Mémor Compressed
Mémor Compressed
Mémor Compressed
Mémoire
MASTER ACADEMIQUE
Domaine : Sciences et technologies
Filière : Génie électrique
Spécialité : Electrotechnique Industrielle
Présenté par :
BENDJEDDIA M.abdesslam BEDJERA abdelbasset
Thème:
Soutenu publiquement
Le : 13/06/2022
Devant le jury :
Mr BELKEBIR amel MA (A) Président UKM Ouargla
Mr LOUAZENE Mohamed MC (B) Encadreur/rapporteur UKM Ouargla
Lakhdar
r
M BOUALI khadidja MA (A) Examinateur UKM Ouargla
djeddia
Mon binôme
I
Dédicace
Mon binôme
Bedjera abdelbasset
II
Dédicace
III
Introduction générale 01
I.1 Introduction 02
I.2 Définition 02
I.3 Constitution 03
I.3.l. L’inducteur 03
I.10 Le rendement 17
I.12 Conclusion 18
II.1 Introduction 21
II.2 Définition 21
II.7.1-Hacheur série. 29
II.7.2-Hacheur parallèle 32
II.7.3-Hacheur série-parallèle. 33
II.8-Hacheur réversible. 34
II.12 Conclusion 40
III.1 Introduction 41
III.3 Conclusion 52
53
55
Figure (I.1) : machine à courant continu 02
Figure (I.2) : Description de la machine à courant continu 03
Figure (I.3) : l'inducteur de la machine à courant continu 04
Figure (I.4) : L’induit de la machine à courant continu 04
Figure (I.5) : collecteur 05
Figure (I.6) : balais 06
Figure (I.7) : Loi de Laplace. 07
Figure (I.8) : Moteur à aimant permanent 09
Figure (I.9) : Différents modes d'excitations 10
Figure (I.10) : Caractéristique de vitesse d’un moteur série 11
Figure (I.11) : Caractéristique de couple d’un moteur série 11
Figure (I.12) : Schéma de MCC à excitation shunt 12
Figure (I.13) : Schéma de MCC à excitation composée 13
Figure (I.14) : Caractéristiques d’un moteur à excitation séparée 14
15
Figure (I.15) : Le couple en fonction de courant d’alimentation
Figure (I.16) : Bilan de la puissance 17
Figure (II.1) : Diagramme des divers types de convertisseurs statiques en électronique de
puissance 21
Figure (II.2) : Redresseur commandé pont mixte symétrique 22
Figure (II.3) : La tension aux bornes de la charge avec un redresseur commande 23
Figure (II.4) : a) forme de tension d’ alimentation b) tension redressée 24
Figure (II.5) : filtrage de la tension par une condensateur 25
Figure (II.6) : tension redressé et filtreé 25
Figure (II.7) : Tension entre les armatures d’induit 28
Figure (II.8) : Schéma d'un hacheur série. 29
Figure (II.9) : La tension aux bornes de la charge avec un hacheur série 30
Figure (II.10) : Schéma hacheur série commande un moteur à courant continu 30
Figure (II.11) : Schéma d'un hacheur parallèle 32
Les progrès significatifs des semi-conducteurs (transistors, thyristors, etc.) ont permis de faire
de grands progrès dans les variateurs de vitesse en électronique industrielle (constituée
principalement d'électronique de puissance et de contrôle et de régulation également).
Au sens large, l'industrie, et en particulier le transport, nécessite de plus en plus des systèmes
en constante évolution, apportant flexibilité et précision à de multiples domaines
d'application.
En robotique, une grande flexibilité et une parfaite adaptation de la commande machine sont
requises ; en motorisation basse tension dans les équipements automobiles ; en traction
électrique, on y ait compris la plupart des cas de source continue, en effet batteries, caténaires,
panneaux de batteries solaires, etc. Du fait de l'inversion du courant de la source lors du
fonctionnement du générateur, les moteurs à courant continu sont parfaitement compatibles
avec ces sources en termes de réversibilité énergétique.
Le couple est indépendant de la vitesse en mode fractionné, ce qui aide à contrôler l'ensemble
moteur-transmission.
L’excellent rapport coût sur performances de ces solutions, aller à des schémas éclectiques
simples, confirment l’intérêt du moteur à courant continu dans ces domaines.
Aujourd’hui et pour longtemps, les moteurs à courant continu, qui sont par nature des
machines à vitesse variable, sont les plus utilisés.
