4e année Synthèse et méthodologie – Juin 2023

UUA 3 : Trigonométrie (Chapitre 3)

1. Trigonométrie dans le triangle rectangle

Dans tout triangle rectangle :

• Le cosinus d’un angle aigu est le rapport entre la mesure du côté de
l’angle droit adjacent à cet angle et la mesure de l’hypoténuse.
• Le sinus d’un angle aigu est le rapport entre la mesure du côté de
l’angle droit opposé à cet angle et la mesure de l’hypoténuse.
• La tangente d’un angle aigu d’un triangle rectangle est le rapport entre
la mesure du côté de l’angle droit opposé à cet angle et la mesure du
côté de l’angle droit adjacent à cet angle.

2. Formule fondamentale de la trigonométrie

𝐜𝐨𝐬 𝟐 𝜶 + 𝒔𝒊𝒏𝟐 𝜶 = 𝟏
3. Cercle trigonométrique
3.1. Définition
Dans un repère orthonormé, le cercle trigonométrique est le cercle dont le
centre est l'origine du repère, dont le rayon vaut 1 et qui est orienté
positivement dans le sens contraire des aiguilles d’une montre.

3.2. Nombres trigonométriques d’un angle orienté dans le cercle trigonométrique

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3.3. Valeurs particulières des nombres trigonométriques

4. Trigonométrie dans le triangle quelconque

4.1. Loi des sinus

Dans tout triangle, les côtés sont proportionnels aux sinus des angles
opposés.

𝑎 𝑏 𝑐
= =
sin 𝛼 sin 𝛽 sin 𝛾

4.2. Loi des cosinus

Dans tout triangle, le carré d’un côté est égal à la somme des carrés des
deux autres côtés diminuée du double du produit de ces deux côtés par le
cosinus de l’angle compris entre ceux-ci.

𝑎" = 𝑏 " + 𝑐 " − 2𝑏𝑐 cos 𝛼

𝑏 " = 𝑎" + 𝑐 " − 2𝑎𝑐 cos 𝛽

𝑐 " = 𝑎" + 𝑏 " − 2𝑎𝑏 cos 𝛾

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4.3. Aire d’un triangle

L’aire d’un triangle est égale à la moitié du produit de deux côtés par le
sinus de l’angle compris entre ces côtés.

1
𝐴𝑖𝑟𝑒 = 𝑏𝑐 sin 𝛼
2
1
𝐴𝑖𝑟𝑒 = 𝑎𝑐 sin 𝛽
2
1
𝐴𝑖𝑟𝑒 = 𝑎𝑏 sin 𝛾
2

4.4. Méthodologie : comment résoudre un triangle quelconque ?

Si on connaît : On utilise :
1) La propriété de la somme des trois angles d’un
triangle pour trouver l’angle manquant
Deux angles et un côté
2) La loi des sinus pour trouver la longueur des
deux autres côtés

1) La loi des cosinus pour trouver la longueur du

troisième côté
Deux côtés et l’angle formé 2) La loi des sinus pour trouver l’amplitude de l’un
par ces deux côtés des deux angles manquants
3) La propriété de la somme des trois angles d’un
triangle pour trouver le dernier angle manquant

1) La loi des cosinus pour trouver l’amplitude d’un

des angles
2) La loi des sinus pour trouver l’amplitude de l’un
Trois côtés
des deux autres angles manquants
3) La propriété de la somme des trois angles d’un
triangle pour trouver le dernier angle manquant

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UUA 4 : Fonctions de référence (Chapitre 4)

1. Comment déterminer les caractéristiques d’une fonction ?

1.1. Conditions d’existence et domaine de définition d’une fonction

Expression analytique Condition(s) d’existence (C.E.)

