Module 2: Aux Champs de Guy de Maupassant + Une Ode + Une Chanson
Module 2: Aux Champs de Guy de Maupassant + Une Ode + Une Chanson
Module 2: Aux Champs de Guy de Maupassant + Une Ode + Une Chanson
Préparé par :
AMAAYACH Siham N° : 07
BARNAKCHI Atika N° : 11
EL BAH M’bark N° : 22
Le présent travail tentera de répondre aux exigences des pédagogies centrées sur l’apprenant dans
la mesure où ce dernier est invité à s’investir dans des tâches différentes en vue d’apprendre dans
l’autonomie et de devenir de la sorte l’acteur de son apprentissage.
Notre progression modulaire, outre les compétences transversales partagées entre les différentes
disciplines du secondaire qualifiant, vise à aider l’apprenant à acquérir des compétences inhérentes à
l’enseignement/apprentissage du français. Parmi les compétences que ce module tente de développer
chez les apprenants, nous citons :
➢ Macro- compétences :
▪ Etre capable de produire un récit réaliste.
➢ Sous-compétences :
▪ Reconnaître un genre littéraire : la nouvelle réaliste ;
▪ Identifier la structure formelle d’une nouvelle réaliste ;
▪ Repérer les passages descriptifs dans la nouvelle ;
▪ Déterminer leur fonction ;
▪ Reconnaître les caractéristiques d’un poème ;
▪ Identifier les caractéristiques de certaines formes poétiques (odes et chansons)
▪ Utiliser les organisateurs textuels et les connecteurs logiques et chronologiques ;
▪ Produire des énoncés en adéquation avec la visée recherchée et avec la situation de
communication ;
▪ Prendre la parole ;
▪ Ecouter activement ;
▪ Chercher l’information et la traiter en fonction de son projet ;
3
▪ Rendre-compte d’une activité orale ;
▪ Produire un écrit d’invention (projet de classe).
L’évaluation est le miroir de l’acte d’enseigner. De ce fait, nous avons opté pour une évaluation
sommative qui nous aidera à tester le degré de développement des compétences en vue de procéder à
des régulations et /ou des consolidations des apprentissages. Dans cette optique, la dernière séance de
la sixième séquence sera consacrée à une évaluation bilan : une manière d’inviter les élèves à intégrer
leurs compétences.
Afin de concrétiser le présent travail, on va présenter les six séquences, objet de notre module.
Séquence 1 :
4
Séquence 2:
Séquence 3:
5
Séquence 4:
Séquence 5:
6
Séquence 6:
Après avoir présenté l’ensemble des séquences, nous allons détailler les deux premières tout en
passant par l’étude d’une ode de Ronsard et une chanson d’Amel Bent. Le module s’achève avec une
évaluation.
7
Fiches pédagogiques de la
première séquence
8
Niveau : Tronc Commun
Module : II, La nouvelle réaliste, Aux champs de Maupassant.
Séquence : 1
Activité : Lecture.
Objet : L’incipit de la nouvelle réaliste Aux Champs de Guy de Maupassant : «Les deux
chaumières…tous les jours ».
Stratégie : Lecture méthodique
Compétence : Lire et d’étudier une nouvelle réaliste.
Capacité : L’apprenant doit être capable de :
- Identifier la structure formelle d’une nouvelle réaliste.
- Identifier l’incipit d’une nouvelle réaliste.
- Reconnaître la situation initiale.
Déroulement de la séance
(Démarche possible)
- Lecture magistrale.
- Lecture silencieuse du texte.
I. Identification :
1. Caractéristiques du texte :
- A quel genre appartient le texte ? Quelle œuvre ? Quel auteur ?
➢ Un extrait d’une nouvelle réaliste : Aux Champs de Guy de Maupassant
- C’est quoi une nouvelle ?
➢ Un genre qui ressemble au roman mais il est court.
- C’est quoi le réalisme ?
➢ C’est un courant artistique apparu au XIXème siècle. Selon lui, la fonction des œuvres littéraires
est de représenter la réalité.
- Quel est le type du texte?
➢ Un texte narratif descriptif.
2. Mise en contexte :
- Qui sont les personnages de l’extrait ?
➢ L’extrait présente deux familles : les Tuvache et Les Vallin.
- Quel espace ? Quel temps ?
➢ « Deux chaumières [..] au pied d’une colline, proches d’une petite ville de bains ». Le temps
n’est pas précisé ; « à sept heurs, le matin, puis à midi, puis à six heures, le soir ».
- De quoi s’agit-il ?
➢ Il s’agit de la description du mode de vie de deux ménages : les Tuvache et Les Vallin.
3. Mise en situation :
- Savons-nous déjà ces informations ?
➢ Non, c’est la première fois que nous les savons parce que c’est le premier texte que nous
étudions. Il s’agit de la situation initiale de l’ouvrage.
- Comment appelle-t-on le premier passage introducteur d’une œuvre littéraire ?
➢ On l’appelle un incipit (dans le roman) ou une scène d’exposition (dans le théâtre).
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II. Hypothèses de lecture :
A partir des éléments évoqués par les réponses, essayez de proposer les idées principales de
l’extrait.
