Plante 1
Plante 1
Plante 1
Les surfaces d'échanges végétales ont une ampleur de l'ordre de 100 à 1000 fois plus
vaste Que celles des animaux. ces vastes surraces dechandes permetent de canter une
Importante quante ae ressources eau, Ions au sol. lumiere. gaz aun de compenser les
contraintes de la vie fixée.
1. Les échanges aériens et les feuilles
Livre p. 200 -201
TP 1 : Des organes d'échanges et de circulation (pôle 1 )
La photosynthèse est la réaction biochimique qui assure, dans les feuilles, la production de
matiere organique.
6 CO2 + 6 H2O (=matière minérale)+ lumière ->C6H1206 (glucose = matière organique) + 6
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La structure des feuilles témoigne de cette fonction :
Plates et fines, les feuilles offrent une grande surface de capture des rayons solaires. Ces
derniers pouvant ainsi atteindre toutes les cellules chlorophylliennes (situées
préférentiellement du cote de la facesupérieure de la feuille.) en charge de la
photosynthèse,
• L'épiderme des feuilles est recouvert d'une cuticule plus ou moins épaisse qui est
imperméable aux gaz : cela protège la plante contre la déshydratation.
De milliers de petits orifices, les stomates, s'ouvrent lorsque les conditions sont favorables
à la photosynthèse et permettent les échanges gazeux entre la feuille et l'atmosphère.
Une fois l'épiderme franchi (via les orifices stomatiques = ostiole entouré par deux cellules
de garde), les gaz circulent au sein des lacunes situées au contact des cellules
chlorophylliennes.
Schéma épiderme palissadique de feuille
La vapeur d'eau s'échappe également par les stomates. La transpiration tend à dessécher
la feuille, mais l'ouverture des stomates varie selon la quantité d'eau disponible dans le
sol, l'humidité et la température de l'air. Leur ouverture varie donc au cours de lajournée.
Dans les milleux plus arides ou venteux des adaptations de Structures sont visibles chez
certains végétaux (crypte pilifère de l'oyat, nombre de stomates du Lierre et milieu de vie).
2. Les échanges avec le sol et les racines
Chaque plante dispose d'un réseau de racines très longues et très fines. Leur petit
diamètre maximise leur surface de contact avec l'eau et le sol.
o Près de leurs extrémités, les racines sont couvertes de poils absorbants qui sont
des cellules de la couche cellulaire périphérique qui sont très allongées et qui
absorbent l'eau et les sels minéraux de façon active.
o Néanmoins, chez la plupart des plantes sauvages, l'observation des racines
montrent une absence totale de poils absorbants, remplacés par un manchon
jaune/orangé autour des racines les plus fines. Il s'agit des mycorhizes : ce sont des
associations entre des champianons du so et les racines des végétaux. Il y a
bénéfice réciproque pour les 2 partenaires : le champignon absorbe l'eau trés
efficacement et en donne une grande partie a la plante tandis que la plante produit
la matière organique qu'elle retourne au champignon : c'est une symbiose.
Les racines sont capables de s'adapter au teneur en eau et en sels minéraux du sol.
En effet. si le sol est carencé en certains sels minéraux ou en eau. la plante peut allonger
ses racines et ses poils absorbants afin d etendre au maximum sa surtace dechange avec
le sol
3. Le système circulatoire de la plante
L'absorption de reau et des ions a lieu dans les racines alors que la
photosynthese a lleudans les parties aeriennes. Il est donc necessaire de realiser un
transport via les sèves qui s'effectue grâce à un double réseau de vaisseaux :
Le xylème est constitué de files de cellules mortes, allongées, dont ne subsiste que la
paroi latérale, renforcée par des dépôts de lignine. Les vaisseaux de xylème transportent
la sève brute (eau et sels minéraux) provenant des poils absorbants jusqu'aux organes
aériens (vers le haut). Dans les feuilles, les vaisseaux de xyleme se ramifient
abondamment apportant eau et sels minéraux aux cellules chlorophyliennes.
Le phloème est constitué de files de cellules vivantes, allongées, aux parois de cellulose.
Les vaisseaux de phloème transportent la sève élaborée (eau et sucres principalement
vers le bas) depuis les cellules chlorophylliennes photosynthétiques vers tous les organes
de la plante, et en particulier vers ceux ne réalisant pas la photosynthèse (racines,
bourgeons...)
II. La croissance et le développement des végétaux
Le développement des plantes est permis par 2 phénomènes : la croissance et la
différenciation d'organes (tiges, feuilles, fleurs, racines
1. La croissance végétale
Livre p. 204 TD
L'observation des extrémités des tiges ou des racines (apex) montrent des groupes de
petites cellules qui se divisent parmitose indéfiniment, ou croissance par mérèse : les
méristèmes
le méristème caulinaire qui se trouve dans lesbourgeons axillaires et engendrent les
ébauches de de la tige, des feuilles et des futurs bourgeons.
• le méristème racinaire qui se trouve à l'apex desracines.
Les cellules produites par le fonctionnement des méristèmesracinaires et caulinaires,
disposées
en files paralléles, peuvent ensuite subir une élongation ou auxèse (expérience de Sachs).
Cette
en longueur permet l'allongement des racines et des segments de tiges, ainsi que
Tagrandissement des feuilles.
2. La différenciation d'organes végétaux
Livre p.205 TD
La différenciation repose sur la differencation des cellules qui permet de former de
nouveaux organes (fleur, fruit ...) : on parle d'organogenèse.
Les tiges feuillées sont construites et se mettent en place de façon modulaire. Chaque
module, appelé phytomère, est constitué d'un segment de tige comprenant :
un entre-nœud = zone sans bourgeon ni feuilles
un nœud = zone comportant une ou plusieurs teuilles et un ou des bourgeons axillaires,
situés à l'aisselle de chaque feuille
Le développement des ébauches de phytomères contenues dans les bourgeons consiste en
une élongation des entre-nœuds, une augmentation de la taille des feuilles puis de la
différenciation des tissus au sein des organes (formation du xylème, phloème...)
3. Le contrôle du développement
Livre p.206-207 TD
Des plantes identiques placées dans des milieux différents vont présenter des phénotypes
différents (forme, taille, port). Le développement végétal est donc influencé par les
conditions du milieu : lumière, humidité, vent, gravité ...
La modulation de la croissance permet d'optimiser le prélèvement des ressources. Par
exemple, le phototropisme permet d'augmenter l'exposition à la lumière et rend la
photosynthèse plus efficace. Les tropismes sont donc des adaptations fonctionnelles à la
vIe tixee.
Les expériences historiques ont montré que la croissance et les tropismes sont modulés
par la production d'hormones végétales (ou phytohormones) comme l'auxine, qui
contrôlent le développement de la plante (croissance et différenciation). (expérience de
Darwin,
Söding et Went).