Questionnaire
Questionnaire
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fondamentaux du marketing digital, révélant ainsi les bases sur lesquelles repose cette
discipline en perpétuelle évolution. En se penchant sur l'historique du marketing digital, ce
chapitre offre un éclairage sur son développement et sa transformation, dévoilant les concepts
clés nécessaires à une compréhension approfondie de cette forme de marketing contemporain.
De la transition du marketing traditionnel au marketing digital, en passant par l'émergence des
nouvelles technologies et des plateformes numériques, ce chapitre pose les fondements
essentiels pour appréhender les défis et les opportunités actuels du marketing digital.
1.1. Définitions
Le marketing digital est une discipline en constante évolution qui utilise les
technologies numériques pour atteindre les consommateurs et créer des relations avec eux. Il
englobe un large éventail de tactiques et de stratégies, telles que le marketing des moteurs de
recherche (SEO et SEA), le marketing des médias sociaux, le marketing par e-mail, le
marketing de contenu, le marketing d'influence, le marketing vidéo, le marketing d'affiliation,
et bien d'autres.
Le marketing digital est donc d’autant plus important qu’il permet d’accéder à des
millions de clients potentiels, et ce, à toute heure de la journée. Le digital n’est donc pas
simplement l’une des dernières grandes tendances, c’est également une façon d’accroître son
chiffre d’affaires et de faire grandir sa notoriété à l’aide de toutes les techniques mises à
disposition.
Utiliser les outils numériques pour se faire connaître et développer son activité a un
coût, mais permet toutefois de réaliser des économies de taille, Par exemple, le coût d’une
bannière de publicité en ligne est bien souvent moins élevé que le tarif d’un affichage sur un
bus ou dans la rue, que ce soit en termes de réalisation de contenu ou de prix de l’espace
publicitaire, ou bien s’offrir un site web coûte moins cher qu’installer une boutique physique ;
moins chère qu’une campagne publicitaire, une stratégie sociale media bien construite peut
s’avérer tout aussi rentable.
Par ailleurs, certains outils et techniques du marketing digital sont « gratuits », C’est le
cas par exemple de la constitution d’une fiche avec Google Business, qui permet à un
établissement de communiquer sur ses horaires d’ouverture, sa localisation, les produits et
services qu’il vend, le référencement naturel est une solution très intéressante pour les
entreprises à petit budget qui veulent gagner quelques rangs dans les résultats de moteurs de
recherche.
La réduction des coûts passe également par la gestion simplifiée du budget rendue
possible par les techniques numériques.
Là où le marketing traditionnel qui passe par tous les supports qui sont peu interactifs
comme (journaux ou affiches, Radio, Téléphone) est qualifié d’Outbound, les techniques
digitales répondent de l’Inbound marketing. Autrement dit, il devient plus facile de laisser le
client venir à soi, plutôt que de l’accabler avec de la publicité qui ne l’intéressera peut-être
pas. Grâce à Internet et aux moteurs de recherche, les entreprises peuvent en effet produire du
contenu susceptible d’intéresser des internautes et des mobinautes, qu’ils viendront chercher
par eux-mêmes lorsqu’ils en ressentiront le besoin. La prospection digitale ne fonctionne donc
plus comme la prospection commerciale traditionnelle telle qu’on la connaît, puisque ce sont
désormais les clients qui sont en demande, là où les commerciaux étaient avant chargés d’aller
chercher une nouvelle clientèle.
Le marketing digital aidera les entreprises non seulement pour vendre leurs produits et
augmenter les chiffres d’affaires mais aussi, il les aidera à créer un lien de confiance avec ses
clients et de gagner de nouveaux clients potentiels.
Le Owned Media désigne l’ensemble des leviers que l’entreprise contrôle. Elle les met en
œuvre à l’aide de ressources qui lui sont propres, les diffuse et les fait connaître par ses
propres moyens. Exemple : site web, newsletter, application mobile, contenu de sa page
Facebook.
b) Le Paid Media
Le Paid Media regroupe l’ensemble des leviers payant permettant à l’entreprise de gagner en
visibilité. Le Paid Media peut être extrêmement visible (fenêtre pop-up, cover, banner,
habillage publicitaire d’un site) ou bien plus discret .
Le levier le plus utilisé dans le Paid Media est le « Search » qui représente 55 % des
investissements publicitaires dans le digital . Nous parlerons plus spécifiquement du système
AdWords, la régie publicitaire de Google, qui permet de générer de l’affichage publicitaire
sous forme de liens sponsorisés sur le moteur de recherches Google.
Le Search est également de plus en plus soumis à la concurrence de la publicité rendue
possible sur les réseaux sociaux, type Facebook Ads, Twitter Ads ou encore LinkedIn Ads.
La plus puissante des régies est celle de Facebook qui propose plusieurs formats engageants
ainsi qu’un ciblage publicitaire fin. De quoi en faire un levier très puissant. Elle catalyse à elle
seule 68 % des revenus publicitaires générés par les réseaux sociaux.
c) Le Earned Media
L’Earned Media fait référence à la notoriété gagnée par l’entreprise grâce à l’exposition dont
elle bénéficie de manière gratuite sur des sites web, des blogs, les réseaux sociaux, etc. et
qu’elle ne contrôle pas. Le Earned Media est le fruit de partages de contenus liés à votre
marque par des consommateurs, des internautes, des ambassadeurs de la marque, la presse en
ligne, des influenceurs ou encore des passionnés.
Les réseaux sociaux permettent à l’entreprise de s’exprimer et de toucher sa cible
gratuitement. Cette dernière, en s’engageant sur les contenus publiés, crée de la valeur. Les
commentaires (positifs), les partages, ou encore le bouche-à-oreille sont autant de leviers non
contrôlés par l’entreprise mais essentiels à son développement. Ce dialogue continu et cette
création de liens avec des communautés sont de forts atouts pour une stratégie digitale réussie.
