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Projet de Memoire

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MINISTERE DES INFRASTRUCTURES BURKINA FASO

------------------
ET DU DESENCLAVEMENT Unité-Progrès-Justice
--------------------
SECRETARIAT GENERAL
--------------------
ECOLE NATIONALE DES TRAVAUX PUBLICS (ENTP)
--------------------
ANNEE ACADEMIQUE : 2022 - 2023
--------------------
N° d’Ordre : …………………………
MÉMOIRE DE PROJET INTEGRE DE FIN D’ETUDES D’INGENIEUR
THEME

Thème : Étude comparative d'un béton prêt à l'emploi à celui


d'un coulage en place

Soutenu publiquement le Juillet 2024 par :


BATIA Wewoli Arnaud, HIEN Kerbou Sylviane et SANON Chérifa Elvira
Pour l’obtention du diplôme de
LICENCE PROFESSIONNELLE EN GENIE CIVIL
Responsable du Projet Intégré
M. NEBIE Shadrach, Ingénieur en Génie Civil

COMPOSITION DU JURY
Président

Membres
M. HEMA Lamine, Ingénieur en Génie Civil
DEDICACES

À nos parents, piliers inébranlables de notre éducation, dont le soutien


constant a été la force motrice derrière chaque ligne de ce mémoire.

À nos amis, compagnons de cette aventure académique, dont les


encouragements ont été des échos de motivation.

Enfin, à toutes les personnes dévouées à la quête du savoir, que ces pages
contribuent humblement à l'enrichissement de notre compréhension collective.

xi
REMERCIEMENTS

Avant de présenter ce document, nous souhaitons exprimer notre sincère


gratitude envers ceux qui ont manifesté de l'intérêt pour notre travail. Nous tenons à
remercier chaleureusement toutes les personnes qui ont contribué à la réalisation de
cette œuvre. À travers ce document, nous voulons exprimer notre reconnaissance
particulière à :

 Monsieur Daouda BILGO, Directeur Général de l’École Nationale des Travaux


Publics (ENTP), pour avoir permis le déroulement optimal de notre formation
au cours de ces trois années.
 Nos remerciements les plus sincères vont à Monsieur Amadé TOANSA,
Directeur de la Formation Initiale (DFI) de l’ENTP, ainsi qu'à l'ensemble du
personnel, pour leurs initiatives avisées ayant favorisé la qualité de notre
enseignement.
 Nous souhaitons témoigner notre reconnaissance à Monsieur Lamine HEMA,
notre Directeur de Mémoire, pour son encadrement constant et ses
éclaircissements avisés ayant grandement contribué à la réalisation de ce
présent document.
 Nous tenons à exprimer notre profonde gratitude à Monsieur Arnaud
OUEDRAOGO, Principal conducteur des travaux à l’entreprise EBOMAF SA,
pour son précieux accompagnement dans la concrétisation de notre cas
pratique.
 Nous saluons avec respect l'ensemble des enseignants de l’École Nationale
des Travaux Publics pour leur précieuse transmission de connaissances et de
compétences tout au long de notre parcours de formation.
 Enfin, nos plus vifs remerciements vont au Président du jury et à ses
membres, dont la bienveillance et l'engagement à évaluer notre travail
méritent toute notre reconnaissance.

Nous souhaitons exprimer notre reconnaissance envers tous les étudiants de la


promotion (2020-2023) de la licence professionnelle de l’ENTP pour l'entraide
manifestée tout au long de notre cursus.
xi
SIGLES ET ABREVIATIONS

BHP : Bétons Hautes Performances

BPE : Béton Prêt à l’Emploi

BUHP : Bétons Ultra Hautes Performances

D : Durée
DS : Déboursé Sec

DS mat con : Déboursé Sec matières consommables

DS matériaux : Déboursé Sec matériaux


DS matériels : Déboursé Sec matériels
DS mo : Déboursé Sec main d’œuvre

Fc28 : Résistance à la compression du béton à 28 jours


FCFA : Franc des Colonies Françaises d’Afrique

KCB : Kanazoé Carrières et Béton

PU : Prix Unitaire

RD : Rendement
V : Volume

xi
NOMENCLATURE

Symbole Signification Unité


cm centimètre -
l litre -
Kg Kilogramme -
M2 Mètre carre -
M3 Mètre cube -
MPa Mégapascal -

xi
RESUME

Dans le domaine de la construction, le choix entre béton coulé sur place et


béton préfabriqué revêt une importance critique, surtout lorsqu'il s'agit du coulage de
dalles. Ce mémoire explore en profondeur les nuances techniques, économiques et
environnementales de ces deux approches afin de guider les professionnels dans
leurs décisions.

Après avoir établi le contexte, mettant en lumière l'importance des dalles


comme éléments fondamentaux d'un édifice, l'étude examine les avantages et
inconvénients du béton coulé sur place. Sa flexibilité sur mesure est contrebalancée
par des délais potentiels et une gestion plus complexe des déchets sur le site. D'un
autre côté, le béton préfabriqué, produit en usine, offre une qualité uniforme et une
efficacité accrue, bien que la personnalisation puisse être limitée.

L'objectif ultime est de fournir des informations pratiques pour éclairer les
décisions des acteurs de la construction. Ce mémoire s'inscrit dans une démarche
d'optimisation des pratiques, en encourageant l'adoption de méthodes durables et
économiquement viables. En cherchant un équilibre judicieux entre personnalisation,
qualité, durabilité et coût, il contribue à l'évolution des standards de construction
dans un monde où chaque choix a des implications à long terme.

Mots clés :

Béton coulé sur place

Béton prêt à l’emploi

Semelle isolée

Construction

Délais.
xi
ABSTRACT

In the field of construction, the choice between cast-in-place concrete and


precast concrete is critically important, especially when it comes to pouring slabs.
This thesis explores the technical, economic, and environmental nuances of these
two approaches in depth to guide professionals in their decisions.

After establishing the context and highlighting the importance of slabs as


fundamental elements of a building, the study examines the advantages and
disadvantages of cast-in-place concrete. Its custom flexibility is counterbalanced by
potential delays and more complex waste management on-site. On the other hand,
precast concrete, produced in a factory, offers uniform quality and increased
efficiency, although customization may be limited.

The ultimate goal is to provide practical information to inform the decisions of


construction stakeholders. This thesis aims to optimize practices by encouraging the
adoption of sustainable and economically viable methods. By seeking a judicious
balance between customization, quality, durability, and cost, it contributes to the
evolution of construction standards in a world where every choice has long-term
implications.

Keywords

Cast-in-place concrete

Ready-mix concrete

Isolated footing

Construction

Deadlines.
xi
LISTE DES FIGURES

Figure 1. 1 : Coulage du béton.........................................................................................................8


Figure 1. 2 : Gravillons concassés Gravillons roulés Sable....................................9
Figure 1. 3 : Le ciment.....................................................................................................................10

Figure 2. 1 : Une bétonnière............................................................................................................14


Figure 2. 2 : Une brouette................................................................................................................16
Figure 2. 3 : L’image ci-dessus illustre un schéma annoté des éléments constitutifs d’une
centrale à béton. (Source : www.4geniecivil.com).......................................................................19
Figure 2. 4 : Une centrale à béton..................................................................................................20
Figure 2. 5 : Camion pompe............................................................................................................21
Figure 2. 6 : Camion pompe en exécution....................................................................................21

xi
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1. 1 : Surfaces des pièces du RDC...................................................................................5
Tableau 1. 2 : Surfaces des pièces du R+1.......................................................................................6
Tableau 1. 3 : Surfaces des pièces du R+2....................................................................................6

Tableau 3. 1 : Liste des semelles isolées......................................................................................23


Tableau 3. 2 : Liste des semelles isolées.........................................................................................25
Tableau 3. 3 : Détermination du cout de formulation d’un mètre cube de béton coulé sur
place...................................................................................................................................................26
Tableau 3. 4 : Liste et prix unitaire des matériels.........................................................................27
Tableau 3. 5 : Cout journalier des matériels.................................................................................29
Tableau 3. 6 : Cout journalier des matières consommables.......................................................30
Tableau 3. 7 : Déboursé sec total pour le béton fabriqué sur place..........................................31
Tableau 3. 8 : Cout de formulation d’un mètre cube de béton prêt à l’emploi..........................32
Tableau 3. 9 : Liste et prix unitaire des matériels.........................................................................33
Tableau 3. 10 : Cout horaire des matériels...................................................................................34
Tableau 3. 11 : Déboursé sec total du BPE..................................................................................36

