Khoualed Abderrazak F1

‫الجمهورية الجزائرية الديمقراطية الشعبية‬
‫وزارة التـعليم العالي والبحث العلمي‬

République Algérienne Démocratique et Populaire
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
Mémoire de Master
Présenté à l’Université 08 Mai 1945 de Guelma
Faculté des Sciences et de la Technologie
Département de : Génie Civil & Hydraulique
Spécialité : Génie Civil
Option : STRUCTURES
Présenté par : KHOUALED ABDERREZAK
Thème : Etude sismique d’un bâtiment R+9 à usage

d’habitation
Sous la direction de : Pr Abdelaziz BENMARCE
Juin 2023
Remerciements
Je remercier Dieu qui m’a donnée la volonté, la force, la patience, le courage et la santé pour réaliser ce
travail.
Je remercie également Monsieur BENMARCE ABDELAZIZ professeur au département de génie civil

et hydraulique à l’université du 08 mai 1945 de Guelma pour l’excellente orientation et les conseils
pertinents apportés durant la réalisation de ce mémoire ainsi que pour la grande confiance qu’il m’a
accordée.
Des remerciements sont également addréssés à Messieurs Lafifi B., Benouis A/H., Cherait Y.,
Madame khaldi N., et Madame Nigri G., enseignants à l’université du 08 mai 1945, Guelma ; pour
leurs soutiens et leurs aides.
Je remercie le président ainsi que les membres de jury qui me feront l’honneur d’examiner ce modeste
travail.
Un grand merci à tous les professeurs de la 1ère et la 2 éme

année Master et sans oublier la 3eme année
licence génie civil, à toute ma famille et à Monsieur kharoubi S.
Un grand merci à toutes celles et tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre m’a aidé et soutenu durant
la réalisation de ce travail.
Résumé
Ce mémoire de fin d’étude présente une étude sismique d'une tour à usage d’habitation en
béton armé constitué d'un RDC et 9 étages, implantée dans la wilaya de Guelma. Cette région est classée
selon le RPA99 version 2003, en zone de moyenne sismicité IIa. Les différents calculs sont faits en
accord avec les règlements en vigueur, à savoir le CBA 93, BAEL99 et la vérification le RPA99/2003.
Ce mémoire est scindé en six parties, à savoir :
La première partie a pour objectif de présenter l'ouvrage à étudier et les caractéristiques des matériaux
utilisés. La deuxième partie fournit des informations sur le prédimensionnement des éléments
structuraux et la descente des charges, suivie de la partie ferraillage des éléments non structuraux. la
quatrième partie s’articule autour de la modélisation et l’étude sismique, suivie par la partie ferraillage
des éléments porteurs (voiles, poteaux par robot expert). Et enfin l’étude des fondations (radier nervuré,
voiles périphériques)
Mots clés : Tour en béton armé, contreventement par voile-portique, calcul sismique.
Summary
This project presents a detailed study of a multiple-use reinforced concrete tower consisting of a
basement + Ground floor and 9 floors, located Guelma city. This region is classified according to the
RPA99 /2003, in zone of average seismicity IIa. The various calculations and checks are made in
accordance with the regulations in use, namely RPA99/2003, CBA 93, and BAEL99.
This dissertation is divided into six parts:
The first part is devoted to a presentation of the building and characteristics of the materials
used in this project. Then, a pre-sizing of the structural elements and the evaluation of the loads were
exposed in the second part, followed by a pre-sizing of the non-structural elements. A seismic study was
carried out in the fourth part. And finally, before concluding, a study of the infrastructure, the
reinforcement of the supporting elements was carried out
Key words: Reinforced concrete tower, wind-bracing, shear wall, seismic calculation.
‫الملخص‬
‫يتمحور هذا المشروع حول دراسة زلزالية لبرج يتمركز بإقليم والية قالمة والمصنفة ضمن المناطق الزلزالية ‪ 2A‬حسب‬
‫تقنين الزالزل الجزائري‪ ،‬يتكون من طابق ارضي باإلضافة الى تسع طوابق لغرض اإلسكان‪ ،‬جميع القياسات والحسابات تمت وفق‬
‫‪ CBA93‬و ‪ BAEL99‬وخضعت لشروط التقنين الجزائري ‪RPA99/2003‬‬
‫قسمت الدراسة لستة أجزاء رئيسية خصص األول للتعريف بالمنشاة قيد الدراسة وكذا طبيعة المواد المستعملة في اإلنجاز‬
‫وخصائصها‪ ،‬وتضمن القسم الثاني تحديد االبعاد األولية للعناصر االنشائية وكذا الثانوية وحمولة كل عنصر‪ ،‬بينما القسم الثالث لتسليح‬
‫العناصر الثانوية فيما خصص القسم الرابع للدراسة الزلزالية‪ ،‬يليه تسليح الهيكل والدعامات لتختم باخر فصل وهو دراسة البنية التحتية‬
‫وتسليحها‬
‫الكلمات المفتاحية‪ :‬برج من الخرسانة المسلحة دراسة زلزالية‪ ،‬هيكل دعامة وبنية تحتية‪.‬‬
Notation et symboles
A (ou As ou Al) Aire d’une section d’acier (longitudinal)

At Somme des aires des sections droites d’un cours d’armatures
transversales
B: Aire d’une section de béton
Es Module de Young de l’acier
Eij : Module de Young instantané a l’âge de j jours

Evj Module de Young instantané a l’âge de j jours
F: Force ou action en général
I1 Moment d’inertie de la section homogénéisé par rapport au béton (ELS)
M ser : Moment fléchissant de calcul de service
Mu : Moment fléchissant de calcul ultime
N ser : Effort normal de calcul de service
Nu : Effort normal de calcul ultime
P: Action permanente
Q: Action d’exploitation
Vu Effort tranchant de calcul ultime
a: Largeur d’un poteau ou d’un voile
b: Largeur d’une poutre (table), d’un poteau
b0 b0
d (et d0) : d (et d0) :
e: Excentricité de l’effort normal, Epaisseur d’une dalle
fe : Limite d’élasticité de l’acier
fcj : Résistance caractéristique à la compression du béton âge de j jours
ftj : Résistance caractéristique à la traction du béton âge de j jours
G: Charge permanente unitaire
h: Hauteur d’une poutre, d’une fondation
h0 Hauteur du talon d’une poutre
h1 : Hauteur du hourdis d’une poutre
j: Nombre de jours de maturité du béton
L: Portée d’une poutre ou d’une dalle, hauteur d’un poteau
Lf : Longueur de flambement.
n: Coefficient d’équivalence acier-béton.
Q: Charge permanente unitaire.
St Espacement des armatures transversales
y1. Profondeur de l’axe neutre calculée à l’ELS.
yu : Profondeur de l’axe neutre calculée `a l’ELU.
z (ou zb) : Bras de levier du couple de flexion.
αu : Profondeur de l’axe neutre adimensionnée a l’ELU.
ɣs : Coefficient partiel de sécurité sur l’acier (gamma).
εbcmax : Déformations maximale du béton comprime (epsilon).
εst Déformations des armatures tendues.
εsc Déformations des armatures comprimées.
η Coefficient de fissuration relatif a une armature (eta).
λ Elancement mécanique d’une pièce comprimée (lambda).
μser : Moment ultime réduit a l’ELS (mu).
μu Moment ultime réduit `a l’ELU.
υ: Coefficient de poisson (nu).
ρ Rapport de la section d’acier sur celle du béton (rho).
σ Contrainte normale (sigma).
σbc : Contrainte maximale du béton comprime.
σst Contrainte dans les aciers tendus.
σsc Contrainte dans les aciers comprimes.
τ Contrainte tangente (tau).
τu : Contrainte tangente conventionnelle.
τs : Contrainte d’adhérence.
τse : Contrainte d’adhérence d’entraînement.
φ: Coefficient de fluage (phi).
Φl : Diamètre d’une armature longitudinale.
Φt : Diamètre d’une armature transversale.
Sommaire
Remerciements -
Résumé -
Notation et symboles -
Sommaire -
Introduction générale 3
Chapitre I : Présentation de l’ouvrage
1. Introduction 4
2. Présentation de l’ouvrage 4
3. Résultats d’étude géotechnique 6
4-Caractéristiques géométriques du bâtiment : 7
5-Description de l’ossature 7
5-1-Système structural (selon RPA/2003) 7
5-2 Caractéristiques des matériaux 9
5-3. Principe du béton armé 9
 1-Béton 9
1-1 La mise en place du béton armé 10
1-2-Les principaux avantages du béton armé sont 10
1-3-Composition moyenne du béton utilisé 10
1-4-Dosage du béton 10
1-5-Résistance à la compression 11
1-6-Résistance à la traction 11
1-7-Déformation et contrainte de calcul 12
1-7-1- État limite ultime de résistance (ELU): 12
1-7-2 État limite de service (ELS) 13
1-7-3-Contrainte ultime de cisaillement 13
1-7-4-Module de déformation longitudinale du béton 14
1-7-5-Coefficient de poisson 14
 -2-L’acier 15
1 Propriété mécanique 17
2 -Diagramme déformation, contrainte de calcul σs = f(ε‰) 15
3-Contrainte limite de traction des armatures 16

4-Poids volumique 16
5-États limites 19
5-1- États limite ultime ELU 19

20
5-1-1-Hypothèses de calcul
5-1-2-Règle des trois pivots (BAEL 91 révisée 99.p83) 17
6-Combinaison de charge 19
Chapitre II Prédimensionnement des éléments structuraux et descente des charges
A- Prédimensionnement des éléments 22

-1-Prédimensionnements des planchers 22
2 -Dimensionnement des poutrelles 23
3-Plancher en dalle pleine 23
4-Poutres 24
5-Les voiles 25
B- Évaluation des charges et surcharges (DTR B.C 2.2) 27
C- Prédimensionnement des poteaux 30
chapitre III Calculs des éléments secondaires

1. Introduction 46
2. Etude des éléments 46
2.1. L’acrotère 46
2.2. Etude des escaliers 51
2.3. Études des planchers 55
2-4 Étude du balcon : 63
2-5 ETUDE Poutre palière 65

Chapitre IV Calcul Sismique
1. Introduction 71
2. Objective de l’étude dynamique 71
3Choix de la méthode de calcul 71
3-1 la méthode statique équivalente 71

3 -2 Conditions d’application de la méthode statique équivalente 71
4. Présentation du logiciel de calcul : 72

5. Classification des sites 75
6-Calcul de la Force Sismique Totale 76
7 efforts tranchant à la base 76

8-Méthode d’Analyse Modale Spectrale 81
9-Nouvelle valeur du coefficient de comportement R 92
10-Vérification de l’interaction portique-voiles 93
Chapitre V ferraillage des éléments structuraux
1. Introduction 95
2. Ferraillage des poteaux 95

2-1- Recommandation de ferraillage des poteaux 95
A- Ferraillage longitudinal 97
B-Ferraillage transversal 100
-C- Schéma de ferraillage des poteaux 101
3-Ferraillage des poutres 102
3-1 Poutre principale 102
A- Armatures longitudinales 102
b- armatures transversal 103
C-Schéma du ferraillage de la poutre principale 104
3-2-Poutre secondaire 106
A-Armatures longitudinales 106
B-Armature transversale : 107
C-Schéma du ferraillage de la poutre secondaire 108
4-Les voiles 109
1-Introduction 109
2-Ferraillage du voile 110

2-1 Aciers verticaux 110
2-2 Aciers horizontaux 111
2-3 Règles communes (selon le RPA99/2003) 111
2-4 Combinaisons des charges 111

2-5 Méthode de calcul 112
2-6 Ferraillages voiles RDC +1ʳᵉ et 2ém étage 113
261 Armatures verticales 114
3 Schéma de ferraillage 116
Chapitre VI Etude des fondations
1. Introduction 118
2 Fonctions assurées par les fondations 118
3. Choix des fondations 118
4-Etude d’infrastructure 118
5 Prédimensionnement du radier 119
5-8 ferraillages 132
6-Calcul des Poutres du radier (Nervures) 132

6-5 Schéma de ferraillage 139
7 Voile périphérique 139
7-1 Les moments max pour le ferraillage du voile périphérique 140
7-5 Schéma de ferraillage 148
Conclusion générale 149
Références bibliographiques 150

Listes des figures
Chapitre I
Figure (Ⅰ-1) Plan RDC 5
Figure (I.2) : plan 1er étage 5
Figure (I. 3) : Diagramme parabole-rectangle des contraintes-déformations du béton. 12
Figure (I.4) : Diagramme parabole-rectangle 13
Figure (I.5) : diagramme contrainte 16
Figure (I.6) : Diagramme des déformations limites de la section (règle des trois pivots. 17
Chapitre II
Figure (II.1) : Dalle en corps creux 22
Figure (II.2) : Dimensions des poutrelles. 23
Figure (II.3) : Différent type des voiles. 26
Figure (I.4) : Section réduite du voile. 26
Figure (II.5) : Mur extérieur 29
Figure (II.6) : Mur intérieur. 30
Figure (II.7) : poteau de rive. 31
Figure (II.8) : Poteau central. 34
Figure (II.9) : Poteau d’angle. 38
Chapitre III
Figure III.1 : Acrotère 46
Figure. III.2 : Ferraillage de l’acrotère 50
Figure (III.3) : Schéma d’escaliers. 51
Figure (III.4) : Schéma d’escaliers. 52
Figure (Ⅲ-5) schéma de ferraillage escalier 55

Figure (Ⅲ.6) : Plancher en corps creux. 56
Figure (Ⅲ.7) : Types des poutrelles 58
Figure (III.8) : Diagramme des moments aux ELU du 3eme type des poutrelles 59
Figure (III.9) : Schéma de ferraillage des poutrelles à corps creux 62
Figure III.10 : Schéma des balcons 63
Figure III.11 : Schéma de ferraillage du balcon 66
Figure III.12: Ferraillage poutre palière, en travée 69
Figure (III.13) : Ferraillage poutre palière, sur appui 69
Chapitre IV
Figure (IV.1) : Vue en 3D de la structure après calcul 73
Figure (IV.2) : Disposition des voiles 74
Figure (IV.3) : Vue en 3D de la disposition des voiles au niveau 00. 74
Figure (IV.4) Disposition portique-voile axe (x-3) 75
Figure (IV.5) : 1ermode de la translation selon (X) 87
Figure (IV.7) : 2ᵉmemode de la translation selon (Y) 87
Figure (IV.7) : 3ᵉme mode de torsion selon (Z) 87
Figure (IV.9) Vérification du risque renversement 90
Chapitre V
Figure (V-1) : Crochet des barres horizontales. 97
Figure (Ⅴ-2) Poteau RDC et 1er étage 101
Figure (Ⅴ-3) Poteau étage courant 101
Figure (V.4) : Longueur de recouvrement des aciers dans les poutres 103
Figure (V.5): Ferraillage de la poutre principale (RDC et EC), sur appui 105
Figure (V.6): Ferraillage de la poutre principale (RDC et EC), en travée 105
Figure (V.7): Ferraillage de la poutre principale au niveau terrasse, en travée 105

Figure (V.8): Ferraillage de la poutre principale au niveau terrasse, sur appui 106
Figure (V.9) : Ferraillage poutre secondaire au niveau terrasse et EC, en travée 109
Figure (v.10) : Ferraillage poutre secondaire au niveau terrasse et étage courant, sur appui 109
Figure (V.11) Comportement du voile est similaire à celui d’une console 110
Figure (V.12) : Disposition des armatures verticales dans le voile. 111
Figure (V.13) : Coupe longitudinale du ferraillage des voiles (RDC + 1er + 2émé étage) 116
Figure (V.14) : Coupe longitudinale du ferraillage des voiles (3 eme au 9eme étage) 116
Chapitre VI
Figure (VI-1) Dimensions en plan du radier 119
Figure (VI-2) le panneau du grand porté 134
Figure (VI-3) Distribution des contraintes dans le sol à l’ELS 134
Figure (VI-4) Distribution des contraintes dans le sol à l’ELU 140
Figure (V1-5) Distribution des contraintes dans le sol ACC 141
Figure (VI-6) Impacte du poteau sur la dalle du radier 124
Figure (VI-7 Mmax dans les sens xx à ELU 125
Figure (VI-8) Mmax dans les sens xx à ELS 125
Figure (VI-9) Mmax dans les sens xx à Acc 125
Figure (VI-10) Mmax dans les sens yy à ELU 126
Figure (VI-11) Mmax dans les sens yy à ELS 126
Figure (VI-12 Mmax dans les sens yy ACC 126
Figure (VI-13) Distribution des contraintes de cisaillement max sens xx/yy à ELU 131
Figure (VI-14) schéma ferraillage radier 131
Figure (VI-15) Sollicitations de calcul dans la poutre du radier Cas ELS 133
Figure (VI-16) Sollicitations de calcul dans la poutre du radier Cas ELU 133
Figure (VI-17) Sollicitations de calcul dans la poutre du radier Cas ACC 133
Figure (VI-18) effort tranchant max poutre du radier Cas ELU 138
Figure (VI-19) coupe nervure sur travée 139
Figure (VI-20) coupe nervure sur appuis 139
Figure (VI-21-24) Les moments max pour le ferraillage du voile périphérique 141
Figure (VI-25) Efforts tranchant max sens xx à ELU 147
Figure (VI-26) Efforts tranchant max sens yy à ELU 147
Figure (VI-27) Schéma de ferraillage voile périphérique 148

Liste des tableaux
Chapitre I
Tableau (I.1) : Composition du béton utilisé 10
Tableau (I.2) : nuance d’acier 15
Chapitre III
Tableau (III.1) : combinaison d’action sur escalier 52
Tableau (III.2) : moments ultimes et services. 53
Tableau (III.3) : évaluations des charges et surcharges dans les différents étages 57
Tableau (Ⅲ-4) récapitulatif des moments max agissent sur les poutres palier 67
Tableau (Ⅲ-5) choix d’armature poutres palier 67
Chapitre IV
Tableau IV.6 : Période, Masse cumulée, Déformation 81
Tableau IV. 8 : Les déplacements horizontaux à chaque niveau Sens (x-x : y-y) 86
Tableau. IV.10. Justification vis-à-vis de l’effet P-∆ sens x et sens y 88
Tableau (IV.10) : Diagramme du pourcentage de distribution de l’effort tranchant 92
Tableau (IV I.11) : Diagramme de pourcentage de distribution de l’effort normal 93
Chapitre V
Tableau (Ⅴ-1) Récapitulatif des combinaisons la plus défavorables 98
Tableau (Ⅴ-2) Résultats de ferraillage des poteaux 98
Tableau (Ⅴ-3) Récapitulatif moments max agissant sur les poutres 102
Tableau (Ⅴ-4) Choix du ferraillage 102
Tableau (Ⅴ-5) Récapitulatif des moments max agissent sur les poutres 106
Tableau (Ⅴ-6) Choix de ferraillage 106
Tableau (V.7) : Les voiles les plus sollicités dans les deux sens 112
Chapitre VI
TABLEAU (VI-1) Données relatives aux matériaux, chargement 121
TABLEAU (VI-4) récapitulatif des résultats de vérification des contraintes de 131

compression
TABLEAU (VI-5) vérification contrainte de cisaillement 132
Tableau (VI-13) récapitulatif vérification contrainte de cisaillement 148

Chapitre I
Présentation de
l’ouvrage
Chapitre Ⅰ Présentation de l’Ouvrage
Introduction générale :
Parmi les désastres naturels qui ciblent l’humanité, les séismes qui ont toujours exercé
une grande fascination sur l’humanité. Car ils peuvent détruire des villes entières causant
notamment la mort des millions de personnes sans compter les conséquences économiques
désastreuses qu’ils engendrent. En ce sens, témoigne le cataclysme survenu à Boumerdes (En
Algérie) au cours de l’année 2003, qui a obligé les instances dirigeantes d’actualiser le code
parasismique algérien RPA99/Version 2003. Après ce séisme un groupe de travail spécialisé a été
créé essentiellement à la révision du zonage sismique, aux valeurs du coefficient d’accélération
de zone (A) qui s’y rattachent, proposer plusieurs systèmes structurels de contreventement pour
la structure étudiée : portique auto-stables, mixte (portique, voile) avec et sans interaction et
voiles porteurs qui ont pour objectif d’assurer la stabilité et la résistance de la structure
Dans le cadre de ce projet, nous avons réalisé une étude sismique d’une tour (RDC+ 9
étages) en béton armé à usage d’habitation après sa conception. Ce bâtiment sera Implanté dans
une zone de sismicité moyenne, qui doit répondre aux conditions mentionnées ci-dessus.
Ce mémoire comporte six chapitres :
 Le premier chapitre concerne présentation de l’ouvrage, où on expose les
caractéristiques géométriques, structurelles de l’ouvrage et les matériaux utilisés, les
références du calcul ; sont exposés
 Comme première proposition, un prédimensionnement des planchers et les voiles
seront présentés dans le deuxième chapitre ;
 Dans le troisième chapitre, il sera question du calcul des éléments secondaires
(acrotère, escaliers et planchers) ;
 Le quatrième chapitre portera sur l'étude sismique du bâtiment en utilisent Autodesk
Robot Structural analyses professionnel 2014 ;
 Le ferraillage des éléments principaux à l’aide du logiciel Robot Expert 2010
(combinaisons accidentelles, le but de notre étude); est présenté dans ce cinquième
chapitre
 Le dernier chapitre expose l'étude des fondations suivie d'une conclusion générale.
3
1-Introduction :
Les études des bâtiments en béton armé nécessitent des connaissances de base qu’on a
eu durant nos études universitaires et spécialement en génie civil à partir desquelles on peut
faire des études pour réaliser des structures stables et économiques.
Ce chapitre sera consacré à la présentation de l’ouvrage, où on va exposer les
caractéristiques géométriques, structurelles de l’ouvrage et les matériaux utilisés, ainsi que les
références de calcul pour la structure étudié.
2. Présentation de l’ouvrage :
Ce projet consiste à l’étude d’un bâtiment en béton armé (RDC+9). Il s’agit d’une tour
composée de 4 appartements du type F3 par palier pour le RDC et 2 unités F4 et 2 unités F3 par
palier pour les autres étages, et d’une terrasse inaccessible (sauf pour les travaux d'entretien
réguliers).
Cette tour est implantée à la wilaya de Guelma, qui selon RPA99/2003, classée en zone
Ⅱ a, considérée comme une zone de moyenne sismicité. Ce genre de bâtiment appartient à un
groupe d’usage 2 (logement collectif ou a usage de bureau jusqu'à 48m de hauteur)
4
Figure (Ⅰ-1) Plan RDC
5
Figure (Ⅰ-2) Plan étage courant
3. Résultats d’étude géotechnique

L'étude géotechnique qui a été réalisée par un laboratoire de génie civil a fait ressortir les
résultats suivants.
6
 Une contrainte admissible du sol estimée à 1.6 bars ;
 Un ancrage de quatre mètres ;
 Les terres remblayées doivent être arrosées tous les 20 cm et bien

compactées
 Des fondations superficielles doivent être du type (radier).
Le site est considéré comme un site meuble (S 3)
4-Caractéristiques géométriques du bâtiment :
Pour le RDC et l’étage courant :
 Langueur de l’ouvrage = 27m;
 Largeur de l’ouvrage =25.25 m ;
 Hauteur totale 33.8 m ;
 Hauteur du rez-de-chaussée et des étages courants 3.10 m.
 Le bâtiment à une forme rectangulaire ;
 Le bâtiment présente une symétrie par rapport aux deux axes x et y ;
 La communication entre les déférents étages se fait aux moyens

d’ascenseur et d’escaliers
5-Description de l’ossature :
5-1-Système structural (selon RPA/2003) :
Pour offrir une meilleure résistance aux séismes le règlement parasismique Algérien
conseil d’avoir des formes simples, une distribution aussi régulière que possible des masses et des
rigidités.
Donc nos ouvrages doivent comporter au moins des contreventements dans deux
Directions horizontales. Ces contreventements doivent être disposés de façon à :
- Reprendre les charges verticales ;
7
- Assurer une transmission directe des forces aux fondations ;
- Minimiser les effets de torsion.

