18 Cdif Ex
18 Cdif Ex
18 Cdif Ex
x si x2 ≤ y 2
2
∀(x, y) ∈ R , f (x, y) =
y si x2 > y 2
1+x2 +y 2
2 La fonction (x, y) 7→ y sin(y) est-elle prolongeable en une fonction continue sur R2 ?
x6
∀(x, y) 6= (0, 0), f (x, y) =
x6 + (x2 − y)2
Montrer que x 7→ f (x, 0) et y 7→ f (0, y) sont dérivables en 0 mais que f n’est pas continue en (0, 0).
8 Montrer que exp définie sur Mn (R) est différentiable en 0 et trouver sa différentielle en 0.
1
1. On suppose f holomorphe sur Ω, c’est-à-dire dérivable en tout point vis-à-vis de la variable
complexe. On a donc
f (z + h) − f (z)
∀z ∈ Ω, ∃`(z) ∈ C, lim = `(z)
h→0 h
Montrer que g est différentiable en tout point et trouver une relation entre les dérivées partielles
de g en un point (on les appelle les relations de Cauchy-Riemann).
2. On suppose réciproquement que g est différentiable en tout point de Ω0 et vérifie les relations
de Cauchy-Riemann. Montrer que f est holomorphe sur Ω.
12 On s’intéresse dans cet exercice à la différentielle du déterminant (qui est définie sur GLn (R) qui
est un ouvert). On admet ici que cette application est différentiable en tout point (c’est en fait une
fonction polynomiale en les coefficients). On note Ei,j les matrices élémentaires, éléments de la base
canonique.
1. En notant ∂i,j det la dérivée partielle relative à Ei,j , montrer que
Exprimer x ∂f ∂f
∂x (x, y) + y ∂y (x, y) à l’aide des dérivées partielles de g.
14 Soient f et g deux fonctions différentiables sur un ouvert U ⊂ E où E est un espace euclidien et
à valeurs dans E. Soit γ : I ⊂ R → U un arc paramétré de classe C 1 . Donner la dérivée de
ψ : t 7→ hf (γ(t)), g(γ(t))i
15 Soit U un ouvert convexe de Rn . Soit f une application de U dans R. On dit que f est convexe
sur U si
∀x, y ∈ U, ∀t ∈ [0, 1], f ((1 − t)x + ty) ≤ (1 − t)f (x) + tf (y) ens 2020 math c
On suppose f différentiable sur U . Montrer qu’elle est convexe sur U si et seulement si
xy 2
∀(x, y) 6= (0, 0), f (x, y) =
(x2 + y 2 )a
17 On pose
∞
X
f (x, y) = ln(1 + x2n + y 2n )
n=0
1. Déterminer le domaine de définition D de f .
2. Montrer que f est de classe C 1 sur D.
2
Z π
18 On considère f la fonction (x, y) 7→ ln (x + y cos t) dt.
0
1. Donner le domaine de définition D de f .
2. Montrer que f est de classe C 1 sur D̊.
x+y
19 On considère f : (x, y) 7→ Arctan(x) + Arctan(y) − Arctan 1−xy .
1. Montrer que le domaine de définition D de f est la réunion de trois ouverts simples .
∂f ∂f
2. Montrer que f est de classe C 1 sur D et exprimer ∂x et ∂y .
3. Simplifier f sans considérations trigonométriques.
22 soit U un ouvert convexe de Rn . Soit f une application de U dans R. On rappelle que f est
convexe sur U si
On suppose f de classe C 2 sur U et on veut caractériser la convexité de f à l’aide des dérivées partielles
secondes de f .
1. x étant fixé dans U et h étant fixé dans Rn , on pose ϕx,h : t 7→ f (x + th). Exprimer la dérivée
de ϕx,h au voisinage de 0 à l’aide de la différentielle de x. En déduire l’expression de ϕ00x,h (0) à
l’aide des dérivées partielles secondes de f en x.
2. On suppose f convexe sur U . En utilisant la formule de Taylor-Young pour ϕx,h , montrer que
X ∂2f
∀x ∈ U, ∀h ∈ Rn , (x)hi hj ≥ 0
∂xi ∂xj
1≤i,j≤n
3. On suppose réciproquement que ces relations ont lieu. Avec la formule de Taylor-intégrale
appliquée à ϕx,h , montrer que f est convexe sur U .
23 On dit qu’un champ de vecteurs F : U ⊂ Rn → Rn dérive d’un potentiel scalaire s’il existe
f : U → R telle que F = ∇f . Montrer que le champ de vecteurs
24 Soit V définie sur R2 par V (x, y) = ((x2 + y 2 − 1)g(x), 2yg(x)) où g ∈ C 1 (R).
3
1. A l’aide du théorème de Schwarz, déterminer une condition nécessaire sur g pour qu’il existe
f ∈ C 2 (R2 , R) telle que V = ∇(f ).
2. Expliciter f pour montrer que cette condition est suffisante.
f : (x, y) 7→ (x + y)x−y
26 Pour (x, y) 6= (0, 0), on pose f (x, y) = xy ln(x2 + y 2 ). On pose aussi f (0, 0) = 0.
1. Etudier la continuité de f sur R2 .
2. Etudier les extrema locaux de f .
(u(x)|x)
ϕ(x) =
kxk2
29 Soient E = Rn muni de son produit scalaire canonique et ϕ une forme linéaire non nulle sur E.
2
Déterminer les extrema sur E de f : x 7→ ϕ(x)e−kxk .
30 A l’aide d’un changement de variable polaire, déterminer les fonctions f ∈ C 1 (R+∗ × R) telles que
∂f ∂f y
−y (x, y) + x (x, y) = f (x, y) + Arctan( )
∂x ∂y x
31 Soit (a, b) 6= (0, 0) un couple de réels. Déterminer les fonctions f différentiables de R2 dans R
telles que
∂f ∂f
a +b =0
∂x ∂y
33 Soit n ∈ N∗ .
1. Déterminer les A ∈ Mn (R) telles que ∀t ∈ R, etA ∈ On (R).
2. Déterminer l’ensemble des vecteurs tangents à On (R) en In .