1 122,9 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,1 0,0 0,0 4,0 0,0 11,4 0,0 0,0 0,0
P_CGA 59 42,4 22,9 53,4 22,9 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 29,4 0,2 0,1 0,0 4,2 0,0 0,0 0,0
P_TGP 60 75,2 41,5 115,6 1,6 0,0 0,0 19,5 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,2 74,8 0,0 21,0 0,0 0,0 0,0
P_PAC 61 90,2 40,0 62,3 3,5 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 1,2 0,0 0,5 0,0 0,0 0,0
P_STR 62 36,5 20,7 61,0 3,3 0,0 0,0 1,4 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 4,1 0,0 3,3 3,0 0,0 0,0
P_PAL 63 116,7 49,5 81,5 32,0 1,5 1,0 4,5 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 18,6 0,1 17,6 0,0 0,0 0,0
P_BOI 64 65,0 24,4 18,0 2,8 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,6 1,0 0,0 0,1 1,5 0,0 0,0
P_PBT 65 21,6 9,8 15,2 8,5 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
P_ECT 66 61,6 17,3 41,7 18,5 1,6 0,4 0,1 10,7 9,9 0,4 0,6 0,5 0,6 0,1 0,7 0,6 0,3 0,9 18,0
P_CUF 67 16,0 4,4 9,8 3,1 0,0 0,0 0,0 0,5 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
P_TBF 68 7,0 6,4 5,6 3,8 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,4 0,0 0,0 0,0 0,0
P_PCA 69 8,5 7,7 6,8 10,0 0,2 0,2 0,0 0,0 1,0 0,9 1,3 1,4 1,2 0,2 1,0 1,5 1,5 2,0 0,7
P_RPC 70 32,4 9,2 32,6 135,8 1,2 0,8 0,0 0,0 19,8 12,5 1,0 0,1 2,4 2,7 2,3 0,9 0,7 0,3 1,5
P_PCH 71 84,3 28,8 52,2 168,7 6,9 8,6 0,1 0,0 1,1 1,0 1,1 4,5 1,8 1,8 4,0 3,7 5,0 6,3 7,3
P_PCA 72 15,1 13,7 12,0 17,8 9,8 1,8 0,0 0,0 0,4 0,3 0,5 1,1 0,4 0,1 1,3 1,1 0,2 0,2 0,4
P_VEP 73 2,6 2,4 2,1 31,7 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,1 0,0 0,0 0,0 0,0
P_MFO 74 1,6 1,4 1,3 28,5 0,5 0,5 0,0 0,0 8,9 3,8 0,4 0,3 0,2 0,0 2,2 1,7 1,5 0,8 0,9
P_MAC 75 2,0 1,9 1,6 13,2 4,4 2,7 0,0 0,0 0,1 0,1 0,1 0,5 0,4 11,4 1,4 7,1 0,1 0,1 0,3
P_EAP 76 2,8 2,5 2,2 3,5 0,2 0,1 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,4 0,0 0,3 0,0 0,0 0,0
P_MTR 77 13,6 12,4 10,8 38,7 0,4 0,2 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,1 0,0 0,8 0,2 0,6 0,0 0,0 0,0
P_MOB 78 17,0 5,6 16,0 5,3 0,8 0,6 0,0 0,0 1,1 1,0 1,4 1,5 1,2 1,7 0,8 2,5 0,6 0,5 0,6
P_EGE 79 104,4 30,9 18,4 0,0 0,4 0,4 0,2 0,0 1,6 1,4 2,2 0,0 1,6 1,7 0,4 1,8 1,5 0,7 11,4
P_BTP 80 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,1
P_COM 81 0,0 0,0 0,0 0,0 94,7 28,7 29,7 27,3 103,0 16,0 41,3 35,8 69,4 26,0 25,8 67,9 42,8 11,9 40,4
P_SRE 82 2,8 0,6 1,3 0,0 0,1 0,3 0,1 1,0 11,5 2,4 0,7 0,0 1,1 0,3 0,4 4,0 0,2 0,1 7,1
P_SHR 83 19,8 4,7 10,7 130,1 0,0 0,0 0,0 0,0 1,3 0,3 0,2 0,0 0,0 0,0 0,1 0,1 0,0 0,3 0,1

20
TRA CPI Etat ENT MDK MAU MRU RDM B_AVI B_AIN B_ECH B_SEF B_PEC B_AEX B_TVP B_CGA B_TGP B_PAC B_STR B_PAL B_BOI B_PBT B_ECT

