INTRODUCTIONS

Dans le cadre de notre programme d'études, nous avons eu l'opportunité de visiter la Station de
Conversion de Kolwezi (SCK). Cette visite avait pour objectif de nous familiariser avec les processus de
production, de conversion et de distribution d'électricité dans une centrale électrique moderne.

Tout au long de la visite, nous avons reçu des explications détaillées sur les processus techniques, les
mesures de sécurité et les technologies utilisées dans la centrale. Nous avons également eu l'occasion de
poser des questions et d'interagir avec les ingénieurs et le personnel d'exploitation.
Dans cette visite nous étions accompagnés par Mr albert KASHIKI et MANDASI Floribert,la
visite a été effectuée en deux étapes. La première a été effectuée au poste de courant continue et
la deuxième a été effectuée au poste de courant alternatif. Pour la première et deuxième partie
nous avons été dirigés par Mr........

OBJECTIF DE LA VISITE

Dans le but de joindre la théorie à la pratique faisant une liaison entre la matière vue dans
l’auditoire et la réalité sur terrain (usine) et cela nous permet d’avoir une connaissance théorique
et une connaissance pratique bien approfondie.

CHAPITRE I PRESENTATIONS DE LA STATION DE CONVERSION

DE KOLWEZI

I.1 GENERALITE

La société nationale de l'électricité SNEL en single

est un établissement de droit public c'est-à-dire à caractère industriel
et commercial, crée par l'ordonnance loi N°73/033 du 16 mai 1970. À
l'époque l'entreprise a reçu de l'État entant que maitre de l'ouvrage. Le
mandant de maitre d'ouvrage dans les travaux de la première étape de
l'aménagement hydroélectrique du site d'Inga.
En fait, soucieux de répondre aux besoins
énergétiques du pays par l'ordonnance présidentielle N°67-391 du 23
septembre 1967. Les pouvoir publiant institués le comité de contrôle
technique et financier pour les travaux d'Inga, comité qui sera
remplacé en 1970 par la SNEL
1.2. HISTORIQUE

À la suite de mise en service de la centrale d'Inga I le 24

novembre 1972, la SNEL
devenait effectivement producteur, transporteur et distributeur
d'énergie électrique à l'instant d'une autre société d'État. La même
année le gouvernement mit en marche le processus d'absorption
progressive de ces sociétés, par la SNEL ; à l'issue de ce processus se
traduira par l'instauration d'un monopole au nom de la SNEL confronter
par la loi N°74/0112 du 14 juillet 1974 portant reprise par la SNEL de
leurs droits obligations et activité, celle-ci traduit la volonté de l'État
d'assurer le contrôle direct de la production du transport et de la
distribution de l'électricité. Matière stratégique dans le développement
économique et sociale du pays.
Cependant, la reprise totale par la SNEL de ses activités
électriques y compris ses
centrales hydroélectrique et thermique du pays, seul quelques micros
et mini centrales hydroélectrique du secteur minier et des petites
centrales thermiques intégrées aux installations d'entreprises isolées
demeurent indépendantes.
À ce jour, le service public de l'électricité est confié à la
SNEL érigé sous forme des sociétés d'état, régie par la loi cadre sur
les entreprises publiques et l'ordonnance N°78/196 du 5 mai 1973
approuvant ses statuts sous la tutelle du ministre ayant l'énergie dans
ses attributions.
Ainsi après sa création administrative et sa définition statutaire par
les pouvoirs publics, il incombait à la nouvelle société de s'assurer en
matérialisant ses structures fonctionnelles et ses activités sur le
terrain.
Il lui a fallu à partir des anciennes sociétés productrices et
distributrices d'énergie
électrique ayant des structures et des cultures différentes de :

*Traduire dans les faits, une véritable société d'électricité à

l'échelon national et international ;

*Définir son développement à court, moyen et long terme en

rapport avec les objectifs généraux lui assignés par l'état c'est-à-dire
produire, transporter et distribuer l'électricité au moindre coût
possible.

Accomplissant au mieux ces deux objectifs, la SNEL poursuivit

les programmes de l'entreprise et ceux des acquis qui concourent aux
mêmes objectifs. Sa mission de maître aux pieds d'œuvre pour les
travaux d'aménagement du site d'Inga dont la première phase, Inga 1
(puissance installé : 350MW), a vu ses installations entrer en service
en 1972.

