Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                

Cours-Optique - by Me

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 13

Cours optique

(Première année)
SOMMAIRE

PARTIE 1 GENERALITE ................................................................................. 2

1. PROPAGATION DE LA LUMIERE : ............................................................................. 2

2. OPTIQUE GEOMETRIQUE : ..................................................................................... 4

3. INDICE DE REFRACTION D’UN MILIEU HOMOGENE. ..................................................... 4

4. CHEMIN OPTIQUE ................................................................................................ 5

PARTIE 2 LOI ET NOTION DE BASE .................................................................. 6

1. LOIS DE SNELL-DESCARTES ................................................................................. 6

1.1. Loi de la réflexion .......................................................................................... 6


1.2. Loi de la réfraction ......................................................................................... 7

2. NOTION DE STIGMATISME ..................................................................................... 9

2.1. Stigmatisme absolu ..................................................................................... 10


2.2. Stigmatisme approché ................................................................................. 10
2.3. Approximation de Gauss ............................................................................. 11

1
Optique première année
Université d'Antananarivo Enseignant : Tafita RALIJAONA
PARTIE 1 Généralité
L’optique étudie les phénomènes lumineux c’est-à-dire les phénomènes perçue par
l’œil. On appelle source lumineux tout corps qui émet de la lumière étant appelée en
générale objet et elle est dite ponctuelle pour l’utilisateur (œil ou appareil optique) si
ses dimensions sont très faibles par rapport à sa distance.
On distingue des corps transparents et opaques suivant qu’ils laissent passer la
lumière ou non.

1. Propagation de la lumière :
Les radiations lumineuses se propagent comme des mouvements vibratoires.
L’optique ondulatoire ou l’optique physique, qui s’appuie sur le caractère ondulatoire
de la lumière, permet d’expliquer tous les phénomènes liés à la propagation de la
lumière.
s = a cos [2π (Ʋt-Ϭ r ⃗ )] (1)
Ʋ : fréquence
Ϭ : nombre d’onde
⃗ : Vecteur unitaire de la direction de l’onde
Comme le mouvement vibratoire est caractérisé par sa fréquence, on appelle lumière
ou radiation monochromatique une radiation correspondant à une fréquence bien
déterminée. A chaque fréquence correspond pour l’œil normal une couleur bien
déterminée d’où l’appellation monochromatique.
La lumière visible correspond à des fréquences comprises entre 4.1014 s-1 (rouge) et
7.1014 s-1 (violet).
Cependant il existe des radiations de nature identique à celle des radiations
lumineuses, mais non perçues par l’œil c’est-à-dire à des fréquences supérieures à
celles du violet).
Les sources lumineuses émettent le plus souvent une lumière complexe c’est-à-dire
formées de la superposition de diverses radiations monochromatiques. On appelle
spectre de la lumière complexe l’ensemble de ces radiations, on distingue :
2
Optique première année
Université d'Antananarivo Enseignant : Tafita RALIJAONA
 Les spectres continus où les radiations présentes ont des fréquences
variables variant de façon continue. C’est le cas des sources lumineux par
incandescence.
 Les spectres discontinus ou spectre de raies où seules sont présentes un
certain nombre de fréquence bien déterminé sans passage continu de l’une à
l’autre.
Pour une onde de fréquence donnée la vitesse de propagation dépend non
seulement de la nature mais aussi de la structure du milieu de propagation.
L’expression de la vitesse de propagation est de la forme :
 v (⃗ dans un milieu non homogène et anisotrope (les propriétés sont
différentes dans des directions différentes).
 v(M) : la vitesse est fonction de M, si le milieu est isotrope et non homogène.
 v=cte : si le milieu est isotrope et homogène.
Voici quelques valeurs de la vitesse de propagation de la lumières :
- verre d’optique usuelle : 197.000 km/s
- eau à température ordinaire : 224.850 km/s
- air (condition normale) : 299705 km/s
Ces valeurs varient avec la fréquence de la lumière utilisée.
La lumière se propage dans le vide avec une vitesse c rigoureusement la même pour
toute les fréquences. On admet actuellement que : c = 297792,5 (±3) km/s.
Pour les calculs courants on adopte la valeur approchée 3.108 m/s
Remarquons que la vitesse de la lumière est toujours plus grande dans le vide que
dans un milieu matériel transparent quelconque.
La longueur d’onde dans le vide d’une lumière est donnée par la formule suivante :

λ= = (2)
c : célérité de la lumière
Et dans un milieu quelconque

λ= = v T (3)
v : vitesse dans le milieu M
T : période (T=1/Ʋ)

3
Optique première année
Université d'Antananarivo Enseignant : Tafita RALIJAONA
Soit la longueur d’onde de la lumières visible est comprise entre 780nm (rouge) et
380nm (violet).

