Aret 22.03.2004
Aret 22.03.2004
Aret 22.03.2004
NOR : INTE0400223A
ANNEXE I
Les dispositions du chapitre IV du titre Ier du livre II du règlement de sécurité contre les
risques d’incendie et de panique dans les établissements recevant du public sont remplacées
par les dispositions suivantes :
« Chapitre IV
« Désenfumage
« Article DF 1
« Objet du désenfumage
« Le désenfumage a pour objet d’extraire, en début d’incendie, une partie des fumées et des
gaz de combustion afin de maintenir praticables les cheminements destinés à l’évacuation du
public. Ce désenfumage peut concourir également à :
« - limiter la propagation de l’incendie ;
« - faciliter l’intervention des secours.
« Article DF 2
« Documents à fournir
« Article DF 3
« Principes de désenfumage
« Article DF 4
« Application
« Article DF 5
« Désenfumage des escaliers
« § 1. Pour limiter ou éviter l’enfumage des escaliers encloisonnés, ceux-ci peuvent être
désenfumés par un balayage naturel ou mis en surpression par rapport au(x) volume(s)
adjacent(s). En aucun cas, les fumées ne sont extraites mécaniquement.
« § 2. Le désenfumage d’un escalier non encloisonné n’est pas exigible, si les volumes
avec lesquels il communique directement (niveaux, locaux, circulations, etc.) ne sont pas
obligatoirement désenfumés.
« Si ces volumes sont désenfumés, l’escalier doit être séparé des niveaux inférieurs par des
écrans de cantonnement et désenfumé au niveau supérieur par l’intermédiaire du volume avec
lequel il communique.
« § 3. Le désenfumage des escaliers desservant au plus deux niveaux en sous-sol n’est pas
exigible.
« § 4. Le désenfumage ou la mise à l’abri des fumées des escaliers desservant plus de deux
niveaux en sous-sol est obligatoire. Ceste prescription ne concerne pas les escaliers desservant
les parcs de stationnement.
« Article DF 6
« Désenfumage des circulations horizontales encloisonnées
et des halls accessibles au public
« Article DF 7
« Désenfumage des locaux accessibles au public
« § 1. Les locaux de plus de 100 m2 en sous-sol, les locaux de plus de 300 m2 en rez-de-
chaussée et en étage, ainsi que les locaux de plus de 100 m2 sans ouverture sur l’extérieur
(porte ou fenêtre) sont désenfumés. Ce désenfumage peut être réalisé soit par tirage naturel,
soit par tirage mécanique.
« § 2. Dans le cas où les dispositions particulières propres à chaque type d’établissement
autorisent la communication entre trois niveaux au plus, le volume ainsi réalisé est désenfumé
comme un local unique, dès lors que la superficie cumulée des planchers accessibles au public
est supérieure à 300 m2.
« Article DF 8
« Désenfumage des compartiments
« Les compartiments, tels que définis à l’article CO 25, lorsqu’ils sont autorisés par les
dispositions particulières propres à chaque type d’établissement, sont désenfumés dans les
conditions suivantes :
« - si le compartiment comporte des cloisons toute hauteur (de plancher bas à plancher
haut), les circulations, quelle que soit leur longueur, sont désenfumées ainsi que les locaux
définis à l’article DF 7 ;
« - si le compartiment est traité en plateau paysager, ou avec des cloisons partielles,
l’ensemble du volume est désenfumé selon les modalités prévues pour les locaux.
« Article DF 9
« Entretien et exploitation
« Il doit être procédé périodiquement par un personnel compétent aux opérations suivantes :
« - entretien des sources de sécurité selon les dispositions de l’article EL 18 ;
« - entretien courant des éléments mécaniques et électriques selon les prescriptions des
constructeurs ;
« - entretien du système de sécurité selon les dispositions de l’article MS 68 et suivant la
notice du constructeur.
« Les règles d’exploitation et de maintenance sont définies à l’article MS 69 et dans la
norme NF S 61-933.
« Article DF 10
« Vérifications techniques
« § 1. Les installations de désenfumage doivent être vérifiées dans les conditions prévues
aux articles GE 6 à GE 8.
« § 2. La périodicité des visites est de un an. Les vérifications concement :
« - le fonctionnement des commandes manuelles et automatiques ;
« - le fonctionnement des volets, exutoires et ouvrants de désenfumage ;
« - la fermeture des éléments mobiles de compartimentage participant à la fonction
désenfumage ;
« - l’arrêt de la ventilation de confort mentionné à l’article DF 3, § 5 ;
« - le fonctionnement des ventilateurs de désenfumage ;
« - les mesures de pression, de débit et de vitesse, dans le cas du désenfumage
mécanique. »
Les dispositions du chapitre Ier du titre II du livre Ier du règlement de sécurité sont modifiées
ainsi qu’il suit :
« Article L. 30
« Domaine d’application
« § 1. Pour le calcul du coefficient a au sens de l’annexe de l’IT 246, les locaux sont
répartis, en fonction de l’importance prévisible des foyers, dans les classes suivantes :
« a) Classe 1 : salles d’audition, salles de conférence, salles de réunion, salles réservées
aux associations, salles de projection, salles de spectacle avec espace scénique isolable ;
« b) Classe 2 : cabarets, salles de spectacle avec espace scénique intégré comportant des
décors en matériaux de catégorie M0 ou Ml, salles polyvalentes ;
« c) Classe 3 : salles de spectacle avec espace scénique intégré comportant des décors en
matériaux de catégorie M2 ou en bois classés M3.