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23
P_TRA 84 97,5 17,8 35,0 66,9 0,5 0,5 0,1 6,0 5,4 13,7 10,1 3,5 0,4 0,2 0,3 2,2 0,5 0,5 4,4
P_PTE 85 163,4 55,6 55,7 55,2 0,2 0,4 0,0 0,0 0,8 0,6 0,3 0,0 1,5 0,5 0,1 3,7 0,1 0,2 0,9
P_SFI 86 26,4 24,0 21,0 3,6 0,0 0,1 0,0 0,0 0,4 0,5 0,6 1,0 0,3 0,1 0,3 1,5 0,4 1,0 0,9
P_AIM 87 88,2 23,8 30,1 0,0 0,0 0,1 0,0 0,0 0,7 0,2 1,7 0,0 0,5 0,7 0,0 1,4 0,1 0,2 7,9
P_AEN 88 0,2 0,2 0,2 84,2 0,0 0,1 0,1 1,2 6,0 1,5 2,1 0,0 0,3 0,1 1,8 2,1 1,1 3,7 12,3
P_APU 89 386,6 3,1 2,8 2,5 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
P_EDF 90 171,7 24,5 4,3 3,7 0,4 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
P_ASS 91 34,9 25,6 5,8 12,3 0,1 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
P_ACP 92 17,5 34,0 12,6 28,7 40,5 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
P_SIF 93 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
P_CT 94 14,6 13,3 11,6 14,2 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
EPAR 95 225,8 303,5 232,6 214,0 -108,0 257,2

VS 96

TOTAL 2198,3 1668,8 1135,8 928,8 2123,2 966,7 1143,2 2063,6 388,6 180,6 248,5 82,4 257,8 100,6 304,0 420,6 221,9 192,1 72,9 200,1 84,5 42,8 172,8

21
Annexe 3 : Matrice de Comptabilité Sociale en 96 comptes (en milliards de FCFA) (suite)

B_CUF B_TBF B_PCA B_RPC B_PCH B_PCAO B_VEP B_MFO B_MAC B_EAP B_MTR B_MOB B_EGE B_BTP B_COM B_SRE B_SHR COM_TRANS B_PTE B_SFI
24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43
TRA 1 4,9 66,8 7,2 3,5 24,5 2,2 7,1 4,2 1,5 0,0 1,1 20,3 18,2 97,0 103,0 379,2 32,4 159,8 119,3 54,1
CPI 2 2,7 -43,1 19,2 10,4 52,7 15,2 31,9 26,4 2,7 0,4 1,4 30,2 75,0 90,5 601,5 -342,2 4,3 13,8 142,1 90,4
Etat 3 0,1 0,4 1,3 1,7 1,6 0,9 1,2 3,3 0,3 0,0 0,5 1,3 9,4 8,6 37,5 1,8 4,0 16,0 1,7 0,3
ENT 4
MDK 5
MACU 6
MRUR 7
RDM 8
B_AVI 9
B_AIN 10
B_ECH 11
B_SEF 12
B_PEC 13
B_AEX 14
B_TVP 15
B_CGA 16
B_TGP 17
B_PAC 18
B_STR 19
B_PAL 20
B_BOI 21
B_PBT 22
B_ECT 23
B_CUF 24
B_TBF 25
B_PCA 26
B_RPC 27

22
B_CUF B_TBF B_PCA B_RPC B_PCH B_PCAO B_VEP B_MFO B_MAC B_EAP B_MTR B_MOB B_EGE B_BTP B_COM B_SRE B_SHR COM_TRANS B_PTE B_SFI
24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43
B_PCH 28
B_PCAO 29
B_VEP 30
B_MFO 31
B_MAC 32
B_EAP 33
B_MTR 34
B_MOB 35
B_EGE 36
B_BTP 37
B_COM 38
B_SRE 39
B_SHR 40
B_TRA 41
B_PTE 42
B_SFI 43
B_AIM 44
B_AEN 45
B_APU 46
B_EDF 47
B_ASS 48
B_ACP 49
B_SIF 50
B_CT 51
P_AVI 52 0,0 0,0 0,0 0,0 0,1 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 10,7 0,8 0,0 0,0
P_AIN 53 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,2 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 4,4 0,0 0,0 0,0
P_ECH 54 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 6,2 0,0 0,0 0,0
P_SEF 55 0,0 5,5 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 1,2 1,9 0,0 1,3 0,0 0,0 0,7 0,0 0,1 0,0