Une étude de Content Marketing Institute a montré que 84% des marketeurs mettaient
l’amélioration de l’image de marque comme LA priorité absolue. Et pour cause, lorsque les
clients vous connaissent et interagissent sur les réseaux sociaux, ils sont plus susceptibles de
vous recommander à leurs amis.
Pour calculer son image de marque, voici les KPI à prendre en compte :
Les mentions
Les avis
Les liens entrants
Grâce à la création de contenus et sa diffusion sur les réseaux sociaux, permet d’assoir
l’autorité dans l’écosystème. Avec du contenu de qualité, vous donnez de la matière au public
de réagir et de s’intéresser à vos produits ou services.
Construire une communauté est un élément essentiel sur les réseaux sociaux. Les internautes
passent un temps croissant sur les réseaux sociaux. C’est un moyen pour engager la
conversation et fidéliser les clients actuels et les internautes qui partagent les mêmes
valeurs qu’une marque.
Augmenter la notoriété
Le but primordial d’une stratégie digitale, et finalement inhérent à tous les autres objectifs,
c’est bien d’améliorer la notoriété de son entreprise.
Dans ce cas, vous privilégierez les actions qui permettent une plus grande visibilité d’une
marque sur internet. Cela peut inclure tous types de publicités en ligne telles que :
le display (bannière internet)
l’achat de mot clef sur Google
la publicité sur Facebook, Youtube ou Linkedin
Nous rentrons là un peu plus dans le vif du sujet. Car même si c’est important pour une
entreprise de jouir d’une forte notoriété, si celle-ci ne se traduit pas par une augmentation des
ventes… quel est l’intérêt ?! Alors comment traduire cet objectif de croissance sur le digital ?
Dans un premier temps, en attirant du trafic qualifié vers le site web d’une entité
grâce au contenu qui est trouvable sur Google, les réseaux sociaux ou dans d’autres
sites web.
En activant intelligemment l’emailing pour drainer des internautes déjà identifiés
(puisque vous avez leur email !) sur votre site web
Il n’y a pas d’opposition entre marketing traditionnel et marketing digital. Ce dernier est
cependant caractérisé par des éléments de culture qui lui sont propres et qu’il est nécessaire
d’appréhender à travers le prisme de l’opportunité commerciale et de l’enrichissement
considérable qu’il apporte aux stratégies marketing. S’en passer serait une erreur. Si
l’apprivoiser est complexe, c’est une aventure passionnante et essentielle pour la survie de
votre entreprise.
Au sein de l’entreprise, le digital vient encore trop souvent en surcouche optionnelle de
l’ensemble des activités alors qu’il devrait désormais infuser tous les corps de métiers. Le
digital est avant tout une culture, avec ses codes, ses manières de faire, son langage et ses
spécificités. Il ne faut pas en avoir peur et développer une curiosité sans limite pour en
comprendre l’essence et nourrir une vision stratégique. Le digital est bien plus qu’un outil
supplémentaire ! Encore trop souvent vu comme un frein, un gouffre temporel, la vision «
outil » est alors souvent privilégiée au détriment d’une compréhension plus profonde, plus
intellectuelle, pourtant nécessaire pour nourrir une vision stratégique. On entend encore
beaucoup que les réseaux sociaux sont dangereux, que le site web est juste une vitrine et non
un levier commercial, que « les emailing ne marchent pas car personne n’a répondu alors que
5 000 messages ont été envoyés ». Il en va de même pour le marketing de soi (personal
branding) lorsqu’on développe son activité indépendante ou qu’on recherche un emploi. Soit
le digital apparaît comme secondaire, alors qu’il est essentiel et complémentaire aux
démarches physiques, soit il est utilisé sans aucune stratégie et devient alors contreproductif et
chronophage.
Place (Distribution) :
La politique de Distribution (Place) définit l’ensemble des canaux que la marque choisit pour
vendre son produit. Le digital ouvre à ce titre une nouvelle voie pour vendre un produit ou un
service. Selon votre offre de service ou offre produit, vous pourrez avoir un intérêt ou non à
utiliser le digital comme nouveau canal de vente. Cela dépend essentiellement de la maturité
de votre marché, du type de produits ou offres de services que vous vendez. En optant pour
une vente en ligne de vos produits, vous pourrez alors :
être un acteur click and mortar. Vous proposez vos produits à la vente à la fois en
ligne et en boutique physique. C’est une excellente option pour démultiplier les
canaux de vente. Pour faire connaître votre marque et vos produits, notamment au
lancement, les relais physiques permettent d’être un premier vecteur de vente, souvent
au niveau local. Fnac et Darty en sont deux exemples. De manière plus générale, tous
les commerçants qui vendent également leurs produits en ligne sont des click and
mortar ;
être un pure player. Vous proposez uniquement vos produits en vente en ligne. Cette
approche est de plus en plus difficile à tenir tant l’offre sur Internet est devenue
pléthorique. Par exemple, Asos.com (vêtement en ligne) et Back Market (appareils
électroniques reconditionnés en ligne) sont des pure players. D’ailleurs, on observe de
plus en plus d’entreprises ayant démarré en pure players évoluer par opportunité en
click and mortar (voir plus loin dans ce chapitre). Si vous n’avez pas de boutique en
propre, il vous faudra participer à de nombreux événements physiques pour
développer la notoriété de votre marque ou bien vous appuyer sur une excellente
stratégie webmarketing.
Promotion (Communication) :
La « promotion » représente tous les aspects de communication autour de votre produit
ou service à destination de votre cible. Le marketing digital apporte des modes de
communication jusque-là inégalés. Il permet de véhiculer beaucoup plus facilement les
messages de l’entreprise. Mais aussi et surtout, il permet d’inclure dans sa communication
le client grâce à des techniques participatives, co-constructives et d’écoute.
