Seriecomplexe 4Msc Dhaouadi
Seriecomplexe 4Msc Dhaouadi
Seriecomplexe 4Msc Dhaouadi
Mathématiques
Serie d'exercices n°1
:::6,*0$7+67.
Dhaouadi
Dhaouadi Nejib Novembre 2008 Page : 1
Serie d'exercices --- 4ScExp LYCEE DE SBEITLA
Exercice 1
On donne le nombre complexe z = − 2 + 2 + i 2 − 2
a. Exprimer z² sous forme algébrique
b. Exprimer z² sous forme exponentielle.
c. En déduire z sous forme exponentielle.
Exercice 2
1. Montrer que (1 + i)6 = −8i .
2. On considère l’équation (E) : z 2 = −8i .
a. Déduire de 1. une solution de l’équation (E).
b. L’équation (E) possède une autre solution ; écrire cette solution sous forme algébrique.
3. Déduire également de 1. une solution de (E’) : z 3 = −8i .
Exercice 3
Linéariser le polynôme P = cos2 5x sin 3x . :::6,*0$7+67.
Exercice 4
a. On considère le nombre complexe z = 1 − i 3 .
Mettre z sous forme trigonométrique. Calculer z2 et z3 . En déduire z1992 et z1994 .
b. Résoudre dans ℂ l'équation z 3 + 8 = 0 (on remarquera que cette équation a une racine évidente
réelle) . En déduire les solutions dans ℂ de l'équation (iz − 1)3 + 8 = 0 . Donner les solutions sous
forme algébrique.
Exercice 5
z1 3 − z 2 = −2
1. z1 et z2 sont des nombres complexes ; résoudre le système d’équations suivant .
z1 − z 2 3 = −2i
2. Dans le plan complexe muni d’un repère orthonormé direct de centre O, d’unité graphique 4
cm, on considère les points A et B d’affixes respectives : z A = − 3 + i et z B = −1 + i 3 .
Donner les écritures de zA et zB sous forme exponentielle. Placer les points A et B.
z
3. Calculer module et argument de A .
zB
(
En déduire la nature du triangle ABO et une mesure de l’angle OA, OB . )
4. Déterminer l’affixe du point C tel que ACBO soit un losange. Placer C. Calculer l’aire du triangle
ABC en cm2.
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Exercice 6
Partie A
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé direct (O ; u, v) . Pour réaliser la figure, on
prendra pour unité graphique 1 cm.
Soit P le point d’affixe p où p = 10 et Γ le cercle de diamètre [OP ]. On désigne par Ω le centre de
Γ.
Soit A, B et C les points d’affixes respectives a, b et c où a = 5 + 5i , b = 1 + 3i et c = 8 − 4i .
1. Montrer que A, B et C sont des points du cercle Γ .
2. Soit D le point d’affixe 2 + 2i . Montrer que D est le projeté orthogonal de O sur la droite (BC).
2
Partie B (On rappelle que z = zz ).
20
A tout point M du plan différent de O, d’affixe z, on associe le point M’ d’affixe z’ tel que z ' =
z
où z représente le nombre conjugué de z.
1. Montrer que les points O, M et M’ sont alignés.
2. Soit ∆ la droite d’équation x = 2 et M un point de ∆ d’affixe z. On se propose de définir
géométriquement le point M’ associé au point M.
a. Vérifiez que z + z = 4 .
b. Exprimez z '+ z ' en fonction de z et z et en déduire que 5 ( z '+ z ' ) = z ' z ' .
c. En déduire que M’ appartient à l’intersection de la droite (OM) et du cercle Γ . Placer M’ sur la
figure.
Exercice 7
On considère dans ℂ l’équation du second degré Z² + Z + 1 = 0
1. Résoudre cette équation. On note les solutions z1 et z2, la partie imaginaire de z1 étant positive.
2. Vérifier que z 2 = z12 .
3. Mettre z1 et z2 sous forme trigonométrique.
4. Indiquer sur quel cercle de centre O sont situés les points M1 et M2 d’affixes respectives z1 et z2.
Placer alors ces points avec précision dans le plan complexe rapporté à un repère orthonormé
d’unité graphique 4 cm.
Exercice 8
On désigne par P le plan complexe. Unité graphique : 2 cm.
