Chapitre 2 Etude Préalable Du Projet
Chapitre 2 Etude Préalable Du Projet
Chapitre 2 Etude Préalable Du Projet
Introduction
Dans notre ère numérique en constante évolution, les maisons intelligentes et la domotique sont devenues des
sujets de discussion courants. À mesure que la technologie progresse, nos maisons deviennent plus que de
simples lieux de résidence. Elles se transforment en écosystèmes interconnectés, où les appareils et les
systèmes communiquent entre eux pour offrir un niveau de confort, de sécurité et d'efficacité sans précédent.
La domotique, qui consiste en l'automatisation et le contrôle à distance des équipements domestiques, ainsi
que les maisons intelligentes, qui intègrent une variété de technologies pour améliorer la qualité de vie,
redéfinissent la façon dont nous interagissons avec notre environnement domestique. Dans cette exploration,
nous plongerons dans les tenants et aboutissants de cette révolution technologique, en examinant ses
avantages, ses défis et son impact sur nos vies quotidiennes.
1. Histoire et évolution
Le mot "domotique" vient de la contraction de deux mots, « doums » (la maison en latin) et «
télématique » (techniques qui associent l'informatique et les télécommunications).
La domotique a ses racines dans les années 1970, lorsque les premières solutions de régulation
automatique ont été mises en place pour faire face aux crises énergétiques du aux crises pétrolières. Ces
derniers ont considérablement affecté le domaine de la construction et l’exploitation du bâtiment. Ainsi,
le coût croissant de l'énergie a incité à une meilleure gestion des ressources dans les bâtiments. Les
systèmes de *Gestion Technique du Bâtiment (GTB)* ont par conséquent vu le jour. Ces solutions
reposent sur des moyens de communications entre automates (chaudières, ventilation, etc.) et capteurs
pour permettre d'optimiser l'empreinte énergétique du bâtiment en fonction des besoins : présence des
occupants, apports naturels, température extérieure, etc.
Ces solutions, bien que coûteuses, ont été progressivement introduites au milieu des années 1990
et mises à disposition des habitations avec les mêmes fonctions que les grands bâtiments :
chauffage, ventilation et climatisation (CVC), éclairage, gestion des ouvertures. Ils offrent alors
aux habitants la promesse d'un confort fonctionnel, notamment grâce à la centralisation des
dispositifs de commande, comme la possibilité de fermer tous les stores en façade, ou de gérer le
chauffage des pièces d’une résidence.
Parallèlement, un nouveau segment de marché « sécurité » a été créer. En effet, en se basant sur
la même base technologique, des solutions d'alarme anti-intrusion ont envahi le marché. Ces
solutions et les système domotique interagissent en étroite collaboration. Par exemple fermer les
fenêtre lorsqu'une alarme retentit ou simuler une présence en activant les lumières.
La maison intelligente, quant à elle, est une évolution plus récente. Elle est alimentée par les
progrès de l'Internet 3.0, du web sémantique et des services web. Ces derniers repousse les
frontières de la connectivité et de la convivialité. Avec l'Internet 3.0, les machines sont capables de
comprendre et d'interpréter le contenu des données, ce qui permet une communication plus fluide
entre les appareils et les systèmes au sein de la maison intelligente. Cette évolution transcende la
simple interconnexion des appareils pour favoriser une véritable compréhension contextuelle,
permettant à la maison de s'adapter de manière proactive aux besoins changeants de ses occupants.
Les services web jouent également un rôle crucial dans l'évolution de la maison intelligente. En
permettant aux appareils de communiquer et de coopérer de manière transparente à travers des
interfaces standardisées, les services web facilitent l'intégration de divers équipements et systèmes
au sein de l'écosystème domestique. Cette interopérabilité accrue ouvre la voie à une expérience
utilisateur plus homogène et personnalisée, où les résidents peuvent contrôler et gérer leur maison
intelligente à partir d'une seule plateforme centralisée, qu'il s'agisse d'une application mobile ou
d'une interface web. La maison intelligente se distingue de la domotique par ses caractéristiques
innovantes. Elle est caractérisée par :
Ainsi, que ce soit dans les maisons, les bureaux, les bâtiments commerciaux ou industriels, la domotique
offre la possibilité de créer des environnements adaptatifs et réactifs, où la technologie est mise au
service du confort, de la sécurité, de l'efficacité énergétique et de la productivité. En fin de compte, le
principe de la domotique consiste à utiliser l'automatisation et le contrôle intelligent pour améliorer la
qualité de vie et l'efficacité opérationnelle dans tous les types de bâtiments. Pour comprendre le
fonctionnement d’un système domotique, il est indispensable d’étudéi sa constitution.
Un système domotique nécessite, pour son fonctionnement, de pouvoir capter une information et
d'actionner par la suite une commande. Pour cela, il se repose sur plusieurs éléments
communicants comportant au minimum les composants suivants :
Unité de gestion.
Capteurs.
Actionneurs.
Interfaces de pilotage.
Protocoles de communication.
Unité de gestion :
L'unité de gestion constitue le cerveau de tout système domotique. Elle agit comme une "intelligence centralisée" qui
coordonne les opérations des différents composants et permet aux utilisateurs de contrôler et de surveiller leur maison
intelligente. Cette unité est généralement composée de deux principaux éléments :
- Unité centrale : Il s'agit d'une carte de développement ou d'un mini-ordinateur qui sert de base au fonctionnement du
système domotique. Un exemple courant est le Raspberry Pi, un petit ordinateur mono carte très polyvalent et peu
coûteux. Cette unité centrale est responsable de l'exécution des programmes et des tâches qui permettent au système
domotique de fonctionner de manière autonome.
- Logiciel domotique : Tout comme un ordinateur a besoin d'un système d'exploitation pour fonctionner, l'unité de gestion
domotique nécessite un logiciel spécifique pour gérer les différentes fonctionnalités de la maison intelligente. Parmi les
exemples de logiciels domotiques populaires, on trouve Jeedom, Home Assistant, OpenHAB, etc. Ces logiciels
fournissent une interface conviviale pour la configuration, la programmation et le contrôle du système domotique.
Capteurs
Les capteurs sont des composants essentiels d'un système domotique car ils fournissent des informations sur
l'environnement de la maison. Ils transforment des données physiques telles que la température, l'humidité, la luminosité,
la présence, etc., en signaux électriques compréhensibles par l'unité de gestion. Parmi les exemples de capteurs
couramment utilisés, on trouve le capteur DHT11 pour mesurer l'humidité et la température, le capteur MQ2 pour détecter
les gaz nocifs, etc.
Actionneurs :
Les actionneurs sont les composants qui agissent physiquement sur l'environnement de la maison en réponse aux
commandes du système domotique. Ils peuvent ouvrir ou fermer des portes, actionner des volets roulants, contrôler
l'éclairage, etc. Les actionneurs permettent de transformer les décisions prises par l'unité de gestion en actions concrètes
dans la maison intelligente.
Interface de pilotage :
L'interface de pilotage permet aux utilisateurs d'interagir avec le système domotique et de contrôler les différents
appareils et fonctions de la maison intelligente. Cette interface peut prendre différentes formes, telles qu'une application
mobile, une interface web, une télécommande ou même des interrupteurs et des panneaux de commande tactiles installés
dans la maison. Elle offre aux utilisateurs la possibilité de commander, contrôler et superviser leur maison à distance ou
de proximité, selon leurs besoins et leurs préférences.
Le schéma ci-dessous, permet de mieux comprendre la circulation des informations dans une maison «
intelligente ».
2. Pourquoi la domotique ?
Pour donner une réalité tangible aux concepts abstraits, cette section mettra en lumière les applications
concrètes de la domotique. Nous illustrerons les principales tâches associées à la domotique, regroupées en trois
domaines clés : la sécurité, le confort et la gestion de l'énergie.
2.1. La sécurité
Dans le domaine de la sécurité, la domotique offre une palette de fonctionnalités, notamment la prévention des
risques tant extérieurs (intrusions, cambriolages) qu'intérieurs (accidents domestiques). En outre, elle permet la
surveillance à distance des locaux ou de l'habitation via des dispositifs tels que les smartphones, les tablettes ou
les ordinateurs. Les incidents peuvent être signalés en temps réel par SMS et/ou par e-mail.