L'objectif de ce travail est une étude et simulation d'un variateur de vitesse commande un
moteur à courant continue.
Ce mémoire comportera par la suite : une introduction, trois chapitres, une conclusion
générale, et on terminera par une bibliographie.
Le premier chapitre est consacré à l'étude des composants et du fonctionnement de la machine
à courant continu. Après une brève introduction des constitutions de la machine et leurs
principes de fonctionnement. Nous présentons les différents types du moteur à courant
continu, nous terminons ce chapitre par l'utilisation de cette machine.
Le deuxième chapitre est une étude des convertisseurs statiques. Nous présentons les
Technique de commande MLI et leur principe, nous terminons ce chapitre par description
générale du montage d'électronique de puissance.
Le troisième chapitre est consacré à une partie de simulation de notre modèle sur le Logiciel
de simulation « MATLAB » .
Les moteur à courant countinu chapitre I
2
Les moteur à courant countinu chapitre I
I.1 Introduction :
Les moteurs à courant continu sont largement utilisés dans les systèmes automatisés qui
nécessitent des changements précis de vitesse de rotation.
Dans ce chapitre, nous présentons la composition d'un moteur à courant continu et son
fonctionnement. Ainsi que les différents type des moteurs à courant continu. Ensuite, nous donnerons
les avantages et les inconvénients. Vient enfin le domaine d'utilisation.
I.2 Définition :
Les moteurs à courant continu sont des convertisseurs d'énergie électromécaniques qui
convertissent l'énergie électrique qu'ils absorbent en énergie mécanique lorsqu'ils peuvent fournir
suffisamment de puissance mécanique pour démarrer et entraîner une charge en mouvement. Ensuite,
nous disons qu'ils fonctionnent comme des moteurs électriques. Lorsqu'ils sont soumis à une charge
entraînante, ils convertissent soit l'énergie mécanique reçue en énergie électrique. Ensuite, nous disons
qu'ils fonctionnent comme des générateurs [01].
3
Les moteur à courant countinu chapitre I
I.3 Constitution :
La machine à courant continu est constituée de trois parties principales :
L'inducteur
L'induit
Le collecteur et les balais
Pôles principaux
Destinés à créer le flux magnétique principal, qui peuvent être constitués d'aimants permanents ou de
pièces polaires associées des enroulements inducteurs par un courant continu [3].
Pôles auxiliaires
Ils sont placés entre les pôles principaux selon les axes inter polaires dits axes neutres, le flux qu'ils
produisent améliore la commutation. Ils réduisent les étincelles aux balais, ces étincelles étant produites
par le renversement du sens de courant dans les sections court circuits par les
balais.
4
Les moteur à courant countinu chapitre I
C’est la partie mobile. il est formé soit d’aimants permanents en ferrite soit de bobines placées autour
des noyaux polaires. Lorsque les bobines sont parcourues par un courant continu. Elles créent un
champ magnétique dans le circuit magnétique de la machine notamment dans l’entrefer. Espace
séparant la partie fixe et la partie mobile.
Collecteur:
Le collecteur est le constituant critique des machines à courant continu. C'est un ensemble de lames de
cuivre, isolées latéralement les unes des autres et disposées suivant un cylindre, en bout de rotor. Ces
5
Les moteur à courant countinu chapitre I
lames sont réunies aux conducteurs de l'induit. Le collecteur a pour fonction d'assurer la commutation
du courant d'alimentation dans les conducteurs de l'induit [5].
Balai:
Fixés sur la carcasse par le biais de portes balais, ils sont en carbone ou en graphite permettent
l'alimentation de l'induit (partie en rotation) grâce à un contact glissant entre les lames du collecteur
reliées aux conducteurs de l'induit et le circuit électrique extérieur. Ils sont constitués de petits cubes
ayant une surface de contact de quelques mm2 à quelques cm2, en graphite pur ou en alliage, qui
doivent résister à des conditions d'utilisation sévères (courants élevés, températures élevées,
frottements, arc, atmosphères chargées ou très sèches).
6
Les moteur à courant countinu chapitre I
Le fonctionnement du moteur à courant continu est basé sur le principe des forces de Laplace
Un conducteur de longueur (L), placé dans un champ magnétique et parcouru par un courant, est
soumis à une force électromagnétique.
