Rapport GOUDOU Roger - Compressed
Rapport GOUDOU Roger - Compressed
Rapport GOUDOU Roger - Compressed
DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
(MESRS)
UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI
Dédicaces
A mon DIEU,
Loué soit ton nom SEIGNEUR pour l’accomplissement de ce travail qui n’est
rien d’autre que la manifestation de ton amour. Sois béni à jamais !
REMERCIEMENTS
Ce travail, n’a pu être possible que grâce à Dieu, le tout puissant, qui nous a aidé jusqu’à la
fin de notre formation ; nous le remercions infiniment et le prions à jamais de guider
perpétuellement nos pas dans le bon chemin.
Nous tenons à adresser nos sincères remerciement à :
Tout le personnel administratif de l’école polytechnique d’Abomey-Calavi (EPAC)
plus précisément au personnel du centre autonome de perfectionnement qui n’a ménagé
aucun effort pour assurer un cadre favorable à nos études et qui a été à notre chevet
durant toute la formation, en particulier :
Au Professeur FELICIEN AVLESSY directeur de l’Ecole Polytechnique
D’Abomey Calavi.
Au Docteur Christophe AWANTO directeur du Centre Autonome De
Perfectionnement (CAP)
A mon maître de mémoire, le Docteur Taofic BACHAROU qui malgré ses multiples
occupations s’est donné du temps de m’assister durant la rédaction de ce document.
Recevez ici ma profonde gratitude.
A nos chers professeurs pour tous les sacrifices consentis durant notre formation, en
particulier :
Professeur Gérard DEGAN, Responsable de l’Ecole Doctorale de l’EPAC
Monsieur François de Paule CODO, Ing. Master of Sc., PhD ; Professeur à
l’EPAC ;
Monsieur Gérard GBAGUIDI AÏSSE, Dr. Ing en Génie Civil Maître Assistant des
Universités, Professeur à l’EPAC ;
Monsieur ZEVOUNOU Crépin Dr. Enseignant à l’EPAC Maître assistant des
Universités ;
Monsieur Mohamed GIBIGAYE, Dr Ing en Génie Civil, Maître Assistant des
Universités, Professeur à l’EPAC ;
SOMMAIRE
I. Dédicaces
II. Remerciements
INTRODUCTION GENERALE
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DE LA STRUCTURE
D’ACCUEIL
I. Historique et situation géographique de l’entreprise
II. Domaine et type d’intervention
III. Organigramme
INTRODUCTION GENERALE
L’émergence d’une nation passe inévitablement par la réalisation des
infrastructures telles que les travaux d’assainissement, la réalisation d’ouvrages
à usage éducatif, sanitaire, commercial et social. La construction de ces
différents types d’ouvrages fait donc obligatoirement appel à des hommes du
génie civil bien formés sur le plan théorique et pratique. C’est dans cette optique
que les autorités en charge de la licence professionnelle ont prévu un stage
pratique de fin de formation en entreprise, dans un bureau d’études ou dans un
cabinet d’architecture afin d’accompagner les cours théoriques de pratiques
fiables afin que l’étudiant s’imprègne des réalités de la vie professionnelle.
Le stage permet également à l’étudiant de parfaire son savoir-faire et de
comprendre les différents mécanismes des études, des conceptions et des
réalisations des travaux qui sont les piliers de son métier. C’est ce qui explique
notre séjour dans l’entreprise C.G.E. (COMPAGNIE GENERALE DES
ENTREPRISES) où nous avions effectué notre stage pratique. Le présent
rapport rend compte des travaux suivis et des différentes activités que nous
avons menées au cours de ce stage d’une durée de trois mois allant du 04 juillet
2010 au 04 octobre 2010.
Notre rapport se consacrera aux divers travaux de réalisation d’un chef
d’œuvre d’assainissement qui nous a inspiré et que nous avions libellé sous le
thème : «Travaux de Construction du Collecteur P d’assainissement d’eau
pluviale dans le 10ième Arrondissement de Cotonou».
Nous essayerons de vous présenter dans ce document ce que nous avons
pu retenir au sein de cette entreprise lors de la Réalisation des Travaux de
Construction du Collecteur P01.
Le présent rapport s’articulera donc autour de quatre (04) parties.
