Cours-Optique - by Me
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(Première année)
SOMMAIRE
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Optique première année
Université d'Antananarivo Enseignant : Tafita RALIJAONA
PARTIE 1 Généralité
L’optique étudie les phénomènes lumineux c’est-à-dire les phénomènes perçue par
l’œil. On appelle source lumineux tout corps qui émet de la lumière étant appelée en
générale objet et elle est dite ponctuelle pour l’utilisateur (œil ou appareil optique) si
ses dimensions sont très faibles par rapport à sa distance.
On distingue des corps transparents et opaques suivant qu’ils laissent passer la
lumière ou non.
1. Propagation de la lumière :
Les radiations lumineuses se propagent comme des mouvements vibratoires.
L’optique ondulatoire ou l’optique physique, qui s’appuie sur le caractère ondulatoire
de la lumière, permet d’expliquer tous les phénomènes liés à la propagation de la
lumière.
s = a cos [2π (Ʋt-Ϭ r ⃗ )] (1)
Ʋ : fréquence
Ϭ : nombre d’onde
⃗ : Vecteur unitaire de la direction de l’onde
Comme le mouvement vibratoire est caractérisé par sa fréquence, on appelle lumière
ou radiation monochromatique une radiation correspondant à une fréquence bien
déterminée. A chaque fréquence correspond pour l’œil normal une couleur bien
déterminée d’où l’appellation monochromatique.
La lumière visible correspond à des fréquences comprises entre 4.1014 s-1 (rouge) et
7.1014 s-1 (violet).
Cependant il existe des radiations de nature identique à celle des radiations
lumineuses, mais non perçues par l’œil c’est-à-dire à des fréquences supérieures à
celles du violet).
Les sources lumineuses émettent le plus souvent une lumière complexe c’est-à-dire
formées de la superposition de diverses radiations monochromatiques. On appelle
spectre de la lumière complexe l’ensemble de ces radiations, on distingue :
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Les spectres continus où les radiations présentes ont des fréquences
variables variant de façon continue. C’est le cas des sources lumineux par
incandescence.
Les spectres discontinus ou spectre de raies où seules sont présentes un
certain nombre de fréquence bien déterminé sans passage continu de l’une à
l’autre.
Pour une onde de fréquence donnée la vitesse de propagation dépend non
seulement de la nature mais aussi de la structure du milieu de propagation.
L’expression de la vitesse de propagation est de la forme :
v (⃗ dans un milieu non homogène et anisotrope (les propriétés sont
différentes dans des directions différentes).
v(M) : la vitesse est fonction de M, si le milieu est isotrope et non homogène.
v=cte : si le milieu est isotrope et homogène.
Voici quelques valeurs de la vitesse de propagation de la lumières :
- verre d’optique usuelle : 197.000 km/s
- eau à température ordinaire : 224.850 km/s
- air (condition normale) : 299705 km/s
Ces valeurs varient avec la fréquence de la lumière utilisée.
La lumière se propage dans le vide avec une vitesse c rigoureusement la même pour
toute les fréquences. On admet actuellement que : c = 297792,5 (±3) km/s.
Pour les calculs courants on adopte la valeur approchée 3.108 m/s
Remarquons que la vitesse de la lumière est toujours plus grande dans le vide que
dans un milieu matériel transparent quelconque.
La longueur d’onde dans le vide d’une lumière est donnée par la formule suivante :
λ= = (2)
c : célérité de la lumière
Et dans un milieu quelconque
λ= = v T (3)
v : vitesse dans le milieu M
T : période (T=1/Ʋ)
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Soit la longueur d’onde de la lumières visible est comprise entre 780nm (rouge) et
380nm (violet).
2. Optique géométrique :
La partie de l’optique correspondant au cas limite où la longueur d’onde est voisine
de zero est l’optique géométrique.
L’optique géométrique est aussi une approximation de l’électromagnétisme au cas où
la pulsation ω (ω = 2π/T) de la source sinusoïdale engendrant le champ
électromagnétique est grande et la longueur d’onde du champ électromagnétique se
propageant est infiniment petite.
Dans l’optique géométrique on ignore le caractère ondulatoire et on s’appuie sur
certains principes fondamentaux qui font appel à la notion de rayon lumineux.