- Les caractéristiques de l’incipit
- Les caractéristiques de la situation initiale.
Les idées principales proposées constituent des hypothèses de lecture, lesquelles déboucheront
sur les axes de lecture.
IV. Synthèse :
- Faîtes le lien entre les axes de lecture.
L’incipit est un seuil par lequel il faut passer pour entrer dans l’histoire. Grâce à lui, nous
sommes informés sur les personnages, la situation spatio-temporelle et le sujet de l’intrigue. L’incipit
constitue également une situation initiale : la description symétrique des ménages en accord prépare
une perturbation qui les rendrait en désaccord.
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Niveau : Tronc Commun
Module : II, La nouvelle réaliste, Aux champs de Maupassant.
Séquence : 1
Activité : Langue
Objet : Les temps du récit
Compétence : S’approprier des moyens linguistiques et discursifs
Capacité : - Reconnaître les temps verbaux dans une phrase.
- Maîtriser la conjugaison des verbes aux différents temps du récit.
- Maîtriser la valeur et l’emploi de chacun des temps du récit.
Déroulement de la séance
(Démarche possible)
I- Observation :
1 – Les deux chaumières étaient côte à côte, au pied d'une colline.
2 – Les deux aînés avaient six ans et les deux cadets quinze mois environ.
3 – Une légère voiture s'arrêta brusquement devant les deux chaumières.
4 – Je voudrais bien emmener avec moi votre... votre petit garçon...
5 – Elle courut aux enfants, prit un des deux derniers et le baisa passionnément sur ses joues sales.
6 – Mes braves gens, je viens vous trouver pour vous demander votre enfant.
7 – Ma femme s'est mal expliquée…
8 – La mère Tuvache avait fini par se croire supérieure à toute la contrée parce qu'elle n'avait pas vendu
Charlot.
Le professeur lit le corpus tiré de la nouvelle « Aux champs » et demande à quelques élèves de
lire les phrases tout en expliquant les mots difficiles.
II- Conceptualisation :
• Relevez les verbes des phrases, soulignez-les.
• A quels temps sont conjugués les verbes soulignés ?
• Faire un rappel des terminaisons du passé simple, de l’imparfait, du plus-que-parfait, du
présent et du conditionnel présent.
• Quelle est la valeur de chaque temps ?
III- Appropriation :
1) Lisez le récit de la première nuit de Dutilleul en prison et conjuguez les verbes au temps qui convient:
imparfait, passé simple ou plus-que-parfait.
Lorsque Dutilleul (pénétrer) ……………………………………. dans les locaux de la Santé, il (avoir)
……………………………………. l'impression d'être gâté par le sort. L'épaisseur des murs (être)
……………………………………. pour lui un véritable régal. Le lendemain même de son incarcération, les
gardiens (découvrir) ……………………………………. avec stupeur que, pendant la nuit, le prisonnier (planter)
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……………………………………. un clou dans le mur de sa cellule et qu'il y (accrocher)
……………………………………. une montre en or appartenant au directeur de la prison. Il ne (pouvoir)
……………………………………. ou ne (vouloir) ……………………………………. révéler comment cet
objet (entrer) en sa possession.
2) Dans ce texte, mettez au passé simple ou à l’imparfait les verbes donnés à l’infinitif :
En s’approchant de son usine, le père Sorel (appeler) Julien de sa voix de stentor ; personne ne
(répondre). Il ne (voir) que ses fils aînés, espèces de géants qui, armés de lourdes haches, (équarrir) les
troncs de sapin qu’ils (aller) porter à la scie. Tout occupés à suivre exactement la marque noire tracée
sur la pièce de bois, chaque coup de leur hache en (séparer) des copeaux énormes. Ils n’(entendre) pas
la voix de leur père. Celui-ci se (diriger) vers le hangar ; en y entrant, il (chercher) vainement Julien à
la place qu’il aurait dû occuper, à côté de la scie. Il l’ (apercevoir) à cinq ou six pieds plus haut, à cheval
sur l’une des pièces de la toiture. Au lieu de surveiller attentivement l’action de tout le mécanisme,
Julien (lire). Rien n’était plus antipathique au vieux Sorel ; il eût peut-être pardonné à Julien sa taille
mince, peu propre aux travaux de force, et si différente de celle de ses aînés ; mais cette manie de lecture
lui (être) odieuse, il ne (savoir) pas lire lui-même. Ce (être) en vain qu’il (appeler) Julien deux ou trois
fois. L’attention que le jeune homme (donner) à son livre, bien plus que le bruit de la scie, l’ (empêcher)
d’entendre la terrible voix de son père.
IV- Bilan :
Dans un texte narratif, les événements sont racontés au passé. Le narrateur emploie les temps
du récit : le présent de narration, l’imparfait, le passé simple, le plus-que-parfait et le conditionnel
présent.
➢ Le présent de narration : utilisé pour actualiser un fait passé.
➢ L’imparfait : désigne une action achevée qui dure ou qui se répète dans le passé.
➢ Le passé simple : désigne une action achevée ou des actions brèves et successives.