« § 2. Les commandes des systèmes de désenfumage ne sont pas obligatoirement
automatiques, y compris pour les établissements visés au premier alinéa de l’article L. 15
(§ 1).
« Article L. 40
« Isolement
« § 1. Dans les établissements comportant une cabine desservant une salle, et en dérogation
aux dispositions de l’article CO 24 (§ 1), aucune exigence de résistance au feu n’est imposée à
la paroi séparant la cabine de la salle. Toutefois, celle-ci doit être réalisée en matériaux
incombustibles et n’être percée que des seules ouvertures nécessaires à la projection et aux
effets scéniques (ou spéciaux).
« § 2. Dans les établissements comportant une ou plusieurs cabines desservant plusieurs
salles, et en dérogation aux dispositions de l’article CO 24 (§ 1), aucune exigence de
résistance au feu n’est imposée aux parois séparant les cabines des salles si les conditions
suivantes sont simultanément réalisées :
« - il existe au-dessus de ces parois sans résistance au feu un élément de paroi fixe de 0,80
m de hauteur conforme aux dispositions de l’article CO 24 (§ 1) et s’élevant jusqu’au
plafond ;
« - ces parois sont occultables par un rideau réalisé en matériaux M0 ou A2 s2 d01 (la
commande de ce dispositif doit se situer en cabine et/ou à tout autre endroit où se trouve un
membre du personnel en permanence).
« § 3. Une des parois (choisie par l’exploitant), séparant éventuellement la cabine d’un hall
ou d’un dégagement accessible au public, peut être constituée par des éléments vitrés réalisés
en verre de sécurité conforme à la norme NF B 32-500, et résister à une poussée du public ou
être protégée par une lisse présentant la même résistance.
« § 4. Aucune exigence de résistance au feu n’est imposée à la paroi, si elle existe, séparant
le local “régie contrôle-vidéo” du bloc-salle.
« Les parois éventuelles constituées par des éléments vitrés et qui sont bordées par un
dégagement doivent être réalisées en verre de sécurité, conforme à la norme NF B 32-500, et
résister à une poussée du public ou être protégées par une lisse présentant la même résistance.
« Article L. 62
« Désenfumage des dépôts et des resserres
« Article L. 74
« Désenfumage de la cage de scène
« Article L 75
« Commande des équipements de sécurité
« Article L 81
« Article M 18
« Dispositions générales
« § 1. Dans les magasins établis sur plusieurs niveaux mis en communication entre eux,
dans les cas visés à l’article M 6 (§ 1), les niveaux peuvent être considérés comme un volume
unique d’une superficie de plus de 1 000 m2.
« Les mails établis sur plusieurs niveaux présentant une communication entre eux, telle que
prévue à l’article M 6 (§ 1), sont divisés en cantons tous les 60 m au maximum. Chaque
canton est désenfumé comme un volume unique de plus de 1 000 m2.
« § 2. Dans tous les autres cas, chaque niveau est désenfumé mécaniquement. Toutefois, le
niveau supérieur peut être désenfumé naturellement.
« Article M 54
« Désenfumage des réserves
« § 1. En application des articles DF 7 et M 45, les réserves sont désenfumées comme des
locaux de moins de 1 000 m2.
« § 2. Les commandes des dispositifs de désenfumage ne sont pas obligatoirement
automatiques. De plus, ces commandes doivent s’intégrer dans le SSI de l’établissement. »
Les dispositions du chapitre III du titre II du livre II du règlement de sécurité sont
modifiées ainsi qu’il suit :
« Article N 9
« Domaine d’application
« Article O 11
« Domaine d’application
« Article O 12
« Article O 13
« Article P 14
« Domaine d’application
« Article S 9
« Domaine d’application
« Article S 10
« Cas de plusieurs niveaux mis en communication
« Dans le cas prévu à l’article S 6, ces niveaux sont désenfumés comme un volume
unique. »
Les dispositions du chapitre VIII du titre II du livre II du règlement de sécurité sont
modifiées ainsi qu’il suit :
« Article T 25
« Domaine d’application
« Article T 26
« Trémies formant hall
« Dans les conditions définies à l’article T 14, le désenfumage des niveaux mis en
communication est effectué de la façon suivante :
« - seul le niveau le plus bas peut être désenfumé par la trémie de communication dans le
respect de l’instruction technique relative au désenfumage dans les établissements recevant du
public (§ 7.1.5).
« - les autres niveaux ne peuvent être désenfumés par cette trémie et le sont dans les
conditions définies au paragraphe 7.2.4 de l’instruction technique 246. »
Les dispositions du chapitre X du titre II du livre II du règlement de sécurité sont modifiées
ainsi qu’il suit :
« Article V 6
« Domaine d’application
« Article W 9
« Domaine d’application
« Article X 19
« Domaine d’application
« Article Y 13
« Domaine d’application
« Article Y 14
« Cas de plusieurs niveaux en communication
« Dans le cas prévu à l’article Y 5, ces niveaux sont désenfumés comme un volume unique,
dans les conditions définies soit par l’IT 246, soit par l’IT 263. »
Les dispositions du chapitre XIV du titre II du livre II du règlement de sécurité sont
modifiées ainsi qu’il suit :
« Article J 25
« Domaine d’application des articles DF
« Article PE 11
« Dégagements
« Article PE 14
« Article OA 16
« Domaine d’application
« Article REF 13
« Escaliers
ANNEXE II
ANNEXE III
INSTRUCTION TECHNIQUE No 246
1. Objet
Le chapitre IV du titre Ier du livre II du règlement de sécurité du 25 juin 1980 définit l’objet,
les principes et les obligations du désenfumage dans les établissements recevant du public.