𝑓(𝑥)
𝑔(𝑥) ≠ 0
𝑔(𝑥)

E𝑓(𝑥) 𝑓(𝑥) ≥ 0

𝑓(𝑥)
𝑔(𝑥) > 0
E𝑔(𝑥)

E𝑓(𝑥)
𝑓(𝑥) > 0 𝑒𝑡 𝑔(𝑥) ≠ 0
𝑔(𝑥)

E𝑓(𝑥)
𝑓(𝑥) ≥ 0 𝑒𝑡 𝑔(𝑥) > 0
E𝑔(𝑥)

𝑓(𝑥) 𝑓(𝑥)
I ≥0 𝑒𝑡 𝑔(𝑥) ≠ 0
𝑔(𝑥) 𝑔(𝑥)

Le domaine de définition d’une fonction 𝑓(𝑥) est l’ensemble des réels

ayant une image par 𝑓(𝑥), c’est-à-dire l’ensemble des valeurs de 𝑥 pour
lesquels 𝑓(𝑥) existe.

1.2. Racines (zéro) d’une fonction

o Graphiquement, les racines sont les points d’intersection du graphique

de la fonction avec l’axe 𝑂𝑥.
o Algébriquement, les racines d’une fonction sont les valeurs de 𝑥 telles
que 𝑓(𝑥) = 0.

1.3. Ordonnée à l’origine d’une fonction

o Graphiquement, l’ordonnée à l’origine est le point d’intersection du

graphique de la fonction avec l’axe 𝑂𝑦.
o Algébriquement, l’ordonnée à l’origine d’une fonction est la valeur de 𝑦
lorsqu’on calcule 𝑓(0).

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1.4. Parité d’une fonction

Fonction paire

o Graphiquement, une fonction paire admet l’axe 𝑂𝑦 comme axe de

symétrie.
o Algébriquement, une fonction est paire si et seulement si :

∀ 𝑥 ∈ 𝑑𝑜𝑚 𝑓 ∶ 𝑓(𝑥) = 𝑓(−𝑥)

Fonction impaire

o Graphiquement, une fonction impaire admet l’origine du repère

cartésien (0; 0) comme centre de symétrie.
o Algébriquement, une fonction est impaire si et seulement si :

∀ 𝑥 ∈ 𝑑𝑜𝑚 𝑓 ∶ 𝑓(−𝑥) = −𝑓(𝑥)

1.5. Extrema d’une fonction

o La valeur 𝑓(𝑎) est le maximum de la fonction 𝑓 sur l’intervalle [𝑐 ; 𝑑] si et
seulement si : ∀ 𝑥 ∈ [𝑐, 𝑑] : 𝑓(𝑎) ≥ 𝑓(𝑥)
o La valeur 𝑓(𝑎) est le minimum de la fonction 𝑓 sur l’intervalle [𝑐; 𝑑] si et
seulement si : ∀ 𝑥 ∈ [𝑐, 𝑑]: 𝑓(𝑎) ≤ 𝑓(𝑥)

1.6. Croissance et décroissance d’une fonction

o On parle de croissance lorsque, sur un intervalle donné du domaine d'une
fonction, l'image de celle-ci ne diminue pas. La croissance correspond donc
à un intervalle en 𝑥 sur lequel les valeurs de 𝑦 ne diminuent pas : les valeurs
de 𝑦 augmentent ou restent constantes.
o On parle de décroissance lorsque, sur un intervalle donné du domaine
d'une fonction, l'image de celle-ci n'augmente pas. La décroissance
correspond donc à un intervalle en 𝑥 sur lequel les valeurs
de 𝑦 n'augmentent pas : elles diminuent ou restent constantes.
o On dit qu’une fonction est constante (de variation nulle) si, pour un
intervalle donné du domaine, les valeurs de l'image demeurent inchangées.