23
B_CUF B_TBF B_PCA B_RPC B_PCH B_PCAO B_VEP B_MFO B_MAC B_EAP B_MTR B_MOB B_EGE B_BTP B_COM B_SRE B_SHR COM_TRANS B_PTE B_SFI
24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43
P_PEC 56 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 3,5 0,0 0,0 0,0
P_AEX 57 0,0 0,0 0,1 151,5 29,2 0,0 2,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 43,7 0,1 0,0 0,1 0,0 0,0 0,0
P_TVP 58 1,7 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 21,2 0,0 0,0 0,0
P_CGA 59 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,1 0,0 4,2 0,0 0,0 0,0
P_TGP 60 0,0 0,0 0,0 0,0 0,1 0,0 0,0 0,0 0,9 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 7,8 0,0 0,0 0,0
P_PAC 61 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 5,2 0,0 0,0 0,0
P_STR 62 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 2,2 0,0 0,0 0,0
P_PAL 63 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,1 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 16,7 0,0 0,0 0,0
P_BOI 64 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,3 0,0 2,3 0,0 0,0 0,0
P_PBT 65 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
P_ECT 66 0,0 0,1 0,6 2,7 2,0 7,7 0,9 0,5 0,5 0,0 1,0 0,2 1,8 1,8 4,3 0,0 0,7 1,8 2,7 1,6
P_CUF 67 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,1 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,1 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
P_TBF 68 0,0 20,5 0,0 0,0 0,1 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 6,0 0,0 10,5 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
P_PCA 69 0,3 0,2 17,3 3,4 3,4 0,9 2,0 0,9 1,6 0,0 0,1 2,0 3,6 8,3 10,5 0,3 2,0 3,6 5,5 7,9
P_RPC 70 0,2 0,0 1,4 0,0 14,8 0,2 16,4 0,7 0,3 0,0 1,1 2,4 80,5 24,4 9,0 0,8 2,8 104,3 2,0 2,6
P_PCH 71 0,1 0,1 8,8 19,9 43,9 16,2 16,0 5,2 1,6 0,0 0,2 0,3 3,8 18,5 33,9 6,3 11,3 2,9 4,5 2,6
P_PCA 72 0,0 0,1 0,5 2,0 3,9 5,9 0,7 0,6 1,3 0,0 0,0 0,2 1,3 7,3 4,9 1,8 0,8 6,6 2,2 1,2
P_VEP 73 0,0 0,0 0,0 0,0 2,1 0,0 18,4 0,5 0,0 0,0 0,0 0,0 1,0 154,7 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
P_MFO 74 0,1 0,8 4,7 2,3 4,1 0,3 5,9 28,3 4,2 0,0 0,4 2,0 4,2 79,4 2,7 18,9 0,7 10,8 0,9 0,3
P_MAC 75 0,0 0,0 0,1 1,1 6,9 0,5 0,2 0,2 0,9 0,0 0,4 0,0 4,7 15,5 5,6 32,0 3,7 0,4 4,9 0,4
P_EAP 76 0,0 0,0 0,0 0,4 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,1 0,0 0,3 22,6 0,2 9,2 0,2 0,0 3,6 0,0
P_MTR 77 0,0 0,0 0,0 0,0 0,4 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,2 0,0 0,0 0,3 0,4 15,2 0,3 0,0 0,0 0,0
P_MOB 78 0,1 0,2 1,4 3,6 3,6 0,9 2,1 0,9 0,4 0,0 0,1 0,5 3,8 9,0 8,4 0,1 2,2 3,8 5,8 3,5
P_EGE 79 2,3 0,3 2,0 0,9 6,2 1,5 11,9 1,4 0,5 0,0 0,3 7,0 3,1 3,5 12,0 3,8 7,4 2,5 6,8 5,9
P_BTP 80 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,6 0,0 0,0 0,0 0,2 0,0 0,0 0,0 0,0
P_COM 81 6,9 2,1 10,5 83,8 94,7 17,0 29,3 33,1 36,1 20,7 34,0 16,1 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
P_SRE 82 0,3 0,1 2,5 1,3 1,3 0,2 0,5 0,8 0,3 0,0 0,2 2,0 7,1 15,0 26,8 1,5 5,6 13,0 5,8 3,3
P_SHR 83 0,0 0,0 0,7 0,0 0,4 0,5 0,0 0,2 0,1 0,0 0,0 0,7 0,2 2,6 1,6 0,2 0,0 1,2 0,6 3,7