Ces dispositions, le cas échéant, sont précisées par les dispositions particulières propres à
chaque type d’établissement. La présente instruction a pour objet de préciser les règles
d’exécution dudit désenfumage en décrivant des solutions qui permettent d’assurer :
- la mise à l’abri des fumées ou le désenfumage des escaliers ;
- le désenfumage des circulations horizontales ;
- le désenfumage des locaux accessibles au public.
Les solutions de désenfumage mises en place devront être compatibles entre elles.
Cette instruction n’exclut pas la possibilité d’adapter les solutions de désenfumage des
chapitres 3 à 7, sous réserve d’obtenir des résultats équivalents, et notamment :
- qu’un balayage satisfaisant de la zone concernée soit assuré ;
- que la stratification et le mouvement naturel des fumées ne soient pas contrariés.
2. Terminologie
Le désenfumage par tirage naturel est réalisé par des évacuations de fumée et des amenées
d’air naturelles communiquant soit directement, soit au moyen de conduits, avec l’extérieur et
disposées de manière à assurer un balayage satisfaisant du volume concerné.
3.5.1. Les amenées d’air et les évacuations de fumées doivent être implantées en prenant en
compte, dans la mesure du possible, de l’orientation des vents dominants.
Les évacuations de fumées doivent être implantées de manière à ce qu’aucun élément
de construction ou aménagement ne gêne l’écoulement des fumées.
3.5.2. Le débouché des exutoires et des conduits d’évacuation doit se trouver en dehors des
parties de couverture pour lesquelles une protection particulière est demandée à l’article
CO 7. De plus, ces débouchés doivent être situés à une distance horizontale de 4 mètres au
moins des baies des bâtiments tiers. Si ces distances ne peuvent être respectées, toutes
dispositions, telles que la création d’auvent par exemple, doivent être prises pour éviter la
propagation de l’incendie.
3.5.3. La distance du débouché des exutoires et conduits de désenfumage naturel par rapport
aux obstacles plus élevés qu’eux doit être au moins égale à la hauteur de ces obstacles.
Toutefois, la distance maximale exigible est fixée à 8 mètres.
3.5.4. Les prises extérieures d’air neuf ne doivent pas être situées dans une zone susceptible
d’être enfumée.
3.6.1. Les exutoires, volets et ouvrants de désenfumage doivent être conformes à la norme
NF S 61-937.
3.6.2. Les commandes manuelles doivent assurer l’ouverture des exutoires, ouvrants ou
volets dans la zone de désenfumage concernée (niveau, local, canton, compartiment,
circulation ou portion de circulation recoupée). Dans le cas d’évacuation de fumée et
d’amenées d’air réalisées au moyen de dispositif actionné de sécurité DAS, leur ouverture
doit être obtenue simultanément à partir du même organe à manipuler du dispositif de
commande. Lorsqu’il est fait appel à des dispositifs de commande pour alimentation
pneumatique de sécurité (APS) à usage unique pour désenfumer un canton d’une superficie
supérieure à 500 m2, le déclenchement doit être obtenu par une seule action manuelle sur un
organe de sécurité à manipuler.
Dans le cas de dispositifs de commande pour APS à usage unique, raccordées aux
réseaux « ouverture et fermeture », les manœuvres de mise en sécurité puis de réarmement
doivent se faire sans manipulation particulière des cartouches entre chaque manœuvre
d’ouverture et de fermeture (systèmes dits à purge automatique).
Lorsqu’un système de sécurité incendie (SSI) de catégorie A ou B est mis en œuvre,
les commandes manuelles doivent être exclusivement réalisées à partir du centralisateur de
mise en sécurité incendie (CMSI) conforme à la norme NF S 61-934. Dans le cas d’un SSI de
catégorie C, D ou E, les commandes manuelles doivent être réalisées à partir du dispositif de
commande avec signalisation (DCS), dispositif de commandes manuelles regroupées
(DCMR) ou dispositif de commande manuelle (DCM) conforme à la norme NF S 61-938. Les
DCM doivent être placés près de l’accès principal du ou des volumes concernés.
3.6.3. Lorsque les dispositions réglementaires l’imposent, le désenfumage de la zone de
désenfumage (ZF) doit être commandé automatiquement par la détection incendie installée
dans le volume correspondant. Cette commande automatique est doublée par la commande
manuelle de l’unité de commande manuelle centralisée (UCMC) du CMSI.
La commande automatique des dispositifs de désenfumage des autres parties du
bâtiment desservies par le même réseau de désenfumage est neutralisée tant que n’a pas
disparu la cause ayant provoqué la mise en route initiale. Toutefois, le désenfumage des autres
parties du bâtiment doit pouvoir être commandé manuellement à partir de l’UCMC.
3.6.4. En exploitation normale, le réarmement (fermeture) des exutoires, ouvrants ou volets
doit être possible depuis le sol de la zone de désentumage ou du local, dans le cas des locaux
divisés en plusieurs cantons.