Les éléments de contreventement devraient présenter une configuration régulière et
former un système continu et cohérent, ce système doit être suffisamment redondant de façon à
assurer une marge importante entre la limite d’élasticité et le seuil de rupture de la structure
 Plancher (diaphragme rigide) :
Nous choisissons des dalles à corps creux pour les avantages suivantes :
- Facile à mettre en œuvre ;
- La portée de notre projet est importante ;
- Son poids léger par apport dalle plein (en réduisant la masse de la structure en
diminue les effets sismiques) ;
 Escaliers :
Le bâtiment présente un seul type d’escalier, avec deux volées.
 Maçonnerie :
La maçonnerie du bâtiment est en briques creuses :
- Les murs extérieures sont exécutées double paroi en briques (10 cm et 15 cm

d'épaisseur) séparés par une lame d'air de 5 cm d'épaisseur.
- Le mur intérieur est constitué de briques de 10 cm d'épaisseur.
 L’acrotère :
Le bâtiment est entouré d'un acrotère de 60 cm de hauteur et d'épaisseur de

10 cm conçu en béton armé.
 Terrasse :
La terrasse du bâtiment est inaccessible Sauf pour les travaux d’entretien
8
5-2 Caractéristiques des matériaux.
Parmi les caractéristiques mécaniques et physiques du béton armées qu’on doit les
savoir pour notre étude :
- Les résistances caractéristiques à la traction et à la compression, notées

respectivement par ft28 et fc28,
- Les déformations (allongements et raccourcissements),
- Les diagrammes : contraintes-déformations.
5-3. Principe du béton armé :
Le béton est un matériau qui résiste bien la compression, mais il a une faible
résistance à la traction, par contre l'acier est aussi résistant en compression qu'en traction.
Ainsi le principe du BA consiste à insérer du "béton" dans la matrice dans toutes les zones
de tension et éventuellement dans les zones de compression, la combinaison du béton et de
l'acier fournit un matériau plus efficace et durable, car la liaison acier-béton permet de
transférer les forces de traction du béton à l'acier.
- 1-Béton :
Le béton est le matériau de construction le plus utilisé en Algérie, composé

principalement de :
 Gravier : la dimension maximale des granulats doit être compatible avec les exigences de
l’ouvrage (espacements d'armatures, épaisseurs d’enrobages) ;
 Sable : le module de finesse (Mf) pour un sable à béton Mf 2.2 à 2.8
 Liants normalisés : (ciment artificiel) ;
 Adjuvants et d'eau de gâchage
1-1 La mise en place du béton armé : la mise en place du béton armé

comporte quatre opérations :
 Exécution d’un coffrage (moule) en bois ou en métal.
 La mise en place des armatures dans le coffrage ;
9
 Bétonnage ;
 Décoffrage « ou démoulage » après durcissement suffisant du béton.
1-2-Les principaux avantages du béton armé sont :
 Économie : le béton est plus économique que l'acier pour la

transmission des efforts de compression et son association avec les
armatures en acier lui permet de résister à des efforts de traction.
 La maniabilité : facilite de mise en œuvre du béton dans des coffrages

auxquels on peut donner toutes les sortes de formes.
 Résistance aux agents atmosphériques : le béton protège les

armatures contre la corrosion par un enrobage correct des armatures et
une compacité convenable du béton.
 Résistance au feu : Le béton armé résiste bien aux effets des incendies.
1-3-Composition moyenne du béton utilisé :
Il existe plusieurs méthodes de formulation du béton en fonction de la résistance et

de la malléabilité souhaitée, dans notre cas, on a choisi une résistance à la compression de 25
MPa donc la composition moyenne suivante satisfait notre but.
Tableau (I.1) : Composition du béton utilisé
Composants Gravies 5/15 Sable 0/5 Ciment EAU
Volume (l) 800 400 350 175
.
1-4-Dosage du béton :
Le poids du liant employé dans le gâchage influe directement sur le dosage de
béton, pour notre projet 7 sac de ciment (50 kg) par m3 peut nous donner une masse
volumique qui varie entre 2200 Kg/ m3 et 2500 Kg/m3.
10
Ce dosage est destiné à offrir les garanties de résistance à la compression et un bon

enrobage aux armatures
1-5-Résistance à la compression :
Le béton est défini par la valeur de sa résistance à la compression à l'âge de 28

jours, dit résistance caractéristiques spécifiée celle-ci noté fc28 pour les sollicitations qui
s'exercent sur un béton âgé de moins de 28 jours, cet âge réfère à la résistance
caractéristique fcj les règles BAEL donné pour l'âge j<28 jours et pour un béton non traité
thermiquement :
Le béton est caractérisé par sa bonne résistance à la compression, cette résistance est
déterminée à partir d’essais sur des éprouvettes normalisées de 16 x 32 cm. Il est évalué par
la formule suivante :
-Pour des résistances fc28 ≤ 40 MPa :

𝑗
fcj=4.76+0.83𝐽 𝑥𝑓𝑐 28 si j < 60 𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠.
fcj= 1.1 si j> 60 jours.
-Pour des résistances fc28 >

𝑗
𝑓𝑐𝑗 = 1.40+𝑂.95𝐽 𝑥𝑓𝑐28 𝑠𝑖 𝑗 < 28
fcj = fc28 si j > 28 jours.
1-6-Résistance à la traction :
La résistance caractéristique à la traction (ftj) est définie par la formule :
ftj = 0,6 + 0,06 fcj si fc28 ≤ 60 MPa.
ftj = 0,275(fcj 2/3 si fc28 > 60 MPa.
Pour fc28 = 25 MPa ft28 = 2,1 MPa.
11
1-7-Déformation et contrainte de calcul:
1-7-1- État limite ultime de résistance (ELU):

Pour les calculs à ELU, le comportement réel du béton est modélisé par la loi
parabole- rectangle sur un diagramme contraintes-déformations donné sur la figure suivante :
Figure (I. 3) : Diagramme parabole-rectangle des contraintes-déformations du béton.
Précisons que la courbe en trait discontinue est celle mise en évidence par l’essai et la
courbe en trait continu est une simplification de cette dernière pour faciliter les calculs.
𝜀𝑏𝑐1 = 2‰
𝜀𝑏𝑐2 = 3,5‰ si 𝑓𝑐𝑗 ≤ 40 MPa
𝜀𝑏𝑐1 = (4,5-0,025𝑓𝑐𝑗) ‰ si 𝑓𝑐𝑗 40 MPa
La valeur de calcul de la résistance en compression de béton 𝑓𝑏𝑢 est donné par :
𝑓𝑐𝑗
𝑓 𝑏 𝑢 =0.85 θγb
εbc : Déformation du béton en compression.
fbc : contrainte de calcul pour 2‰ ≤εbc ≤ 3,5‰.
fcj : résistance caractéristique à la compression du béton à « j » jours

γb : coefficient de sécurité. γb = 1,5 cas général.
γb = 1,15 cas accidentel.
12
D’où la contrainte σbc est en fonction de son raccourcissement.
0 ≤ εbc ≤ 2‰ σbc = 0,25 fbc x 103 εbc(4-103 x εbc)
1-7-2 État limite de service (ELS) : à l’ELS (σbc) est limité à :

σbc = 0,6 fc28
σbc = 15 MPa (fc28= 25 MPa)
Figure (I.4) : Diagramme parabole-rectangle
Sur une distante de 0,2 y compté à partir de l’axe neutre, la contrainte est nulle.
𝑓𝑐𝑗
Sur la distance restante 0,8 y la contrainte a pour valeur 0.85 pour les zones
θγb
comprimées dont le largueur est croissant Où constant vers les fibres les plus comprimées.
𝑓𝑐𝑗
0.8 Pour les zones comprimées dont la largeur est décroissante ou constante vers
θγb
ces mêmes fibres.
1-7-3-Contrainte ultime de cisaillement :

La contrainte ultime de cisaillement est limitée par : Ꞇu≤ Ꞇ
Ꞇ = min (0.13 ƒc28, 4 MPa) =3.25 MPa cas normal (fissuration peu
nuisible)
13
Ꞇ = min (0.10 ƒc28, 5 MPa) =2.5 MPa cas où la fissuration est

préjudiciable.
1-7-4-Module de déformation longitudinale du béton :

 -Module de déformation instantanée :
Sous des contraintes normales d’une durée d’application inférieure à 24h. On
admet qu’à l’âge « j » jours le module de déformation longitudinale instantanée du béton Eij
est égale à :
Eij = 11000 fcj×1/3 avec Eij et fcj en MPa.
 -Module de déformation différée :
Sous des contraintes de longue durée d’application, on admet qu’à l’âge « j » jours,
le module de déformation longitudinal différée du béton E vj est donné par la formule :
Evj = 3700 fcj×1/3 avec Evj et fcj en MPa.

 -Module de déformation transversale :
1-7-5-Coefficient de poisson :
L’allongement d’un objet quand il est soumis à une force de traction
s’accompagne d’un rétrécissement de sa section. Le coefficient de poisson est le rapport
entre le rétrécissement dans une direction perpendiculaire à l’effort subi et l’allongement
dans la direction de l’effort
υ= (Δd / d) / (ΔL / L)
Avec (Δd / d) : déformation relative transversale.

(ΔL / L) : déformation relative longitudinale. Pris égale à :
υ = 0,2 pour ELS (béton non fissuré)
υ = 0,0 pour ELU (béton fissuré)
14
- 2-L’acier :
Généralement les aciers utilisent pour le ferraillage des éléments de la structure

sont les ronds lisses de nuance Fe E215 pour les armatures transversales. Les barres hautes
adhérence de nuance Fe E400 pour les armatures longitudinales et les treillis soudés (Φ8)
pour les hourdis des planchers à corps creux.
1 Propriété mécanique :
Tableau (I.2) : nuance d’acier
Treillis
Treillis
Acier à haute Soudes
Désignation Aciers Rends lisses soudés à fils
adhérence (HA) à haute
lisses
adhérence
Fe
FeE215 Fe E235 FeE500 FeTLE 500 FeTLE 500
Fe en MPa E400
215 235 400 500 500 500
Les propriétés mécaniques des aciers sont :
 Limite d'élasticité fy (MPa) en fonction de l'épaisseur nominale.
 La résistance à la traction : fu = 360 MPa.
 La limite élastique : fy = 235 MPa.
 Le module de Young : E = 210 000 MPa.
 Le coefficient de poisson : ʋ= 0,3.
 Module de cisaillement : G= E/ (2(1+ʋ)) = 81000 MPa.
2 -Diagramme déformation, contrainte de calcul σs = f(ε‰) :

Dans les calculs relatifs aux états limites, le coefficient de sécurité γs prend les
valeurs : γs = 1,15 cas général
15
γs = 1,00 cas des combinaisons accidentelles
Avec εs = avec Es= 200.000 MPa et γs
γs: Coefficient de sécurité.

γs= 1 cas de situations accidentelles
γs = 1.15 cas de situations durables ou transitoires.
3-Contrainte limite de traction des armatures :

Fissuration peu nuisible : non-limiter
Fissuration préjudiciable :  st ≤ st = min (2/3f e, 110√𝜂𝑓𝑡𝑗 )

Fissuration préjudiciable :  st ≤ st = min (1/2f e, 90√𝜂𝑓𝑡𝑗 )
η: Coefficient de fissuration (1 pour les Ronds Lisses et 1.6 pour les Hautes
Adhérences)
4-Poids volumique
-Béton armé γb = 25 KN /m3
-Béton non armé γb = 22 KN /m3

- Acier γb = 78,5 KN /m3
16
5-États limites :
Deux états limites de calcul Suivant les règles BAEL sont :
- États limite ultime de résistance ELU.
-États limite de service ELS.
5-1- États limite ultime ELU :
Il consiste en un équilibre entre une contrainte appliquée accrue et une résistance

calculée en supposant que le matériau atteint une limite de rupture réduite, ce qui
correspond également à la version algérienne du code sismique RPA 99/2003. Il faut aussi
vérifier en veillant à ce que le non atteint de l'action sismique ELU soit une action
accidentelle (salah SALAH hadjer)
5-1-1-Hypothèses de calcul :
- Les parties planes avant déformation restent planes après déformation ;
- Il n'y a pas de glissement relatif entre l'armature et le béton ;
- La résistance à la traction du béton est ignorée ;
- Un diagramme déformation-contrainte est défini ;
- Béton comprimé ;
- Acier en traction et compression.
5-1-2-Règle des trois pivots (BAEL 91 révisée 99.p83) :
Figure (I.6) : Diagramme des déformations limites de la section (règle des trois pivots.
•
17
• Les positions limites que le diagramme de déformation peut prendre sont

déterminées par les déformations limites du béton et de l'acier.
• La déformation est représentée par une ligne passant par l'un des points A, B ou
C appelés pivots.
• Traction pure : toutes les fibres sont étirées de manière égale, le béton est
fissuré, il ne participe donc pas à l'équilibre des contraintes, lorsque l'acier est déformé de
10 ‰, la pièce cessera de s'utiliser, donc toute la section sera allongée de 10 ‰. La barre
d'armature doit être répartie sur la section de la tente ; les limites du schéma correspondent
à la ligne verticale passant par A.
• Traction excentrée : A la limite, la fibre la plus tendue aura un allongement de

10‰, moins εs est tendue < 10‰, plus l'excentricité est grande, plus la tension minimale
tend vers 0.
Par conséquent, le poids de déformation est tourné autour de A pour positionner AO.
• Flexion (simple ou mixte) : la position AB correspondant au raccourcissement

εbc=3,5‰ des fibres maximales comprimées du béton ne peut être dépassée, l'état limite est
atteint à εs=10‰ et εbc≤3,5‰.
• La position limite AB correspond à l'axe neutre à distance y=α. AB. d est la

fibre la plus compressible avec α. AB=3,5/(10+3,5)=0,259 ; Pliage simple ou composé
0 ≤ α ≤ 0,259 Le pivot A est autorisé.

Le cas particulier de εs = 10‰ et εbc = 2‰ correspond à α =2/ (10+2 α = 0,167
- Pour augmenter l'aire de compression, εbc ne peut pas être augmenté de plus de
3,5‰, il faut donc réduire la droite déformée par σs puis tourner autour de B jusqu'à :
εs = 0 ; α = Y/d varie de 0,259 à 1.
- La flexion simple ou composée avec des barres de tension de 0.259 ≤α≤ 1

autorise le pivot B.
- Si on fait tourner le fil autour de B, une petite section du profilé situé sous
l'armature pourra travailler dans le profilé en tension (pas de contrainte, l'acier sera
comprimé, c'est de la flexion composée : flexion composée avec de l'acier de compression)
section 1 ≤ α ≤ h/d La section en béton comprimé permet le pivot B
18
Compression : Si toute la section du béton est comprimée en compression simple,

la déformation du béton ne peut pas dépasser εbc = 2‰
- La compression simple ou composée permet le pivot C. 2 ‰ ≤ εbc ≤ 3,5 ‰ sur la

fibre la plus compressée εbc ≤ 2‰ sur fibre à compression minimale.
En bref :
Pivot A : Étirement simple ou composé, flexion dans l'acier à l'état limite.
Pivot B : Flexion à l'état limite dans le béton.

Pivot C : Compression simple ou composée.
5-2-ELS :
Il se compose de l'équilibre entre la contrainte appliquée réelle (non

augmentée) et la contrainte de résistance calculée ne dépassant pas la contrainte
ultime. Calculé uniquement en cas de fissuration nuisible.
5-2-1-Hypothèses de calcul :
Les sections droites restent plates.
- Il n'y a pas de glissement relatif entre l'armature et le béton.
- Le béton tendu est ignoré.
- La contrainte est proportionnelle à la déformation.
- n le rapport du module d'élasticité longitudinal de l'acier au module d'élasticité

longitudinal du béton.
n = ES / Eb = 15 "coefficient d’équivalente".
6-Combinaison de charge :
Les combinaisons de charges prisent en compte dans les calculs sont celle
donnée par le CBA 93 et le RPA 99/2003
Soit :
1.35G + 1.5 Q,
G+Q
G+Q ± E
G+ 0.2 Q
19
G+Q + 1.2 E.
G : la charge Permanente.
Q : la charge d’exploitation.
E : effort sismique.
20
Chapitre Ⅱ Prédimensionnement des éléments structuraux et descente des charges
Chapitre II
Prédimensionnement des éléments
structuraux
et descente des charges
21
A- Prédimensionnement des éléments :

-1-Prédimensionnements des planchers :
- Introduction : les planchers sont des éléments de séparation horizontaux entre les déférents
niveaux d’un bâtiment, ils assurent la transmission des charges surfaciques aux poutres, voile et
poteaux, ils se caractérisent par une faible épaisseur par apport aux deux dimensions, ce dernier
dépend généralement des conditions de la résistance au feu, la flèche et l’isolation phonique
Figure (II.1) : Dalle en corps creux

1-2- Plancher à corps creux : On a choisi le plancher à corps creux pour les avantages suivants :
- La facilité de la réalisation ;
-La portée de l’ouvrage 4.8 m ;
-Son poids léger qui influence positivement sur les forces sismiques.
1-2-1-Résistance au feu :
• e =7 cm, feu pendant une heure ;
• e =11 cm pour une protection incendie de deux heures ;
• e =17,5 cm pour une protection Incendies de quatre heures.
Supposons : e = 18 cm
1-2-3-Isolation acoustique : Selon les règles CBA93, l'épaisseur du plancher doit être supérieure ou égale à
13 cm afin d'obtenir une bonne isolation phonique.
1-2-4 Condition de la flèche :
𝐿𝑚𝑎𝑥 420
e≥ =22.5 = 18.66 cm, on adoptera une hauteur de plancher e= 20 cm (4 cm pour la dalle de
22.5
compression et 16 cm pour le corps creux.)
22
2 -Dimensionnement des poutrelles :
La disposition des poutrelles se fait selon deux critères :

 Sont disposés parallèlement à la plus petite portée ;
 Si les poutres dans les deux sens sont égales alors, on choisit le sens ou on a plus d’appuis
(critères de continuité) car les appuis soulagent les moments en travée et diminuent la flèche.
𝑙𝑚𝑎𝑥 420
ℎ𝑡 ≥ = = 18.66𝑐𝑚
22.5 22.5
ht : la hauteur des poutrelles.
L : la portée de la poutrelle. On a L=420cm
D’où ; ht = 18.66 cm
Donc, on adopte ht = 20 cm tel que ht= (16+4) =20 cm.
ht=20 cm.
Figure (II.2) : Dimensions des poutrelles
𝑏1 = 𝑚𝑖𝑛 (ln /2 ; l max/10 ;6 h0)
𝑙𝑛 : distance entre axes des nervures (65 cm).
ℎ0 : épaisseur de la dalle de compression 4 cm.
𝑏1 = 𝑚𝑖𝑛 (32.5 ; 42 ; 24) ; Soit 𝒃�𝟏� = 𝟐�𝟒� 𝒄�𝒎�
b0 = 𝑏1 /2=12 cm et b =65 cm
3-Plancher en dalle pleine :

Dans notre plan, on distingue 4 balcons identiques par étage d’où les portés sont les suivantes
Lx=1.2 m et Ly= 3.85 m

23
3-1-Résistance à la flexion :
𝑙𝑥 𝐿
 Dalle reposant sur deux côtés : < e <30𝑋.
35
𝑙𝑥
 Dalles reposant sur trois ou quatre côtés : e > +7
20
 Lx : est la petite portée du panneau le plus sollicité (cas le plus défavorable).
𝑙𝑥
 Dans notre cas, nous avons une dalle sur 3 appuis : e > +7
20
120
e> + 7=13 cm, on adopte e=14 cm
20
4-Poutres : Prédimensionnement s’effectue selon CBA 93, et sera vérifiée par le RPA99 / 2003.
La hauteur totale de la poutre :
Lmax Lmax
≤hp≤ et 0,3 h p ≤ b ≤ 0,8 h p
15 10
Avec L : longueur maximale,

h p : hauteur de la section.
b : largeur de la section.
4-1 Poutres principales :
L= 480 cm d’où 32≤ hp ≤ 48 On adopte h=40 cm

0,3 hP ≤ b ≤ 0,8 hP 12≤b≤32 On adopte b=30
40cm
Vérification suivant le RPA 99/2003 :
B≥20 cm b=30 cm condition vérifiée.
h≥30 cm h=40 cm Condition vérifiée.
h/b ≤4 1.333<4 Condition vérifiée. 30cm
Les poutres principales auront une section
(b×h) = (30×40) cm².
24
4-2 Poutres secondaires :

L la longueur maximale selon y.
L=420 cm
30cm
28≤ hp ≤ 42 On adopte h=40 cm
0,3hp ≤ b ≤ 0,8hp 12≤b≤32 On adopte b=30
Vérification suivant RPA 99/2003 :
40cm
.b≥20 cm b=30 cm condition vérifiée.
h≥30 cm h=40 cm condition vérifiée.
h/b ≤4 1.333 condition vérifiée.
Les poutres secondaires auront la section (b×h) = (30×40) cm².
5-Les voiles :
Le règlement parasismique Algérien laisse le choix aux concepteurs de bien choisir
entre plusieurs systèmes de contreventement, où il doit tenir en considération de: la
hauteur, la zone sismique et la rigidité assignée aux voiles et aux poteaux. Ce choix a une
influence directe sur la réponse sismique de la structure durant un séisme
5-1 Classification des types de voile :
- Voile pleine où -voile sans raidisseur (Fig. a)
- voile avec raidisseur (fig. b)
- Voile avec une seule file d'ouverture (Fig. c)
- Voile avec plusieurs files d'ouvertures (Fig. d)
25
Figure (II.3) : Différent type des voiles.
D’après le RPA 99 version 2003, l’article (7.7.1) définie les éléments satisfaisants la
condition (L ≥ 4e) est considéré comme des voiles, contrairement aux éléments linéaires
Figure (II.4) : Section réduite du voile
L : longueur du voile, e : épaisseur du voile.
26
L’article 7.7.1 du RPA 99/2003 stipule que « l’épaisseur minimale d’un voile
est de 15 cm » ; de plus, l’épaisseur doit être déterminée en fonction de la hauteur
libre d’étage (ℎ𝑒) et des conditions de rigidité aux extrémités comme l’indique la
figure ci-dessous ; c'est-à-dire :
he he he
e ≥max (25; 22;�20)
290 290 290
e≥ max ( 25 ; ;� 20) )soit e ≥ max (12 ; 13 ; 15) On adopte e = 16 cm
22
Remarque : Pour des raisons de mise en œuvre, on prend e= 20 cm.

