Chapitre 1 La Mole Premiere
Chapitre 1 La Mole Premiere
Chapitre 1 La Mole Premiere
Chapitre 1 : La mole
1. La masse molaire :
a. La quantité de matière
𝑁
𝑛
𝑁
Avec n en mol, N sans unité et NA = 6.02 x 1023 constante ou nombre d’Avogadro (en mol-1)
Remarque :
Une mole d’atomes, de molécules ou d’ions contient 6.02 x 1023 atomes, molécules ou ions
identiques.
Exemple :
Une boule de pétanque contient environ 1025 atomes de fer, soit une quantité de matière :
𝑛 = = 1.7 mol
.
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b. La masse molaire atomique
La masse molaire atomique M d’un élément est la masse d’une mole d’atomes de cet
élément. Elle s’exprime en g.mol-1.
Les valeurs des masses molaires atomiques sont données dans le tableau de classification
périodique.
Exemple :
La masse molaire moléculaire M d’une espèce chimique moléculaire est la masse d’une mole
de molécules. Elle est égale à la somme des masses molaires atomiques de tous les atomes qui
composent la molécule.
Exemple :
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d. La masse molaire ionique:
La masse des électrons est négligeable devant celle de l’atome. Par conséquent la masse d’un
atome est peu différente de celle de l’ion correspondant. La masse d’une mole d’atome est donc
peu différente de la masse d’une mole d’ions. Par conséquent la masse molaire d’un ion
monoatomique est considérée comme égale à la masse molaire atomique de l’élément
correspondant.
Remarque :
La masse molaire d’un ion polyatomique est égale à la somme des masses molaires atomiques
des atomes formant cet ion.
La relation entre la quantité de matière n d’un échantillon d’une espèce chimique (A), M(A) et
m(A) est :
𝑚
𝑛
𝑀
Avec n en mol, m en g et M en g.mol-1
Remarque :
Dans le cas particulier d’un corps pur liquide, la quantité de matière n peut être
déterminée à partir de sa masse volumique ρ et son volume V :
𝑚 𝜌𝑥𝑉
𝑛
𝑀 𝑀
Exemple :
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𝑚 𝑒𝑎𝑢 𝜌 𝑒𝑎𝑢 𝑥 𝑉 𝑒𝑎𝑢
𝑛 𝑒𝑎𝑢
𝑀 𝑒𝑎𝑢 𝑀 𝑒𝑎𝑢
10 𝑥 1.5
𝑛 83 𝑚𝑜𝑙
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Pour les gaz
Le volume molaire est le volume occupé par une mole de gaz ; il ne dépend pas de la
nature de ce gaz. Il est noté Vm et s'exprime L.mol−1. Dans les conditions normales de
température et de pression (CNTP), c'est-à-dire pour θ = 0 °C et p = 1,013 × 105 Pa, le
volume molaire vaut Vm = 22,4 L. mol−1. Lorsque θ = 20 °C et p = 1,013 × 105 Pa, le
volume molaire vaut Vm = 24 L. mol−1. Lorsqu'on connaît le volume V (en L) d'un gaz et
le volume molaire Vm (en L.mol−1) dans les conditions de l'expérience, on peut calculer la
quantité de matière par la relation :
𝑉
𝑛
𝑉
𝑛
𝐶
𝑉
Remarque :
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b. La préparation d’une solution
Par dissolution :
m = n * M = C * Vsolution * M
Par dilution
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On définit le facteur de dilution par : 𝐹 avec F > 1
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Remarque : « Détermination d’une concentration à partir d’une échelle de teinte »
Par dilution d’une solution mère, on peut fabriquer une échelle de teintes (ensemble de solutions
contenant la même espèce chimique à des concentrations différentes) qui par simple
comparaison permet d’évaluer la concentration inconnue d’une solution contenant la même
espèce chimique colorée.
Exemple :
Plus une solution colorée est concentrée, plus sa concentration en espèce colorante augmente
et plus sa teinte s’obscurcit.
Pour mesurer l’absorbance, la solution est placee dans la cuve d’un spectrophotmetre.
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La lumière est en partie absorbée quand elle traverse la cuve contenant la solution.
Pour une longueur d’onde fixée l’absorbance A d’une solution dite de concentration C en
espèce chimique colorée est donnée par la loi de Beer – Lambert :
A=ε*l *C
Remarque :
Pour une solution donnée l’épaisseur et la lorgneur d’onde étant fixées, l’absorbance est
proportionnelle à la concentration. Le produit ε x l étant égal à une constante notée k,
la loi de Beer - Lampert peut s’écrire A = k x C.
ε est une caractéristique de la molécule. Plus ε sera grand, plus la solution absorbe. Par
exemple, le bleu de méthylène possède un coefficient d'absorbance de 105, en
comparaison d'une solution de sulfate de cuivre (bleu pâle) de coefficient d'absorbance
de l’ordre de la dizaine.
b. La spectroscopie UV-Visible
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Lecture-du-cercle-chromatique : Les couleurs sont placées par ordre croissant de
longueur d’onde le long du cercle. Deux couleurs complémentaires se trouvent l’une en
face de l’autre.
Si la solution n’absorbe que dans un seul domaine de longueur d’onde du visible, sa
couleur est la couleur complémentaire de celle des radiations absorbées. Cette couleur
peut être déterminée à partir du cercle chromatique. Dans notre cas la couleur de la
solution est dans le domaine bleu – cyan.
Etapes à suivre :
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Remarque : Limite du modèle :
Pour des solutions trop concentrées, la loi de Beer – Lambert ne peut pas être utilisée
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