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2. Les fonctions de référence

La fonction inverse La fonction valeur absolue
1 𝑓(𝑥) = |𝑥|
𝑓(𝑥) =
𝑥

La fonction carré La fonction cube

𝑓(𝑥) = 𝑥 " 𝑓(𝑥) = 𝑥 #

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La fonction racine carrée

𝑓(𝑥) = √𝑥

La fonction racine cubique

!
𝑓(𝑥) = √𝑥

3. Transformées des fonctions de référence

Transformations sur
Transformation Manipulation graphique
les coordonnées

Translation verticale de 𝑘 unité(s) dans ajouter 𝑘 aux

𝑓(𝑥) + 𝑘
le sens des 𝑦 croissants ordonnées

Translation horizontale de 𝑘 unité(s) soustraire 𝑘 aux

𝑓(𝑥 + 𝑘)
dans le sens des 𝑥 décroissants abscisses

compression (0 < |𝑘| < 1) ou

multiplier les
𝑘 . 𝑓(𝑥) étirement (|𝑘| > 1) vertical(e) de
ordonnées par 𝑘
facteur 𝑘

compression (|𝑘| > 1) ou étirement diviser les abscisses

𝑓(𝑘. 𝑥)
(0 < |𝑘| < 1) horizontal(e) de facteur 𝑘 par 𝑘

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UUA 5 : Le second degré (Chapitres 5 et 6)

1. Résolution d’équations du deuxième degré

Pour résoudre, une équation de la forme 𝑎𝑥 " + 𝑏𝑥 + 𝑐 = 0 avec 𝑎 ≠ 0, il faut tout
d’abord calculer le discriminant de l’équation.
Le discriminant de l’équation, noté ∆, est donné par la formule suivante :
∆= 𝑏 " − 4𝑎𝑐
Le signe du discriminant ∆ permet de déterminer le nombre de solutions de
l’équation : une, deux ou aucune.

• Si ∆> 0, l’équation admet deux solutions distinctes :

−𝑏 − √∆ −𝑏 + √∆
𝑥$ = 𝑒𝑡 𝑥" =
2𝑎 2𝑎
Dans ce cas, la fonction 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 " + 𝑏𝑥 + 𝑐 possède deux racines distinctes
et coupe donc l’axe 𝑂𝑥 en deux points distincts : (𝑥$ ; 0) et (𝑥" ; 0)

• Si ∆= 0, l’équation admet une seule solution :

𝑏
𝑥=−
2𝑎
Dans ce cas, la fonction 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 " + 𝑏𝑥 + 𝑐 possède une racine double et
%
coupe donc l’axe 𝑂𝑥 en un seul point : _− "& ; 0`.

• Si ∆< 0, l’équation n’admet aucune solution : 𝑆𝑜𝑙 = ∅

Dans ce cas, la fonction 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 " + 𝑏𝑥 + 𝑐 ne possède pas de racines et ne
coupe donc l’axe 𝑂𝑥.
2. Somme et produits des racines d’une équation du second degré
o Si l’équation du second degré 𝑎𝑥 " + 𝑏𝑥 + 𝑐 = 0 admet 2 solutions, 𝑥$ et 𝑥" ,

alors :
!
- leur somme 𝑥$ + 𝑥" vaut 𝑆 = −
"
#
- leur produit 𝑥$ . 𝑥" vaut 𝑃 =
"

o Si 𝑆 est la somme des racines d’une équation du second degré et 𝑃 leur

produit, alors l’équation 𝑎𝑥 " + 𝑏𝑥 + 𝑐 = 0 peut s’écrire :

𝑥 " − 𝑆𝑥 + 𝑃 = 0

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3. Factorisation des trinômes du second degré

Le trinôme 𝑎𝑥 " + 𝑏𝑥 + 𝑐 (avec 𝑎 ∈ ℝ' 𝑒𝑡 𝑏, 𝑐 ∈ ℝ):

o se factorise sous la forme 𝑎(𝑥 − 𝑥$ )(𝑥 − 𝑥" ) 𝑠𝑖 ∆> 0

o se factorise sous la forme 𝑎(𝑥 − 𝑥$ )" 𝑠𝑖 ∆= 0

o ne se factorise pas lorsque ∆< 0

4. Signe des trinômes du deuxième degré

• Si le trinôme 𝑎𝑥 " + 𝑏𝑥 + 𝑐 (avec 𝑎 ∈ ℝ' 𝑒𝑡 𝑏, 𝑐 ∈ ℝ ) possède deux racines
distinctes 𝑥$ et 𝑥" , il a le même signe que 𝑎 pour les valeurs de 𝑥 extérieures
aux racines et le signe contraire de 𝑎 pour les valeurs comprises entre les
racines.
𝑥 𝑥$ 𝑥"
signe contraire
𝑎𝑥 " + 𝑏𝑥 + 𝑐 signe de 𝑎 0 0 signe de 𝑎
de 𝑎