La domotique se présente comme un levier majeur pour optimiser la consommation énergétique. Elle permet de
diminuer jusqu’ à 10 % des factures d’énergie. Et cela, grâce à des automatisations intelligentes et des capteurs. En
effet, à partir de ces derniers, les équipements interconnectés ajustent leur utilisation pour maximiser l'efficacité
énergétique tout en maintenant le confort des résidents.
L'objectif principal de la domotique en matière d'énergie est de réduire les gaspillages. Dans cette optique, des
systèmes de régulation permettent de contrôler la consommation d'électricité, de gérer le chauffage et la
production d'eau chaude, tout en assurant un niveau de confort optimal. Par exemple, des détecteurs de présence
déclenchent l'éclairage et le chauffage selon les besoins, tandis que des dispositifs d'automatisation gèrent
l'arrosage et l'éclairage extérieur pour une consommation énergétique minimale.
En oute, la maison intelligente utilise la programmation domotique via des scénarios qu’on peut déterminer en fonction
des besoins spécifiques, évitant les pertes thermiques inutiles et palliant les risques d’oubli ou de sécurité
2.3. Le confort
La domotique vise à simplifier la vie quotidienne en automatisant les tâches routinières. Grâce à son emploi, le
confort devient véritablement sur mesure. Des scénarios préprogrammés (parfois par l’utilisateur) permettent de
créer des ambiances personnalisées et répondre à des besoisn plus spécifique. Par exemple, le matin, la
domotique peut être configurée pour régler automatiquement la température de la maison, allumer doucement
les lumières et démarrer la machine à café, offrant ainsi un réveil en douceur.
Le soir, un simple appui sur un bouton peut déclencher un scénario qui diminue les lumières, ajuste la
température pour une ambiance plus chaleureuse, et lance la lecture de musique relaxante. L'automatisation des
scénarios offre une flexibilité inégalée, permettant aux utilisateurs de personnaliser leur environnement selon
leurs préférences. Cette capacité à personnaliser l'environnement domestique en fonction des préférences
individuelles crée une expérience de vie plus agréable et plus pratique.
La communication avec notre habitat a radicalement évolué grâce à la domotique, passant d'une notion
autrefois considérée comme impossible à une réalité quotidienne. La centralisation des commandes
constitue le cœur de ces systèmes, permettant aux appareils connectés de se reconnaître et de dialoguer entre
eux.
Pour réaliser une installation domotique trois technologie entrent en jeu. Il s’agit entre autre de :
Chacune de ces technologies peuvent être employés de façon simultané ou individuel dans une même
installation. Ils concourent à une bonne installation et au fonctionnement du système domotique.
Toutes fois leurs emplois varie en fonctions des contraintes et des besoins de l’installation.
L’information circule dans les deux sens : Une unité d’entrée envoie des informations aux
récepteurs de l’unité de sortie, qui sont chargés d’effectuer une tâche précise à des équipements de
l’installation électrique (éclairage, chauffage, alarme…), ces derniers envoient ensuite des informations
concernant leur état vers la où les unités d’entrée [W3].
Ce type d’installation offre plusieurs avantages significatifs aux utilisateurs. Tout d'abord, il permet une réduction
massive du câblage nécessaire. En effet, plutôt que d'avoir un câble dédié pour chaque équipement, une seule connexion
peut souvent suffire pour l'ensemble du réseau domotique. Cette simplification du câblage non seulement réduit les coûts
et la complexité de l'installation, mais elle rend également le système plus esthétique en éliminant l'encombrement des
câbles.
De plus, cette approche offre une meilleure fiabilité de la transmission des informations et de l'installation dans son
ensemble. En consolidant les connexions et en utilisant des protocoles de communication fiables, les risques de pannes ou
d'interférences sont réduits, assurant ainsi un fonctionnement fluide et sans faille du système domotique.
La possibilité de supervision en local ou à distance constitue également un avantage majeur pour les utilisateurs. Ils
peuvent surveiller et contrôler leur maison à partir d'un emplacement centralisé chez eux ou même à distance, via une
application mobile ou une interface web. Cela offre une tranquillité d'esprit en permettant aux utilisateurs de garder un œil
sur leur domicile et de réagir rapidement en cas de besoin, où qu'ils se trouvent.
Enfin, l'évolutivité de l'installation est un aspect essentiel. Les systèmes domotiques sont conçus pour être évolutifs, ce
qui signifie que de nouveaux équipements peuvent être ajoutés ou que des fonctionnalités supplémentaires peuvent être
intégrées à tout moment, selon les besoins et les préférences des utilisateurs. Cette flexibilité permet aux installations
domotiques de s'adapter aux évolutions technologiques et aux changements dans la vie quotidienne des utilisateurs,
assurant ainsi une longévité et une pertinence accrues au fil du temps.
Le schéma, ci-dessous, rend compte de l’installation avec une technologie Bus filaire.
La couche BCU est composée d'un micro-processeur et d'une mémoire de stockage du programme destiné
au produit qui lui est attaché [interrupteur, détecteur, sonde...]. Ce programme est défini -comme indiqué
ci-avant - par le concepteur/fabricant du produit.
La couche KNX
Il s'agit du système de communication normalisé (filaire, radio) qui permet à tous les composants de se
connecter entre eux, d'échanger des informations, de les analyser et de les traiter.
Dans le cas d'une communication filaire, le terme de BUS KNX est employé pour désigner le câble qui
sert aux transmissions. KNX utilise pour cela un câble contenant une paire torsadée : il est donc
insensible aux perturbations électriques et électromagnétiques.
Ce bus (KNX) est un système à intelligence répartie ne nécessitant pas d'ordinateur ou d'automate central.
Chaque composant [ou participant] KNX relié au bus, disposant des couches BCU et KNX, est capable
d'émettre et de recevoir des messages en toute autonomie.
L'information circule dans les deux sens sur le réseau : Une unité d'entrée envoie des informations aux
récepteurs de sortie chargés de faire effectuer une tâche précise à des appareils qui eux-mêmes envoient
vers la ou les unités d'entrée des informations concernant leur état.
La domotique CPL est aussi connue sous l’acronyme de X10, qui est un protocole de
communication et de contrôle de plusieurs appareils domotiques
Figure 18:
Logo
protocole X10
Toutefois, la fiabilité de la technologie CPL est contestable. Cette technologie peut parasiter le réseau et
perturber les autres transmissions. De plus, cet équipement est encore coûteux.
À performances équivalentes, il est en effet plus cher que le sans-fil. Enfin, ce système est aussi moins
rapide, et il n’a pas de mobilité par construction.
Parmi les technologies sans fil couramment utilisées en domotique, on trouve le Wi-Fi, le Bluetooth, le Zigbee,
le Z-Wave, le X10 RF, le HomeEasy, le X2Det le Thread. Chacune de ces technologies présente des avantages
et des limitations en termes de portée, de débit de données, de consommation d'énergie et de compatibilité avec
les différents types d'appareils.
Wi-Fi : Naviguant sur les ondes de 2,4 GHz ou 5 GHz, le Wi-Fi offre une autoroute numérique à
grande vitesse, parfaitement adaptée aux besoins gourmands en données tels que les flux vidéo haute
définition des caméras de sécurité et les sessions de streaming audio immersives des haut-parleurs
intelligents.
Bluetooth : Dans le spectre des 2,4 GHz, le Bluetooth orchestre des connexions harmonieuses sur une
scène de proximité, idéales pour des performances sans fil en duo, telles que le déverrouillage magique
des serrures de porte intelligentes ou les enchaînements mélodiques des écouteurs sans fil.
Zigbee : Tissant subtilement sa toile sur les fréquences de 2,4 GHz, le Zigbee émerge comme un maître
de l'économie énergétique, parfait pour les appareils IoT qui glanent leurs données avec parcimonie,
tels que les capteurs de température scrutant l'ambiance ambiante et les détecteurs de mouvement
gardant un œil vigilant sur les alentours.