B- Situation géographique
Type d’Intervention
La Compagnie Générale des Entreprises s’occupe également de:
Etude générale : enquêtes, études économiques, faisabilité,
planification etc.
Etudes techniques : préliminaires et détaillées avec élaboration des
plans d’exécution, bâtiments, routes et ouvrages d’art, aménagement,
topographie etc.
Contrôle et surveillance des travaux : contrôle et suivi permanent de
la qualité de l’exécution des de bâtiments, routes et ouvrages d’art.
Expertises : de biens meubles et immeubles, industriels pour la
dénomination de la valeur vénale, expertise de sinistres en vue de
dédommagements par les compagnies d’assurances, expertises judiciaires.
Etudes environnementales : gestion environnementale ; gestion des
ressources naturelles ; modération des ateliers.
Assistance et conseils : élaboration des termes de références,
contrats, évaluation des projets, surveillance et contrôle techniques, assistance
technique, coordination, post évaluation, expertise etc.
III. ORGANIGRAMME
Directeur
des
travaux
Assistant
technique
Chef Chef
Topographe
commis terrassement
A- Description du projet
L’ouvrage à construire a la forme d’un trapèze et est surmonté d’une
bèche. Il est en béton armé de 15 cm d’épaisseur. Il a une largeur à la base de 14
mètres et une hauteur du trapèze de 1.40 mètre. La hauteur de la bèche varie de
30 à 40 cm. Des drains latéraux sont prévus pour le drainage derrière les parois.
L’aménagement repose sur un remblai hydraulique de 100 mètres de large (50
mètres de chaque côté de l’axe du canal).
Entre le coude et la digue de FIFADJI et au-delà, il s’agit de protéger les
berges avec des matelas de gabion constitués de cailloux emprisonnés dans les
cages en grillage métallique. Les matelas ont une épaisseur de 17 cm environ.
La partie inclinée des matelas forme un ensemble avec le bloc de remblai armé
qui la supporte. La liaison se fait grâce aux armatures encastrées dans le remblai.
Des éléments spéciaux détachables sont prévus pour pouvoir connecter des
caniveaux à amorcer dans le futur sans créer des dommages à la structure mis en
place. L’aménagement prévu pour chaque berge s’appuie sur un remblai
hydraulique de 35 mètre environ de large, en partant de la limite des riverains.
1. Tracé
Les tracés ainsi retenus sont représentés sur le plan de situation N°
BVP01. Le tracé général tient compte des éléments suivants :
- Les Termes De Références (TDR) et les plans ;
- Les visites de terrains surtout en temps de pluie.
2. Exutoire collecteur
Ce collecteur traverse une zone très marécageuse classée parmi les zones
basses de la ville. La hauteur maximum d’eau dans le canal est fixée à 2.00
mètres. La côte du radier en bout accepte une remontée d’eau de la lagune dans
le collecteur sur une certaine distance pendant les périodes de montée des eaux
de la lagune.
4. Type de collecteur
Le choix du type caractéristique du collecteur a tenu compte de la
configuration des terrains (côtes générales, les pentes, sol en place), ainsi les
types suivants ont été considérés :
- Poursuivre en collecteur trapézoïdo-rectangulaire l’ouvrage existant en
béton armé pour atteindre le bras primaire principal ;
- Construire le bras primaire principal en collecteur en terre ;
- Construire le bras primaire principal en collecteur sans fond mais avec
des parois en matelas de gabion.
La solution retenue en ce qui concerne le bras primaire principal est celle
des parois en matelas de gabion bien adaptée pour les sols d’assise
compressibles. Des matelas constitués de cages métalliques remplis de cailloux
protègent les berges du canal sans fond. Des dispositions sont prévues pour
éviter le fluage de terre du côté du canal. Le remblai derrière les parois est
constitué de matériaux sélectionnés insensibles à l’eau. Le remplacement des
armatures en treillis est effectué avec de l’acier galvanisé et mis en œuvre par
couches compactes entre les armatures.
- Hauteur de remblai ;
- Disponibilité des matériaux de remblai ;
- Disponibilité des matériaux pour la confection des matelas de gabion ;
- Stabilité de la solution gabion dans le temps ;
- Précautions à prendre vis-à-vis de la stabilité de l’ouvrage lors de
l’entretien.
