Code Cima
Code Cima
Code Cima
Les titres I, II et III du présent livre ne concernent que les assurances terrestres. Ils
ne sont applicables ni aux assurances maritimes, ni aux assurances fluviales, ni aux
réassurances conclues entre assureurs et réassureurs. Les opérations d'assurance
crédit ne sont pas régies par les titres mentionnés au premier alinéa.
Ne peuvent être modifiées par convention les prescriptions des titres I, II et III du
présent livre, sauf celles qui donnent aux parties une simple faculté et qui sont
limitativement énumérées dans les articles 4 alinéa 2, 5, 9, 10, 35 à 38, 42, 45, 46,
50, 51, 53, 58 et 72.
Il est interdit aux personnes physiques résidant sur le territoire d'un Etat membre
de la CIMA et aux personnes morales pour leurs établissements situés sur le
territoire d'un Etat membre de la CIMA de souscrire des contrats d'assurance directe
ou de rente viagère non libellés en F.CFA, sauf autorisation du Ministre en charge
des assurances de l'Etat membre.
Sont nuls de plein droit les contrats souscrits à dater de l'application du présent
Code en infraction aux dispositions du présent article.
Les sociétés d'assurance qui bénéficient d'une dérogation pour libeller des
contrats en devises sont assimilées à des détenteurs agréés de devises et doivent
effectuer auprès des ban ques centrales une déclaration de leurs engagements et
avoirs en devises.
Réassurance
Dans tous les cas où l'assureur se réassure contre les risques qu'il a assurés, il
reste seul responsable vis-à-vis de l'assuré.
Multirisque
Plusieurs risques différents, notamment par leur nature ou par leur taux, peuvent
être assurés par une police unique.
Coassurance
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Entré en vigueur le 15 février 1995
Plusieurs assureurs qui opèrent au sein d'un même Etat, peuvent également
s'engager par une police unique. En cas de sinistre, il n'y a pas de solidarité entre les
Coassureurs dans leurs rapports avec l'assuré.
Le contrat d'assurance est rédigé par écrit dans la ou les langues officielles de
l'Etat membre de la CIMA en caractères apparents. Lorsque, avant la conclusion du
contrat, l'assureur a posé des questions par écrit à l'assuré, notamment par un
formulaire de déclaration du risque ou par tout autre moyen, il ne peut se prévaloir du
fait qu'une question exprimée en termes généraux n'a reçu qu'une réponse
imprécise.
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Entré en vigueur le 15 février 1995
Les présentes dispositions ne font pas obstacle à ce que, même avant la
délivrance de la police ou de l'avenant, l'assureur et l'assuré ne soient engagés l'un à
l'égard de l'autre par la remise d'une note de couverture.
- pour les assurances autres que les assurances contre les risques de
responsabilité, la procédure et les principes relatifs à l'estimation des dommages
en vue de la détermination du montant de l'indemnité ;
Les clauses des polices édictant des nullités, des déchéances ou des exclusions
ne sont valables que si elles sont mentionnées en caractères très apparents.
La police d'assurance sur la vie peut être à ordre. Elle ne peut être au porteur.
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Entré en vigueur le 15 février 1995
L'endossement d'une police d'assurance sur la vie à ordre doit, à peine de nullité,
être daté, indiquer le nom du bénéficiaire de l'endossement et être signé de
l'endosseur.
Les pertes et les dommages occasionnés par des cas fortuits ou causés par la
faute de l'assuré sont à la charge de l'assureur, sauf exclusion formelle et limitée
contenue dans la police.
Les délais ci-dessus peuvent être prolongés d'un commun accord entre les
parties contractantes.
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Entré en vigueur le 15 février 1995
Les dispositions mentionnées aux 1°, 3° et 4° ci-dessus ne sont pas applicables
aux assurances sur la vie.