Par les réseaux sociaux, le digital ouvre des espaces de discussion quasi infinis
entre la marque et ses clients.
L’emailing a contribué à rapprocher l’offre des consommateurs en intégrant des
liens cliquables dans les messages pointant directement vers l’offre de service ou
produits, là où les envois papiers ne pouvaient le faire.
Dans le contexte actuel, les entreprises doivent faire preuve d'empathie envers leurs
clients. Chaque interaction peut faire ou défaire cette relation. C'est pourquoi les entreprises
ne devraient pas se contenter de parcours traditionnels axés sur les ventes. Mais, plutôt,
adopter une vision à long terme et garantir une expérience moderne, empathique et centrée sur
le client.
Des clients mécontents peuvent nuire à l'image de marque d'une entreprise (Le Bas-
Saint-Laurent, 2009). En réalité, les consommateurs déçus sont plus susceptibles que les
consommateurs satisfaits de partager leurs mauvaises expériences. Ils le feront à travers des
conversations du quotidien, par exemple, au travail, en le mettant en avant sur les réseaux
sociaux ou en laissant des commentaires négatifs à l'entreprise concernée. Cependant, l'image
donnée peut avoir un impact durable sur l'entreprise et les avis négatifs sont difficiles à mettre
au second plan.
1. L'expérience client :
1.1.1 Définition:
L'expérience client fait référence à toutes les émotions et sentiments que vos clients
ressentent lors de leurs interactions avec vous avant de faire affaire, c'est-à-dire avant, pendant
et après l'achat d'un produit ou d'un service. Cela inclut la qualité du produit ou du service
que vous fournissez, mais aussi la qualité de la communication avec votre équipe. Sa gestion
est devenue clé car l'expérience client évolue dans le temps. La moindre interaction peut
changer la perception qu'a un client de votre marque et éventuellement sa satisfaction. En
effet, l'amélioration de l'expérience client doit être intégrée directement dans votre stratégie
d'entreprise. Votre offre est compétitive et elle doit fédérer tous vos collaborateurs. Ils doivent
poursuivre collectivement des objectifs clairs et communs afin d'agir efficacement sur le long
terme. Dans la même idée, Punj et Stewart (1983) affirment que 1' expérience est unique
puisqu' elle peut être vécue différemment selon l'individu et la situation.
Une expérience client mémorable doit refléter les valeurs que la marque veut
véhiculer. Le préalable est donc de définir un positionnement réfléchi et confiant. Et le
déployer dans tous les espaces où le client interagit avec la marque : en ligne, en magasin,
marketing (publicité, packaging, communication…), réseaux sociaux…
Les consommateurs sont devenus plus exigeants au fil du temps. Cette tendance
semble logique car ils ont des concurrents du monde entier qui peuvent leur fournir des
solutions plus complètes à leurs besoins. Votre entreprise doit répondre. Elle doit délivrer une
expérience qui correspond aux attentes de sa cible afin de rester engageante. Il ne suffit plus
de satisfaire vos clients, vos produits, services et processus d'achat doivent vous captiver puis
vous réengager à volonté. La concurrence des petits prix est terminée. Dans cet article, nous
vous expliquerons comment tirer parti d'une bonne stratégie d'expérience client. Passez en
revue les définitions du concept d'expérience client, les défis et les meilleures pratiques à
suivre lors du déploiement d'un produit de qualité.
1.2.1. Définition :
La satisfaction client est un terme qui fait l’objet d’étude et cela depuis des décennies.
Rappelons que l’un des axes majeures des études en sciences économiques au niveau de la
branche microéconomie et l’analyse de l’indice d’utilité. Cette notion a fait l’apport de
plusieurs auteurs depuis l’analyse cardinale qui implique que la satisfaction est mesurable
jusqu’à l’analyse ordinale qui intègre que l’utilité et distinguer par les choix de préférences.
Apres cette notion de satisfaction s’est développer durant les années des 30 glorieuses,
ou l’économie se caractérise par une demande flexible des agents et intègre l’apparition du
fondement marketing.
Les relations et l'expérience client sont si étroitement liées que le marketing doit
mener des efforts pour les améliorer. En effet, si : Si vous n'écoutez pas vos clients, ils ne
seront pas satisfaits et votre relation avec eux sera endommagée. La relation entre votre
entreprise et vos clients est sur le point de se détériorer et votre image de marque en souffrira.
Ensuite, vos clients sont plus disposés à passer à un concurrent plus offrant. À l'inverse, si
l'expérience que vous offrez est premium, vous augmenterez la satisfaction de vos clients et
leur laisserez des souvenirs impérissables.
Figure 1 : Qualité attendue et qualité perçue
Qualité percue Vs
qualité attendue
Et, plus vous réussirez à satisfaire et à fidéliser vos clients, meilleure sera votre image
de marque, car vous augmenterez vos chances de convertir des clients satisfaits en
ambassadeurs de la marque. Vous prouvez que vous restez fidèle à la promesse de votre
marque et, en fait, vos clients parlent de plus en plus ouvertement de votre marque. Ils
partagent ensuite leurs opinions positives avec leurs proches en ligne. Votre notoriété en
souffre.
La qualité perçue d'un objet est le niveau de satisfaction perçu par le client final, cette
qualité est souvent analysée en fonction des avis obtenus après la vente. C'est un facteur
important dans les décisions d'achat, la fidélité à la marque.
Mais en pratique, dans certaines industries, la qualité perçue peut être mesurée et
contrôlée, par exemple dans l'industrie automobile. Pour accroître l'attractivité et gagner des
parts de marché aux concurrents, la qualité perçue est un facteur pris en compte par les
constructeurs et les grands équipementiers dès le début du développement d'un nouveau
produit.
La qualité souhaitée constitue les attentes des consommateurs avant de traiter les
consommations du bien ou service final. Ajoutons que dans certains secteurs ou dans
différente situation la qualité attendue et primordial pour analyser la satisfaction des clients.