3. Prévoir un système pour retenir le remblai du côté des riverains (muret de
clôture)
4. Tenir compte de l’agressivité des eaux pour les ouvrages en béton armé
(protection des aciers)
5. Prévoir les réservations nécessaires dans les matelas pour pouvoir
connecter des amorces de caniveaux plus tard.
A. Implantation
L’implantation est une opération qui consiste à matérialiser à l’aide de
piquets l’ouvrage à réaliser. Comme travaux d’implantation nous avons :
- L’implantation de l’axe du collecteur ;
- L’implantation des fouilles ;
- La réimplantation de l’axe du collecteur ;
- L’implantation du collecteur ;
- L’implantation des Voiles ;
A l’aide de la station totale TS- 06, les travaux ont été simplifiés. L’implantation
se fait comme suit :
- Nous insérons les coordonnées du point de station de l’appareil puis les
coordonnées du point à implanter.
- A l’aide de la touche F2 de la station totale nous obtenons le gisement et
la distance à laquelle le point doit être stationné. Nous tournons le théodolite
vers la droite jusqu’à l’obtention de la valeur du gisement indiqué.
- En regardant dans la lunette de l’appareil, nous visons le réflecteur tenu
par l’ouvrier.
- A l’aide des mouvements de va-et-vient de l’ouvrier dirigé par
l’opérateur, nous implantons le point à la distance indiquée par la station totale.
- Nous fixons un piquet sur ce point et nous le peignons en blanc pour ne
pas le confondre avec les piquets des ferrailleurs.
B. Nivellement
Le nivellement est l’ensemble des opérations qui permettre de
déterminer la hauteur des points au-dessus d’une surface de référence, de
mesurer la différence d’altitude entre deux points en connaissant l’altitude d’un
point repère (RN). Il permet aussi, de fixer :
- Les côtes drainage ;
- Les côtes béton de propreté ;
- Les côtes radier.
Pour faire un nivellement, nous avons besoin d’un niveau et d’une mire,
mais dans ce cas nous avons utilisé la station totale.
est la lecture arrière notée ( ). Nous déplaçons la mire que nous posons sur le
point dont on veut déterminer l’altitude et on fait une seconde lecture. C’est la
lecture avant notée ( ). De cette station nous avons visé le maximum de point
possible en prenant soin d’éviter les grandes visées. Nous avons progressé dans
l’ordre croissant des profils.
Nous obtenons les lectures avant sur l’axe du collecteur, sur le bord
intérieur à 7m, sur le bord extérieur à 8,40m, sur le début de la rue à 19.40m, à
la fin de la rue à 23,60m du collecteur.
La cote terrain naturel est donnée par :
=Alt RN + CFF
= Alt RN + - CFF
construction des parois également sur un béton de propreté pour ce qui concerne
la partie de l’ouvrage en béton armé (fin de l’ouvrage existant jusqu’au coude).
Pour la partie en matelas, la construction commence par le réglage de la plate-
forme suivie de la construction de la semelle ou matelas de gabions sur du
géotextile anti contaminant. Le bloc de remblai armé supportant la paroi en
matelas de gabions sera mise en place par couches successives compactées
convenablement ente les armatures constituées de grillage en acier galvanisé.
A-Travaux préliminaires
Démarrés officiellement le 12 Novembre 2009, les travaux de
construction du collecteur ont connus une grande évolution.
A notre arrivée sur les lieux nous avons constaté que les travaux suivants
ont été exécutés :
- Installation du chantier ;
- Une partie du sondage des réseaux de la SBEE et de BENIN
TELECOM sur le lot COLP01 ;
- Dégagement des emprises ;
- Implantation du collecteur ;
- Nivellement ;
- Décaissement de la boue sur environ 200 mètres de l’emprise du
collecteur ;
- Fouille pour collecteur réalisée à hauteur de 60% soit environ 177ml ;
- Les travaux de construction du collecteur P01 proprement dits ont
connu une avancée de 42% soit environ 120ml.