24
B_CUF B_TBF B_PCA B_RPC B_PCH B_PCAO B_VEP B_MFO B_MAC B_EAP B_MTR B_MOB B_EGE B_BTP B_COM B_SRE B_SHR COM_TRANS B_PTE B_SFI
24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43
P_TRA 84 0,3 0,2 2,9 0,9 0,1 0,3 0,2 0,7 0,5 0,0 0,2 3,1 1,9 20,2 88,7 6,6 2,8 9,7 5,6 10,4
P_PTE 85 0,1 0,1 1,1 0,2 0,6 0,1 0,5 0,5 0,2 0,0 0,1 1,4 9,0 7,1 31,8 1,2 8,8 3,8 53,4 10,3
P_SFI 86 0,2 0,1 2,0 2,1 2,1 0,0 0,7 0,0 0,4 0,0 0,1 1,2 0,7 7,8 26,2 0,6 3,2 3,1 1,4 0,0
P_AIM 87 0,7 0,2 0,8 0,1 0,1 0,2 0,2 0,4 0,2 0,0 0,1 2,8 0,3 3,8 23,6 6,6 3,4 7,7 3,9 9,5
P_AEN 88 0,2 0,1 7,7 3,6 6,0 0,6 7,4 6,1 2,0 0,0 0,8 3,1 1,6 99,2 12,5 4,9 1,3 21,5 28,5 0,0
P_APU 89 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
P_EDF 90 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
P_ASS 91 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
P_ACP 92 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
P_SIF 93 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
P_CT 94 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
EPAR 95
VS 96
TOTAL 21,3 54,8 92,6 295,4 305,0 71,5 155,6 115,1 56,5 21,2 43,3 105,1 231,6 752,5 1045,7 149,0 183,0 387,3 401,2 207,9

25
Annexe 3 : Matrice de Comptabilité Sociale en 96 comptes (en milliards de FCFA) (suite)

B_AIM B_AEN B_APU B_EDF B_ASS B_ACP B_SIF B_CT P_AVI P_AIN P_ECH P_SEF P_PEC P_AEX P_TVP P_CGA P_TGP P_PAC P_STR P_PAL P_BOI P_PBT
44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65
TRA 1 107,3 126,5 170,2 143,6 43,2 8,8 0,0 0,0
CPI 2 132,6 91,1 121,1 15,7 6,7 75,4 -94,7 0,0
Etat 3 1,4 3,9 0,0 0,4 0,5 4,8 0,0 0,0 17,8 2,1 0,0 0,9 0,1 0,9 18,5 29,8 28,4 6,0 32,0 46,7 17,8 8,5
ENT 4
MDK 5
MACU 6
MRUR 7

RDM 8 73,8 16,3 1,6 2,9 28,4 240,7 42,7 52,9 140,8 4,2 29,5 93,6 12,9 0,1
B_AVI 9 388,6
B_AIN 10 180,6
B_ECH 11 248,5
B_SEF 12 82,4
B_PEC 13 257,8
B_AEX 14 100,6
B_TVP 15 304,0
B_CGA 16 133,4
B_TGP 17 221,9
B_PAC 18 192,1
B_STR 19 72,9
B_PAL 20 200,1
B_BOI 21 84,5
B_PBT 22 42,8
B_ECT 23
B_CUF 24
B_TBF 25

B_PCA 26

26
B_AIM B_AEN B_APU B_EDF B_ASS B_ACP B_SIF B_CT P_AVI P_AIN P_ECH P_SEF P_PEC P_AEX P_TVP P_CGA P_TGP P_PAC P_STR P_PAL P_BOI P_PBT
44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65
B_RPC 27

B_PCH 28
B_PCA 29
B_VEP 30
B_MFO 31

B_MAC 32

B_EAP 33

B_MTR 34
B_MOB 35

B_EGE 36
B_BTP 37

B_COM 38

B_SRE 39

B_SHR 40
B_TRA 41
B_PTE 42
B_SFI 43
B_AIM 44
B_AEN 45
B_APU 46
B_EDF 47
B_ASS 48
B_ACP 49

B_SIF 50
B_CT 51

P_AVI 52 0,0 0,0 0,2 0,1 0,1 0,0 0,0 0,0


P_AIN 53 0,0 0,0 0,9 0,2 0,1 0,0 0,0 0,0
P_ECH 54 0,0 0,0 2,7 0,3 0,2 0,0 0,0 0,0
P_SEF 55 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,5 0,0 0,0