xi
TABLE DES MATIERES
DEDICACES..............................................................................................................................................i
REMERCIEMENTS...................................................................................................................................ii
SIGLES ET ABREVIATIONS......................................................................................................................iii
NOMENCLATURE..................................................................................................................................iv
RESUME.................................................................................................................................................v
ABSTRACT.............................................................................................................................................vi
LISTE DES FIGURES...............................................................................................................................vii
LISTE DES TABLEAUX...........................................................................................................................viii
TABLE DES MATIERES............................................................................................................................ix
INTRODUCTION GENERALE....................................................................................................................1
1. CONTEXTE ET JUSTIFICATION....................................................................................................1
2. OBJECTIFS......................................................................................................................................2
2.1. Objectif général..........................................................................................................................2
2.2. Objectifs spécifiques...................................................................................................................3
3. METHODOLOGIE DE L’ETUDE........................................................................................................3
CHAPITRE I : REVUE BIBLIOGRAPHIQUE................................................................................................5
INTRODUCTION.................................................................................................................................5
I.1. Présentation du projet.................................................................................................................5
I.2. Définition et concepts..................................................................................................................7
I.2.1. Le béton................................................................................................................................7
Figure1.1 : Coulage du béton.................................................................Erreur ! Signet non défini.
I.2.1.1. Les granulats......................................................................................................................8
I.2.1.2. Le ciment...........................................................................................................................9
I.2.1.3. L'eau de gâchage.............................................................................................................10
I.2.1.4. Les adjuvants (définition : norme NF EN 934-2)..............................................................10
I.2.2. Béton Prêt à l'Emploi..........................................................................................................10
I.2.3. Béton Coulé sur Place........................................................................................................11
I.2.4. Semelle isolée.....................................................................................................................11
CONCLUSION...................................................................................................................................11
CHAPITRE II : ETUDE COMPARATIVE ENTRE LE BETON COULE SUR PLACE ET LE BETON PRET A
L’EMPLOI.............................................................................................................................................13
INTRODUCTION...............................................................................................................................13
II.1. Etude comparative entre le béton coulé sur place et le béton prêt a l’emploi.........................13
II.1.1. Etude sur le béton coulé sur place.....................................................................................13
II.1.2. Processus de fabrication du béton avec une bétonnière...................................................14
xi
II.2. Etude du béton prêt à l’emploi.................................................................................................17
II.2.1. Présentation et généralités du béton prêt à l’emploi........................................................17
II.2.2. Les différents types de béton prêt à l’emploi...................................................................17
II.2.3- Processus de fabrication du BPE........................................................................................19
II.2.4-Technique de mise en œuvre du béton prêt à l’emploi sur le chantier..............................20
CONCLUSION...................................................................................................................................22
CHAPITRE III : ETUDE FINANCIERE.......................................................................................................23
INTRODUCTION...............................................................................................................................23
III.1. Etude de cas des semelles isolées pour le béton fabriqué sur place avec une bétonnière......23
III.1.1. Volume de béton pour les semelles isolées......................................................................24
III.1.2. Détermination du cout de la formulation du béton..........................................................25
III.1.2.1. Formulation du béton....................................................................................................25
III.1.2.2. Détermination du cout de formulation d’un mètre cube de béton...............................26
III.1.3. Détermination du prix unitaire du matériel......................................................................27
III.1.4. Détermination du prix unitaire des matières consommables...........................................27
III.1.5. Détermination du prix unitaire de la main d’œuvre.........................................................28
III.1.6. Détermination des déboursés secs des semelles isolées..................................................28
III.1.6.1. Matériaux......................................................................................................................28
III.1.6.2. Matériels........................................................................................................................28
III.1.6.3. Matières consommables................................................................................................30
III.1.6.4. Main d’œuvre................................................................................................................31
III.1.7. Déboursé sec total des semelles isolées...........................................................................31
III.2. Etude de cas des semelles isolées pour le béton prêt à l’emploi.............................................32
III.2.1. Détermination du cout de la formulation du béton..........................................................32
III.2.2. Détermination du prix unitaire des matériels...................................................................33
III.2.3. Détermination de la durée du coulage.............................................................................33
III.2.4. Détermination des déboursés secs des semelles isolées..................................................34
III.2.4.1. Matériaux......................................................................................................................34
III.2.4.2. Matériels........................................................................................................................34
III.2.4.3. Main d’œuvre................................................................................................................35
III.2.4.3. Déboursé sec total du BPE.............................................................................................36
CONCLUSION...................................................................................................................................36
CHAPITRE IV : ETUDE COMPARATIVE ET RECOMMANDATIONS..........................................................38
INTRODUCTION...............................................................................................................................38
IV.1. Etude des avantages et inconvénients....................................................................................38
IV.1.1. Béton prêt a l’emploi........................................................................................................38
xi
IV.1.1.1. Avantages du béton prêt à l’emploi...............................................................................38
IV.1.1.2. Les inconvénients du béton prêt à l’emploi...................................................................39
IV.1.2. Béton coulé sur place à l’aide de la bétonnière....................................................................40
IV.1.2.1. Avantages du béton coulé sur place à l’aide de la bétonnière......................................40
IV.1.2.2. Inconvénients du béton fabriqué à l’aide de la bétonnière...........................................41
IV.1.3. COMPARAISON.................................................................................................................41
IV.2. Recommandations...................................................................................................................42
Iv.2.1. Béton prêt à l’emploi........................................................................................................42
IV.2.2. Béton coulé sur place.......................................................................................................44
IV.3. L’influence de la chaleur et de la fraicheur sur le béton..........................................................45
IV.3.1. Bétonnage par temps chaud.............................................................................................45
IV.3.2. Mesures à prendre...........................................................................................................45
IV.3.3. Bétonnage par temps froid...............................................................................................46
IV.3.4. Mesures à prendre...........................................................................................................46
CONCLUSION...................................................................................................................................47
CONCLUSION GENERALE.....................................................................................................................48
BIBLIOGRAPHIE....................................................................................................................................49
ANNEXES.............................................................................................................................................50

xi
INTRODUCTION GENERALE

L'industrie de la construction est en constante évolution, poussant les


professionnels du secteur à rechercher des méthodes optimales pour garantir la
solidité, la durabilité et l'efficacité des structures édifiées. Parmi les décisions
cruciales à prendre lors de la réalisation d'un projet, le choix entre le béton coulé sur
place et le béton prêt à l'emploi revêt une importance particulière, notamment dans
le contexte du coulage d'une dalle.

Le béton, matériau omniprésent dans la construction, offre une diversité de


possibilités de mise en œuvre. Le béton coulé sur place, traditionnel et souvent
artisanal, fait face à la concurrence croissante du béton prêt à l'emploi, préparé en
usine et livré directement sur le chantier. Cette rivalité soulève des questions
essentielles sur les performances, les coûts, la durabilité et les impacts
environnementaux associés à chacune de ces approches. C’est ainsi que nous
avons orienté notre étude sur le thème : Étude comparative d'un béton prêt à
l'emploi à celui d'un coulage en place.

Cette étude comparative se penchera sur ces deux méthodes, en mettant en lumière
leurs avantages et inconvénients respectifs, afin de fournir une compréhension
approfondie des critères à considérer lors du choix entre le béton coulé sur place et
le béton prêt à l'emploi pour la réalisation d’un bâtiment. L'objectif ultime est de
guider les acteurs de la construction dans leur prise de décision, en favorisant des
choix éclairés et adaptés aux exigences spécifiques de chaque projet.

1. CONTEXTE ET JUSTIFICATION

Le choix entre le béton coulé sur place et le béton prêt à l'emploi revêt une
importance particulière dans le contexte actuel de l'industrie de la construction, où
l'efficacité, la durabilité et la rentabilité sont des impératifs. Le contexte général de
cette étude comparative se situe dans la quête constante des professionnels du
bâtiment pour optimiser les méthodes de construction, tout en assurant la qualité
des ouvrages.
57
Le béton coulé sur place, procédé traditionnel largement employé, se trouve
désormais confronté aux innovations introduites par le béton prêt à l'emploi,
préfabriqué en usine. La justification de cette étude réside dans la nécessité de
fournir des informations approfondies aux acteurs du secteur, leur permettant de
faire des choix éclairés entre ces deux approches, notamment lors du coulage de
semelles.

Les critères qui motivent cette étude englobent les aspects techniques,
économiques, environnementaux et pratiques. Sur le plan technique, la résistance,
la durabilité, et la qualité du béton sont des éléments cruciaux à évaluer. Du point de
vue économique, les coûts associés à chaque méthode doivent être soigneusement
analysés. Sur le plan environnemental, l'empreinte carbone, la consommation
d'énergie et la gestion des déchets sont des considérations importantes. Enfin, du
point de vue pratique, la facilité de mise en œuvre, la rapidité d'exécution et la
flexibilité des méthodes doivent être examinées.

En résumé, cette étude vise à répondre aux besoins croissants de l'industrie de la


construction en fournissant des informations détaillées pour guider les
professionnels dans le choix optimal entre le béton coulé sur place et le béton prêt à
l'emploi lors du coulage de semelles d’un bâtiment. Elle s'inscrit dans une démarche
d'amélioration continue des pratiques constructives, favorisant des projets robustes,
durables et économiquement viables.

2. OBJECTIFS

2.1. Objectif général

L'objectif fondamental de cette étude comparative entre le béton coulé sur


place et le béton prêt à l'emploi, dans le contexte du coulage de semelles, est de
fournir une analyse approfondie et éclairante permettant d'orienter de manière
judicieuse les professionnels de la construction dans le choix optimal de méthode.
En visant à dépasser la simple identification des avantages et inconvénients, cette
recherche aspire à instaurer une base solide pour des décisions stratégiques
informées, favorisant ainsi la réalisation de structures durables, économiquement
viables et techniquement performantes.
57
2.2. Objectifs spécifiques

Les objectifs spécifiques de notre étude sont entre autres :

- Évaluer les performances techniques : Analyser la résistance, la durabilité,


la porosité et d'autres propriétés essentielles du béton coulé sur place et du
béton prêt à l'emploi, en mettant en lumière les différences qui peuvent
influencer la qualité finale de la dalle.
- Analyser les coûts associés : Examiner les coûts directs et indirects liés à
chaque méthode, incluant les coûts de matériaux, de main-d'œuvre, de
transport et d'équipement, pour déterminer la viabilité économique de chaque
approche.
- Évaluer l'impact environnemental : Mesurer l'empreinte carbone, la
consommation d'énergie et la production de déchets associées à la
fabrication, au transport et à la mise en œuvre du béton coulé sur place et du
béton prêt à l'emploi, afin de promouvoir des pratiques constructives durables.
- Étudier la praticité et la rapidité d'exécution : Examiner la facilité de mise
en œuvre, la flexibilité des méthodes et la vitesse d'exécution de chaque
approche, en tenant compte des contraintes de temps souvent présentes
dans les projets de construction.
- Fournir des recommandations : Synthétiser les résultats de l'étude pour
offrir des recommandations pratiques aux professionnels de la construction,
en les aidant à choisir la méthode la plus adaptée en fonction des spécificités
de leur projet.