Bien évidement chaque individu compare instinctivement la qualité souhaité et celle effective.
Ces éléments constituent les axes d’avis des consommateurs sur les différents liens,
que ça soit pour les hôtels ou les restaurants.
Ajoutons que 73% des clients se considèrent fidèles au niveau mondial, et en France
ce chiffre est encore plus élevé à 78%. 3% achètent sans discernement et disent qu'ils
changeraient s'ils trouvaient moins cher ailleurs. La fidélité peut être considérée comme une
forme indirecte de communication. Ainsi, les clients fidèles auront forcément une bonne
expérience avec la marque et apprécieront son produit ou service, et ils auront tendance à le
recommander à ceux qui sont proches de la marque.
Ce constat apparait du fait que la plupart des entreprises favorise une approche
marketing en France fondée sur le slogon « produit 100% français », ce qui incite les clients a
rester fidèles aux entreprises françaises et ne pas changer le mode de consommation pour des
produits à prix bas
L'un des éléments primordiaux d'un programme de fidélité est d'agir et de modifier le
comportement du client de manière à augmenter sa valeur actuelle. Le moyen d'atteindre cet
objectif global passe par le développement du chiffre d'affaires attendu ou une augmentation
de la survie des clients. Il y a 2 statuts d'opérations faisables :
La première idée se fonde sur l’intégration des services personnalisés dans l’objectif
d’attirer de nouveaux clients sans en perdre les anciens.
La deuxième idée tourne autour du renforcement de la marque, car les clients captifs
développent parallèlement une forte loyauté et une estime pour la société ce qui améliorer la
notoriété de cette dernière.
La troisième idée tire sa source du fait d’intégration des barrières à l’entrée, liées a des
couts de changement élevés pour les clients, en effet ca devient plus difficiles pour un client
de changer de société.
La quatrième idée s’analyse au niveau de la fidélisation client au niveau de la
réduction des prix et application des offres pertinentes. Il est plus qu’évident que parmi les
motivations du client est un faible prix.
Nous avons bien analysé les différentes approches et fondement de fidélisation avec
une vision plus traditionnelle. Mais qu’en est -il de ce concept a l’ère de la mutation digitale ?
Dans la Figure 2 nous allons montrer la différence entre les connaissances humaines et
la digitalisation comme outil qui transcende les relations et connaissances humaines. En
d’autres termes la digitalisation favorise et integre plusieurs élements et dépasse la structure
traditionnelle humaines.
4.
Communication 3. Segmentation
multicanale
Tout d'abord, l'expérience en magasin doit être réellement "amusante" pour les clients.
Pour ce faire, ils doivent être thématisés et proposer des "activités" auxquelles les
consommateurs peuvent participer, dans le but de les attirer et de les fidéliser (Langlois,
2003 ; Voss, 2004). Un sentiment d'"évasion", défini par le fait que les consommateurs se
plongent activement dans cette "intrigue" et doivent en fin de compte produire des résultats ;
Bouchet (2004) note que les consommateurs recherchent désormais l'originalité et l'unicité.
Pour travailler sur un tel thème et un tel sujet, il nous faudra une étude approfondie
pour mieux avancer et avoir des informations fiables qui nous aideront à améliorer
l'expérience client tout en répondant aux attentes de nos consommateurs qui augmentent de
jour en jour. S’organiser et prévoir, ces deux verbes seront la base sur quoi on va marcher tout
au long de notre recherche.
Cette partie nous a permis de confirmer qu'elle constitue un apport important pour le
sujet puisque peu de recherches ont regardé les effets sur la fidélité et l'expérience soit en
digital soit en point de vente.
Chapitre II :
Chapitre 1 : Le marketing bancaire et digitalisation
Introduction du chapitre :
Le marketing bancaire apporte des solutions très importantes dans le but d'éviter
que des décisions opérationnelles soient prises hâtivement sans réflexion suffisante
préalable concernant leur bien-fondé et les conséquences qu'elles risquent d'avoir à
court, moyen et long terme au niveau des différents et multiples marchés.
1.Le mix marketing bancaire
I. La politique de produit
Le produit bancaire est un service qui a pour objectif de répondre aux besoins
de la clientèle bancaire. La banque joue deux rôles distincts, un rôle d'intermédiaire
financier entre demandeurs et offreurs de fonds et un rôle de producteur de services
aux emprunteurs et aux déposants.
L'intangibilité des services : Elle tient à leur nature : ils sont actes, efforts ou
performances, tandis que les produits sont des objets. Le service ne peut pas être
perçu sensoriellement avant l'achat, il doit être testé et essayé pour être apprécié.
La périssabilité des services est liée à leur caractère non stockable, ils ne
peuvent pas être produits à l'avance et conservés.
B. Le conditionnement
Le conditionnement de la production bancaire met en jeux trois variables qui
participent à la différenciation des banques les unes des autres. Ces trois variables sont
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Marketing et stratégies de la banque / Auteurs : Monique Zollinger et Eric Lamarque
le support physique, le personnel en contact et la gestion de la participation du client
dans l'acte d'achat.
a. Le support physique
Ses rôles sont multiples, il est l'instrument du conditionnement des services, de
l'amélioration du processus de services, de la socialisation des clients et des employés
dans leurs rôles respectifs, et enfin de la différenciation des concurrents. On retient le
caractère d'inséparabilité du service bancaire, ce qui donne toute son importance au
lieu d'achat dans une politique produit. En effet, le support physique joue un rôle
symbolique, un signal de qualité, un générateur d'image, donc la production bancaire
est effectuée en réponse à la segmentation et au positionnement adoptés
b. Le personnel en contact
Le personnel en contact constitue également un atout pour appuyer la politique
de produit. En effet, on ne peut vendre un produit sans des vendeurs qualifiés et
préparés pour répondre à toutes les interrogations de la clientèle. La formation est donc
le meilleur moyen pour constituer, pour chaque banque, une équipe commerciale forte
capable de convaincre et de fidéliser les clients2.