Le champ créé par l'inducteur agit sur les conducteurs de l'induit : Chacun des (N) conducteurs de
longueurs (L) placé dans le champ (B) et parcouru par un courant (I) est le siège d'une force
électromagnétique perpendiculaire au conducteur :
Ces forces de Laplace exercent un couple proportionnel à l'intensité (I) et au flux (G) sur le rotor. Le
moteur se met à tourner à une vitesse proportionnelle à la tension d'alimentation (V) et, inversement
proportionnelle au flux (G).
Au passage de tout conducteur de l'induit sur la ligne neutre, le courant qui le traverse change de sens
grâce au collecteur. Le moteur conserve le même sens de rotation.
Pour inverser le sens de rotation du moteur, il convient d’inverser le sens du champ produit par
l'inducteur par rapport au sens du courant circulant dans l'induit :
7
Les moteur à courant countinu chapitre I
La force contre électromotrice f.c.e.m (E) est la tension produite par le rotor (l'induit) lors de sa
rotation dans le flux magnétique produit par la partie fixe (l'inducteur). Elle dépend des éléments de
construction de la machine.
(I.02)
(I.04)
Il n'y a pas de circuit inducteur, le flux inducteur est produit par un aimant permanent.
Tous les moteurs à courant continu de faible puissance et les micro-moteurs sont des moteurs à aimant
permanent.
Ils représentent maintenant la majorité des moteurs à courant continu. Ils sont très simples à
l'utilisation[03]
8
Les moteur à courant countinu chapitre I
L'inducteur d'un moteur à courant continu peut être branché de diverses façons. La machine est à
excitation séparée (ou indépendante) quand l'inducteur et l'induit sont reliés à des sources différentes.
La machine est à excitation liée, lorsque l'inducteur et l'induit sont alimentés à partir de la même
source. Quatre possibilités existent alors [06] :
L'excitation série.
L'excitation composée.
L'excitation séparée.
9
Les moteur à courant countinu chapitre I
Dans un moteur à excitation série ou moteur série, le circuit d’excitation est en série avec le circuit
d’induit.
Le flux n’est plus constant mais proportionnelle à (I).
Dans ces conditions, la force contre électromotrice (E) dépend de la fréquence (n) de rotation et de
l’intensité du courant (I).
Donc la fréquence de rotation (n) est proportionnelle à la tension (V) et au courant (I) d’alimentation du
moteur.
Compte tenu de la conservation de la puissance d’une machine (en négligeant les pertes),
la puissance électrique absorbée est :
(I.05)
(I.06)
Si (n) est proportionnelle à (V) et à (I) cela signifie que (Tu) est proportionnel au carré de l’intensité
(I²).
Donc le couple (Tu) est proportionnel au carré de l’intensité du courant d’alimentation du moteur.
Pour un moteur à excitation série, le flux (Φ) n’est pas constant mais proportionnel à (I) donc la tension
d’alimentation (V) est proportionnelle à la fréquence de rotation n et à l’intensité
(I) [1]:
10
Les moteur à courant countinu chapitre I
(I.07)
(I.08)
Remarque:
Le moteur à excitation série ne doit jamais fonctionner à vide car si
(I.09)
11
Les moteur à courant countinu chapitre I
L'enroulement d'excitation shunt est connecté en parallèle sur l'alimentation du moteur, il possède les
mêmes propriétés que le moteur à excitation séparée du fait que, dans les deux cas l'inducteur constitue
un circuit extérieur à celui de l'induit. Le circuit électrique est représenté par la
Figure (I.12).[06]
12
Les moteur à courant countinu chapitre I
13
Les moteur à courant countinu chapitre I
Le courant crée un champ et une quantité de champ à travers une spire donne un flux. Si la tension (Ve)
est constante, le courant d’excitation (Ie) est constant et le flux (Φ) est constant.
Dans ces conditions, la force contre électromotrice (E) ne dépend que de la fréquence (n) de rotation.
Donc la fréquence de rotation (n) est proportionnelle à la tension (V) d’alimentation du moteur.
Compte tenu de la conservation de la puissance d’une machine (en négligeant les pertes), la puissance
électrique absorbée est :
(I.10)
(I.11)
Si (V) est proportionnelle à (n) cela signifie que (Tu) est proportionnel à (I).
Donc le couple utile (Tu) est proportionnel à l’intensité du courant d’alimentation du moteur.