B- Réalisation du collecteur
Les collecteurs se définissent comme étant un dispositif ou ouvrage en
béton armé ou non qui collecte les eaux usées (eaux météoriques, eaux
domestiques, eaux industrielles) et les drainent vers un milieu approprié (cours
d’eau par exemple). Dans le cadre de notre projet, il reçoit les eaux venues de
VEDOKO, FIFADJI, Ste RITA et environs qu’il jette dans le lac Nokoué à
travers l’exutoire. D’une longueur de 800 m environ, de forme trapézoïdale,
(dans le cadre de ce projet), il a les caractéristiques dimensionnelles ci-après :
B= 16,80m, b= 14m, h= 1,40m. Il se différencie par différents matériaux entrant
dans sa réalisation :
I- P0+000 au P0+263 en béton armé de longueur d’environ 263 ml
II- P0+263 au P0+725 avec protection en gabion de longueur d’environ
400ml + 50 ml après la digue de FIFADJI.
III- P0+ 725 au P0+800 fouille sans protection d’environ 200ml.
Alimenté par plusieurs caniveaux, vu l’inondation que subissent les riverains
et compte tenu de la pente maximale du terrain, on met en place une pente de 0,
33%. Réaliser un collecteur consiste à réaliser chacun de ces éléments.
1. Les drains
Ils constituent des mesures de sécurités. Deux types de drains sont réalisés
sur le Chantier à savoir:
-Les drains horizontaux ;
-Les drains verticaux.
Drains verticaux
Suivant le plan, ils sont disposés verticalement dans la fouille. Des tuyaux
PVC de diamètre 75mm coupés sur une longueur de 50 cm et remplis de gravier
de classe (5-15) jusqu'au niveau du fil d’eau, permettent de réduire la pression
de l’eau qui circule dans le radier et par voie de conséquence diminuer les
risques les risques de soulèvement de l’ouvrage.
2. Béton de propreté
Le béton de propreté sert d’intermédiaire entre le tapis drainant et le
radier. Avant le coulage, nous avons, à l’aide de la station totale et de la mire,
placé les piquets de manière à faciliter la lecture correspondant à la cote fil
d’eau ou cote tête radier (CFE). Un contrôle permet quelques heures après, de
3. Coulage du radier
Le radier est la plateforme réalisée en béton armé et supportant les voiles, il
est réalisé et exécuté le long du béton de propreté. Les différentes étapes de sa
réalisation sont : ferraillage du radier, le bétonnage du radier.
Ferraillage du radier
Après le coulage du béton de propreté, on pose le ferraillage du radier
qui est en double –nappe, on prend soin de placer un distancié en mortier de
ciment de 3 cm d’épaisseur à tous les mètres. Ce ferraillage conformément aux
plans est en double – nappe dont les deux nappes sont supportées par des
chevalets. La nappe supérieure est constituée d’un quadrillage de 18 10cm2 ;
Bétonnage
Après la réception du ferraillage, on passe au coulage du béton de radier.
Le dosage du radier est de 350kg/m3 c’est-à-dire pour un paquet de ciment on a,
une brouette de sable de 50l et deux (2) brouette de gravier de 50l. Le béton est
confectionné ; le tout mélangé et malaxé dans la bétonnière donne le béton. Le
béton est coulé et vibré à l’aide d’une aiguille vibrante pour réduire les vides
dans le béton. Au cours du coulage on fait attention aux piquets pour avoir à la
fin de l’ouvrage la pente et la hauteur requises (15cm).
5. Bèches
Elles servent à contre caler un tant soit peu les mouvements des terres et
servent de socle au garde-corps. Son ferraillage en L est réalisé en double –
nappe et est continu tout le long de la paroi à l’aide des barres de la paroi qui
sont laissées en attente. Le coffrage est fait à l’aide des panneaux métalliques
spéciaux de 2 m 45 de long et 1m de hauteur. Ces panneaux sont rendus
consolidés par des tiges appelées tiges attegnon. Mais avant de poser ces
panneaux on coule d’abord la partie horizontale appelée palier.
Le béton est mis en œuvre dans le coffrage et soigneusement vibré en
offrant ainsi une surface soignée après décoffrage.
Notons également que des réservations de 20 cm x 20 cm sur 15 cm de
profondeur sont faites tout le long de la bêche pour éventuellement permettre la
pose des gardes corps. A chaque 12 m sont prévues des gouttières pour recueillir
les eaux d’écoulement provenant des chaussées.