3.7.1. Les bouches doivent être obturées par des volets pare-flammes pour les amenées d’air,
coupe-feu pour les évacuations et d’un degré de résistance au feu égal à celui des conduits.
Ces volets sont fermés en position d’attente. Toutefois, si le conduit est du type conduit
collecteur (shunt), aucun degré de résistance au feu n’est imposé aux volets. En outre, si le
conduit ne dessert qu’un niveau, le volet n’est pas obligatoire. Si ce volet existe, aucun degré
de résistance au feu ne lui est imposé.
3.7.2. Le rapport de la plus grande à la plus petite dimension d’une bouche doit être inférieur
ou égal à 2.
Les caractéristiques suivantes des exutoires sont définies en référence à de futures normes
européennes, Elles sont exigibles à compter de la fin de la période de transition fixée par les
arrêtés prévus par l’article 1er du décret no 92-647 du 8 juillet 1992 modifié concernant
l’aptitude à l’usage des produits de construction, relatifs à ces matériels. En l’attente, les
dispositions de l’article GN 14 s’appliquent.
Les exutoires sont de la classe de fiabilité Re 300 (300 cycles de mise en sécurité). Les
exutoires bifonction, utilisés en ventilation de confort, sont soumis à 10 000 essais
d’ouverture en position ventilation.
La classification de la surcharge de neige est SL 250 (25 daN/m2) pour les altitudes
inférieures ou égales à 400 m, SL 500 (50 daN/m2) pour les altitudes supérieures à 400 m, et
inférieures ou égales à 800 m. Toutefois, la classe SL 0 est utilisable si la région
d’implantation n’est pas susceptible d’être enneigée ou si des dispositions constructives
empêchent l’accumulation de la neige (exemple : angle associant pente de l’exutoire et pente
de la toiture > 45o ou dispositif porte-neige pour les appareils à ventelles). Au-dessus de
800 m, les exutoires sont de la classe SL 500 et installés avec des dispositions constructives
empêchant l’accumulation de la neige.
Les exutoires sont de la classe de température ambiante T00 (0 oC) et de la classe
d’exposition à la chaleur B300 30 (300o pendant 30’).
Les portes utilisées pour réaliser les amenées d’air naturelles peuvent être actionnées
directement.
De même, dans certains locaux, lorsque cela est prévu par les dispositions particulières, il
est admis d’ouvrir les fenêtres en actionnant directement leur dispositif de manœuvre.
Ces équipements ne constituent pas des DAS au sens de la norme NF S 61-937.
4.1.1. Le désenfumage par tirage mécanique est assuré par des extractions mécaniques de
fumée et des amenées d’air naturelles ou mécaniques disposées de manière à assurer un
balayage du volume concerné. Ce balayage peut être complété par une mise en surpression
relative des espaces à mettre à l’abri des fumées.
4.1.2. Si un local est ventilé en permanence (renouvellement d’air, chauffage ou
conditionnement d’air), son système de ventilation peut être utilisé pour le désenfumage dans
la mesure où il répond aux dispositions du présent chapitre et ne contrarie pas le mouvement
naturel des fumées. La présence de filtres ou de pièges à son est admise sur le réseau de
soufflage dans les conditions définies aux articles CH 32 et CH 38.
4.3.1. Les amenées d’air mécaniques sont réalisées par des bouches raccordées à un
ventilateur de soufflage.
4.3.2. Les amenées d’air naturelles sont réalisées :
- soit par des ouvrants en façade ;
- soit par les portes des locaux à désenfumer donnant sur l’extérieur ou sur des volumes
pouvant être largement aérés ;
- soit par des escaliers non encloisonnés ;
- soit par des bouches.
L’implantation des évacuations de fumées et des amenées d’air est réalisée conformément
aux dispositions prévues aux paragraphes 3.5.1, 3.5.2 et 3.5.4 pour le désenfumage par tirage
naturel.
4.6.1. La vitesse de passage de l’air aux amenées d’air doit toujours être inférieure à 5 m/s.
Les amenées d’air naturelles doivent être dimensionnées pour la totalité du débit extrait. Les
amenées d’air mécaniques doivent avoir un débit de l’ordre de 0,6 fois le débit extrait.
4.6.2. Ces différentes bouches sont équipées de volets fermés en position d’attente et
répondant aux dispositions du paragraphe 3.7.1.
4.7.1. Les ventilateurs de soufflage et d’extraction doivent être dimensionnés en fonction des
caractéristiques du réseau desservi et pour un débit égal au débit nominal augmenté du débit
de fuite tolérable (de l’ordre de 20 %). La mesure des débits définis dans la présente
instruction technique se fait à la température ambiante. Les ventilateurs doivent être
commandés par un coffret de relayage conforme à la norme NF S 61.937.
4.7.2. Les ventilateurs d’extraction et leur liaison avec les conduits doivent assurer leur
fonction pendant une heure avec des fumées à 400 oC, ou être classés F40090.
La liaison entre le ventilateur d’extraction et le conduit doit être en matériau de
catégorie M0 ou A2 s2 d0.
Ces exigences ne concernent pas les ventilateurs de soufflage.
4.7.3. L’état ouvert ou fermé du sectionneur des ventilateurs doit être reporté au poste de
sécurité ou en un endroit habituellement surveillé. Cette exigence est assurée par le coffret de
relayage.
