2 13 - Arret-1983
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1. MOTIVATION
1. MOYEN - NON REPONSE A CONCLUSIONS - IRRECEVABILITE
DECISION DONT TIERCE-OPPOSITION FRAPPEE DE POURVOI -
POURVOI DECLARE PREMATURE PAR C.S.J. - FONDE MAIS SANS
INTERET NI OBJET - IRRECEVABLE
Bien que fondé, est devenu sans intérêt ni objet et partant irrecevable, le
moyen tendant à voir déclarer une tierce-opposition irrecevable pour
défaut d'intérêt et d'objet en raison de l'effet suspensif du pourvoi
frappant le jugement dont tierce-opposition, lorsque le pourvoi formé a
déjà connu son dénouement par a&êt le déclarant prématuré pour avoir
été dirigé contre un jugement par défaut qualifié erronément de
contradictoire par la Cour d'appel.
Est non fondé, le grief fait au juge d'appel d'avoir, par son silence, refusé
d'ordonner une descente sur les lieux sollicitée à titre non seulement
subsidiaire mais aussi facultut$ étant donné que le juge est censé avoir
implicitement répondu aux conclusions lorsqu'il estime que les éléments
du dossier lui présentés étaient suffisants pour la solution du litige sans
qu'il ait besoin d'une telle descente devenue sans objet.
<< Qu'une descente sur les lieux serait souhaitable avec la présence d'un
juge commissaire pouvant rapporter l'existence sur les lieux d'une maison
appartenant à l'appelant ainsi que la clôture en matériaux durables ; que la
Cour peut éventueilement, avant-dire droit, décider cette descente sur les
lieux B.
346
La Cour constate que ce moyen est nouveau et, partant, irrecevable.
En effet, le demandeur a eu tout le loisir de soulever ce moyen à tous les
degrés inférieurs. Ne l'ayant pas fait, il doit être déclaré irrecevable en ce
moyen.
348
Dans son cinquième moyen le deniandeur reproche à la décision
attaquée d'avoir viole l'article 227 de la loi no 731021 du 20 juillet 1973
portant régime gériéral des biens, régime foncier. et immobilier et régime
des sûretés, en ce que l'arrêt de la Cour d'appel confirme le jugernent sur
tierce-opposition et attaque par ce fait les droits constatés par le certificat
d'enregistrement, alors que l'article précité rend inattaquables les droits
constatés par le certificat d'enregistrement.
C'est pourquoi,
Rejette le pourvoi ;
1. MOTIVATION
1. MOYEN - ART 16 CONSTIT. ET 23 CPC - NON REPONSE AUX
CONCLUSIONS RELATIVES APPLICATION ART 82 CCLIII ET
RESOLUTION VENTE IMMEUBLE - MOTIVATION SUFFISANTE -
NON FONDE
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3") aucun huissier n'a été requis à cette fin ;
4") aucune sommation n'a précédé ces offres ;
5") le défendeur ne s'était jamais dessaisi de la chose offerte en la
remettant à un des greffes des juridictions avec intérêts jusqu'au jour
du dépôt ;
6") aucun procès-verbal prévu à l'article 157 précité n'a été dressé ;
7") aucun procès-verbal du dépôt n'a été signifié au demandeur avec
sommation de retirer la chose déposée.
DROIT PENAL
1. HOMICIDE INVOLONTAIRE - ABSENCE DE FAUTE IMPUTABLE
AU PREVENU - ACQUITTEMENT
Doit être acquitté des faits d'homicide involontaire des détenus, le prévenu
accusé d'avoir, par ses lettres, interdit aux gardiens des prisons de
solliciter du Ministère de la Justice les subventions nécessaires à
l'alimentation de ceux-ci, lorsque ces letires sont inspirées par le souci
d'une saine et corrette gestion budgétaire et qu'elles s'inscrivent dans la
pratique courante du susdit ministère qui instituait une intervention
ponctuelle pour des prisons en difficulté de sorte qu'en se comportant
comme il l'a fait, il n'a commis aucunefaute qui lui soit imputable.
Doit également être acquitté de ces faits, le prévenu gardien de prison
contre lequel il n'a pas été apporté la preuve d'une faute de gestion
susceptible d'entraîner la mort des détenus sous sa garde.