• Si le trinôme 𝑎𝑥 " + 𝑏𝑥 + 𝑐 (avec 𝑎 ∈ ℝ' 𝑒𝑡 𝑏, 𝑐 ∈ ℝ) possède une seule racine 𝑥$ ,

il a toujours le même signe que 𝑎.
𝑥 𝑥$

𝑎𝑥 " + 𝑏𝑥 + 𝑐 signe de 𝑎 0 signe de 𝑎

• Si le trinôme 𝑎𝑥 " + 𝑏𝑥 + 𝑐 (avec 𝑎 ∈ ℝ' 𝑒𝑡 𝑏, 𝑐 ∈ ℝ) ne possède pas de racine, il

a toujours le même signe que 𝑎.
𝑥

𝑎𝑥 " + 𝑏𝑥 + 𝑐 signe de 𝑎

5. Résolution d’inéquations du deuxième degré

Pour résoudre une inéquation du second degré, il faut :
1) Transformer l’inéquation pour que le deuxième membre soit zéro si ce n’est
pas déjà le cas.
2) Calculer les racines du trinôme du deuxième degré et construire un tableau
de signes.
3) Repérer dans le tableau de signes, les intervalles qui correspondent au sens
de l’inéquation.
4) Préciser l’ensemble des solutions.

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6. Résolution d’équations fractionnaires

6.1. Premier cas : le deuxième membre est zéro
Pour résoudre une équation fractionnaire dont le deuxième membre est zéro,
il faut :
1) Préciser les conditions d’existence
(
2) Appliquer la propriété suivante : 𝑆𝑖 𝐵 ≠ 0, ) = 0 ⇔ 𝐴 = 0
3) Résoudre l’équation obtenue
4) Vérifier s’il ne faut pas exclure l’une ou l’autre solution
5) Préciser l’ensemble des solutions

6.2. Deuxième cas : le deuxième membre est différent de zéro

Pour résoudre une équation fractionnaire dont le deuxième membre est
différent de zéro, il faut :
1) Préciser les conditions d’existence
2) Mettre les fractions au même dénominateur
3) Multiplier chaque membre de l’équation par le dénominateur commun
4) Résoudre l’équation
5) Vérifier s’il ne faut pas exclure l’une ou l’autre solution
6) Préciser l’ensemble des solutions

7. Résolution d’inéquations fractionnaires

7.1. Premier cas : le deuxième membre est zéro
Pour résoudre une équation fractionnaire dont le deuxième membre est zéro,
il faut :
1) Préciser les conditions d’existence
2) Décomposer chaque terme de la fraction en un produit de polynômes
du premier et/ou deuxième degré
3) Dresser un tableau de signes
4) Vérifier s’il ne faut pas exclure l’une ou l’autre solution
5) Préciser l’ensemble des solutions

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7.2. Deuxième cas : le deuxième membre est différent de zéro

Pour résoudre une équation fractionnaire dont le deuxième membre est
différent de zéro, il faut :
1) Préciser les conditions d’existence
2) Transformer l’inéquation pour que le second membre soit nul
3) Réduire le premier membre à une seule fraction
4) Décomposer chaque terme de la fraction en un produit de polynômes
du premier et/ou deuxième degré
5) Dresser un tableau de signes
6) Vérifier s’il ne faut pas exclure l’une ou l’autre solution
7) Préciser l’ensemble des solutions
8. La fonction du deuxième degré