En atteignant ces objectifs, cette étude aspire à contribuer de manière


significative à l'amélioration des pratiques de construction, favorisant des choix
éclairés et une construction durable.

3. METHODOLOGIE DE L’ETUDE

Le présent travail s’articulera autour de trois points essentiels à savoir les


généralités sur l’étude comparative. Ensuite l’on s’intéressera aux processus de
57
fabrication du béton prêt à l’emploi et celui coulé en place. Enfin on s’attèlera à faire
des recommandations pour un choix judicieux du béton à utiliser.

Pour ce faire, nous avons opté pour la démarche méthodologique qui est la
suivante :

- Une recherche documentaire ;


- Une collecte et un traitement des données nécessaires à l’étude ;
- Des entretiens avec des personnes ressources ;
- Une sortie de terrain pour réaliser une observation sur place des processus
de fabrication du béton prêt à l’emploi et celui coulé en place ;
- La réalisation du cas pratique ;
- La rédaction du mémoire.

CHAPITRE I : REVUE BIBLIOGRAPHIQUE


57
INTRODUCTION

Le béton, matériau fondamental dans l'industrie de la construction, offre une


diversité de méthodes de mise en œuvre, dont deux approches prédominantes : le
béton coulé sur place et le béton prêt à l'emploi. Ces méthodes présentent des
caractéristiques distinctes qui influencent le choix dans la réalisation de différents
projets. Ce chapitre propose une revue bibliographique visant à définir ces concepts
fondamentaux, explorer les formulations associées, et jeter les bases nécessaires à
une compréhension approfondie de ces deux méthodes de construction.

I.1. Présentation du projet

Le présent projet consiste à la construction d’une maison à usage


d’HABITATION R+2 pour le compte de YOUGBARE Mamadou dans la ville de
OUAGADOUGOU.

Le programme architectural proposé s’articule de la façon suivante : (voir les


plans de niveau et les vues en annexes)
Les différentes pièces ainsi que leur surface qui compose le Rez-De-Chaussée
(RDC) sont inscrites dans le tableau ci-dessous.

Tableau 1. 1 : Surfaces des pièces du RDC

Surface
Pièces partielle Nombre Surface totale (m2)
(m2)
Chambre
20,38 1 20,38
principale
Chambre 1 10,14 1 10,14
Chambre 2 10,61 1 10,61
Séjour 1 23,51 1 23,51
Séjour 2 19,8 1 19,8
Salle à
10,8 1 10,8
manger
Cuisine 10,01 1 10,01
Terrasse 3,8 1 3,8
Magasin 3,33 1 3,33
Toilette 1 2,22 1 2,22
57
Toilette 2 2,04 1 2,04
Dressing 3,89 1 3,89
S.D.B 3,26 1 3,26
Couloir 10.44 1 10,44
TOTAL 134,23

 Les différentes pièces ainsi que leur surface qui compose le 1er étage (R+1)
sont inscrites dans le tableau ci-dessous.

Tableau 1. 2 : Surfaces des pièces du R+1

Surface Surface
Pièces partielle Nombre totale
(m2) (m2)
Chambre
20,38 1 20,38
principale
Chambre 1 10,14 1 10,14
Chambre 2 10,61 1 10,61
Chambre 3 13,81 1 13,81
Bureau 14,2 1 14,2
Salle de
31,89 1 31,89
Sport
Salon privé 32,2 1 32,2
Terrasse non
23,23 1 23,23
couverte
Balcon 6,58 1 6,58
Toilette 1 2,22 1 2,22
Toilette 2 2,04 1 2,04
Dressing 5,97 1 5,97
Hall d’attente 19,37 1 19,37
Couloir 7,47 1 7,47
TOTAL 200,11

 Les différentes pièces ainsi que leur surface qui compose le R+2
sont inscrites dans le tableau ci-dessous

Tableau 1. 3 : Surfaces des pièces du R+2

Surface Surface
Pièces partielle Nombre totale
(m2) (m2)
57
Chambre
20.38 1 20,38
principale
Chambre 1 10,14 1 10,14
Chambre 2 10,61 1 10,61
Chambre 3 13,81 1 13,81
Bureau 14,2 1 14,2
Salle de
26,52 1 26,52
Sport
Salon privé 20,7 1 20,7
Terrasse non
11,48 1 11,48
couverte
Balcon 8,15 1 8,15
Toilette 1 2,22 1 2,22
Toilette 2 2,04 1 2,04
Dressing 5,97 1 5,97
Hall d’attente 19,39 1 19,39
Couloir 7,47 1 7,47
TOTAL 173,08

I.2. Définition et concepts

I.2.1. Le béton

Le béton est le matériau le plus utilisé dans le monde et le plus économique.


Il est façonnable à volonté et à température ambiante. Il ne nécessite pas de
cuisson. Il est accessible à tous. Il a une grande longévité. Il peut être coulé sur
place ou préfabriqué. Il présente un bilan environnemental favorable au
développement durable. C'est un matériau très bien adapté aux réglementations
thermiques.

Le béton est composé de sable et de gravier, de ciment, le tout mélangé et


mouillé avec de l'eau.

Ce mélange nécessite de respecter quelques règles et principes de base. Il ne


s'effectue pas au hasard ou à la seule vue de l'aspect. L'eau est nécessaire pour
l'hydratation du ciment ; elle facilite également la maniabilité et la mise en œuvre.

L’abaque de Dreux permet, en une seule opération, de nous donner les


quantités nécessaires des composants du béton : le dosage en ciment, la quantité
de sable, la quantité de gravier et le dosage en eau pour 1m3 de béton mis en place.
57
Pour remplir un abaque de Dreux, il nous faut connaitre :

1. La plasticité du béton ;
2. La résistance voulue en MPa ;
3. L’ajout ou non de plastifiant ;
4. L’humidité estimée des granulats.

Figure 1. 1 : Coulage du béton


I.2.1.1. Les granulats

On appelle granulats les matériaux d'origine minérale (gravillons, sable,


sablons) entrant dans la composition des bétons. Les granulats doivent êtres
propres et comporter des éléments fins, moyens et gros. L'essai de propreté
consiste donc à déterminer les pourcentages d'éléments < 0,5 mm, conformément à
la norme P 18-591, que ces éléments soient simplement mélangés ou adhérant à la
surface des grains.

Granulométrie

Les granulats les plus utilisés dans la confection d'un béton sont les sables 0/5 plus
les graviers 5/15, 5/20 ou 5/25. Ils peuvent provenir d'un concassage - ils sont alors
dits <<concassés>> (carrière) - ou être alluvionnaires - ils sont alors dits <<roulés>>
(cours d'eau). Ils ne doivent contenir ni terre ni argile pour une bonne adhérence au
ciment.
57
Ils sont spécifiés dans la norme XP P 18-545 Granulats.

Figure 1. 2 : Gravillons concassés Gravillons roulés Sable

I.2.1.2. Le ciment

Le ciment est le liant hydraulique par excellence. Ce dernier est


généralement composé de 80% de calcaire et de 20% d’argile. Il fait partie
des principaux composants du béton, liant ses constituants entre eux, et lui
confère certaines caractéristiques essentielles telles que sa résistance.

Les ciments les plus utilisés pour les bétons ordinaires sont nommés CEM II.
Ils sont constitués principalement de clinker. Ils sont assortis d'une classe de
résistances, 32,5, 42,5 ou 52,5, exprimée en MégaPascal (MPa), et dotés d'une
appellation : N pour prise normale, R pour prise rapide et L pour prise lente.

Figure 1. 3 : Le ciment
57
I.2.1.3. L'eau de gâchage

L’eau de gâchage est un élément indispensable lors de la conception du


béton. Elle permet d’hydrater le ciment, ce qui libère ses capacités de liant, et
favorise la maniabilité (mise en œuvre) du béton. L'eau potable convient pour la
fabrication du béton, elle ne nécessite aucun essai. Toutes les eaux de forage, de
ruissellement, et les eaux recyclées doivent faire l'objet d'essais. Les eaux de mer et
les eaux usées sont interdites pour tous les bétons.

Cependant, il faut prendre garde à ne pas ajouter de l’eau avec excès sous risque
d’altérer les performances du béton. Cela pourrait diminuer sa résistance et sa
durabilité.

I.2.1.4. Les adjuvants (définition : norme NF EN 934-2)

L'adjuvant est un produit incorporé au moment du malaxage du béton à un


dosage inférieur ou égal à 5% en masse de la teneur en ciment du béton, pour
modifier les propriétés du mélange à l'état frais et/ou à l'état durci.

I.2.2. Béton Prêt à l'Emploi

Le béton prêt à l’emploi (BPE) est un béton fabriqué dans une centrale à
béton au lieu du chantier et transporté sur le site de construction dans un état non
durci et plastique. Il est livré dans un état prêt à l’emploi, et est généralement préféré
pour les grands projets qui nécessite un volume important ou lorsque l’espace
disponible pour le stockage et le mélange des matériaux de construction sont
réduits.

I.2.3. Béton Coulé sur Place

Le béton coulé sur place, également appelé béton pré-mélangé sur chantier,
correspond à une méthode où le mélange de béton est préparé directement sur le
57
site de construction. Cette approche offre une flexibilité architecturale inégalée,
permettant une adaptation en temps réel aux spécificités du projet. Elle autorise
également une personnalisation du mélange selon les besoins structurels et
esthétiques, conférant ainsi une polyvalence particulière à cette méthode.