A. La politique de gamme :
Dans la production bancaire, on peut constater une modélisation ou
standardisation de l'offre de produits et de service, ça veut dire que chaque
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Marketing et stratégies de la banque / Auteurs : Monique Zollinger et Eric Lamarque
3
Le marketing bancaire Sylvie de Coussergues, Gautier Bourdeaux, Thomas Péran
banque offre les mêmes services que les autres, ceci à cause de l'absence de
protection de l'innovation4.
L'offre des produits bancaires est très diversifiée, dont on cite quelques
principaux modèles :
L'offre envers les PPPL : L'offre bancaire vers ces segments est souvent très
diversifiée, elle répond essentiellement aux besoins exprimés par cette
clientèle.
B. La politique de marque :
La relation bancaire concerne un produit particulier, l'argent. L'établissement
doit donc donner l'image d'un professionnel sérieux qui sait utiliser les fonds qui lui
sont confiés et qui est là pour servir sa clientèle et lui facilité l'accès à ses besoins.
Le rôle de la marque est primordial en marketing car c'est l'élément qui donne
une personnalité et une identité unique au produit. Elle sert à identifier, à différencier ;
elle a pour but d'indiquer au consommateur que tel produit à telle origine et donc que
des garanties existent à son propos.
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Marketing et stratégies de la banque / Auteurs : Monique Zollinger et Eric Lamarque
jusqu'aux récentes mesures d'activation de la concurrence avec la libéralisation du taux
d'intérêt.
Dans l'attachement des clients à leur banque, le rôle des services apparaît
comme particulièrement important surtout en matière de qualité et de relationnel. Le
prix, est souvent, interpréter par les clients comme un indice de qualité du produit ou
service.
Plusieurs motifs ont fait que le prix à lui seul ne fait pas la différence entre les
banques :
Enfin, les tarifs des produits et services des banques marocaines en place sont
très proches à des exceptions près. Et même ces exceptions sont justifiées par le fait de
pratique de stratégies de segmentation et de positionnement.
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Marketing et stratégies de la banque / Auteurs : Monique Zollinger et Eric Lamarque
Si une banque se veut haut de gamme, elle pratiquera les plus hauts tarifs. En
général, les tarifs ne sont pas loin de la moyenne constatée sur le marché.
A. L'importance de la distribution :
Dans le secteur bancaire, la variable distribution a été longtemps marquée par
l'exclusive traditionnelle du circuit que constitue le réseau d'agences de chaque
établissement. Cette exclusivité incontestée jusqu'aux récentes évolutions est
cependant remise en cause par les nouvelles formes de distributions et, surtout, par
l'incursion de nouveaux concurrents non-banquiers.
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Marketing et stratégies de la banque / Auteurs : Monique Zollinger et Eric Lamarque
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Le marketing bancaire et l'assurance Nouvelles tendances Michel Badoc et Elodie Trouillaud
problèmes de productivité et de rentabilité qui ont conduit progressivement à des
fermetures d'agences dans le cadre de restructuration des réseaux.
Le développement des rôles assurés par les banques et de leur offre de produits
et de services, de complexité croissante, place les différentes enseignes dans une
situation paradoxale en termes de distribution physique : elles doivent continuer à
entretenir un réseau d'agences pesant lourdement sur leur rentabilité et proposer en
même temps des réseaux numériques sans cesse plus performants.
Le choix des structures de distribution, qui peut être déterminé par la dimension
privilégiée dans les contacts avec la clientèle, relationnelle ou transactionnelles, est
également influencé par la nature de la clientèle et le positionnement stratégique de la
banque.
Une autre forme de distribution est adoptée par les banques spécialisées dans
une dimension relationnelle : la force de vente debout, c'est-à-dire l'affection, de
certains chargés d'affaires à un nombre restreint de clients auxquels ils offrent un
contact de qualité et une disponibilité permanente.
Le personnel doit disposer de toutes les données bancaires et d'assurance sur chaque
client permettant de définir son profil ;
Les services de conseil doivent être bien séparés des services de transaction puisqu'ils
exigent une attention toute particulière de la part du personnel ;
L'agence doit refléter le fait que les clients ne soient pas tous semblables mais qu'ils
représentent un éventail d'expérience, de moyen et d'aspiration.
Cette communication à double voie revêt également un double aspect. Elle peut
être institutionnelle, c'est à dire avoir pour objectif l'amélioration de l'image de marque
de l'entreprise. Cet aspect est très important pour une entreprise de services comme la
banque.
Afin de parvenir à ce but, plusieurs moyens peuvent être mis en œuvre au sein
d'une banque :
Motiver les cadres pour être des relais de communication (formation spécifique des
cadres à la communication, réunions régulières d'information...).
Communiquer avec le réseau (réunions avec les responsables des points de vente).
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https://www.livremoi.ma/marketing-et-strategie-de-la-banque-5e-edition.html
La communication des banques, dont le but est de s'identifier mais aussi de faire
connaître, de fidéliser et de mettre en confiance les partenaires, ne passe pas
uniquement par le biais des publicités médiatisées. Les institutions financières, comme
toutes les grandes sociétés, s'appuient sur d'autres atouts en parallèle des supports
médias.
La révolution Internet a commencé à la fin des années 90, début 2000. L'entreprise a
d'abord créé un site de présentation (site vitrine), puis un site commercial existant (site
marchand), qui a un impact plus important sur les processus internes (logistique ...).
Ensuite avec l'arrivée des réseaux sociaux, des canaux de communication ... Le
marketing doit donc intégrer un canal de vente / distribution supplémentaire et
envisager le cross-canal9.
Le digital n'est pas le travail à temps plein de certains experts informatiques, mais le
travail quotidien de tous les employés de l'entreprise.