B- Évaluation des charges et surcharges (DTR B.C 2.2) :
1 Plancher terrasse inaccessible :
1 1- Type 1 a corps creux
Matériaux G(t/m2)
Protection de gravillon 0.06
Étanchéité multicouche 0.012
Forme de pente 0.22
Isolation thermique en liège 0.016
Par vapeur (0.8) + couche de bitume (0.2) 0.01
Plancher (20+4) 0.290
Enduit au mortier de ciment 0.037
G = 0.645 t/m² Q = 0.100 t/m².
1-2- Type 2 en dalle pleine
Matériaux G(t/m2)
Protection de gravillon 0.06
Étanchéité multicouche 0.012
Forme de pente 0.22
Isolation thermique en liégé 0.016
Par vapeur (0.8) + couche de butime (0.2) 0.01
Dalle pleine ep = 14 cm 0.35
Enduit au mortier de ciment 0.037
27
G =0.705 t/m² Q= 0.100 t/m²

2 planché étage courant :
2-1 Type 1 (corps creux)
Matériaux G(t/m2)
Carrelage 0.044
Mortier de pose 0.06
Couche de sable 0.03
Plancher (16+4) 0.290
Enduit sous plafond 0.036
Cloison légère 0.075
G = 0.535 t/m² Q = 0.150 t/m²
2-2 Type 2 (dalle pleine) :
Matériaux G(t/m2)
Carrelage 0.044
Couche de sable 0.03
Dalle pleine ( ep =14 cm) 0.35
Enduit sous plafond 0.036
Cloison légère 0.075
G= 0.595 t/m²
Q = 0.350 t/m².
Q chambre = 0.150 t/m²
Q hall de circulation = 0.250 t/m²
Q balcon = 0.350 t/m²
3 Escalier:
h= 17 cm ; g=30 cm ; e = 17 cm
3 -1 Volée d’escalier :
Matériaux G(t/m²)
Carrelage 0.044
28
Poids propre de la paillasse 0.498

Poids propre des marches 0.186
Garde-corps 0.04
G= 0.808 t/m² Q=0.250 t/m²
3 2-Palier de repos :
Matériaux G(t/m²)
Carrelage 0.044
Dalle en béton armé (14 cm) 0.35
G=0.459 t/m² Q=0.250 t/m².

4- Maçonnerie :
4-1 Mur extérieur (double cloison) :
Matériaux G(t/m²)
Parois en brique creuse (30 cm) 0.260
Enduit 0.010 par cm
Évaluation des charges permanentes dues au mur extérieur.
Figure (II.5) : Mur extérieur
Pour un mur d’une épaisseur Ep = 30 cm, son poids est de 0.292 t/m²
29
La charge permanente (niveau RDC et étage courant)

G = 0.292 × (3.10-0.40) = 0.79 t/m
4-2 Murs intérieurs (simple cloison) :
Matériaux G(t/m²)
Parois en brique creuse (10 cm) 0.090
Enduit 0.010 par cm
Évaluation des charges permanentes dues au mur intérieur.

Ep = 10 cm =0.164 t/m².
Figure (II.6) : Mur intérieur.
La charge permanente (niveau RDC et étage courant))

G = 0.164 × (3.1-.0.40) = 0.443 t/m
C- Prédimensionnement des poteaux :

Les poteaux sont des éléments porteurs verticaux en béton armé, leur rôle principal est de
transmettre les charges permanentes et surcharge au bon sol. Le calcul est basé sur la descente de
charge calculée à l’état ultime, et dans notre étude sera majorée de 10% (tour comporte plus de
trois travées)
Les dimensions de la section transversale des poteaux rectangulaires doivent satisfaire aux
conditions du RPA99/2003 : min ; (a, b) ≥25 cm en zone Ⅱ a
Les poteaux de notre structure ont une section (50X50)
1- Choix du poteau le plus sollicité :
30
1-a-poteau de rive le plus sollicité (1-D)
Figure (II.7) : poteau de rive.
1 a-1-La surface reprise par le poteau :

S= 1.5 x 2.05-(0.2X0.2) + 1.75x2.05= 6.62 m²
1 a-2-Calcul des charges et surcharges revenant au poteau :
 Niveau terrasse :
Charges G
Plancher : 0.645x6.62 = 4.27 t.

Poutres transversales (1.85*0.3*0.4*2.5) = 0.555 t.
Poutres longitudinales (1.5+1.75) (0.3*0.4*2.5) = 0.975
Surcharge Q : 0.10*6.62=0.66 t.
 Niveau étage courant et RDC :
Plancher : 0.535*6.62 = 3.54 t.
Poutres transversales (1.85*0.3*0.4*2.5) = 0.555 t.
Poutres longitudinales (1.5+1.75) (0.3*0.4*2.5) = 0.975 t.
Poteau :( 0.5x0.5x3.1x2.5) = 1.93 t.

31
Mur extérieur (0.79 x 3.25) =2.57 t
Niveau Élément G(t) Q(t)

TERRASSE Terrasse 4.27 0.66
Plancher 3.54
Poteau 1.93
Poutre principale 0.975
9 éme étage 1
Poutre secondaire 0.555
2.57
Mur extérieur
∑13.84
Plancher 3.54
Poteau 1.93
1
éme étage
8
2.57
Mur extérieur
∑23.41
Plancher 3.54
Poteau 1.93
7 éme étage 1
2.57
Mur extérieur
∑32.98
Plancher 3.54
Poteau 1.93
6 éme étage 1
2.57
Mur extérieur
∑42.55
Plancher 3.54
Poteau 1.93
5 éme étage 1
2.57
Mur extérieur
∑52.12
Plancher 3.54
4 éme étage 1
Poteau 1.93
32

2.57
Mur extérieur
∑ 61.69
Plancher 3.54
Poteau 1.93
3 éme étage 1
2.57
Mur extérieur
∑ 71.26
Plancher 3.54
Poteau 1.93
2 éme étage 1
2.57
∑ 80.83
Plancher 3.54
Poteau 1.93

1
1er étage 0.555
Poutre secondaire
2.57
Mur extérieur
∑ 90.4
Plancher 3.54
Poteau 1.93
Poutre principale 0.975 1

RDC
2.57
Mur extérieur
∑ 99.97
G = 99.97 t
Loi de dégression (selon le DTR B.C.2.2) :
33
q S Q=q.S Q0 Qcum
Étages Q
(t/m²) (m²) (t) 0.9Q (t)
9 éme étage 0.100 6.65 0.67 1 0.67

8 éme étage 0.150 6.65 1 1 1.67
7 éme étage 0.150 6.65 1 0.9 2.57
6 éme étage 0.150 6.65 1 0.8 3.37
5 éme étage 0.150 6.65 1 0.7 4.07
4 éme étage 0.150 6.65 1 0.6 4.67
3 éme étage 0.150 6.65 1 0.5 5.17
2 éme étage 0.150 6.65 1 0.5 5.67
1er étage 0.150 6.65 1 0.5 6.17
RDC 0.150 6.65 1 0.5 6.67
Q = 6.67 t
Nu = 1.35 G+1.5 Q
Nu = 1.35x99.97+1.5 x6.67
Nu = 144.96 t.
1-b Poteau central le plus sollicité :
Dans notre structure, le poteau central le plus sollicité est le poteau (5-E)
Figure (II.8) : Poteau central.
1-b- 1-La surface reprise par le poteau :
34
S= 1.85 x (2. 35+1.68) + 1.68 x 1.85+ (2.15 x 1,65) – (0 .2x 0.2)= 14.03 m²
Calcul des charges et surcharges revenant au poteau :
Charges G
Plancher : 0.645 x 14.03= 9.05 t.

Poutres transversales (1.85+165) *(0.3*0.4*2.5) = 1.05 t.
Poutres longitudinales (1.68+2.15) (0.3*0.4*2.5) = 1.149
Surcharges : 0.10*14.03=1.403 t.
Plancher : 0.535*6.62 = 7.5 t.
Poutres transversales (1.85+165) *(0.3*0.4*2.5) = 1.05 t.
Poutres longitudinales (1.68+2.15) (0.3*0.4*2.5) = 1.149t.
Poteau :( 0.5x0.5x3.1x 2.5) = 1.93 t.
Surcharges : 0.15*14.03=2.1 t.
Niveaux Éléments G Q
Terrasse Terrasse 9.05 1.4
9éme étage Poteau 1.93 2.1

Poutre transversale 1.05
Poutre longitudinale 1.15
∑ = 13.18
Plancher 7.5 2.1
Poteau 1.93
8 éme étage Poutre transversale 1.05

∑ = 24.81
Plancher 7.5 2.1
7 éme étage
Poteau 1.93
35

∑ = 36.44
Plancher 7.5 2.23
Poteau 1.93
∑ = 48.07
Plancher 7.5 2.1
Poteau 1.93
∑ = 59.7
Plancher 7.5 2.23
Poteau 1.93

∑ = 71.33
Plancher 7.5 2.1
Poteau 1.93
3 éme étage
∑ = 82.96
2éme étage Plancher 7. 5 2.1
Poteau 1.93
36
∑ = 94.59
1éme étage Plancher 7. 5 2.1
Poteau 1.93
∑ = 106.22
Plancher 7. 5 2.1
Poteau 1.93
RDC
∑ = 117.85
G = 117.85 t
Étages q S Q=q.S Q0 Qcum
Q
(t/m²) (m²) (t) 0.9Q (t)
9 éme étage 0.100 14.03 1.403 1 1.403
8 éme étage 0.150 14.03 2.1 1 3.5
7 éme étage 0.150 14.03 2.1 0.90 5.39
6 éme étage 0.150 14.03 2.1 0.80 7.07
5 éme étage 0.150 14.03 2.1 0.7 8.54
4 éme étage 0.150 14.03 2.1 0.60 9.8
3 éme étage 0.150 14.03 2.1 0.50 10.85

2 éme étage 0.150 14.03 2.1 0.50 11.9
1er étage 0.150 14.03 2.1 0.50 12.95
RDC 0.150 14.03 2.1 0.50 14
37
Nu = 1.35 G+1.5 Q
Nu = 1.35 x 117.85+1.5 x14.

Nu = 180.09 t.
1-C- Poteau d’angle le plus sollicité:
Le poteau d’angle le plus sollicité est (1-A)
Figure (II.9) : Poteau d’angle.
1- C- 1 La surface reprise par le poteau :

S= 1.7 x 2.05 – (0 .2 x 0.2) = 3.445 m²
Calcul des charges et surcharges revenant au poteau :
Charges G
Plancher : 0.645 x 3.445= 2.22 t.

Poutres transversales (1.85) x(0.3x0.4x2.5) = 0.555 t.
Poutres longitudinales (1.5) (0.3x0.4x2.5) = 0.45 t
Surcharges : 0.10*3.445=0.344 t.
Plancher : 0.535x3.445 = 1.84 t.

Poutres transversales (1.85)*(0.3*0.4*2.5) = 0.555 t.
Poutres longitudinales (1.5) (0.3*0.4*2.5) = 0.45 t
Poteau : 0.5*0.5*3.1 *2.5 = 1.93 t.
38
Niveaux Éléments G Q
Terrasse Terrasse 2.22 0.344
Poteau 1.93
9éme étage Poutre longitudinale 0.45
Mur extérieur 2.64
∑ =7.8
Plancher 1 .84
Poteau 1.93
8éme étage 0.52
Mur extérieur 2.64
∑ = 15.21
Plancher 1 .84
Poteau 1.93
7éme étage 0.52
Mur extérieur 2.64
∑ = 22.62
Plancher 1 .84
Poteau 1.93
0.52
6éme étage
Mur extérieur 2.64
∑ = 30
Plancher 1 .84
Poteau 1.93
0.52
5éme étage 2.64
Mur extérieur
∑ = 37.41
Plancher 1 .84
4éme étage 0.52
Poteau 1.93
39

Mur extérieur 2.64
∑ = 44.82
Plancher 1 .84
Poteau 1.93
3éme étage Poutre longitudinale 0.45 0.52
Mur extérieur 2.64
∑ = 52.23
Plancher 1 .84
Poteau 1.93
2éme étage 0.52
Mur extérieur 2.64
∑ = 59.64
Plancher 1 .84
Poteau 1.93
1er étage Poutre longitudinale 0.45 0.52
Mur extérieur 2.64

∑ = 67
Plancher 1 .84
Poteau 1.93
0.52
RDC
Mur extérieur 2.64
∑ = 74.41
Mur extérieur (1.5+1.85) x 0.79= 2.65 t

Surcharges : 0.15*3 .445=0.52 t.
40
G = 74.41 t
q S Q=q.S Q0 Qcum
Étages Q
(t/m²) (m²) (t) 0.90Q (t)
9 éme étage 0.100 3.445 0.34 1 0.34
8 éme étage 0.150 3.445 0.516 1 0.856
7 éme étage 0.150 3.445 0.516 0.90 1.32
6 éme étage 0.150 3.445 0.516 0.80 1.73
5 éme étage 0.150 3.445 0.516 0.70 2.09
4 éme étage 0.150 3.445 0.516 0.60 2.4
3 éme étage 0.150 3.445 0.516 0.50 2.658
2 éme étage 0.150 3.445 0.516 0.50 2.916
1er étage 0.150 3.445 0.516 0.50 3.174

RDC 0.150 3.445 0.516 0.50 3.432
Q = 3.432 t
Nu = 1.35 G+1.5 Q
Nu = 1O5, 6 t.
Poteau de rive NU (1-D) =144.96t
Poteau de centre Nu (5-E) =180.09t
Poteau de d’angle ((1-A) Nu=105.6 t
Le poteau le plus sollicité, c'est le poteau central 1.1 NU=180.09 x 1.1 = 198.1 t
2- Vérification au flambement :
D’après le CBA93 (Art B.8.8.1), la vérification suivante est indispensable
𝑁𝑢 𝑓𝑐28 𝑓
̅ 𝒖 �=𝛼��[𝐵𝑟
𝑵 +�𝐴𝑠 � 𝑒 ]
0.9𝛾𝑏 𝛾𝑠
41
Nu : Effort normal maximal à l’ELU calcule en utilisant la règle de dégression verticale.

Br : Section réduite du poteau calculée à partir des dimensions réelles du poteau réduites de 2 cm.
γs= 1,15 coefficient de sécurité de l’acier.
γb= 1,5 coefficient de sécurité du béton.
𝒇𝒄𝟐𝟖 et 𝒇𝒆 résistances caractéristiques du béton et de l’acier.
As : section d’armatures dans le poteau prise à 0,1% de la section réelle du poteau.
α ; coefficient fonction de l’élancement du poteau calcule par la formule suivante :
0.85
α 1+0,2.(�λ/35�)² Pour λ≤ 50 et α = 0,6(50/ λ) ² pour 50≤λ≤70
Tel que :
λ=𝐿𝑓/i
i: rayon de giration i= b/√12
b : la petite dimension
3-Vérification de l’effort normal réduit (selon le RPA99/2003 7.4.3.1) :

ʋ = 𝑵𝒅/ bc𝒇𝒄𝒋 ≤ 0.30
Dimension
Étages Br (m²) 𝝀� α ̅ 𝒖 (t)
As (m²) 𝑵 ̅𝒖
1.1Nu< 𝑵
(cm)
RDC-9 50x50 0.23 15.03 0.82 0.025 1062.3 CV
42
𝑵𝒅
Niveaux Nd (t) fc28 (t/m²) B (m²) � ≤ 𝟎. 𝟑𝟎 Observation
𝒃𝒄 𝒇𝒄𝒋
RDC 183.03 2500 0.25 0.29 CV
4-Vérification spécifique sous sollicitations tangentes :

Selon le RPA 99 / version 2003 Art 7.4.3.2 :
𝑟𝒃𝒖= 𝝆𝒅. 𝒇𝒄𝟐𝟖
𝜌𝑑 : est égal à 0.075 si l’élancement géométrique, dans la direction considérée, est

supérieur ou égal à 5 et a 0.04 dans le cas contraire.
 λg ≥ 5 ⇒ ρd = 0.075
 λg < 5 ⇒ ρd = 0.040
λg: est l’élancement géométrique du poteau.
λg = (𝑙𝑓/a ou 𝑙𝑓/b) RPA 99 / version 2003 (Art 7.4.2.2).
Avec :
 a et b : dimensions de la section droite du poteau dans la direction de déformation
considérée.
 𝑙𝑓: longueur de flambement du poteau.
 𝑙𝑓= 0.7×3.10= 2.17 m
 d = hauteur utile = 0,9×h
𝜏u = 𝑇𝑚𝑎𝑥 / 𝑏×𝑑= 9.85x1000/500X450=0.043 MPa
T max(KN) 𝑟�𝒖� (MPa) 𝝀�𝒈� 𝝆�𝒅� 𝑟�𝒃�𝒖�(MPa) Observation
4.38 0 .019 4.34 0.04 1 CV
43
Chapitre III
Calcul des éléments
secondaires
Chapitre III Calcul des éléments secondaires
1 Introduction :
Chaque structure est formée de deux types d’éléments, principaux et secondaires, la
première influencée directement aux contreventements et le secondaire ne contribue pas
directement aux contreventements.
Dans ce chapitre, nous considérons l’étude des éléments suivants : les escaliers, les
planchers, l’acrotère et enfin les balcons, l’étude indépendante de l'action sismique. Ses
éléments sont calculés selon la réglementation BAEL99 en respectant les règles parasismiques
Algériennes RPA99/2003.
2 Études des éléments :
1-L’acrotère :
Notre terrasse est inaccessible entouré par un acrotère, qui forme une paroi contre
toute chute. Il est considéré comme une console encastré à sa base soumise à son poids propre
et à une surcharge horizontale. Le calcul se fera en flexion composée, pour une bande d'un
mètre linéaire. L’acrotère est exposé aux intempéries, donc la fissuration est préjudiciable, le
calcul se fera à l’ELU, et vérifié à l’ELS.
1-1 Dimensions et modélisation de l’acrotère :
Figure III.1 : Acrotère
1-2 Détermination des sollicitations :
a) Charge Permanente :
0,02 × 0,1
Surface = 0,6 × 0,1 + 0,08 × 0,1+ = 0,069 𝑚2
2
Poids propre = S × 2,5 = 0,069 × 2 ,5 = 0,1725 t/ml

46
enduit de ciment e=1.4 cm
(0.014x0.6x1.2)2=0.02 t/ml
G = 0,1925 t/ml
b) Charge d’exploitation :
Due à la main courante d’une personne
Q = 0,1 t/ml
c) La force Fp due au séisme :