La fonction du deuxième degré 𝑓(𝑥) = 𝑎𝑥 " + 𝑏𝑥 + 𝑐 (avec 𝑎 ≠ 0) est la parabole

d’équation 𝑃 ≡ 𝑦 = 𝑎𝑥 " + 𝑏𝑥 + 𝑐.
%
• Son axe de symétrie a pour équation 𝑥 = − "& et son sommet a pour
! %∆
coordonnées %− ; '
$" '"

• Le point d’intersection de la parabole et de l’axe des ordonnées

(ordonnée à l’origine) a pour coordonnées (0; 𝑐).

• Les éventuels points d’intersection de la parabole et de l’axe des

abscisses (racines) s’obtiennent en résolvant l’équation 𝑎𝑥 " + 𝑏𝑥 + 𝑐 = 0.

• Concavité :
o Si 𝑎 > 0 , la parabole tourne sa concavité vers le haut et son
sommet est un minimum.
o Si 𝑎 < 0, la parabole tourne sa concavité vers le bas et son sommet
est un maximum.

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UUA 6 : Géométrique analytique plane (Chapitres 7 et 8)

1. Vecteurs : vocabulaire et notations

1.1. Représentation d’un vecteur
Un vecteur se représente généralement par un segment de droite orienté, c’est-
à-dire un segment auquel on a donné un sens. Un segment orienté possède en
effet une direction, un sens et une longueur.

k⃗ ou kkkkk⃗
Ci-dessous est représenté un vecteur, on le notera par exemple 𝑢 𝐴𝐵.

Les caractéristiques de kkkkk⃗

𝐴𝐵 (= 𝑢k⃗) :
• sa direction : celle de la droite 𝐴𝐵
• son sens : de 𝐴 vers 𝐵
• kkkkk⃗ m ou ‖𝑢
sa longueur également appelée norme du vecteur : m𝐴𝐵 k⃗‖

1.2. Égalité de deux vecteurs

Deux vecteurs sont égaux si et seulement si ils ont la même direction, le
même sens et la même norme.

1.3. Vecteur nul

k⃗ est le vecteur dont chaque représentant a son origine et

Le vecteur nul 0
son extrémité. k0⃗ = kkkkk⃗
𝐴𝐴

1.4. Vecteurs opposés

Deux vecteurs de même direction et de même norme mais de sens
contraires sont des vecteurs opposés.
Le vecteur opposé au vecteur 𝑢
k⃗ est noté −𝑢
k⃗.
kkkkk⃗ est noté −𝐴𝐵
Le vecteur opposé au vecteur 𝐴𝐵 kkkkk⃗ ou kkkkk⃗
𝐵𝐴

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2. Opérations sur les vecteurs

2.1. Addition de vecteurs
1er cas : Les représentants sont consécutifs
Pour additionner des vecteurs dont les représentants sont consécutifs, on
utilise la méthode du triangle. Cette méthode se traduit par la relation de
Chasles :
kkkkk⃗ + kkkkk⃗
𝐴𝐵 𝐵𝐶 = kkkkk⃗
𝐴𝐶

2ème cas : Les représentants ne sont pas consécutifs

Pour additionner des vecteurs dont les représentants ne sont pas
consécutifs, il faut tracer les vecteurs l'un à la suite de l'autre de façon à ce
que l'extrémité du premier vecteur devienne l'origine du second vecteur.

3ème cas : Les représentants des vecteurs ont la même origine

Pour additionner des vecteurs dont les représentants ont la même origine,
on utilise la méthode du parallélogramme. La somme des deux vecteurs est
représentée par la diagonale du parallélogramme.

2.2. Soustraction de vecteurs

Pour soustraire deux vecteurs, il suffit d’ajouter au premier l’opposé du

second.