27
B_AIM B_AEN B_APU B_EDF B_ASS B_ACP B_SIF B_CT P_AVI P_AIN P_ECH P_SEF P_PEC P_AEX P_TVP P_CGA P_TGP P_PAC P_STR P_PAL P_BOI P_PBT
44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65
P_PEC 56 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
P_AEX 57 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,1 0,0 0,0
P_TVP 58 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
P_CGA 59 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
P_TGP 60 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
P_PAC 61 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
P_STR 62 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
P_PAL 63 0,0 0,0 0,0 0,4 0,3 0,0 0,0 0,0
P_BOI 64 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
P_PBT 65 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
P_ECT 66 0,2 0,8 9,8 4,1 3,1 2,8 0,0 0,0
P_CUF 67 0,0 0,0 0,0 0,3 0,2 0,0 0,0 0,0
P_TBF 68 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
P_PCA 69 1,1 1,9 9,9 3,3 2,6 1,4 0,0 0,0
P_RPC 70 0,6 1,4 1,3 0,6 0,5 6,6 0,0 0,0
P_PCH 71 0,3 1,9 11,5 3,7 1,6 1,1 0,0 0,0
P_PCA 72 1,7 0,6 2,7 0,9 0,7 0,5 0,0 0,0
P_VEP 73 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
P_MFO 74 0,1 1,6 0,3 1,9 1,6 2,1 0,0 0,0
P_MAC 75 0,8 0,2 1,0 6,0 4,6 0,2 0,0 0,0
P_EAP 76 0,0 0,0 0,2 0,3 0,2 0,0 0,0 0,0
P_MTR 77 0,1 0,0 0,1 0,5 0,4 0,0 0,0 0,0
P_MOB 78 0,5 1,8 8,0 3,5 2,7 1,4 0,0 0,0
P_EGE 79 0,5 5,4 11,6 1,8 1,5 1,1 0,0 0,0
P_BTP 80 0,0 0,0 2,9 0,0 0,0 0,1 0,0 0,0
P_COM 81 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,6
P_SRE 82 3,8 10,5 7,2 2,6 2,2 1,2 0,0 0,0
P_SHR 83 0,0 2,5 0,7 0,4 0,3 1,5 0,0 0,0
P_TRA 84 2,3 15,1 1,1 0,8 0,7 4,3 0,0 0,0

28
B_AIM B_AEN B_APU B_EDF B_ASS B_ACP B_SIF B_CT P_AVI P_AIN P_ECH P_SEF P_PEC P_AEX P_TVP P_CGA P_TGP P_PAC P_STR P_PAL P_BOI P_PBT
44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54 55 56 57 58 59 60 61 62 63 64 65
P_PTE 85 2,7 7,0 4,0 3,4 2,9 2,1 0,0 0,0
P_SFI 86 0,8 1,7 0,5 0,2 0,2 0,9 94,7 0,0
P_AIM 87 0,7 21,0 12,3 0,6 0,5 4,9 0,0 0,0
P_AEN 88 2,7 18,0 14,9 0,6 0,5 12,0 0,0 0,0
P_APU 89 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
P_EDF 90 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
P_ASS 91 0,0 0,0 0,1 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
P_ACP 92 0,0 0,0 0,2 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
P_SIF 93 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0
P_CT 94 0,0 0,0 -0,4 0,8 0,6 0,0 0,0 0,0
EPAR 95

VS 96
TOTAL 260,3 313,0 395,0 196,7 78,8 133,5 0,0 0,6 480,2 199,0 250,1 86,2 286,3 342,3 365,2 216,1 391,1 202,3 134,3 340,4 115,3 51,4

29
Annexe 3 : Matrice de Comptabilité Sociale en 96 comptes (en milliards de FCFA) (suite)

P_ECT P_CUF P_TBF P_PCA P_RPC P_PCH P_PCA P_VEP P_MFO P_MAC P_EAP P_MTR P_MOB P_EGE P_BTP P_COM P_SRE P_SHR COM TRANS P_PTE P_SFI
66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86
TRA 1
CPI 2
Etat 3 19,9 5,6 3,0 8,2 143,9 40,2 15,0 20,3 16,5 19,6 17,9 31,9 9,5 48,6 0,0 -95,8 0,0 2,8 0,0 70,7 12,9
ENT 4
MDK 5
MACU 6

MRUR 7
RDM 8 43,5 7,7 25,6 42,5 123,2 165,9 31,1 41,8 124,9 161,8 68,0 144,8 15,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 57,7 19,8 12,5
B_AVI 9
B_AIN 10
B_ECH 11