➢ Le plus-que-parfait : désigne une longue action antérieure à une autre.
➢ Le conditionnel présent : exprime le futur dans le passé.
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Niveau : Tronc Commun
Module : II, La nouvelle réaliste, Aux champs de Maupassant.
Séquence : 1
Activité : Activités orales.
Objet : Discussion autour de la vie paysanne/ La vie en ville.
Stratégie : Travail en groupes
Compétence : S’exprimer oralement.
Capacité : L’apprenant doit être capable de :
▪ Exprimer son point de vue.
▪ Justifier et argumenter chaque idée proposée.
Déroulement de la séance
(Démarche possible)
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Veiller à ce que les deux groupes
soient équilibrés pour assurer la Réponses possibles
vivacité de la discussion.
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Des ajouts pour convaincre Dans le même sens les élèves
l’autre. débattent le sujet en utilisant
des expressions comme :à
Qu’est ce que vous avez à mon avis ,à mon sens ,pour
ajouter pour convaincre l’autre moi ,selon moi ,je trouve que
groupe de votre point de vue ? nous devrions ,je suis d’accord
mais je pense aussi que ,je ne
sais pas si j’ai raison ,mais je
pense que ,pour être plus
précis ,c’est que…
Récapitulation Reprendre ce qui a été dit en
synthétisant, en utilisant des
Le professeur charge l’un de expressions comme : donc, si
chaque groupe de récapituler nous voulons résumer…
les arguments de la position de Les autres peuvent poser des
son groupe. questions, évaluer la prestation
de chaque groupe et dire
pourquoi tel groupe est
convaincant.
Prolongement possible Demander aux élèves de faire un compte rendu de la discussion
pour l’activité de la production écrite.
Leur proposer de préparer un autre sujet : débat ou discussion
pour la séance prochaine.
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Niveau : Tronc Commun
Module : II, La nouvelle réaliste, Aux champs de Maupassant.
Séquence : 1
Activité : Production écrite.
Objet : Rédiger un paragraphe.
Compétence : Elaborer une production écrite.
Capacité : - Etre capable de rédiger un paragraphe à partir du sujet traité dans
l’activité orale.
Présentation du sujet :
Sujet : Rédigez un paragraphe à partir du sujet traité dans l’activité orale concernant la
discussion sur la vie paysanne et la vie en ville.
Phase 1 :
Lecture du sujet, compréhension.
Souligner les mots clés : rédigez, vie paysanne, vie en ville…
Phase 2 :
Elaboration d’un plan à partir des informations acquises lors de l’activité orale.
Introduction :
Donner une petite perception sur la vie paysanne et sur la vie en ville.
Montrer qu’il s’agit d’une question de préférence (choix personnel).
Développement :
Les causes du choix de la vie paysanne ou de la vie en ville.
Les conséquences de ce choix (ville ; campagne)
Conclusion :
Un petit résumé.
Ouverture.
Le professeur note le plan donné par les élèves au tableau.
Phase 3 :
Ecriture du sujet
Demander les propositions des élèves.
Choisir les meilleures propositions.
Le professeur écrit au milieu du tableau les propositions des élèves.
Phase 4 :
Affinement : éviter les répétitions.
Supprimer les ajouts.
Ajuster un élément…
Le professeur se met au fond de la classe pour aider les élèves à affiner le travail.
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Phase 5 :
Recopier le travail dans les cahiers des élèves.
Un exemple d’une production écrite :
La vie dans la campagne présente une joie qui se reflète sur la psychologie de son habitant.
Aussi, la ville constitue-t-elle le côté pratique de la vie.
Donc les deux types de vie relèvent d’une préférence personnelle qui a ses causes et ses
conséquences.
Les causes qui poussent les gens à choisir la campagne sont nombreuses : la nature offre un écrin
de beauté, l’air est frais, les aliments sont naturels. L’être humain est à l’abri de toute sorte de pollution y
compris la pollution sonore. En plus, il jouit des sons des oiseaux et de la verdure des arbres.
Cependant, la ville a ses qualités. Par rapport à la vie paysanne, il existe de fortes chances pour
trouver un emploi. En outre, il y règne une diversité de lieux de distractions et des endroits relatifs à la
culture et à l’épanouissement de la personnalité.
Quant aux enfants, ils sont la plupart du temps dans de bonnes et meilleures écoles.
En somme, vivre en ville ou dans la campagne est une préférence personnelle. L’être humain devrait
chercher un endroit où son âme pourrait vivre paisiblement.
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Fiches pédagogiques de la
deuxième séquence
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Niveau : Tronc Commun
Module : II, La nouvelle réaliste, Aux champs de Maupassant.
Séquence : 2
Activité : Lecture.
Objet : Un extrait de la nouvelle réaliste Aux Champs de Guy de Maupassant : « Par un
après midi…elle s’appelait Mme d’Hubières ».
Stratégie : Lecture méthodique
Compétence : Lire et d’étudier une nouvelle réaliste.
Capacité : L’apprenant doit être capable de :
- Repérer l’élément perturbateur.