Pour un moteur à excitation séparée, le flux (Φ) est constant donc la fréquence de rotation
(n) est proportionnelle à la tension d’alimentation (V) :
(I.12)
14
Les moteur à courant countinu chapitre I
L'équation électrique :
𝑑𝐼𝑎 (𝑡)
𝑈𝑎 (𝑡) = 𝑅𝑎 . 𝐼𝑎 (𝑡) + 𝐿𝑎 + 𝑒(𝑡) (I.13)
𝑑𝑡
𝑈 = 𝑒 + 𝑅. 𝐼𝑎 (I.15)
𝑈𝑒 = 𝑟. 𝑖𝑒 (I.16)
L'équation mécanique :
𝑑𝑛
𝐽 𝑑𝑡 = 𝐶𝑚 (𝑡) − 𝐶𝑓 (𝑡) − 𝐶𝑟 (𝑡) (I.17)
15
Les moteur à courant countinu chapitre I
Pour modifier la vitesse d'un moteur à courant continu, on peut appliquer une tension aux bornes de
l'induit. La tension d'induit est proportionnelle à la vitesse de rotation. La puissance change mais le
couple reste le même. On dit alors que l'on effectue une variation de vitesse à couple constant.
• Les avantages:
• Alimentation aisée dans les systèmes transportant leur réserve d'énergie
16
Les moteur à courant countinu chapitre I
• Pour des fonctionnements en moteur de petite puissance, ce problème peut être résolu
gràce à la technologie du moteur à courant continu sans balai communément appelé
moteur brushless. Un dispositif d'électronique de puissance remplace l'ensemble balai
collecteur. La position du rotor est détectée par des capteurs à effet Hall et le
courant est commuté par des transistors à effet de champ [04].
Pa : Puissance absorbée.
Pu : Puissance utile.
𝑃𝐽𝑆 : Pertes par effet joule dans l'inducteur.
𝑃𝐽𝑅 : Pertes par effet joule dans l'induit.
Pc : Pertes fer + pertes mécaniques.
17
Les moteur à courant countinu chapitre I
I.10 Le rendement :
Les moteurs à courant continu consomment une partie de l'énergie absorbée pour leur
fonctionnement. L'énergie mécanique fournie sera toujours plus petite que l'énergie électrique
absorbée. Le rapport entre l'énergie fournie et l'énergie absorbée est le rendement.
(I.20)
Pu : Puissance utile.
Pa : Puissance absorbée.
I.12 Conclusion:
Ce chapitre vous permet de rappeler les différents éléments qui composent une machine à courant
continu et son fonctionnement. Après des recherches, nous avons constaté que les moteurs à
excitation séparée et à aimants permanent sont les plus adaptés à la variation de vitesse. Dans le
18
Les convertisseurs statiques Chapitre II
II.1 Introduction :
L'utilisation des convertisseurs de puissance pour des différentes applications devient de plus
en plus importante.
Dans ce chapitre, nous allons présenter les différents hacheurs qui sont utilisés dans les processus de
variation de vitesse du moteur à CC. Ensuite, nous donnerons une description détaillée de la
stratégie d'obtention d'une onde MLI utilisée pour la commande d'ouverture et de fermeture des
interrupteurs électroniques installés au niveau du hacheur.
II.2 Définition :
Un convertisseur statique est un système permettant d'adapter une source d'énergie électrique à
un récepteur donné. Il existe plusieurs familles de convertisseurs statiques selon le type de machine
à commander et la nature de l'alimentation (monophasée ou triphasée).[08]
21
Les convertisseurs statiques Chapitre II
Dans ce type de convertisseur, on peut les classer en deux classes : les redresseurs commande et les
redresseurs noncommande .
Dans les redresseurs commandés, les diodes sont remplacées par des thyristors pour commander la
puissance voulue aux bornes du récepteur.
Principe de fonctionnement :
Comme pour le hacheur, le redresseur permet de faire varier la tension moyenne du moteur. On fait
varier la tension de moteur en agissant sur l'angle d'amorçage des thyristors. L'avantage du
redresseur est qu'il transforme directement la tension alternative en tension continue variable ce qui
représente un cout moins important par rapport au hacheur.