Fp= 4 .A.Cp. W p
A : coefficient d’accélération de la zone A=0.15
Cp : facteur de force horizontale Cp=0.8
Wp=0.1925t/ml
Fp=4 .A.Cp.Wp= 4x0.15x0.8x0.1925=0.0924t
Fp=0.0924 t < Q = 0.1t vérifiée
d) Effort tranchant :
T = Q×1 ml = 0,1 t
e) Moment fléchissant max dû à la surcharge Q :
MQ = T×h = 0.1x 0.6 = 0.06 t.m
f) Calcul à l’ELU :
Nu = 1,35×G = 1,35×0,1925 = 0.259 t
Mu = 1,5×MQ = 1,5×0.06 = 0.09 t.m
g) Calcul à l’ELS :
Ns= G = 0.1925 t
Ms= 0.1×0,6 =0.06 t.m
h) Calcul de l’excentricité :
 État limite ultime (ELU)
𝑀𝑢 0.09
𝑒0 = = = 0,347 𝑚
𝑁𝑢 0.259
47
ℎ 0,1
𝑒0 = 0,347 𝑚 > = = 0,05 m
2 2
ℎ
𝑒0 > Donc la section est comprimée, car le centre de pression se trouve en
2
dehors de la section.
 État limite de service (ELS)
𝑀𝑠 0.06
𝑒0 = = = 0,231 𝑚
𝑁𝑠 0.259
ℎ 0,1
𝑒0 = 0,231 𝑚 > = = 0,05 m
2 2
ℎ
𝑒0 > Alors la section est comprimée.
2
1-3-Le ferraillage de l’acrotère :
 Calcul a l’ELU :
Étude d’une section rectangulaire soumise à la flexion composée
Soit : b=100 cm et d=8 cm, fissuration préjudiciable ;
e : L’excentricité de l’effort normal par rapport au centre de gravité de la

section considérée ;
Mf :Moment fictif calculé par rapport au centre de gravité des armatures

tendues.
La section sera calculée en flexion simple sous l’effet d’un moment fictif
«Mf», puis on se ramènera à la flexion composée ou la section d’armatures qui
sera déterminée est fonction de celle déjà calculée
Le moment fictif Mf est donné par :
ℎ 0.10
Mf = 𝑀𝑢 + 𝑁𝑢 (𝑑 − ) = 0.09 + 0.259 (0.08 − ) = 0.0977 𝑡. 𝑚
2 2
fbu =14.2 MPa s = 348 MPa
𝑀𝑓 0.0977𝑋 107
𝜇𝑏𝑢 = 𝑏 = 1000×802 ×14.2 = 0.0107 < 𝜇𝑙 = 0.392 𝐴′𝑠 = 0
0 𝑑2 𝑓 𝑏𝑢
𝛼 = 1.25𝑋(1 − √1− 2𝜇𝑏𝑢 )) = 0.013
Z = 𝑑 × (1 − 0,4𝛼)= 0.08 × (1-0.4×0.013) =0,0795 m
𝑀𝑓 0.0977 × 107
𝐴𝑓 = = = 0.35 𝑐𝑚2
𝑍𝑏 × 𝑠 79.5 × 348
48
𝑁𝑢
𝐴𝑈 = 𝐴𝑓 − = 35 − (0.259 × 104 )/348 = 27.44 𝑚𝑚2 ⟶ 𝐴𝑈 = 0.27𝑐𝑚2
𝑠
1-4 Condition de non fragilité :
A min  0.23  b  d   0.23  100  8 

f t 28 2.1
 0.966cm 2
fe 400 .
On trouve Amin  As As = Amin = 0,966 cm²
1-5 Vérification à l’État de service (ELS) :
Mser= Mser G +Nser (d – h/2)
Mser = 0.06 X104+ 0.1925 X 104X (0,08 – 0,1/2) = 0.0657 t.m
 bc = 0,6 fc28 = 15 MPa

2
𝑓𝑒
𝜎̅𝑠 = min { 3
110 × √𝑛𝑓𝑡28
𝜎̅𝑠 = 201.63MPa
𝑛.𝜎 𝑏𝑐 15×15
y1 = (𝑛.𝜎̅̅̅̅̅+𝜎̅̅̅)
. 𝑑 = (15×15+201.63) × 8 = 4.2𝑐𝑚
𝑏𝑐 𝑠
Z1 = d – y1/3 = 6,6cm
M1 = ̅̅̅̅×
𝜎𝑏𝑐 b × y1× Z1× 0,5 = 27.94 t.m
Mser < M1 et A’ser= 0
𝑀𝑠𝑒𝑟 0.0657 × 107

𝐴𝑠𝑒𝑟 = = = 0,5𝑐𝑚2
𝑍1 × 𝜎̅𝑠 66 × 201.63
1-6 Choix d’armature longitudinale :

As=max (Aser, Amin, Au) = 0,966 cm2
La section minimale d’armature longitudinale doit satisfait la condition
A≥ 0.0025xbxh= 0.0025x100x10=2.5 cm2

Soit 5 HA 8, A = 2.51 cm².
49
1-7 Armature de répartition :

𝐴𝑠 2.51
𝐴𝑟 ≥ = = 0,62𝑐𝑚2
4 4
Soit 4 HA6=1.13 cm²
1-8 Espacement :
 St> min (0.9 d, 40 cm) =13.77 cm
 On prend st= 25 cm
1-9 Vérification de l’effort tranchant :
 Ꞇu=T/ b x d =0.1 X 104/1000X80= 0.0125 MPa

 Ꞇadm=0.15 X(fc28/ꝩb ;4 MPa) = 2.5 MPa condition vérifiée
Coupe A-A
4HA6
5HA8
4HA6
5HA8 /ml
A
A
20 cm 20 cm 20cm
.
Figure..2 : Ferraillage de l’acrotère
50
2-2 Étude des escaliers :

1- Présentation : L’escalier est un élément structural constitué d’une suite régulière
de marches, permettant d’accéder d’un niveau à un autre en montant et descendant.
Figure (III.3) : Schéma d’escaliers.

Notre structure comprend un seul type d’escaliers (traditionnel) en béton armée à deux
volées pour RDC et étage courante :
2- Prédimensionnement :
- Hauteur : H=3.10 m.
- Largeur 2m
- Giron : g =30 cm.
- Hauteur de la marche à partir de la formule de BLONDEL. On a: 59<(2h+g) <66
- Alors : 14,5 < h < 18.
- h : varié entre 14 cm et 18 cm. g : varié entre 22 cm et 33 cm.
H 310
- Nc = h = =18.23
17
- Nc : nombre des contres marche.

- H : hauteur d’étage.
- h : hauteur de la contre marche.
- On aura 18 contre marche entre chaque étage (les 4 premiers contre marche de
chaque étage h=18 cm).
51
-Inclinaison de la paillasse :
H′
Tan 𝛼 = L′
H’= Nc×h = 9x17 +2 = 155 cm

L’= (Nc-1) × g = 240 cm
Tan 𝛼= 155/240 =O.645 𝛼= 32.82°
La longueur de volée est : L = 𝐻′/sin 𝛼 = 155/0.542= 286 cm
⇒ L = 286 cm
L'épaisseur de la paillasse est : 𝐿/30 ≤ e ≤ 𝐿/20
On adopte e = 14 cm.
3-Évaluation des charges :

3.1-Volée d’escalier
G= 0.722 x2 =1.444 t/m
Q= 0.250 X2=0.5 t/m
3.2-Palier de repos
G= 0.528 X2=1.056 t/m
Q= 0.250 X2=0.5 t/m
Tableau (III.1) : Combinaisons d’action sur escalier.
G t/m Q t/m ELU t/m ELS t/m
Volée 1.444 0.5 2.7 1.944
Palier de repos 1.056 2.18 2.18 1.556
1.55
m
2.4 m
52 1.6
Figure (III.4) : schéma d’escalier

4-Calcul de la charge équivalente :

La notion de charge équivalente permet de faciliter uniquement les calculs. Elle
se déduit de l'expression suivante :
𝑞𝑒= ∑ 𝑞𝑖𝑙𝑖/∑ 𝑙𝑖
qeu=(2.7 x2.4 +2.18 x 1.6) /(2.4+1.6)=2.49 t
qes=(1.944 x2.4+1.556x 1.6) /(2.4+1.6)=1.79 t
5-Calcul des moments max et efforts tranchants max :

Mmax = 𝑞𝑒 ×𝑙²/8 et Tmax = 𝑞𝑒 ×𝑙 /2
On supposera que l’escalier est partiellement encastré dans les poutres d’appuis
du fait de la solidarité entre les deux.
Donc, on a :
Ma = (0.2) M0 ; M0 = Mmax ; Mt = (0.85) M0
Tableau (III.2) : Moments ultimes et service
Mmax (t .m) Mt(t .m) Ma(t .m) Tmax (t)
ELU 4.98 4.233 0.996 4.98

ELS 3.58 3.043 0716 3.58
6-Calcul du ferraillage :
On considère une bande d'un mètre linéaire de largeur, Le calcul du ferraillage se fait en
flexion simple. La fissuration est considérée comme peu nuisible, le calcul des armatures se
fera seulement à l'état limite ultime.
a-Ferraillage longitudinal :
b = 1000 mm ; d= 126 mm ; fbu = 14.17 MPa ; σs = 348 MPa.
- Sur appui :
Moment sur appui : Ma = 0.996 t.m
µ = 𝑀a/ (𝑏x𝑑2x 𝑓𝑏𝑢) =0.996 x107/ (1000x1262x14.17) =0.042
0.042< 0.392 → les armatures comprimées ne sont pas nécessaires.
αu = 1.25×(1- √1 − 2µ) = 0.05
53
β = (1-0.4α) = (1- 0.4× 0.05) = 0.98

Au = 𝑀𝑢/ (𝛽×𝑑×𝜎⎺𝑠) = 0.996 x107/(0.98 x126x348)=2.31 cm²
Donc A= 2.31cm²/ml
- Condition de non fragilité :
Amin=0.23 x b x d x ft28/fe= (0.23 x1000 x126x2.1) /400=1.52 cm²
As= max (2.31 ; 1.52) As= 2.31 cm²
Le choix 5HA10= 3.93 cm²
- Les armatures de répartition :
As 3.93
Ar= = = 0.98 cm2
4 4
Le choix 5HA8 soit 2 ,51 cm2/ml

- Calcul espacement :
st> min (0.9 d, 40 cm)=11.3 cm
On prend st= 20 cm
- Vérification au cisaillement :
Fissuration peu nuisible
Ꞇu=T/b.d. =4.98 X104/1000X126= 0.395 MPa
Ꞇadm=min (0.2 fc28/ꝩb:5 MPa) = 3.33 MPa condition vérifié
- En travée :
µ α β Au Amin As cm2 Ar St Ꞇu αu
cm2 cm2 cm2 cm
0.188 0.262 0.895 10.78 1.52 10HA12 6HA8 10 0.395 0.44
= 11.31 =3.02
α u <0.45 la vérification a ELS n’est pas nécessaire (appuis et travée)
54
- Schéma de ferraillage
Figure (Ⅲ-5) schéma de ferraillage escalier
2-3-Études des planchers :

1-INTRODUCTION :
Un plancher est une aire plane isolant les différents étages, il joue deux rôles
importants, l’un, c'est la résistance mécanique puisqu’il doit supporter son poids propre et les
surcharge et l’autre rôle, c'est la fonction d’isolation thermique et acoustique.
Dans notre projet, nous n'avons que des planchers à corps creux, qui comprennent
dimensions des éléments porteurs (poutrelles) et des éléments de remplissage (corps creux) le
tout recouvert d'une dalle de compression de 4 cm d'épaisseur.
55
Figure (Ⅲ.6) : Plancher en corps creux.
2-Prédimensionnement des poutrelles :
Le calcul des poutrelles continues hyperstatiques en section T se fera par l’une

des deux méthodes suivantes :
 Méthode forfaitaire : applicable aux planchers soumis à des

Charges d’exploitations modérées.
 Méthode de Caquot : applicable aux planchers soumis à des charges
D’exploitation relativement élevée.
3 Méthode forfaitaire :
 α : Rapport des charges d’exploitation à la somme des charges permanentes :
Qb
 α= Qb +G)
 M0 la valeur maximale du moment isostatique fléchissant dans la travée, Ce

0
Pl²
moment est égal à : M= 8
 Mw et Me Les valeurs absolues des moments gauches (w) et droit (e) sont
supportées dans la plage considérée ;
 Mt Moment de portée maximale compte tenu de la portée.
Les valeurs de Mt, Mw et Me doivent vérifier les conditions suivantes :
56
- Mt +Mw+ Me ≥ max (1.05M0) (1+0.3α) M0

- Mt ≥ (1+0.3α) 𝑀0 dans une travée intermédiaire.
- Mt ≥ (1.2+0.3α) 𝑀0. Dans une travée de rive.
- La valeur absolue de chaque moment sur appui intermédiaire doit être au moins
égale à :
0.6 M0 pour une poutre à deux travées.
0.5 M0 pour les appuis voisins des appuis de rive d’une poutre a plus de deux
travées.
0.4 M0 pour les autres appuis intermédiaires d’une poutre a plus de trois travées.
En pratique, on calcule le moment isostatique équivalent M0 pour chaque travée,

déterminé pour chaque console en fonction du coefficient appliqué à sa position (0.4, 0.5,
0.6), puis on multiplie le moment sur la console par ce facteur, celui qui est le plus grand des
deux moments M0 en travée autour de cet appui ; enfin, le moment de travée Mt est calculé en
appliquant les conditions 1 et 2 ci-dessus.
4 Évaluations des charges et surcharges du corps creux :

Les calculs se font suite les dimensions suivantes
b0 = 12 cm ; b= 65 cm ; h= 20 cm ; d= 0.9.h = 18 cm
g= 0.65×G
q= 0.65×Q
.
Tableau (III.3) : évaluations des charges et surcharges dans les différents étages
ELU
G (t/m²) Q (t/m²) g (t/m²) q (t/m²) ELS (t/m²)
(t/m²)
Terrasse 0.645 0.100 0.419 0.065 0.677 0.484
E.C et RDC 0.535 0.150 0.348 0.098 0.617 0.446
57
5 Types des poutrelles :

Dans notre projet, on distingue 3 types des poutrelles
4.2m 3.8m 3.2m 3.2m 3.8m 4.2m
4.2m 3.8m 3.2m 3.2m 3.8m
4.2m 3.8m
Figure (Ⅲ.7) : Types des poutrelles.

.
5
6- Vérification des conditions d’application de la méthode forfaitaire :
m
- Pour le plancher terrasse :
Q ≤ Max (2G; 5) kN/m² 1.00≤ max (2 x6.45; 5)
1.00≤ max (12.9 ; 5) 1<0 12.9 Condition vérifiée.
- Pour le plancher étage courant et RDC :
Q≤ Max (2G ; 5) kN/m² 1.50≤ max (2x 5.35; 5)
1.5≤ max (10.7 ; 5) 1.5< 10.7 . Condition vérifiée.
- Les moments d’inertie des sections transversales sont les mêmes dans les
différentes travées en continuité
- Condition vérifiée
0.8≤ li /li+1≤ 1.25
0.8≤ 420/380≤ 1.25 0.8≤ 1.10≤ 1.25 Condition vérifiée
La fissuration est peut préjudiciable Condition vérifiée
On peut utiliser la méthode forfaitaire, car les 4 conditions sont vérifiées.
58
7- Ferraillage des poutrelles type 3(RDC et ÉTAGE COURANTE) :
4.2m 3.8_m
0.098
α= 0.446 =0.219
0.617𝑋4.22
M01 = = 1.36 t.m
8
0.617𝑋3.82
M02 = = 1.11 t .m
8
1.2+0.3(0.219)
Mt1 ≥ x 1,36=0. 86 t.m
2
1.2+0.3(0.219)
Mt2 ≥ x1.11=0. 70 t.m
2
Ma1 =0.15M01 = 0, 204 t.m

Ma3 =0.15M0 2= 0,1665 t.m
Ma2 =0.6max (1,36; 1,11) = 0.816 t .m
La condition
𝑀𝑤+𝑀𝑒
Mti + ≥ Max [(1 +0.3α) M0i; 1.05 M0i]
2
Mt1≥ 0.93
Mt2 ≥ 0.69
0.204 t.m 0.816 t.m

0.1665 t.m
0.93 t.m 0.70 t.m

59
Figure (III.8) : Diagramme des moments aux ELU du 3eme type des poutrelles
c = 2 cm; Fc28 = 25 MPa; Fe = 400 MPa; Fcb = 14.2 MPa. ; b0 = 12 cm; d= 18 cm.
Pour le troisième type des poutrelles (3 appuis au niveau du Plancher terrasse) :
ELU :
. En travée : Mmax = Mt = 0 ,93t.m.
Sur appui : Mmax = Ma = 0.816 t.m.
Moment Mtb de la table :

Mtb = b.h0.fcb. (d- h0 /2) = 0.65×0.04×1420×(0.18 - 0.04/2) = 5.9 t.m
Mtb > Mt Donc l’axe neutre coupe la table de compression, le calcul se fait sur une
section rectangulaire (b.h) d’une largeur constante égale à la largeur de la table de compression
µ= 𝑀U/𝑏𝑑²𝜎𝑏; 𝜎𝑏𝑐= 14.2 MPa; 𝜎𝑠=348 MPa ;

α=1.25(1−√1 − 2𝜇 ) ; β = 1−0.4𝛼 ; Amin = 0.23bdx𝑓𝑡28/ 𝑓𝑒
ft28 = 2.1 MPa AU= 𝑀 / 𝛽d𝜎𝑠
b (cm) Acal Amin

Section M(t.m) d (cm) µ α β CHOIX
b0 (cm2) (cm2)
Appuis 0.816 12 18 0.147 0.199 0 .920 1.41 .26 2HA12=2.26cm2
Travées 0.93 65 18 0.031 0.039 0.9844 1.5 1.41 3HA10=2.36 cm2
8- Calcul de l’effort tranchant :

-TRAVÉE 1
L= 4.2 m Mw=0. 204t.m Me=0. 816t.m QU=0.677 t /m2
𝑄𝑈𝑙 Me−Mw 0.677𝑋4.2 0.816−0.204

VU= + == +
2 l 2 4.2
60
VU= 1.567 t
- TRAVÉE 2
L= 3.8 m MW=0. 816t.m Me=0.1665 tQU=0.677 t
𝑄𝑈𝑙 Me−Mw 0.677𝑋3.8 0.1665−0.816

VU = + == +
2 l 2 3.8
Vu=1.11 t
Vu=1.567 t
1 2
Travées
L= 4.2m L=3.8m
Effort tranchant ultime Vu 1.567t 1.11t
9-Vérification de l’effort tranchant :

𝑉𝑢 15670
τu= 𝑏0𝑑=120𝑋180=0.72MPa La fissuration est peut préjudiciable :
τ lim= (0.2𝑓𝑐28 ; 5 MPa) = (3.33 ; 5).

τu < τlim Condition vérifiée.
10-Armatures transversales :
Diamètre maximal des armatures d’âmes
Øt = min (ℎ /35 ;ℎ0 / 10 ; Øl)
Øt = min (0.571 cm ; 1.2 cm ; 1 .2) = 0.571 cm
on 𝑝𝑟𝑒𝑛𝑑 Ø𝑡= 6 mm, on adopte un cadre de Ø6 avec At= 0.57 cm²
61
11-Calcul de l’espacement :
St ≤ min (0,9 d ; 40) = (18,40) cm
On prend St= 15 cm
Le premier cadre sera St/2 = 7,5 cm.
12-Calcul de la longueur de recouvrement :
Acier en FeE400
Lr = 40 Ø𝑙 = 40x1.2 = 48 cm.
1 3-Shéma de ferraillage :
Figure (III.9) : Schéma de ferraillage des poutrelles à corps creux.
62
2-4 Étude du balcon :
1 Calcul des balcons en béton armé :

Dans notre projet, on constate un seul type de balcon identique, Le balcon est constitué d’une
dalle pleine qui s’appuie sur trois appuis
3.85m
1.2m
Figure III.10 : Schéma des balcons

2 L’épaisseur est conditionnée par :
h =14 cm.( résultat retenue du 2émme chapitre )
d =0,9×14 =12.6 cm.
3-Évaluations des charges :

La charge permanente G=595 Kg/m2,
La charge d'exploitation Q =350 Kg/m2
Largeur : 1.2 m ;
Longueur : 3.85 m ;
Épaisseur : 14 cm.
- E.L.U :
Pu = 1,35 G + 1,5 Q = 1,35 (5,95) + 1,50 (3,50) =13.28 KN/m2
- E.L.S:
Ps = G + Q = 5,95 + 3,50 = 9,45KN/m2
4 Calcul des moments d’encastrements :

Ly=1.2 m <Lx / 2 = 3.85/2 =1.925 m.
63
Donc les moments d'encastrements sont les suivants :

- E.L.U :
𝑙𝑦 3 1.23
𝑀𝑢𝑥 = 𝑃𝑢 × = 13.28 × = 3.82 𝐾𝑁. 𝑚
6 6
𝑙𝑦2 × 𝑙𝑥 2 × 𝑙𝑦3 1.22 × 3.85 2 × 1.23
𝑀𝑢𝑦 = 𝑃𝑢 × − 𝑃𝑢 × = 13.28 × − 13.28 × = 21.51 𝐾𝑁. 𝑚
2 3 2 3
- E.L.S
𝑙𝑦 3 1.23
𝑀𝑠𝑥 = 𝑃𝑠 × = 9.45 × = 2.72 𝐾𝑁. 𝑚
6 6
𝑙𝑦2 × 𝑙𝑥 2 × 𝑙𝑦3 1.22 × 3.85 2 × 1.23
𝑀𝑠𝑦 = 𝑃𝑠 × − 𝑃𝑠 × = 9,45 × − 9,45 ×
2 3 2 3
= 15.30 𝐾𝑁. 𝑚
5-Calcul des armatures :
- à l'ELU:
Le balcon étant exposé aux différentes intempéries, la fissuration est donc préjudiciable. Le
balcon est un élément travaille en flexion simple. Considérons une bande de 1m de largeur.
b =1,00 m ; h =0,14m ; d = 0,126 m ; σsc = 348 MPa ; fbc = 14,16 MPa ; fc28 =25 MPa.
- Sens Lx :
𝑀𝑢𝑥 = 3.82 𝐾𝑁. 𝑚

𝑀𝑢𝑥 3.82 × 106
𝑢= = = 0,016 < 0.392 𝐴′ = 0
𝑏 × 𝑑2 × 𝑓𝑏𝑢 1000 × 1262 × 14.16
𝛼 = 1.25 × (1 − √1 − 2 × 0,016) = 0.020
𝛽 = (1 − 0.4 × 0,02) = 0,992
𝑀𝑢𝑥 3.82 × 106
𝐴𝑢 = = = 0.87𝑐𝑚2
𝑓 400
𝑑 × 𝛽 × 𝛾𝑒 126 × 0,992 ×
1.15
𝑠
6-Condition de non-fragilité:
𝑓𝑡28 2,1
𝐴𝑚𝑖𝑛 ≥ 0,23 × 𝑏 × 𝑑 × = 0,23 × 100 × 126𝑥 = 1.52𝑐𝑚2
𝑓𝑒 400
64
A=max (Amin ; Au) =1,52 cm².