B_SEF 12

B_PEC 13
B_AEX 14
B_TVP 15
B_CGA 16

B_TGP 17
B_PAC 18

B_STR 19

B_PAL 20
B_BOI 21

B_PBT 22
B_ECT 23 172,8
B_CUF 24 21,3
B_TBF 25 54,8

30
P_ECT P_CUF P_TBF P_PCA P_RPC P_PCH P_PCA P_VEP P_MFO P_MAC P_EAP P_MTR P_MOB P_EGE P_BTP P_COM P_SRE P_SHR COM TRANS P_PTE P_SFI
66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86
B_PCA 26 92,6
B_RPC 27 295,4
B_PCH 28 305,0
B_PCA 29 71,5
B_VEP 30 155,6
B_MFO 31 115,1
B_MAC 32 56,5
B_EAP 33 21,2
B_MTR 34 43,3
B_MOB 35 105,1
B_EGE 36 231,6
B_BTP 37 752,5
B_COM 38 1045,7
B_SRE 39 149,0
B_SHR 40 183,0
B_TRA 41 387,3
B_PTE 42 401,2
B_SFI 43 207,9
B_AIM 44
B_AEN 45
B_APU 46
B_EDF 47
B_ASS 48

B_ACP 49
B_SIF 50

B_CT 51
P_AVI 52
P_AIN 53

P_ECH 54

31
P_ECT P_CUF P_TBF P_PCA P_RPC P_PCH P_PCA P_VEP P_MFO P_MAC P_EAP P_MTR P_MOB P_EGE P_BTP P_COM P_SRE P_SHR COM TRANS P_PTE P_SFI
66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86
P_SEF 55

P_PEC 56
P_AEX 57
P_TVP 58
P_CGA 59
P_TGP 60
P_PAC 61

P_STR 62
P_PAL 63
P_BOI 64
P_PBT 65

P_ECT 66
P_CUF 67

P_TBF 68
P_PCA 69
P_RPC 70
P_PCH 71
P_PCA 72
P_VEP 73
P_MFO 74

P_MAC 75

P_EAP 76
P_MTR 77

P_MOB 78

P_EGE 79

P_BTP 80
P_COM 81

P_SRE 82

P_SHR 83

32
P_ECT P_CUF P_TBF P_PCA P_RPC P_PCH P_PCA P_VEP P_MFO P_MAC P_EAP P_MTR P_MOB P_EGE P_BTP P_COM P_SRE P_SHR COM TRANS P_PTE P_SFI
66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 81 82 83 84 85 86
P_TRA 84

P_PTE 85
P_SFI 86
P_AIM 87
P_AEN 88
P_APU 89
P_EDF 90

P_ASS 91
P_ACP 92
P_SIF 93
P_CT 94

EPAR 95
VS 96

TOTAL 236,2 34,6 83,3 143,3 562,5 511,0 117,7 217,7 256,5 237,9 107,1 220,1 129,6 280,1 752,5 949,9 149,0 185,8 445,1 491,7 233,3

33
Annexe 3 : Matrice de Comptabilité Sociale en 96 comptes (en millions de FCFA) (suite et fin)

P_AIM P_AEN P_APU P_EDF P_ASS P_ACP P_SIF P_CT INV VS


Total
87 88 89 90 91 92 93 94 95 96
TRA 1 2 198,3
CPI 2 1 668,8
Etat 3 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,4 0,0 0,0 1 135,8
ENT 4 928,8
MDK 5 2 123,2
MACU 6 966,7
MRUR 7 1 143,2
RDM 8 0,0 79,5 0,0 7,8 0,0 0,1 0,0 34,8 2 063,6
B_AVI 9 388,6
B_AIN 10 180,6
B_ECH 11 248,5
B_SEF 12 82,4
B_PEC 13 257,8
B_AEX 14 100,6
B_TVP 15 304,0
B_CGA 16 133,4
B_TGP 17 221,9
B_PAC 18 192,1
B_STR 19 72,9
B_PAL 20 200,1
B_BOI 21 84,5
B_PBT 22 42,8
B_ECT 23 172,8
B_CUF 24 21,3
B_TBF 25 54,8
B_PCA 26 92,6
B_RPC 27 295,4

34
P_AIM P_AEN P_APU P_EDF P_ASS P_ACP P_SIF P_CT INV VS
Total
87 88 89 90 91 92 93 94 95 96
B_PCH 28 305,0
B_PCA 29 71,5
B_VEP 30 155,6
B_MFO 31 115,1
B_MAC 32 56,5
B_EAP 33 21,2
B_MTR 34 43,3
B_MOB 35 105,1
B_EGE 36 231,6
B_BTP 37 752,5
B_COM 38 1 045,7
B_SRE 39 149,0
B_SHR 40 183,0
B_TRA 41 387,3
B_PTE 42 401,2
B_SFI 43 207,9
B_AIM 44 260,3 260,3
B_AEN 45 313,0 313,0
B_APU 46 395,0 395,0
B_EDF 47 196,7 196,7
B_ASS 48 78,8 78,8
B_ACP 49 133,5 133,5
B_SIF 50 0,0 0,0
B_CT 51 0,6 0,6
P_AVI 52 0,0 12,2 480,2
P_AIN 53 0,0 32,0 199,0
P_ECH 54 4,7 4,1 250,1
P_SEF 55 0,0 0,0 86,2
P_PEC 56 0,0 0,0 286,3