δ : L'angle d'amorçage
Réglage de la vitesse de rotation d'un moteur à courant continu. Le pont mixte alimente un moteur à
courant continu à excitation indépendante et constante, sa fém s'exprime en fonction de la vitesse de
rotation par la relation :
𝐸 = 𝐾. 𝑛 (II.02)
La tension:
𝑑𝑖
𝐸 = 𝑈𝑐 − 𝑅. 𝑖 − 𝐿 ( II.03)
𝑑𝑡
23
Les convertisseurs statiques Chapitre II
En valeur moyenne :
1 u
n = [ (1+csc 𝛿) − 𝑅. < 𝑖 >] ( II.05)
K π
Pour obtenir le redressement double alternance on utilise le pont de Graëtz qui est constitué de
quatre diodes montées en parallèle deux par deux . Les diodes D1et D2 son à cathodes commune et
les diode D3 ,D4 son à anodes communes (voire figure II.1) .
Le pont est alimenté par une tension alternative sinusoïdale telle que :
24
Les convertisseurs statiques Chapitre II
Tension redressée :
L’Allur de la tension redressée est donnée dans la figure II.4 , entre les instant t1 et 𝑡2 la
tension𝑉𝑒 (𝑡). est égale à la tension du réseau, en suite le condensateur se décharge dans la charge
𝑇
𝑅𝑒𝑞 jusqu’à ce que la tension a se borne redevienne égale a la tension du réseau , à l’instant 𝑡1 = 2
25
Les convertisseurs statiques Chapitre II
L’intervalle de conduction des diodes du pont est très réduite et la décharge du condensateur
s’effectue selon une loi quasiment linéaire , avec une faible décroissance de
dans ces conductions - qui sont généralement réalisées- nous pouvons admettre que la tension
redressée et le courant dans la charge sont pratiqument constant :
𝑣𝑒 ≈ 𝑣𝑒𝑚𝑎𝑥 ≈ 𝑣𝑒 (𝑡) ( II.07)
𝑣𝑠
𝑖𝑒 (𝑡) = 𝐼𝑒 = ( II.08)
𝑅𝑒𝑞
( II.09)
( II.10)
𝑇
En confondant 𝑡1 + 2 avec :
𝑡
∆𝑣𝑒 = 𝑥𝑒𝑚𝑎𝑥 (1 − 𝑒 2𝜏 ) ( II.11)
Puisque la constante de temps τ est grande devant la période T/2 de la tension redressé :
Vemax .T
∆Ve = ( II.12)
2τ
Ie Ie
∆ve ≈ → Ce = ( II.13)
2fCe 2f.∆ve
26
Les convertisseurs statiques Chapitre II
Cette relation donne des résultats satisfaisants à condition que ∆Ve˂˂Ve [7].
R eq : resistance equivalent de convertisseur BUCK pendant
𝐶𝑒 :condensateur d’ entré
Les onduleurs sont les convertisseurs statiques continu-alternatif permettant de fabriquer une
source de tension alternative à partir d'une source de tension continue
Le gradateur est un appareil qui permet de convertir une tension alternative sinusoïdale à
fréquence fixe et de valeur efficace constante en une tension alternative de valeur efficace
réglable.
27
Les convertisseurs statiques Chapitre II
Un hacheur peut ètre réalisé à l'aide des interrupteurs électroniques commandables à la fermeture
et à l'ouverture telle que les transistors bipolaires ou IGBT ou les thyristors GTO.
II.6.1-Principe de fonctionnement :
Le rapport cyclique est défini comme le temps (𝑡𝑓 ) pendant lequel l'interrupteur est fermé divisé
par la période de coupage du montage (T).
( II.14)
La valeur de rapport cyclique : 0 ≤ α ≤ 1.
28
Les convertisseurs statiques Chapitre II
II.7.1-Hacheur série :
Principe de fonctionnement :
1
Le cycle de fonctionnement, de période de hachage (T=𝑓 ), comporte deux étapes. Lors de
la première étape, on rend le transistor passant et la diode, polarisée en inverse, est bloquée.
Cette phase dure de
(0 ≤t ≤ α𝑡). Lors de la seconde étape on bloque le transistor, la diode devient passante,
cette phase dure de (αt ≤ α ≤ t).
29
Les convertisseurs statiques Chapitre II
1 𝑡 1 𝛼𝑡 1 𝑡
𝑣𝑠𝑚𝑜𝑦 = ∫0 𝑣𝑠 (𝑡). 𝑑(𝑡) = ∫0 𝑢. 𝑑(𝑡) = ∫𝛼𝑡 0. 𝑑(𝑡) ( II.15)
𝑇 𝑇 𝑇
U
vsmoy = (αt − 0) = αU ( II.16)
T
La valeur moyenne de la tension (Vsmoy) peut être ajustée en jouant sur la valeur du rapport
cyclique o quand on fait varier de 0 à 1, (Vsmoy) varier linéairement de 0 à U.