4.7.4. Les canalisations électriques alimentant les ventilateurs de désenfumage doivent
répondre aux dispositions des articles EL.
4.7.5. Les ventilateurs d’extraction doivent être installés soit à l’extérieur du bâtiment, soit
dans un local technique séparé des volumes adjacents par des parois CF de degré 1 heure. La
porte d’accès sera CF de degré 1/2 heure et équipée d’un ferme-porte. La ventilation du local
sera compatible avec le fonctionnement des différents matériels installés dans ce local.
Les dispositifs de commande doivent être réalisés conformément aux dispositions prévues
au paragraphe 3.6 pour le désenfumage par tirage naturel. Ils doivent en outre assurer la mise
en route des ventilateurs, avec une temporisation maximale de 30 secondes afin de permettre
le fonctionnement des DAS (volets et portes) assurant le désenfumage et le compartimentage
de la zone de désenfumage.
Le balayage naturel d’un escalier est réalisé par ouverture d’un exutoire d’une surface
géométrique de 1 m2 ou d’un ouvrant de désenfumage d’une surface libre identique, situé en
partie haute de la cage, et d’une amenée d’air, telle que définie au paragraphe 3.3 de surface
égale, située en partie basse de la cage (fig. 2).
Le dispositif de commande de ce système de désenfumage est situé au niveau bas de la
cage d’escalier. En exploitation normale, le réarmement (fermeture) doit être possible depuis
le niveau bas de l’escalier ou depuis le dernier palier. Si l’amenée d’air est assurée par une
porte, celle-ci ne constitue pas un DAS au titre du désenfumage.
Lorsque, exceptionnellement, le désenfumage naturel ne peut être assuré, l’escalier doit être
mis en surpression par soufflage mécanique obligatoirement associé au désenfumage du
volume en communication directe avec l’escalier (fig. 3) La surpression doit être réalisée en
même temps que le désenfumage de ce volume et mise en route par la commande du
désenfumage.
La surpression réalisée doit être comprise entre 20 et 80 Pa. Ces valeurs s’entendent toutes
portes de l’escalier fermées. Le débit doit être tel qu’il assure une vitesse de passage de l’air
supérieure ou égale à 0,5 mètre par seconde à travers la porte d’accès au niveau sinistré, les
portes des autres niveaux étant fermées.
Le désenfumage naturel des circulations horizontales encloisonnées doit être réalisé dans
les conditions prévues au paragraphe 3, conformément aux règles suivantes :
- les amenées d’air et les évacuations de fumée sont réparties de façon alternée, en
quinconce ou non, en tenant compte de la localisation des risques. Les amenées d’air sont au
moins aussi nombreuses que les évacuations. La distance horizontale entre amenée et
évacuation, mesurée suivant l’axe de la circulation, ne doit pas excéder 10 m dans le cas d’un
parcours rectiligne et 7 m dans le cas contraire. Lorsqu’une bouche d’évacuation de fumée est
desservie par deux bouches d’amenée d’air, les distances entre bouches doivent être
sensiblement équivalentes (fig. 4) ;
- toute porte d’un local accessible au public, non située entre une amenée d’air et une
évacuation de fumée, doit être distante de 5 m au plus de l’une d’elles ;
- chaque amenée d’air et chaque évacuation de fumée ont une surface libre minimum de
10 dm2 par unité de passage réalisée de la circulation (UP entière arrondie à la valeur la plus
proche) ;
- les bouches d’amenée d’air doivent avoir leur partie haute à 1 m au plus au-dessus du
plancher, elles sont de préférence implantées à proximité des portes de recoupement et des
portes d’accès aux escaliers ;
- les bouches d’évacuation des fumées doivent avoir leur partie basse à 1,80 m au moins
au-dessus du plancher et être situées en totalité dans le tiers supérieur de la circulation ;
- les bouches d’évacuation peuvent être remplacées par des exutoires ou par des ouvrants
de désenfumage en façade de surface géométrique égale à la surface libre des bouches, leur
dispositif de commande doit répondre aux dispositions du § 3.6.2 ;
- au même niveau, plusieurs circulations ou tronçons de circulation ne peuvent être
desservis par le même réseau, à moins qu’ils ne constituent qu’une seule zone de
désenfumage.
- toute section de circulation comprise entre une bouche d’extraction des fumées et une
bouche d’amenée d’air doit être balayée par un débit d’extraction au moins égal à 0,5 m3/s par
unité de passage réalisée (UP entière arrondie à la valeur la plus proche) de la circulation,
toutefois le débit total extrait dans une circulation (ou portion de circulation recoupée) est
limité à 8 m3/s (fig. 6) ;
- lors du fonctionnement du système de désenfumage, la différence de pression entre la
cage d’escalier et la circulation désenfumée doit être inférieure à 80 Pa, toutes les portes de
l’escalier étant fermées ;
- au même niveau, plusieurs circulations ou tronçons de circulation ne peuvent être
desservis par le même réseau (conduits et ventilateurs) à moins qu’ils ne constituent qu’une
seule zone de désenfumage.
Pour le désenfumage naturel des locaux, on utilise la notion de surface utile des évacuations
de fumée et de canton de désenfumage. On appelle (fig. 7) :
Ecran de cantonnement : séparation verticale placée en sous-face de la toiture ou du
plancher haut de façon à s’opposer à l’écoulement latéral de la fumée et des gaz de
combustion.