La section d’acier adopté est : A = 𝟓𝐇𝐀𝟏𝟎/𝐦𝐥 = 3,93cm2 .
- Sens Ly:
𝑀𝑢𝑦 = 15.30 𝐾𝑁. 𝑚

𝑀𝑢𝑦 15.30 × 106
𝑈= = = 0,066
𝑏 × 𝑑2 × 𝑓𝑏𝑢 1000 × 1262 × 14.16
𝛼 = 1.25 × (1 − √1 − 2 × 0.066) = 0,085
𝛽 = (1 − 0.4 × 0,12) = 0.97
𝑀𝑢𝑌 15.03 × 106
𝐴𝑢 = = = 3.53𝑐𝑚2
𝑓 400
𝑑 × 𝛽 × 𝛾𝑒 126 × 0,97 ×
1.15
𝑠
7 Condition de non-fragilité :
𝑓𝑡28 2,1
𝐴𝑚𝑖𝑛 ≥ 0,23 × 𝑏 × 𝑑 × = 0,23 × 100 × 12.6 = 1.52𝑐𝑚2
𝑓𝑒 400
Au > Amin vérifie
La section d’acier adopté est : As = 𝟔𝐇𝐀𝟏𝟎/𝐦𝐥 = 4.71cm2 .
Calcul d’espacement :
St=min (1,5 d ; 40 cm) =min (1, 5×10.8 ; 40 cm) =16.2 cm.
On prend : 𝑺t= 𝟏𝟓𝒄𝒎
Vérification de l’effort tranchant :
On doit vérifier : 𝜏𝑢 < 𝜏̅
Tmax = pu ×L= 13.28×1.2×1 ml =15 .936 KN.
𝑇𝑢𝑚𝑎𝑥 15.936×103
𝜏𝑢 = = = 0,126 𝑀𝑃𝑎.
𝑏×𝑑 1000×126
8-La contrainte de cisaillement admissible dans le cas d'une fissuration préjudiciable :

0,15×𝑓𝑐28
𝜏𝑢 min (
̅̅̅= ; 4 MPa) = 2,5 MPa.
𝛾𝑏
τu= 0,126 MPa≤𝜏̅̅̅

𝑢 2,5 MPa. Condition vérifiée.
Alors il n’y a pas de risque de cisaillement.
65
- 9-Conditions à respecter :
- Diamètre minimal : la fissuration étant préjudiciable, on doit avoir un diamètre minimal

supérieur à 6 mm, condition vérifiée.
- Espacement minimal :
En présence de charges concentrées, l'espacement des barres longitudinales doit respecter la

condition suivante :
𝑆𝑡 ≤ Min {2h, 25 cm} = 24cm vérifiée.
Les armatures transversales ne sont pas nécessaires
Figure III.11 : Schéma de ferraillage du balcon
2-5 Etude Poutre palière :

A-Armatures longitudinales :
1-Armature minimale
𝑓𝑡28
BAEL91 Amin= 0.23x 𝑥𝑏𝑥𝑑
𝑓𝑒
RPA99/2003 Amin= 0 ,5%xB B : la section
66
Tableau (Ⅲ-4) récapitulatif des moments max agissent sur les poutres palier
En appui En travée
ꞆU
Mu Ms (KN.m) Macc (KN.m) Mu (KN.m) Ms (KN.m) Macc
Terrasse -21.23 -15.60 -25.86 7.11 5.33 7.8 0.25

EC+ RDC -24.73 -17.83 -46.66 12.96 9.29 20.82 0.47
Tableau (Ⅲ-5) choix d’armature poutres palier
Travée Appui Choix d’armatures

Etages A expert Aadoptée A expert A adoptée
RPA BAEL RPA BAEL Travée Appui
(cm²) (cm²) (cm²) (cm²)
Terrasse 1.3 6 1.3 1.3cm 1.8 6 1. 3 1.3 3HA12 3HA12
EC+RDC 1.5 6 1.3 1.3 3.4 6 1.3 1.3 3HA12 3HA12
Remarque : les armatures comprimées ne sont pas nécessaires

2-Vérifications selon le C.B.A 93 :
2-1-Section minimale :
Amin ≥ 0,001 × b × h = 0.001 × 30 × 40 = 1.2cm2
Vérifications sur les armatures longitudinales des poutres selon le R.P.A99/ 2003 :
𝐴 𝑇 = 𝐴 𝑎 + 𝐴 𝑡 = 6 ,79 𝑐 𝑚 2 > Amin = 6𝑐 𝑚 2Condition vérifiée.
2-2-Pourcentage maximal :
2-2-1-Zone courante :
Amax = 0.04 × b × h = 0.04 × 30 × 40 = 48 cm2
𝐴 𝑇 = 6 ,79 𝑐 𝑚 2 < Amax = 48 𝑐 𝑚 2 Condition vérifiée.
2-2-2-Zone nodale :
Amax = 0.06 × b × h = 0.06 × 30 × 40 = 72 cm2
67
𝐴 𝑇 = 6 ,79 𝑐 𝑚 2 < Amax = 72 𝑐 𝑚 2 Condition vérifiée.

-3-La longueur de recouvrement minimale (𝒍 r) :
La tour est implantée dans la zone II, la longueur de recouvrement sera donc égale à 40 Ø (Ø étant
le diamètre des barres) d’où :r = 40 × 12 = 48 𝑐 𝑚
B-Ferraillage transversal :
1-Vérifications selon le BAEL99 :
Poutre terrasse τu = 0.25 MPa
Poutre étage courant + RDC τu = 0.47 MPa
0.2𝑓𝑐28
La fissuration est peu nuisible, d’où : τ̅u= min ( ; 5𝑀𝑃𝑎)= 3.33 MPa
𝛾𝑏
Les armatures transversales seront droites.
1-2-Diamètre des armatures transversales :

Øt=Øl /3 =12/3=4 cm soit Øt = 8 mm
Øt ≤ min (b /10, h/35, Øl)= min (50, 14 .2 ,12) condition vérifiée
Les armatures transversales seront constituées par des cadres HA8+ un étrier. Soit : 𝐴𝑡
= 2,01𝑐𝑚2
1-3-Espacement des cadres :
St = min (15Øl; 40 cm; a + 10 cm) = min (15 × 12 ; 40 cm; 30 + 10 cm) = 18 cm
St = min (0,9 d ; 40 cm) = 40 𝑐𝑚

Soit St= 15 cm, la section choisie est acceptable si la condition au-dessous est
vérifié :
At × fe τu
≥ Max( 2 ; (0.4MPa )
b × St
1.786>0.4 Condition vérifiée.
2-Vérifications selon le RPA99/ 2003 :
2-1-En zone nodale :

ℎ
St ≤ min (12 Øl ; 4 ) = min (12x1.2 ; 10) =10 soit St =12 cm
68
2-2-En zone courante :

ℎ 40
St ≤2 = = 20 𝑐𝑚 on adopt St= 20 cm
2
On doit vérifier la condition At = 0,003 × St × b
At= 0,003 × 15 × 30 = 1.35 cm2
𝐴𝑡 (𝑎𝑑𝑜𝑝𝑡é𝑒) = 2. 01𝑐𝑚2 > 𝐴𝑡 = 1.35𝑐𝑚2 Condition vérifiée.
2-3-Langueur de la zone nodale(l) :
L= 2h = 2 × 40 = 80cm
Notre choix ; At=2.01 soit 4HA8 (cadre + étrier)
st zone nodale 10 cm
st zone courant 20 cm
C-Schéma du ferraillage de la poutre palière :
Figure III.12: Ferraillage poutre palière, en travée
69
Figure (III.13) : Ferraillage poutre palière, sur appui
70
CHAPITRE IV
Calcul sismique
1. Introduction :
Afin d’éviter l’effondrement de l’ouvrage sous l’action d’un éventuel séisme, il y a lieu
d’établir une étude approfondie de la structure sous l’action de cette sollicitation.
L’étude sismique sera établie à partir des Règles Parasismique Algérienne
(RPA99/2003)
2. Objective de l’étude dynamique :

L’objective initiale de l’étude dynamique d’une structure est la détermination de ses
caractéristiques dynamiques propres, ceci est obtenu en considérant son comportement en
vibration libre non –amortie. Cela nous permet de calculer les efforts et les déplacements
maximums lors d’un séisme.
L’étude dynamique d’une structure telle qu’elle se présente réellement est souvent très
complexe et demande un calcul très fastidieux, voire impossible, c’est pour cette raison qu’on
fait souvent appel à des modélisations qui permettent de simplifier suffisamment le problème
pour pouvoirs l’analyser
3. Choix de la méthode de calcul :

Selon le RPA99/2003, l’article 4.1.1, le calcul des forces sismiques sur un bâtiment
peut être mené suivant trois méthodes :
1) La méthode statique équivalente (MSE).

2) La méthode d’analyse modale spectrale.
3) La méthode d’analyse dynamique par accélérogramme.
3-1 LA MÉTHODE STATIQUE ÉQUIVALENTE :

Dans cette méthode, l'action sismique réelle qui se produit sur la construction est
remplacée par un système de force statique fictive. L’effet de ces forces est considéré comme
équivalent à celui causé par le mouvement du sol dans une direction quelconque.
Des forces sismiques équivalentes seront prises en compte pour une application dans
une direction orthogonale le long des deux axes choisies par le concepteur.
3 -2 Conditions d’application de la méthode statique équivalente :

 Le bâtiment ou bloc étudié satisfaisait aux conditions de régularité en plan et en élévation
72
prescrites au chapitre III, paragraphe 3.5 avec une hauteur au plus égale à 65m en zones I
et II et à 30m en zones III.
 Le bâtiment ou bloc étudié présente une configuration irrégulière tout en respectant,
outre les conditions de hauteur énoncées en aux conditions complémentaires suivantes.
Zone I : tous groupes
Zone II -a :
 Groupe d’usage 3.
 Groupes d’usage 2, si la hauteur est inférieure ou égale à 7 niveaux ou 23 m.
 Groupe d’usage 1B, si la hauteur est inférieure ou égale à 5 niveaux ou 17m.
 Groupe d’usage 1A, si la hauteur est inférieure ou égale à 3 niveaux ou 10m.
Zone II-b et III :
 Groupes d’usage 3 et 2, si hauteur est inférieure ou égale à 5 niveaux ou 17m.

 Groupe d’usage 1B, si la hauteur est inférieure ou égale à 3 niveaux ou 10m.
 Groupe d’usage 1A, si la hauteur est inférieure ou égale à 2 niveaux ou 08m.
Notre structure qui est implantée en zone II a, selon le RPA 99/2003, Art. 4.1.2, avec une
hauteur supérieure à 23m, soit 33.8 m de et un groupe d’usage 2. Donc la méthode statique
équivalente n'est pas applicable dans notre cas, ce qui nous mènera a utilisé une méthode
dynamique, à savoir, la « méthode d'analyse modale spectrale ». Pour cela, nous allons utiliser
la méthode numérique développée dans le logiciel « Robot 2014 ».
4. Présentation du logiciel de calcul :

Le logiciel Autodesk Robot Structural Analysis Professional 2014, destiné à modéliser,
analyser et dimensionner les différents éléments structuraux.
Nous avons utilisé ce logiciel dans tous les calculs de notre structure (modélisation,
vérification, sollicitations, ferraillage…). Le système est basé sur la méthode des éléments
finis, le Centre De Gravité (CDG) et le Centre D’Inertie (CDI), ainsi que le poids total de la
structure se calculent automatiquement. L'instruction "vérifier la structure" permet de
déterminer l'erreur et précise son emplacement. Il permet d’obtenir des résultats dans des
tableaux et des graphiques aussi détaillés que possible, telles que forces internes (moment
fléchissant M, effort tranchant T, efforts normal N, contrainte normale…).
73
On intègre 15 Combinaisons préconisées par les règles BAEL et R.P.A 99/2003

PP
G
Q
ELS
ELU
G+βQ (Avec β=0.2)
𝐺� + 𝑄� ± Ex
𝐺� + 𝑄� ± Ey
0.8𝐺� ± Ex
0.8𝐺� ± Ex
Les figures suivantes présentent la vue tridimensionnelle de la structure avant et après
modélisation :
Figure (IV.1) : Vue en 3D de la structure après calcul.
74
Figure (IV.3) : Vue en 3D de la disposition des voiles au niveau 00.
Figure (IV.2) : Disposition des voiles.
Figure (IV.3) : Vue en 3D de la disposition des voiles au niveau 00.
75
Figure (IV.4) Disposition portique-voile axe (x-3)
5. Classification des sites :
D’après l’article 3.3 (RPA99/2003), les sites sont classés en quatre (04) catégories en
fonction des propriétés mécaniques des sols qui les constituent :
 Catégorie S1 (site rocheux).
 Catégorie S2 (site ferme).
 Catégorie S3 (site meuble).
 Catégorie S4 (site très meuble).
Tableau VI .1 Classification du Site
Site S1 S2 S3 S4
T1 (sec) 0,15 0,15 0,15 0,15
T2 (sec) 0,3 0,4 0,5 0,7
76
Notre structure est située dans un site de catégorie S3
6-Calcul de la Force Sismique Totale :
La force sismique totale V, appliquée à La base de la structure, doit être calculée

successivement dans deux directions horizontales orthogonales selon la formule :
𝐴. 𝐷. 𝑄
𝑉= .𝑊
𝑅
Avec :
A : Coefficient d'accélération de zone
D : Coefficient d'amplification dynamique moyen
Q : facteur de qualité
R : Coefficient de comportement global de la structure
W : poids total de la structure
6-1 Coefficient d’Accélération de Zone
A : Donné par le Tableau Ⅳ.1 RPA 99/ 2003
Tableau VI .2 : Coefficient d’Accélération

zone
Groupe Ⅰ Ⅱ Ⅲ
1A 0.12 0.25 0.35
1B 0.10 0.20 0.30
2 0.08 0.15 0.25
3 0.05 0.10 0.15
Dans notre cas le bâtiment se trouve en zone 2a et avec un groupe d’usage 2, donc A=0.15
6-2 Facteur d’amplification dynamique D:
77
Il est en fonction de la catégorie de site, du facteur de correction d’amortissement (ɳ) et

de la période fondamentale de la structure (T).
2.5 ɳ 0 ≤ T ≤ T2
T2 2
D= 2.5 ɳ( T )3 T2 ≤ T ≤ 3.0 s
T2 2
2.5 ɳ( T )3 (3.0/T)5/3 T≥ 3.0 s
ɳ : facteur de correction d’amortissement

ɳ=√(7/(2 + 𝜀)) ≥ 0.7
si 𝜁 =5% on a ɳ =1
 Calcul de ɳ : facteur de correction d’amortissement
D’abord, on calcule le pourcentage d'amortissement Critique 𝜁
La réponse des structures soumises aux forces sismiques variables au cours du temps
dépend en particulier des propriétés d'amortissement des matériaux constitutifs de la structure,
du type de structure et de l’importance des remplissages
Tableau VI 3 : Valeurs de 𝜻(%)
Portiques Voiles ou murs

Remplissage
Béton
Acier Béton armé/maçonnerie
armé
Léger 6 4
10
Dense 7 5
Le bâtiment est en béton armé avec voile 𝜁 = 10%

Calcul de ɳ : facteur de correction d’amortissement ;
7
ɳ =√2+�𝜁 =�0.763 > 0.7 Donc c’est vérifié
78
 Périodes caractéristiques T1; T2 : On a pour un site meuble (S3) T2 = 0.5 sec, T1 = 0.15 s
6-3 Coefficient de Comportement Global de la Structure R :
Les valeurs du coefficient du comportement R sont données par la réglementation en

fonction du type de structure (mode de contreventement), des matériaux utilisés et des
dispositions constructives adoptées pour favoriser la ductilité des éléments et assemblages,
c'est–à–dire leur aptitude à supporter des déformations supérieures à la limite élastique.
Selon le tableau Ⅳ des RPA99/2003, pour un système de contreventement mixte
portiques/voiles avec interaction R=5.
Tableau VI .4 : Valeurs du coefficient de comportement R
Description du système de contreventement (voir

Cas Valeur de R
chapitre III § 3.Ⅳ)
A Béton armé
1a Portiques autostables sans remplissages en maçonnerie rigide 5
1b Portiques autostables avec remplissages en maçonnerie rigide 3,5
2 Voiles porteurs 3,5
3 Noyau 3,5
Ⅳa Mixte portiques/voiles avec interaction 5
Ⅳb Portiques contreventés par des voiles 4
5 Console verticale à masses réparties 2
6 Pendule inverse 2
 Facteur de qualité Q : Le facteur de qualité de la structure est fonction de la

redondance et la géométrie, la régularité en plan et en élévation et contrôle de la construction.
La valeur de Q est donnée par la formule : Q=1+∑ Pq
79
Pq est la pénalité à retenir selon que le critère de qualité q " est satisfait ou non ". Sa valeur est
donnée par le tableau VI.
Tableau (VI .5): Valeurs des pénalités Pq
Pq
Critère q » Observé n/observé
1. Conditions minimales sur les files

00,05 0,05
de contreventement
2. Redondance en plan 0,05 0,05
3. Régularité en plan 0,05 0,05
4. Régularité en élévation 0,05 0,05
5. Contrôle de la qualité des matériaux 0,05 0,05
6. Contrôle de la qualité de l’exécution 0,10 0,10
Les conditions non vérifiées sont : Contrôle de la qualité des matériaux et Contrôle de
la qualité de l’exécution
Donc : Pq = 0.05 +0.1 = 0.15
Q = Pq +1 = 1.15 Donc on trouve ; Q = 1.15 dans les deux sens
80
Tableau VI .6 : Valeurs du coefficient CT
C
Système de contreventement T
Cas n°
Portiques
1 autostables en béton armé sans remplissage en maçonnerie 0,075
Portiques
2 autostables en acier sans remplissage en maçonnerie 0,085
Portiques autostables en béton armé ou en acier avec remplissage en
3 0,050
maçonnerie
Contreventement assuré partiellement ou totalement par des voiles
Ⅳ armé, des palées triangulées et des murs en maçonnerie 0,050
en béton
 Période fondamentale de la structure :

La valeur de la période fondamentale (T) de la structure peut être estimée à partir de
formules empiriques.
2/3
𝑇 = 𝐶𝑇 ℎ𝑛
T= 0.09hN/√𝐷
hn : hauteur mesurée en mètres à partir de la base de la structure Dernier niveau (N).

 CT : coefficient, fonction du système de contreventement, du type de remplissage et
donné par le tableau Ⅳ.6.
 hn = 33.8 m ;
 CT = notre structure assurée partiellement par des voiles en béton armé :
CT = 0 .05
Estimation de la période fondamentale :
T = 0,05 * 33.83/Ⅳ = 0,70 sec

T= 0.09hN/√𝐷
Sens x: hn= 33.8 m. Dx = 26.5 m T = 0.59s
81
Sens-y:
hn= 33.8 m. Dy = 22.4 m T=0.64s
On prend la petite valeur calculée par les formules ci-dessus, on trouve TX= 0.59s et Ty =0.64s
6-5 Facteur d’amplification D:

T2 2 0.5 2
Sens-x: D = 2.5 ɳ( T )3 = 2.5�x0.764(0.59)3 ��D x = 1.71
T2 2 0.5 2
Sens-y: D = D =2.5 ɳ( T )3 = 2.5�x0.764(0.64)3 ��𝐷𝑦 =1.62
Poids total de la structure W: Nous avons pris le poids total calculé par le logiciel Robot.
D’après la formule (4.5) du RPA99/03 : Wi=WGi+βWQi.
WG(i) : Poids dû aux charges permanentes au niveau (i). WQ(i) : Charges d’exploitation au
niveau (i).
β : Coefficient de pondération, fonction de la nature et de la durée de la charge
d’exploitation, dans notre cas β = 0,2.
Donc ; W = 6192,462 t
7 effort tranchant à la base :
𝐴.𝐷.𝑄 0.15𝑋1.71𝑋1.15.
Sens-x : 𝑉𝑥 = . 𝑊= . 6192 , 462�= 365.32 t
𝑅 5
𝐴.𝐷.𝑄 0.15𝑋1.62𝑋1.15.
Sens-y : 𝑉𝑦 = . 𝑊= . 6192 , 462�= 346,1 t
𝑅 5
8 Méthode d’Analyse Modale Spectrale :
*Interprétation des Résultats de l’analyse dynamique par le logiciel Robot, et la

vérification suivant le RPA 99/2003
Tableau VI .6 : Période, Masse cumulée, Déformation
Mode Période Masses Masses Masse Masse Tot.mas.UX Tot.mas.UY

[sec] Cumulées Cumulées Modale UX Modale UY [kg] [kg]
UX [%] UY [%] [%] [%]
1 0,64 68,84 0,00 68,84 0,00 6192462,35 6192462,35
2 0,40 68,84 58,51 0,00 58,51 6192462,35 6192462,35
3 0,36 68,84 67,50 0,00 8,99 6192462,35 6192462,35
4 0,17 85,49 67,51 16,65 0,01 6192462,35 6192462,35
82
5 0,11 85,49 75,87 0,01 8,36 6192462,35 6192462,35
6 0,10 85,50 86,24 0,00 10,37 6192462,35 6192462,35
7 0,09 91,68 86,25 6,18 0,02 6192462,35 6192462,35
8 0,07 91,73 86,40 0,06 0,15 6192462,35 6192462,35
9 0,06 92,26 86,41 0,53 0,00 6192462,35 6192462,35
10 0,06 94,01 86,60 1,75 0,19 6192462,35 6192462,35
11 0,06 94,12 91,43 0,11 4,83 6192462,35 6192462,35
12 0,06 94,13 91,45 0,01 0,01 6192462,35 6192462,35
13 0,06 94,39 91,48 0,26 0,03 6192462,35 6192462,35
14 0,05 94,40 91,48 0,00 0,00 6192462,35 6192462,35
15 0,05 95,14 91,48 0,74 0,00 6192462,35 6192462,35
8-1 Vérification de la masse cumulée :
Notre système a atteint les 90% de la masse cumulée dans le sens y au 11ᵉ mode. Ce
qui correspond aux recommandations du RPA.
8-2Vérification de la période :
Cas 4: Modal
Type d'analyse : Modal
Excentricité de masse ex = 5.000 (%) ey = 5.000 (%)
Donnés :
Mode d'analyse: Modal
Type de matrices de masses : Cohérente
Nombre de modes : 15
Limites : 0.000
Coefficient des masses participantes : 0.000
Cas 5 : Ex
Type d'analyse : Sismique - RPA 99 (2003)
Direction de l'excitation :
X= 1.000
Y= 0.000
Z= 0.000
83
A c c é lé r a t io n ( m /
2 . 0
1 . 0
P é r io d e
0 . 0
0 . 0 1 . 0 2 . 0 3 .
Spectre de réponse utilisé Sens X
Données :
Zone : IIa
Usage : 2
Assise : S3
Coefficient de qualité : 1.150
Coefficient de comportement : 5.000
Amortissement : x = 10.00 %
Paramètres du spectre :
= [7/(2+)]
0,5
Correction de l'amortissement : = 0.764
A = 0.150
T1 = 0.150 T2 = 0.500
Cas 6 : Ey
Type d'analyse: Sismique - RPA 99 (2003)
Direction de l'excitation:
X= 0.000
Y= 1.000
Z= 0.000
84
A c c é lé r a t io n ( m /
2 . 0
1 . 0
P é r io d e
0 . 0
0 . 0 1 . 0 2 . 0 3 .
Spectre de réponse utilisé Sens Y
Données :
Zone : IIa
Usage : 2
Assise : S3
Coefficient de qualité : 1.150
Coefficient de comportement : 5.000
Amortissement : x = 10.00 %
Paramètres du spectre:
= [7/(2+)]
0,5
Correction de l'amortissement : = 0.764
A = 0.150
T1 = 0.150 T2 = 0.500
Paramètres du spectre :
Correction de l'amortissement : h = [7/(2+x)]0,5 = 0.76Ⅳ

