Routes
Routes
Routes
[Date] 1
REMERCIMENTS
[Date] 2
[Date] 3
LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS
BB : Béton Bitumineux
BA : Béton Armé
BP : Béton de Propreté
BTP : Bâtiment et Travaux Publics
CAMES : Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement
Supérieur
[Date] 4
RESUME
Le mémoire porte sur la réhabilitation et l’extension de la gare OUAGARINTER de
Ouagadougou. Le projet s’inscrit dans le cadre de développement durable de la ville
de Ouagadougou avec pour objectif principal de rendre la gare routière
OUAGARINTER un centre polyvalent d’activité divers axé autour de celle-ci et
répondant aux standards internationaux. Les objectifs spécifiques de notre mémoire
étaient de faire le suivi de l’exécution des travaux de voiries et d’assainissement de
la gare. Ainsi pour le bon déroulement du suivie nous avons utilisé les résultats des
études géotechniques, ont révélé la présence d’un sol en place de très bonne
qualité. Pour un trafic de type T3, une plateforme S4 nous avons déterminé, grâce au
guide du CEBTP, nous avons retenu une couche de fondation de 20cm d’épaisseur
en graveleux latéritique naturel, une couche de base de 20cm en litho-stabilisation et
une couche de roulement de 5cm de béton bitumineux. Coté assainissement nous
avons des ouvrages en béton ayant une section minimale de 50x50 et maximal
200x110 permettant le drainage des eaux de La gare dont nous avons calculé les
quantités de béton nécessaire. Le délai d’exécution du projet est de 10 mois avec un
coût total de quatre milliards soixante-deux millions six cent quatre-vingt-quinze mille
quatre cent neuf FCFA (4 062 695 409 FCFA).
Mots clés :
Réhabilitation ;
Gare OUAGARINTER
Trafic
Suivi
Etudes géotechniques
[Date] 5
ABSTRACT
Ouagadougou station. The project is part of the sustainable development of the city
of Ouagadougou with the main objective of making the OUAGARINTER bus station a
standards. The specific objectives of our brief were to monitor the execution of road
works and sanitation of the station. So for the good progress of the follow-up we used
the results of the geotechnical studies, revealed the presence of a soil in place of
very good quality. For a T3 type of traffic, an S4 platform we have determined, thanks
to the CEBTP guide, we have retained a foundation layer 20cm thick in natural
lateritic gravelly, a base layer of 20cm in litho-stabilization and a layer 5cm roll of
minimum section of 50x50 and a maximum of 200x110 allowing the drainage of the
water from the station, from which we have calculated the quantities of concrete
needed. The project implementation period is 10 months with a total cost of four
billion sixty-two million six hundred and ninety-five thousand four hundred and nine
Keywords:
Rehabilitation;
OUAGARINTER station
Traffic
Monitoring
Geotechnical studies
[Date] 6
LISTE DES FIGURES
[Date] 7
LISTE DES PHOTOS
Photo II 4 : tractopelle
[Date] 8
LISTE DES TABLEAUX
[Date] 9
[Date] 10
Sommaire
DEDICACE ............................................................................................................. 1
A mes parents pour leur aide et leur soutient en tout genre. ........................... 1
REMERCIMENTS ................................................................................................... 2
RESUME................................................................................................................. 5
ABSTRACT ............................................................................................................. 6
INTRODUCTON ................................................................................................... 14
[Date] 11
III. PRESENTATION DU DEROULEMENT DU STAGE ET DES ACTIVITE
REALISE........................................................................................................ 18
C. terrassement. ....................................................................................... 28
D. Enrobé .................................................................................................. 37
5.Mise en œuvre.................................................................................... 43
A. Dalot. ..................................................................................................... 45
[Date] 12
1. Déroulement des travaux Fabrication des dalots ...................... 45
B. Caniveaux ......................................................................................... 48
1.Observation ........................................................................................ 53
3. Suggestion .................................................................................... 54
CONCLUSION ...................................................................................................... 55
[Date] 13
INTRODUCTON
L’aménagement des tronçons routiers est un aspect très important entrant en compte
dans les priorités définies dans le cadre du Plan National de Développement
Economique et Social (PNDES). C’est dans cette perspective que s’inscrit les projets
de Développement Durable de Ouagadougou (PDDO) dont les travaux de
réhabilitation et d’extension de la gare OUAGARINTER sont financés par l’Agence
Française de Développement (AFD).
