Memoire
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DECANTEUR A FADA
DEDICACES
Que Dieu nous bénisse, nous protège et guide nos pas sur le
chemin du bonheur!! Amen!!!
REMERCIEMENTS
Nous remercions le DIEU tout puissant de nous avoir donné la force et le courage
d’accomplir ce travail.
Nous ne saurions introduire notre projet de mémoire sans présenter nos profondes
gratitudes à l’E.S.T.P.O qui nous a offert un cadre d’apprentissage et d’acquisition de
connaissances théoriques et pratiques.
AVANT PROPOS
RESUME
Le présent document est une synthèse de tous les travaux effectués dans le cadre
d’un mémoire de fin d’étude, Il s’agit d’une étude de sol d’un projet donné. L’objectif
de cette étude est de déterminer la capacité portante du sol en passant par l’essai de
cisaillement rectiligne, un essai qu’on effectue au laboratoire pour déterminer les
différents paramètres (la cohésion C, et l’angle de frottement Φ) entrant dans le calcul
de la capacité. Ces études permettent de déterminer le type de fondation adapté à
l’ouvrage.
Mots clés
Le sol ;
La géotechnique ;
La fondation ;
L’essai de cisaillement rectiligne
La capacité portante d’un sol.
ABSTRACT
SIGLES ET ABREVIATIONS
AG : Analyse Granulométrique.
Cl : Cuirasse Latéritique.
C : Cohésion.
Cm : centimètre.
CU : Consolidé-non drainé.
CD : Consolidé-Drainé.
F : Charge.
m : mètre.
NF : Norme Française.
S : Section.
Sr :
Sond : Sondage.
TN : Terrain Naturel.
Ƭ : Taux.
A : section.
U : pression interstitielle.
µm : micromètre.
ω : teneur en eau.
ρ : poids volumique.
II.4. Récapitulatif.................................................................................. 14
INTRODUCTION
Les sols sur lesquels on est amené à réaliser nos ouvrages ( c’est-à-dire les sols
utilisés comme assises de fondations) sont stimulés a des massifs ( milieux pesants),
ces sols subissent ainsi l’action exercée par ces ouvrages sous forme de forces
ponctuelles ou reparties, verticales, horizontales et obliques (forces surfaciques). En
plus de ces forces, le sol est soumis à des forces massiques (son propre poids, l’action
de l’eau), de ce fait, peu importe le type d’ouvrage à fonder, des études de
reconnaissance du sol doivent s’effectuer avant la phase conception.
C’est dans cette logique, que nous nous sommes intéressés à l’étude géotechnique
des sols, et nous avons eu la chance d’effectuer un stage de trois (03) mois à ACIT
géotechnique, où nous avons suivi et effectuer plusieurs essais de différents projets,
et c’est sur cette base que nous avons contribué à l’étude d’un sol à la suite d’un projet
d’adduction d’eau (réalisation d’un château d’eau, d’ une bâche et d’un décanteur) a
Fada. En effet notre thème formulé comme suit : Etude de la capacité portante du
sol de fondation pour la réalisation d’un décanteur à fada.
CHAPITRE I : GENERALITES
Historique
Crée en 2010, ACIT géotechnique est un bureau d’étude en génie civil qui se
positionne comme un bureau de référence dans le domaine des missions
géotechniques, en particulier au Burkina Faso. Ce bureau est basé dans la
commune rurale de Saaba.
Missions
Les missions d’ACIT géotechnique couvrent les différents domaines du
bâtiment et des Travaux Publics :
Bâtiment ;
Barrages ;
Routes et aérodromes ;
Ponts ;
Formation ;
Matériaux de constructions.
Tous les moyens techniques et intellectuels sont mobilisés pour mener à bien toutes
les prestations confiées à ACIT géotechnique, alliant qualité et coût, pour établir un
rapport d’étude géotechnique clair, précis et complet. Pour satisfaire aux exigences de
ses clients et toujours mériter leur confiance, ACIT géotechnique a à son avantage
les atouts suivants :
Domaine de compétence
Organisation
ACIT géotechnique a intervenu dans plusieurs taches dont certaines sont présentées
dans le tableau ci-après :
Contexte
La construction des infrastructures en tout genre est une passion pour nous et
constitue un véritable choix de carrière. C’est dans le souci de satisfaire à cette
vocation que nous nous sommes inscrits à l’Ecole Supérieure des Travaux Publique de
Ouagadougou (E.S.T.P.O) pour y effectuer un cycle de Licence Professionnelle.