A= 0.150
T1 = 0.150 T2 = 0.500
Vérification
Selon RPA 99 V 2003, (art 4-2-4-4), on doit vérifier :
85
1,3 TThéorique ≥ TCalculée

TX Théorique =0.59 s. TY Théorique =0.64 s.
T Calculé = 0,64sec.
1,3 x T Théorique = 1,3 x 0.59 = 0.767s.
Donc : 0.767 sec > 0, 64 s cette condition est vérifiée.
8-3 Vérification de l’effort sismique à la base de la structure :
Selon RPA 99 /2003, l’article 4-3-6, on doit vérifier V (dynamique) > 80%V (statique)
D’après les résultats obtenus du logiciel « ROBOT » l’effort tranchant à la base (tableau-
réactions-Ex/Ey- somme réactions)
Ex = 325,7t
Ey = -374.8t
Dans le sens x :
0.8 × Vx sta = 0.8 x 365.32 = 292.256 t < Ex=325.7t
Cette condition est vérifiée.
Dans le sens y :
0.8 × V y sta = 0.8 x 346 ,1 = 276.88 t< Ey=374 .8t
Cette condition est vérifiée.
8.4 vérification déplacement inter-étage :
Les déplacements horizontaux à chaque niveau « k » de la structure sont donnés par le

RPA dans l’article 4.4.3 sont calculés comme suit :
δk = R. δek
δek : déplacement dû aux forces sismiques Fi ;
R : Coefficient de comportement.
-Le RPA (Art 4-4-3) donne également le déplacement relatif au niveau « k »
par rapport au niveau « k-1 » selon la formule suivante :
k = δk – δk-1
86
-Ces déplacements relatifs ne doivent pas dépasser un centième de la hauteur d’étage (RPA art 5-
10)
ℎ𝑒
∆̅=
100
Tableau VI. 8 : Les déplacements horizontaux à chaque niveau Sens (x-x : y-y)
étage Δkx (cm) Δky (cm) Δ admicible (cm)

RDC 0,2 0,1 3.1 CV
er
1 étage 0,4 0,2 3.1 CV
2éme étage 0,5 0,2 3.1 CV
3 éme étage 0,6 0,2 3.1 CV
4 éme étage 0,6 0,3 3.1 CV
5 éme étage 0,6 0,3 3.1 CV
6 éme étage 0,6 0,3 3.1 CV
7 éme étage 0,6 0,3 3.1 CV
8 éme étage 0,6 0,3 3.1 CV
9 éme étage 0,5 0,3 3/1 CV
Figure (IV.5) : 1ermode de la translation selon (X)
87
Figure (IV.7) : 2ᵉmemode de la translation selon (Y)
Figure (IV.7) : 3ᵉme mode de torsion selon (Z)
88
VI-8-5. Justification vis-à-vis de l’effet P-∆ :

Les effets de deuxième ordre (ou l’effet de P-∆) peuvent être négligés dans le
cas des bâtiments si la condition suivante est satisfaite à tous les niveaux :
𝜽� = 𝒑�𝒌�𝜟�𝒌�≤ 0.10
𝒗�𝒌�𝒉�𝒌�
𝒑�𝒌� = ∑𝒏� (𝑾�𝑮�𝒊� + β𝑾�𝑸�𝒊�)…. Voir paragraphe Ⅳ.2.3 formule (4.5)

𝒊
RPA99/03 =
𝒌
𝜟�𝒌� : Déplacement relatif du niveau « k » par rapport au niveau « k-1 »
pk: Poids total de la structure et des charges d’exploitation associées au-dessus

du niveau (k).
𝒗�𝒌� : Effort tranchant d’étage au niveau (k).
hk: Hauteur de l’étage (k).
Tableau. V.10. Justification vis-à-vis de l’effet P-∆ sens x et sens y
Sens X-X
étage P(KN) ∆(cm) V(KN) h(m) θ Vérification

-
RDC 0,2 3257,45 3,1 0,00965< 0.10 OK
60727,31
-
1 0,4 3178,87 3,1 0,01711 OK
53776,62
-
2 0,5 3046,14 3,1 0,01928 OK
47484,01
-
3 0,6 2880,23 3,1 0,02083 OK
41341,49
-
4 0,6 2663,59 3,1 0,01809 OK
35278,15
-
5 0,6 2390,60 3,1 0,01622 OK
29214,32
-
6 0,6 2061,81 3,1 0,01356 OK
23216,86
-
7 0,6 1687,92 3,1 0,01077 OK
17396,35
-
8 0,5 1248,09 3,1 0,00639 OK
11575,84
89
9 -5759,24 0,5 697,53 3,1 0,00344 OK

Sens y-y
étage P(KN) ∆(cm) V(KN) h(m) θ Vérification
-
1 0,1 3747,65 3,1 0,00523 OK
60727,31
-
2 0,2 3666,30 3,1 0,00946 OK
53776,62
-
3 0,2 3497,65 3,1 0,00876 OK
47484,01
-
4 0,2 3280,44 3,1 0,00813 OK
41341,49
-
5 0,3 3027,18 3,1 0,01128 OK
35278,15
-
6 0,3 2725,78 3,1 0,01037 OK
29214,32
-
7 0,3 2372,08 3,1 0,00946 OK
23216,86
-
8 0,3 1966,99 3,1 0,00855 OK
17396,35
-
9 0,3 1467,18 3,1 0,00762 OK
11575,84
10 -5759,24 0,3 819,62 3,1 0,00678 OK
Conclusion : On a θi < 0,1 pour chaque niveau « k » et dans les deux sens, on peut donc
négliger l’effet P-∆ dans le calcul d'éléments structuraux.
-8-6. L’effort normal réduit sur les poteaux :

Selon l’Art (7.4 .3 .1) du RPA 99/v2003, dans le but d'éviter où limiter le risque de
rupture fragile sous sollicitations d'ensemble due au séisme, l'effort normal de compression de
calcul est limité par la condition suivante :
𝑁𝑑
𝑉=𝐵 ��Avec
𝐶 𝑓𝑐28
Bc : Section du béton comprimé.

Nd: Effort normal de compression obtenue par le logiciel Robot
90
Tableau. V.11. Différents efforts obtenus selon la combinaison G +Q - EX
FX [kN] FY [kN] FZ [kN] MX [kNm] MY [kNm] MZ [kNm]
MAX 1830,34 75,87 159,90 14,15 68,96 48,03

Barre 45 3 147 99 2693 3
Noeud 89 5 74 1041 1009 5
Cas 10 (C) 12 (C) 11 (C) 12 (C) 11 (C) 12 (C)
(CQC) (CQC) (CQC) (CQC) (CQC) (CQC)
MIN -680,64 -70,53 -213,13 -12,41 -90,43 -54,22

Barre 34 73 59 61 2170 2723
Noeud 67 113 1011 1010 814 1039
Cas 13 (C) 14 (C) 11 (C) 12 (C) 11 (C) 12 (C)
(CQC) (CQC) (CQC) (CQC) (CQC) (CQC)
��1830340
𝑉 = 500𝑋500𝑋25 � = 0.29 < 0.3� (C.V)
8-9 Vérification du risque de renversement :
Le moment de renversement qui peut être causé par l’action sismique doit être
calculé par rapport au niveau de contact sol-fondation.
Figure (IV.9) Vérification du risque renversement
Le moment stabilisant sera calculé en prenant en compte le poids total équivalent au

poids de la construction,
𝑀𝑠
La stabilité de l’ouvrage passe par la vérification suivante : 𝑀𝑟 ≥ 1.25
91
Avec : 𝑀�𝑠� : Moment stabilisateur.
Et�𝑀�𝑟� : Moment renversant.
DIRECTION X
ETAGE Vx (KN) h (m) W (KN) Xg (m) Mr (KN.m) Ms (KN.m)

1 3257,44 3,1 243,567
2 3178,87 6,2 822,926
3 3046,14 9,3 1542,963
4 2880,23 12,4 2686,336
5 2663,59 15,5 4231,345
6 2390,6 18,6 91924,62 13,25 6115,68 1218001,215
7 2061,8 21,7 8113,196
8 1687,92 24,8 10907,784
9 1248,09 27,9 15360,903
10 697,52 31 21293,9
11 10,62 33,8 358,956
SOMME 71677,556 OK
DIRECTION Y
ETAGE Vy (KN) h (m) W (KN) Yg (m) Mr (KN.m) Ms (KN.m)

1 3747,69 3,1 252,309
2 3666,3 6,2 1045,63
3 3497,65 9,3 2020,053
4 3280,44 12,4 3140,548
5 3027,17 15,5 4671,545
6 2725,78 18,6 6578,82
91924,6 11,2 1029555,52
7 2372,08 21,7 8790,453
8 1966,99 24,8 12395,288
9 1467,18 27,9 18066,645
10 819,63 31 24987,55
11 13,58 33,8 459,004
0
SOMME 82407,845 OK
92
Cette condition étant vérifiée dans les deux sens donc notre structure est stable vis-à-vis
du renversement.
9-Nouvelle valeur du coefficient de comportement R :(selon une étude réalisée par Dr. Ing
R. Taleb)
Tableau (IV.10) : Diagramme du pourcentage de distribution de l’effort tranchant
Le coefficient de
Hauteur du
33,8 comportement R = 5
bâtiment
Voiles de contreventement Poteau

Effort Effort Effort Effort
tranchant(KN) normal(kN) tranchant(kN) normal(kN)
Etage Tx Ty N étage Tx Ty N
1005,2
1 2252,24 2984,33 -5566,47 1 1
763,35 -11491,1
2 2487,97 3307,01 -5024,17 2 690,89 359,29 -9831,63

3 2261,39 3111,94 -4430,73 3 784,75 385,71 -8510,07
4 2005,87 2869,98 -3842,69 4 874,37 410,46 -7334,4
5 1750,89 2605,84 -3276,44 5 912,7 421,33 -6215,14
6 1484,1 2307,16 -2698,28 6 906,5 418,61 -5107,8
7 1192,56 1966,06 -2104,86 7 869,24 406,02 -4082,08
8 874,45 1582,14 -1621,9 8 813,47 384,85 -3122,85
9 511,3 1113,16 -1127,09 9 736,79 354,02 -2175,48
10 -65,65 457,31 -612,37 10 763,18 362,32 -1248,02
11 10,62 13,58 0 11 0 0 0
93
10-Vérification de l’interaction portique-voiles :
Tableau (IV.11) : Diagramme de pourcentage de distribution de l’effort normal
Distribution de l'effort Normal

70% 66%
60%
50%
40%
34%
30%
20%
10%
0%
N Voiles N Poteaux
.
Selon les résultats présentés dans les tableaux ci-dessus, on constate que les
efforts verticaux repris par les voiles sont > 20%, sachant aussi que Htot = 33.8 m > 33 m d’où la
valeur à prendre en compte dans le calcul de R étant 5.
Tableau (IV.11) : Diagramme de pourcentage de distribution de l’effort tranchant
Distribution de l'éffort tranchant

100%
84%
80%
64%
60%
40% 36%
20% 16%
0%
Voiles Poteaux Voiles Poteaux
Effort Tx Effort Ty
11-Conclusion :
En se référant sur les résultats obtenus dans cette étude dynamique, on peut dire que
notre bâtiment est bien dimensionné et peut résister aux différentes sollicitations, telles que
séisme.
94
Chapitre V Ferraillage des éléments structuraux
Chapitre V
Ferraillage des éléments
structuraux
95
1 Introduction :
Les différentes sollicitations qui seront considérées ultérieurement ont été obtenues lors
de l’analyse statique et dynamique de la structure retenue par le biais du logiciel (Autodesk Robot
Structural Analysis Professional 2014) et (Expert BA 2010).
 Les poteaux seront ferraillés en flexion composée
 Les poutres (principale, secondaire et palière) seront ferraillées en flexion
simple.
 Les voiles seront ferraillés en flexion composée.
Notre structure étant couverte et non soumise à un milieu agressif à l’acier, le calcul se fera dans
un cas de fissuration jugée peu préjudiciable.
Les sections de ferraillage seront obtenues par le cas le plus défavorable selon les règles
BAEL99, les règles parasismiques Algérienne (RPA99/version 2003) et les résultats donnés par robot
expert
.
2 Ferraillage des poteaux :
Le rôle des poteaux, c'est de transmettre des efforts appliqués au niveau des déférents étages (soit
le réseau de poutre, soit la dalle) vers les fondations. Ils sont soumis à un effort normal « N » et à un
moment de flexion « M » dans les deux sens (sens longitudinal et le sens transversal). Donc les poteaux
sont sollicités en flexion composée.
Le calcul se fait sous les combinaisons fondamentales ELS et ELU plus les huit combinaisons
accidentelles :
G + Q ± Ex
G + Q ± EY
0.8G ± EX
0.8G ± EY
2-1- Recommandation de ferraillage des poteaux

Selon RPA 99 / 2003 (article 7.4.2) les armatures longitudinales doivent :
 Être à haute adhérence, droites et sans crochets.
 Avoir un pourcentage minimal de 0.8% en zone courante (zone II).
96
 Pourcentage maximal de 4% en zone nodale
 Pourcentage maximal 6% en zone de recouvrement.

 Le diamètre minimum est de 12 cm.
 La longueur minimale des recouvrements est de 40 Ø (zone II fe 400).
 La distance entre les barres verticales dans une face du poteau ne doit pas dépasser 25 cm (zone
II).
Les armatures transversales doivent

Calculées à l’aide de la formule :
At ρ 𝑎 × v𝑢
=
t h1 ×f𝑒
Avec :
At : espacement des armatures transversales.
Vu : effort tranchant de calcul.
h1 : hauteur totale de la section brute.
fe : contrainte limite élastique de l’acier d’armature Transversale.
ρa : coefficient correcteur (tient compte de la rupture).

ρa = 2.5 Si l’élancement géométrique λg ≥ 5.
ρa = 3.75 Si l’élancement géométrique λg< 5.
fe = 400 MPa.
ℎ 𝑏
Selon le BAEL99, Φt≤ min ( 35𝑡 , 101 , Φ𝑙 )
Avec Φ1 : le diamètre minimal des armatures longitudinal du poteau.
Selon l'RPA 99 2003 (Art 7.4.2.2) :
Armatures transversales :
Zone nodale: t ≤ Min (10 Фl ; 15 cm) zone Ⅱ a
Zone courant: t ≤ 15 Фl
. Avec : Ф1 le diamètre minimal des armatures longitudinales du poteau.
97
Les cardes et les étriers doivent être fermés par des crochets à 135o ayant une
longueur droite de 10 Øt minimum.
. Figure (V.1) : Crochet des barres horizontales
A- Ferraillage longitudinal
1-Méthode de calcul du ferraillage longitudinal :
Introduisant les quarte combinaisons suivant dans robot expert 2010, afin d’avoir la
combinaison plus défavorable
 -ELU
- L’effort normal max du poteau le plus sollicité et les deux moments My et Mz correspondant
 -ACC
- L’effort normal min du poteau le plus sollicité et les deux moments My et Mz correspondant
-Le moment My max du poteau et le moment Mz et l’effort normal correspondant
- Le moment Mz max du poteau et le moment My et l’effort normal correspondant
On compare les sections du ferraillage obtenues vis-à-vis des conditions du RPA99/2003 et

du BAEL99.
2-Résultats des sollicitations agissant sur les poteaux : Les résultats seront résumés dans
tableaux suivants :
98
Comparaison des résultats obtenus selon le BAEL99 et recommandations du

RPA99/2003
Tableau (Ⅴ-1) Récapitulatif des combinaisons la plus défavorables
N (KN) My (KN.m) Mz(KN .m)

ELU (combinaison 1) 2236,89 11,58 6,21
ACC(combinaison 2) 100,58 68.96 -3,56
ACC(combinaison 3) 75,37 -1,89 -54,22
ACC(combinaison 4) 31.37 26.87 -14,00
As (calcul) = 8.8cm2
 Selon le BAEL99 :
𝐴𝑚𝑖𝑛 = max {0.2% × (𝑎 × 𝑏) ; 4 × 2(𝑎 + 𝑏)} = 0.2%((50X50) ; 4X2 (50+50)
𝐴𝑚𝑖𝑛 = 8 cm²
 Selon le R.P.A 2003 :

En zone II, la section de ferraillage minimale doit être au moins 0,8% de la section du poteau.
Soit : 𝐴𝑚𝑖𝑛 = 0.8% × 𝑎 × 𝑏= 0.8% (50X50) = 20 cm2
-3-Résultats de ferraillage des poteaux
Tableau (Ⅴ-2) Résultats de ferraillage des poteaux
Ferraillage
Amin Amin A Ferraillage longitudinal
Étages Section Transversal
RPA BAEL Expert
Section Choix t t’ At
RDC 50x50 20 8 8.8 24.13 12HA16 10 20 2.1
1er 50X50 20 8 8.8 24.13 12HA16 10 20 2.1
2éme 50X50 20 8 8.8 20.36 8HA14+4HA16 10 20 2.1
3éme 50X50 20 8 8.8 20.36 8HA14+4HA16 10 20 2.1
4éme 50X50 20 8 8.8 20.36 8HA14+4HA16 10 20 2.1
5éme 50X50 20 8 8.8 20.36 8HA14+4HA16 10 20 2.1
6éme 50X50 20 8 8.8 20.36 8HA14+4HA16 10 20 2.1
7éme 50X50 20 8 8.8 20.36 8HA14+4HA16 10 20 2.1
99
8éme 50X50 20 8 8.8 20.36 8HA14+4HA16 10 20 2.1

9éme 50X50 20 8 8.8 20.36 8HA14+4HA16 10 20 2.1
3-Conditions sur les armatures longitudinales selon le BAEL99 :
-3-1-Pourcentage maximal :
𝐴𝑚𝑎𝑥 = 4% (𝑎 × 𝑏) = 0.04 × (50 × 50) = 100 𝑐𝑚2
Amax= 100 cm2 condition vérifiée
-4- Longueur de recouvrement :
Pour les barres à haute adhérence de nuance FeE400, la longueur de recouvrement forfaitaire
est de 40 Ø, soit : l𝑟 = 40 Ø = 40 × 1.6 = 64 cm
5-Conditions sur les armatures longitudinales selon le R.P.A99/ 2003 :
Les armatures longitudinales seront réalisées à partir de barres à haute

adhérence (HA), avec un diamètre minimum de 12 mm.
Ø𝑚𝑖𝑛=14𝑚𝑚 Condition vérifiée.
-5 1-Pourcentage maximal :
On ne doit en aucun cas, dépasser les 2 valeurs limites suivantes
-5-1-1 Zone courante :
𝐴𝑚𝑎𝑥 = 4% (𝑏 × ℎ) = 0.04 × 50 × 50
𝐴𝑚𝑎𝑥 = 100 𝑐𝑚2>𝐴 𝑎𝑑𝑜𝑝té = 24.13 𝑐𝑚2 Condition vérifiée.

-5-1-2-Zone de recouvrement :
𝐴𝑚𝑎𝑥 = 6% (𝑏 × ℎ) = 0.06 × 50 × 50
𝐴𝑚𝑎𝑥=150𝑐𝑚2>𝐴 𝑎𝑑𝑜𝑝té=24.13𝑐𝑚2 condition vérifiée.
5-2 Jonction des armatures : Les jonctions des armatures seront effectuées à
l'extérieur des zones nodales.
5-3 Détermination de la zone nodale :
he
𝑙′ = max ( 6 , 𝑎, 𝑏, 60𝑐𝑚)max {290/6 ; 50 ; 50 ; 60𝑐𝑚} = 60 𝑐𝑚
100
6-Vérifications des sollicitations tangentes :
Sous l’action sismique, la contrainte de cisaillement conventionnelle de calcul dans le

béton tbu doit être inférieure ou égale à la valeur limite suivante :
tbu = 𝜌𝑑 × 𝑓𝑐28
6.1 Calcul de l’élancement géométrique :
𝜆g= (lf/a ou lf/b) = (0.7X 3.10) /0.5= 4.34
𝜆g < 5D ’où : 𝜌𝑑 = 0,075.
Contrainte tangente sous sollicitation sismique Ꞇuy= 0.33 MPa
0.33 < tbu=0.075 X25=1.87 MPa condition vérifiée
B-Ferraillage transversal :
-1 Diamètre des armatures transversales :

Øt=Ølmax /3 =14/3=4.66mm
Øt = 8 mm
Pour le choix du diamètre des armatures transversales, on doit vérifier les 2 conditions
suivantes
8mm >Øl /3 = 14/3=4.66 condition vérifiée
Øt ≤ min (b /10, h/35, Øl) = min (50 ; 14,2 ; 16) condition vérifiée
Les armatures transversales seront constituées par des cadres HA8 et étrier.
Soit : 𝐴𝑡 = 2,01𝑐𝑚2
-2-Espacement en zone nodale :
Selon l’article 7.4.2.2 du R.P.A99/ 2003, l’espacement maximal des armatures

transversales dans la zone nodale en zone II est :
St ≤ M𝑖n (10 Ø𝑙 ; 15𝑐𝑚)
Soit un espacement en zone nodale de : s𝐭 = 𝟏0𝐜𝐦
-3-Espacement en zone courante :
101
Selon l’article 7.4.2.2 du RPA99/2003, l’espacement maximal des armatures transversales

dans la zone courante en zone II est : St ≤ 15Ø =15x 1.4=21 cm
Soit un espacement en zone courante : 𝐒𝐭 = 15𝐜𝐦
Les cadres seront fermés par des crochets à 135° ayant une longueur droite minimale
de :10xØt = 8 cm
-4-Armatures transversales selon le BAEL99 : il faut que Ꞇmax < τ̅u
Ꞇmax = 0.33MPa
0.2𝑓𝑐28
Fissuration est peu nuisible, d’où τ̅u= min ( ; 5𝑀𝑃𝑎) :
𝛾𝑏
τu = 033MPa < ̅τu̅ = 3.33MPa armature transversale droit

γ
-5-Espacement des cadres St : l’espacement transversal doit vérifier la condition
St ≤ min (0.9 d ; 40 cm) = (40.5 ; 40) =40 cm et on a st=15cm Condition vérifiée
At × fe τu
≥ Max( ; 0.4𝑀𝑃𝑎)
b × St 2
201×400 1,02
= 1,34 ≥ Max ( ; 0,4𝑀𝑃𝑎) = 0,51𝑀𝑃𝑎 Condition vérifiée
400×150 2
-C- Schéma de ferraillage des poteaux:
Figure (Ⅴ-2) Poteau RDC et 1er étage 12HA16 Figure (Ⅴ-3) Poteau étage courant 8HA14+4HA16
102
3-Ferraillage des poutres :
3-1 Poutre principale :

A- Armatures longitudinales :
1-condition d’armature minimale
𝑓𝑡28
BAEL91 Amin= 0.23x 𝑥𝑏𝑥𝑑
𝑓𝑒
RPA99/2003 Amin= 0,5%xB Avec B : la section de la poutre
Tableau (Ⅴ-3) Récapitulatif moments max agissant sur les poutres
En appuis (KN.m) En travée (KN.m)

ꞆZ
Niveau Mu Ms Macc Mu Ms Macc MPa
Terrasse -66,18 -48,28 -79,78 40.53 29.55 31.4 2.35

2.39
EC+RDC -83.95 -61,23 -90,43 38.55 27.82 42.95
Tableau (Ⅴ-4) Choix du ferraillage
Niveau Travée Appui Choix d’armatures
Aexpert A adopté A expert A adopté

(cm²) (cm²) (cm²) (cm²)
Terrasse 5.9 6 1.3 6 3.4 6 1. 3 6 6HA12 6HA12
EC+RDC 3.6 6 1.3 6 7.2 6 1.3 7.2 6HA12 3HA12+3HA14
Remarque : les armatures comprimées ne sont pas nécessaires.