La deuxième phase, Inga 2 (puissance installé : 1400 MW), a vu

ses installations entrer en service en 1982. Cette période des grands
travaux a été couronnée par la construction de la ligne 500Kv, très
Haute Tension Courant Continu (THTCC) Inga-Shaba 1700 km, la plus
longue du monde, entrée en service en 1983 pour approvisionner en
énergie électrique les mines et usines du Shaba, au sud du pays.
Parallèlement de 1980 à la place de celle hérités de ses
prédécesseurs.

La nécessaire restructuration de la SNEL, devenue aujourd'hui

un fait acquis, était préalable à la conception et à la définition du plan
de développement à long terme de la société. Ce processus de
réforme, accompagné d'une nationalisation progressive des cadres de
la direction et du commandement en remplacement du personnel
européen a abouti à la situation où depuis 1989, la SNEL fonctionne
entièrement sans compter aucun agent expatrié dans ses effectifs.

En 1980, une étude de développement de la société est engagée

et, devant avoir la nécessité de mener parallèlement des actions de
sauvegarde, il intervient une mise en place de deux programmes
intermédiaires successifs : un programme 1981-1983 suivi d'un
programme
1984-1986.

Ainsi est né l'actuel « Plan directeur National de Développement

du secteur de l'électricité à l'horizon 2005 », dont dispose la SNEL
depuis 1987. Ce plan s'articule autour des axes stratégiques suivants :

* Rentabilisation des infrastructures et de transport

existant
• Satisfaction de la demande au moindre coût
 * Recherche de l'équilibre financier

À partir de ce plan, fut arrêté les deux programmes

d'investissements prioritaires (PIP
1988-1990 et 1991-1993) qui en sont la première tranche en cours
d'exécution du plan directeur. L'embargo financier décrété sur la
République démocratique du Congo (ex-Zaïre) en 1990, les pillages de
1991 et 1993 et les deux guerres survenues au pays (guerre de
libération de 1996 et 1997 et la guerre d'agression de 1998 à 2003) ont
lourdement hypothéqué l'exécution des programmes d'investissements
prioritaires.

Le plan directeur à l'horizon 2001, quant à lui met un accent

particulier sur la nécessité de disposer l'énergie électrique à la portée
de tous les congolais pour leur épanouissement, singulièrement ceux
habitant les milieux ruraux.

La société nationale d'électricité (SNEL) est un établissement

de droit public à caractère industriel et commercial crée par
l'ordonnance loi N°73/003 du 16 mai 1970.

À l'origine l'entreprise reçue également de l'État, en tant que

maître d'œuvre dans les
travaux de la première étape de l'aménagement hydro-électrique du
site d'Inga. Le souci de l'ordonnance présidentielle N°67/631 du 23
septembre 1983 a consacré la liaison de deux régions congolaises
(Katanga et Bas-Congo) par deux lignes INGA-KOLWEZI de très haute
tension continue de 500KV CC, longues de 1700Km, qui transmettent
l'énergie électrique fourni par la centrale d'Inga à la province ex
Katanga riche en minerais divers et centre de production. Pour
transmettre efficacement cette énergie sur une aussi longue distance
dépassant plus de 800km, il est très capital de le convertir en continue
afin d'éviter beaucoup plus de pertes si elle était transportée en
alternatif. Cette ligne bipolaire a été construite en vue de transporter
une puissance de 1120MW.

Actuellement cette ligne fait partie intégrante des réseaux

interconnectés dont :
* Réseau ouest (bas-Congo)
* Réseaux sud (avec les pays d’Afrique austral)
Cette ligne joue le rôle important dans l'interconnexion avec les autres
centrales de l'ex Katanga et d'autres pays d'Afrique.

La centrale d'Inga est reliée aux réseaux interconnectés des

pays d'Afrique australe aux travers l'axe ci-après : INGA-KOLWEZI-
KARAVIA (RDC)-LUANO, (ZAMBIE)-KAMBA (NORD-ZAMBIE), KAMBA
SUD (ZIMBABWE)-BULOWAYO (ZIMBABWE) MATIMBA (AFRIQUE DU
SUD)

1.2.1. LIAISON INGA-KOLWEZI

Cette liaison est principalement constituée de deux stations

de conversion respectivement à Inga et à Kolwezi. Ces stations sont
reliées par deux lignes mono polaires, constituant les deux pôles, il y'a
1 700km de distante entre les deux stations où nous trouvons 4 postes
de manœuvres le long du trajet.

Ces postes de manœuvre sont situés respectivement à :

N'Selo Kikwit
Kamina
Kananga
Est la station de conversion d'Inga (SCI)

1.2.2. TRANSPORT
Les lignes aériennes à courant continu peuvent concurrencer les
lignes à courant alternatif lorsque la distance de transport est
supérieure à quelques centaines de kilomètre.