1. Résoudre l’équation d’inconnue complexe z : z 2 − 2z + 4 = 0 . On notera z1 la solution dont la
partie imaginaire est positive et z2 l’autre.
Donner le module et l’argument de chacun des nombres z1 , z 2 , z12 , z 22 . Ecrire sous forme algébrique
z12 et z 22 .
2. On considère dans le plan les points A(1 + i 3) , B(1 − i 3) , C(−2 + 2i 3) et D(−2 − 2i 3) .
a. Représenter les points A, B, C et D dans le plan P. Quelle est la nature du quadrilatère ABCD ?
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b. Montrer que les points O, A et D d’une part et les points O, B et C d’autre part sont alignés.
Quel est le point d’intersection des diagonales de ABCD ?
c. Quelles sont les affixes des vecteurs AB et AC ? Montrer que les droites AB et AC sont
perpendiculaires.
Exercice 9
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé direct (O ; u, v ) (unité graphique 1 cm).
1. Résoudre dans ℂ l’équation z 2 − 8z 3 + 64 = 0 .
2. On considère les points A et B qui ont pour affixes respectives les nombres complexes
a = 4 3 − 4i et b = 4 3 + 4i .
a. Ecrire a et b sous forme exponentielle.
b. Calculer les distances OA, OB, AB. En déduire la nature du triangle OAB.
π
i
3. On désigne par C le point d’affixe c = − 3 + i et par D le point d'affixe d = ce 3 .
Déterminer la forme algebrique de d.
4. On appelle G le barycentre des trois points pondérés (O ; −1), (D ; +1), (B ; +1).
a. Justifier l’existence de G et montrer que ce point a pour affixe g = 4 3 + 6i .
b. Placer les points A, B, C, D et G sur une figure.
c. Montrer que les points C, D et G sont alignés.
d. Démontrer que le quadrilatère OBGD est un parallélogramme.
Exercice 10
1. On considère le polynôme P de la variable complexe z, défini par :
( ) ( )
P(z) = z 3 + 1 − i 2 z 2 + 74 − i 2 z − 74i 2 .
a. Déterminer le nombre réel y tel que iy soit solution de l’équation P(z) = 0.
b. Trouver deux nombres réels a et b tels que, pour tout nombre complexe z, on ait
(
P(z) = z − i 2 )( z 2
)
+ az + b .
c. Résoudre dans l’ensemble ℂ des nombres complexes, l’équation P(z) = 0.
2. Le plan complexe est rapporté à un repère normé direct (O ; u, v ) . On prendra 1 cm pour unité
graphique.
a. Placer les points A, B et I d’affixes respectives zA =−7 + 5i ; zB =−7− 5i et z I = i 2 .
b. Placer le point C d’affixe zC = 1 + i .
Déterminer l’affixe du point N tel que ABCN soit un parallélogramme.
c. Placer le point D d’affixe zD = 1 + 11i.
z − zC
Calculer Z = A sous forme algébrique puis sous forme trigonométrique. Justifier que les
zD − zB
droites (AC) et (BD) sont perpendiculaires et en déduire la nature du quadrilatère ABCD.
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Exercice 11
On considère le polynôme P défini par : P ( z ) = z 4 − 6z 3 + 24z 2 − 18z + 63 .
(
1. Calculer P i 3 ) et P ( −i 3 ) puis montrer qu’il existe un polynôme Q du second degré à
coefficients réels, que l’on déterminera, tel que, pour tout z ∈ ℂ , on ait P ( z ) = ( z + 3 ) Q ( z ) .
2
Exercice 12
Le plan P est rapporté au repère orthonormé direct (O ; u, v ) [unité graphique : 2 cm].
On considère les points I et A d'affixes respectives 1 et −2. Le point K est le milieu du segment
[IA]. On appelle (C) le cercle de diamètre [IA].
Faire une figure et la compléter au fur et à mesure de l'exercice.
1 + 4i
1. Soit B le point d'affixe b où b = . Ecrire b sous forme algébrique et montrer que B
1 − 2i
appartient au cercle (C).
π
2. Soit D le point du cercle (C) tel que (KI, KD) = + k2π , où k est un entier relatif, et soit d
3
l'affixe de D.
1
a. Quel est le module de d + . Donner un argument de d + 2 .