I.2.4. Semelle isolée

Une semelle isolée est une fondation individuelle utilisée pour supporter une
charge ponctuelle, telle qu'une colonne ou un poteau. Elle est généralement
constituée de béton armé et est conçue pour répartir le poids de la structure sur une
surface suffisamment grande pour prévenir un affaissement excessif ou une
déformation du sol. Les semelles isolées sont souvent utilisées dans les bâtiments
où les colonnes sont espacées de manière à ce que chaque colonne ait sa propre
fondation distincte.

CONCLUSION

Ce chapitre a défini les concepts fondamentaux du béton coulé sur place et


du béton prêt à l'emploi, tout en explorant les composantes cruciales du béton, avec
un focus particulier sur le dosage des matériaux. La revue bibliographique a jeté les
bases nécessaires pour comprendre les nuances de ces deux méthodes de
construction. Les formulations du béton, avec leurs composants spécifiques, leur
dosage précis et les essais associés, ouvrent la voie à une analyse approfondie des
avantages, inconvénients et applications, qui seront examinés en détail dans les
chapitres ultérieurs. La rigueur dans le dosage des matériaux et la réalisation
d'essais de qualité émergent comme des éléments critiques dans la quête d'une
construction robuste et durable. La richesse des possibilités de formulation souligne
l'importance de choisir la méthode la mieux adaptée aux exigences spécifiques de
chaque projet.
57
CHAPITRE II : ETUDE COMPARATIVE ENTRE LE BETON COULE SUR PLACE
ET LE BETON PRET A L’EMPLOI

INTRODUCTION

Dans le domaine de la construction, le choix entre le béton coulé sur place et


le béton prêt à l'emploi est crucial pour la réalisation de tout projet. Le béton coulé
sur place offre une flexibilité et une adaptabilité aux besoins spécifiques du chantier,
tandis que le béton prêt à l'emploi garantit une qualité homogène et une rapidité
d'exécution. Cette étude comparative vise à examiner de manière approfondie les
57
processus de fabrication, les techniques de mise en œuvre et les caractéristiques de
ces deux méthodes afin d'aider les professionnels du secteur à prendre des
décisions éclairées pour leurs projets de construction.

II.1. Etude comparative entre le béton coulé sur place et le béton prêt a l’emploi

II.1.1. Etude sur le béton coulé sur place

Le béton coulé sur place est une méthode de construction où le béton est
préparé et versé directement sur le chantier. Cette technique offre une grande
flexibilité et permet de réaliser des structures complexes adaptées aux besoins
spécifiques du projet.

Pour mélanger les différents composants du béton, tels que le ciment, les granulats
(sable et gravier), et l'eau, une bétonnière est utilisée sur le chantier. La bétonnière
est une machine qui assure le mélange homogène des matériaux grâce à la rotation
de sa cuve autour d'un axe horizontal. À l'intérieur de la cuve, des palettes fixées
assurent le brassage et l'entraînement des matériaux, qui retombent par gravité,
garantissant ainsi un mélange uniforme.

Il existe différents modèles de bétonnières adaptées aux divers besoins des


chantiers, avec des capacités de cuve courantes allant de 85 à 800 litres. La
bétonnière est indispensable pour produire du béton frais directement sur le site de
construction, permettant une grande flexibilité et une adaptation précise aux
exigences spécifiques du projet. Grâce à cet équipement, il est possible d'obtenir un
béton de qualité, parfaitement adapté aux contraintes et aux spécificités de chaque
chantier.

II.1.2. Processus de fabrication du béton avec une bétonnière

La bétonnière, pièce maîtresse sur tout chantier de construction, se compose


d'éléments essentiels assurant son fonctionnement fluide et efficace. Son châssis,
robuste et souvent mobile, offre un support solide aux différentes parties de la
machine. La cuve rotative, située au cœur de l'appareil, est chargée des mélanges,
tandis que le moteur lui insuffle l'énergie nécessaire à sa rotation.
57
Pour alimenter la bétonnière, un godet pratique facilite le chargement des
constituants dans la cuve. Enfin, le volant, de forme circulaire et judicieusement
placé, permet de mettre en mouvement l'ensemble, grâce à un ingénieux effet de
levier. Cet assemblage harmonieux d'éléments mécaniques assure une performance
optimale, tout en simplifiant les opérations de mélange de béton sur le chantier.

Figure 2. 1 : Une bétonnière

Lorsqu’on utilise une bétonnière plusieurs règles fondamentales sont à respecter


pour obtenir un béton de qualité. Nous avons :

 Le chargement des constituants du béton

Le chargement des constituants du béton est effectué manuellement par les


ouvriers, qui utilisent des brouettes pour transporter les matériaux jusqu'au godet. Le
processus commence par l'ajout d'une partie des granulats et d'une portion de l'eau.
Ensuite, on ajoute progressivement le sable et le ciment. Enfin, le reste des
granulats et de l'eau est introduit. L'ensemble de ces étapes de chargement se
57
déroule de manière progressive, avec les matériaux ajoutés successivement dans la
cuve.

La gestion de la quantité d'eau est particulièrement critique, car un excès peut


compromettre la qualité du béton. Si des adjuvants sont utilisés, ils doivent d'abord
être mélangés avec l'eau de gâchage avant d'être ajoutés à la cuve.

 Le malaxage

Le malaxage est le processus de mélange des différents composants du béton pour


former une pâte homogène. Cela implique de combiner le ciment, les granulats
(comme le sable et le gravier), l'eau et éventuellement des adjuvants pour obtenir
une consistance uniforme. Le malaxage est essentiel pour assurer la qualité et la
résistance du béton une fois qu'il a durci. Il peut être effectué mécaniquement à
l'aide d'une bétonnière ou manuellement à petite échelle.

 Transport

Le béton coulé sur place peut être transporté à l'aide de brouettes ou de seaux. Pour
éviter la séparation des composants, il est essentiel de minimiser le temps de
transport. Cela nécessite la création d'un chemin direct et facile entre le site de
mélange et le point de coulée. Ce chemin doit être bien nivelé, propre et le plus court
possible.

57
Figure 2. 2 : Une brouette

 Mise en œuvre

Préparation du coffrage :

Huilage du coffrage métallique : Si le coffrage est en métal, il doit être huilé pour
éviter l'adhérence du ciment. Cela permet de préserver les parois de l'ouvrage lors
du décoffrage.

Mouillage du coffrage en bois : Si le coffrage est en bois, il doit être abondamment


mouillé pour empêcher le bois d'absorber l'eau nécessaire à la prise du béton.

Remplissage du coffrage :

Introduction par couches successives : Le béton doit être introduit par couches
successives. Chaque couche doit être compactée en utilisant des méthodes telles
que le damage, le pilonnage ou le vibrage. Cela permet d'éviter la déformation du
coffrage et d'assurer une meilleure compacité du béton.

Vibrage régulier : Le vibrage doit être effectué de manière régulière pour éviter que
les graviers ne se séparent du mortier. Un excès de vibration peut entraîner cette
séparation, compromettant la qualité du béton.

Coulage continu :
57
Coulage jusqu'à l'achèvement : Le coulage du béton doit se poursuivre sans
interruption jusqu'à l'achèvement de l'ouvrage. Cela assure une continuité et une
homogénéité dans la structure en béton.

En suivant ces étapes, on garantit que le béton coulé sur place est de haute qualité,
avec une bonne compacité et une surface lisse et uniforme après le décoffrage.

II.2. Etude du béton prêt à l’emploi

II.2.1. Présentation et généralités du béton prêt à l’emploi (https://www.calcul-


beton.fr/beton-pret-emploi/)

Le béton prêt à l’emploi, comme son nom l’indique, est un béton préparé et
mélangé en usine selon des normes strictes. Il est ensuite transporté vers le site de
construction dans des camions malaxeurs, communément appelés camions-toupies,
prêt à être coulé dès son arrivée. Ces camions maintiennent le béton en mouvement
constant, évitant ainsi sa prise prématurée. Cette préparation en amont garantit une
qualité et une homogénéité optimales du mélange.

Cette méthode de production et de livraison offre une solution efficace et pratique


pour divers projets de construction, particulièrement ceux de grande envergure ou
situés dans des environnements où l’espace pour le stockage et le mélange des
matériaux est limité. La consistance du béton est régulièrement contrôlée grâce à
des tests d’affaissement. La différence entre les deux valeurs d’affaissement ne doit
pas excéder 25 mm ou 1/8ème de la valeur spécifiée, la plus grande de ces deux
valeurs étant retenue pour garantir le respect des spécifications techniques.

Contrairement au béton traditionnel, qui nécessite un dosage et un mélange sur site,


le béton prêt à l’emploi élimine les erreurs potentielles de dosage et offre une
solution plus propre et plus rapide.

II.2.2. Les différents types de béton prêt à l’emploi


57
Il existe trois types de béton prêt à l’emploi décrits ci-dessous.

Le béton de transit, le béton rétractable et le béton mélangé à l’usine de béton


(Centrale à béton).

 Le béton de transit

C’est le type le plus courant de béton prêt à l’emploi utilisé par les prestataires de
services de construction de bâtiments. Les ingrédients du béton sont mélangés à
l’usine de fabrication, puis ajoutés au camion de transport.

Pendant le transport de l’usine au chantier, les ingrédients sont soigneusement


mélangés dans le camion malaxeur pour produire le béton. On l’appelle aussi béton
mélangé par camion ou béton sec.

Cette méthode de mélange sépare l’eau du ciment et empêche les problèmes de


perte d’affaissement ou de durcissement précoce du béton.

 Le béton rétractable

Ce type de béton est entièrement préparé dans les usines de fabrication. Les
ingrédients sont ajoutés dans les centrales à béton, et les ajustements nécessaires
sont effectués en fonction des exigences de résistance du béton.