1.2.3. TRANSPORT DE L'ENERGIE ELECTRIQUE SUD

Les lignes d'écoulement :

Ligne 11 : SCK-NSEKE
Ligne 21 : SCK-FUNGURUME
Ligne 22 : SCK-FUNGURUME
Ligne 31 : SCK-PANDA
Ligne 41 : FUNGURUME-PANDA
Ligne 51 : PANDA-SHITURU
Télécharger
Ligne 61 : PANDA-KARAVIA
Ligne 71 : RS-KARAVIA

Il sont également constitués des lignes de répartition haute tension

(HT)de 120kv qui sont

Le répartiteur ouest (RO)

Le répartiteur centre (RC)
Le répartiteur sud (RS)

CHAP 2:STATION DE CONVERSION

2.1 DESCRIPTION

La station de conversion de Kolwezi comprend :

Un poste à courant continu
Un poste à courant alternatif
Deux salles de valve (en marche)
Une salle des auxiliaires et d'un circuit de refroidissement des
équipements

2.2 POSTE À COURANT CONTINUE

Ce poste comprend essentiellement :

Deux réactances de lissage placées chacune à l'électrode de sortie de
chaque convertisseur ; ces réactances à sec permettent le filtrage du
courant continu pour qu'il soit purement continu afin d'attaque le
convertisseur ;
Deux réactances de ligne placées chacune aux électrodes de sortie de
chacun de deux convertisseurs;
Des sectionneurs;
• Des transducteurs : connectés aux appareils des mesures de courant
;
Des diviseurs de tension résistifs connectés aux appareils de mesure
de tension.
Des parafoudres aux cotés des quels sont installés les enregistreurs
montrant le fonctionnement de chacun d'eux ;
La fibre optique pour la télécommunication.
2.3 POSTE À COURANT ALTERNATIF

Ce poste comprend les équipements suivants :

Les disjoncteurs à gaz à SF6 placés en amont de chaque équipement
du poste et du départ de chaque ligne ;
Deux transformateurs triphasés pour l'alimentation des auxiliaires
(SMVA220/6,6Kv);
4 compensateurs synchrones qui alimentent chacun par un
transformateur de70MVA 220/12.3K ;
Les parafoudres ;
Deux jeux de barres de 220 kV trois filtres d'harmoniques (RLC) Série
parallèle avec le réseau pour améliorer le facteur de puissance car
dans le réseau, pour palier à cela on place les filtres d'harmonique RLC
série, la grandeur des harmoniques dépend de la puissance produite
les harmoniques ont comme inconvenants la diminution de la tension
aux jeux des barres.
Les convertisseurs : Dans le fonctionnement de convertir le courant
continu en alternatif, il se produit l'énergie réactive et la production
des harmoniques, du fait que la puissance réactive est néfaste, les
filtres sont montés en parallèle avec le réseau pour améliorer le
facteur de puissance.
Deux salle de valves : Les unités de valves ont 12 impulsions ; 12
valves à thyristors mis en série soit un total de 804 thyristor par
convertisseurs à 12 impulsion avec 2 ponts en série, l'un étoile l'autre
en triangle

2.4 SALLE DE CONTROLE

Comme le poste SCK est énormément grand la salle contrôle nous

permet d'avoir l'œil
sur tous les équipements du poste d'une manière générale cette
dernière assure le contrôle, la commande à distance de tous les
équipements des postes et des convertisseurs.
La salle de contrôle est une salle extrêmement numérisée, c'est-à-dire,
tout défaut ou
anomalie sur un équipement est signalé par l'apparition d'une alarme
lumineuse et sonore en indiquant, on trouve aussi les armoires des
tous les équipements.
CONCLUSION

Conclusion

Notre visite de la SCK a été une expérience enrichissante et éducative. Nous avons acquis une
compréhension approfondie des processus complexes impliqués dans la production, la conversion et la
distribution d'électricité. Nous avons également été impressionnés par l'engagement de la SCK en
matière de sécurité, d'efficacité et de durabilité.

Cette visite nous a permis d'apprécier l'importance de l'électricité dans notre vie quotidienne et de
reconnaître le travail acharné et le dévouement des professionnels qui veillent à ce que nous ayons un
approvisionnement fiable en énergie. Nous sommes reconnaissants à la SCK de nous avoir donné
l'occasion de découvrir de première main les coulisses de la production d'électricité.