Amin ≥ 0,001 × b × h = 0.001 × 30 × 40 = 1.2cm2
3-Vérifications selon le R.P.A99/ 2003 :
𝐴𝑇 = 𝐴𝑎 + 𝐴𝑡 = 13.58 𝑐𝑚2 > Amin = 6𝑐𝑚2 Condition vérifiée.
103
3-1-1-Zone courante :
A max = 0.04 × b × h = 0.04 × 30 × 40 = 48cm2
𝐴𝑇 = 23 ,44 𝑐𝑚2 < A max = 48 𝑐𝑚2 Condition vérifiée.
3-1-2-Zone nodale :
Amax = 0.06 × b × h = 0.06 × 30 × 40 = 72 cm2
𝐴𝑇 = 24.98𝑐𝑚2 < Amax = 72 𝑐𝑚2 Condition vérifiée.
-4-La longueur de recouvrement minimale (𝒍r) :

La tour est implantée dans la zone II, la longueur de recouvrement sera donc égale à 40 Ø (Ø
étant le diamètre des barres) d’où : lr = 40 × 1 ,4 = 56 𝑐𝑚
Figure (V.4) : Longueur de recouvrement des aciers dans les poutres.
b- armatures transversal :
1-Vérifications - selon le BAEL99 :
1-1-Donné
 Poutre terrasse τu = 2.35 MPa
 Poutre étage courant + RDC τu = 2.39MPa

0.2𝑓𝑐28
 La fissuration est peu nuisible, d’où : τ̅u= min ( ; 5𝑀𝑃𝑎)= 3.33 MPa
𝛾𝑏
τu < τ̅u Les armatures transversales seront droites.
2-diamètre des armatures transversales :

Øt=Øl /3 =14/3=4,66cm soit Øt = 8 mm
Øt ≤ min (b /10, h/35, Øl) = min (50, 14.2, 12) condition vérifiée
104
Les armatures transversales seront constituées par des cadres HA8+ un étrier. Soit
: 𝐴𝑡 = 2,01𝑐𝑚2
3-Espacement des cadres selon les règles BAEL99 :
St = min (15Øl; 40 cm ; a + 10 cm) = min (15 × 14 ; 40 cm ; 30 + 10 cm) = 18 cm
St = min (0,9 d ; 40 cm) = 40 𝑐𝑚

Soit St= 15 cm
At × fe τu
On doit vérifier : ≥ Max ( 2 ; (0.4MPa )
b × St

4-1-En zone nodale :

ℎ
St ≤ min (12 Øl ; 4 ) = min (12x1.2 ; 10) =10 soit St =10 cm
4-2-En zone courante :

ℎ 40
St≤2 = = 20 𝑐𝑚, on adopte St= 15 cm
2
At= 0,003 × 15 × 30 = 1.35 cm²
𝐴𝑡 (A𝑑𝑜𝑝𝑡é𝑒) = 2. 01𝑐𝑚2 > 𝐴𝑡 = 1.35𝑐𝑚2 Condition vérifiée.
4-3-La langueur de la zone nodale(l) :
L= 2h = 2 × 40 = 80cm
Notre choix ; At=2.01 soit 4HA8 (cadre + étrier)
St zone nodale 10 cm
St zone courant 15cm
C-Schéma du ferraillage de la poutre principale :
105
Figure (V.5): Ferraillage de la poutre principale (RDC et EC), sur appui
Figure (V.6): Ferraillage de la poutre principale (RDC et EC), en travée
Figure (V.7): Ferraillage de la poutre principale au niveau terrasse, en travée
106
Figure (V.8): Ferraillage de la poutre principale au niveau terrasse, sur appui
3-2-Poutre secondaire :
A-Armatures longitudinales :
1-Condition d’armature minimale :
𝑓𝑡28
Selon le BAEL91 Amin= 0.23x 𝑥𝑏𝑥𝑑
𝑓𝑒
RPA99/2003 Amin= 0 ,5%x B B : la section
Tableau (Ⅴ-5) Récapitulatif des moments max agissent sur les poutres [KN.m/m]
En appuis En travée
ꞆU
Mu Ms Macc Mu Ms Macc
Terrasse -56,31 -40.33 --60.19 31.29 22 41.44 0.51
EC et RDC -61.31 -43.91 -66.10 36.09 25 .54 48.27 1.62
Tableau (Ⅴ-6) Choix de ferraillage
Choix
Travée Appui
d’armatures
Étages
Aexpert A adopté Aexpert A adopté
(cm²) (cm²) (cm²) (cm²)
Terrasse 3 6 1.3 6cm 4.8 6 1. 3 6. 6HA12 6HA12
Ec et RDC 3.5 6 1.3 6 5.2 6 1.3 6 6HA12 6HA12
107
Remarque : les armatures comprimées ne sont pas nécessaires.

Amin ≥ 0,001 × b × h = 0.001 × 30 × 40 = 1.2 cm2
3-1-Pourcentage minimal :
𝐴𝑇 = 𝐴𝑎 + 𝐴𝑡 = 13.58 𝑐𝑚2 > Amin = 6𝑐𝑚2 Condition vérifiée.
Zone courante :
Amax = 0.04 × b × h = 0.04 × 30 × 40 = 48 cm2
𝐴𝑇 = 13,58 𝑐𝑚2 < Amax = 48 𝑐𝑚2 Condition vérifiée.
Zone nodale :
Amax = 0.06 × b × h = 0.06 × 30 × 40 = 72 cm2
𝐴𝑇 = 13.58𝑐𝑚2 < Amax = 72 𝑐𝑚2 Condition vérifiée.
4-La longueur de recouvrement minimale (𝒍r) :
La tour est implantée dans la zone II, la longueur de recouvrement sera donc égale à 40 Ø (Ø
étant le diamètre des barres) d’où :
𝑙r = 40 × 12 = 48 𝑐𝑚
B-Armature transversale :
1-Vérifications selon BAEL99 :
Poutre terrasse τu = 0.51 MPa
Poutre étage courant + RDC τu = 1,62 MPa
0.2𝑓𝑐28
La fissuration est peu nuisible, d’où : 0.2 fc28 τ̅u= min ( ; 5𝑀𝑃𝑎)= 3.33 MPa
𝛾𝑏
Les armatures transversales seront droites.
1-2-Diamètre des armatures transversales :

Øt=Øl /3 =12/3=4 cm, soit Øt = 8mm
Øt ≤ min (b /10, h/35, Øl )= min (50, 14 .2,12) condition vérifiée
108
Les armatures transversales seront constituées par des cadres HA8+ un étrier. Soit
: 𝐴𝑡 = 2,01𝑐𝑚2
1-3-Espacement des cadres :
St = min (15Øl; 40 cm ; a + 10 cm) = min (15 × 12 ; 40 cm ; 30 + 10 cm) = 18 cm
St = min (0,9 d ; 40 cm) = 40 𝑐𝑚

Soit St= 15 cm, la section choisie est acceptable si la condition au-dessous est
vérifié :
At × fe τu
≥ Max ( 2 ; (0.4MPa )
b × St
-2-1-En zone nodale :

ℎ
St ≤ min (12 Øl ;)4 = min (12 x1.2 ; 10) =10 soit St =10 cm.
2-2En zone courante :

ℎ 40
St≤2 = = 20 𝑐𝑚, on adopte St= 15 cm
2
At= 0,003 × 15 × 30 = 1.35 cm2
𝐴𝑡 (A𝑑𝑜𝑝𝑡é) = 2. 01𝑐𝑚2 > 𝐴𝑡 = 1.35𝑐𝑚2 Condition vérifiée.
2-3-Longueur de La zone nodale(l) :
l= 2h = 2 × 40 = 80 cm
Notre choix : At=2.01 soit 4HA8 (cadre + étrier)
St zone nodale 10 cm
St zone courant 15 cm
C-Schéma du ferraillage de la poutre secondaire :
109
Figure (V.9) : Ferraillage poutre secondaire au niveau terrasse et EC, en

travée.
Figure (v.10) : Ferraillage poutre secondaire au niveau terrasse et étage courant, sur appui
4-Les voiles :
1-Introduction :
Le modèle le plus simple d'un voile rectangulaire, est assimilé à une console verticale
encastrée à sa base, soumise à une sollicitation de flexion composée avec compression. Elle est
soumise à un effort normal N, un effort tranchant V et un moment fléchissant M qui est maximal
dans la section d'encastrement.
110
Figure (V.11) Comportement du voile est similaire à celui d’une console
2-Ferraillage du voile :
2-1 Aciers verticaux :
Le ferraillage vertical sera disposé de telle sorte qu'il reprendra les contraintes de flexion
composée en tenant compte des prescriptions imposées par le RPA99 décrites ci- dessous :
 L’effort de traction engendré dans une partie du voile doit être repris en totalité par les
armatures dont le pourcentage minimal est de 0.2% de la section horizontale du béton tendu.
 Les barres verticales des zones extrêmes doivent être ligaturées avec des cadres horizontaux
dont l'espacement ne doit pas être supérieur à l'épaisseur du voile.
 À chaque extrémité du voile, l'espacement des barres doit être réduit de moitié sur (1/10) de
la largeur du voile. Cet espacement doit être au plus égal à 15 cm.
 Les barres verticales du dernier niveau doivent être munies de crochets à la partie supérieure.
 Toutes les autres barres n'ont pas de crochets (jonction par recouvrement).
111
Figure (V.12) : Disposition des armatures verticales dans le voile.
2-2 Aciers horizontaux :
 Les armatures horizontales parallèles aux faces du mur sont disposées sur chacune des faces
entre les armatures verticales et la paroi de coffrage la plus voisine.
 Elles doivent être munies de crochets à (135°) ayant une longueur de 10 Ø.
2-3 Règles communes (selon le RPA99/2003) :
 L'espacement des barres horizontales et verticales doit être inférieur à la plus petite des deux
valeurs suivantes : St<min(1.5xa; 30 cm)
 Les deux nappes d'armatures doivent être reliées avec au moins quatre épingles au mètre
carré. Dans chaque nappe, les barres horizontales doivent être disposées vers l'extérieure.
 Le diamètre Øt des épingles est :
Øt = 6 mm lorsque Øl ≤ 20 mm Øt = 3 mm lorsque, Øl >20 mm
 Le diamètre des barres verticales et horizontales des voiles ne devrait pas dépasser 1/10 de
l'épaisseur du voile.
 Les longueurs de recouvrement doivent être égales à 40 Ø.
2-4 Combinaisons des charges :
Pour le calcul de ferraillage des voiles selon le règlement parasismique Algérien

RPA99/2003) exige les deux combinaisons suivantes :
 𝐺+𝑄+𝐸
 0.8𝐺 ± 𝐸
112
Tableau (V.7) : Les voiles les plus sollicités dans les deux sens
Niveau N (KN) M (kN) Ty( KN)
RDC -2667,03 766,08 307,96
1er étage -2397,86 -657,06 -312,30
2eme étage -2054,59 441,62 -275,22
3eme étage -1726,79 332,07 -256,48
4eme étage -1406,84 241,49 -227,48
5eme étage -1093,14 170,98 -207,74
6eme étage -801,59 106,31 -174,19
7eme étage -557,79 55,67 -139,35
8eme étage -343,47 30,54 -45,56
9eme étage -160,86 13,32 -44,53
25 Méthode de calcul : on utilise la méthode semi-automatique de ferraillage par la

détermination de la section d’aciers par le logiciel robots expert 2010 après avoir introduit les
résultats des cas les plus défavorables retenus par logiciel robot structural 2014, Le choix
d’armatures se fera manuellement et la vérification de la section minimum d’armature se fera
après le calcul de la zone tendu des bétons par la méthode des moments en suivra les étapes
suivantes :
 On détermine les contraintes par la formule suivante :

𝑁 𝑀
𝛔 1 𝛔,2 = 𝑆 ± y
𝐼
Avec :
N : effort normal agissant sur le refend considéré.
M : moment de flexion agissant sur le refend considéré.
I : moment d’inertie du refend considéré.

Y : centre de gravité de la section du voile dans le sens du plan moyen.
 On détermine la langueur du béton tendu par la formule suivante
𝛔1
lc=𝛔𝟏+𝛔𝟐 𝒙𝒍
113
lt = l-lc
Avec :
l : langueur de voile.
lc : langueur comprimée de voile.
lt : langueur tendue de voile
Remarque :
Si σ 1, σ 2 > 0 ….......section entièrement comprimée.
Si σ 1, σ 2< 0 ……… section entièrement tendue.
Si σ 1 x σ 2 < 0 ……..section partiellement comprimée
2-6 Ferraillages voiles RDC +1ʳᵉ et 2ém étage :
Tableau (v.8) : Données du voile RDC
VOILES V.CV.1 RDC
N(t) : Effort Normal -266,70
M(t, m) : Moment de flexion 76,61
L(m) : Longueur du voile 4,20
e (m) : Épaisseur du voile 0,20
A m2 0,84
I (m4) : Inertie du voile 1,2348
Y(m) : Bras de levier 2,10
σ 1(t/m2) -447,8
σ 2(t/m2) -187,2
Longueur de la zone tendue 4.2
At expert = 38 cm2
114
261 Armatures verticales : Le pourcentage du ferraillage minimal des armatures verticales

sur la zone tendue devant rester au moins égale à 0.2% de la section horizontale du béton
tendu
𝐴𝑚𝑖𝑛 = 0.002 × 420× 20 = 16.8 𝑐𝑚². 𝐴𝑠 > 𝐴𝑚𝑖𝑛 … CV.
2611 L’espacement (selon RPA article 7.7.4.3) :
 Zone nodale :
𝐿 420
 L’= 10 = = 42 𝑐𝑚
10
St≤1.5a
St≤ 1.5×20 = 30 cm St ≤ 30 cm. Alors St= 10 cm.

 Zone courante :
St≤1.5a
St≤ 1.5×20 = 30 cm St ≤ 30 cm. alors St= 15 cm.
On adopte pour le ferraillage de voile 2X 30HA14
262 Les armatures transversales : pour une bande de 1 ml :
𝐴𝑚𝑖𝑛 = 0.002 ×100 × 20 = 4 𝑐𝑚²
On adopte : 6HA12 = 6.79 cm².
2621 L’espacement (selon RPA99/2003 article 7.7.4.3) : St≤1.5a
2-7 ferraillages Étage courant (3ieme au 9ieme étage)
Tableau (v.9) : Donné du voile étage-courant

VOILES V.CV.1 RDC
N(t) : Effort Normal -172,68
M(t, m) : Moment de flexion 33,21
L(m) : Longueur du voile 4,20
e(m) : Épaisseur du voile 0,20
A m2 0,84
115
I(m4) : Inertie du voile 1,2348
Y(m) : Bras de levier 2.1
σ 1(t/m2) -262,0
σ 2(t/m2) -149,1
Longueur de la zone tendue " Lt(m) 4.2
As robot = 27,1cm2
2-7-1 Armatures verticales Le pourcentage du ferraillage minimal des armatures verticales sur
la zone tendue devant rester au moins égale à 0.20% de la section horizontale du béton tendu
𝐴𝑚𝑖𝑛 = 0.002 × 4.2× 20 = 16.8 𝑐𝑚². 𝐴𝑠 > 𝐴𝑚𝑖𝑛 … CV.
2-7-1-1 L’espacement (selon RPA article 7.7.4.3) :
 Zone nodale :
𝐿 420
 L’= 10 = = 42 𝑐𝑚
10
St ≤1.5a
St ≤ 1.5×20 = 30 cm St ≤ 30 cm. alors St= 10 cm.

 Zone courante :
St ≤1.5a
On adopte pour le ferraillage horizontal de voile 2x 30HA12. Du troisième étage jusqu’à la

terrasse
272 Les armatures transversales pour une bande de 1 mètre :
𝐴𝑚𝑖𝑛 = 0.002 × 100 × 20 = 4 𝑐𝑚²
On adopte : 6HA12/ml = 6.79 cm².
L’espacement (selon RPA99/2003 article 7.7.4.3) :

St≤1.5a St≤ 1.5×20 = 30 cm St ≤ 30 cm. Alors St= 15 cm.
116
3 Schéma de ferraillage :
Figure (V.13) : Coupe longitudinale du ferraillage des voiles (RDC + 1er + 2émé étage)
Figure (V.14) : Coupe longitudinale du ferraillage des voiles (3 ieme au 9ieme étage)
117
Chapitre VI
Étude des fondations
1 Introduction : On appelle fondation la partie inférieure d’un ouvrage reposant sur un

terrain d’assise auquel sont transmises toutes les charges supportées par l’ouvrage,
2 Fonctions assurées par les fondations : La fondation est un élément de structure
qui a pour objet de transmettre au sol les efforts apportés par la structure.
• Un effort normal : charge verticale centrée dont il convient de connaître les valeurs
extrêmes.
• Une force horizontale résultante, par exemple, l’action du séisme, qui peut être
variable en grandeur et en direction.
• Un moment qui peut être de grandeur variable et s’exercer dans des plans différents.
3 Choix des fondations : deux critères principaux sont recommandés pour le bon choix, le
premier et plus important d’assurer la stabilité de l’immeuble et la sécurité corporelle des locateurs
et la deuxième, c'est minimiser les couts
Dans notre structure, on a choisi un radier nervuré pour les raisons suivant
 Les charges du bâtiment sont élevées (immeuble de grande hauteur)
 L’ossature a une trame serrée (poteaux rapprochés).
 La profondeur à atteindre pour fonder sur un sol résistant est importante (quatre
mètres d’encrage pour un sol de 1.6 bars de résistance)
 Des charges excentrées en rive de bâtiment (escalier et ascenseur)

4-Etude de l’infrastructure :
Le système de fondation est constitué d’un radier nervuré. Le modèle de calcul est « Coque » avec la
méthode des éléments finis implémentés dans le logiciel Robot structural analysis.
Le radier est calculé comme une dalle pleine nervurée renversée appuyée sur un sol élastique. Le sol
est pris en compte dans la modélisation en introduisant le module de réaction vertical K z =
45000 KN/cm3 (valeur donnée par le rapport géotechnique).
119
Figure (VI-1) Dimensions en plan du radier
5 Prédimensionnement du radier :
Pour des raisons pratiques « coffrage » le radier va déborder de 50 cm au min de chaque côté.
 Hauteur du radier
Le Prédimensionnement de ce dernier consiste à déterminer sa hauteur pour qu’il résiste aux
efforts apportés par la superstructure et ceux apportés par l’effet de sous- pression. Cette
hauteur doit satisfaire les deux conditions suivantes : 4.80
1- Condition forfaitaire ;
2-Condition de rigidité ;
4.20
Sous réserves des deux autres conditions :

3- Condition de non-cisaillement ;
4- Condition de non poinçonnent.
Figure (VI-2) le panneau du grand porté

120
5 1 Condition forfaitaire :
L L
h
8 5
Avec : L : la plus grande portée du panneau de dalle entre axes des poteaux.
L= 4.80 m => 60 𝑐𝑚 ≤ ℎ ≤ 96𝑐𝑚
52 Condition de rigidité :

Pour qu’un radier soit rigide, il faut que : L  Le Avec : Le : longueur élastique donnée par :
2
4 E  I
Le = 4
K b
K : coefficient d’élasticité du sol ;
E : module de Yong du béton (E=3,2.104 MPa) ;
I : Moment d’inertie du radier ;
b : largeur du panneau le plus sollicité.
Dans notre cas : b = 4.80 m.
3𝐾 2𝑏 4 3 3 × (0.045) 2 × 4.80 4
3
ℎ≥√ ( ) =√ ( ) = 0,71𝑚
𝐸 𝜋 (3,2. 104 ) 3,14
 On prend h = 110 cm
 La hauteur des nervures : hn
𝐿 480 hn
ℎ𝑛 ≥ = = 48𝑐𝑚 110
10 10
On prendra hn= 50 cm.
 Épaisseur de la dalle :
𝐿 4.80
𝑒≥ = = 24𝑐𝑚
20 20
On prendra e = 60 cm
121
TABLEAU (VI -1) Données relatives aux matériaux, chargement