Le contrat non résilié reprend pour l’avenir ses effets, à midi le lendemain du jour
où ont été payés, à l’assureur ou au mandataire désigné par lui à cet effet, la prime
arriérée ou, en cas de fractionnement de la prime annuelle, les fractions de prime
ayant fait l’objet de la mise en demeure et celles venues à échéance pendant la
période de suspension ainsi que, évenuellement, les frais de poursuites et de
recouvrement.
Toutefois, l’assureur qui aura donné sa garantie, en fixant une date de prise
d’effet dans les documents contractuels sans pour autant que la prime ait été payée,
ne pourra en aucun cas se prévaloir de l’alinéa 2 pour refuser la prise en charge d’un
sinistre qui surviendrait lorsque les dispositions de l’alinéa 3 n’auront pas été mises
en application.
Les dispositions des alinéas 2 à 7 du présent article ne sont pas applicables aux
assurances sur la Vie.
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Entré en vigueur le 15 février 1995
Les dispositions du présent article ne sont applicables ni aux assurances sur la
vie, ni à l'assurance maladie lorsque l'état de santé de l'assuré se trouve modifié.
En cas de faillite d'une entreprise d'assurance, les contrats qu'elle détient dans
son portefeuille cessent de plein droit d'avoir effet le quarantième jour à midi, à
compter de la publication dans un journal d'annonces légales, de la décision du
retrait de l'agrément. Les primes sont dues proportionnellement à la période de
garantie. Le syndic peut surseoir au paiement des sinistres.
Les dispositions du second alinéa du présent article ne sont pas applicables aux
assurances sur la vie.
Dans le cas où la constatation n'a lieu qu'après un sinistre, l'indemnité est réduite
en proportion du taux des primes payées par rapport au taux des primes qui auraient
été dues, si les risques avaient été complètement et exactement déclarés.
Sont nulles :
Article 21 Résiliation
Toutefois, l'assuré a le droit de résilier le contrat à l'expiration d'un délai d'un an,
en envoyant une lettre recommandée à l'assureur au moins deux mois avant la date
d'échéance. Ce droit appartient, dans les mêmes conditions, à l'assureur. Il peut être
dérogé à cette règle pour les contrats individuels d'assurance Maladie, pour la
couverture des risques de construction et des risques autres que ceux des
particuliers. Le droit de résilier le contrat tous les ans doit être rappelé dans chaque
police. Le délai de résiliation court à partir de la date figurant sur le cachet de la
poste.
Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux assurances sur la
vie.
Dans le cas prévu au premier alinéa ci-dessus, les polices doivent reconnaître à
l'assuré le droit, dans le délai d'un mois, de la notification de la résiliation de la police
sinistrée, de résilier les autres contrats d'assurance qu'il peut avoir souscrits auprès
de l'assureur, la résiliation prenant effet un mois à dater de la notification à l'assureur.
La durée du contrat doit être mentionnée en caractères très apparents dans la police.
La police doit également mentionner que la durée de la tacite reconduction ne peut
en aucun cas être supérieure à une année.
A défaut de cette mention, l'une des parties peut, nonobstant toute clause contraire,
résilier le contrat sans indemnité, chaque année, à la date anniversaire de sa prise
d'effet moyennant un préavis d'un mois au moins.
Article 25 Résiliation pour modification ou cessation du risque
- changement de domicile ;
- changement de profession ;
- retraite professionnelle ou cessation définitive d'activité professionnelle ;
Le contrat d'assurance peut être résilié par chacune des parties lorsqu'il a pour
objet la garantie de risques en relation directe avec la situation antérieure et qui ne
se retrouvent pas dans la situation nouvelle.
La résiliation du contrat ne peut intervenir que dans les trois mois suivant la date
de l'événement.
Elle prend effet un mois après que l'autre partie au contrat en a reçu notification.
Il ne peut être prévu le paiement d'une indemnité à l'assureur dans les cas de
résiliation susmentionnés.
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Entré en vigueur le 15 février 1995
Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux assurances sur la
vie.