Z-Wave : S'exprimant en douces ondes à 900 MHz, le Z-Wave murmure des conversations sécurisées
entre les appareils domestiques, offrant une symphonie digne de confiance pour des foyers intelligents,
où les lumières dansent en accord avec les désirs du propriétaire et les serrures murmurent doucement
à l'arrivée des invités.
Thread : Tissant une toile futuriste à travers les airs de 2,4 GHz, le Thread déploie un réseau mesh
dynamique, offrant une connectivité robuste et évolutive pour les appareils domestiques intelligents, où
chaque nœud est une note dans une symphonie de technologie harmonieuse.
Io-Home Control : Voguant sur les fréquences de 868 MHz à 870 MHz, l'Io-Home
Control se distingue par son protocole bidirectionnel, offrant un retour d'informations
précis et en temps réel. Cette technologie ouverte, accueillant plusieurs fabricants
leaders, ouvre la voie à une intégration harmonieuse des appareils dans l'habitat,
offrant aux utilisateurs une expérience domotique riche et interconnectée.
En plus d’être des technologie de communication sans fil, le wifi, le bluetooth et le zigbee
représente également des protocole de communication.
II. Etude des protocoles de communication sans fil
Dans cette partie importante, on décrira la communication sans fil, des types dominants, des propriétés
caractérisant l’un des autres et nous terminerons avec le choix du type ou les types convenables pour
notre situation.
La communication sans fil utilise plutôt les ondes électromagnétiques pour transmettre des données en
utilisant l’air comme canal de transfert :
2.1. Zigbee
Le nom Zigbee signifie « Zig Zag like a bee », c'est un protocole de haut niveau (au même titre que le
FTP, HTTP, etc.). Il permet à de petites radios de communiquer sur de faibles distances.
Ce protocole est utilisé dans des radios à consommation réduite. Il est basé sur la norme IEEE 802.15.4
pour les réseaux à dimension personnelle ou Wireless Personal Area Networks (WPANs).
Les spécifications de Zigbee 1.0 sont disponibles auprès des membres de la communauté industrielle
Zigbee Alliance. Bien que le protocole Zigbee soit apparu en 1988.
On retrouve ce protocole dans des environnements où la consommation est un critère des élections. Il est
ainsi très utilisé dans les contrôles industriels, les applications médicales, les détecteurs de fumée et
d’intrusion...
A titre indicatif, certains nœuds Zigbee sont conçus pour fonctionner plusieurs mois en autonomie
complète grâce à une simple pile alcaline de 1,5 V.
Le but du développement de ce protocole est de proposer une liaison sur de courtes distances de façon
plus simple que les autres solutions actuelles (principalement le Bluetooth et Wifi).
2.2. Bluetooth
La technologie Bluetooth est beaucoup répandue dans le monde des télécommunications et dans les
appareils sans fil. Depuis quelque année, cette technologie a subie plusieurs modifications et
améliorations afin de percer le marché du monde industriel.
Cette technologie retint l’attention, car elle possède une excellente portée, une bonne vitesse de
transmission et plusieurs autres avantages.
La recherche n’a pas été très complexe, car l’information était facilement ainsi que le support technique
des exemples de programmation et des documents possédant les commandes de programmation entre
autres sont facilement accessible, La simplicité des commandes et le support (documentation et accès à
des professionnels) sont de très gros avantages.
La technologie Bluetooth possède d’autres atouts, puisqu’il fallait établir la communication à partir d’un
ordinateur portable, un Smart phone ou une Tablette et que toutes les nouvelles technologies sont presque
tous munis de cette technologie.
2.3. Wi-Fi
Le Wi-Fi est une technologie de réseau informatique sans fil mise en place pour fonctionner en réseau
interne et, depuis, devenue un moyen d'accès à haut débit à Internet. Il est basé sur la norme IEEE 802.11
(ISO/CEI 8802 -11).
En pratique, pour un usage informatique du réseau Wi-Fi, il est nécessaire de disposer au minimum de
deux équipements Wi-Fi, par exemple un ordinateur, et un routeur ADSL.
Nous résumons dans ce tableau une comparaison entre les différentes technologies :
À la suite de cette recherche sur les technologies existantes, il fallait faire un choix très important pour la
communication sans fil de notre système.
Toutes les caractéristiques du protocole Zigbee sont bien adaptées aux systèmes embarqués. En effet, le
protocole Zigbee se distingue des autres protocoles par ses faibles besoins en mémoire, ce qu’est
favorable pour son implémentation.
De plus, il présente une durée de vie très importante qu’est de l’ordre de plusieurs années, ainsi qu’un très
large nombre de nœuds à supporter dans son réseau. Enfin, ce protocole convient parfaitement aux
applications nécessitant une faible vitesse de transfert de l’ordre de 250 Kb/s.
Nous trouvons aussi que le Protocole Wifi est très intéressant vue ses caractéristiques importantes au
niveau de portée, besoin mémoire ainsi son prix acceptable par rapport au Modules Xbee qui travaillent
avec le protocole Zigbee.
À la fin, nous avons fixé notre choix sur le protocole Wifi pour contrôler notre système domotique à
l’intérieur de la maison sous un réseau local via une application. Aussi, nous avons choisir de travailler
avec le Bluetooth pour contrôler les appareils sonores à l’intérieur de la résidence.
Nous allons aborder dans cette partie le choix de la carte programmable, ainsi les différents organes
utilisés pour élaborer notre projet et l’unité d’alimentation quant à elle, est indispensable pour alimenter
notre système.
1. Choix de la carte programmable
Durant notre recherche sur les cartes programmables, nous avons constaté qu’au cours des dernières
années, de nombreuses cartes de développement modulaire sont apparues. Chaque carte présente des
avantages et des inconvénients. Elles se diffèrent par leurs fonctionnalités leurs complexités et leurs prix.
Dans cette partie nous allons citer quelque types de cartes programmables les plus connus et ses
caractéristiques dont le but de sélectionner la plus optimale pour notre projet. On peut citer :
Carte Arduino : c’est un circuit intégré à base d’un microcontrôleur programmable qui peut analyser
et produire des signaux électriques de façon à effectuer des tâches précises.
RaspBerry Pi B+ : Un ordinateur monocarte basé sur Linux, idéal pour des projets domotiques
nécessitant des fonctionnalités avancées de traitement et de connectivité réseau.
Beaglebone : Une carte de développement Linux avec une grande puissance de traitement, adaptée aux
projets domotiques nécessitant des capacités de calcul avancées..
L'ESP32 est plus récent et plus puissant que l'ESP8266, offrant une plus grande puissance de traitement,
plus de GPIO (General Purpose Input/Output), ainsi que des fonctionnalités supplémentaires telles que
la connectivité Bluetooth BLE et la prise en charge de la sécurité matérielle.
Particle Photon: Un microcontrôleur compatible avec le cloud, conçu pour la création de projets IoT
(Internet des objets) et de domotique connectée.
NodeMCU: Une carte de développement basée sur ESP8266 avec un support intégré pour Lua, idéale
pour les projets domotiques nécessitant une programmation facile et un accès aux fonctionnalités WiFi.
Le tableau suivant présent une comparaison technique entre ces cartes :
En tenant compte du tableau 2, nous remarquons qu’en termes de mémoire vive ou mémoire externe, la
capacité de RaspBerry est plus importante que les autres cartes. Ainsi Le RaspBerry possède des
connectiques (HDMI, port Ethernet, port USB…) de plus par rapport aux autres cartes.
Du côté de la carte Arduino, si la puissance disponible est évidemment bien moindre que celle délivrée
par ses deux camarades, le très vaste écosystème qui l’entoure et le langage de programmation très simple
qui l’accompagne concourent au succès phénoménal qu’elle a rencontré dans le monde.
De plus, d’après une recherche réalisée, nous avons trouvé que le RapBerry PI ne possède pas d'entrée
analogique, contrairement à l'Arduino. Si l'on doit mesurer une ou des tensions, comme notre cas
l’acquisition des données des capteurs sous forme des tensions analogiques, l'Arduino se montre très
précieux.