L'émergence d'Internet et des nouvelles technologies a révolutionné la vie quotidienne
des consommateurs. L'accès à l'information, les exigences d'immédiateté, les médias
sociaux, les GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon), la mobilité, le big data, etc.,
permettent aux consommateurs de proposer plus de choix, des parcours client plus
riches et plus diversifiés, ou encore la personnalisation des offres en temps réel... Ce
sont les défis et les opportunités auxquels les entreprises doivent s'adapter rapidement.
Le digital change également l’environnement : l'offre, la demande, la concurrence ...
tout est bouleversé par le tsunami digital.
Par conséquent, le marketing est progressivement devenu et doit devenir digital. De
même le digital intervient sur deux plans parallèles et indépendants.
• D'une part, le digital bouleverse l'environnement, l'offre, la demande, etc. Ceci
se reflète dans l'analyse du marché, du comportement des consommateurs, etc.
• D'autre part, la technologie digitale a apporté de nouveaux outils qui peuvent
répondre aux objectifs fixés par l'entreprise.
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stratégies de distribution utilisant plusieurs canaux
l’information et la relation avec le temps.
Le consommateur vit dans le présent, et caractériser par le multitâche et omniprésent,
il exige une réponse personnalisée immédiate sur les supports numériques qui lui
conviennent à un moment donné. Il attend une expérience riche, immersive, voire
collaborative. Selon des moments précis, il veut prendre le pouvoir et la co-créer. Tous
ces éléments doivent être pleinement respectés dans sa vie privée, ainsi qu’une relation
de confiance doit être établie.
I. Le consommateur connecté :
1. Explosion des supports de connexion et des usages :
Aujourd’hui, les consommateurs sont entourés d’objets de communication (les
ordinateurs, les téléphones portables et les tablettes… etc.) qui leur permettent
d’accéder aux informations en temps réel, et d’interagir avec les marques et autres
consommateurs.
Ces supports distribués dans différents lieux de vie accompagnent les consommateurs
tout au long de la journée ; avec une connexion Wi-Fi gratuite disponible dans de
nombreux endroits, et le forfait mobile qui fournit un accès Internet illimité à un prix
raisonnable vous permettent de vous connecter à tout moment, n’importe où. Les
verrous techniques et financiers sont levés et les communications explosent. Alors les
consommateurs veulent interagir avec la marque et accéder au contenu depuis
n’importe quel support, à n’importe quel moment, n’importe où (ATAWAT)10.
Proposer un contenu accessible de manière transparente à partir de n’importe quel
support. La solution réside dans le développement de leurs outils (sites, applications)
afin qu’ils reconnaissent les supports auxquels l’utilisateur est connecté et les adaptent
automatiquement. Nous parlons de développement en responsive design, qui permet
d’améliorer l’expérience utilisateur lors de la visualisation de sites sur des appareils
mobiles, ou de n’importe quel support.
Concernant le service et l'expérience client, les objets connectés peuvent être des
bracelets, et même des casques et des lunettes, qui permettent la possibilité d'entrer
dans la réalité augmentée ainsi que la réalité virtuelle. Donc :
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https://www.bankobserver-wavestone.com/realite-virtuelle-limmersion-banques-3eme-dimension/
demande d'évaluation du service peut être envoyée par un e-mail ou pop-up. (Par
exemple, Amazon, Fnac, envoient ces demandes d’évaluation systématiquement après
chaque interaction ou demande du client. La mesure de la satisfaction sur le moment
est plus favorable à la marque).
Les consommateurs peuvent faire plusieurs choses à la fois. Ils fonctionnent en mode
multitâche ou bien multi tasking (le fait que les consommateurs utilisent deux médias
en même temps) et leur attention est fragmentée. Ils sont partout (ici et ailleurs),
doués d’ubiquité. Ils choisissent du contenu et des informations sur différents supports
sans forcément qu’il y ait une continuité ou une anticipation.
Par conséquent, l’attention a été modélisée dès 1889 par le philosophe Théodule Ribot
:
Elle se combine de deux dimensions que sont la durée et l’intensité. Deux régimes
émergent alors :
La fidélité se caractérise par les attentions envers la marque. Il s'agit donc d'un
mécanisme automatique: l'emballage (le packaging) permet aux consommateurs
d'identifier les produits et les outils CRM analysent le comportement et les habitudes
des consommateurs pour leur proposer des offres ou bien des produits personnalisés.
L’alerte est l'opposé de la fidélité. Les alertes seront favorisées par des fonctionnalités
qui désigne des contenus courts, et qui attirent l'attention des consommateurs: scoops,
actualités, buzz, classements, top dix (ventes les plus élevées, contenu le plus
consulté...) vont dans ce sens.
III. Une expérience client plus riche, plus immersive et plus participative
L’expérience de flow (flux, expérience optimale) indique un état mental atteint par une
personne totalement immergée dans une activité, totalement absorbée et hyper
concentrée dans l’activité. Elle y complètement engagée et prend plaisir à son
accomplissement. C’est-à-dire un état d’excitation positive et d’absorption totale
d’une personne dans une activité. De ce fait, l’immersion est considérée comme une
solution de la marque, car elle permet de garder les consommateurs dans un état
intense d’attention et d’excitation positive.
L’expérience client peut être définie comme étant la manière dont un consommateur
perçoit ses interactions avec la marque ou avec l’enseigne. Plus l’expérience vécue par
le consommateur est satisfaisante, plus il est impliqué et engagé. Dans la perception du
consommateur, le critère prix devient alors moins déterminant.
Cette expérience doit être perçue par le consommateur qui lui accorde de la valeur.
Cinq ressources du consommateur peuvent être optimisées: Le temps; L’argent ; Le
ludique/fun; L’ego boosté (l'éloge, le succès); Le partage social.