Lorsque l'un quelconque des événements est constitué ou constaté par une
décision juridictionnelle ou lorsqu'il ne peut en être déduit d'effets juridiques qu'après
une homologation ou un exequatur, la date retenue est celle à laquelle cet acte
juridictionnel est passé en force de chose jugée.
Toutes actions dérivant d'un contrat d'assurance sont prescrites par deux ans à
compter de l'événement qui y donne naissance.
Quand l'action de l'assuré contre l'assureur a pour cause le recours d'un tiers, le
délai de la prescription ne court que du jour où ce tiers a exercé une action en justice
contre l'assuré ou a été indemnisé par ce dernier.
La prescription est portée à cinq ans dans les contrats d'assurance sur la vie
lorsque le bénéficiaire est une personne distincte du souscripteur et, dans les
contrats d'assurance contre les accidents atteignant les personnes, lorsque les
bénéficiaires sont les ayants droit de l'assuré décédé.
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Entré en vigueur le 15 février 1995
La prescription est interrompue par une des causes ordinaires d'interruption de la
prescription et par la désignation d'experts à la suite d'un sinistre. L'interruption de la
prescription de l'action peut, en outre, résulter soit de l'envoi d'une lettre
recommandée avec accusé de réception adressée par l'assureur à l'assuré en ce qui
concerne l'action en paiement de la prime et par l'assuré à l'assureur en ce qui
concerne le règlement de l'indemnité.
Article 30 Compétences
Toutefois, s'il s'agit d'assurances contre les accidents de toute nature, l'assuré peut
assigner l'assureur devant le tribunal du lieu où s'est produit le fait dommageable.
LIVRE I LE CONTRAT
L'assurance relative aux biens est un contrat d'indemnité ; l'indemnité due par
l'assureur à l'assuré ne peut pas dépasser le montant de la valeur de la chose
assurée au moment du sinistre.
Il peut être stipulé que l'assuré reste obligatoirement son propre assureur pour
une somme, ou une quotité déterminée, ou qu'il supporte une déduction fixée
d'avance sur l'indemnité du sinistre.
L'assureur est garant des pertes et dommages causés par des personnes dont
l'assuré est civilement responsable quelles que soient la nature et la gravité des
fautes de ces personnes, ou par des choses qu'il a sous sa garde.
Article 33 Surassurance
Celui qui est assuré auprès de plusieurs assureurs par plusieurs polices, pour un
même intérêt, contre un même risque, doit donner
Quand elles sont contractées sans fraude, chacune d'elle produit ses effets dans
les limites des garanties du contrat et dans le respect des dispositions de l'article 31,
quelle que soit la date à laquelle l'assurance aura été souscrite. Dans ces limites, le
bénéficiaire du contrat peut obtenir l'indemnisation de ses dommages en s'adressant
à l'assureur de son choix.
Article 35 Sous-assurance
S'il résulte des estimations que la valeur de la chose assurée excède au jour du
sinistre la somme garantie, l'assuré est considéré comme restant son propre
assureur pour l'excédent, et supporte, en conséquence, une part proportionnelle du
dommage, sauf convention contraire.
Toute personne ayant intérêt à la conservation d'une chose peut la faire assurer.
Tout intérêt direct ou indirect à la non réalisation d'un risque peut faire l'objet
d'une assurance.
Les déchets, diminutions et pertes subies par la chose assurée et qui proviennent
de son vice propre ne sont pas à la charge de l'assureur, sauf convention contraire.
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Entré en vigueur le 15 février 1995
Lorsque ces risques ne sont pas couverts par le contrat, l'assuré doit prouver que
le sinistre résulte d'un fait autre que le fait de guerre étrangère ; il appartient à
l'assureur de prouver que le sinistre résulte de la guerre civile, d'émeutes ou de
mouvements populaires.