Intérêt d'utiliser un hacheur série :
Le hacheur série permet de faire varie la vitesse de rotation des moteurs à courant continu.
On rappelle que la vitesse d'un tel moteur est proportionnelle à la tension d'alimentation.
Pour un bon fonctionnement du moteur, il est préférable que le courant soit le plus régulier
possible, d'où la présence d'une bobine de lissage. Si son inductance est suffisamment grand, on
pourra considérer le courant comme constant (Au 0). [11]
30
Les convertisseurs statiques Chapitre II
Loidesmailles:
( II.18)
VSmoy'= UMmoy+ULmoy
Avec:
K'=K.Φ
31
Les convertisseurs statiques Chapitre II
E=K.Φ.ω=αU ( II.21)
K'=K.Φ ( II.22)
Finalement la f.é.m du moteur peuvent étre régler grâce eau rapport cyclique par la rotation:
( II.23)
𝑈
Avec: K”= ( II.24)
𝐾′
( II.25)
On voit ici la vitesse varie linéairement avec le rapport cyclique α, lequel est proportionnel à
la tension de commande.
C'est un convertisseur direct DC-DC. La source d'entrée est de type courant continu et la
charge sortie est de type tension continu l'intemipteur peut être remplacé par un transistor
puisque le courant est toujours positif et que les commutations doivent être commandées (au
blocage et à l'amorçage)[08]
32
Les convertisseurs statiques Chapitre II
Principe de fonctionnement :
𝑈
𝑣𝑠𝑚𝑜𝑦 = ( II.26)
(1−𝛼)
33
Les convertisseurs statiques Chapitre II
Pour obtenir une réversibilité quatre quadrants, il suffit d'associer tété bèche deux hacheurs
réversibles deux quadrants (Kl, K2, D1, D2) et (K3, K4, D3, D4). La tension peut être
négative ou positive, le courant aussi.
35
Les convertisseurs statiques Chapitre II
Figure (II.16) : La tension et courant aux bornes de la charge avec un hacheur quatre
quadrants
Valeur moyenne de la tension aux bornes de la charge :
( II.27)
( II.28)
Maintenant on peut avoir (Vsmo<y 0) (formule), le courant pouvant également être négatif
donc on peut avoir un sens de rotation négatif. Quand o varie de (0 à 1), la tension moyenne
varie de
(-U à +U).
On dispose de quatre quadrants modes de fonctionnement : E > 0 et I > 0, rotation dans le
premier sens.
E > 0 et I < 0, phase de freinage (récupération de l'énergie). E < 0 et I < 0, rotation dans le
deuxième sens.
36
Les convertisseurs statiques Chapitre II
37
Les convertisseurs statiques Chapitre II
Elle permet une réalisation souple et rentable des circuits de commande des hacheurs.
38
Les convertisseurs statiques Chapitre II
Le principe se fait par comparaison entre les deux signaux utilisant un amplificateur
opérationnel. L'intersection de la référence avec la porteuse, si la référence plus grande que la
porteuse provoque un état 1 (fermeture de l'interrupteur). Si la référence et inferieure à la
porteuse provoque un état 0 (l'ouverture de l'intemipteur).
39
Les convertisseurs statiques Chapitre II
Ce bloc est utilisé pour le but d'amplifier le signal généré par le bloc de commande transmise
vers la base ou la gâchette des intemipteurs électroniques.
II.13 Conclusion :
Dans ce chapitre, nous avons vu les stratégies de contrôle MCC utilisant des convertisseurs
DC-DC. Différentes méthodes et hacheurs ont été développés pour contrôler la vitesse d'un
moteur à courant continu (MCC). Parmi ces méthodes, nous choisissons le réglage de la
tension pour plus de commodité, tandis que le hacheur série contrôle le flux de la source de
tension pour contrôler la charge actuelle. Dans notre projet, cette charge représente un moteur
à courant continu.