[Date] 14
le cadre de la réhabilitation de la gare OUAGARINTER à Ouagadougou.
Ce travail consistera à :
IV. Méthodologie
Pour que la réalisation de ce document soit un succès nous avons scindé notre travail
en deux étapes :
CHAPITRE I : PRESENTATION DE LA
STRUCTURE DE FORMATION ET D’ACCUEIL
I. PRESENTATION DE LA STUCTURE DE FORMATION
[Date] 15
-Un diplôme d’ingénieur de conception (master en génie civil BAC+5
-Un diplôme d’ingénieur des travaux (licence professionnelle en génie civil BAC+3)
Ces diplômes ont été reconnus par le CAMES lors du 27 ème colloque sur la
reconnaissance et l’équivalence du diplôme tenu à NIAMEY/NIGER du 28 au 30
novembre 2012, reconnaissance renouvelée en novembre 2018 à Ouagadougou.
Toujours dans la poursuite de ses objectifs, l, ESTPO ouvre une filière de topographie
et forme alors des techniciens supérieurs et des ingénieurs de travaux (licence
professionnel) en topographie ramenant ainsi le nombre de ses cycles de formation à
cinq.
L’entreprise SOGEA SATOM fait partie du groupe VINCI et résulte de la fusion de deux
entreprises : l’entreprise SOGEA et l’entreprise SATOM. Le groupe Vinci est subdivisé
en quatre (4) grands sous-groupes qui sont : Vinci Constructions, Vinci Énergies,
Vinci-Concessions et EUROVIA. L’entreprise SOGEA SATOM est la filiale
internationale du sous-groupe VINCI constructions en Afrique.
[Date] 16
B. Historique de SOGEA SATOM en Afrique
L’aventure africaine de SOGEA SATOM commence dès les années 1930 au Maroc,
avec l’ouverture de l’usine Sidi Bouknadel et la fourniture des premiers tuyaux
d’adduction d’eau de Rabat. Elle se poursuit en plein cœur du continent africain dès
1948, lorsque SOGEA s’implante au Gabon, puis en 1951 avec la signature des
premiers contrats de travaux routiers de SATOM, au Niger et au Tchad.
En 1967, une fusion avec une autre filiale de SAINRAPT ET BRICE apporte de
nouvelles implantations au Cameroun, au Tchad et en Algérie, et permet une
orientation vers de grands chantiers.
Email : sogeasatombf@vinci-construction.
D. Domaines d’activités.
Ses activités en Afrique embrassent des domaines divers du BTP et peuvent s’estimer
comme suit, en termes de pourcentage des chiffres d’affaires :
[Date] 17
E. Quelques indicatifs de l’Entreprise
-Objectif : Faire du profit en répondant aux attentes de leurs parties intéressées pour
assurer la pérennité de leur entreprise.
Nous avons effectué trois (3) mois de stage au sein de l’entreprise sur le
chantier de ouagarinter qui ces tenus du 21 Mai 2019 au 21 Aout 2019. Les travaux
sur le site ayant démarré en Mars cela suppose que nous sommes arrivées 2mois
après le démarrage effectif mais cependant en 3 mois on a pu participer à pas mal de
réalisation :
_au bureau nous avons eu a exécuté certaine tache que l’ingénieur suivie nous
a confier tel que, le journal du chantier, le suivie quantitatif des différentes réalisations
faites sur le terrain
_sur terrain nous avons volontiers épaulé les différents chefs de chantier dans
leur tâche notamment au niveau du terrassement et de l’ouvrage d’assainissement
(caniveau)
[Date] 18
CHAPITRE II : SUIVIE DES TRAVAUX DE VOIRIE
ET D’ASSAINISSEMENT.