La traversée des écrans de cantonnement par des canalisations ou appareils est admise avec
la tolérance de jeu nécessaire.
Canton de désenfumage : volume libre compris entre le plancher bas et le plancher haut ou
la toiture, et délimité par les écrans de cantonnement.
Superficie d’un canton de désenfumage : superficie obtenue par projection horizontale du
volume du canton.
Hauteur de référence (H) : moyenne arithmétique des hauteurs du point le plus haut et du
point le plus bas de la couverture, du plancher haut ou du plafond suspendu, mesurée à partir
de la face supérieure du plancher. Il n’est pas tenu compte du plafond suspendu s’il comporte
plus de 50 % de passage libre et si le volume compris entre couverture et plafond suspendu
n’est pas occupé à plus de 50 %. La plus petite dimension des orifices du plafond suspendu
est de 5 mm (fig. 8 et 9).
Hauteur libre de fumée (Hl) : hauteur de la zone située au-dessous des écrans de
cantonnement ou, à défaut d’écran, au-dessous de la couche de fumée et compatible avec
l’utilisation du local.
Epaisseur de la couche de fumée (Ef) : différence entre la hauteur de référence et la hauteur
libre de fumée.
Fig. 7 : Terminologie
7.1.2. Cantons de désenfumage et retombées sous toiture
De plus, des écrans de cantonnement doivent s’opposer au mouvement des fumées vers les
trémies mettant en communication plusieurs niveaux, si ces trémies ne participent pas au
désenfumage. Un écran de cantonnement est constitué :
- soit par des éléments de structure (couverture, poutres, murs) ;
- soit par des écrans fixes, rigides ou flexibles, stables au feu de degré 1/4 heure ou DH 30
et en matériau de catégorie Ml ou B s3 d0 ;
- soit par des écrans mobiles (DAS), rigides ou flexibles, SF de degré 1/4 heure ou DH 30
et en matériau de catégorie Ml ou B s3 d0.
La hauteur libre de fumée est au moins égale à la moitié de la hauteur de référence ; elle est
toujours plus haute que le linteau des portes et jamais inférieure à 1,80 m. L’épaisseur de la
couche de fumée est au moins égale à :
- 25 % de la hauteur de référence (H), lorsque celle-ci est inférieure ou égale à 8 m ;
- 2 m, lorsque la hauteur de référence est supérieure à 8 m.
Toutefois, cette épaisseur peut être réduite afin de respecter les hauteurs libres de fumée
minimales. Cette réduction entraîne une augmentation de la surface d’évacuation des fumées
et nécessite un calcul du taux a (voir annexe). Pour les locaux d’une hauteur de référence
supérieure à 8 m et dont la plus grande dimension n’excède pas 60 m, on peut admettre
l’absence d’écran de cantonnement. Dans ce cas, le calcul du taux a est effectué avec une
épaisseur de fumée de un mètre.
Tout point d’un canton dont la pente des toitures ou plafonds est inférieure ou égale à 10 %
ne doit pas être séparé d’une évacuation de fumée par une distance horizontale supérieure à
quatre fois la hauteur de référence, cette distance ne pouvant excéder 30 m. Il faut prévoir au
moins une évacuation de fumée pour 300 m2 de superficie. Dans les cantons dont la pente des
toitures ou des plafonds est supérieure à 10 %, les évacuations de fumée doivent être
implantées le plus haut possible, leur milieu ne doit pas être situé en dessous de la hauteur de
référence du bâtiment. Lorsque la toiture présente deux versants opposés (à l’exception des
toitures en shed), les exutoires doivent être implantés sur chaque versant de façon égale.
Les surfaces prises en compte pour l’évacuation des fumées doivent se situer dans la zone
enfumée. Les surfaces prises en compte pour les amenées d’air doivent être dans la zone libre
de fumées. La répartition des amenées d’air doit assurer un balayage satisfaisant du local.
1o Locaux de superficie inférieure ou égale à 1 000 m2 :
Dans le cas où la superficie des locaux à désenfumer n’excède pas 1 000 m2, la surface utile
des évacuations de fumée doit correspondre au 1/200 de la superficie du local mesurée en
projection horizontale. Toutefois, cette surface peut être limitée à la valeur de la surface utile
calculée au moyen du tableau de l’annexe, pour un local de 1 000 m2 ayant la même hauteur
de référence et la même épaisseur de fumée.
La surface libre totale des amenées d’air d’un local doit être au moins égale à la surface
géométrique des évacuations de fumée de ce local.
Lorsque le désenfumage de locaux de superficie inférieure à 300 m2 est exigé par les
dispositions particulières, une fenêtre peut compter pour une bouche d’amenée d’air et/ou
d’évacuation de fumée ; la surface libre prise en compte pour l’évacuation des fumées doit se
situer dans la moitié supérieure du local et être à plus de 1,80 m du plancher. La surface libre
prise en compte pour l’amenée d’air doit se trouver en dehors de la zone précédemment
définie pour l’évacuation.
Dans le cas de locaux comprenant un seul canton, la surface libre totale des amenées d’air
doit être au moins égale à la surface géométrique totale des évacuations de fumée.
Dans le cas de locaux divisés en plusieurs cantons, cette amenée d’air peut se faire par les
cantons périphériques. La surface libre des amenées d’air doit être au moins égale à la somme
des surfaces géométriques des évacuations de fumée des deux cantons exigeant les plus
grandes surfaces utiles d’évacuation.