En cas de perte totale de la chose assurée résultant d'un événement non prévu
par la police, l'assurance prend fin de plein droit et l'assureur doit restituer à l'assuré
la portion de la prime payée d'avance et afférente au temps pour lequel le risque
n'est plus couru.
En cas d'aliénation de la chose assurée, celui qui aliène reste tenu vis-à-vis de
l'assureur au paiement des primes échues, mais il est libéré, même comme garant
des primes à échoir, à partir du moment où il a informé l'assureur de l'aliénation par
lettre recommandée.
Il ne peut être prévu le paiement d'une indemnité à l'assureur dans les cas de
résiliation susmentionnés.
L'assuré doit informer l'assureur, par lettre recommandée ou par tout autre
moyen prévu dans la police, de la date d'aliénation.
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Entré en vigueur le 15 février 1995
Il ne peut être prévu le paiement d'une indemnité à l'assureur dans les cas de
résiliation susmentionnés.
attribuées, sans qu'il y ait besoin de délégation expresse, aux créanciers privilégiés
ou hypothécaires, suivant leur rang.
Néanmoins, les paiements faits de bonne foi avant opposition sont valables.
Il en est de même des indemnités dues en cas de sinistre par le locataire ou par
le voisin qui répondent de l'incendie à moins qu'il ne prouve que l'incendie est arrivé
par cas fortuit ou force majeure, ou par vice de construction, ou que le feu a été
communiqué par une maison voisine.
L'assurance est nulle si, au moment du contrat, la chose assurée a déjà péri ou
ne peut plus être exposée aux risques.
Les primes payées doivent être restituées à l'assuré, sous déduction des frais
exposés par l'assureur, autres que ceux de commissions, lorsque ces derniers ont
été récupérés contre l'agent ou le courtier.
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Entré en vigueur le 15 février 1995
contact direct et immédiat du feu ou d'une substance incandescente s'il n'y a eu ni
incendie, ni commencement d'incendie susceptible de dégénérer en incendie
véritable.
Si, dans les trois mois à compter de la remise de l'état des pertes assorti des
justificatifs pertinents, l'expertise n'est pas terminée du fait de l'assureur ou de
l'expert qu'il a désigné, l'assuré a le droit de faire courir les intérêts par sommation.
Si elle n'est pas terminée dans les six mois, chacune des parties peut procéder
judiciairement.
Dans les assurances de responsabilité, l'assureur n'est tenu que si, à la suite du
fait dommageable prévu au contrat, une réclamation amiable ou judiciaire est faite à
l'assuré par le tiers lésé.
opposable aux personnes lésées ou à leurs ayants droit. Elles ne doivent contenir
aucune clause interdisant à l'assuré de mettre en cause son assureur ni de l'appeler
en garantie à l'occasion d'un règlement de sinistre.
Action directe
L'assureur ne peut payer à un autre que le tiers lésé tout ou partie de la somme
due par lui, tant que ce tiers n'a pas été désintéressé, jusqu'à concurrence de ladite
somme, des conséquences pécuniaires du fait dommageable ayant entraîné la
responsabilité de l'assuré.
Dépens
- les risques auxquels sont exposés les personnes physiques ou morales qui
exercent exclusivement ou principalement une profession agricole ou connexe à
l'agriculture ainsi que leurs biens ;
- Les risques auxquels sont exposés les membres du personnel employés par ces
personnes physiques ou morales ainsi que leurs biens agricoles ;
- les risques auxquels sont exposés les membres de la famille des personnes
physiques mentionnées ci-dessus ainsi que leurs biens agricoles , lorsqu'ils
vivent avec elles sur leur exploitation.
LIVRE I LE CONTRAT
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Entré en vigueur le 15 février 1995
Article 56 Capital assuré
peuvent contracter une assurance réciproque sur la tête de chacune d'elles par un
seul et même acte.
L'assurance en cas de décès contractée par un tiers sur la tête de l'assuré est
nulle, si ce dernier n'y a pas donné son consentement par écrit avec indication du
capital ou de la rente initialement garantis.