2. Optique géométrique :
La partie de l’optique correspondant au cas limite où la longueur d’onde est voisine
de zero est l’optique géométrique.
L’optique géométrique est aussi une approximation de l’électromagnétisme au cas où
la pulsation ω (ω = 2π/T) de la source sinusoïdale engendrant le champ
électromagnétique est grande et la longueur d’onde du champ électromagnétique se
propageant est infiniment petite.
Dans l’optique géométrique on ignore le caractère ondulatoire et on s’appuie sur
certains principes fondamentaux qui font appel à la notion de rayon lumineux.
L’utilisation exclusive de l’optique géométrique fournit des résultats satisfaisant et
suffisant dans un très grand nombre de problème, en particulier en ce qui concerne
la formation d’images dans les systèmes optiques. Il est donc nécessaire d’examiner
les propriétés fondamentales des ondes.

3. Indice de réfraction d’un milieu


homogène.
.Dans un milieu homogène donné, la vitesse de propagation de la lumière n’est pas
la même pour toute les radiations mais elle dépend en particulier de la fréquence.
La définition de la vitesse v manque de précision et cela tient à l’impossibilité d’isoler
une radiation parfaitement monochromatique. Pour cela la vitesse v ne peut être
qu’une valeur théorique appelée vitesse de phase v.
On ne sait produire dans les meilleures conditions que des ensembles de radiations
s’étendant sur une gamme de longueur d’onde très étroite mais de largeur non nulle.
Dans de tel groupe, la superposition d’onde de fréquence légèrement différente
donne naissance comme dans les phénomènes de battements, à des maximums et
à des minimums de vibration. On mesure pour cela la vitesse de propagation d’un

4
Optique première année
Université d'Antananarivo Enseignant : Tafita RALIJAONA
maximum (les plus faibles à percevoir). Cette vitesse représente la vitesse du groupe
u.
Les écarts relatifs entre u et v peuvent atteindre 10-2 dans les verres et 10-5 dans l’air.
Dans tous ce qui suit nous ne considèrerons que la vitesse de phase.
Par définition, l’indice absolu n ou indice par rapport au vide d’un milieu pour une
radiation donnée est le rapport suivant :

n= (4)
Pour les radiations visible c > v, par conséquent n > 1

4. Chemin optique
Soit A et B les extrémités d’un trajet R sur un rayon lumineux. v(M) la vitesse de
propagation de l’onde en M et dl la longueur de l’élément MM’ du rayon.
La durée de parcourt de ds (s : abscisse curviligne) est de la forme :

dt = = ds (5)
Pendant cette durée la lumière parcourait dans le vide le chemin optique suivant :

dL = c dt = n(M) ds (6)
Equation différentielle du chemin optique
L : chemin optique
On appelle chemin optique de A à B, le long du trajet R l’intégrale suivant :

LAB = LR =∫ (7)

5
Optique première année
Université d'Antananarivo Enseignant : Tafita RALIJAONA
PARTIE 2 Loi et notion de
base

1. Lois de Snell-Descartes
Historique:
La loi de la réfraction fut établie expérimentalement en 1621 par le hollandais
Snellius. Plus tard, en 1637, Descartes publie son fameux traité «Discours de la
méthode pour bien conduire sa raison et chercher la vérité dans les sciences, plus la
dioptrique, les météores et la géométrie». Il y démontre les lois de la réflexion et de
la réfraction (voir ci-dessous) à l’aide d’une analogie mécanique; en se basant donc
sur une conception corpusculaire de la lumière.

1.1. Loi de la réflexion


On appel miroir un élément d’optique géométrique qui réfléchira un rayon incident
quelconque. Il existe deux types de miroir :
- Un miroir plan
- Un miroir sphérique
Le faisceau réfléchi est dans le plan d'incidence (plan formé par la normale au
dioptre et le faisceau incident) et on a la relation suivante qui n’est outre que la
conséquence du principe de Fermat.
i = i' (1)
i : angle d’incidence
i’ : angle de reflexion

6
Optique première année
Université d'Antananarivo Enseignant : Tafita RALIJAONA
Figure 1
Analogie mécanique :
Balle de tennis projetée sur un mur.

1.2. Loi de la réfraction


On appelle dioptre une surface qui sépare deux milieux d’indice de réfraction
différente. Il existe deux types de dioptre :
- Dioptre plan
- Dioptre sphérique
Si un rayon traverse un dioptre que ce soit plan ou sphérique, ce rayon est réfracté
et on dit dévié. Dans ce cas, on parle de rayon incident avant le dioptre et rayon
réfracté après le dioptre.

Figure 2
Angles d'incidence (i) et de réfraction (r) sont liés par la relation:
n1 Sin i = n2 Sin r (2)
i : angle d’incidence

7
Optique première année
Université d'Antananarivo Enseignant : Tafita RALIJAONA
r : angle de réfraction
Manifestation naturelle et caractéristique :
• Exemple des objets plongés dans l’eau : le bâton dans l'eau qui apparaît brisé et le
poisson qui semble plus près de la surface qu’il n’ait vraiment.