Déroulement de la séance
(Démarche possible)
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II. Hypothèse de lecture :
- La visite du couple d’Hubières est un élément perturbateur du récit.
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- L’apparition du couple d’Hubières était-elle attendue par les autres personnages ?
➢ Non, elle n’était pas attendue.
- Relisez le début du texte et citez des exemples significatifs (expressions, temps verbaux..).
➢ L’emploi de l’adverbe « brusquement » et du passé simple « s’arrêta, reprit, remonta, partit,
bourra... »
- Est-on toujours dans l’équilibre de l’incipit ?
➢ Non, il y a changement brusque.
- Qu’en concluez-vous ?
➢ L’apparition des d’Hubières est un élément perturbateur qui renverse l’équilibre de la
situation initiale.
IV. Synthèse :
Le texte en question représente une étape fondamentale de la progression du récit. Il s’agit de
la perturbation introduite par l’apparition des d’Hubières. Issu de la haute société, ce couple stérile
adopte une stratégie ingénieuse pour prendre l’enfant des Tuvache. Le terrain est donc préparé pour les
péripéties.
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Niveau : Tronc Commun
Module : II, La nouvelle réaliste, Aux champs de Maupassant.
Séquence : 2
Activité : Langue.
Objet : Les fonctions de l’adjectif qualificatif.
Compétence : Etudier un fait de langue.
Capacité : - Amener l’apprenant à identifier les fonctions de l’adjectif qualificatif.
Déroulement de la séance
(Démarche possible)
I. Observation :
▪ Lecture magistrale.
▪ Lecture individuelle.
▪ Expliquer chaque phrase à part.
▪ Demander aux élèves de relever les adjectifs qui se trouvent dans le corpus.
▪ Poser des questions sur la nature de l’adjectif dans chaque phrase : un participe, un adjectif dérivé
ou un adjectif radical.
▪ Expliquer les différentes natures de l’adjectif qualificatif.
▪ Passer aux fonctions de l’adjectif qualificatif.
▪ Poser des questions du genre : est-ce qu’on peut supprimer l’adjectif dans les phrases sans que cette
suppression change le sens ?
▪ Tout en expliquant le phénomène étudié, le professeur pousse les élèves à déduire les règles du
fonctionnement de l’adjectif qualificatif.
II. Conceptualisation :
➢ L’adjectif est un constituant facultatif du groupe nominal ou verbal (ordinairement avec des
verbes comme être, sembler, paraître, devenir, rester, demeurer…)
➢ Quand l’adjectif qualificatif est un constituant du groupe nominal, il a la fonction épithète.
➢ Lorsque l’adjectif qualificatif est constituant du groupe verbal, il peut dépendre soit du groupe
nominal sujet, soit du groupe nominal complément.
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➢ Avec les verbes (être, sembler, paraître...) → l’adjectif dépond du GV. Sa fonction est attribut du
sujet.
➢ Avec des verbes comme (croire, juger, estimer, trouver, rendre, laisser, nommer…) → l’adjectif
dépend du complément d’objet. Sa fonction est attribut du complément d’objet.
➢ Les adjectifs qualificatifs apposés ou mis en apposition sont toujours entre deux virgules, ils sont
déplaçables (les adjectifs détachés).
➢ Les adjectifs épithètes et apposés sont supprimables. Par contre, les adjectifs attributs du sujet et
de complément d’objet ne le sont pas, leur suppression laisse la phrase inachevée.
III- Consolidation :
Le professeur donne des phrases et demande aux élèves de relever les adjectifs et d’identifier
leurs fonctions.
IV- Appropriation :
-Demander aux élèves de composer des phrases où l’adjectif qualificatif est tantôt épithète,
tantôt apposé, tantôt attribut de sujet et tantôt attribut de complément d’objet.
-Les élèves passent au tableau pour écrire leurs phrases.
V Application :
Le professeur propose un exercice pour consolider les acquis des élèves. Ils sont amenés à
distinguer les fonctions des adjectifs qualificatifs dans les énoncés suivants :
1- Le garçon, impatient, déballe son cadeau.
2- Cet homme semble inquiet.
3- Beau, séduisant, le garçon attire l’attention.
4- La maîtresse trouve cet élève intelligent.
5- Le petit chat gris ronronne.
6- La belle fille porte une robe rose.
7- Cette voiture est présidentielle.
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Niveau : Tronc Commun
Module : II, La nouvelle réaliste, Aux champs de Maupassant.
Séquence : 2
Activité : Activités orales.
Objet : Le portrait physique et moral d’une personne.
Compétence : S’exprimer oralement en produisant un texte descriptif.
Capacité : - Etre capable de décrire une personne physiquement et moralement.
Déroulement de la séance
(Démarche possible)
Étape 1 :
Sujet : Faites la description d’une personne que vous connaissez en donnant son portrait physique et
moral.
Consignes : Présenter la personne objet de la description (nom, emploi, sexe, âge.. .).
• Employer quelques procédés de la caractérisation : adjectifs, adverbes…
• Utiliser les connecteurs logiques (en plus, en outre, cependant, en effet, au fait…).
• Utiliser les temps de la description (présent ou imparfait).