I. DESCRIPTION DU PROJET
Une partie concernant l’aménagement d’un carrefour giratoire sur le boulevard des
Tansoba (qui permettra d’améliorer la fluidité du trafic sur les axes d’entrée et sortie
de la gare)
Quant à l’autre partie, elle concerne la réhabilitation totale de la gare plus son
extension et création de nouvelles voies à sens unique de circulation au sein de la
gare.
[Date] 19
Deux (02) kiosques à café modernes
Un (01) restaurant
Une (01) toilette à12 WC et 04 douches
Un (01) parking 02 roues
Trois (03) centre de collecte d'ordures (cco)
Un (01) local de comptage
Une (01) latrines 02 cabines
Une (01) latrines 04 cabines
Deux (02) bloc de 04 boutiques
Deux (02) bloc de 08 boutiques
Trois (03) bloc de 10 boutiques
Une (01) station-service
Une (01) infirmerie
Un (01) parking 04 roues à longue durée
Un (01) parking long durée
[Date] 20
Figure II.1 : Plan de masse du projet
[Date] 21
Le délai d’exécution du projet est de 10 mois avec un coût total de quatre
milliards soixante-deux millions six cent quatre-vingt-quinze mille quatre cent
neuf FCFA (4 062 695 409 FCFA). Les intervenants du projet sont inscrits dans le
tableau ci-dessous :
AGENCE FRANÇAISE
1 DE Partenaire financier - Financement
DEVELOPPEMENT
ARCHI
3 Maitre d’œuvre - Concevoir l’ouvrage
CONSULT/MODULOR
[Date] 22
Intervenant (raison Rôles spécifiques
N° Responsabilités
social)
[Date] 23
La figure suivante représente les différents acteurs intervenants dans le projet.
[Date]
24
Figure II.4 localisation du projet.
A. Etude géotechnique.
[Date]
25
Tableau II.2 : résultat des sondages géotechniques
Limites
Analyse granulométrique
d’Atterber Proctor Modifié
passants aux tamis
g Portance à
95% de
D l'OPM
0,08 5 10 31,5 𝝎 OPM 𝜸𝒅 OPM
(mm WL IP
mm mm mm mm (%) (t/m3)
)
Nombre de
14 14 14 14 14 14 14 2 2 2
valeurs
Ecart type 13,4 13,1 10,2 5 10 6,7 3,7 0,9 0,05 2,8
Selon les études géotechniques, la valeur moyenne de l’indice de plasticité (IP) est de
17 ,8. Ce qui veut dire que le sol est plastique
Les résultats des essais indiquent que les sols en place sont de la classe de portance
S5 selon la classification du CEBTP (guide pratique de dimensionnement des
chaussées pour les pays tropicaux) .
[Date]
26
portance.
Classe CBR
S1 CBR <5
S5 CBR > 30
Aux vues de ce qui précède et des nouvelles voies qui vont être implantées, nos
calculs seront donc faits en considérant un sol de plateforme S4.
2. Caractéristiques des matériaux d’emprunts.
Analyse granulométrique
passants aux tamis
20 mm 10 mm 5 mm 2 mm 0,08 mm
Echantillon 1 92 69 46 31 20
Echantillon 2 9,5 72 42 27 19
Limites
Proctor Modifié CBR
d'ATTERBERG
𝝎 OPM 𝜸𝒅 OPM
WL IP 90% 95% 98%
(%) (t/m3)
Echantillon
40,8 21,3 2,1 8,5 14 32 48
1
Echantillon
37,3 18,7 2,14 8 22 47 64
2
[Date]
27
(Source : rapport « PHASE DE PREPARATION MATERIAUX FICHE
TECHNIQUE » site de PABRE) confère
3. Matériaux disponibles
Les matériaux susceptibles d'être utilisés ainsi que leurs exigences pour la réalisation
des chaussées dans le cadre de la réhabilitation et l’extension de la gare Ouagarinter
sont les suivants :
B. travails topographiques.
On entend par travaux topographiques tout ce qui porte sur toutes les mesures
planimétriques et altimétriques nécessaires à la préparation, à l’exécution, à la
réception et au des travaux de renforcement d’une chaussée. Son but est de vérifier
de sorte que le positionnement soit conforme au projet.
