Gestions Techniques Du Bâtiment (GTB)
Gestions Techniques Du Bâtiment (GTB)
Gestions Techniques Du Bâtiment (GTB)
La Gestion Technique de Bâtiment (GTB) est un système informatique généralement installé dans des
grands bâtiments ou dans des installations industrielles afin de superviser l’ensemble des équipements
qui y sont installés.
a. Généralités
b. Energie à la demande
Le principal problème d'une installation traditionnelle vient d'une incapacité à distribuer l'énergie
(chauffage et électricité) uniquement lorsqu'elle est nécessaire et dans la mesure (quantité) demandée.
La seule possibilité d'y parvenir serait une contrainte personnelle beaucoup trop difficile: chaque usager
se devrait de contrôler en permanence le rapport "énergie demandée - énergie amenée", et cela aussi
bien pour la température du chauffage dans la pièce concernée que pour l'usage des lumières, compte
tenu de la luminosité naturelle.
C'est bien entendu chose impossible, l'usager a bien d'autres choses à faire dans sa maison que de
s'occuper continuellement des réglages divers.
c. Domaine de la domotique
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définis par l'usager. Le déclenchement des appareils peut être aussi lié à des évènements
(détecteurs de mouvement, télécommandes, etc.) ;
la gestion de l'énergie, du chauffage (par exemple, il est possible de gérer les apports naturels
(calories, frigories, vent, lumière, eau…) en fonction de l'enveloppe thermique du bâtiment), de
la climatisation, de la ventilation, de l'éclairage, de l’ouverture et de la fermeture des volets (en
fonction de l'ensoleillement ou de l'heure de la journée, par exemple), de l'eau (le remplissage
de la baignoire peut s’arrêter automatiquement grâce à un senseur, les robinets de lavabos
peuvent ouvrir l’eau à l’approche des mains, etc.). Il est également possible de recharger certains
appareils électriques (ordinateurs, véhicules électriques, etc.) en fonction du tarif horaire (Smart
grid). Un compteur communicant peut être intégré dans un « smart-grid » et/ou raccordé à un
système de télégestion. La Régulation/programmation du chauffage permet d'importantes
économies ;
la sécurité des biens et des personnes (alarmes, détecteur de mouvement, interphone, digicode) ;
la communication entre appareil et utilisateur par le biais de la « sonification » (émission de
signaux sous forme sonore) ;
le « confort acoustique ». Il peut provenir de l'installation d'un ensemble de haut-parleurs
permettant de répartir le son et de réguler l’intensité sonore ;
la compensation des situations de handicap et de dépendance.
d. Technique et fonctionnement
Centrale de commande
La domotique est basée sur la mise en réseau par une « centrale de commande » des différents appareils
électriques de la maison.
Ecran de contrôle
L'interface distante peut être par exemple un ordinateur de poche, un téléphone portable ou smartphone,
une tablette tactile, une télécommande (universelle ou non), une interface sur télévision connectée, un
écran + souris, etc.
Pilotage à distance
Pilotage de la maison à distance pour tout ou partie des fonctions domotiques.
L’usager peut programmer certaines fonctions de la « maison domotisée » grâce à cette interface qui est
reliée aux appareils connectés. Il peut par exemple :
- enclencher l’arrosage du jardin à une certaine heure de la journée ;
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- maintenir une température donnée dans la maison ;
- ouvrir les volets à une heure donnée.
Celle‐ci permet la centralisation des fonctions d’automatisation et de régulation, leur programmation afin
d’améliorer la gestion du bâtiment. Par la centralisation des informations des différents systèmes, la
fonction de gestion technique permet alors de rassembler et de croiser les différentes informations et
d’établir ainsi des rapports, des analyses de tendances et de consommations.
Cette fonction permet d’automatiser des actions telles que la mise en route ou l’arrêt du chauffage, la
variation de l’éclairage, afin de répondre à des demandes spécifiques (horaire, présence, pluie,
température, variation de l’éclairage naturel, …). Le caractère automatique de ces actions permet de
diminuer l’impact humain et d’optimiser les utilisations des systèmes. L’action de gérer l’éclairage, pour
atteindre un seuil de luminosité par exemple (seuil paramétré dans la fonction de régulation ci‐après), est
déterminée par la présence d’une personne dans son bureau et par le manque de lumière naturelle. La
fonction d’automatisation acquitte les conditions nécessaires pour passer à l’étape de régulation.