• L’emploi du complément de nom, de manière…
• L’emploi du gérondif.
• L’emploi des figures de style (comparaison, métaphore, hyperbole).
Le professeur explicite les consignes aux apprenants pour les aider à s’exprimer oralement.
Étape 2 :
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a-Aspect général :
➢ L’âge : (adolescent, jeune, vieux…).
b- Les détails :
➢ Le visage : maigre, lisse, ridé, ovale, arrondi …
Après avoir expliqué les consignes, le professeur incite les élèves à décrire une personne aimée
ou haïe. Le groupe classe est appelé à prendre la parole.
Afin de respecter le principe du décloisonnement, le professeur fera le prolongement de cette
activité dans le cours de la production écrite.
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Niveau : Tronc Commun
Module : II, La nouvelle réaliste, Aux champs de Maupassant.
Séquence : 2
Activité : Production écrite.
Objet : Le portrait physique et moral d’une personne.
Compétence : Elaborer un texte descriptif.
Capacité : - Etre capable de rédiger un portrait.
Déroulement de la séance
(Démarche possible)
Introduction :
Présentation de la personne à
Phase II : décrire. Elaborer le plan collectivement.
élaboration du plan
Développement :
Il présente deux parties ; l’une
est consacrée au portrait
physique, l’autre au portrait
moral de la personne décrite.
Conclusion :
Point de vue sur la personne
décrite.
▪ Propositions des
Phase III : apprenants pour chaque
Ecriture du sujet. point du plan. Ecrire les meilleures
▪ Ecriture des meilleures propositions des élèves au
propositions au tableau. tableau.
▪ Utiliser surtout les adjectifs
qualificatifs.
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Phase V : Je me souviens d’une
Trace écrite. vieille femme, une voisine à
nous qui a vraiment marqué L’écrire au tableau.
mon enfance.
Elle avait des cheveux
noirs, un nez pointu et des
yeux marron avec de gros
sourcils.
Notre voisine me
racontait de belles histoires.
Elle était gentille et très sage ;
ce qui lui donnait une
réputation favorable au sein du
quartier.
Je garde encore le
souvenir de cette femme que je
chéris beaucoup. Je pense à
elle avec beaucoup d’affection.
27
Niveau : Tronc Commun
Module : II, La nouvelle réaliste, Aux champs de Maupassant.
Séquence : 5.
Activité : Lecture.
Stratégie : Lecture méthodique.
Objet : Ode à Cassandre, tiré du recueil Odes (1552) de Pierre Ronsard.
Compétence : Comprendre une ode.
Capacité : - Etre capable de repérer les caractéristiques d’un poème.
Déroulement de la leçon
(Démarche possible)
Ode à Cassandre
I- Identification :
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- De quelle forme de poème s’agit-il ? Pourquoi ?
➢ D’une ode. C’est une forme fixe de poésie dite avec un accompagnement musical.
- De quoi parle le poète ?
➢ De l’amour de Cassandre. Il s’agit d’une expression des sentiments.
- Comment appelle-t-on cette tonalité ?
➢ C’est une tonalité lyrique.
Rappel de la versification :
- De combien de strophes se compose le poème ?
➢ De trois strophes.
- De combien de vers se compose chaque strophe ?
➢ De six vers.
- Comment appelle-t-on une strophe de six vers?
➢ Un sixain. Donc le poème se compose de trois sixains.
- De combien de syllabes se compose chaque vers ? Comment appelle-t-on ce mètre ?
➢ Chaque vers se compose de huit syllabes. Le mètre est appelé l’octosyllabe.
- Déterminez la disposition des rimes.
➢ Dans chaque sixain il y a des rimes suivies (rose, déclose ; espace, place…) puis des rimes
embrassées (nouveauté, jeunesse, vieillesse, beauté…).
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-les plis de sa robe -verte nouveauté
- teint -jeunesse
-ses beautés -vieillesse
-fleur -verte nouveauté
- ternir
-beauté
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➢ Puisque la beauté est éphémère, il faut profiter de la vie et vivre le jour au jour. C’est ce qu’on
appelle le carpe diem.
- Quel profit Ronsard peut-il tirer de cette leçon ?
➢ En démontrant la fugacité de la beauté par l’exemple de la fleur ternie, Ronsard invite Cassandre
à partager son amour. C’est une séduction de l’amante.
- Quels sont les moyens utilisés pour passer cette « parabole » ?
➢ L’impératif (cueillez), la comparaison (pareille, comme), l’articulateur logique (donc), et les
mots que les rimes font correspondre (l’analogie entre mignonne, fleuronne, nouveauté, beauté
et l’opposition entre jeunesse et vieillesse…)
- Croyez-vous qu’on peut convertir cette ode en une chanson ? Pourquoi ?
➢ Oui. C’est un poème très léger. L’octosyllabe, les rimes utilisées et le lexique simple renforcent
cet allégement.
V. Synthèse :
L’ode objet de notre étude se compose de trois sixains. Chaque sixain participe à la progression
de la thématique du carpe diem. La description de la fleur et de la femme aimée se fait d’une manière
symétrique pour déboucher sur une leçon de vie. Ce disant, Ronsard se pose en pédagogue qui chante
la fugacité de la beauté dans un ton lyrique. Ce chant aboutit à l’invitation à l’amour.