Figure 3

• L'exemple du mirage: La densité de l'air varie avec la température : variation de


l'indice. On montre que pour un gaz:
(n-1) / ρ = Cte où ρ est la densité du milieu.
L'indice absolu du vide est égal à l'unité (n=1). Les indices de différents matériaux
sont donnés dans le tableau suivant :
Propriétés :
 Angle de réflexion totale:
Supposons que n1 > n2, on a alors que i < r quel que soit la valeur de i. Lorsqu’on
fait croître i de 0 à π/2, r va atteindre l’angle π/2 pour un certain angla i = β défini
tel que :
n1 Sin β = n2 Sin r = n2
 Sin β= n2 /n1 (3)
On remarque que lorsque i > β, sin(i) n1/n2 > 1 et il n’existe pas d’angle r vérifiant la
relation (1). Expérimentalement on constate effectivement lorsque i > β toute la
lumière est réfléchie. Le dioptre se comporte comme un miroir phénomène de
réflexion totale; l’angle β est l’angle de réflexion totale.
8
Optique première année
Université d'Antananarivo Enseignant : Tafita RALIJAONA
 Angle de réfraction limite:
Supposons maintenant que n2 > n1, alors i > r quelque soit la valeur de i dans
l’intervalle [0, π/2]. Lorsque i=π/2, alors r atteint l’angle limite θ (dit angle de
réfraction limite) qui est tel que :

n1 Sin π/2 = n2 Sin θ = n1


 Sin θ = n1/n2 (4)

Loi de Kepler
Lorsque i et r sont petits, la loi de Descartes (2) prend la forme:
n1 i = n2 r (5)

Principe de Fermat :
La loi de la réfraction est reliée au principe de Fermat (1601-1665) : « la lumière
choisit toujours, pour aller d’un point à un autre, le chemin ayant le temps de
parcours minimal ».
Pour aller d’un A à un point B :
LAB=Cte  dL=0 (6)

2. Notion de stigmatisme
Notons qu’un système optique est un ensemble constitué par une suite d’éléments
optiques qui peuvent être situés dans des milieux différents ou dans un même milieu.

9
Optique première année
Université d'Antananarivo Enseignant : Tafita RALIJAONA
2.1. Stigmatisme absolu

Figure 4
Soit les notations de la Figure 4 :
S: un système optique quelconque. A: l’objet. A': l’image de A à travers S.
On dit que A' et A sont conjugués par rapport à S.
« Un système optique est dit rigoureusement (absolument) stigmatique si tout rayon
passant par A passe par A' après avoir traversé le système optique (S).
Autrement dit : Un système optique S est stigmatique si tout objet A admet à travers
S une image A’ unique. »
Dans l’exemple de la Figure 4, on ne vérifie pas la condition de stigmatisme exact.
Un instrument optique parfait est un instrument qui remplit la condition la condition de
stigmatisme.

2.2. Stigmatisme approché


Les cas de stigmatisme rigoureux sont rares, c’est pourquoi on se contente bien
souvent d’un stigmatisme dit approché.
« Un système optique présente un stigmatisme approché si tout rayon passant par A
passe au voisinage de A' après avoir traversé le système optique (S). »
Un système optique est dit centré si tous les éléments sont centrés sur un même axe
appelé axe du système ou axe optique.
 Notion d'aplanétisme: lorsque le plan image (π) est parallèle au plan objet (π’).
Les plans image et objet sont dits conjugués.

10
Optique première année
Université d'Antananarivo Enseignant : Tafita RALIJAONA
Figure 5

2.3. Approximation de Gauss


Conditions de Gauss: un système centré est utilisé dans l'approximation de Gauss
lorsque les rayons qui le traversent forment un angle faible avec l'axe optique du
système (par angle « faible » on entend faible par rapport à l’angle sous lequel on
voit l’ouverture de l’instrument) et lorsque ceux-ci sont peu éloignés de l’axe optique
(i.e. à une distance courte devant l’échelle caractéristique du système optique).
On a alors les propriétés suivantes (voir figure 5)
 Relation de conjugaison: Le système vérifiant les conditions de Gauss assure
un stigmatisme et un aplanétisme approchés.
 Grandissement transversal ou linéaire: Tout couple de points conjugués (B,B')
vérifient la relation

= cte = Γ (7)
où la constante Γ est appelée grandissement transversal.
Autrement dit les points images sont en relation homothétique avec leur conjugués.
Le grandissement transversal dépend de la position des plans conjugués.
 Grandissement angulaire : Angles incidents et émergents vérifient également :

= = (8)
où la constante ξ est appelée grandissement angulaire. A nouveau, le
grandissement angulaire ne dépend que de la position des plans conjugués.
 Invariant de Lagrange-Helmholtz: on a enfin la relation:
̅̅̅̅ = ̅̅̅̅̅̅ (9)
11
Optique première année
Université d'Antananarivo Enseignant : Tafita RALIJAONA
Soit de manière équivalente :

12
Optique première année
Université d'Antananarivo Enseignant : Tafita RALIJAONA

Vous aimerez peut-être aussi