35
P_AIM P_AEN P_APU P_EDF P_ASS P_ACP P_SIF P_CT INV VS
Total
87 88 89 90 91 92 93 94 95 96
P_AEX 57 0,0 84,5 342,3
P_TVP 58 0,0 0,0 365,2
P_CGA 59 0,0 36,2 216,1
P_TGP 60 0,0 33,0 391,1
P_PAC 61 0,0 -0,5 202,3
P_STR 62 0,0 -1,1 134,3
P_PAL 63 0,0 0,0 340,4
P_BOI 64 0,0 -0,7 115,3
P_PBT 65 0,0 -3,7 51,4
P_ECT 66 0,0 0,0 236,2
P_CUF 67 0,0 0,0 34,6
P_TBF 68 8,4 14,8 83,3
P_PCA 69 0,0 3,4 143,3
P_RPC 70 0,0 31,6 562,5
P_PCH 71 0,0 -91,9 511,0
P_PCA 72 0,0 -6,8 117,7
P_VEP 73 0,0 1,9 217,7
P_MFO 74 7,1 16,6 256,5
P_MAC 75 100,3 0,0 237,9
P_EAP 76 70,5 -12,8 107,1
P_MTR 77 124,2 0,0 220,1
P_MOB 78 7,5 -4,5 129,6
P_EGE 79 0,0 0,0 280,1
P_BTP 80 748,6 0,0 752,5
P_COM 81 0,0 -95,8 949,9
P_SRE 82 0,0 0,0 149,0
P_SHR 83 0,0 0,0 185,8
P_TRA 84 0,0 0,0 445,1
P_PTE 85 0,0 0,0 491,7

36
P_AIM P_AEN P_APU P_EDF P_ASS P_ACP P_SIF P_CT INV VS
Total
87 88 89 90 91 92 93 94 95 96
P_SFI 86 0,0 0,5 233,3
P_AIM 87 0,0 0,0 260,3
P_AEN 88 0,0 19,6 392,5
P_APU 89 0,0 0,0 395,0
P_EDF 90 0,0 0,0 204,6
P_ASS 91 0,0 0,0 78,8
P_ACP 92 0,0 0,0 133,6
P_SIF 93 0,0 0,0 0,0
P_CT 94 0,0 -18,9 35,8
EPAR 95 0,0 0,0 1 125,0
VS 96 53,6 0,0 53,6
TOTAL 260,3 392,5 395,0 204,6 78,8 133,6 0,0 35,8 1125,0 53,6

37
Annexe 4 : Nomenclature des comptes

N° DU COMPTE SIGLE LIBELLE


1 TRA Travail
2 CPI Capital investi
3 Etat Etat
4 ENT Entreprises
5 MDK Ménage de Dakar
6 MAC Ménage Autre urbain
7 MRUR Ménage rural
8 RDM Reste du monde
9 B_AVI Agriculture vivrière
10 B_AIN Agriculture industrielle ou d'exportation
11 B_ECH Elevage et chasse
12 B_SEF Sylviculture, exploitation forestière,
13 B_PEC Pêche
14 B_AEX Activités extractives
15 B_TVP Transformation et conservation de viande, poisson
16 B_CGA Fabrication de corps gras alimentaires
17 B_TGP Travail de grains, fabrication de produits
18 B_PAC Fabrication de produits alimentaires céréaliers
19 B_STR Fabrication de sucre, transformation
20 B_PAL Fabrication de produits alimentaires n.c.a
21 B_BOI Fabrication de boissons
22 B_PBT Fabrication de produits à base de tabac
23 B_ECT Egrenage de coton et fabrication des textiles
24 B_CUF Fabrication du cuir; fabrication
25 B_TBF Travail du bois et fabrication d'articles
26 B_PCA Fabrication de papier, carton,
27 B_RPC Raffinage pétrole, cokéfaction,
28 B_PCH Fabrication de produits chimiques
29 B_PCAO Fabrication de produits en caoutchouc
30 B_VEP Fabrication de verre, poterie
31 B_MFO Métallurgie, fonderie, fabrication
32 B_MAC Fabrication de machines
33 B_EAP Fabrication d'équipements, d'appareils
34 B_MTR Construction de matériels de transports
35 B_MOB Fabrication de mobilier, fabrication n.c.a.
36 B_EGE Electricité, gaz et eau
37 B_BTP Construction
38 B_COM Commerce
39 B_SRE Services de la réparation
40 B_SHR Services d'hébergement et restauration
41 B_TRA Transports
42 B_PTE Postes et télécommunications
43 B_SFI Services financiers