6. Garde-corps
C’est un dispositif de protection qui est constitué de tuyau en fer de
diamètre 60 qui file le long du collecteur et sert à protéger les riverains contre
les chutes libres. Des trous sont laissés dans les bêches pour servir de socle pour
les gardes corps.
REGLEMENT
Règles BAEL 91 modifiées 99. Béton armé aux états limites.
MATERIAUX
- Béton
Dosage 350kg/m3 de CPA.
- Fissuration très préjudiciable
Les propriétés mécaniques principales du béton.
- Résistance caractéristique
En compression : c28 = 25 [Mpa] Résistance caractéristique du béton à
28 jours.
En traction : ft28 = 2,1 [MPa] Résistance du béton à la traction à 28 jours.
Contrainte normale admissible du béton :
Gb = 15 [Mpa] en ELS 5Etat Limite de Service).
= 0,6 c28 = 15[MPa].
Facteur d’Equivalence n = 15
- Acier
Acier à haute adhérence HA, classe Fe E 400 type 1
Limite élastique fe = 400 MPa.
γs = 1,15 = Coefficient de sécurité
η = 1,6 = Coefficient d’adhérence de fissuration
Nous allons calculer notre collection à la fissuration très préjudiciable.
- Calcul de la contrainte de l’acier à l’ELS
Si fissuration très préjudiciable contrainte admissible
σs = 0,8 x Min [(2/3)fe ; Max (0,5 x fe ; 110 x f t 28 ]
2 2 400
fe 266.67 MPa
3 3
1 400
fe 200MPa
2 2
- Géométrie du collecteur
Le collecteur a une forme trapézoïdale, 1,40m en hauteur 14m en largeur,
il sera dimensionné sur un mètre (1m) de long par l’élément voile.
15
15
25
25
15 5 5 15
140
15
1400
1412
70 140 70
140
15 15
155
15
Poussée Poussée
des terres des terres
PO
PO
P1 P1
P P
1,01 P2
1,77 14,06
- Semelle de fondation
2 0.100
Garde corps 2 x PO = 0.01t / m²
14.12
2 2.5 0.40
Parois 2 x P1 = 0.14t / m²
14.12
Total = 0,15 t/m2
Majoration = 1,35
P2 = 0,20 t/m2
P2 = 0,20 t/m2
M1ser = M2 = - 0,70t.m
- Calcul de la section d’armature
Parois
Mu fe
As = avec fed =
Z b f ed s
d'
h d
Zb = d – 0,4y1 avec y1 = d
Zb = d - 0,4 d soit Zb = d(1 - 0,4 )
= 1,25 (1 – 1 2bu )
Mu
avec µbu =
b d ² f bu
0.85 f C 28
f bu
b
0.85 25
fbu = f bu 14.17 MPa
1 1.5
Fbu = 14,17 [MPa] en ELU est la contrainte normale admissible sous ces
combinaisons d’actions fondamentales Ɵ = 1,0 ; b = 1,5
Mu 9.10 3
µbu = = 0.0525MN
b d ² f bu 1 0.11² 14.17
µbu = 0,0525MN
donc
α = 1,25 (1 - 1 2 0.0525 )
= 0,0674
Zb = d (1 – 0,4 α) → Zb = 0,11 (1 – 0,4 x 0,0674)
Zb = 0,107 → Zb = 10,70cm
fe 400
f ed ; f ed 374.83MPa
s 1.15
9.10 3
Donc As
0.107 347.83
As = 2,42. soit As = 2,42 cm2.
As = 2,42cm2 Nous prenons HAØ10 e = 18cm
- Vérification à l’ELS
Parois
- Calculons le moment résistant Mrb.
1 y bc
Mrb = by1 (d - 1 ) bc avec y1 d
2 3 s bc
bc = 0,60 fc28 =15MPa.
y1 0.11
15 15
160 15 15
y1 = 0,064m
1 0.064
Mrb = 0,11 x 0,064 (0,11 – 15 )
2 3
Mrb = 4,12. MN.m
M ser
Or Aser
Zb s
y1 0.063
Zb = d - → Zb = 0,11 – 0.089m
3 3
7.10 3 MN .m
Aser =
0.089 160
Aser = 4,920. .10 4 m² ou 4,92cm2
Aser = 4,92cm2
L’examen de ces coûts montre que le montant hors taxe des travaux, évalué
par les études, dépasse le montant prévu par les Travaux de Recherches
(3.941.731.274 francs CFA) de :
4.684.745.100 – 3.941731274 =743.013.826 francs CFA
Cependant, en arrêtant l’aménagement à la digue de Fifadji, les 200 m
après la digue de Fifadji devant être aménagés ultérieurement, on réalise une
économie de 913.083. 465 francs CFA sur le montant des travaux. Ce montant
est alors ramené à : 4.684.745.100 – 913.083.465 = 3.771.661.635 francs CFA.