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2.3. Produit d’un vecteur par un nombre réel

Le produit d’un vecteur 𝑢
k⃗ par un nombre réel 𝑟 est le vecteur 𝑟. 𝑢
k⃗
Le vecteur 𝑟. 𝑢
k⃗ possède les caractéristiques suivantes :
• la même direction que le vecteur 𝑢
k⃗
• une norme égale à |𝑟| fois celle de 𝑢
k⃗
• le même sens que le vecteur 𝑢
k⃗ si 𝑟 > 0 et le sens opposé si 𝑟 < 0

3. Vecteurs et repère orthonormé

3.1. Composantes d’un vecteur

Si les coordonnées du point 𝐴 sont (𝑥( ; 𝑦( ) et les coordonnées du point

kkkkk⃗ sont
𝐵 sont (𝑥) ; 𝑦) ), alors les composantes du vecteur 𝐴𝐵
kkkkk⃗ = (𝑥) − 𝑥( ; 𝑦) − 𝑦( ).
𝐴𝐵
Les composantes d’un vecteur traduisent analytiquement la variation de
position (horizontale et verticale) qui permet de passer de son origine à
son extrémité.

3.2. Norme d’un vecteur

La norme d’un vecteur d’origine 𝐴 (𝑥( ; 𝑦( ) et d’extrémité 𝐵 (𝑥) ; 𝑦) ) est

donnée par la formule :
kkkkk⃗ m = E(𝑥) − 𝑥( )" + (𝑦) − 𝑦( )"
m𝐴𝐵

3.3. Addition de vecteurs

Dans un repère cartésien du plan, pour additionner deux vecteurs, il suffit

d’additionner leurs composantes.
Si les composantes du vecteur 𝑢 k⃗ sont (𝑥+ ; 𝑦+ ) et celles du vecteur 𝑣⃗ sont
(𝑥, ; 𝑦, ), alors les composantes du vecteur 𝑢 k⃗ + 𝑣⃗ sont (𝑥+ + 𝑥, ; 𝑦+ + 𝑦, )

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3.4. Multiplication d’un vecteur par un réel

Dans un repère cartésien du plan, pour multiplier un vecteur par un

nombre réel, il suffit de multiplier ses composantes par ce réel.
Si les composantes du vecteur 𝑢 k⃗ sont (𝑥+ ; 𝑦+ ), alors les composantes du
vecteur 𝑟. 𝑢
k⃗ + 𝑣⃗ sont (𝑟. 𝑥+ ; 𝑟. 𝑦+ )

3.5. Vecteurs colinéaires

Les composantes de deux vecteurs colinéaires 𝑢 k⃗ (𝑥+ ; 𝑦+ ) et 𝑣⃗ (𝑥, ; 𝑦, ) sont

liées par la relation (𝑥+ ; 𝑦+ ) = 𝑘. (𝑥, ; 𝑦, ).
-" ."
On a donc -#
= .#

3.6. Vecteurs orthogonaux

Les composantes de deux vecteurs orthogonaux 𝑢 k⃗ (𝑥+ ; 𝑦+ ) et 𝑣⃗ (𝑥, ; 𝑦, )

sont liées par la relation 𝑥+ . 𝑥, + 𝑦+ . 𝑦, = 0.

3.7. Coordonnées du milieu d’un segment

Les coordonnées du milieu de [𝐴𝐵] sont égales à la moyenne des

coordonnées de 𝐴 et de 𝐵.
Si les coordonnées du point 𝐴 sont (𝑥( ; 𝑦( ) et les coordonnées du point
𝐵 sont (𝑥) ; 𝑦) ), alors les coordonnées du milieu 𝑀 de [𝐴𝐵] sont :
𝑥( + 𝑥) 𝑦( + 𝑦)
r ; s
2 2

3.8. Vecteur directeur d’une droite

On appelle vecteur directeur d’une droite, tout vecteur défini par deux
points distincts de cette droite.