Pour des applications complexes, l'idéal est de travailler avec les deux systèmes et de faire communiquer
RaspBerry Pi et Arduino pour profiter des avantages de chacune.
Pour notre projet, la carte Arduino sera suffisante et mieux adaptée à nos besoins. De plus, son rapport
performance-prix est plus qu’abordable. Si l’Arduino Méga ne possède pas la connectivité Ethernet pour
la communication réseau. Il est possible de la spécialiser en l’associant avec un module ou un shield
Ethernet.
2. Carte ARDUINO
Arduino est un circuit imprimé en matériel libre (dont les plans de la carte elle-même sont publiés en
licence libre mais dont certains composants sur la carte, comme le microcontrôleur par exemple, ne sont
pas en licence libre) sur lequel se trouve un microcontrôleur qui peut être programmé pour analyser et
produire des signaux électriques, de manière à effectuer des tâches très diverses comme la domotique (le
contrôle des appareils domestiques, éclairage, chauffage…), le pilotage d'un robot, etc.
C’est une plate-forme de prototypage d'objets interactifs à usage créatif constituée d'une carte
électronique et d'un environnement de programmation, Cet environnement matériel et logiciel permet à
l'utilisateur de formuler ses projets par l'expérimentation directe avec l'aide de nombreuses ressources
disponibles en ligne.
La carte Arduino repose sur un circuit intégré (un mini-ordinateur appelé également microcontrôleur)
associée à des entrées et sorties qui permettent à l'utilisateur de brancher différents types d'éléments
externes :
Côtés entrés, des capteurs qui collectent des informations sur leur environnement comme la
variation de température via une sonde thermique, le mouvement via un détecteur de présence ou
un accéléromètre, le contact via un bouton-poussoir, etc.
Côtés sortis, des actionneurs qui agissent sur le monde physique telle une petite lampe qui produit
de la lumière, un moteur qui actionne un bras articulé, etc.
La plateforme Arduino se présente sur plusieurs séries à savoir : dont l'Arduino Uno, Arduino Mega,
Arduino Nano, Arduino Due, Arduino Pro Mini, et Arduino Leonardo. Chacune d’elle offrent des
fonctionnalités et des capacités uniques pour une variété de projets électroniques.
Arduino offre une variété de cartes pour répondre aux besoins et aux exigences spécifiques
des projets électroniques.
1. Arduino Uno : Il s'agit de la carte Arduino la plus populaire et la plus largement utilisée.
Elle est dotée d'un microcontrôleur ATmega328P et offre une gamme de broches
d'entrée/sortie numériques et analogiques, ainsi qu'une connectivité USB pour la
programmation et la communication avec l'ordinateur.
2. Arduino Mega : Cette carte offre une puissance de traitement supérieure à celle de
l'Arduino Uno, avec un microcontrôleur ATmega2560. Elle dispose de plus de broches
d'entrée/sortie, ce qui la rend idéale pour les projets nécessitant de nombreuses connexions.
3. Arduino Nano : Cette carte compacte est similaire à l'Arduino Uno mais dans un format
beaucoup plus petit. Elle est idéale pour les projets où l'espace est limité ou pour une
intégration dans des produits finis.
4. Arduino Due : C’est une carte basée sur un microcontrôleur ARM Cortex-M3, offrant une
puissance de traitement considérablement supérieure à celle des cartes Arduino
traditionnelles. Elle est idéale pour les projets nécessitant des performances élevées, comme
le traitement de signaux audio ou vidéo en temps réel.
6. Arduino Pro Mini : Elle est similaire à l'Arduino Nano mais dans un format encore plus
compact. Elle est souvent utilisée dans des applications où la taille et le poids sont critiques.
Ces cartes Arduino offrent une grande flexibilité pour une variété de projets électroniques,
des simples bricolages aux projets plus complexes nécessitant des performances élevées.
Chaque carte a ses propres caractéristiques et avantages, ce qui permet aux développeurs de
choisir celle qui convient le mieux à leurs besoins spécifiques. Voici un tableau comparatif
des caractéristiques principales des cartes Arduino les plus couramment utilisées :
Ce tableau offre un aperçu rapide des spécifications clés des cartes Arduino les plus
populaires, facilitant ainsi le choix de la plateforme adaptée à vos besoins spécifiques. En se
basant sur ce tableau, la carte la plus adapté à notre projet est l’arduino UNO
2.2.1 Alimentation
L'Arduino Uno peut être alimentée via la connexion USB ou avec une alimentation externe. Dans le premier
cas, la source d'alimentation est automatiquement sélectionnée.
L'alimentation externe (non-USB) peut provenir d'un adaptateur AC-DC ou d'une batterie. L'adaptateur peut
être connecté en branchant une prise de centre positif de 2,1 mm dans le connecteur jack de la carte. Les fils en
provenance d'un bloc de piles ou d'accus peuvent être insérés dans les connecteurs des broches de la carte
appelées GND (masse ou 0V) et Vin (Tension positive en entrée) du connecteur d'alimentation.
La carte peut fonctionner sur une alimentation externe de 6 à 20 volts. Si elle est alimentée avec moins de 7V,
la broche 5V peut fournir moins de 5 volts et la carte peut être instable. Si une tension de plus de 12V est
utilisée, le régulateur de tension peut surchauffer et endommager la carte, il est donc fortement recommandé de
respecter la plage idéale de tension de 7 à 12 volts.
- VIN : La tension d'entrée positive lorsque la carte Arduino est utilisée avec une source de tension externe (à
distinguer du 5V de la connexion USB ou autre source 5V régulée). On peut alimenter la carte à l'aide de cette
broche, ou, si l'alimentation est fournie par le jack d'alimentation, accéder à la tension d'alimentation sur cette
broche.
- 5V : La tension régulée utilisée pour faire fonctionner le microcontrôleur et les autres composants de la carte.
Le 5V régulé fourni par cette broche peut provenir soit de la tension d'alimentation VIN via le régulateur de la
carte, soit de la connexion USB (qui fournit du 5V régulé) ou de toute autre source d'alimentation régulée.
- 3.3V : Une alimentation de 3.3V fournie par le circuit intégré FTDI de la carte est disponible. Ceci est
intéressant pour certains circuits externes nécessitant cette tension au lieu du 5V. L'intensité maximale
disponible sur cette broche est de 50mA.
2.2.2 Mémoire
L'Arduino Uno dispose de 32 Ko de mémoire FLASH pour stocker le programme (dont 0.5 Ko utilisés
par le bootloader). Elle a également 2 Ko de mémoire SRAM (volatile) pour stocker les variables et les
données temporaires utilisées par le programme en cours d'exécution. En outre, elle possède 1 Ko de
mémoire EEPROM (non volatile) qui peut être utilisée pour stocker des données même lorsque
l'alimentation est coupée.
Chaque broche peut fournir ou recevoir un maximum de 40mA d'intensité et dispose d'une résistance interne
de pull-up de 20-50 KΩ, qui est déconnectée par défaut. Cette résistance interne peut être activée sur une
broche en entrée en utilisant l'instruction digitalWrite(broche, HIGH).De plus, certaines broches ont des
fonctions spécialisées :
Les broches analogiques de l'Arduino UNO sont utilisées pour mesurer des valeurs analogiques, telles que la
tension. Elles peuvent être utilisées avec des capteurs analogiques tels que des capteurs de lumière, des
capteurs de température, des potentiomètres, etc. Les broches analogiques peuvent mesurer une tension entre
0V et 5V, et elles convertissent cette tension en une valeur numérique entre 0 et 1023 grâce à un
convertisseur analogique-numérique (CAN) intégré.
Note : les broches analogiques peuvent être utilisées en tant que broches numériques.
AREF (Analog REFerence) : Cette broche permet de définir une tension de référence pour les
entrées analogiques de l'Arduino UNO. Elle est utilisée avec l'instruction analogReference(). Si
une tension de référence différente de la tension par défaut de 5V est requise, AREF peut être
connectée à une tension externe.