2
1 3i 3
b. En déduire que d = + .
4 4
1 + 2ia 1 3i 3
c. Déterminer un réel a vérifiant l'égalité : = + .
1 − ia 4 4
1 + 2ix m −1
3. Soit x un réel non nul et M le point d'affixe m = . On pose Z = . Calculer Z et en
1 − ix m+2
déduire la nature du triangle AIM.
4. Soit N un point, différent de A, du cercle (C) et n son affixe. Démontrer qu'il existe un réel y tel
1 + 2iy
que n = .
1 − iy
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Correction de la Serie
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Correction de l’exercice n° 1
a.
( )
2
z² = − 2 + 2 + i 2 − 2 = 2 + 2 − 2i 2 + 2 2 − 2 + i²(2 − 2)
= 2 + 2 − 2i (2 + 2)(2 − 2) − 2 + 2 = 2 2 − 2i 4 − 2 = 2 2 − 2i 2.
π
2 2 −i
b. z² = 2 2 − 2i 2 = 4 −i = 4e 4 .
2 2
π
−i π π π
c. z² = 4e ⇒ z² = z = 4 ⇔ z = 2, arg(z²) = − [2π] ⇔ 2 arg(z) = − [2π] ⇔ arg(z) = − [ π] .
4 2
4 4 8
π π 7π
−i i − +π i
Sur [ −π ; π [ , on aurait soit z 1 = 2e soit z 2 = 8, = 2e 2e 8 8 .
Le signe de la partie réelle et de la partie imaginaire de z donné dans l’énoncé nous donne
7π
i
z = z 2 = 2e 8 .
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Comme on tourne à chaque fois de 60°, tous les exposants multiples de 3 ramèneront sur l’axe
réel (un coup positif, un coup négatif) ; tous les multiples de 3 +1 (comme 1, 4, 7, …) seront sur
la droite issue de O et passant par z, enfin tous les multiples de 3 + 2 seront sur la droite issue
de O passant par z2.
1992 est un multiple de 6 (3x332), on a z 1992 = 21992 e −332iπ = 21992 k , et
2π
−i1 3
z 1994
=2 1994
= 21994 ( − − i
e 3 ).
2 2
b. z 3 + 8 = 0 a comme racine évidente −2 ; on factorise z + 2 : z 3 + 8 = (z + 2)(az 2 + bz + c) ce qui
donne en développant et identifiant les coefficients : z 3 + 8 = (z + 2)(z 2 − 2z + 4) .
Les autres racines sont alors : z 1 = 1 + i 3,z 2 = 1 − i 3 .
Pour résoudre ( iz − 1)3 + 8 = 0 on reprend l’équation précédente avec le changement d’inconnue
Z = iz − 1 , ce qui donne les solutions en Z ; on revient en arrière pour les solutions en z.
Z +1
Z = iz − 1 ⇔ iz = Z + 1 ⇔ z = = −iZ − i d’où les trois solutions :
i
z 0 = −i( −2) − i = i , z 1 = −i(1 + i 3) − i = 3 − 2i et z 2 = −i(1 − i 3) − i = − 3 − 2i .
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L’aire du triangle ABC est :
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AB OC 1
× = zB − z A zC − zO
2 2 4
1
= −1 + i 3 + 3 − i
4
( )
3 + 1 ( −1 + i )
=
1
4
(
3 −1 1+ i ) (
3 + 1 −1 + i )
1
= × 2 × 2 × 2 = 1, soit 16 cm 2 .
4
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2. a. Comme on pouvait s’y attendre (enfin, des fois c’est différent…) les résultats du 1. se
retrouvent comme affixes des points du 2. On fait la figure :
-2 O
1 2
ABCD est un trapèze isocèle (les droites (AB) et (CD) sont verticales donc parallèles ; les points
A et B étant conjugués sont symétriques par rapport à (Ox), même chose pour C et D.
b. Avec les arguments c’est immédiat, sinon on utilise les vecteurs : par ex.
uuur uuur
OC = −2 + 2i 3 = −2(1 − i 3 ) = −2OB . La symétrie par rapport à l’axe réel montre que les
diagonales se coupent en O.
uuur uuur
c. AD = −2 − 2i 3 − 1 − i 3 = −3 − 3i 3 et AC = −2 + 2i 3 − 1 − i 3 = −3 + i 3 . On peut faire le
uuur uuur −3 −3
produit scalaire : AD.AC = . = 9 − 9 = 0 . C’est bon.