I- DIFFICULTES
Au cours de notre stage nous avons relevé certains faits et détails qui
entravent le bon fonctionnement du chantier et l’avancement des travaux. Nous
pouvons citer entre autres :
Le manque de prise de conscience des riverains sur l’importance des
travaux qui se réalisent.
Le non-respect des panneaux de déviation par les populations ; ce qui
retarde le plus souvent les travaux topographiques.
La pluie qui occasionne des éboulements de terre et rend l’accès au
chantier difficile aux camions ou aux engins chargés de l’approvisionnement et
du rapprochement des matériaux, ce qui nous empêche de suivre le planning
élaboré.
Les casses répétées des tuyaux de canalisation par les engins de
terrassement (tuyaux d’évacuation des eaux usées des riverains et ceux du
réseau d’adduction d’eau de la SONEB) constituent également l’une des
difficultés que nous avons rencontrées.
La panne des engins existants ;
Le manque de certains engins adéquats ;
L’Analphabétisme et l’ignorance des ouvriers ;
La routine, la paresse et l’inattention ;
L’Excès de fatigue.
II- SUGGESTIONS
Nous suggérons et ceci de façon modeste à tous les acteurs intervenant sur
ces genres de projets ce qui suit :
Mener au niveau de la mairie, une politique de sensibilisation auprès de la
population pour qu’elle prenne conscience des avantages et inconvénients de
l’assainissement ;
Sensibiliser les riverains pour qu’ils sachent où orienter leur tuyau
d’évacuation ;
Tenir compte des saisons pour définir la période de démarrage des
travaux et leur durée une fois le financement bouclé afin de pallier aux
problèmes de pluie ;
Effectuer une bonne organisation au niveau des sous-traitants afin de
favoriser l’avancée des travaux ;
Autoriser les stagiaires de l’entreprise à prendre part aux réunions du
chantier afin qu’ils apportent leur pierre à l’édifice ;
Concevoir le plan d’installation du chantier en ayant à l’esprit la sécurité
des personnes et des biens et organiser les déplacements sur le chantier en
fonction de l’importance des moyens utilisés ;
Savoir les règles de sécurité et de prévoyance dans son domaine d’activité
et les appliquer soi-même de façon rigoureuse pour donner le bon exemple ;
Faire exécuter les tâches strictement par les personnes qualifiées et
habilitées et les faire utiliser le matériel adapté aux travaux tout en respectant les
normes des constructeurs ;
Vérifier le bon fonctionnement du matériel avant l’usage ;
Inculquer aux ouvriers la notion de sécurité en le sensibilisant et en lui
indiquant les risques ;
Mettre des panneaux de signalisation partout où peut exister un danger et
les faire respecter ;
Isoler les zones dangereuses (dépôts de carburants, de dynamite,...) ;
CONCLUSION
Les expériences acquises au cours de ce stage sont multiples. La
construction de ce collecteur nous a permis de comprendre la rigueur nécessaire
face à un ouvrage de cette envergure. De même, l’esprit d’équipe a été un
facteur très important dans le quotidien de toutes les personnes qui ont travaillé
sur ce chantier.
Somme toute, ce stage qui est venu compléter la phase théorique de notre
formation, nous a permis de comprendre et de toucher du doigt les différentes
étapes la réalisation d’un collecteur. Nous avons assisté aux travaux tels que
ceux de la réalisation de la phase préliminaire ainsi que la réalisation du
collecteur proprement dit.
Quant à l’établissement des déboursés secs, nous avons compris
l’importance que revêt la méthode d’actualisation des prix unitaires sur le
marché des matériaux, puisqu’au cours de la réalisation des ouvrages, les prix
peuvent changer. L’étape du slump test a été une expérience très importante que
nous avons partagée avec l’équipe du CNERTP.