RESET : Cette broche est utilisée pour réinitialiser le microcontrôleur de l'Arduino UNO.
Mettre cette broche au niveau bas (LOW) déclenche une réinitialisation ou un redémarrage du
microcontrôleur. Typiquement, cette broche est utilisée pour ajouter un bouton de
réinitialisation externe sur le circuit, en complément du bouton de réinitialisation présent sur la
carte Arduino UNO.
2.2.6 Communications
Communication série (UART) : L'Arduino UNO dispose d'un port série matériel (pins 0 et 1, ou
RX et TX) qui peut être utilisé pour communiquer avec d'autres dispositifs série, tels que les
ordinateurs, les modules GPS, les modules Bluetooth, etc. Cette communication est réalisée via les
fonctions Serial.begin(), Serial.print(), Serial.read(), etc.
Communication I2C : L'Arduino UNO est capable de communiquer via le protocole I2C (Inter-
Integrated Circuit), également connu sous le nom de TWI (Two Wire Interface). Les broches
analogiques A4 (SDA) et A5 (SCL) sont utilisées pour la communication I2C. Cette forme de
communication est couramment utilisée pour connecter des capteurs, des afficheurs LCD, des
modules de mémoire, etc.
Communication SPI : L'Arduino UNO prend également en charge la communication SPI (Serial
Peripheral Interface) à travers les broches 10 (SS), 11 (MOSI), 12 (MISO) et 13 (SCK). Ce
protocole est souvent utilisé pour interagir avec des dispositifs tels que les écrans TFT, les cartes
SD, les capteurs de pression, etc.
Communication série logicielle (SoftSerial) : Bien que moins utilisée en raison de ses limitations
en termes de vitesse de communication, l'Arduino UNO peut également mettre en œuvre une
communication série logicielle sur d'autres broches numériques grâce à des bibliothèques telles
que SoftwareSerial.
Ces méthodes de communication permettent à l'Arduino UNO d'interagir avec une grande variété de
périphériques et de composants, offrant une grande flexibilité dans la création de projets électroniques.
En outre, le logiciel Arduino comprend un moniteur série qui permet d'envoyer et de recevoir des données
textuelles entre l'ordinateur et la carte Arduino via la connexion USB. Les LEDs RX et TX sur la carte
clignotent lors de la transmission de données via le circuit intégré USB-vers-série. Il est à noter que cette
communication ne concerne pas les échanges de données sur les broches 0 et 1, réservées à la
communication série matérielle.
2.2.7 Circuits additionnels
Il est possible de spécialiser la carte Arduino en l’associant avec des circuits additionnels que l'on peut
fabriquer soi-même ou acheter déjà montés. Lorsqu'ils se branchent directement sur la carte, ces circuits
s'appellent des «shields» ou cartes d'extension. Ces circuits spécialisés apportent au système des
fonctionnalités diverses et étendues dont voici quelques exemples :
Vous trouvez dans les annexes le brochage complet de la carte Arduino UNO.
2.3. ESP32
2.3.1. Alimentation
L'ESP32 peut être alimenté via un port USB ou une source d'alimentation externe, avec une tension typique de
3,3V. Il est également possible d'alimenter l'ESP32 via des broches spécifiques dédiées à l'alimentation. Les
broches spécifiques dédiées à l'alimentation sur l'ESP32 comprennent généralement les broches VIN et GND.
- La broche VIN est utilisée pour fournir une tension d'alimentation externe à l'ESP32, généralement dans une
plage de tension spécifiée (par exemple, 5V). Cette tension est ensuite régulée à la tension de fonctionnement
interne de 3,3V.
- La broche GND est la broche de référence pour le circuit d'alimentation et doit être connectée à la masse (0V)
de la source d'alimentation.
En utilisant ces broches, l'ESP32 peut être alimenté de manière fiable à partir d'une source externe, ce qui est
souvent nécessaire pour des applications autonomes ou embarquées. Par ailleurs, il existe une 3ème broche
appelé VBAT sur l'ESP32. C’est une broche d'alimentation spécifique dédiée à la sauvegarde de la mémoire
RTC (Real-Time Clock) intégrée à l'ESP32, ainsi qu'à d'autres fonctions nécessitant une alimentation de
sauvegarde, comme la sauvegarde des paramètres de configuration ou des données importantes en cas de
coupure d'alimentation principale.
VBAT est généralement connectée à une source d'alimentation externe, telle qu'une batterie de sauvegarde ou
un supercondensateur, qui fournit une tension de sauvegarde lorsque l'alimentation principale est coupée. Cela
permet à l'ESP32 de conserver l'heure actuelle et d'autres paramètres importants même en cas de perte de
puissance.
2.3.2. Mémoire
L'ESP32 dispose de 32 Mo de mémoire FLASH pour stocker le programme. Grâce à cette mémoire, les programmes
restent en mémoire même lorsque l'alimentation est coupée. Cette carte programmable dispose également de
Elle a également 520 Ko de mémoire RAM (volatile) pour stocker les variables et les données
temporaires utilisées par le programme en cours d'exécution. La mémoire ram de l'ESP32 permet
l'exécution fluide des programmes et le traitement efficace des données. En outre, elle possède 1
Ko de mémoire EEPROM (Electrically Erasable Programmable Read-Only Memory). Elle offre
une capacité de stockage non volatile pour des données importantes nécessitant une persistance
entre les cycles d'alimentation. Elle permet essentiellement de stocker des configurations, des
paramètres utilisateur ou d'autres données critiques qui doivent être conservées même en cas de
coupure d'alimentation.
A l’instar de toutes les cartes programmable l’ESP 32 dispose également des broches numériques et
analogiques. On distingue sur l’ESP32 34 broches d’entrée/sortie, dont 18 entrés numériques
et 8 entrées analogiques
2.3.4. Communications
L'ESP32 dispose d'un ensemble de broches dédiées à diverses formes de communication, ce qui lui confère une
grande flexibilité pour interagir avec différents périphériques et systèmes. Parmi ces formes de communication,
on distingue entre autres :
Communication série (UART) : Les broches UART de l'ESP32 permettent la communication série
asynchrone avec d'autres périphériques. Cette forme de communication est largement utilisée pour
échanger des données avec des capteurs, des modules GPS, des périphériques Bluetooth, etc. Les
broches RX et TX sont typiquement utilisées pour la réception et la transmission des données,
respectivement. Grâce à ces broches UART, l'ESP32 peut communiquer de manière bidirectionnelle
avec divers périphériques série.
I2C (Inter-Integrated Circuit) : L'I2C est un protocole de communication série à deux fils qui permet à
plusieurs périphériques de communiquer sur le même bus. Les broches dédiées à l'I2C de l'ESP32, telles
que les broches SDA (Data) et SCL (Clock), permettent de connecter des capteurs, des écrans LCD, des
modules de mémoire, etc. Ces broches facilitent la communication avec plusieurs périphériques sur un
seul bus, ce qui permet une expansion flexible des fonctionnalités de l'ESP32.
SPI (Serial Peripheral Interface) : Le protocole SPI est utilisé pour la communication série synchrone
entre l'ESP32 et d'autres périphériques, tels que les écrans TFT, les cartes SD, les modules radio, etc.
Les broches dédiées au SPI, telles que MISO (Master In Slave Out), MOSI (Master Out Slave In), SCK
(Serial Clock) et SS (Slave Select), permettent une communication rapide et fiable avec ces
périphériques. L'ESP32 peut être configuré en tant que maître ou esclave SPI, en fonction de
l'application.
Communication sans fil Bluetooth et Wi-Fi : L'ESP32 intègre des circuits internes pour la connectivité
sans fil Bluetooth et Wi-Fi, ce qui lui permet de se connecter à des réseaux Wi-Fi existants et de
communiquer avec d'autres appareils via Bluetooth. L'ESP32 peut agir en tant que point d'accès Wi-Fi,
client Wi-Fi, ainsi que maître ou esclave Bluetooth.