Exemple :

Les vecteurs 𝐴𝐵kkkkk⃗, 𝐵𝐶

kkkkk⃗ , 𝐴𝐶
kkkkk⃗ , 𝐶𝐵
kkkkk⃗, etc. sont des
vecteurs directeurs de la droite 𝑑.
Si la droite 𝐸𝐹 est parallèle à la droite 𝑑, alors
le vecteur 𝐸𝐹 kkkkk⃗ est également un vecteur
directeur de la droite 𝑑.

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4. Équations de droites du plan

4.1. Équations paramétriques d’une droite du plan

Soit une droite 𝑑 de vecteur directeur 𝑣⃗ = (𝑥, ; 𝑦, ) et passant par le point

𝐴(𝑥( ; 𝑦( ), les équations paramétriques de la droite 𝑑 sont :
𝑥 = 𝑥( + 𝑘 𝑥,
v
𝑦 = 𝑦( + 𝑘 𝑦,

4.2. Équation cartésienne d’une droite du plan

Toute droite du plan possède une équation cartésienne du type

𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0.
Toute droite d’équation 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0 admet le vecteur directeur
𝑣⃗ = (−𝑏; 𝑎).

4.3. Équation cartésienne réduite d’une droite du plan

Toute droite du plan possède une équation cartésienne réduite du type

𝑦 = 𝑚𝑥 + 𝑝
Le coefficient 𝒎 est appelé coefficient angulaire (ou pente) de la droite.
Le paramètre 𝒑 est l’ordonnée à l’origine de la droite.

Remarque méthodologique : Pour obtenir une équation cartésienne réduite

d’une droite à partir de son équation cartésienne, il suffit d’isoler 𝑦 dans
l’équation du type 𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0.

4.4. Méthodologie : comment déterminer le coefficient angulaire d’une droite ?

1er cas : déterminer le coefficient angulaire sur base d’un vecteur directeur

Si 𝑣⃗ = (𝑥, ; 𝑦, ) est un vecteur directeur de la droite 𝑑, alors le coefficient

angulaire de la droite 𝑑 vaut :
𝑦,
𝑚=
𝑥,

2ème cas : déterminer le coefficient angulaire d’une droite passant par deux
points

Si la droite 𝑑 passe par les points 𝐴(𝑥( ; 𝑦( ) et 𝐵(𝑥) ; 𝑦) ), son coefficient

angulaire vaut :
∆𝑦 𝑦) − 𝑦(
𝑚= =
∆𝑥 𝑥) − 𝑥(

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3ème cas : déterminer le coefficient angulaire d’une droite formant un angle 𝛼

avec l’axe des abscisses.

Si la droite 𝑑 passe forme un angle 𝛼 avec l’axe des abscisses, son

coefficient angulaire vaut :
𝑚 = tan 𝛼

4.5. Méthodologie comment déterminer une équation cartésienne d’une droite ?

1er cas : déterminer l’équation cartésienne d’une droite à partir de ses

équations paramétriques

Soit une droite 𝑑 de vecteur directeur 𝑣⃗ = (𝑥, ; 𝑦, ) et passant par le point

𝐴(𝑥( ; 𝑦( ). Ses équations paramétriques sont donc :

𝑥 = 𝑥( + 𝑘 𝑥,
v
𝑦 = 𝑦( + 𝑘 𝑦,
Pour obtenir l’équation cartésienne de la droite 𝑑, il faut :
1) Isoler le paramètre 𝑘 dans chacune des équations afin d’obtenir :
-/- ./.
𝑘= - $ et 𝑘= . $
# #

2) Écrire l’égalité qui en découle :

𝑥 − 𝑥( 𝑦 − 𝑦(
=
𝑥, 𝑦,

3) Développer l’égalité pour obtenir une équation du type

𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0

2ème cas : déterminer l’équation cartésienne d’une droite passant par 2 points

Soit une droite 𝑑 passant par les points 𝐴(𝑥( ; 𝑦( ) et 𝐵(𝑥) ; 𝑦) ).