L'expérience offerte aux consommateurs offre une solution pour attirer et maintenir
l'attention. Cette expérience riche maintient les consommateurs dans un niveau
d’alerte continue. Grâce à la combinaison de la durée et de l'intensité, le régime
immersif établit alors la durée du contact (lien) avec la marque.
De plus, l'expérience de l’immersion est centrée sur le consommateur et répond aux
exigences marketing centrées sur le client (marketing customer-centric,
correspondant au fait que l'entreprise place le client au cœur de son organisation et de
ses décisions).
3. La co-création et l’empowerment :
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https://www.digilor.fr/meilleures-pratiques-banque-digitale/
consommateurs…
Ces deux notions représentent des avantages ou bien des bénéfices pour le
consommateur, parmi lesquelles on trouve : le gain d’argent, gain de temps et
l’autonomie ou le plaisir de participer.
2. L’approche omnicanale
L'approche Omnicanale repose sur l'idée de connecter tous les points de contact entre
une entreprise et ses clients, qu'il s'agisse des magasins physiques, des sites web, des
applications mobiles, des réseaux sociaux ou même des centres d'appels. Contrairement à
l'approche multicanale, qui traite chaque canal de manière indépendante, l'approche
omnicanale cherche à créer une expérience homogène et harmonieuse à travers tous les
canaux. Selon O'Brien et Jones (2015), l'approche omnicanale vise à « fournir une expérience
transparente, cohérente et sans friction à travers tous les canaux et points de contact ». Cette
approche reconnaît que les clients interagissent avec la marque de différentes manières à
différents moments, et cherche à répondre à ces besoins de manière intégrée.
L'intégration des canaux dans une stratégie omnicanale est essentielle pour créer des
synergies et offrir des avantages compétitifs. Cela comprend à la fois une intégration
technologique et organisationnelle, impliquant la coordination des processus et des ressources
internes, ainsi qu'une intégration marketing et client, visant à assurer la cohérence des offres
et des prix. Cette intégration profonde affecte également le rôle et la fonction des points de
vente physiques, qui évoluent vers des environnements "phygitaux" avec l'introduction de
nouvelles technologies.
Dans le contexte des réseaux de franchise, l'omnicanalité pose des défis particuliers,
notamment en ce qui concerne la concurrence intra-marque et le partage des pratiques
contractuelles. La multiplication des canaux de vente peut entraîner une cannibalisation des
ventes entre les unités d'un même réseau, nécessitant des solutions contractuelles et
managériales innovantes pour prévenir les conflits. De plus, l'introduction de pratiques
omnicanales dans les réseaux de franchise peut influencer la relation entre franchiseur et
franchisés, notamment en termes de satisfaction, de collaboration et d'engagement envers la
marque.
Apres avoir définit le concept de l’approche omnicanale nous allons discuter les axes
spécifiant son importance à travers la distinction de ces plusieurs avantages.
Analyse des
Expérience Client
Données et Prise
Cohérente :
de Décision
Optimisation des
Flexibilité et
Stocks et des
Commodité :
Opérations
Personnalisation
et Engagement
En intégrant tous les canaux de communication disponibles, cette approche offre une
expérience client cohérente, personnalisée et hautement engageante. Pour tirer pleinement
parti des avantages de l'approche omnicanale, les entreprises doivent investir dans des
technologies avancées.
Enfin nous pouvons dire que cette deuxième partie de la revue littérature nous a
permis de savoir qu’en passant du fondement théorique à l'approche omnicanal, les
entreprises reconnaissent l'importance de s'adapter aux nouvelles tendances et de fournir des
interactions personnalisées sur divers canaux pour renforcer la satisfaction et la fidélité des
clients.
Ce qui nous amène maintenant à notre troisième point à savoir la relation entre
l’approche omnicanal et GRC. En effet Une fois que les entreprises ont embrassé l'approche
omnicanal pour améliorer l'expérience client, elles doivent intégrer cette stratégie à leur
gestion de la relation client (GRC) pour en maximiser les bénéfices. Elle devient ainsi un
élément central de la GRC, permettant une gestion plus efficace et cohérente des relations
avec la clientèle sur tous les canaux. En combinant les principes de personnalisation et de
satisfaction client avec la polyvalence de cette approche, les entreprises peuvent renforcer les
liens avec leur clientèle et fidéliser les clients à long terme
3.1.1. Définitions
De plus, la gestion de la relation client permet aux entreprises de mieux cibler leurs
efforts marketing et de personnaliser leurs offres en fonction des besoins spécifiques de
chaque client. En combinant les données démographiques, comportementales et
transactionnelles des clients, les entreprises peuvent segmenter leur base de clients et adapter
leurs stratégies de marketing et de vente en conséquence. Par exemple, une entreprise de
vente au détail peut utiliser des données des clients afin d’envoyer des offres promotionnelles
personnalisées aux clients les plus fidèles ou pour relancer les clients inactifs avec des
incitations spéciales.
Nous pouvons dire que l’approche omnicanal apporte différents aspects importants
pour l’amélioration de la gestion relation client. Considérer comme un outil fondamental tiré
de la modernisation des services elle améliore la qualité au niveau relationnel. Ajoutons que
sont l’approche omnicanal la gestion des clients qui sont considérés comme une nouvelle
génération exigeante bâtera de l’aile. Cette dernière permet une meilleure compréhension des
exigences clients et implique une reconversion des clients marginaux en client en or.
Nous avons souhaité développer cette partie pour discuter les modèles et apports
théoriques des auteurs au niveau de l’impact de l’approche omnicanal sur la fidélisation
client.
Le modèle de Payne et Frow (2013) met l'accent sur l'importance de la stratégie dans
la création de valeur client. Selon ce modèle, une stratégie efficace de gestion de la relation
client doit être centrée sur le client, intégrée à travers les canaux et alignée sur les objectifs
commerciaux de l'entreprise.
