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Fiche 8&9 Droit Civil 1

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FICHE 8&9 DROIT CIVIL 1

Voici les définitions des termes juridiques que vous avez fournis :

1. Don manuel : Un don manuel est un transfert de propriété d'un bien ou d'une somme
d'argent réalisé sans passer par un acte notarié. Il est souvent utilisé pour des dons de biens
mobiliers ou de sommes d'argent.

2. Donation avec charges : Une donation avec charges est une donation dans laquelle le
donateur impose certaines conditions ou obligations au donataire, par exemple en lui
imposant de conserver le bien donné pour une certaine durée ou en lui demandant
d'accomplir certaines actions spécifiques.

3. Doctrine : En droit, la doctrine se réfère à l'ensemble des opinions, interprétations et


analyses des juristes sur une question de droit donnée. Elle constitue une source importante
de référence pour la compréhension et l'interprétation des lois et des décisions judiciaires.

4. Dol : Le dol est une notion juridique désignant la tromperie ou la fraude commise par une
partie lors de la conclusion d'un contrat, dans le but d'induire en erreur l'autre partie et de
l'amener à contracter contre sa volonté ou sans en connaître toutes les implications.

5. Dépôt : Le dépôt est un contrat par lequel une personne, le dépositaire, reçoit un bien
d'une autre personne, le déposant, avec l'obligation de le garder et de le restituer
ultérieurement conformément aux termes convenus.

6. Délégation : La délégation est un contrat par lequel une personne, le délégant, confie à
une autre personne, le délégataire, l'exécution d'une obligation envers un tiers. Le délégant
reste cependant tenu envers le tiers si le délégataire ne remplit pas son obligation.

7. Créancier chirographaire : Un créancier chirographaire est un créancier dont la créance


n'est pas garantie par un privilège ou une hypothèque sur les biens du débiteur. Il est payé
sur les biens du débiteur en même temps que les autres créanciers non privilégiés.

8. Contentieux : Le contentieux désigne l'ensemble des litiges et des conflits juridiques entre
parties, qui sont soumis à la décision d'une juridiction.

9. Contrainte par corps : La contrainte par corps est une mesure coercitive qui consiste à
emprisonner une personne en raison de son incapacité ou de son refus de se conformer à
une décision judiciaire ou à une obligation légale.

10. Preuve : La preuve désigne l'ensemble des éléments et des moyens utilisés pour établir
la véracité ou la réalité des faits allégués dans un procès. Elle peut être constituée de
documents, de témoignages, d'expertises, etc.

11. Acte unilatéral : Un acte unilatéral est un acte juridique qui émane d'une seule partie et
crée des obligations ou des droits pour cette partie sans nécessiter le consentement d'une
autre partie. Par exemple, un testament est un acte unilatéral.
12. Cession : La cession est le transfert de droits ou de biens d'une personne à une autre,
généralement réalisé par un contrat.

13. Prior tempore potior jure : Cette expression latine signifie "priorité dans le temps, priorité
dans le droit". En droit, elle désigne le principe selon lequel celui qui a acquis un droit en
premier (tempore) a généralement une meilleure position juridique (jure) que celui qui l'a
acquis plus tard.

CONTROLE DE CONNAISSANCE

1. Qu'est-ce que la nullité ?

La nullité est une sanction juridique qui résulte du non-respect des conditions légales ou des
règles de formation d'un acte juridique. Elle entraîne l'invalidité rétroactive de l'acte, le
rendant comme s'il n'avait jamais existé.

2. Distinguer les notions suivantes :

a) Nullités relatives vs nullités absolues

Les nullités relatives sont celles qui peuvent être invoquées uniquement par les parties
intéressées, tandis que les nullités absolues peuvent être soulevées par toute personne
concernée, y compris le juge.

b) Nullités textuelles vs nullités virtuelles

Les nullités textuelles sont expressément prévues par la loi, tandis que les nullités virtuelles
sont déduites par le juge en fonction de l'intention ou des principes de la loi.

3. Le juge peut-il soulever d'office une nullité ?

Oui, dans certains cas, le juge peut soulever d'office une nullité, notamment lorsque celle-ci
est d'ordre public ou lorsque la loi lui en donne expressément le pouvoir.

4. Quelles sont les limites au principe de la rétroactivité de la nullité ?

Les limites au principe de la rétroactivité de la nullité peuvent inclure des situations où cela
pourrait porter atteinte à des droits acquis de bonne foi par des tiers ou où la réparation des
conséquences de la nullité serait disproportionnée.

5. Quelles sont les différentes modalités d'exercice de l'action en nullité? Comparez-les.

Les différentes modalités d'exercice de l'action en nullité comprennent l'action principale en


nullité, l'exception en nullité et la demande reconventionnelle en nullité. Elles diffèrent dans
leur timing et leur procédure.
6. La nullité est-elle la seule sanction prévue en cas de non-respect des conditions de
formation du contrat ?

Non, la nullité n'est pas la seule sanction prévue en cas de non-respect des conditions de
formation du contrat. Selon la gravité de l'irrégularité, d'autres sanctions comme la résolution
du contrat ou des dommages-intérêts peuvent également être applicables.

7. Qui peut exercer l'action en nullité ?

L'action en nullité peut être exercée par les parties contractantes, les héritiers, les créanciers
affectés par l'acte ou toute personne ayant un intérêt légitime à demander l'annulation de
l'acte.

8. La répétition est-elle toujours possible en cas de nullité ?

La répétition est généralement possible en cas de nullité, ce qui signifie que les parties
doivent restituer ce qu'elles ont reçu en vertu de l'acte annulé.

9. Quelles sont les causes d'extinction de l'action en nullité ?

Les causes d'extinction de l'action en nullité peuvent inclure la renonciation expresse ou


implicite à l'action, la prescription, ou encore la consolidation de l'acte nul.

10. Qu'entendez-vous par consolidation d'un acte nul et quels en sont les aspects?

La consolidation d'un acte nul consiste à rendre valable un acte initialement nul en raison de
la confirmation des parties ou de l'écoulement du temps. Cela peut résulter de l'exécution
volontaire et non contestée de l'acte ou de l'expiration d'un délai de prescription. La
consolidation rend l'acte valide rétroactivement et éteint l'action en nullité.

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