L’équation cartésienne de la droite 𝑑 peut s’écrire :
𝑦) − 𝑦(
𝑑 ≡ 𝑦 − 𝑦( = (𝑥 − 𝑥( )
𝑥) − 𝑥(

3ème cas : déterminer l’équation cartésienne d’une droite passant par 1 point
et de coefficient angulaire donné

Soit une droite 𝑑 passant par le points 𝐴(𝑥( ; 𝑦( ) et de coefficient angulaire

𝑚. L’équation cartésienne de la droite 𝑑 peut s’écrire :
𝑑 ≡ 𝑦 − 𝑦( = 𝑚(𝑥 − 𝑥( )

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4.6. Droites parallèles et perpendiculaires

o Lorsque deux droites 𝑑$ et 𝑑" sont parallèles, elles ont le même coefficient
angulaire. On a donc :
𝑚0 % = 𝑚0 &
o Lorsque deux droites 𝑑$ et 𝑑" sont perpendiculaires, le produit de leurs
coefficients angulaires vaut −1. On a donc :
$
𝑚0% . 𝑚0& = −1 ou 𝑚0 & = − 1
'%

5. Méthodologie : comment déterminer les coordonnées du point d’intersection de

deux droites ?

Soient une droite 𝑑$ d’équation cartésienne 𝑎$ 𝑥 + 𝑏$ 𝑦 + 𝑐$ = 0 et une droite 𝑑"

d’équation cartésienne 𝑎" 𝑥 + 𝑏" 𝑦 + 𝑐" = 0.
Les coordonnées du point d’intersection des droites 𝑑$ et 𝑑" , s’obtiennent en
résolvant le système d’équations suivant :
𝑎$ 𝑥 + 𝑏$ 𝑦 + 𝑐$ = 0
𝑑$ ∩ 𝑑" = v
𝑎" 𝑥 + 𝑏" 𝑦 + 𝑐" = 0

6. Calcul de la distance d’un point à une droite

Soit un point 𝑃(𝑥2 ; 𝑦2 ) et une droite 𝑑 d’équation cartésienne

𝑎𝑥 + 𝑏𝑦 + 𝑐 = 0.
La distance entre 𝑑$ et 𝑃 est donnée par la formule :
|𝑎𝑥2 + 𝑏𝑦2 + 𝑐|
𝑑(𝑑$ , 𝑃) =
√𝑎" + 𝑏 "

7. Calcul des coordonnées du centre de gravité d’un triangle

Soit un triangle ABC dont les sommets sont 𝐴(𝑥( ; 𝑦( ), 𝐵(𝑥) ; 𝑦) ) et 𝐶(𝑥3 ; 𝑦3 ).
Les coordonnées du centre de gravité du triangle ABC sont :
𝑥( + 𝑥) + 𝑥3 𝑦( + 𝑦) + 𝑦3
𝐶4 = r ; s
3 3

8. Équation cartésienne d’un cercle

L’équation cartésienne du cercle 𝒞(𝐶, 𝑟) de centre 𝐶(𝑥3 ; 𝑦3 ) et de rayon 𝑟 est :

𝒞 ≡ (𝑥 − 𝑥3 )" + (𝑦 − 𝑦3 )" = 𝑟 "

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9. Équations d’une parabole

9.1. Équation d’une parabole verticale

Soit une parabole 𝒫 de foyer 𝐹(𝑥5 ; 𝑦5 ) et de directrice 𝑑 ≡ 𝑦 = 𝑘.

L’équation de la parabole 𝒫 est donnée par

𝒫 ≡ E(𝑥 − 𝑥5 )" + (𝑦 − 𝑦5 )" = |𝑦 − 𝑘|

9.2. Équation d’une parabole horizontale

Soit une parabole 𝒫 de foyer 𝐹(𝑥5 ; 𝑦5 ) et de directrice 𝑑 ≡ 𝑥 = 𝑘.

L’équation de la parabole 𝒫 est donnée par

𝒫 ≡ E(𝑥 − 𝑥5 )" + (𝑦 − 𝑦5 )" = |𝑥 − 𝑘|

Mathématiques M. Dieu Page 19