Le béton prêt à l’emploi est ensuite acheminé par des pompes à béton pour être
transporté. Le but principal de ce béton est d’augmenter la capacité de charge du
véhicule de transport. Le reste du mélange du béton est effectué pendant le
transport.

 Le béton mélangé à l’usine de béton (Centrale à béton).

Ce type de béton prêt à l’emploi est utilisé lorsque la qualité du lot doit être parfaite.
Le béton est mélangé et mis en place dans une unité stationnaire, puis il subit tous
les tests importants pour garantir sa bonne qualité.

Le béton ne peut être transporté sur le chantier que lorsqu’il a été approuvé après
les tests. Cette méthode est également connue sous le nom de centrale à béton
humide. Toutefois, ce processus prend du temps et n’est pas toujours recommandé.
57
II.2.3- Processus de fabrication du BPE

Le béton prêt à l'emploi est fabriqué principalement dans des centrales à


béton, aussi appelées centrales de malaxage, c’est une unité de production où le
béton est fabriqué selon les spécifications du client et livré sur le chantier prévu en
temps voulu. La centrale à béton comprend des silos pour les liants (ciments et
additions), des compartiments pour les granulats (sables et graviers), des réservoirs
d'eau et des adjuvants, ainsi qu'un malaxeur pour mélanger les composants. Les
malaxeurs, qu'ils soient à axe vertical ou horizontal, garantissent la régularité des
bétons produits.

Figure 2. 3 : L’image ci-dessus illustre un schéma annoté des éléments constitutifs


d’une centrale à béton. (Source : www.4geniecivil.com).
57
Figure 2. 4 : Une centrale à béton

II.2.4-Technique de mise en œuvre du béton prêt à l’emploi sur le chantier

Le béton prêt à l’emploi peut être mis en œuvre par le transport ou par
pompage. Le pompage du béton est une technique qui se développe rapidement car
il permet une importante productivité, la limitation du temps d’attente avant la mise
en place du béton, la possibilité d’assurer l’approvisionnement sur des sites difficile
d’accès, la mise en place de quantités importantes en une seule coulée.

La pompe à béton est un équipement essentiel dans la construction, permettant de


transférer le béton liquide sur de longues distances ou à des hauteurs élevées. Ses
caractéristiques principales incluent une puissance adéquate, une capacité de
pompage variable, des tuyaux de différentes tailles, une mobilité adaptée au
chantier, un contrôle de pression et une construction robuste pour une utilisation
dans des environnements difficiles.
57
Figure 2. 5 : Camion pompe

Figure 2. 6 : Camion pompe en exécution


57
CONCLUSION

En conclusion, tant le béton coulé sur place que le béton prêt à l'emploi
offrent des solutions viables pour la construction, chacun avec ses propres
avantages et inconvénients. Le choix entre les deux dépendra des exigences
spécifiques du projet, telles que la complexité de la structure, les contraintes de
temps, d'espace et de budget. Il est essentiel pour les professionnels du secteur de
la construction de peser soigneusement ces facteurs et de prendre en compte les
considérations de qualité, de coût et d'efficacité pour choisir la méthode la plus
appropriée. En fin de compte, une planification minutieuse et une compréhension
approfondie des processus de fabrication et de mise en œuvre sont essentielles
pour garantir le succès de tout projet de construction

57
CHAPITRE III : ETUDE FINANCIERE

INTRODUCTION

L'étude financière est une étape cruciale dans la planification et la réalisation


de tout projet de construction. Elle permet de déterminer les coûts associés à la
production des matériaux et à la mise en œuvre des techniques nécessaires pour
achever un ouvrage de manière efficace et rentable. Dans ce chapitre, nous
examinerons un cas spécifique afin d'analyser en détail les coûts associés à deux
modes de fabrication distincts : la fabrication du béton sur place à l'aide d'une
bétonnière et l'utilisation de béton prêt à l'emploi (BPE). Notre étude se concentrera
sur les coûts impliqués dans la production de semelles isolées pour un bâtiment de
deux étages.

III.1. Etude de cas des semelles isolées pour le béton fabriqué sur place avec une
bétonnière

Notre étude se portera uniquement sur le béton des semelles isolées. Les
semelles isolées qui feront l’objet de l’étude sont consignés dans le tableau ci-
dessous avec leurs dimensions respectives et leur nombre.

Tableau 3. 1 : Liste des semelles isolées

Sections(cm)
Repère Désignations Nombre Epaisseur(cm)
Longueur(cm) Largeur(cm)

Semelle
S1 5 120 120 30
isolée 1
Semelle
S2 9 140 140 30
isolée 2
Semelle
S3 1 260 100 55
isolée 3
S4 Semelle 10 160 160 35
57
isolée 4
Semelle
S5 2 140 200 45
isolée 5
Semelle
S6 2 180 180 40
isolée 6
Semelle
S7 2 140 240 50
isolée 7
Semelle
S8 4 200 200 45
isolée 8
Semelle
S9 1 140 320 55
isolée 9
Semelle
S10 1 250 250 55
isolée 10

III.1.1. Volume de béton pour les semelles isolées

Le volume de béton est obtenu par rapport à la dimension de l’élément


(longueur, largeur, hauteur), et par rapport à leurs nombres (unité).

Le volume de béton s’obtient par l’équation suivante :

V béton =Li × l i × ei × N i

Avec :

Li : Longueur de la semelle

l i : Largeur de la semelle

e i : Epaisseur de la semelle

N i : Nombre de semelles identiques.

Les quantités de volume de béton sont données dans le tableau suivant :


57
Tableau 3. 2 : Liste des semelles isolées

Sections(cm)
Désignations Nombre Epaisseur(cm) Volume(m3)
Longueur(cm) Largeur(cm)

S1 5 120 120 30 2,16


S2 9 140 140 30 5,292
S3 1 260 100 55 1,43
S4 10 160 160 35 8,96
S5 2 140 200 45 2,52
S6 2 180 180 40 2,59
S7 2 140 240 50 3,36
S8 4 200 200 45 7,2
S9 1 140 320 55 2,46
S10 1 250 250 55 3,44
Volume total de béton 39,42

Le volume total de béton des semelles isolées s’obtient en faisant la somme des
volumes de béton des semelles, on a :

V total=∑ V b

Avec V b : volume de béton des semelles


3
V total =39 , 42m

III.1.2. Détermination du cout de la formulation du béton

III.1.2.1. Formulation du béton

La détermination des quantités de matériaux entrant dans la fabrication du


béton se fait en fonction du volume préalablement calculé et les dosages de chaque
élément.
57
L’obtention d’un béton au bon dosage, nécessite une formulation faisant ressortir les
quantités appropriées de gravier (G), de sable (S), de ciment (C), et d’eau (E).

Dans notre cas, nous avons un béton dosé à 350 Kg/m3 de résistance à la
compression fc28 égale à 20MPa.

D’après l’abaque de Dreux Gorisse, un mètre cube (1 m3) de béton devrait contenir :

 350 kg de ciment
 800 litres de quartz ou gravillons
 400 litres de sable
 200 litres d’eau

III.1.2.2. Détermination du cout de formulation d’un mètre cube de béton

Les prix sont des valeurs unitaires des matériaux rendus sur le chantier c’est-
à-dire, qui prennent en compte leurs valeurs intrinsèques, leurs transports et leurs
manutentions. A l’issu de nos enquêtes, nous avons obtenu des prix négociés
suivants inscrits dans la colonne des prix unitaire sur le tableau ci-dessous.

Tableau 3. 3 : Détermination du cout de formulation d’un mètre cube de béton coulé


sur place

Classe B20
Prix
Composant Prix Unitaire Total
s Origine Unité Quantité (FCFA) (FCFA)
Ciment CimFaso Kg/m3 350 120 42000
Gravier Carriere l/m3 800 25 20000
Sable Dakola l/m3 400 14,5 5800
Eau ONEA l/m3 200 0,5 100
Montant pour
1 m3 de béton 67900
57
III.1.3. Détermination du prix unitaire du matériel

C’est l’ensemble des équipements (bétonnière, vibreur, poly tank de stockage …) et


outillage (pelles, pioches, brouette…) utilisés pour la réalisation de l’ouvrage. Le
choix du matériel dans un projet dépend du type de projet et de la capacité de
l’entreprise. Dans le cas de notre étude, les matériels à utiliser, leurs nombres ainsi
que le prix unitaire de location par jour sont listés dans le tableau ci-dessous :

Tableau 3. 4 : Liste et prix unitaire des matériels

Observatio Prix Unitaire


N Désignation Nombre n (FCFA)
Bétonnière +
1 conducteur 1 Location 50000
2 Vibreurs 1 Location 5000
3 Brouettes 10 Location 500
4 Pelles 8 Location 300
5 Poly tank de stockage 2 Location 1500

NB : La bétonnière est de 350 litres, et a une capacité moyenne de production de


3
2.7 m /h. Avec 8h de travail par jour conformément aux horaires de l’entreprise, nous
avons un rendement journalier de :

3 3
Rd=2.7 m /h ×8 h / j=21.6 m / j
3
Rd=21.6 m / j

III.1.4. Détermination du prix unitaire des matières consommables

Les matières consommables sont les matières utilisées soit par le matériel ou
le personnel dans l’exécution de l’ouvrage. Dans notre cas il s’agit de l’essence et du
gasoil. Les prix du litre du gasoil et de l’essence à la station sont définis comme suit :
57
Gasoil : 675 FCFA

Essence : 850 FCFA

III.1.5. Détermination du prix unitaire de la main d’œuvre

Le coût de la main d’œuvre est l’ensemble des salaires de la ressource


humaine intervenant directement dans l’exécution proprement dite des travaux. De
façon forfaitaire, Nous avons fixé le prix unitaire du coulage d’un mètre cube de
béton à 12000 FCFA

III.1.6. Détermination des déboursés secs des semelles isolées

Le déboursé sec désigne l’ensemble des dépenses liées aux matériaux, aux
matériels, aux matières consommables et à la main d’œuvre nécessaires à
l’exécution de l’ouvrage.