En plus des composants intégrés, des circuits additionnels peuvent être ajoutés à l'ESP32 pour étendre ses fonctionnalités
ou répondre à des besoins spécifiques. Cela peut inclure des capteurs, des actionneurs, des afficheurs, des modules de
communication supplémentaires, etc.
a. Description
Le capteur de pluie MH-RD utilise un mécanisme de détection basé sur la conductivité de l'eau. Il est constitué : un
circuit imprimé sensible à l'eau et un film métallique. Lorsque des gouttes de pluie entrent en contact avec le circuit
imprimé, elles modifient sa conductivité électrique, ce qui permet de détecter la présence de pluie. Lorsque de l'eau est
détectée, le capteur de pluie MH-RD génère un signal de sortie, souvent sous forme de tension ou de signal numérique,
qui peut être utilisé pour déclencher des actions telles que l'activation d'une alarme, la fermeture automatique de fenêtres
ou de stores, ou le contrôle d'un système d'irrigation. Ce capteur est capable de différencier les petites averses des pluies
grâce à sa sensibilité réglable.
b. Caractéristiques
a. Connectique du MH-RD :
Le capteur de pluie MH-RD dispose d'une broche digitale (0 ou 1) et d'une broche analogique (0 a 1024) qui indique la
quantité de conductivité (et donc d'eau reçue) sur la plaque du capteur. La connectique d'un capteur de pluie MH-RD peut
varier en fonction du modèle spécifique. Mais généralement, il est équipé de quelques fils pour la connexion électrique.
Les fils peuvent être utilisés pour l'alimentation du capteur (typiquement 5V), la masse (GND) et la sortie du signal (par
exemple, un signal numérique ou analogique).
Le capteur de pluie MH-RD est composé de 3 broches espacées de 2,45mm. Le brochage de ce capteur est
le suivant :
Afin de mesurer la température au sein de notre résidence à l’adapter aux besoins de l’occupant, nous
allons intégrer dans notre système domotique un sous-système d’acquisition de température avec le
capteur de température BMP280. La valeur de température acquise sera affichée sur l’écran LCD installé à
l’intérieur du domicile. Il sera aussi renvoyé vers l’utilisateur via l’application.
b. Description
Le BMP280 est un capteur de pression atmosphérique et de température de haute précision, largement utilisé pour
mesurer les conditions environnementales. Il est petit, léger et facile à intégrer dans divers projets électroniques. Ce
capteur est adapté pour une utilisation en intérieur et en extérieur, offrant une grande fiabilité et une longue durée de vie.
Ce capteur est composé de plusieurs parties essentielles. Il s’agit entre autres
d’un capteur de pression qui mesure la pression atmosphérique avec une précision élevée;
d’un capteur de température qui mesure la température ambiante avec précision ;
d’un Interface de communication permettant au capteur de communiquer avec d'autres dispositifs, généralement
via le bus I2C ou SPI;
d’un convertisseur analogique-numérique (CAN) qui permet de convertit les signaux analogiques provenant des
capteurs en données numériques compréhensibles par un microcontrôleur;
d’un circuit de contrôle qui gère le fonctionnement du capteur, contrôle les conversions analogique-numérique et
gère la communication avec d'autres dispositifs ;
et d’un Boîtier qui protège les composants internes du capteur et facilite son intégration dans des
projets électroniques.
c. Caractéristiques du BMP280
d. Connectique du BMP280 :
Le BMP280 est généralement équipé de quatre broches pour la connectique. Il s’agit entre autre de
VCC : Alimentation (typiquement 3,3 V ou 5 V).
GND : Masse.
SDA : Données pour le bus I2C.
SCL : Horloge pour le bus I2C.
Pour utiliser le BMP280, il faut connecter correctement ces broches à un microcontrôleur compatible et utiliser une
bibliothèque logicielle appropriée pour communiquer avec le capteur.
3.1.3. Capteur de mouvement PIR HC-SR501
Le principe consiste à détecter la présence d’une personne dans une portée par un détecteur de
mouvement. Il sera utilisé dans le garage pour allumer la pièce en cas de présence d’une personne et
s’éteint cautomatiquement en son absence, on peut l’intégré aussi dans un système de protection contre les
intrusions dans une habitation.
a. description
Ce capteur PIR est idéal pour détecter des mouvements ou une présence dans les applications de
domotique ou de robotique. Simple d'utilisation et facilement réglable, vous pourrez le maitre en œuvre
très rapidement.
b. Caractéristiques
Les caractéristiques techniques du module détecteur de présence HC-SR501 sont les suivantes :
Nous allons utiliser ce module pour la fonction d’accès sécurisé à l’habitat, c’est pour éviter l’accès par
des personnes indélicates. L’utilisateur peut contrôler l’accès à son habitat à l’aide d’un module RFID.
i. Introduction
En plus des composants intégrés, des circuits additionnels peuvent être ajoutés à
l'ESP32 pour étendre ses fonctionnalités ou répondre à des besoins spécifiques. Cela peut inclure des
capteurs, des actionneurs, des afficheurs, des modules de communication supplémentaires, etc. En
plus des composants intégrés, des circuits additionnels peuvent être ajoutés à l'ESP32 pour étendre
ses fonctionnalités ou répondre à des besoins spécifiques. Cela peut inclure des capteurs, des
actionneurs, des afficheurs, des modules de communication supplémentaires, etc.
Insérer une clé pour démarrer un véhicule, badger pour accéder à un bâtiment ou une salle, utiliser les
remontées mécaniques lors d’un séjour au ski, valider un titre de transport dans le bus, le métro ou le
tramway sont des gestes entrés dans le quotidien de bon nombre d’entre nous. Nous utilisons, sans en être
toujours conscient, des technologies de capture automatique de données basées sur les ondes et
rayonnements radiofréquence. Cette technologie est connue sous le nom de RFID pour Identification
Radiofréquence.
Ceci dit, la RFID ne peut pas se résumer à une seule technologie. En effet, il existe plusieurs fréquences
radio est amené à vivre. L’ensemble formé est appelé tag (voir figure 63), label ou encore transpondeur.
Support de la transmission
Système RFID Interface Air d’énergie et de données
Couplage magnétique dans le cas d'un champ proche (quelques cm à 1,5 m). L'interrogateur
utilise alors des LF (Basses Fréquences) ou des HF (Hautes Fréquences). Les antennes sont alors
constituées de boucles inductives.
Couplage électrique dans le cas d'un champ lointain (jusqu'à 6m). L'interrogateur utilise alors des
UHF (Ultra Hautes Fréquences) ou des SHF (Super Hautes Fréquences). Les antennes de base
sont alors des dipôles ou des patchs.
i. Description
Ce module est conçu pour communiquer dans la bande 13.56 MHz permettant ainsi d'interagir avec des
tags RFID à une distance comprise entre 5cm et 1.5m, à faible coût, de petite taille, sans contact carte à
puce pour lire et écrire, instruments intelligents et des dispositifs portatifs développés mieux.
Or la fréquence de fonctionnement de ce module est 13.56 MHz donc on peut le classer comme un
système RFID hautes fréquences dont les tags et le lecteur sont couplés magnétiquement.
Le module RFID Mifare RC522 possède un seul lecteur sous forme d’une petite puce électronique et
deux tags, le premier sous forme d’une carte et le deuxième sous forme d’une clé.
Figure 67: Module RFID Mifare RC522
Le module RFID-RC522 13.56Mhz compatible Arduino, il dispose 8 broches dont 7 uniquement sont
utilisées couramment. Dans l’ordre :
SDA : Slave Select, actif à l'état bas, (généré par le maître) --> pin 10.
SCK : Horloge (généré par le maître) --> pin 13 ou ICSP-3.
MOSI : Master Output, Slave Input (généré par le maître) --> pin 11 ou ICSP-4.
MISO : Master Input, Slave Output (généré par l'esclave) --> pin 12 ou ICSP-1.
GND : à mettre à la masse --> pin GND.
RESET : Pin de réinitialisation --> pin RESET.
VCC : +5V pour l’alimentation --> pin VCC.
3.2.1. Servomoteurs
Pour motoriser nos volets des fenêtres, la porte principale, la porte du bureau et le garage, on a pensé à
utiliser des servomoteurs vu de leur souplesse, simplicité de commande ainsi que leur couple acceptable.