C. terrassement.
C’est une étape très importante dans la réalisation de voirie car il consiste à extraire,
transporter et éventuellement utiliser un sol naturel en vue de construire un ouvrage
ou de servir d’assiette à un ouvrage. Ces travaux exigent donc beaucoup de technicité,
de la précision ainsi que des matériels performants. Par conséquent, il est prudent de
les confier aux professionnels.
[Date]
28
1.Les étapes suivies dans les travaux de terrassement.
Les travaux de terrassement sont basés sur trois actions principales notamment
l’extraction, le transport et la mise en remblai ou en dépôt. Ils se sont déroulés suivant
un processus bien déterminé dont aucune des étapes successives ne doit être
négligée. Il s’agit :
Des déblais visant à creuser dans le sol afin de dégager les terres.
Des remblais permettant de prélever des terres et de combler les cavités avec
pour objectif la stabilité du sol.
L’une des actions majeures est le piquetage qui est une action visant à concrétiser les
vraies limites du terrain à l’aide des piquets implantés lors des levés topographiques.
[Date]
29
La troisième phase qui concerne la fouille consiste à réaliser une introspection
profonde du terrain pour le déblayer.
Avant la mise en œuvre du remblai hydraulique, des purges ont été réalisés. La
réalisation des purges consiste à extraire le matériau initial de mauvaise qualité jusqu’à
une certaine profondeur en vue de son remplacement par un matériau de meilleure
qualité. Après cette étape nous avons effectué la mise en œuvre du remblai
hydraulique. Le matériau utilisé est le sable de carrière : sable obtenu après
concassage. Sa mise en œuvre consiste à étaler le matériau puis à l’arroser avec
suffisamment de l’eau. Au fur et à mesure que l’eau s’infiltre dans le sol, le volume des
vides diminue et laisse place à un matériau compacte. Cette technique bien
qu’onéreuse permet un gain de temps et assure une qualité de remblai très optimale.
Les différents engins utilisés pour les travaux de terrassement ont été choisi en
fonction du type de travail que l’on veut réaliser. La capacité de travail d’un engin est
[Date]
30
en relation avec son rendement. Plus l’engin est puissant, plus son rendement est
meilleur. Dans notre cas, les engins choisis pour le terrassement sont :
- La démolition
Cet engin comporte un bras articulé se terminant par un godet lui permettant non
seulement à la démolition facile mais aussi au débroussaillage. Son ensemble peut
tourner autour d’un axe, et est disposé sur une plate-forme automotrice. Ce qui lui
[Date]
31
facile le chargement sans une marche arrière. Les mouvements du godet et du bras
sont généralement commandés hydrauliquement
Le chargeur à pneu
Cet engin a été choisi parce qu’il possède une benne de grande taille à l’avant lui
permettant de charger les matériaux à grande quantité. Celle-ci, aussi appelée godet,
peut effectuer un mouvement vertical et pivoter autour de son axe porteur.
Elle a aussi la capacité de créer, modifier et déplacer de manière rapide des tas de
terres excavées. Cela nous permet de gagner en temps dans l’avancement des
travaux.
Cet engin a été choisi dû au fait qu’il joue deux fonctions. Il comporte à l’avant un
équipement de chargeuse et à l’arrière un équipement de pelle retro. Cette double
fonction de chargeur et de pelle assure une extrême polyvalence pour son utilisateur.
[Date]
32
Photo II.4 : tractopelle
Les engins de nivellement
Ce sont les engins qui assurent la mise en forme des terres. Les principaux engins de
nivellement utilisés sont :
Moins une lame orientable et qui sert à pousser et à décaper les matériaux. C’est un
engin commode pour :
[Date]
33
Photo II.5 : Bulldozer entrain de riper.
La niveleuse a pour rôle d’étaler les matériaux et de les niveler c’est-à-dire les
positionner à l’altitude désirée en respectant le dévers du projet.