Données du radier Coefficient de raideur du sol
Surface (m²) 816.62
Kz (KN/m3) 45000
Épaisseur du radier (m) 0.60
Distance maximale entre 4.80
deux éléments porteurs
(m)
Module de Young E 3.2x104
(KN/m²)
Données du béton Données du sol
𝐟𝐜𝟐𝟖 [𝐌𝐏𝐚] 25
Contrainte du sol
𝐟𝐞 [𝐌𝐏𝐚] 400 1,6 Bar
(bar)
Densité du béton KN/m3 25
5-3 Vérification des contraintes dans le sol :

5-3-1 Distribution des contraintes à l’ELS
122
Figure (VI-3) Distribution des contraintes dans le sol à l’ELS
𝛔𝐦𝐚𝐱 = 𝟏. 𝟕𝟎 𝐁𝐚𝐫
𝛔𝐦𝐢𝐧 = 𝟎. 𝟐𝟒 𝐁𝐚𝐫
 Diagramme des contraintes trapézoïdal :
3×𝜎𝑚𝑎𝑥 +𝜎𝑚𝑖𝑛
 𝜎𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛𝑛𝑒 = = 1.33𝐵𝑎𝑟 < 1.6𝐵𝑎𝑟 => 𝐶𝑜𝑛𝑑𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑣é𝑟𝑖𝑓𝑖é𝑒
4
5-3-2 Distribution des contraintes à l’ELU
Figure (VI-4) Distribution des contraintes dans le sol à l’ELU
𝛔𝐦𝐚𝐱 = 𝟐. 𝟑𝟒 𝐁𝐚𝐫
𝛔𝐦𝐢𝐧 = 𝟎, 𝟑𝟑 𝐁𝐚𝐫
 Diagramme des contraintes trapézoïdal :
3×𝜎𝑚𝑎𝑥 +𝜎𝑚𝑖𝑛
4
123
5-3-3 Distribution des contraintes : Combinaisons accidentelles
Figure (V1-5) Distribution des contraintes dans le sol ACC

𝜎𝑚𝑎𝑥 = 2.83 𝐵𝑎𝑟
𝜎𝑚𝑖𝑛 = −192.04 𝐵𝑎𝑟
 Diagramme des contraintes triangulaire :
3×𝜎𝑚𝑎𝑥
4
5-4 Vérification au non poinçonnement du radier

𝒇𝒄𝟐𝟖
𝑷𝒖 ≤ 𝟎, 𝟎𝟒𝟓 × 𝑼𝑪 × 𝒉 × Avec :
𝜸𝒃
𝑼𝑪 = 𝟐 × (𝒂 + 𝒉) + 𝟐 × (𝒃 + 𝒉)
Avec PU ∶ la charge à l′ ELU
a ; b : dimensions du poteau
h: hauteur de la dalle du radier
124
Figure (VI -6) Impacte du poteau sur la dalle du radier
Poteaux du centre (0,50 m x 0,50 m)

𝑃𝑈 230.6 t
a 0.50 m
b 0,50 m
h 1.1 m
𝑈𝐶 6.4 m
𝑓𝑐28 528 t
0,045 × 𝑈𝐶 × ℎ ×
𝛾𝑏
Contrainte de cisaillement
32.76 t/m²
𝜏 = 𝑃𝑈 /(ℎ × 𝑈)
Contrainte de cisaillement maximale :
75,00 t/m²
𝜏𝑀𝑎𝑥 = 0,045 × 𝑓𝑐28 /𝛾𝑏
Vérification Condition vérifiée
5- 6 Ferraillage du radier
5-6-1 Les moments fléchissant max dans les sens xx à ELU/ELS/ACC :
125
Figure (VI-7 Mmax dans les sens xx à ELU
Figure (VI-8) Mmax dans les sens xx à ELS
Figure (VI-9) Mmax dans les sens xx à Acc

126
5-6-2 Les moments fléchissant max dans le sens yy à ELU/ELS/ACC :
Figure (VI-10) Mmax dans les sens yy à ELS

Figure (VI-10) Mmax dans les sens yy à ELU
Figure (VI-11) Mmax dans les sens yy à ELS
Figure (VI-12 Mmax dans les sens yy ACC

127
TABLEAU (VI -2) récapitulatif des moments Mxx [KN.m/m]
ELU ELS ACC

Niveau
Appuis Travée Appuis Travée Appuis Travée
Radier 121.34 -140.38 106.14 -120 160 -165
TABLEAU (VI -3) récapitulatif des moments Myy [KN.m/m]
ELU ELS ACC

Niveau
Appuis Travée Appuis Travée Appuis Travée
Radier 220 -223 160 -166 127.52 -133
5-6-3 Calcul de Section d’Armature en Travée dans le sens xx/yy

1. Hypothèses :
Béton : fc28 = 25.0 (MPa) Acier : fe = 400.0 (MPa)

* Fissuration préjudiciable
* Prise en compte des armatures comprimées
* Pas de prise en compte des dispositions sismiques
* Calcul suivant BAEL 91 mod. 99
2. Section :
b = 100.0 (cm)
h = 60.0 (cm)
d1 = 2.5 (cm)
d2 = 2.5 (cm)
3. Moments appliqués :
128
Mmax (kN*m) Mmin (kN*m)

État Limite Ultime (fondamental) -223.00 0.00
État Limite de Service -166.00 0.00
État Limite Ultime (Accidentel) -133.00 0.00
4. Résultats :
Sections d'Acier :
Section théorique As1 = 0.0 (cm²) Section théorique As2 = 15.6 (cm²)
Section minimum As min = 0.0 (cm²)
théorique  = 0.27 (%) minimum min = 0.11 (%)
Analyse par Cas :

Cas ELU Mmax = -223.00 (kN*m) Mmin = 0.00 (kN*m)
Coefficient de sécurité: 1.35 Pivot: A
Position de l'axe neutre : y = 4.8 (cm)

Bras de levier : Z = 55.6 (cm)
Déformation du béton : b = 0.91 (‰)
Déformation de l'acier : s = 10.00 (‰)
Contrainte de l'acier : tendue : s = 347.8 (MPa)
Cas ELS Mmax = -166.00 (kN*m) Mmin = 0.00 (kN*m)

Coefficient de sécurité : 1.00
Contrainte maxi du béton :b = 4.4 (MPa)
Contrainte limite : 0,6 fcj = 15.0 (MPa)
Contrainte de l'acier :
tendue : s = 201.6 (MPa)
Contrainte limite de l'acier :
s lim = 201.6 (MPa)
 Cas ELA Mmax = -133.00 (kN*m) Mmin = 0.00 (kN*m)

Coefficient de sécurité : 2.62 Pivot:A
129

Déformation de l'acier: s = 10.00 (‰)
Contrainte de l'acier:
La contrainte de l’acier tendue et la contrainte de compression du béton sont vérifiées
Choix des armatures :

7HA12 e=15cm Filantes + 7HA12 e=15 cm de renforcement = 15.83 cm²/m
5-6-4 Calcul des Sections d’Armatures en appuis dans le sens xx/yy

1. Hypothèses :
 Fissuration préjudiciable
 Prise en compte des armatures comprimées
 Pas de prise en compte des dispositions sismiques
 Calcul suivant BAEL 91 mod. 99
2. Section :
b = 100.0 (cm)
h = 60.0 (cm)
d1 = 2.5 (cm)
d2 = 2.5 (cm)
État Limite Ultime (fondamental) 0.00 220.00
État Limite de Service 0.00 160.00
État Limite Ultime (Accidentel) 0.00 127.52
130
4. Résultats :
Sections d'Acier :
théorique  = 0.26 (%) minimum min = 0.11 (%)
Analyse par Cas:

Cas ELU Mmax = 0.00 (kN*m) Mmin = 220.00 (kN*m)
Coefficient de sécurité : 1.32 Pivot : A
Contrainte de l'acier:
tendue: s = 347.8 (MPa)
Cas ELS Mmax = 0.00 (kN*m) Mmin = 160.00 (kN*m)

Coefficient de sécurité: 1.00
Position de l'axe neutre: y = 14.0 (cm)
Bras de levier: Z = 52.8 (cm)
s lim = 201.6 (MPa)
Cas ELA Mmax = 0.00 (kN*m) Mmin = 127.52 (kN*m)

Tendue : s = 400.0 (MPa)
131
TABLEAU (VI -4) récapitulatif des résultats de vérification des contraintes de compression
Niveau Contrainte de compression Vérification
σbc fc28 (MPa) σ b ELS < 0.6fc28 = 15 MPa

Radier 4.4 Condition vérifiée
Choix des armatures :

7HA12 e=15cm Filantes + 7HA12 e=15 cm de renforcement = 15.83 cm²/m
Note : HA10/m² (chaise entre deux nappes)
5-7 Justification vis-à-vis des sollicitations tangentes [BAEL A.5.2.2] :

5-7-1 Distribution des contraintes de cisaillement 𝒎𝒂𝒙 Sens xx/yy à ELU
Figure (VI-13) Distribution des contraintes de cisaillement 𝒎𝒂𝒙 sens xx/yy à ELU
132
TABLEAU (VI -5) vérification contrainte de cisaillement
Effort tranchant
Contrainte de Vérification
Niveau Vu (KN/m)
cisaillement 𝜏𝑢 [𝑀𝑃𝑎] 𝜏𝑢 < 0,1𝑓𝐶28 = 2.5𝑀𝑃𝑎
Radier 1200 2 Condition vérifiée
5-8 ferraillages
Figure (VI -14) Schéma ferraillage radier

6-Calcul des Poutres du radier (Nervures)
6-1 Sollicitations de calcul dans la poutre du radier :
133
Figure (VI -15) Sollicitations de calcul dans la poutre dU radier

Cas ELS
Figure (VI -16) Sollicitations de calcul dans la poutre du radier Cas ELU
134
Figure (VI -17) Sollicitations de calcul dans la poutre du radier Cas ACC
6-2 Moments fléchissant max en travée /appuis à ELU/ELS
6-3 Résultat de calcul (par robot expert 2010)
TABLEAU (VI -6) Moment max

En Appuis En Travée
MELU(KN.m) MELS(KN.m) MACC(KN.m) MELU(KN.m) MELS(KN.m) MACC(KN.m)
493 360 511 -686 -504 -588.71

6-3-1 Calcul de Section d’armature en travée
1. Hypothèses :

2. Section :
135
b = 60.0 (cm)
h = 110.0 (cm)
d1 = 2.5 (cm)
d2 = 2.5 (cm)
État Limite Ultime (Accidentel ) 588.71 0.00
4. Résultats:
Sections d'Acier:
Section théorique As1 = 25.8 (cm2) Section théorique As2 = 0.0 (cm2)
Section minimum As min = 6.6 (cm2)
Théorique  = 0.40 (%) minimum min = 0.10 (%)
Analyse par Cas:

Déformation du béton: b = 1.40 (‰)

136
Contrainte limite de l'acier:

s lim = 201.6 (MPa)


Choix des armatures en travées :
6HA16. Filantes + 8HA16. Renforcement ; 3 Cadres T8, esp en zone nodale = 10 cm/2.20m, esp
en zone courante = 15 cm
6-3-2 Calcul de Section d’armature en appuis

1. Hypothèses :
2. Section :
137
b = 60.0 (cm)
h = 110.0 (cm)
d1 = 2.5 (cm)
d2 = 2.5 (cm)
4. Résultats :
Sections d'Acier :
Théorique  = 0.28 (%) Minimum min = 0.10 (%)
Analyse par Cas :


138

Contrainte maxi du béton :b = 4.5 (MPa)
s lim = 201.6 (MPa)

Déformation du béton: b = 0.82 (‰)
Choix des armatures en appuis :
6HA16. Filants + 4HA16. Chapeaux, 3 Cadres T8, esp en zone nodale = 10 cm/2.20m, esp en zone
courante = 15 cm
TABLEAU (VI -7) choix des armatures
Section Armature Supérieure cm² Armature Inférieure cm² Choix des armatures
Appuis 0 20.11 6HA16.Fil + 4HA16. Chap
Travée 28.15 0 6HA16. Fil + 8HA16. Chap
6-4 Vérification vis-à-vis l’effort tranchant :
139
Figure (VI -18) effort tranchant max poutre du radier Cas ELU
Effort tranchant max dans la nervure à ELU
Tableau (VI 8) récapitulatif vérification contrainte de cisaillement

:
Effort
Contrainte de
tranchant Vérification
Niveau cisaillement
Vu (KN/m) τu < 0,1fC28 = 2.5MPa
τu [MPa]
nervure 518 0.78 Condition vérifiée
6-5 Schéma de ferraillage
140
Figure (VI -20) coupe nervure sur appuis Figure (VI -19) coupe nervure sur travée
7 Voile périphérique
Afin de donner plus de rigidité à la partie enterrée de la construction (sous- soul) et une capacité
de reprendre les efforts de pousse des terres, il est nécessaire de prévoir un voile périphérique en
béton armé, il est armé d’un double quadrillage d’armature
 Le voile périphérique est considéré comme un ensemble de dalles continues encastrées
sur 4 cotés au niveau des poutres et poteau pour soutenir les terres
 D'après le RPA99/version 2003, le voile périphérique doit avoir les caractéristiques
minimales suivantes :
- Épaisseur ≥ 15 cm.
- Les armatures sont constituées de deux nappes.
- Le pourcentage minimum des armatures est de 0.10 % dans les deux sens (horizontal et
vertical)
Caractéristique de l'acier
Fe (Mpa) 400
𝛔𝐒 𝐄𝐋𝐔 (Mpa) 348
𝛔𝐒 𝐄𝐋𝐒 (Mpa) 202
141
Caractéristique du Béton
FC28 (MPa) 25
Ft28 (MPa) = 0.6 + 0.06 x FC28 2.1
Dimensionnement
e≥15cm 20
As RPA (cm²) 2
Pression des terres
F= K0 γsol Z
Coefficient de poussée au repos K0 = 1-Sinφ
TABLEAU (VI -9) Composition du sol
Sol Profondeur (m) Angle de frottement φ masse volumique (kG/m3)

Sol N°01 -4.00 + 0.00 35° 1800
7-1 Les moments max pour le ferraillage du voile périphérique
Figure (VI -21) Moments fléchissant en travée /appuis sens xx à ELU
142
Figure (VI -22) Moments fléchissant en travée /appuis sens yy à ELU
Figure (VI -23) Moments fléchissant en travée /appuis sens xx à ELS
143
Figure (VI -24) Moments fléchissant en travée /appuis sens yy à ELS
Tableau (VI -10) récapitulatif des moments Mxx Myy [KN.m/m] à ELU
Mxx Myy
Niveau
Appuis Travée Appuis Travée
S-Sol -11.95 5.33 -17.85 16.71
Tableau (VI -11) récapitulatif des moments Mxx Myy [KN.m/m] à ELS
Mxx Myy
Niveau
Appuis Travée Appuis Travée
S-Sol -8.70 4 -13.23 12.27
Note : le calcul de ferraillage se fait par une bande de 1m à l’aide de logiciel robot expert
7-2 Calcul de Section d’armature en travées

1. Hypothèses :
144

* Calcul suivant BAEL 91/V99
2. Section :
b = 100.0 (cm)
h = 20.0 (cm)
d1 = 2.5 (cm)
d2 = 2.5 (cm)
4. Résultats :
Sections d'Acier :
Section théorique As1 = 3.8 (cm2) Section théorique As2 = 0.0 (cm2)
Section minimum As min = 2.2 (cm2)
théorique  = 0.22 (%)
minimum min = 0.13 (%)
145
Analyse par Cas :


Coefficient de sécurité: 1.00
s lim = 201.6 (MPa)

Choix des armatures en travées :
5HA12/ml ; e=20 cm dans les deux sens x/y
73 Calcul de Section d’armature en appuis
1. Hypothèses :
146
2. Section :
b = 100.0 (cm)
h = 20.0 (cm)
d1 = 2.5 (cm)
d2 = 2.5 (cm)
État Limite Ultime (fondamental) 0.00 -17.85
État Limite de Service 0.00 -13.23
4. Résultats :
Sections d'Acier :
147
théorique  = 0.23 (%)
minimum min = 0.13 (%)
Analyse par Cas :
Cas ELU Mmax = 0.00 (kN*m) Mmin = -17.85 (kN*m)

Contrainte de l'acier :tendue : s = 347.8 (MPa)
Cas ELS Mmax = 0.00 (kN*m) Mmin = -13.23 (kN*m)

comprimée : s' = 20.6 (MPa)
s lim = 201.6 (MPa)

Choix des armatures en appuis :
5HA12/ml ; e=20 cm dans les deux sens x/y
148
Tableau (VI -12) récapitulatif des résultats de vérification des contraintes de compression
Niveau Contrainte de compression Vérification
σbc fce8 (Mpa) σ b ELS < 0.6fc28 = 15 Mpa
-4.00 – 0.00 1.8 Condition vérifiée
Justificatif vis-à-vis des sollicitations tangentes dans e sens xx/yy [BAEL A.5.2.
Figure (VI -25) Efforts tranchant max sens xx à ELU
Figure (VI -26) Efforts tranchant max sens yy à ELU
149
7-4 Contrainte de cisaillement max sens xx/yy à ELU

Tableau (VI -13) récapitulatif vérification contrainte de cisaillement
Niveau Effort tranchant Contrainte de Vérification

Vu (KN/m) cisaillement τu < 0.1fc28 = 2.5 Mpa
τu (Mpa)
-4.00 – 00 21 0.105 Condition vérifiée
7-5 Schéma de ferraillage
Figure (VI -27) Schéma de ferraillage voile périphérique
150
Conclusion générale
Le but principal de l'ingénieur concepteur, est de démunir tout risque dû au séisme, à un
niveau minimal et de réaliser des études plus pratiques pour rendre l'exécution de l'ouvrage plus
facile en pratiquant une conception maximale qui satisfait les exigences architecturales et les
exigences sécuritaires.
Pour cet objectif, il faut que l’ingénierie maitriser les différentes techniques et les
logiciels de calcul comme le Robot, Autocad, Expert. Ainsi que les différents contextes
réglementaires régissant sur les principes de conception et de calcul des ouvrages dans le
domaine du bâtiment.
151
Références bibliographiques
Contexte réglementaire
 Règles Parasismiques Algériennes RPA99/version 2003 ;
 Règles de Conception et de Calcul des Structures en Béton Armé CBA93 ;
 Règles de Calcul de Béton Armé Aux États Limites BAEL91.
Cours
 projet fin de cycle (Dr. Nigrie ghania2019) ;
 projet fin étude (Dr. Lafifi Brahim 2022)
 Étude parasismique (Pr. Benmarce Abdelaziz 2022)
 Cours béton arme (Dr. Madi Rafik 2019)
 Cour béton arme (Dr..Yacine Cherait 2022).
LIVRES
 Conception des bâtiments en zone sismique Dr.Yacine Cherait ;
THÈSES
 Étude d’un bâtiment en R+9+sous-sol (salah salah hadjer- UNIV 8MAI 1945/2022);
 Étude d’une tour R+15° a voiles porteurs (LOUNIS SAMIR -UNIV 8MAI 1945/2007)
 Étude d’un bâtiment en r+9 à usage habitation (DJELFI Khemis -univ badji mokhtar anaba /2018)
LOGICIELS
 Logiciel d’analyse des structures ROBOT v 2014 ;
 Logiciel de ferraillage EXPERT 2010 ;
 Excel 2013 ;
 Word 2013 ;
 Autocad 2014.
152

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‫الجمهورية الجزائرية الديمقراطية الشعبية‬

‫وزارة التـعليم العالي والبحث العلمي‬

Thème : Etude sismique d’un bâtiment R+9 à usage

Sous la direction de : Pr Abdelaziz BENMARCE

Je remercie également Monsieur BENMARCE ABDELAZIZ professeur au département de génie civil

Un grand merci à tous les professeurs de la 1ère et la 2 éme

This dissertation is divided into six parts:

A (ou As ou Al) Aire d’une section d’acier (longitudinal)

Eij : Module de Young instantané a l’âge de j jours

1-7-2 État limite de service (ELS) 13

1-7-3-Contrainte ultime de cisaillement 13

1-7-4-Module de déformation longitudinale du béton 14

3-Contrainte limite de traction des armatures 16

5-1- États limite ultime ELU 19

Chapitre II Prédimensionnement des éléments structuraux et descente des charges

A- Prédimensionnement des éléments 22

3-Plancher en dalle pleine 23

B- Évaluation des charges et surcharges (DTR B.C 2.2) 27

C- Prédimensionnement des poteaux 30

chapitre III Calculs des éléments secondaires

2. Etude des éléments 46

2.2. Etude des escaliers 51

2.3. Études des planchers 55

2-4 Étude du balcon : 63

2-5 ETUDE Poutre palière 65

3-1 la méthode statique équivalente 71

4. Présentation du logiciel de calcul : 72

7 efforts tranchant à la base 76

2. Ferraillage des poteaux 95

b- armatures transversal 103

C-Schéma du ferraillage de la poutre principale 104

3-2-Poutre secondaire 106

A-Armatures longitudinales 106

B-Armature transversale : 107

C-Schéma du ferraillage de la poutre secondaire 108

4-Les voiles 109

2-Ferraillage du voile 110

2-4 Combinaisons des charges 111

3. Choix des fondations 118

4-Etude d’infrastructure 118

5 Prédimensionnement du radier 119

5-8 ferraillages 132

6-Calcul des Poutres du radier (Nervures) 132

7 Voile périphérique 139

7-1 Les moments max pour le ferraillage du voile périphérique 140

7-5 Schéma de ferraillage 148

Conclusion générale 149

Références bibliographiques 150

Figure (Ⅰ-1) Plan RDC 5

Figure (I.2) : plan 1er étage 5

Figure (I. 3) : Diagramme parabole-rectangle des contraintes-déformations du béton. 12

Figure (I.4) : Diagramme parabole-rectangle 13

Figure (I.5) : diagramme contrainte 16

Figure (II.1) : Dalle en corps creux 22

Figure (II.2) : Dimensions des poutrelles. 23

Figure (II.3) : Différent type des voiles. 26

Figure (I.4) : Section réduite du voile. 26

Figure (II.5) : Mur extérieur 29

Figure (II.6) : Mur intérieur. 30