Les servomoteurs servent en principe à actionner les parties mobiles d’un système. Ils sont prévus pour
être commandés facilement en position ou en vitesse. En effet, ils sont équipés d’un système
d’asservissement basé sur un potentiomètre rotatif qui sert de capteur de rotation.
a. Fonctionnement
Les servomoteurs sont commandés par l'intermédiaire d'un câble électrique à 3 fils qui permettent
d’alimenter le moteur et de lui transmettre des ordres de positions sous forme d’un signal codé en largeur
d'impulsion plus communément appelés PWM (Pulse Width Modulation ou Modulation de Largeur
d'Impulsion) ou RCO (Rapport Cyclique d’Ouverture).
Cela signifie que c'est la durée des impulsions qui détermine l'angle absolu de l'axe de sortie et donc la
position du bras de commande du servomoteur. Le signal est répété périodiquement, en général toutes les
20 millisecondes, ce qui permet à l'électronique de contrôler et de corriger continuellement la position
angulaire de l'axe de sortie, cette dernière étant mesurée par le potentiomètre.
𝑡1
durée du cycle complet :
= 0.25 = 25%
𝑇
Lorsque le moteur tourne, l'axe du servomoteur change de position, ce qui modifie la résistance
du potentiomètre. Le rôle de l'électronique est de commander le moteur pour que la position de l'axe de
sortie soit conforme à la consigne reçue : il s’agit bien d’un asservissement.
b. Connecteur du servomoteur
Un servomoteur se pilote par l'intermédiaire d'un câble à 3 fils. Ce câble permet à la fois de
l'alimenter et de lui transmettre des consignes de position par le fil de signal :
Contrairement à un moteur à courant continu simple, qui peut être piloté par des variations de
tension ou par allumage/extinction, le servomoteur réagit en fonction d'une impulsion de durée
variable. C’est la durée de ce signal qui détermine la rotation de l'axe donc la position de l'objet fixé
dessus.
L'impulsion détermine la position en absolu, pas en relatif : une durée précise correspond à une
position précise de l'axe, toujours la même. Le signal doit être répété régulièrement (toutes les 20 ms).
Il faut alimenter un servomoteur en restant dans la gamme de tension spécifiée dans la documentation
du constructeur. Si la tension est trop faible, le servomoteur ne fonctionnera pas, si la tension est trop
forte, il sera détérioré. Les servomoteurs ont besoin d'une alimentation régulée, en tension continue et
fournissant assez de courant.
Les servomoteurs sont répartir en deux types : Servomoteur à rotation continue et le servomoteur à
rotation angulaire. A la différence du servomoteur standard (à rotation angulaire), le servomoteur à
rotation continue tourne comme un motoréducteur à courant continu : c'est l'impulsion de commande qui
définit le sens et la vitesse de rotation.
Ne disposant d'aucune butée, ce servomoteur tourne dans les 2 sens de façon continue. Ainsi pour une
largeur d'impulsion de l'ordre de 1,5 ms à son entrée, le servomoteur sera à l'arrêt.
Si on diminuera la largeur des impulsions (par rapport à la position médiane 1,5 ms), le servomoteur
commencera à tourner dans l'autre sens. Le servomoteur tourne de plus en plus vite au fur et à mesure que
la largeur des impulsions d'approche des 1 ms (pour laquelle le servomoteur tournera alors à la vitesse
maxi).
Le servomoteur à rotation angulaire est un micro servomoteur largement utilisé dans le monde du
modélisme. Très léger avec ses 9 grammes et son amplitude de 180°, il sera idéal pour animer les
projets robotiques/domotiques à partir d'un microcontrôleur tel qu'Arduino comme dans notre situation.
Pour répondre à notre besoin et par rapport à ce que nous avons trouvé sur le marché national, les deux
types suivant conviennent parfaitement à notre projet :
Caractéristiques : Caractéristiques :
Pour faire tourner la porte, une rotation de 90° ou 180° sera amplement suffisante pour l’ouverture, par
contre, pour faire tourner le volet de fenêtre, une rotation de 360° est nécessaire. Nous allons utiliser les
servomoteurs à rotation continue pour l’ouverture/fermeture des volets des fenêtres, et les servomoteurs à
rotation angulaire pour l’ouverture/fermeture des portes, ce qui permettra un gain au niveau du coût.
Concernant les couples de ces servomoteurs, ils vont bien répondre à nos besoins pour notre prototype de
la maison domotique puis qu’il s’agit des mini ports et des mini volets de fenêtres.
Nous l’avons vu plus haut, la connectique d’un servomoteur se résume à trois fils, deux pour
l’alimentation positive et la masse et le dernier pour le signal de commande, voici ci-dessous le schéma
du câblage :
Figure 72: Branchement du servomoteur avec la carte Arduino
3.2.2. Les relais
Un relais est un commutateur électrique qui permet de commander un second circuit utilisant
généralement un courant bien supérieur à ce que notre carte Arduino pourrait accepter (par exemple,
allumer/éteindre une ampoule 220V), il n’y a pas de connexion entre le circuit basse tension de l’Arduino
et le circuit haute tension.
Le relais est un mécanisme simple d’interrupteur on/off : il se ferme lorsque l’entrée est à 5V et s’ouvre
lorsque l’entrée est à 0V.
Ce moule fournit trois connections COM, NC et NO. NC signifie « normalement fermé ». Cela veut dire
que lorsque le relais n’a pas du signal d’entrée, le circuit haute tension connecté sera actif. Si par contre,
on applique une tension de 5V au relais, le circuit secondaire sera coupé. NO signifie « normalement
ouvert ». Cela veut dire qu’a contrario, une valeur de 5V appliqué au relais coupera le circuit haute
tension et inversement.
Description du module :
Il s’agit d’une carte d'interface de relais, qui peuvent être contrôlé directement par un large éventail de
microcontrôleurs comme Arduino, AVR, PIC, ARM, API, etc.
Ce module de relais est bas actif 5V. Il est également capable de contrôler appareils divers et autres
équipements avec le grand courant. Cette interface standard peut être connectée directement avec les
microcontrôleurs. Le voyant rouge qui indique l'état de travail est propice à l'utilisation de sécurité.
Le module de relais est largement utilisé pour tout contrôle MCU, le secteur industriel, contrôle PLC, et
contrôle de la maison intelligente.
Dans notre cas, le choix du module de relais à 8 canaux a pour but de contrôler l’éclairage de 5 pièces
dans la maison ainsi la ventilation.
Les afficheurs LCD (Liquid Crystal Display) sont devenues incontournables dans toutes applications qui
demandent la visualisation de paramètres, il s’agit donc d’une interface Homme/Machine. Ils sont très
utilisés dans les montages à microcontrôleur, et permettent une grande convivialité. Ils peuvent aussi être
utilisés lors de la phase de développement d'un programme, car on peut facilement y afficher les valeurs
de différentes variables.
Vu de l’extérieur, les écrans LCD alphanumériques sont essentiellement caractérisés par leur taille. Deux
modèles se rencontrent très fréquemment et sont les meilleurs marché, celui ayant 2 lignes et 16 colonnes
d’affichage et celui ayant 4 lignes et 20 colonnes d’affichage.
Ces deux écrans (afficheur LCD 16x2 et 20x4 ont exactement la même connectique, c’est à dire un
connecteur 16 broches.
Ce connecteur véhicule plusieurs signaux dont une partie forme un bus de communication parallèle 4 ou 8
bits selon la configuration choisie ainsi que les signaux permettant de contrôler la communication entre
l’Arduino et l’écran.
L’afficheur LCD peut fonctionner en mode 4 bits ou en mode 8 bits. En mode 8 bits, les octets sont
transférés sur les lignes DB0 à DB7. En mode 4 bits les octets sont transférés en deux fois sur les lignes
DB4 à DB7.