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Niveau : Tronc Commun
Module : II, La nouvelle réaliste, Aux champs de Maupassant.
Séquence : 5
Activité : Activités orales
Objet : Exploitation d’une chanson : Ma philosophie d’Amel Bent.
Compétence : S’exprimer oralement.
Capacité : - Développer l’activité d’écoute et le goût esthétique de l’élève.
Déroulement de la leçon.
(Démarche possible)
I- Première audition :
Amel Bent, de son vrai nom Amel Bent Bachir, est une chanteuse française de Variété Française,
de Soul et de R'n'B. Elle est née le 21 juin 1985 à Paris d'un père algérien et d'une mère marocaine.
Jeune, elle prend des cours de chant. Adolescente, elle se destine au métier de psychologue. Cependant,
Amel Bent reste passionnée de musique. Ainsi, dès 16 ans, elle saisit l'opportunité de chanter La
Marseillaise dans un stade près de chez elle devant trois mille personnes.
Elle enregistre alors l'album Un jour d'été qui sort le 30 novembre 2004. Le premier single tiré
de cet album, Ma philosophie entre directement numéro1 des classements. Le titre est sélectionné pour
la catégorie de la Chanson originale de l'année aux Victoires de la musique 2006. L'album, comprenant
également les titres Le Droit à l'erreur et Ne retiens pas tes larmes, est certifié disque de platine et s'est
vendu à 650 000 exemplaires.
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Amel Bent
Ma Philosophie
Je n'ai qu'une philosophie
Être acceptée comme je suis
Malgré tout ce qu'on me dit
Je reste le …………………… levé
Pour le meilleur comme le ……………………
Je suis …………………… mais pas martyre
J'avance le cœur léger
Mais toujours le poing levé
{Refrain:}
Viser la Lune
Ça me fait pas peur
Même à l'usure
J'y crois encore et en …………………
Des sacrifices
S'il le faut j'en ferai
J'en ai déjà fait
Mais toujours le poing levé
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Amel Bent
Ma Philosophie
Je n'ai qu'une philosophie
Être acceptée comme je suis
Malgré tout ce qu'on me dit
Je reste le poing levé
Pour le meilleur comme le pire
Je suis métisse mais pas martyre
J'avance le cœur léger
Mais toujours le poing levé
{Refrain:}
Viser la Lune
Ça me fait pas peur
Même à l'usure
J'y crois encore et en cœur
Des sacrifices
S'il le faut j'en ferai
J'en ai déjà fait
Mais toujours le poing levé
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Evaluation sommative
Texte de départ:
Aux champs
Au pied d’une colline, vivaient côte à côte deux familles de paysans qui travaillaient dur leurs terres pour
subvenir à peine aux besoins de leurs petits. Il s’agit des Tuvache ayant un garçon et trois filles, et des Vallin
n’ayant qu’une fille mais trois garçons. Leur vie était péniblement modeste.
Par un après-midi d’août, une jeune femme passait près des demeures des deux familles et admira les
enfants qui jouaient ensemble ; elle descendit pour les embrasser. Elle le refaisait plusieurs fois en leur donnant
des friandises et des sous.
Vint alors le jour où la dame et son époux D’Hubières entrèrent cette fois-ci chez les Tuvache leur
demandant leur unique enfant en adoption et leur expliquant qu’il leur sera attribué une pension en retour, en
plus du statut dont jouirait Charlot leur fils. La réponse leur fut formellement négative.
Ne perdant pas l’espoir, le couple infécond entra chez les Vallin et tenta sa dernière chance avec plus de
rigueur en argumentation. Finalement les Vallin parurent plus compréhensifs et donnèrent le petit Jean contre
une pension et en passant par le notaire. Leur vie devint meilleure grâce à cela.
Avec une élégance frappante, un jour, le jeune garçon des Vallin est revenu voir ses parents, accompagné
de Mme D’Hubières.
La famille fêta l’événement de son retour, alors qu’une querelle acharnée est déclenchée entre les
Tuvache et leur fils Charlot qui, leur reprochant de lui avoir fait rater une occasion pareille, quitta la demeure de
ses parents.
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III- Expression écrite : (10 points)
1- Réécriture : (4 points)
Complète ce texte par les mots suivants : Nîmes – une maladie incurable – en Provence – écrivain :
Alphonse Daudet, …………………. français, est né à …………………. le 13 mai 1840. en 1867, il
épousera Julia Allard. Leur voyage de noces a été …………………………… le 16 décembre 1897, Daudet est
décédé à cause d’ ………………………………..
2- Production écrite : (6 points)
Choisis l’un des deux sujets :
Es-tu pour ou contre cette idée ? Justifie ta réponse :
A- Pour un besoin d’argent, les pauvres devront confier leurs enfants aux autres pour vivre.
B- Pour un besoin d’argent, les jeunes enfants devront travailler pour aider leurs parents.