L’utilisation exclusive de l’optique géométrique fournit des résultats satisfaisant et
suffisant dans un très grand nombre de problème, en particulier en ce qui concerne
la formation d’images dans les systèmes optiques. Il est donc nécessaire d’examiner
les propriétés fondamentales des ondes.
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maximum (les plus faibles à percevoir). Cette vitesse représente la vitesse du groupe
u.
Les écarts relatifs entre u et v peuvent atteindre 10-2 dans les verres et 10-5 dans l’air.
Dans tous ce qui suit nous ne considèrerons que la vitesse de phase.
Par définition, l’indice absolu n ou indice par rapport au vide d’un milieu pour une
radiation donnée est le rapport suivant :
n= (4)
Pour les radiations visible c > v, par conséquent n > 1
4. Chemin optique
Soit A et B les extrémités d’un trajet R sur un rayon lumineux. v(M) la vitesse de
propagation de l’onde en M et dl la longueur de l’élément MM’ du rayon.
La durée de parcourt de ds (s : abscisse curviligne) est de la forme :
dt = = ds (5)
Pendant cette durée la lumière parcourait dans le vide le chemin optique suivant :
dL = c dt = n(M) ds (6)
Equation différentielle du chemin optique
L : chemin optique
On appelle chemin optique de A à B, le long du trajet R l’intégrale suivant :
LAB = LR =∫ (7)
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PARTIE 2 Loi et notion de
base
1. Lois de Snell-Descartes
Historique:
La loi de la réfraction fut établie expérimentalement en 1621 par le hollandais
Snellius. Plus tard, en 1637, Descartes publie son fameux traité «Discours de la
méthode pour bien conduire sa raison et chercher la vérité dans les sciences, plus la
dioptrique, les météores et la géométrie». Il y démontre les lois de la réflexion et de
la réfraction (voir ci-dessous) à l’aide d’une analogie mécanique; en se basant donc
sur une conception corpusculaire de la lumière.
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Figure 1
Analogie mécanique :
Balle de tennis projetée sur un mur.
Figure 2
Angles d'incidence (i) et de réfraction (r) sont liés par la relation:
n1 Sin i = n2 Sin r (2)
i : angle d’incidence
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r : angle de réfraction
Manifestation naturelle et caractéristique :
• Exemple des objets plongés dans l’eau : le bâton dans l'eau qui apparaît brisé et le
poisson qui semble plus près de la surface qu’il n’ait vraiment.
Figure 3
Loi de Kepler
Lorsque i et r sont petits, la loi de Descartes (2) prend la forme:
n1 i = n2 r (5)
Principe de Fermat :
La loi de la réfraction est reliée au principe de Fermat (1601-1665) : « la lumière
choisit toujours, pour aller d’un point à un autre, le chemin ayant le temps de
parcours minimal ».
Pour aller d’un A à un point B :
LAB=Cte dL=0 (6)
2. Notion de stigmatisme
Notons qu’un système optique est un ensemble constitué par une suite d’éléments
optiques qui peuvent être situés dans des milieux différents ou dans un même milieu.
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2.1. Stigmatisme absolu
Figure 4
Soit les notations de la Figure 4 :
S: un système optique quelconque. A: l’objet. A': l’image de A à travers S.
On dit que A' et A sont conjugués par rapport à S.
« Un système optique est dit rigoureusement (absolument) stigmatique si tout rayon
passant par A passe par A' après avoir traversé le système optique (S).
Autrement dit : Un système optique S est stigmatique si tout objet A admet à travers
S une image A’ unique. »
Dans l’exemple de la Figure 4, on ne vérifie pas la condition de stigmatisme exact.
Un instrument optique parfait est un instrument qui remplit la condition la condition de
stigmatisme.
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Figure 5
= cte = Γ (7)
où la constante Γ est appelée grandissement transversal.
Autrement dit les points images sont en relation homothétique avec leur conjugués.
Le grandissement transversal dépend de la position des plans conjugués.
Grandissement angulaire : Angles incidents et émergents vérifient également :
= = (8)
où la constante ξ est appelée grandissement angulaire. A nouveau, le
grandissement angulaire ne dépend que de la position des plans conjugués.
Invariant de Lagrange-Helmholtz: on a enfin la relation:
̅̅̅̅ = ̅̅̅̅̅̅ (9)
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Soit de manière équivalente :
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