III.1.6.1. Matériaux

Pour déterminer le déboursé sec des matériaux, nous allons poser par la
formule suivante :

DS matériaux = V x coût d’1m3 de béton

Avec V : volume de béton des semelles isolées

Donc DS matériaux = 39,42m3 x 67900 d’où,

DS matériaux = 2.676.618 FCFA

III.1.6.2. Matériels

Pour déterminer le déboursé sec des matériels, nous allons déterminer


d’abord le coût journalier de chaque matériel. Le coût se détermine par l’équation
suivante :
57
Coût /j des matériels = [(Matériel) x (Prix de location journalière) x (Nombre)]

Le coût journalier de chaque matériel se trouve dans le tableau ci-dessous :

Tableau 3. 5 : Cout journalier des matériels

Prix Unitaire
Nombr Observatio Prix total par
N Désignation par jour
e n jour (FCFA)
(FCFA)
Bétonnière +
1 1 Location 50000
conducteur 50000
2 Vibreurs 1 Location 5000 5000
3 Brouettes 10 Location 500 5000
4 Pelles 8 Location 300 2400
Poly tank de
5 2 Location 1500
stockage 3000
Cout total journalier des matériels 65400

Le Coût total journalier des matériels est obtenu par la formule suivante :

Coût total journalier des matériels = Σ (Coût /j du matériel)

Le déboursé sec total des matériels s’obtient en faisant l’opération suivante :


DS matériels = Coût total journalier des matériels x durée

La durée (D) du coulage se calcule avec la formule suivante :

D = volume total / rendement de la bétonnière

D = 39.42 m3 / 21.6 m3 /j = 1.825 jours.

Après calcul, nous avons 1.825 qui est un nombre décimal, alors qu’à
l’entreprise toute journée commencée est due. D’où : D = 2 jours.

On aura alors : DS matériels = 65400 F/J x 2J

DS matériels = 130.800 Fcfa


57
III.1.6.3. Matières consommables

Dans notre cas, nous allons utiliser une (01) bétonnière et un (01) vibreur
pour le coulage. Notons que notre bétonnière de 350l consomme en moyenne
environ 10 litres de gasoil par jour et que le vibreur consomme en moyenne environ
trois (03) litres d’essence par jour.

Le coût journalier des matières consommables s’obtient par la formule


suivante :

Coût /j matières consommables = N x C x P.U

Ou, N : nombre ; C : consommation en litre par jour ; P.U : prix unitaire.

Les coûts journaliers des matières consommables sont consignés dans le tableau ci-
dessous :

Tableau 3. 6 : Cout journalier des matières consommables

Prix
Prix total
Consommation en litre par Unitaire
(FCFA)
Désignation Nombre jour (FCFA)
Bétonnière 1 10 675 6750
Vibreur 1 3 850 2550
Cout total journalier des
matières consommables 9300

Le Coût total journalier des matières consommables est obtenu par la formule
suivante :

Coût total journalier = Σ (Coût /j des matières consommables)

DS mat con = Cout total journalier des matières consommables x durée

DS mat con = 9300 x 2

DS mat con = 18.600 Fcfa

III.1.6.4. Main d’œuvre


57
Le cout de la main d’œuvre est l’ensemble des salaires de la ressource
humaine intervenant directement dans l’exécution proprement dite des travaux sur le
terrain. En général, le cout de la main d’œuvre est donné par la formule suivante :

Coût de la main d’œuvre = Quantité x Prix unitaire

Coût de la main d’œuvre= 39.42 m3 × 12000 FCFA/m3

Coût de la main d’œuvre = 473040 FCFA

Ainsi, le déboursé sec main d’œuvre est obtenu par l’opération suivante :

Déboursé sec main d’œuvre = Σ Coût de la main d’œuvre

DS mo = 473.040 Fcfa

III.1.7. Déboursé sec total des semelles isolées

Le déboursé sec (DS est le coût des ressources (matériaux, matériels,


matières consommables et main d’œuvre) entrant dans la réalisation de l’ouvrage.

DS = DS matériaux + DS matériels + DS mat con + DS mo

Le déboursé sec total des semelles isolées se résume dans le tableau ci-
dessous :

Tableau 3. 7 : Déboursé sec total pour le béton fabriqué sur place

N Désignation Prix (FCFA)

1 DS matériaux 2.676.618

2 DS matériels 130.800

3 DS mat con 18.600


57
4 DS mo 473.040

DS total 3.299.058

DS / m3 83.700

III.2. Etude de cas des semelles isolées pour le béton prêt à l’emploi

III.2.1. Détermination du cout de la formulation du béton

Les prix sont des valeurs unitaires des matériaux rendus sur le chantier c’est-
à-dire, qui prennent en compte leurs valeurs intrinsèques, leurs transports et leurs
manutentions. A l’issu de nos enquêtes, nous avons obtenu des prix négociés
suivants inscrit dans la colonne des prix unitaire sur le tableau suivant :

Tableau 3. 8 : Cout de formulation d’un mètre cube de béton prêt à l’emploi

Classe B20
Prix
Composant Unitaire Prix Total
s Origine Unité Quantité (FCFA) (FCFA)
CimFas
3
Ciment o Kg/m 350 120 42000
3
Gravier Carriere l/m 800 25 20000
3
Sable Dakola l/m 400 14,5 5800
3
Eau ONEA l/m 200 0,5 100
3
Adjuvant l/m 3 2000 6000
Montant pour 1 m3
de béton 73900
57
III.2.2. Détermination du prix unitaire des matériels

C’est l’ensemble des équipements (Centrale, vibreur, Chargeur, Camion toupie,


Camion pompe, Groupe électrogène …) pour la réalisation de l’ouvrage. Le choix du
matériel dans un projet dépend du type de projet et de la capacité de la centrale.
Dans le cas de notre étude, les matériels à utilisés sont dans le tableau ci-dessous :

Tableau 3. 9 : Liste et prix unitaire des matériels

Prix
Nombr Observatio Unitair
N Désignation Origine
e n e
(FCFA)
1 Centrale + Equipe KCB 1 Location/h 100000
2 Chargeur + énergie KCB 1 Location/h 50000
Groupe électrogène +
3 KCB 1 Location/h 25000
énergie
Camion toupie + énergie
4 KCB 2 Location/h 30000
+ chauffeur
Camion pompe +
5 KCB 1 Location/h 50000
énergie + chauffeur
Entrepris
6 Vibreur + énergie 1 Location/h 1500
e

NB : la centrale à béton KCB a une capacité de production de 30 m3/h et ayant une


capacité de livraisons de 26 m3 /h. Notons aussi que les camions toupies sont de 8
m3 et le camion pompe a une capacité de pompage de 95 m3/h.

III.2.3. Détermination de la durée du coulage

La durée D du coulage pour le béton prêt à l’emploi se calcule de la manière


suivante :

D = volume de béton / capacité de livraison


57
D = 39.42m3 / 26 m3/h = 1.52 heures. Apres calcul, nous avons 1.52 qui est
un nombre décimal. De même qu’à l’entreprise, au niveau de la centrale aussi, toute
heure commencé est due. D’où : D = 2 heures.

III.2.4. Détermination des déboursés secs des semelles isolées

III.2.4.1. Matériaux

Pour déterminer le déboursé sec des matériaux, nous allons procéder par la
formule suivante :

DS matériaux = V x coût d’1m3 de béton

Avec V : volume de béton des semelles isolées

Donc DS matériaux = 39.42m3 x 73900f d’où,

DS matériaux = 2.913.138 FCFA

III.2.4.2. Matériels

Pour déterminer le déboursé sec des matériels, nous allons déterminer


d’abord le coût horaire de chaque matériel. Le coût se détermine par l’équation
suivante :

Coût des matériels = [(Prix de location horaire) x (Nombre)]

Le coût horaire de chaque matériel se trouve dans le tableau ci-dessous :

Tableau 3. 10 : Cout horaire des matériels

Prix
Prix total
Nombr Observatio Unitaire
N Désignation Origine par heure
e n par heure
(FCFA)
(FCFA)
1 Centrale + Equipe KCB 1 Location/h 100000 100000
57
Chargeur +
2 KCB 1 Location/h 50000
énergie 50000
Groupe
3 électrogène + KCB 1 Location/h 25000
énergie 25000
Camion toupie +
4 énergie + KCB 2 Location/h 30000
chauffeur 60000
Camion pompe +
5 énergie + KCB 1 Location/h 50000
chauffeur 50000
Entrepris
6 Vibreur + énergie 1 Location/h 1500
e 1500
Cout total horaire des matériels 286500

Le Coût total horaire des matériels est obtenu par la formule suivante :

Coût total horaire des matériels = Σ (Coût horaire de chaque matériel)

Le déboursé sec total des matériels s’obtient en faisant l’opération suivante :


DS matériels = Coût total horaire des matériels x D

DS matériels =286500 f/h x 2h

DS matériels = 573.000 Fcfa

III.2.4.3. Main d’œuvre

Le béton prêt à l’emploi nécessite moins de main d’œuvre. Il est facile à


mettre en place car il existe des camions conçus exclusivement pour la livraison et le
coulage du béton. Le coulage du béton prêt à l’emploi est très rapide et permet
d’économiser en temps. Dans notre cas, le coulage a nécessité deux (02) maçons.
Toutes les semelles isolées ont été coulé en une journée par le camion pompe. Le
prix unitaire d’un maçon par jour pour le coulage est de 10.000 FCFA.
57
Le coût de la main d’œuvre se résume donc à :