[Date]
34
Photo II.6 Niveleuse en étalage de matériaux
Les engins de transport
Ils assurent le transport des terres foisonnées du lieu d’excavation ou de reprise vers
le site de dépôt. L’engin utilisé pour le transport est le camion benne d’au moins 18
m³. Il a été choisi par ce que c’est un engin qui peut transporter une grande quantité
de matériaux jusqu’au lieu de dépôt. Ce ci évite bon nombre de voyage donc moins
de dépense en essence.
[Date]
35
Les engins de compactage
Les compacteurs sont des engins servant à stabiliser les sols en diminuant la quantité
des vides à l’intérieur de ceux-ci. Il existe trois principes de compactage : le
compactage par chocs, par vibration et par roulage. Le compactage par chocs est
utilisée là où la zone à compacter est restreinte. Le compactage par vibration est
surtout utilisée pour des sols pulvérulents comme le sable, les grains et les pierres
concassées. La présence d’une certaine quantité d’eau sur les particules des
matériaux granulaires facilite le compactage. Le compactage pour roulage est utilisé
pour rôles sols cohérents et les matériaux liés (mélange bitumineux et de béton
spéciaux à affaissement nul). Il existe plusieurs types de compacteurs adaptés aux
travaux de compactage. Les principaux utilisés dans le cas de notre chantier sont : Le
compacteurs à pneu, les compacteurs à rouleau lisse et le compacteur vibrant manuel.
[Date]
36
Photo II.9 : Compacteur à rouleau lisse en travaux de compactage.
En plus de ces engins, notons la présence des camions citernes : ils sont utilisés pour
l’arrosage des sols dans le but d’atteindre l’optimum Proctor et pour l’arrosage des
voies d’accès au chantier afin de réduire un tant soit peu la quantité de poussière
soulevée par les travaux
Le terrassement est très important pour garantir la pérennité des ouvrages routiers.
De ce fait ce travail doit être confié à des professionnels pour une bonne mise en
œuvre.
D. Enrobé
[Date] 37
bitumineux1 utilisées comme couche de roulement sur les infrastructures routières
mais nous allons nous intéresser particulièrement au béton bitumineux.
2.
a. Les granulats
D’après la norme XP P 18-540, les granulats sont des grains de dimensions comprises
entre 0 et 125 mm Ils sont désignés par leurs plus petite et plus grande dimensions d
et D, l’intervalle d/D étant appelé classe granulaire et sont d’origine naturelle ou
artificielle.
[Date] 38
Il faut noter que le filler, qui est par définition du granulat, se caractérise par son degré
de finesse, de mouture et une granulométrie variant de 1 à 80 microns. Le rôle du filler
dans le mélange est de combler les vides, de contribuer à une répartition uniforme du
liant dans le mélange, d'absorber une grande partie des huiles volatiles du liant
ralentissant ainsi son vieillissement.
Compte tenu des spécifications précédentes, la teneur totale en filler des granulats
doit être comprise entre 5 et 9%. Cela est nécessaire pour obtenir les pourcentages
de vide prescrits. Par ailleurs, pour conférer au mélange la meilleure cohésion
possible, il est essentiel que le rapport filler/bitume soit maintenu entre 1.1 et 1.4. [03]
Le mode d’utilisation principal est sous forme de bitume pur et les plus utilisé au
Burkina Faso sont de classe 35/50 et 50/70 ; les essais effectuer sur celui-ci sont
[Date] 39
respectivement la norme NF EN 1426 et 1427 : la mesure de la pénétrabilité, la mesure
du point de ramollissement bille et anneau. Il est aussi caractérisé par d’autres essais
tels que la densité et le point éclair qui est une information concernant la sécurité
d’utilisation, la ductilité, l’évolution au chauffage, le vieillissement et la solubilité dans
certains solvants.
2. Méthodologie de formulation des enrobés [04]
Bien qu’à ce jour aucune méthode universelle de formulation n’a pu être édictée,
plusieurs méthodes de formulation sont recommandées. Ces méthodes suivent une
démarche bien précise qui comporte cinq (05) phases que sont :
Elle consiste à définir pour chaque couche les propriétés recherchées pour
caractériser les performances de la chaussée. Ces caractéristiques sont :
- Le module complexe
- La résistance à la fatigue mécanique
- La résistance aux déformations permanentes
- La susceptibilité à l’eau.