Bonne chance
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Référentiel des valeurs
« Aux champs » de Maupassant est une nouvelle réaliste qui véhicule plusieurs
valeurs et contre-valeurs. Nous avons choisi de les repérer et de les classer sous forme
d’un tableau que nous présentons ci-dessous :
(Aux Champs : Librairie AL-OUMA, Edition et Diffusion, 2005)
Valeur Citation Page
« … nous lui donnerions, à sa majorité, une somme de vingt mille
francs, qui sera immédiatement déposée en son nom chez un P : 14
notaire ».
« … une rente de cent francs par mois ». P : 14
« … Vous voulez que j’vendions Charlot ? ». P : 14
« … mais quand ils apprirent qu’ils auraient cent francs par mois,
P : 15
ils se considèrent, se consultant de l’œil, … ».
« … leur parla de l’avenir du petit, de son bonheur, et de tout
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l’argent qu’il pourrait leur donner plus tard ».
-« C’te rente de douze cents francs, ce s’ra promis d’vant
L’argent P : 16
l’notaire ? ».
-« Cent francs par mois, c’est point suffisant pour nous priver du
P : 16
p’tit ;…, i nous faut cent vingt francs ».
« elle donna cent francs en cadeau… » P : 16
« Les parents, chaque mois, allaient toucher leurs cent vingt
P : 16
francs chez le notaire ».
-« J’t’ai pas vendu, mé, j’t’ai pas vendu, mon p’tiot. J’vends pas
P : 17
m’s éfants, mé. J’sieus pas riche, mais vends pas m’s éfants ».
« Les Vallin vivotaient à leur aise, grâce à la pension ». P : 17
« Un jeune monsieur, avec une chaîne de montre en or… » P : 17
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« Les deux paysans besognaient dur sur la terre inféconde pour
P : 11
La élever tous leurs petits ».
solidarité « … les ménagères réunissaient leurs mioches pour donner la
P : 11
pâtée, comme des gardeurs d’oies assemblant leurs bêtes ».
« … le dimanche, était une fête pour tous… » P : 12
« les deux mères distinguaient à peine leurs produits dans le tas ;
et les pères confondaient tout à fait les huit noms qui dansaient
dans leur tête, se mêlaient sans cesse : et, quand il fallait en P : 11
appeler un, les hommes souvent en criaient trois avant d’arriver
au véritable».
« Les deux chaumières étaient côte à côte, au pied d'une colline,
P : 11
proches d'une petite ville de bains ».
« Les enfants étaient assis, par rang d'âge, devant la table en bois,
vernie par cinquante ans d'usage. Le dernier moutard avait à
peine la bouche au niveau de la planche. On posait devant eux
La sobriété l'assiette creuse pleine de pain molli dans l'eau où avaient cuit les
pommes de terre, un demi-chou et trois oignons ; et toute la P : 12
lignée mangeait jusqu'à plus faim. La mère empâtait elle-même le
petit. Un peu de viande au pot-au-feu, le dimanche, était une fête
pour tous, et le père, ce jour-là, s'attardait au repas en répétant :
"Je m'y ferais bien tous les jours ».
« La mère empâtait elle-même le petit ». P : 12
- « Il faut que je les embrasse ». P : 12
« …elle le baisa passionnément sur ses joues… ». P : 12
L’amour « … Et parfois elle prenait en ses bras son Charlot avec
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ostentation… »
« Il la prit dans ses bras et l'embrassa, en répétant : - "Bonjour,
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maman" ».
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- « Vous voulez que j'vous vendions Charlot ? Ah ! mais non ;
c'est pas des choses qu'on d'mande à une mère çà ! Ah ! mais P : 14
non! Ce serait abomination ».
C'est i permis d'vouloir prendre un éfant comme ça ! P : 15
« … et ils étaient fâchés avec leurs voisins parce que la mère
Tuvache les agonisait d'ignominies, répétant sans cesse de porte
L’honneur P : 16
en porte qu'il fallait être dénaturé pour vendre son enfant, que
c'était une horreur, une saleté, une corromperie ».
- « J't'ai pas vendu, mé, j't'ai pas vendu, mon p'tiot. J'vends pas
P : 17
m's éfants, mé. J'sieus pas riche, mais vends pas m's éfants ».
« elle s'a conduite comme une bonne mère ». P : 17
- « J'voulions point vendre not' éfant ! » P : 18
« La mère Tuvache avait fini par se croire supérieure à toute la
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contrée parce qu'elle n'avait pas venu Charlot ».
«… et Charlot, qui prenait dix-huit ans, élevé dans cette idée
qu'on lui répétait sans répit, se jugeait lui-même supérieur à ses P : 17
La vanité
camarades, parce qu'on ne l'avait pas vendu ».
« … les parents voulurent tout de suite sortir le fieu dans le pays
pour le montrer. On le conduisit chez le maire, chez l'adjoint, P : 18
chez le curé, chez l'instituteur ».
« Les Tuvache sur leur porte, le regardaient partir muets, sévères,
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regrettant peut-être leur refus ».