DS mo = Prix Unitaire × Nombre de maçons

DS mo = 10.000 × 2

DS mo = 20.000 Fcfa

III.2.4.3. Déboursé sec total du BPE

Le déboursé sec total du BPE se détermine en faisant la somme du DS matériaux,


DS matériel, DS mo. Il s’obtient par l’opération suivante :

DS = DS matériaux + DS matériels + DS mo

Tableau 3. 11 : Déboursé sec total du BPE

N Désignation Prix (FCFA)

1 DS matériaux 2913138

2 DS matériels 573000

3 DS mo 20000

DS total 3506138

DS / m3 88943

CONCLUSION

En conclusion, ce chapitre d'étude financière a permis d'évaluer les coûts


associés aux deux méthodes de production de béton pour les semelles isolées. La
fabrication du béton sur place nécessite une gestion minutieuse des matériaux, des
équipements et de la main-d'œuvre, avec un coût total de 3.299.058 FCFA et un
57
coût unitaire de 83,700 FCFA par mètre cube. En revanche, l'utilisation de BPE offre
une solution plus rapide et moins intensive en main-d'œuvre, avec un coût total
légèrement supérieur de 3.506.138 FCFA et un coût unitaire de 88,943 FCFA par
mètre cube. Cette analyse financière fournit aux décideurs des informations
précieuses pour choisir la méthode la plus économique et efficace en fonction des
contraintes du projet. Il est important de considérer les avantages et les
inconvénients de chaque méthode, ainsi que les spécificités du projet, pour prendre
une décision éclairée qui garantit à la fois la qualité et la rentabilité de la construction
des semelles isolées.

57
CHAPITRE IV : ETUDE COMPARATIVE ET RECOMMANDATIONS

INTRODUCTION

Dans le domaine de la construction, le choix du des matériaux et des


techniques de mise en œuvre est crucial pour garantir la qualité, la durabilité et
l’efficacité des projets. Parmi les matériaux les plus utilisés, le béton occupe une
place prépondérante. Deux principales méthodes de mise en œuvre du béton sont
couramment employées : le béton prêt à l’emploi (BPE) et le béton coulé sur place.
Cette étude technique comparative a pour objectif d’analyser les avantages et les
inconvénients de ces deux méthodes afin d’aider les professionnels du bâtiment à
faire des choix éclairés en fonction des spécificités de leurs projets.

IV.1. Etude des avantages et inconvénients

IV.1.1. Béton prêt à l’emploi

IV.1.1.1. Avantages du béton prêt à l’emploi

Le béton prêt à l’emploi est un béton qui peut être directement utilisé sur un
chantier. Composé d’eau, de sable, de ciment, et de graviers, on peut lui ajouter au
besoin des adjuvants qui modifient ses caractéristiques. Il présente un certain
nombre d’avantages :

 Une mise en œuvre rapide. Avec le BPE la durée de la mise en œuvre du


béton est très réduite car il rend le coulage plus facile et plus rapide grâce à la
capacité de la production élevée de la centrale et de la capacité de pompage
du camion-pompe.
 Une livraison de grande quantité. En effet les centrales à béton ont une
capacité de production très élevés et une capacité de pompage des camion-
pompes pour répondre aux besoins du client
 Pas de stockage des agrégats qui, souvent bloquent le passage pour les
usagers.
 Pas de grande perte de matériaux
57
 Moins de main d’œuvre
 Une qualité garantie (technique)
 Les centrales à béton moderne sont des usines de fabrication de béton à
automatisation très poussée offrant un dosage correct de tous les
constituants avec un modèle plus efficace sur la qualité du béton frais
 Une composition précise grâce à un système de pesée automatique et
contrôlée. Le béton livré en toupie sera conforme à la norme en vigueur. Il
sera parfaitement adapté à l’ouvrage en termes de résistance mécanique,
résistance au gel, ou agressions extérieures
 La qualité de matière première est contrôlée dans le laboratoire
 Le malaxage est efficace et puissant permettant une bonne homogénéité du
béton
 Pas de manutentions pénibles de matériaux
 Le BPE livre le béton qui est le mieux adapté aux exigences du chantier. Ce
sont des contrôles de laboratoire qui déterminent tel béton sera parfait pour
tel chantier pour tel autre
 Gain de temps : avec le béton prêt à l’emploi dites adieu aux manutentions
pénibles, si chères au changement de bétonnière sur le chantier. La main est
redéployée à d’autres tâches
 Il vous débarrasse de l’immobilisation des stocks. Les livraisons sont
ponctuelles et les chantiers sont plus productifs.
 La réduction de l’emprise de chantier

IV.1.1.2. Les inconvénients du béton prêt à l’emploi

Le béton prêt à l’emploi est devenu un choix populaire dans l’industrie de la


construction en raison de sa commodité et de sa facilité d’utilisation. Cependant,
comme tout autre matériau de construction, il présente également des
inconvénients.

- L’investissement initial est très élevé : bien que l’utilisation de béton prêt
l’emploi puisse être rapide, elle est souvent plus coûteuse que le mélange sur
le site. Cela est dû au coût plus élevé du transport du béton de la centrale à
57
béton au chantier de construction et au coût d’entretien de la centrale elle-
même.
- Ne convient pas aux petits projets de construction qui nécessitent une faible
quantité de béton
- Il faut un système de transport efficace de la centrale à béton au chantier.
- Les ouvriers doivent être prêts sur le chantier pour couler le béton en position
sans aucun retard afin d’éviter la perte d’affaissement
- Le béton prêt à l’emploi a un temps très limité et doit être utilisé dans les plus
brefs délais. Les embouteillages en panne du véhicule peuvent créer des
problèmes majeurs.
- La flexibilité limitée : l’utilisation de béton prêt à l’emploi peut également
constituer une contrainte à la flexibilité du processus de construction. Etant
donné que le béton est produit hors site, toute modification ou ajustement du
mélange doit être effectuée à la centrale à béton plutôt que sur place. Cela
peut constituer un défi si des changements inattendus surviennent pendant le
processus de construction.
- De plus, l’utilisation de béton prêt à l’emploi peut ne pas convenir aux projets
où l’accès au chantier est limité, comme les zones rurales ou éloignées.

IV.1.2. Béton coulé sur place à l’aide de la bétonnière

IV.1.2.1. Avantages du béton coulé sur place à l’aide de la bétonnière

Les avantages du béton fabriqué sur place sont :


 Le béton fabriqué sur place est utilisable en tout lieu ;
 Il est idéal sur les gros chantiers et convient aux petites constructions qui
nécessitent une faible quantité de béton ;
 Il ne nécessite pas un système de transport efficace de la bétonnière au lieu
de coulage
 Le béton fabriqué par la bétonnière est adapté aux petits chantiers
 Dans les zones rurales ou éloignées, le béton fait à base de la bétonnière
permet d’enlever ce souci de distance.
57
IV.1.2.2. Inconvénients du béton fabriqué à l’aide de la bétonnière

La bétonnière, ce n’est pas si économique ; un certain nombre de couts directs et


indirects sont à prévoir :

 L’achat ou la localisation de la bétonnière


 L’achat et l’approvisionnement des matières premières (ciment, sable,
gravillons), ainsi que leur stockage (emplacement à prévoir, risque de vols)
 Des bras : difficile de faire tout seul, il faudra de la main d’œuvre
supplémentaire pour aider à la fabrication du béton et à transporter le béton, à
la brouette, jusqu’au point de coulage
 La gestion et l’évacuation des excédents de matériaux non consommés en fin
de chantier
 La bétonnière, c’est pénible. La fabrication à la bétonnière, gâchée par
gâchée, est très longue, laborieuse et pénible.
 Les bétonnières thermiques font du bruit, ce qui gêne souvent le voisinage.
 L’effet négatif sur l’environnement : le ciment reste un matériau volatile et le
lavage de la bétonnière génère des ruissellements sur la zone de chantier.
 Une mise en œuvre lente et peu pratique
 Une qualité aléatoire : il est impossible de doser de manière précise les
différentes matières premières et d’assurer une qualité de fabrication
constante.

IV.1.3. COMPARAISON

La comparaison technique entre le bêton prêt à l’emploi et le béton coulé sur place
révèle plusieurs avantages et inconvénients pour chaque méthode, influençant ainsi
le choix selon les besoins spécifiques et du projet de construction. Cette étude
comparative se penchera sur divers critères tels que la qualité et la consistance du
béton, les coûts associés, la logistique, l’impact environnemental, et les contraintes
techniques et pratiques. A travers cette analyse détaillée, nous visons à fournir une
57
vue d’ensemble complète permettant de comprendre les implications de chaque
méthode et de déterminer celle qui est la plus appropriée selon les exigences du
projet de construction.

Tableau 4.1 : Comparaison des prix

METHODE BETON PRET A BETON COULE SUR


L’EMPLOI (FCFA) PLACE (FCFA)

PRIX GLOBAL 3.506.138 3.299.058

DIFFERENCE GLOBALE 207.080 -207.080

PRIX /m3 88.943 83.700

DIFFERENCE 5.243 -5.243

IV.2. Recommandations

L’utilisation du béton prêt à l’emploi (BPE) et du béton coulé sur place présente
chacun des avantages et des contraintes spécifiques. Voici quelques
recommandations pour leur utilisation.

Iv.2.1. Béton prêt à l’emploi

La qualité sur uniformité

Le BPE est recommandé pour les projets nécessitant une quantité et une uniformité
élevées dans le béton, tels que les dalles de fondation, les piliers structurels et les
éléments préfabriqués.