− 3 3 3
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uuur uuuur
c. C, D et G sont alignés : CD a pour affixe d − c = 2i − ( − 3 + i) = 3 + i et DG a pour affixe
uuuur uuur
g − d = 4 3 + 6i − 2i = 4 3 + 4i = 4(d − c) donc DG = 4CD .
d. Appelons K le milieu de [BD], alors G est le barycentre de (O ; −1), (K ; 2) d’où
uuur 2 uuur uuur uuur
OG = OK ⇔ OG = 2OK , donc K est le milieu de [OG]. Mêmes milieux donc
−1 + 2
parallélogramme.
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P( z ) = ( z 2
+ 3 )( z 2
− 6z + 21 . )
6 + i4 3 6 − i4 3
( ) ,z
2
2. z 2 − 6z + 21 : ∆ = 36 − 84 = −48 = i4 3 = 3 + 2i 3 , z 2 =
1 = = 3 − 2i 3 .
2 2
P(z) = 0 a pour racines i 3 et −i 3 ainsi que z 1 et z 2 .
3. Comme A et B d’un côté, C et D de l’autre sont symétriques par rapport à l’axe ( ( O , u ) , les
r
triangles ABC et ABD ont mêmes cercles circonscrits, ils appartiennent donc au même cercle.
4. E, le symétrique de D par rapport à O a pour affixe −z D = −3 + 2i 3 .
zC − zB
=
3 + 2i 3 + i 3
=
1+ i 3
=
1 + i 3 −1 − i 3
=
1− i 3 −i
=e 3.
π
( )( )
z E − z B −3 + 2i 3 + i 3 −1 + i 3 1+ 3 2
Le triangle BEC est donc équilatéral.
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uuur 1 1 7 6 9 6
BK(z K − z B ) avec z K − z B = − − b = − + − i = − i d’où
2 2 5 5 10 5
2
2 9 6 81 36 81 144 225 15
zk − zB = −i = + = + = donc BK = = 1, 5 et B appartient au cercle
10 5 100 25 100 100 100 10
(C).
uuur 1 1
2. a. KD(d + ) , d + = KD = 1, 5 car D appartient au cercle (C),
2 2
1 → uuur uur uuur π
arg(d + ) = (u ; KD) = (KI ; KD) = + 2k π .
2 3
b. On en déduit que
π
1 3 3 3 π π 3 1 3 3 3 3 3 3 3 1 1 3 3
d+ = e = (cos + isin ) = ( + i )= +i donc d = + i − = +i .
2 2 2 3 3 2 2 2 4 4 4 4 2 4 4
c.
1 + 2ia 1 3i 3
= + ⇔ 4(1 + 2ia) = (1 − ia)(1 + 3i 3 ) ⇔ 4 + 8ia = 1 + 3i 3 − ia + 3a 3
1 − ia 4 4
1 + 3a 3 = 4 3
⇔ 4 + 8ia = 1 + 3a 3 + i(3 3 − a) ⇔ ⇔a= .
3 3 − a = 8a 3
1 + 2ix
−1
m −1 1 − ix 1 + 2ix − 1 + ix 3ix π
3. Z = = = = = ix , Z = x et arg(Z ) = + k π
m + 2 1 + 2ix + 2 1 + 2ix + 2 − 2ix 3 2
1 − ix
m −1 uuuur uuur
or arg(Z ) = arg( ) = (AM ; IM ) donc le triangle AIM est rectangle en M, ce qui signifie que le
m +2
point M appartient au cercle (C).
1 + 2iy 1 n −1 n −1
4. n = ⇔ n(1 − iy ) = 1 + 2iy ⇔ n − iny = 1 + 2iy ⇔ y(2i + ni) = n − 1 ⇔ y = = −i
1 − iy i n +2 n +2
car n ≠ −2 puisque N est différent de A. Vérifions que y est réel [si n = 1 (N = I) alors on prend y
= 0] :
n −1 n −1 π π
arg y = arg( −i ) = arg( −i) + arg( ) = − + 2k ' π + + k '' π = k π donc y est réel.
n +2 n +2 2 2
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