Cette fonction permet d’asservir et de réguler précisément les paramètres d’actions du système traité en
fonction des valeurs mesurées par les capteurs (consigne de température, d’éclairage, paramètres PID,
limites d’hystérésis, …). Ainsi, par exemple, les capteurs de température vont mesurer les températures
intérieure et extérieure. Ensuite la fonction de régulation du système calcule la manière d’agir sur le
système de chauffe et régule la quantité d’énergie à apporter en fonction de cette différence de
température.
e. Appareils domotiques
Sécurité
Concernant la sécurité, de nombreux systèmes sont envisageables :
- une caméra vidéo à amplification de rayonnement et un code personnel pour contrôler et faciliter
les entrées ;
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- des détecteurs de présence qui, à l'approche d'un intrus, vont mettre en mouvement les
fermetures de la maison et/ou simuler une présence (en allumant une lumière, par exemple) ;
- un « bip » d’ouverture automatique de la porte et éventuellement l'ouverture au moyen d’une
carte magnétique ou d’un dispositif de reconnaissance vocale ;
- en cas de tentative d’intrusion, une synthèse vocale et un système de lumières peuvent être
déclenchés ; un appel téléphonique automatique peut contacter alors le propriétaire et/ou une
entreprise de sécurité. En France, par exemple, il est interdit de relier les services de police à un
transmetteur téléphonique sauf autorisation spéciale (musée, grand bâtiment public) ;
- un système de sécurité assuré par des contacts normalement fermés qui se déconnectent lors
d’une ouverture. Il est couplé avec des détecteurs de vibrations. L’ensemble des contacts est
alimenté par un courant de faible intensité. L’ouverture du circuit est prise en compte par la
centrale qui déclenche l’alarme ;
- d'autres systèmes tels que « tapis contact », radars de détection, etc.
Vie quotidienne
Des robots d'assistance à la vie quotidienne ou à des malades ou handicapés sont à l'étude dans de
nombreux laboratoires de recherche (2008). Ces robots domestiques prennent parfois forme humaine et
peuvent se déplacer en évitant tous les obstacles. Ces machines sont actuellement limitées par des
exigences de sécurité. Des robots disposent de dispositifs de sécurité leur ôtant toute force mécanique
dès qu’ils entrent en contact avec une personne par exemple, mais ce type de dispositif ne suffirait pas,
par exemple, pour la sécurité d'un enfant de moins de 3 ans.
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Des chercheurs travaillent sur des systèmes logiciels et de capteurs de reconnaissance vocale, de sons
et d'images, de visage, ainsi que sur des programmes permettant au robot d'acquérir les mêmes
possibilités d'apprentissage que les humains.
Définition
L'Immotique est un néologisme formé à partir du mot immeuble et du suffixe -tique, qui connote
l'informatique et l'électronique voire l'automatique etc.
Comme la domotique, ce domaine est issu de la réunion de l'électronique, de l'informatique et des
télécommunications.
Autant que possible et théoriquement, l'immotique est un service et une somme de processus qui
devraient être rendu de manière transparente ou discrète, fiable et non-intrusive pour les usagers et
visiteurs d'un bâtiment. Elle peut aussi avoir une vertu pédagogique et d'aide et conseil, par exemple en
affichant et expliquant les anomalies de consommation d'énergie (ou de production dans les bâtiments
équipés pour produire tout ou partie de leur énergie).
L’Immotique est la domotique à l'échelle d'un grand bâtiment, immeuble ou grand site industriel ou
tertiaire. Ce qui implique des solutions techniques de domotique visant à gérer des quantités de modules
plus importantes que pour un simple domicile de particulier.
Définition :
La Gestion Technique Centralisée (GTC) est un système de conduite d'un seul domaine technique
(chauffage ou éclairage ou climatisation, etc.) provenant d'un même site qui utilise généralement un
protocole de communication propriétaire c’est‐à‐dire propre au constructeur.
Objectif :
La Gestion Technique Centralisée a pour principal objectif l'amélioration de la qualité du service offert par
les services techniques en termes de maintenance et de sécurité des personnes. Ce système assistera
les opérateurs de maintenance dans leur activité.
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Elle vise également par un meilleur suivi des équipements et des interventions, à réaliser des économies
financières substantielles sur la maintenance et la sécurité.
La qualité du service :
- améliorer la qualité du service de traitement des pannes par une intervention plus rapide ;
- disposer d'éléments de prescription fiables sur les nouveaux équipements ;
- faciliter les services d'astreinte ;
- rationaliser les visites de maintenance.
La maintenance :
- améliorer l'entretien préventif
- faciliter les interventions sur les équipements
- vérifier les réparations
La sécurité
- contrôle des dispositifs de sécurité incendie
- améliorer la sécurité intrusion
- faciliter le contrôle d'accès à certains locaux
Économies
- sur les consommations d'énergie
- sur les coûts d'interventions confiées à des entreprises
- sur les coûts des contrats d'entretien des équipements
- sur les frais de personnel (diminution des déplacements)
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