Le thème que nous avons choisi de traiter nous permettra de maitriser l’interaction entre
sol et structure et mieux interpréter les essais géotechniques.
Justification
Différentes études doivent être menées avant la réalisation des différents ouvrages afin
de pouvoir assurer leur stabilité, nous ne pouvions parler de Génie Civil sans faire appel
à la géotechnique raison pour laquelle nous avions jugé très important d’effectuer un
stage a ACIT géotechnique et nous nous sommes plus intéressés à l’étude des
fondations. Cette dernière est très importante et doit être réalisée après des études bien
faites, des études que nous avons jugées essentielles de maitriser pour le bien de notre
carrière, et qui occuperont une partie de notre travail.
Objectif principal
Ce mémoire a pour objectif global d’étudier un sol et de déterminer le type de fondation
qui peut être adapté à ce sol.
Objectif spécifique
L’objectif spécifique est de déterminer l’influence des paramètres géotechnique sur les
valeurs de la capacité portante. Puis nous mettrons l’une de ces méthodes en application
dans le cadre d’un projet réel pour déterminer l’impact de ces paramètres sur la
résistance du sol.
La rédaction d’un mémoire suit des étapes précises. Ainsi, pour mener à bien cette tâche,
nous allons tout d’abord définir ces étapes dans un ordre en vue de planifier notre projet.
Nous avons donc élaboré un planning organisationnel qui suit les étapes de :
Rédaction du mémoire.
L’étude géologique permet ainsi d’obtenir des informations qui sont entre autres la
capacité portante des sols leurs compositions et leurs comportements en présence d’eau
et\ou de contraintes mécaniques. Ces études réunies des données indispensables au
dimensionnement des fondations des ouvrages de génie civil.
Il existe plusieurs systèmes de classification des sols et cela se fait en général suivant
les caractéristiques mécaniques du sol qui sont la texture, la structure, la densité, la
porosité, la plasticité, la couleur. Ainsi on distingue trois (03) grands groupes de types de
sols qui sont :
Les sols grenus qui désignent des sols dont plus de 50% des éléments ont un
diamètre supérieur à 20µm ;
Les sols fins qui désignent des sols dont plus de 50% des éléments ont un
diamètre inférieur à 20µm.
Les sols organiques qui ne sont aucun d’intérêt pour notre thème.
II.1.3 Fondations
Les fondations dans le contexte du génie civil et des bâtiments et travaux publics
(BTP) correspondent à l’ensemble des ouvrages enterrés qui assurent la stabilité des
bâtis en répartissant les charges dans le sol tout en limitant les phénomènes de
tassement glissement etc…….
Tout ouvrage d’art à l’exception des tunnels doit être réalisé sur une fondation qui
représente une assise sur laquelle se pose l’ouvrage.
On pourrait définir les fondations d’un ouvrage comme étant l’infrastructure qui reçoit les
charges de la superstructure de cet ouvrage ainsi que les surcharges d’exploitations et
qui les transmette aux sols de fondation en répartissant de manière homogène et
résistante les différentes actions de ces charges.
C’est l’une des parties les plus importantes de la construction, sans fondation
l’immeuble s’enfonce dans le sol.
Les éléments qui jouent le rôle d’interface entre l’ouvrage et le sol s’appellent
fondations. Ainsi, quel que soit le matériau utilisé, sous chaque porteur vertical, mûr,
voile ou poteau, il existe une fondation.
De ce fait la phase fondation est très importante et plusieurs études doivent se faire avant
sa réalisation. Des études qui occuperont une grande partie de notre travail dans la suite,
mais avant ces études, nous allons essayer de parler des différents types de fondations.
Les fondations représentent un enjeu essentiel de son architecture, car elles forment la
partie structurelle qui s’oppose au tassement et aux infiltrations.
Selon la capacité portante, les forces mises en jeu et les tassements admissibles, le
constructeur choisira une solution du type fondation superficielle, semi-profonde ou
profonde, qui diffèrent par le mode de transmission, et le choix de l’une ou l’autre de ces
fondations peuvent être justifiées par des raisons comme les contraintes budgétaire ou
encore l’environnement du projet.