L’utilisation du BPE garantit une composition homogène, répondant aux normes de


résistances et de durabilité requises pour les structures importantes.

Le temps et la rapidité de construction


57
Le BPE est idéal pour les projets ou le temps est un facteur critique, comme les
projets commerciaux ou industriels nécessitant une mise en service rapide.

La livraison du BPE élimine le temps nécessaire au mélange sur site, accélérant


ainsi le processus de construction et réduisant les délais.

La complexité du projet et l’accès au site

Pour les projets complexes nécessitant des mélanges spécifiques ou des


compositions particulières, le BPE offre une gamme d’options adaptées aux
exigences des projets.

Dans les zones ou l’accès au site est difficile pour les camions de béton, le BPE
évite les problèmes logistiques liés à la livraison sur place.

La planification : commander la quantité exacte nécessaire pour éviter le gaspillage

La coordination

Il faut s’assurer que le site est prêt recevoir le béton dès son arrivée.

Avant de commencer à couler le béton, il faut préparer soigneusement la zone de


travail et d’assurer qu’elle est propre et bien nivelée.

Il faut veiller à ce que le béton soit correctement compacté pour éliminer les poches
d’air et garantir une solidité optimale.

La livraison de béton avec une pompe à béton ne doit pas se faire à proximité de
ligne à haute tension comportant des risques

Il faut se protéger d’un équipement de sécurité appropriée, comme les gants, les
lunettes de protection et des bottes en caoutchouc.

Il faut surveiller les conditions météorologiques, car des températures extrêmes ou


des précipitations peuvent affecter la qualité du béton

Il faut veiller de bien nettoyer les outils et l’équipement après utilisation pour
prolonger leur durée de vie et éviter le durcissement du béton résiduel
57
IV.2.2. Béton coulé sur place

La flexibilité et l’ajustement sur site

Le béton coulé sur place convient aux projets ou la flexibilité est nécessaire,
permettant des ajustements de dernière minute ou des modifications en fonction des
conditions du terrain.

Il est recommandé pour les projets de rénovation ou d’extension ou les mesures


précises sur place sont nécessaires pour s’adapter aux structures existantes.

Supervision : il faut disposer un superviseur expérimenté pour garantir que le


mélange de béton et le processus de coulée sont effectués correctement.

Equipement adéquat : il faut utiliser des outils et de l’équipement appropriés pour


mélanger et couler le béton

La préparation du site

Avant de verser le béton, il faudra s’assurer que le béton est correctement préparé
en enlevant tout débris, en le nivelant et en le compactant. Une base solide garantit
une fondation robuste pour le projet

Le coffrage de la qualité

Il faut utiliser des coffrages solides et bien fixés pour maintenir le béton en place
pendant qu’il durcit. Il faut vérifier qu’ils sont parfaitement alignés et bien étayés pour
éviter les fuites et les déformations

La sélection du mélange de béton

Il faut choisir le bon mélange de béton en fonction des exigences du projet, en


tenant compte de la résistance requise, de l’environnement et des conditions
climatiques. Il faut consulter un professionnel si nécessaire pour obtenir des conseils
sur la composition du mélange.

Utilisation d’adjuvants : si nécessaire, il faut utiliser des adjuvants tels que des
plastifiants pour améliorer la maniabilité du béton, des retardateurs pour prolonger le
temps de prise ou des accélérateurs pour accélérer le durcissement en fonction des
conditions météorologiques et des exigences du projet.
57
IV.3. L’influence de la chaleur et de la fraicheur sur le béton

IV.3.1. Bétonnage par temps chaud

Afin de maintenir dans les limites acceptables les pertes de résistance par
temps chaud le béton ne devrait pas dépasser une température maximale de 30
degrés. Pour un béton à performance particulier cette température ne devrait pas
dépasser 25 degrés.

En plus de la perte de résistance à long terme et de durabilité, une température


élevée du béton peut encore être la cause d’effets indésirables :

D’une part l’hydratation plus rapide du ciment se traduit par une perte d’ouvrabilité
prématurée qui peut aller jusqu’à raidissement du béton et parfois à rendre la mise
en œuvre quasi impossible.

D'autre part le béton subit une dessiccation plus rapide en surface. Le phénomène
est encore aggravé par la présence du vent, même faible d’ensoleillement direct et
par faible humidité ambiante. La cure du béton pourra imiter la perte d’humidité.

IV.3.2. Mesures à prendre

Coordonner méticuleusement la livraison et la mise en œuvre du béton frais


afin d’éviter toute attente.

Prévoir suffisamment d’engins et de personnel pour le bétonnage afin d’exécuter la


mise en place et le compactage du béton sans interruption

Si les conditions requises pour un bétonnage correct par temps chaud ne peuvent
être remplies quelles qu’en soient les raisons, il faut reporter l’opération à un
moment où la température sera moins élevée.

Arroser le coffrage avant la mise en place du béton en évitant cependant un


arrosage exagéré qui causerait des flaques d’eau résiduelle.
57
IV.3.3. Bétonnage par temps froid

La norme NBN en 2006 précise que la température du béton frais ne doit pas
être inférieure à 5 degrés au moment de la livraison. Lorsque la température de
béton descend en dessous de 5 degrés le développement des résistances est
pratiquement stoppé. Si l’eau intérieure gèle dans un béton au jeune âge, elle peut
en faire éclater la texture ou même le disloquer par expansion de la glace. Un béton
ayant subi un tel dommage doit être éliminé. En général on considère que le béton
peut supporter le gel dès que sa résistance à la compression dépasse 5 Newton par
millimètre carré

IV.3.4. Mesures à prendre

Élever la température du béton frais en préchauffant l’eau de gâchage et /ou les


granulats.

Augmenter le dosage en ciment et/ ou choisir un ciment plus réactif sans modifier les
autres composantes du mélange ce qui favoriserait la montée en résistance du
jeune âge.

Abaisser le rapport et E/C par l’emploi d’un super plastifiant car moins un béton
contient d’eau moins il sera sensible au gel et plus vite il montera en résistance.

Accélérer le développement des résistances par l’introduction d’un accélérateur de


prise et de durcissement.
57
CONCLUSION

Le choix entre le béton prêt à l’emploi et celui coulé sur place dépend principalement
de plusieurs facteurs : les exigences de qualité, les contraintes de temps, le budget
et la logistique de chantier. Pour des projets ou la rapidité, la qualité constante, la
réduction des taches sur le chantier sont prioritaires, le béton prêt à l’emploi est
commandé. Pour des projets nécessitant une grande adaptabilité, des ajustements
spécifiques sur place et moins de contraintes logistiques, le béton coule sur place
est préférable. Une évaluation soigneuse des besoins du projet et des conditions
spécifiques du site est essentielle pour faire le choix le plus approprié.

57
CONCLUSION GENERALE

Le choix entre le béton prêt à l’emploi et le béton coulé sur place est
déterminant pour le succès de tout projet de construction. Chacune de ces
méthodes offre des avantages spécifiques et présente des défis particuliers, qui
doivent être soigneusement évalués en fonction des exigences du projet.

Le béton prêt à l’emploi se distingue par sa rapidité de mise en œuvre et la qualité


homogène qu’il garantit. Il est particulièrement adapté aux grands projets où la
rapidité et l’uniformité sont cruciales. Grâce à une production centralisée et
automatisée, le BPE assure une composition précise et une réduction significative
des pertes de matériaux. Cependant, il nécessite une gestion logistique rigoureuse
et peut engendrer des coûts plus élevés, notamment pour le transport et le maintien
de la qualité du béton jusqu’au site.

À l’inverse, le béton coulé sur place offre une flexibilité accrue, permettant des
ajustements en temps réel selon les conditions spécifiques du chantier. Cette
méthode est souvent plus adaptée aux petits projets ou aux sites difficiles d’accès.
Bien qu’elle puisse être plus laborieuse et nécessiter une gestion intensive de la
main-d’œuvre et des matériaux, elle offre une solution économique dans certains
contextes, notamment en zone rurale.

La décision entre ces deux méthodes doit reposer sur une analyse approfondie des
besoins du projet, incluant les contraintes de temps, de budget, de qualité et de
logistique. Pour les projets nécessitant une mise en œuvre rapide et une qualité
constante, le béton prêt à l’emploi est souvent la meilleure option. En revanche, pour
les projets nécessitant une flexibilité et des ajustements sur site, le béton coulé sur
place peut s’avérer plus avantageux.

En conclusion, une planification minutieuse et une évaluation détaillée des


spécificités du projet sont essentielles pour choisir la méthode de béton la plus
appropriée. En tenant compte des avantages et inconvénients de chaque approche,
les professionnels du secteur peuvent garantir la qualité, la durabilité et l'efficacité
économique des constructions, assurant ainsi la réussite du projet.
57
BIBLIOGRAPHIE

 Manuel technique du maçon (Claude PRECHEUR)


 www.4geniecivil.com
 Installation de Chantier (Hambou Zakaria Youssef Majouate)
 Etude technique et économique entre le béton prêt à l’emploi et le béton fabriquée
place : cas de la fondation d’un bâtiment R+4 à usage mixte à OUAGADOUGOU
(KABORE Jonathan)

57
ANNEXES
Annexe 1 : Abaque de Dreux..........................................................................................................51
Annexe 2 : PLANS ARCHITECTURAUX......................................................................................52

57
Annexe 1 : Abaque de Dreux

57
Annexe 2 : PLANS ARCHITECTURAUX

PLAN DE NIVEAU RDC


57
57
57
PLAN DE NIVEAU R+1
57
PLAN DE NIVEAU R+2
57
57
FACADE PRINCIPALE
57
FACADE ARRIERE
57

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