Sélection des composants
Cette étape consiste à choisir des granulats, les liants et les ajouts utilisés lors de la
fabrication de l’enrobé en fonction des différentes caractéristiques que sont :
- Le trafic
- Le climat
- La structure de la chaussée
- Les performances recherchées de la couche de surface.
[Date]
40
Formulation volumique
Cette partie consiste à fabriquer en plus de l’enrobé à la teneur en liant initiale, quatre
(04) enrobés différents de teneur en liant variant de +
−0,5%. Chaque type d’enrobé est
Vérification
Toute cette démarche peut être matérialisé comme suit dans un organigramme :
[Date]
41
Figure II.5 : Organigramme de la démarche de la formulation
(Source les enrobés Tome 2)
Elle a pour objet d’établir les caractéristiques obtenues sur un mélange hydrocarboné.
L’essai se déroule en laboratoire et les essais sont réalisés avec des matériaux
prévisibles sur chantier. Selon le type d’enrobés, le degré de connaissance de la
formule et l’usage prévu, l’épreuve de formulation comprend des séquences d’essais
adaptés. Ainsi nous pouvons distinguer quatre (04) niveaux d’épreuves de formulation.
[Date]
42
Le niveau 2 comprend les essais de niveau 1 complétés par un essai d’orniérage
(essai d’orniérage).
4. Transport et stockage
Les enrobés chauds sont transportés dans des camions disposant d'une benne munie
de trappes à l'arrière. Il est préférable que les bennes soient bâchées lors du transport
d'enrobés chauds. Un enrobé stocké dans la benne d'un camion bâché peut rester
plusieurs heures à température, mais il est indispensable de l'appliquer rapidement
avant qu'il refroidisse (au-dessous de 130 °C, un enrobé est très difficile à travailler, et
la qualité de l'application peut être remise en cause).
5.Mise en œuvre
[Date]
43
Photo.II.11 : Un finisseur en cours d'application, on remarque le camion vidant
sa benne d'enrobé dans la trémie.
IV. ASSAINISSEMENT
Cette activité était réalisée par une équipe constituée d’ouvriers ayant différentes
qualifications avec un chef d’équipe à leur tête.
- Des maçons
- Des ferrailleurs
[Date]
44
- Des menuisiers.
A. Dalot.
-le ferraillage qui a été fait à l’atelier puis transporté jusqu’à dans la fouille par
le camion yabe
[Date]
45
Photo.II.13 : ferraillage d’un dalot.
[Date]
46
Photo II.15 : réalisation de la fouille par la pelle hydraulique
[Date]
47
2. Tableau quantitatif de béton pour les dalots.
Béton de
Sections B H E Linéaire Vol béton propreté
60x60 0,6 0,6 0,15 127,7 57,465 5,7465
80x80 0,8 0,8 0,15 53,2 30,324 2,926
100x100 1 1 0,15 106,2 73,278 6,903
100x80 1 0,8 0,15 177,4 111,762 11,531
150x100 1,5 1 0,2 41 47,56 3,895
200x110 2 1,1 0,2 96,7 135,38 11,604
TOTAL 455,769 42,6055
B. Caniveaux
La zone de préfabrication
[Date]
48
Figure II.6 Atelier de préfabrication
Le temps passé avec cette équipe nous a permis de voir la réalisation des caniveaux
de 100 x 100 et des caniveaux de 80 x 80.
En début des travaux, l’équipe topographique passe implanter l’emprise ou les limites
des caniveaux, permettant à la pelle hydraulique d’exécuter les fouilles.
Au fur et mesure que les fouilles sont réalisées, les topographes suivent à l’aide du
niveau et la mire, les profondeurs de fouille jusqu’à l’atteinte des côtes souhaitées.