Fig. 13 : Correction de SUE (H positif)
3o Correction des surfaces utiles des évacuations de fumée des locaux de superficie
supérieure à 1 000 m2 :
La surface utile d’un exutoire doit être minorée ou majorée en la multipliant par un
coefficient d’efficacité suivant que l’exutoire est implanté au-dessous ou au-dessus de la
hauteur de référence (fig. 13). Dans ce dernier cas, la longueur des conduits de raccordement
verticaux éventuels est limitée à 10 diamètres hydrauliques sauf justification par le calcul pour
des longueurs supérieures (diamètre hydraulique = 4 × section du conduit/périmètre du
conduit).
Ce coefficient d’efficacité (e) dépend de l’épaisseur de la couche de fumée (Ef) et de la
différence de hauteur (H) (positive ou négative) d’implantation de l’exutoire par rapport à la
hauteur de référence suivant la formule :
e = (1 + H/Ef)1/2
Lorsqu’un local est désenfumé uniquement par des ouvrants en façade situés à la même
hauteur, cette correction n’est pas utile si la moyenne des points hauts et bas est considérée
comme hauteur de référence (fig. 15).
Les dispositifs d’évacuation des fumées doivent se trouver à l’aplomb des trémies de
communication.
Aucun écran de cantonnement ne doit s’opposer à l’écoulement des fumées vers ces
trémies.
La surface utile des évacuations de fumée est calculée, pour le niveau le plus bas, avec les
mêmes règles que pour les locaux de superficie supérieure à 1 000 m2, le coefficient étant
déterminé pour la hauteur totale du volume ainsi créé et l’épaisseur de fumée tolérée au
niveau le plus élevé (fig. 16).
Lorsque le désenfumage des locaux accessibles au public est prévu par tirage mécanique, il
doit être réalisé dans les conditions suivantes :
- les locaux sont découpés en cantons, dans les mêmes conditions qu’en désenfumage
naturel (§ 7.1.2) ;
- la hauteur des écrans de cantonnement doit être au moins égale à :
- 25 % de la hauteur de référence lorsque celle-ci est inférieure ou égale à 8 m ;
- 2 m lorsque la hauteur de référence est supérieure à 8 m ;
- pour les locaux d’une hauteur de référence supérieure à 8 m et dont la plus grande
dimension n’excède pas 60 m, on peut admettre l’absence d’écran de cantonnement : dans ce
cas, le débit d’extraction est calculé pour l’ensemble du volume.
Tout point d’un canton dont la pente des toitures ou plafonds est inférieure à 10 % ne doit
pas être séparé d’une bouche d’extraction par une distance horizontale supérieure à quatre fois
la hauteur moyenne sous plafond. La surface au sol desservie par une bouche ne doit pas avoir
une forme allongée, le rapport entre longueur et largeur de cette surface ne devant pas
dépasser 2.
Dans les cantons dont la pente des toitures ou des plafonds est supérieure à 10 %, les
évacuations de fumée doivent être implantées le plus haut possible.
Le désenfumage mécanique est calculé avec les débits préconisés au paragraphe 7.2.3 et
concerne :
- soit l’ensemble du volume, les bouches d’extraction des fumées se trouvant à l’aplomb
des trémies de communication et aucun écran de cantonnement ne s’opposant à l’écoulement
des fumées ;
- soit chaque niveau, les niveaux étant isolés de la trémie commune par des écrans de
cantonnement.
a) Au même niveau, deux locaux séparés par des parois résistantes au feu peuvent être
désenfumés à partir d’un système unique de désenfumage mécanique. Le débit minimum
d’extraction doit être supérieur ou égal au débit correspondant au désenfumage du plus grand
d’entre eux. Le réseau de désenfumage doit respecter l’isolement coupe-feu entre les locaux.
b) Au même niveau, plusieurs locaux, séparés les uns des autres par des parois résistantes
au feu, peuvent être désenfumés à partir d’un système unique de désenfumage mécanique. Le
débit minimum d’extraction doit être supérieur ou égal au débit correspondant au
désenfumage simultané des deux plus grands d’entre eux. Le réseau de désenfumage doit
respecter l’isolement coupe-feu entre les locaux.
c) Lorsqu’un système de désenfumage dessert plusieurs niveaux, le débit de désenfumage
est calculé pour le niveau le plus grand.
d) Les amenées d’air, propres à chaque local, sont conformes au paragraphe 7.2.3.
8. Prescriptions relatives
aux approches d’ingénierie du désenfumage
Lorsque le désenfumage est imposé aux chapitres relatifs aux dispositions particulières à
chaque type d’établissement, les locaux susceptibles d’être désenfumés sont classés, en
fonction de l’importance prévisible des foyers, dans les classes suivantes :
Classe 1
Classe 2
Salles de spectacles avec espace scénique intégré comportant des décors de catégorie M0
ou M1.
Salles polyvalentes.
Cabarets.
Bals ou dancings.
Classe 3
Salles de spectacles avec espace scénique intégré comportant des décors de catégorie M2
ou en bois classé M3.
Magasins de vente, centres commerciaux et leurs mails.
Bibliothèques, centres de documentation et de consultation d’archives.
Halls et salles d’exposition.