40
Simulation d'un variateur de vitesse Chapiter III
III.1 Introduction :
Pour modifier la vitesse d'un moteur à courant continu, la tension d'alimentation à ses bornes
change. Pour cela, on utilise un hacheur, qui contrôle la variation de la tension moyenne aux bornes
du moteur, suivie de la variation de la vitesse de rotation. C'est ce qu'on appelle la modulation de
largeur d'impulsion (MLI).
Dans ce chapitre, nous allons simuler des circuits hacheurs à un seul quadrant et quatre quadrants
pour faire varier la vitesse d'un moteur à courant continu.
Un hacheur est un dispositif électrique permettant de faire varier la vitesse d'un moteur à courant
continu en faisant varier la tension moyenne d'alimentation du moteur.
41
Simulation d'un variateur de vitesse Chapiter III
42
Simulation d'un variateur de vitesse Chapiter III
= 0.4 :
43
Simulation d'un variateur de vitesse Chapiter III
Tension d'entré :
Tension de sortie :
La vitesse :
44
Simulation d'un variateur de vitesse Chapiter III
La Vitesse débute de zéro pour se stabiliser de 63.1 rad/s, qui est la vitesse en régime établie. La
courbe à une forme exponentielle, ce qui correspond à la présence de phénomènes transitoires dans
les enroulements de la machine.
Le courant :
Interprétation :
Le moteur démarre avec un courant de démarrage important de l'ordre 142 A, puis le courant passe
du régime transitoire au régime établi pour se stabiliser autour de 0 A.
= 0.8 :
Tension de sortie :
45
Simulation d'un variateur de vitesse Chapiter III
La vitesse :
Interprétation :
La vitesse commence de zéro pour se stabiliser de 102.3 rad/s, qui est la vitesse en régime établie.
La courbe à une forme exponentielle, ce qui correspond à la présence de phénomènes transitoires
dans les enroulements de la machine.
Le courant :
Interprétation :
Le moteur démarre avec un courant de démarrage important de l'ordre 270.9 A, puis passe du
régime transitoire ou régime établi pour se stabiliser autour de 78.25 A.
46
Simulation d'un variateur de vitesse Chapiter III
III.2.2 Simulation d'un hacheur quatre quadrants commande un moteur à courant continu à
excitation séparée :
Avec l'utilisation d'un hacheur quatre quadrants, on peut inverser le sens de rotation.
47
Simulation d'un variateur de vitesse Chapiter III
= 0.6 :
Tension de sortie :
La vitesse :
Interprétation :
La Vitesse débute de zéro pour se stabiliser de 37.3 rad/s, qui est la vitesse en régime établie. La
courbe à une forme exponentielle, ce qui correspond à la présence de phénomènes transitoires dans
les enroulements de la machine.
48
Simulation d'un variateur de vitesse Chapiter III
Le courant :
α = 0.4 :
Tension de sortie :
Figure (III.14) : La tension de sortie d'un hacheur quatre quadrants avec un rapport cyclique
de 40 %
49
Simulation d'un variateur de vitesse Chapiter III
La vitesse :
Figure (III.15) : La vitesse de moteur commande par un hacheur quatre quadrants avec un
rapport cyclique de 40 %
Interprétation :
La vitesse commence de zéro pour se stabiliser de -78.2 rad/s, qui est la vitesse en régime établie. La
courbe à une forme exponentielle, ce qui correspond à la présence de phénomènes transitoires dans
les enroulements de la machine.
Interprétation :
Le courant :
Figure (III.16) : Le courant de moteur commande par un hacheur quatre quadrants avec un
rapport cyclique de 40 %
50
Simulation d'un variateur de vitesse Chapiter III
courant continu
sur l'induit.
quadrant.
III.3 Conclusion :
Dans ce chapitre, nous avons présenté les résultats de simulation avec logiciel
MATLAB. Cette dernière montre que la vitesse de rotation d'un moteur à courant continu
moteur à courant continu et on peut aussi inverse la sens de rotation du moteur avec un
51
Conclusion générale
Conclusion générale
52
Bibliographie
[03] Anouar Halila, « Etude des machines à courant continu », Mémoire, Université Laval
canada,2001.
[04] Ililten Athmane, « Banc d'essai virtuel pour un moteur à courant continu », Mémoire de
Master, Université Abderrahmane Mira Bejaia, 2013.
[06] Benzenati Siham, Rabiai Meriem, « Commande floue d'un moteur à courant continu à
excitation séparée », Mémoire de Master, Université Abderrahmane Mira Bejaia, 2013.
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