En dernier recours, si le sol en place ne possède pas les qualités suffisantes pour qu’on
puisse y fonder l’ouvrage, des techniques de renforcements des sols sont utilisables.
Les fondations superficielles, les plus courantes forment un type d’assise pouvant être
mise en place sur des sols de bonne portance, c’est-à-dire capables de reprendre les
charges de l’ouvrage en entrainant un tassement minimum. Leur simplicité de réalisation
et leur faible coût font de ce type de fondation les structures les plus courantes.
Avec :
D : la profondeur d’ancrage,
B : la largeur.
Les fondations profondes permettent la transmission des charges au bon sol situé en
profondeur, en traversant les couches de sols superficielles.
En effet lorsque l’on se retrouve dans une situation ou la couche superficielle du sol en
place ne satisfait pas aux conditions de portance (caractéristiques mécaniques du sol
insuffisante), ou de tassement (cas des sols compressibles), l’utilisation d’une fondation
profonde constitue une solution technique viable, qui permettra la bonne assise de
l’ouvrage. Elle est caractérisée par le (DTU 13.11).
Ces types de fondations sont généralement appliqués dans le cas d’un sol stable à une
profondeur supérieure à 6-8m.
D’une manière générale, les fondations profondes sont souvent désignées par le
terme de «pieu».
En effet, la mécanique des sols permet de connaitre les caractéristiques des sols, leur
action sur les fondations et de déterminer les critères influençant le choix d’une
fondation. Ces critères sont donc :
La qualité du sol (sol bien compact) ;
Les charges amenées par la construction (charges appliquées à l’ouvrage doit
être inférieur à la contrainte admissible du sol) ;
Le coût d’exécution (liées aux facteurs socio-politiques du pays).
II.4. Récapitulatif
Pour resumer tout ce que nous avions eu a dire pour la conception et l’execution d’une
fondation, il faut faire toujours l’analyse systémique des trois facteurs suivant :
Quoi construire ;
Sur quoi construire ;
Comment construire.
III.1. Introduction
Si l’enquête précédente n’a pas permis d’acquérir une connaissance suffisante du terrain
de fondation, ou si elle a mis en évidence des risques potentiels, il convient d’effectuer
une reconnaissance de sol.
- Essais en laboratoire
Des échantillons de sol sont prélevés et analysés en laboratoire, nous avons :
Les essais de granulométrie, d’atterberg, de cisaillement, Proctor, CBR,… permettent
de dégager un certain nombre d’informations (la cohésion, l’angle de frottement interne,
la teneur en eau…) sur le sol.
Pour notre projet, l’objectif était de déterminer la capacité portante du sol après la
reconnaissance géotechnique, afin de pouvoir déterminer la section de notre semelle à
réaliser, pour cela, ces études ont été réalisées au laboratoire afin de déterminer les
différents paramètres entrant dans ce calcul.
III.3.1. DEFINITION
Conditions de drainage
Symbole Résultat
Avant l’essai Pendant
l’essai
Consolidé Drainé CD C’ et Φ’
Le but de cet essai est de déterminer la résistance du sol sous les conditions
d’effort de cisaillement ou de forces appliquées à cet échantillon. Cela nous permettra
aussi de déterminer deux (02) paramètres de ce sol qui sont la cohésion (C) et l’angle
de frottement (Φ) du matériau.
III.3.3. Principe
L’échantillon de sol à étudier est placé entre les deux demi-boîtes de telle sorte qu’il
y ait une capacité de déplacement horizontal des demi-boîtes l’une par rapport à l’autre.
Un piston va permettre d’exécuter sur le sol une contrainte normale verticale σ. La demi-
boîte inferieure est entrainée horizontalement à vitesse constante (dépendant du type
d’essai). La force totale de cisaillement F est mesurée à l’aide d’un anneau
dynamométrique fixé à la demi-boîte supérieure. Un comparateur mesure la déformation
verticale de l’échantillon sous la contrainte normale.
Pour la réalisation complète des essais, plusieurs types de matériels sont utilisés donc
certains sur le site de prélèvement et d’autres en laboratoire.
Le bâti est indéformable sous l’effet des efforts appliqués. Il supporte la boite de
cisaillement.