Mais, ainsi qu'il a déjà été relevé lors de l'examen de cette même
prévention particulièrement reprochée au prévenu KASONGO, l'instruc-
tion n'a pu établir de manière indubitable que les deux prévenus se sont
rencontrés au moment des faits incriminés. Par ailleurs, le fait
qu'YPANGA aurait pleuré en apprenant la nouvelle de la désignation de
N'KOMBE à la tête de la prison centrale de Makala ne suffit pas à lui seul
pour détruire la thèse du prévenu KASONGO selon laquelle N'KOMBE
était l'un des deux agents proposés sur base des critères objectifs par les
services compétents de la Direction des services pénitentiaires dont
YPANGA était le responsable, si l'on se souvient que le commis-
sionnement de N'KOMBE comme Directeur de la prison centrale de
Makala est intervenu bien avant que KASONGO ait été mis au courant
b
374
COUR SUPREME DE JUSICE
SECTION JUDICIAIRE - CASSATION - MATIERE
REPRESSIVE
PROCEDURE
POURVOI - PROCURA TION DITE SPECIALE NE MENTIONNANT NI
REFERENCES DECISION NI NOMS PARTIES - QUALIFICATION
ERRONNEE - IRRECEVABLE
Est irrecevable le pourvoi introduit sur base d'une procuration qualifiée
de spéciale mais qui ne l'est pas du tout, car n'indiquant pas avec
précision la décision contre laquelle le demandeur agit en cassation ni les
noms des parties en cause.
C'est pourquoi ;
Rejette le pourvoi ;
Sur le fond :
403
signature du prévenu LUSHIKU aurait été imitée. La Cour relève qu'il y a
altération de la vérité. En effet, cette fonnule atteste que ladite facture était
faite en exécution des travaux, alors que ceux-ci n'étaient pas exécutés, le
fait d'apposer cette mention, alors qu'il savait que les travaux n'étaient pas
exécutés, traduit dans le chef du prévenu LUSHIKU l'intention
frauduleuse, c'est-à-dire celle de procurer à LONGELE un avantage
auquel il n'avait pas droit. Il y a lieu de constater, par ailleurs, que la
signature y apposée est celle de LUSHIKU et non imitée.
Ces deux prévenus sont unis par des liens de famille d'une part et de
travail d'autre part. ILINGA est au service des Ets E.Z.P.G. du prévenu
LONGELE, ces deux prévenus travaillent pour un même objectif. Ayant
démontré qu'ils ont commis les faux, la Cour estime que s'ils ont
confectionné de faux documents et le faux cachet, c'était dans l'intention
frauduleuse d'en faire usage. Le fait que le faux cachet était fabriqué par
ILINGA et gardé par lui prouve à suffisance que lui seul a dû l'utiliser et
non une autre personne. En outre le montant incriminé n'aurait pas été viré
au compte de LONGELE si ce dernier n'avait pas déposé le faux dossier à
la Trésorerie.
11 n'a pas été prouvé que le prévenu KAYIMBA a fait usage de faux
documents. Ainsi, pour les mêmes motifs que ceux invoqués par le premier
juge, l'infraction de faux ne sera pas établie pour ce prévenu.
Statuant contradictoirement ;
412
La Cour suprême constate que cette exception est fondée.
C'est pourquoi ;
C'est pourquoi,
Dit pour droit que la juridiction de renvoi devra accorder les délais
sollicités par le demandeur KAMBA en vue d'appeler à la cause le
vendeur YENGA ;
PROCEDURE
IMPOSSIBILITE EXAMEN MOYEN D'ORDRE PUBLIC - OBLIGATION
PARTIES CONCLURE SUR CE MOYEN CONFORMEMENT ART 16
C.P. C.S.J
C'est pourquoi,
« Attendu qu'interjetés dans les délais lesdits appels doivent être déclarés
recevables » alors qu'appelés à examiner la consignation des frais, il
conclut à l'irrecevabilité de ces appels.
C'est pourquoi,
N'est pas fondé le moyen qui reproche au juge de n'avoir pas justifié sa
décision de rejet de la demande d'audition des témoins alors qu'en
énonçant qu'aucun témoignage ne peut être reçu contre un acte
authentique, le juge a répondu aux conclusions du demandeur.
III. PROCEDURE
MOYEN - WOLATION ART. 21 CONSTIT - NON INDICATION MOTIF'
VOLATION DITE DISPOSITION - MANQUE EN FAIT - IRRECEVABLE
Cette exception n'est pas non plus fondée car la requête introductive
de pourvoi vise clairement l'arrêt du 7 mai 1981.
En effet, d'abord, appréciant les faits qui lui étaient soumis, la Cour
d'appel s'est prononcée d'une manière claire et suffisante sur l'identité du
demandeur en cassation de la manière suivante :
« Quant aux documents détenus par l'appelant il y a lieu de faire
remarquer que l'appelant a obtenu un livret de logeur sur base d'une
attestation que les autorités de la municipalité de Ngaliema avaient
délivrée à un certain ALAIN GALAN habitant le quartier Maïndombe au
no 45lA dans la zone de Matete ; l'appelant ne prouve pas que ce Monsieur
ALAIN GALAN avait cédé cette parcelle à lui ou à une autre personne
dont le nom figure dans le livret en tant que propriétaire ; l'assertion selon
laquelle il portait le post-nom de ALAIN GALAN ne peut être retenue par
la Cour car il résulte des correspondances et divers documents versés au
dossier notamment la lettre no 0074/CA/1971, acte de vente passé entre lui
et YANGA le 3 novembre 1978, que le prénom de KAMBANZA était
ALEXANDRE et non ALAIN GALAN et que son sobriquet était MARIE
DONGO.
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