Le LCD dispose de 3 registres internes, le registre de données permettant entre autre l’envoi des codes des
caractères à afficher, le registre de commande permettant d’envoyer des commandes d’effacement de
l’écran, de positionnement du curseur, etc., et le registre d’état qui permet de consulter notamment la
disponibilité du LCD pour recevoir des commandes ou des données.
La sélection de l’un ou l’autre de ces registres est effectuée via les états, LOW ou HIGH, des lignes RS et
RW. Une fois l’état de ces deux lignes établi, EN est placé à HIGH, la donnée ou la commande est placée
sur les lignes DBx puis EN est placé à LOW.
Piloter directement un LCD est donc un processus relativement compliqué. Évidemment, comme c’est
très souvent le cas avec l’Arduino comme dans notre situation, il existe des bibliothèques pour ça, ce qui
permet de les utiliser aisément sans avoir à plonger dans la datasheet.
Dans la grande majorité des cas, on préfèrera une communication sur 4 bits car une communication sur 8
bits consomme 10 ou 11 broches, ce qui, hormis sur un Méga ou un Due, laisse peu de broches libres.
Avec une communication 4 bits, 6 à 7 broches sont nécessaires. Le choix des broches est libre.
En mode 4 bits, les broches à connecter à l’Arduino sont donc RS, EN, DB4, DB5, DB6 et DB7 ainsi que,
de façon optionnelle, RW.
Il existe également de petits modules permettant d’interfacer un écran LCD avec un bus I2C. Cette
solution peut être intéressante si on manque désespérément de broches sur la carte Arduino puisqu’au lieu
de monopoliser 6 à 7 broches, l’écran n’en utilisera plus que 2 pour afficher les informations
Toutefois, le module que l’on rencontre le plus souvent est montré sur la figure suivante :
Ce module est construit autour du PCF8574P de NXP, un circuit permettant d’augmenter le nombre
d’entrées sorties numériques via l’I2C. Cette petite puce (PCF8574P) fournit huit bits de E / S parallèles
adressable par une adresse de bus I2C - 0x00 à 0x27.
Deux afficheurs LCD 16x2 I2C seront utilisés dans notre projet, une pour animer l’accès à la maison et
l’autre pour animer l’accès au bureau.
i. Caractéristiques
3.2.4. Le Buzzer
Ce composant a pour fonction d’associer un bip sonore à chaque appui sur chacune des touches du clavier
matriciel, ainsi pour générer une alarme (sous forme d’un long bip ou sous forme de trois ou quatre bips
successifs) dans le cas où le code inséré par l’utilisateur pour entrer au bureau est incorrect.
Un autre buzzer sera utilisé pour associer un bip sonneur à chaque identification des tags d’utilisateurs par
RFID et pour générer une alarme sous forme des bips successive lors d’accès non autorisé (tags non
autorisé pour accéder à la maison).
Pour notre système, nous avons choisi un simple Buzzer (5V active Buzzer Continu Bip alarme sonneur)
de caractéristiques suivantes :
Tension : 5V DC
Sortie Min sonore à 10cm : 85dB
Taille totale (Pin non inclus) : 12 x 9mm / 0,47 "x 0,35" (D * H)
Matériaux : plastique, métal
Poids net : 8g Figure 84: 5V active
Buzzer
Le Buzzer peut être branché directement sur l’Arduino en reliant ses deux pins avec la GND et le 5V
(voir la figure 85 image de gauche), comme on peut le brancher en reliant son pin (+) avec une sortie
numérique de l’Arduino à travers une résistance (voir la figure 85 image de droite), le Buzzer se
déclenchera alors dès l’activation de la sortie numérique. La résistance sert à diminuer le volume de
sonnerie.
3.2.5. Ventilateur
Exemple : on pourra programmer la coupure des luminaires dans la cuisine après y avoir préparé le dîner
et démarrer la ventilation à la durée et à l’intensité souhaitées.
Dans notre projet, nous avons utilisé un simple ventilateur de l’ordinateur familial :
Concernant le branchement du ventilateur avec la carte Arduino, il suffit de relier son pin (+) avec une
sortie numérique. Le ventilateur sera actif dès l’activation de cette sortie.
Afin d’assurer l’accès sécurisé au bureau, la fonction d’accès sécurisé au bureau permette à l’utilisateur
d’accéder chez lui tout en introduisant un code sécurisé. Pour cela on a besoin d’un clavier matriciel pour
entrer le mot de passe d’ouverture de la porte.
Ce clavier comprend 16 touches disposées en 4 lignes et 4 colonnes. L'appui sur une touche fait
communiquer une ligne avec une colonne.
Les lignes sont des sorties. Les colonnes sont des entrées maintenues au niveau haut par une résistance
interne à Arduino. Le système envoie par balayage un niveau bas sur chaque ligne (1 seule à la fois) et
balaye les colonnes en lecture. Quand il lit un niveau bas, c'est que la colonne est reliée par une touche
appuyée à la ligne qui est basse à ce moment. On n'a pas besoin de programmer ce balayage : c'est la
bibliothèque qui le fait.
Le branchement est assez simple, connectant les broches 16, 17, 18, 19 de la carte Arduino vers les lignes
et les broches 4, 3, 2, 1 vers les colonnes, comme le montre la figure suivante :
Boutons ou commutateurs poussoirs relient deux points dans un circuit lorsque vous appuyez dessus. Nous
allons utiliser ce bouton dans la fonction d’accès sécurisé au bureau pour que l’utilisateur puisse sortir.
Un seul accès est permis ; une fois une personne est à l’intérieur du bureau aucun autre accès sera permis
de l’extérieur.
Lorsque le bouton-poussoir est ouvert, il n'y a pas de lien entre les deux branches du bouton-poussoir, de
sorte que la broche est reliée à la masse (à travers la résistance pull-down) et nous avons lu un LOW.
Lorsque le bouton est fermé (enfoncé), il établit une connexion entre ses deux jambes, reliant la broche à
5 volts, de sorte que nous lisons un HIGH.
Une diode électroluminescente (DEL en français, ou LED en anglais : Light-Emitting Diode), est un
dispositif optoélectronique capable d’émettre de la lumière lorsqu’il est parcouru par un courant
électrique. Une diode électroluminescente ne laisse passer le courant électrique que dans un seul sens (le
sens passant, comme une diode classique, l’inverse étant le sens bloquant) et produit un rayonnement
monochromatique ou polychromatique non cohérent à partir de conversion d’énergie électrique lorsqu’un
courant la travers.
L’utilisation des diodes électroluminescentes dans notre projet a pour but d’ajouter des signalisations sur
l’état d’un actionneur. A titre d’exemple, si l’accès à l’habitat est autorisé à l’utilisateur (identification de
son tag RFID), une LED verte sera allumée sinon une LED rouge sera allumée, etc…
Branchement avec la carte Arduino
Lorsque la sortie numérique de l’Arduino n’est pas activée (LOW), il n’y a pas une différence de
potentiel entre les broches de la LED cependant lorsqu’elle est activée, la tension appliquée aux bornes de
la diode est supérieure à la tension seuil de la LED, donc elle sera allumée.
4. Alimentation
Comme ça a été énoncé dans l’introduction de ce chapitre, nous avons entrepris l'étude d'une alimentation
électrique. Faut-il acheter une alimentation électrique dans le commerce ou la fabriquer nous-même ?
Nous avons étudié différents critères tel que le prix et les performances pour faire un choix au plus proche
des exigences de notre projet. Pour que notre système soit un système autonome, le choix de
l’alimentation est primordial afin de garantir le contrôle de l'habitation sans interruption.
Après avoir défini les besoins électriques nécessaires, nous avons entamé une phase de recherche d’une
alimentation, et nous avons trouvé une solution qui peut satisfaire nos besoins électriques et qui respecte
le rapport performance-prix. Cette solution consiste à utiliser une batterie externe solaire d’une capacité
de 10000mAh qui fournit une tension de 5V, débite un courant de 2.1A et qui est capable d’alimenter
jusqu’à 4 cartes Arduino puisque le fonctionnement de chacune des cartes nécessite un courant de 0.5A
maximum.
On note que la liaison batterie externes-cartes électroniques se fait via un diviseur de ports
USB.