La boite de cisaillement
Ce dispositif est constitué d’un piston qui coulisse dans la demi-boîte supérieure avec un
effort normal N vertical bien précis.
L’intensité de la force verticale constante N est connue avec une incertitude de 1/ 100 de
sa valeur. La mesure de l’effort horizontal (T) s’effectue au moyen d’un capteur avec une
incertitude de 1/ 100 de la valeur maximale lue au cours de l’essai ou à l’aide d’un anneau
dynamométrique.
On place la boite dans le chariot et l’étrier de charge sur le piston de la boite. On stabilise
tous les comparateurs à zéro. On s’assure que le plateau d’essai est horizontal grâce
au niveau prévu pour cela et on bloque le plateau, on applique sur l’éprouvette la charge
normale désirée en plaçant doucement et sans choc les poids convenables sur le
plateau de la machine.
La lecture
La lecture se fait sur les trois (03) comparateurs qui donneront (vertical, anneau
dynamométrique et dispositif de compensation). Le comparateur vertical donne la
déformation verticale ou tassement de l’éprouvette. Le comparateur de l’anneau donne
la déformation horizontale ou cisaillement effectué sur l’échantillon et le comparateur
de compensation donne les différentes valeurs d’évolution. Les valeurs d’essai sont
portées sur une feuille d’essai.
La fin de l’essai
𝑁
σ=A avec : A la section et N l’effort.
T
T=A avec Ƭ l’ effort de cisaillement.
D = di – df
П
S = D2 × 4
𝐘𝟐 − 𝐘𝟏
Φ = Arctan ( )
𝐗𝟐 − 𝐗𝟏
Ʈ=C+ σntan(Φ)
C’est un paramètre qui est beaucoup influencé par la présence d’eau et la granulométrie.
Les sols fins ayant plus de cohésion que les sols pulvérulents où elle est souvent nulle.
L’état de stabilité du sol est défini en fonction des paramètres déterminés ci-dessus.
Ces paramètres permettent aussi de connaitre la cohésion du sol et son angle de
frottement par :
Plus un sol est cohérent, plus sa cohésion (C) est élevée et son angle de
frottement interne (Φ) est faible et dans ce cas nous avons un matériau argileux ;
Plus un sol est pulvérulent plus sa cohésion (C) est faible et son angle de
frottement interne (Φ) est élevé et dans ce cas nous avons un matériau sableux.
III.4.1. Rappel
D’une bâche
D’un décanteur
Pour la réalisation de ces derniers, le bureau chargé de l’étude a confié l’étude de sol à
ACIT géotechnique, nous avons effectué des sondages sur le site pour chaque ouvrage.
A chaque profondeur donnée, nous avons obtenu un type de matériau.
CHATEAU
BACHE
SOND 1
DECANTEUR
SOND 1
1. Pour le château :
2. Pour la bâche :
- A 0,20 m sous le terrain naturel (TN), on a du grave argileux latéritique (GAL),
- De 0,20 à 1,55 m, on a de la cuirasse latéritique (CL).
3. Pour le décanteur :
- à 0,20 m sous le terrain naturel (TN) on a du dépôt sableux argileux,
- De 0,20 à 1,20 m, on a du grave argileux latéritique (GAL) altérée argileuse,
- De 1,20 à 2,80 m, on a de l’arène latéritique sablo argileuse, présence de quartz.
Après ces différents sondages, nous constatons que le château d’eau et la bâche
présentent le même type de matériau pour chaque couche donnée. Ces matériaux sont
assez résistants et de bonnes qualités sur quoi nous n’avons pas jugé essentiel
d’effectuer des essais sur ces matériaux.
Au regard de ces résultats, nous nous intéresseront à l’étude de sol pour la réalisation du
décanteur vue le type de matériau que chaque couche présente.
Nous avons eu à effectuer deux essais de cisaillements (non consolidé non drainé) pour
les deux matériaux rencontrés au niveau du décanteur (GAL et l’argile).
Apres l’exécution des deux essais, et les différents calculs expliqués un peu plus haut,
on détermine les résultats de chaque couche présentés dans des tableaux à l’annexe
(voir annexe 4 et 5), et les différentes fiches d’essais présentées dans les pages
suivantes.