[Date]
49
Photo II.18 : implantation de la fouille pour les caniveaux
Une fois que les fouilles et les différents points implantés par les topographes, il est
question de mettre en œuvre le BP. Il est coulé dans le fonds de fouille et est étalé
ensuite à l’aide de pelle et taloché par les ouvriers afin qu’il puisse recouvrir les
épaisseurs implantées. L’image suivante illustre la mise en œuvre du BP
[Date]
50
Photo II.20 : mise en œuvre des caniveaux
Béton de
Section B(piédroit) H(piédroit) E(radier) Vol (2ml) Linéaire Vol Total
propreté
60x60 0,6 0,6 0,15 0,675 276,4 93,285 12,438
80x80 0,8 0,8 0,15 0,855 432,8 185,022 23,804
100x100 1 1 0,15 1,035 199,92 103,4586 12,9948
100x80 1 0,8 0,15 0,915 483,48 221,1921 31,4262
150x100 1,5 1 0,2 1,62 103 83,43 9,785
200x110 2 1,1 0,2 1,9 185 175,75 22,2
50x50 0,5 0,5 0,15 0,585 376,5 110,12625 15,06
TOTAL 972,26395 127,708
DALLETTES
Section Linéaire E Largeur Vol Béton
[Date]
51
60x60 274 0,15 0,75 30,825
RECAPITULATIF
BP 127,708
Vol total
caniveaux 1333,83345
Sable Eau
Ciment (kg) Gravier (5/15) (kg) Gravier (15/25) (kg) (l) (l)
BP 150 245 876 903 876
Radier 350 1124 0 742 210
Ainsi la quantité des matériaux pour le BP s’obtient en faisant le produit des Q= 27,28
m³ par le dosage des quantités pour 1 m³ de béton et celle des radiers s’obtient en
faisant Q’ = 81,83 m³ multiplié par le dosage des quantités pour 1 m³ de béton. Ce qui
nous permet d’avoir le tableau suivant :
[Date]
52
radier
Ciment (kg) Gravier (5/15) (kg) Gravier (15/25) (kg) Sable (l) Eau (l)
BP 4092 6683,6 23897,28 24633,84 23897,28
Radier 28640,5 91976,92 0 60717,86 17184,3
Dallettes
Radier
Piédroits
V. OBSERVATION ET SUGGESTION
1.Observation
*L’une des remarques que nous avons pu faire sur le chantier est que, le risque
d’en faire des accidents est très élevés. En effet, un chantier est un lieu où l’on
dépose des matériaux et des matériels tranchants. Afin d’assurer la santé du
personnel, leur bien-être physique et mental ; l’entreprise a mis en place une
politique QSE.
[Date]
53
*A cela s’ajoutent les pluies qui ralentissent les travaux lors des terrassements
de la chaussée, même si l’entreprise a trouvé la solution d’en faire un canal
permettant à l’évacuation rapide de l’eau vers les caniveaux existant afin
d’éviter la stagnation sur l’emprise de la voie.
*Il est a noté que sur le plan environnemental, des arbres ont été abattus pour
permettre à la réhabilitation de la gare
3. Suggestion
Bien vrai que l’entreprise a mis en place une politique QSE, il est à noter que
certains ouvriers ne respectent pas les consignes données. Ainsi nous
suggérons à l’entreprise de sensibiliser ces derniers sur les dangers qu’ils
[Date]
54
pensent coururent et une récompense si possible a ceux qui respectent les
consignes.
En cas d’abattage d’arbre nous suggérons ci possible de le remplacer vers un
endroit bien défini.
CONCLUSION
Une gare routière est un élément de paysage urbain ouvert sur la ville qui doit
permettre une transition sans rupture de la ville vers le transport, et inversement. Sa
localisation, son organisation et son fonctionnement jouent et rôle primordial dans la
chaine des échanges.
Le succès de chantier se joue pour l’essentiel au bureau d’étude et dans les travaux
préliminaires du laboratoire. C’est ainsi que le bureau d’étude GRETECH Sarl
intervient pour les différents calculs métriques et le Laboratoire National des Bâtiments
et Travaux Publics (LNBTP) pour les études géologiques et géotechniques dans le but
de donner des indications grossières sur les différentes classes de sols susceptibles
d’être rencontrées sur les différents tracés.
[Date]
55