Table des taux (en pourcentage) servant à déterminer la surface utile d’ouverture
d’une installation d’exutoires ou d’un ensemble d’évacuation de fumée
Les valeurs du taux pour les épaisseurs de la couche de fumée ou pour des hauteurs
moyennes sous plafond différentes de celles du tableau sont obtenues par interpolation
linéaire (en raisonnant à partir de l’épaisseur de la couche de fumée) ou par calcul à l’aide des
deux formules données ci-après. En aucun cas, on ne peut extrapoler.
HAUTEUR
HAUTEUR ÉPAISSEUR
MOYENNE TAUX EN Classe Classe Classe
LIBRE de la couche
sous plafond POURCENTAGE 1 2 3
de fumée (m) de fumée (m)
(m)
2,50 2,00 0,50 0,23 0,33 0,47
3,00 2,25 0,75 0,23 0,32 0,46
2,00 1,00 0,17 0,23 0,33
3,50 2,65 0,85 0,27 0,39 0,55
2,50 1,00 0,23 0,33 0,46
2,00 1,50 0,14 0,19 0,27
4,00 3,00 1,00 0,30 0,43 0,61
2,50 1,50 0,19 0,27 0,38
2,00 2,00 0,12 0,17 0,23
4,50 3,40 1,10 0,35 0,49 0,70
3,00 1,50 0,25 0,35 0,50
2,50 2,00 0,16 0,23 0,33
2,25 2,25 0,13 0,19 0,26
5,00 3,75 1,25 0,38 0,54 0,76
3,50 1,50 0,31 0,44 0,63
3,00 2,00 0,21 0,30 0,43
2,50 2,50 0,15 0,21 0,29
5,50 4,15 1,35 0,43 0,60 0,85
4,00 1,50 0,38 0,54 0,76
3,50 2,00 0,27 0,38 0,54
3,00 2,50 0,19 0,27 0,38
2,75 2,75 0,16 0,23 0,32
6,00 4,50 1,50 0,46 0,64 0,91
4,00 2,00 0,33 0,47 0,66
3,50 2,50 0,24 0,34 0,48
3,00 3,00 0,18 0,25 0,35
6,50 4,90 1,60 0,50 0,71 1,00
4,50 2,00 0,39 0,56 0,79
4,00 2,50 0,30 0,42 0,59
3,50 3,00 0,22 0,31 0,44
3,25 3,25 0,19 0,27 0,38
7,00 5,25 1,75 0,53 0,75 1,06
5,00 2,00 0,46 0,65 0,92
4,50 2,50 0,35 0,50 0,71
4,00 3,00 0,27 0,38 0,54
3,50 3,50 0,20 0,29 0,41
7,50 5,65 1,85 0,58 0,82 1,16
5,50 2,00 0,53 0,75 1,07
5,00 2,50 0,41 0,59 0,83
4,50 3,00 0,32 0,46 0,64
4,00 3,50 0,25 0,35 0,50
3,75 3,75 0,22 0,31 0,44
8,00 6,00 2,00 0,61 0,86 1,22
5,50 2,50 0,48 0,67 0,95
5,00 3,00 0,38 0,53 0,76
4,50 3,50 0,30 0,42 0,60
4,00 4,00 0,23 0,33 0,47
8,50 6,50 2,00 0,69 0,97 1,37
6,00 2,50 0,54 0,77 1,09
5,50 3,00 0,44 0,62 0,87
5,00 3,50 0,35 0,49 0,70
4,50 4,00 0,28 0,39 0,56
4,25 4,25 0,25 0,35 0,50
9,00 7,00 2,00 0,85 1,08 1,53
6,50 2,50 0,61 0,87 1,23
6,00 3,00 0,50 0,70 0,99
5,50 3,50 0,40 0,57 0,81
5,00 4,00 0,33 0,46 0,65
4,50 4,50 0,26 0,37 0,53
9,50 7,50 2,00 0,95 1,20 1,70
7,00 2,50 0,76 0,97 1,37
6,50 3,00 0,56 0,79 1,12
6,00 3,50 0,46 0,65 0,92
5,50 4,00 0,38 0,53 0,75
5,00 4,50 0,31 0,44 0,62
4,75 4,75 0,28 0,39 0,56
10,00 8,00 2,00 1,05 1,32 1,87
7,50 2,50 0,85 1,07 1,52
7,00 3,00 0,70 0,88 1,25
6,50 3,50 0,52 0,73 1,04
6,00 4,00 0,43 0,61 0,86
5,50 4,50 0,36 0,50 0,71
5,00 5,00 0,29 0,41 0,59
10,50 8,50 2,00 1,16 1,45 2,05
8,00 2,50 0,94 1,18 1,67
7,50 3,00 0,77 0,98 1,39
7,00 3,50 0,64 0,82 1,16
6,50 4,00 0,48 0,69 0,97
6,00 4,50 0,41 0,57 0,81
5,50 5,00 0,34 0,48 0,67
5,25 5,25 0,31 0,43 0,61
11,00 9,00 2,00 1,27 1,58 2,23
8,50 2,50 1,04 1,30 1,83
8,00 3,00 0,86 1,08 1,53
7,50 3,50 0,72 0,91 1,28
7,00 4,00 0,60 0,77 1,08
6,50 4,50 0,46 0,65 0,91
6,00 5,00 0,38 0,54 0,77
0,64
5,50 5,50 0,32 0,46
Calcul du taux