Puis on trace la courbe intrinsèque (de chaque matériau) des contraintes de cisaillement
en fonction de la contrainte normale.
Contrainte de cisaillement(KPa)
FICHE D’ESSAI
ACIT géotechnique
160.0 NORMES
140.0
ESSAI DE CISAILLEMENT
120.0 RECTILIGNE DIRECT
NF P 94-071-1
100.0
AVANT ESSAI 80.0
60.0
ᵨ 2,03 2,03 2,03 40.0
(T/m³)
20.0
ᵨd 1,71 1,71 1,72 0.0
(T/m³)
0 1 2 3 4 5 6
W
18,66 18,69 18,11 Déplacement (mm/100)
(%)
e
- - -
(%)
SR 1.2
- - -
(%)
1
APRES CONSOLIDATION
Tassement (mm/100)
ᵨd - - - 0.8
(T/m³)
0.6
t100 - - -
(min)
0.4
APRES CISAILLEMENT
W
(%)
18,41 18,12 17,86 0.2
50K
σ 0
63,168 126,336 252,671
(KPa) 0 2 4 6
Déplacement (mm/100)
’ (°) C (KPa)
Résultats
21,84 79,17
COURBE INTRINSEQUE
200.000
180.000
contrainte de cisaillement
100.000
80.000
60.000
40.000
20.000
0.000
0.000 50.000 100.000 150.000 200.000 250.000 300.000
contrainte normale (Kpa)
NF P 94-071-1
Contrainte de cisaillement(KPa)
200.0
AVANT ESSAI 180.0
ᵨ 1,98 1,99 1,99
160.0
(T/m³) 140.0
120.0
ᵨd 1,68 1,69 1,69 100.0
(T/m³) 80.0
W 60.0
18,05 18,05 17,74
(%) 40.0
e 20.0
- - -
(%) 0.0
0 1 2 3 4 5
SR - - -
(%) Déplacement (mm/100)
APRES CONSOLIDATION
ᵨd - - - 1.2
(T/m³)
t100 - - - 1
(min)
Tassement (mm/100)
COURBE INTRINSEQUE
250.000
cisaillement (Kpa)
200.000
τ = 0,4181 + 89,277
contrainte de
150.000
100.000
50.000
0.000
0.000 50.000 100.000 150.000 200.000 250.000 300.000
contrainte normale (Kpa)
Le but de ces essai était de déterminer les paramètres tel que : la cohésion et l’angle de
frottement afin de pouvoir calculer la capacité portante du sol. Le calcul se fera
uniquement sur la couche argileuse c’est-à-dire dans les conditions les plus défavorables.
Dans la suite de notre travail, le calcul de la capacité portante sera l’objet de notre étude.
La résistance à la rupture, encore appelée contrainte ultime du sol (qu) peut être
obtenue soit à partir d’essais de laboratoire, soit à partir d’essais in situ.
Essai de laboratoire :
- Essai de cisaillement rectiligne,
- Essai de compression triaxial.
Essai in situ :
- Essai pressiométrique,
- Essai penetrométrique.
Dans notre cas, nous nous sommes intéressés à l’un des essais de laboratoire.
Vue notre profondeur d’ancrage D, nous pouvons conclure que notre fondation sera
superficielle ( voir page 13).
Le type de fondation superficielle que nous avons choisi pour supporter notre ouvrage
est une semelle isolée de type carrée c’est-à-dire : la largeur égale à la longueur,
B=L
Connaissant le type de fondation, nous pouvons calculer la capacité portante de notre
sol.
Le calcul de la capacité portante pour les fondations superficielles est donné par la
formule générale ci-dessous :
𝐁 𝐁 𝐁
qu = (1+ 0,2 ) CxNc (Φ) + Ƴx DxNq (Φ) + (1 – O,4 ) Ƴ x x NƳ (Φ)
𝐋 𝐋 𝟐
Dans cette équation, le premier terme CxNc est appelé « terme de cohésion », le second
𝐁
Ƴ x DxNq « terme de profondeur » et le troisième Ƴx x NƳ « terme de surface».
𝟐
Cette équation a été obtenue en 1920 par Caquot et TERZAGHI. Les valeurs numériques
des facteurs de capacité portante NƳ (Φ), Nq (Φ), Nc (Φ) ne dépendent que de l’angle de
frottement interne du sol.