-« Faut-i qu'vous ayez été sots pour laisser prendre le p'tit aux
P : 18
Vallin ! »
La jalousie -« J'aimerais mieux n'être point né que d'être c'que j'suis. Quand
j'ai vu l'autre, tantôt, mon sang n'a fait qu'un tour. Je m'suis dit : P : 19
"V'là c'que j'serais maintenant !" ».
« Allez-vous-en, et pi, que j'vous revoie point par ici. C'est i
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permis d'vouloir prendre un éfant comme ça ! ».
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« … et ils étaient fâchés avec leurs voisins parce que la mère
Tuvache les agonisait d'ignominies, répétant sans cesse de porte
P : 16
en porte qu'il fallait être dénaturé pour vendre son enfant, que
c'était une horreur, une saleté, une corromperie ».
« ce fut ainsi chaque jour des allusions grossières qui étaient
vociférées devant la porte, de façon à entrer dans la maison P : 17
voisine ».
- « Faut-i qu'vous ayez été sots pour laisser prendre le p'tit aux
P : 18
Vallin ! »
-« C'est-i pas malheureux d'être sacrifié comme ça ! » P : 18
-« Oui, j'vous le r'proche, que vous n'êtes que des niants. Des
parents comme vous, ça fait l'malheur des éfants. Qu'vous P : 19
La critique mériteriez que j'vous quitte ».
-« Tenez, j'sens bien que je ferai mieux de n'pas rester ici, parce
que j'vous le reprocherais du matin au soir, et que j'vous ferais P : 19
une vie d'misère. Ca, voyez-vous, j'vous l'pardonnerai jamais ! »
-« Non, c't' idée-là, ce serait trop dur. J'aime mieux m'en aller
P : 19
chercher ma vie aut'part ! »
« Les deux ruraux hochaient la tête en signe de refus ; mais
quand ils apprirent qu'ils auraient cent francs par mois, ils se P : 19
considèrent, se consultant de l'œil, très ébranlés ».
-« J'dis qu'c'est point méprisable ». P : 15
- C'te rente de douze cents francs, ce s'ra promis d'vant l'notaire ? P : 16
La cupidité -« Cent francs par mois, c'est point suffisant pour nous priver du
p'tit ; ça travaillera dans quéqu'z'ans ct'éfant ; i nous faut cent P : 16
vingt francs ».
« On n'entendit plus du tout parler du petit Jean Vallin. Les
parents, chaque mois, allaient toucher leurs cent vingt francs chez P : 16
le notaire ».
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« Et, sautant de la voiture, elle courut aux enfants, prit un des
deux derniers, celui des Tuvache, et, l'enlevant dans ses bras, elle
le baisa passionnément sur ses joues sales, sur ses cheveux P : 12
blonds frisés et pommadés de terre, sur ses menottes qu'il agitait
pour se débarrasser des caresses ennuyeuses ».
« Mais elle revint la semaine suivante, s'assit elle-même par terre,
prit le moutard dans ses bras, le bourra de gâteaux, donna des
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bonbons à tous les autres ; et joua avec eux comme une gamine,
tandis que son mari attendait patiemment dans sa frêle voiture ».
« Elle revint encore, fit connaissance avec les parents, reparut
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tous les jours, les poches pleines de friandises et de sous ».
-« Ma femme s'est mal expliquée. Nous voulons l'adopter, mais il
reviendra vous voir. S'il tourne bien, comme tout porte à le croire,
La ruse et
il sera notre héritier. Si nous avions, par hasard, des enfants, il
la tentation
partagerait également avec eux. Mais s'il ne répondait pas à nos
soins, nous lui donnerions, à sa majorité, une somme de vingt P : 14
mille francs, qui sera immédiatement déposée en son nom chez
un notaire. Et, comme on a aussi pensé à vous, on vous servira
jusqu'à votre mort, une rente de cent francs par mois. Avez-vous
bien compris ? »
« Mais, mes amis, songez à l'avenir de votre enfant, à son
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bonheur, à ... »
« M. d'Hubières recommença ses propositions, mais avec plus
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d'insinuations, de précautions oratoires, d'astuce ».
« Alors Mme d'Hubières, qui tremblait d'angoisse, leur parla de
l'avenir du petit, de son bonheur, et de tout l'argent qu'il pourrait P : 15
leur donner plus tard ».
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Conclusion
En guise de conclusion, notre projet est une actualisation d’une nouvelle réaliste Aux Champs de
Maupassant ainsi que d’une ode « Ode à Cassandre » de Ronsard et d’une chanson « Ma Philosophie »
d’Amel Bent. L’élaboration de ce module a débuté par un référentiel de compétences selon les
Orientations Pédagogiques de 2006 suivie d’une délimitation des macro-compétences, éléments clés
pour aborder une œuvre littéraire. En outre, le module s’est basé sur la confection des séquences
l’écrit, et ce en intégrant l’activité de langue et l’activité orale ainsi qu’une évaluation sommative. Enfin,
notre travail s’achève par un référentiel de valeurs pour donner plus de légitimité à l’œuvre objet de
notre étude.
A l’instar de tout effort humain, notre module ne vise pas l’exhaustivité mais il représente une
modeste tentative pour faire lire et faire étudier une nouvelle réaliste.
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