Ces modèles intégrés fournissent des cadres conceptuels précieux pour aider les
entreprises à concevoir et à mettre en œuvre des stratégies omnicanal efficaces. En mettant
l'accent sur l'alignement stratégique, la cohérence et la personnalisation, ces modèles offrent
des orientations pratiques pour maximiser la valeur client et renforcer la compétitivité sur le
marché. En adoptant une approche intégrée de la gestion de la relation client, les entreprises
peuvent mieux répondre aux attentes des clients et créer des relations durables qui favorisent
la fidélité et la croissance.
- Transparence de Création
Modèle de l'information d'expériences
l'Expérience Client Verhoef et al. (2015) - Notorieete de l'image client mémorables
Omnicanale - politique stable et favorable à
- traitement fluide travers les canaux
Stratégie, vision et objectifs : Les deux modèles mettent l'accent sur l'importance
d'une stratégie centrée sur le client et alignée sur les objectifs commerciaux de
l'entreprise pour créer de la valeur client.
Intégration Omnicanale : Les deux modèles reconnaissent l’approche omnicanale
comme un axe essentiel pour offrir une expérience client fluise et personnalisée à
travers les canaux pour favoriser sa fidélisation.
Expérience Client : Tandis que le modèle de Payne et Frow se concentre sur la
gestion de la relation client pour créer de la valeur, le modèle de Verhoef et al. met
l'accent sur la création d'expériences client mémorables et engageantes à travers les
canaux, en soulignant l'importance de la cohérence et de la personnalisation.
Dimensions Clés : Le modèle de Verhoef et al. identifie quatre dimensions clés de
l'expérience client omnicanale, tandis que le modèle de Payne et Frow identifie cinq
processus clés pour la gestion de la relation client.
En combinant ces modèles, les entreprises peuvent concevoir des stratégies omnicanal qui
intègrent la gestion de la relation client avec la création d'expériences client cohérentes,
personnalisées et mémorables, contribuant ainsi à maximiser la valeur client et renforcer la
compétitivité sur le marché.
Mon étude empirique suit une épistémologie positive établie sur une approche
quantitative.
Afin de traiter les questions soulevées dans mon document technique, j’ai décidé de
mener une enquête sous forme de questionnaire qui demande l’opinion des employés de
l’agence dans laquelle j’ai effectué mon alternance concernant l’impact de l’IA sur les
services financiers et la fidélisation client.
Structure du questionnaire :
Par rapport aux enquêtes que j’ai réalisées, l'utilisation d'un questionnaire qui offre les
possibilités suivantes :
Attijariwafa Bank (AWB) est le premier groupe bancaire du Maroc, d'Afrique du Nord et la
quatrième banque d'Afrique. Fondée en 2003 suite à la fusion de la Banque Commerciale du
Maroc (BCM) et de Wafabank, AWB s’est rapidement imposée comme l’une des plus
grandes banques d’Afrique. Société anonyme au capital social de 1,93 milliard de dirhams,
son siège social est basé à Casablanca. Sous la direction de Mohamed El Kettani, AWB a su
se développer tant au niveau national qu'international, en offrant une vaste gamme de produits
et services financiers.
Avec plus de 10,6 millions de clients, Attijariwafa Bank sert un large éventail de clients,
allant des particuliers aux professionnels, en passant par les entreprises et les institutions.
Employant 20 583 collaborateurs répartis dans 26 pays, notamment en Europe, au Moyen-
Orient et en Afrique subsaharienne, la banque dispose d'un réseau de 957 agences, avec 22
nouvelles ouvertures en 2022. Les produits et services offerts par AWB incluent des comptes
courants, des cartes de crédit, des prêts, des assurances et des services de banque en ligne,
permettant de répondre aux divers besoins de sa clientèle.
Histoire de la Banque :
La Banque Commerciale du Maroc, fondée en 1911, était la première banque privée au Maroc
avant sa fusion avec Wafabank en 2003 pour former Attijariwafa Bank. Sous la direction de
Abdelaziz El Alami Hassani, la BCM a prospéré pendant 40 ans, devenant un pilier du secteur
bancaire marocain. En 1999, le capital social de la BCM s'élevait à 1 325 000 000 dirhams
marocains, avec un siège social au 2, Boulevard Moulay Youssef à Casablanca. En 1993, elle
s'introduisait en Bourse de Casablanca. Wafabank, quant à elle, avait un capital social de 639
482 700 dirhams marocains en 2002. La fusion en 2003 a abouti à la création d’Attijariwafa
Bank en 2004, marquant une étape significative dans l'histoire bancaire du pays.
Filiales au Maroc :
Nous allons effectuer notre diagnostic interne et externe grâce l’analyse S.W.O.T
Après avoir effectué une brève présentation de l’entreprise, nous allons analyser les
données relatives au questionnaire que j’ai réalisé afin de pouvoir apporter des réponses à ma
problématique.
Commentaire :
À travers la collecte des données, j’ai pu constater que 42.9 % des salariés de l’agence
de Pont A Mousson qui ont répondu au questionnaire sont des femmes, car l’agence est
composée principalement de femmes.
Le graphique ci-dessus présente la répartition d'âge des personnes interrogées de 26 à plus de 37 ans.
Les enquêtés de 26 à 31 ans constituent 43,5 % de l'échantillon. Les personnes âgées de 32 à 37 ans représentent
30,4% des sondés, tandis que les plus de 37 ans représentent 26,1%
Ce que j'ai remarqué en premier lieu, c'est que les personnes interrogées âgés entre 26 à 31 ans sont les
plus nombreuses. Les sondés qui ont répondu au questionnaire représentent cette tranche d'âge.
Commentaire :
À savoir que, 43.5% ont une expérience plus de 5 ans, 30.4% entre 1 à 3 ans
d’expérience puis 17.4% sont expérimentés de 3 à 5 ans et on retrouve à la fin 8.7% avec une
expérience moins d’un an.