38
N° DU COMPTE SIGLE LIBELLE
44 B_AIM Activités immobilières
45 B_AEN Activités des services aux entreprises
46 B_APU Activités d'administration publique
47 B_EDF Education et formation
48 B_ASS Activités de sante et action sociale
49 B_ACP Activités à caractère collectif ou personnel
50 B_SIF Services d'intermédiation financière i. M.
51 B_CT Corrections territoriales
52 P_AVI Agriculture industrielle ou d'exportation
53 P_AIN Agriculture industrielle ou d'exportation
54 P_ECH Elevage et chasse
55 P_SEF Sylviculture, exploitation forestière,
56 P_PEC Pêche
57 P_AEX Activités extractives
58 P_TVP Transformation et conservation de viande, poisson
59 P_CGA Fabrication de corps gras alimentaires
60 P_TGP Travail de grains, fabrication de produits
61 P_PAC Fabrication de produits alimentaires céréaliers
62 P_STR Fabrication de sucre, transformation
63 P_PAL Fabrication de produits alimentaires n.c.a
64 P_BOI Fabrication de boissons
65 P_PBT Fabrication de produits à base de tabac
66 P_ECT Egrenage de coton et fabrication des textiles
67 P_CUF Fabrication du cuir; fabrication
68 P_TBF Travail du bois et fabrication d'articles
69 P_PCA Fabrication de papier, carton,
70 P_RPC Raffinage pétrole, cokéfaction,
71 P_PCH Fabrication de produits chimiques
72 P_PCA Fabrication de produits en caoutchouc
73 P_VEP Fabrication de verre, poterie
74 P_MFO Métallurgie, fonderie, fabrication
75 P_MAC Fabrication de machines
76 P_EAP Fabrication d'équipements, d'appareils
77 P_MTR Construction de matériels de transports
78 P_MOB Fabrication de mobilier, fabrication n.c.a.
79 P_EGE Electricité, gaz et eau
80 P_BTP Construction
81 P_COM Commerce
82 P_SRE Services de la réparation
83 P_SHR Services d'hébergement et restauration
84 P_TRA Transports
85 P_PTE Postes et télécommunications
86 P_SFI Services financiers
87 P_AIM Activités immobilières
88 P_AEN Activités des services aux entreprises
39
N° DU COMPTE SIGLE LIBELLE
89 P_APU Activités d'administration publique
90 P_EDF Education et formation
91 P_ASS Activités de sante et action sociale
92 P_ACP Activités à caractère collectif ou personnel
93 P_SIF Services d'intermédiation financière i. M.
94 P_CT Corrections territoriales
95 EPAR Epargne

40
BIBLIOGRAPHIE / WEBOGRAPHIE

- DANSOKHO Mamadou et DIOUF Amadou (2000), « Elaboration de Matrices de


Comptabilité sociale de l’économie sénégalaise pour les années 1992 et1996», Dakar,
Novembre.
- DECALUWE, Bernard et R. (2001), « La politique économique du développement et les
modèles d’équilibre général calculable : une introduction à l’application de l’analyse
mésoéconomique pour les pays en développement », Les Presses Universitaires de
Montréal.
- FAYE Mbaye (2000), «Matrice de Comptabilité Sociale du Sénégal pour l’année 1996»,
Dakar.
- FOFANA Ismaila (octobre 2007) : « Elaborer une Matrice de Comptabilité Sociale pour
l’analyse d’impacts des chocs politiques et économiques », CIRPEE, PEP, Université
Laval, Québec, Canada.
- HADJ SALEM Haykel, « La Matrice de Comptabilité Sociale», Groupe de Recherche en
Economies et Finance Internationale, Université du Maine, France.
- Système de Comptabilité Nationale (1993).
- VICTOR Ederne (2000), «Une Matrice de Comptabilité Sociale pour le Haïti (1986-87)»
Institut Haitien de Statistique et d’Informatique, Port-au-Prince, Haïti.

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