Ces valeurs sont données dans le tableau ci-dessous.
D’après le tableau des facteurs de capacité portante affiché un-peu plus haut nous
avons :
- Nc = 16,88,
- Nq = 7,82
- Ny = 7,13. Voir page (37).
Nous nous sommes fixés une valeur à D = 1,5m (voir page 35).
B B B
qu = (1+ 0,2 ) CxNc (Φ) + Ƴx DxNq (Φ) + (1 – O,4 )Ƴx x NƳ (Φ)
B B 2
B
qu = (1+ 0,2) CxNc (Φ) + Ƴx DxNq (Φ) + (1 – O,4) Ƴ x x NƳ (Φ)
2
Pour limiter les tassements à des valeurs acceptables, il convient d’introduire dans les
formules un coefficient de sécurité et de définir une contrainte admissible ou de service.
𝟏
qad = Ƴ x D + 𝑭 x ( qu – Ƴ x D )
𝐪𝐮
F.S =
𝐪𝐚𝐝𝐦
𝐪𝐮
qadm =
𝐅.𝐒
Avec :
𝟏𝟖𝟎𝟑,𝟎𝟖 + 𝟑𝟔,𝟑𝟔𝟑 𝐁
qadm = en KPA ou KN/m2.
𝟑
qad est appelé la contrainte admissible, pour avoir cette contrainte en force Q c’est-à-
dire en (KN), on procède ainsi :
Q = qad x B2
𝟏𝟖𝟎𝟑,𝟎𝟖 + 𝟑𝟔,𝟑𝟔𝟑 𝐁
Q = ( )KN/m2 x B2 (m2)
𝟑
On calcule cette force parce que le poids apporté par l’ouvrage s’exprime en KN, on
peut ainsi les comparer s’ils s’expriment avec la même unité.
Retenons que la charge apportée par l’ouvrage doit être inférieure à la force que nous
venons d’exprimer pour que nous n’ayons pas à observer des ruptures, ni des
tassements dans le futur et que l’ouvrage ne rencontre pas de désordre aussi.
NB : La valeur de qad peut être aussi déduite de l’expérience sur les réalisations
existantes pour un sol et un ouvrage donné.
Tableau 4 : Contrainte de calcul du sol suivant la nature du sol (DTU 13.12 ; chap.
3.1)
𝐍𝐮
S≥
𝐪
Avec : Nu l’effort apporté par l’ouvrage sur le sol en KN, une descente de charge permet
de l’obtenir.
q la contrainte admissible en KPA,
B la largeur en m.
𝐍𝐮
BxB ≥ 𝟏𝟖𝟎𝟑,𝟎𝟖 + 𝟑𝟔,𝟑𝟔𝟑 𝐁 .
𝟑
Nu ≤ qad x B2
Pour la détermination de la surface, il faut connaitre l’effort Nu, alors que dans notre cas,
nous ne connaissions pas le poids de l’ouvrage par conséquent, on ne peut pas
déterminer la section de la semelle.
RECOMMANDATION
CONCLUSION
En général, nous pouvons dire que notre objectif a été atteint parce que nous avons
pu déterminer le type de fondation après l’étude géotechnique et nous avons donné
l’expression de la capacité portante et de la contrainte admissible en fonction de la
largeur B.
L’analyse des paramètres géotechniques nous a permis d’appréhender les concepts
entrants en jeux dans la conception des ouvrages, plus principalement de ceux de la
partie infrastructure. Nous remercions encore la structure d’accueil (ACIT
géotechnique) de nous avoir donné l’opportunité d’effectuer ce stage et soulignons :
qu’en plus d’avoir enrichi nos connaissances sur la géotechnique des fondations, nous
avons pu suivre et apprendre comment interpréter les autres essais (CBR, Limites
d’Atterbeg, AG, PROCTOR), ainsi nous avons pu constater combien il est complexe
de prévoir de façon juste le comportement du sol. Retenons, que pour avoir un ouvrage
de qualité et durable, il faut au préalable effectuer des essais pour connaître la nature
du sol ainsi que la qualité du matériau à utiliser avant et pendant son exécution.
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
8 : COUPE DE LA BACHE ;
10 : COUPE DU DECANTEUR.