Cependant, notre stage ne s’est pas déroulé sans difficultés. Nous avons
aussi essayé des approches de solutions face à ces difficultés.
Loin de voir cette œuvre comme une parfaite réalisation, et conscient
qu’aucune œuvre humaine ne peut s’identifier comme telle, nous restons ouverts
aux critiques et osons compter sur votre disponibilité pour des remarques et
suggestions en vue de l’améliorer.
BIBLIOGRAPHIE
AGETUR, (2008). – ‘’Etudes techniques d’exécution des collecteurs du
programme complémentaire PGUD-2 LOT M00748 PGUD-2’’.
ANNEXE 1
PLAN DE SITUATION
DU COLLECTEUR
ANNEXE 2
RESULTATS DES
ESSAIS
GEOTECHNIQUES
ANNEXE 3
ETABLISSEMENT
DES DEBOURSES
SECS DE
MATERIAUX
0.989
Béton de
(2 x 0.70 x 0.05)
I.2 propreté m3 2 1 0.70 0.05 0.07
pour bèche
Béton de
propreté (2 x 1.99 x 0.05)
I.3 m3 2 1 1.99 0.05 0.199
pour voile
0.597 (2 x 1 x 1.99 x
II voile m3 2 1 1.99 0.15 0.597 0.15)
2.145 (1 x 1 x 14.30
III Radier m3 1 1 14.30 0.15 2, 145
x0.15)
(2 x 1 x 0.70 x
3
Pa m 0.15)
2 1 0.70 0.15 0.21
lier
IV 0.37
Bèche
m3 2 1 0.20 0.40 0.16 (2 x 1 x 0.20 x
Bor
0.40)
dure
V Tapis
1 1 14.5 0.10 1.45 1.45 (14.5 x0.10 x1)
drainant m3
Poids
Nbres Long Long Poids total
N° DESI GNATION UNITE schéma Poids/ml Total partiel/
d’elts développée total définitif/ ml
ml
01 kg 8 15,92 127,3 1,2 152.832 152.832
02
10 kg 4 15,34 61,36 0,616 37,80 37.80
03
8 kg 10 2,33 23.3 0,39 9.087
04
8 kg 10 2,58 25.8 0,39 10.062
Tableau N°4 : déboursé sec d’un mètre linéaire de collecteur de dimension 16,80 x 14 x1, 40
kg 152.832 590
coffrage m2
8 bêches 0,36 3000 3000
9 Main d’œuvre Forfait 65000 65000
total 367190
DEDICACES. ....................................................................................................... i
SOMMAIRE ........................................................................................................ v
A. Historique………………………………………………………3
B. Situation géographique…………………………………………4
II.Domaine et type d’intervention .............................................................. 5
A. Domaines d'intervention…………………………………………..5
B. Types d'intervention……………………………………………….5
III.Organigramme .......................................................................................... 6
Description du projet……………………………….……………9
Rappel des résultats de l’Avant-projet Sommaire (APS)..............10
1. Tracé……………………………….………….…………….10
2. Exutoire collecteur…………………………………………..10
3. Prise en compte des ouvrages existants……………………..10
4. Type de collecteur…………………………………………….11
Description du projet……………………………….……………….11
A. Implantation……………………………….…………………….…12
B. Nivellement………………………………………………...............15
IV.Travaux géotechniques .......................................................................... 17
A. Travaux préliminaires………………….………………..…….…19
B. Réalisation du collecteur………………………………...............19
1. Les drains……………………….…………..…………….20
2. Le béton de propreté…………………….…….…………..21
3. Le coulage du radier……………………………………….23
4. Le coulage des parois……………………..……………….24
5. Les bèches……………………….…………..…………….25
6. Le garde-corps……………………………………………..26
VI. Calcul de la stabilité des ouvrages……………………………….….27
TROISIEME PARTIE : ETABLISSEMENT DES DEBOURSES SECS DE
MATERIAUX .................................................................................................... 34
I.Difficultés ................................................................................................. 36
II.Suggestions .............................................................................................. 37
CONCLUSION .................................................................................................. 39
BIBLIOGRAPHIE ............................................................................................ 40
ANNEXES1 ........................................................................................................ 41
ANNEXES 2....………………..……………………………………………….44
ANNEXES 3………..…………...……………………………………………..53