Le consentement de l'assuré doit, à peine de nullité, être donné par écrit, pour
toute cession ou constitution de gage et pour transfert du bénéfice du contrat souscrit
sur sa tête par un tiers.
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Entré en vigueur le 15 février 1995
Article 60 Assurance sur la tête d'un incapable
Il est défendu à toute personne de contracter une assurance en cas de décès sur
la tête d'un mineur âgé de moins de 12 ans, d'un majeur en tutelle, d'une personne
placée dans un établissement psychiatrique d'hospitalisation.
Une assurance en cas de décès ne peut être contractée par une autre personne
sur la tête d'un mineur parvenu à l'âge de douze ans sans l'autorisation de celui de
ses parents qui est investi de l'autorité parentale, de son tuteur ou de son curateur.
La police d'assurance sur la vie doit indiquer, outre les énonciations mentionnées
dans l'article 8 :
1° les nom, prénoms et date de naissance de celui ou ceux sur la tête desquels
repose l'opération ;
Article 63 Durée
10° le nombre des tirages par an, ainsi que leurs dates ;
11° le mécanisme des tirages et les conditions de publicité dans lesquelles ils
s'effectuent ;
12° les ressources qui alimentent les tirages lorsqu'ils ne sont pas garantis, la
proportion des titres remboursés par anticipation avec la spécification de la méthode
employée pour la désignation des titres par le sort.
Article 66 Suicide
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Entré en vigueur le 15 février 1995
L'assurance en cas de décès est de nul effet si l'assuré se donne volontairement
et consciemment
Cette désignation peut être réalisée soit par voie d'avenant au contrat, soit par
voie testamentaire.
Tant que l'acceptation n'a point eu lieu, le droit de révoquer cette stipulation
n'appartient qu'au stipulant et ne peut, en conséquence, être exercé de son vivant
par ses créanciers ni par ses représentants légaux.
Ce droit de révocation ne peut être exercé, après la mort du stipulant, par ses
héritiers, qu'après l'exigibilité de la somme assurée et au plus tôt trois mois après
que le bénéficiaire de l'assurance a été mis en demeure, par acte extrajudiciaire,
d'avoir à déclarer s'il accepte.
L'attribution à titre gratuit du bénéfice d'une assurance sur la vie à une personne
déterminée est présumée faite sous la condition de l'existence du bénéficiaire à
l'époque de l'exigibilité du capital ou de la rente garantis, à moins que le contraire ne
résulte des termes de la stipulation.
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Entré en vigueur le 15 février 1995
Lorsque l'assurance en cas de décès a été conclue sans désignation du
bénéficiaire, le capital ou la rente garantis font partie du patrimoine ou de la
succession du contractant.
L'assureur n'a pas d'action pour exiger le paiement des primes afférentes aux
contrats d'assurance vie ou de capitalisation.
Lorsqu'une prime ou une fraction de prime n'est pas payée dans les dix jours de
son échéance,
recommandée, par laquelle il l'informe qu'à l'expiration d'un délai de quarante jours à
dater de l'envoi de cette lettre le défaut de paiement entraîne soit la résiliation du
contrat en cas d'inexistence ou d'insuffisance de la valeur de rachat, soit la réduction
du contrat.
L'envoi de la lettre recommandée par l'assureur rend la prime portable dans tous
les cas.
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Entré en vigueur le 15 février 1995
L'assureur doit, à la demande du contractant, verser à celui-ci la valeur de rachat
du contrat dans un délai qui ne peut excéder deux mois. Au-delà de ce délai, les
sommes non versées produisent de plein droit intérêt au taux d'escompte majoré de
moitié durant deux mois, puis, à l'expiration de ce délai de deux mois, au double du
taux d'escompte.
Pour les contrats souscrits et aussi longtemps qu'ils donnent lieu à paiement de
prime, l'assureur doit communiquer chaque année au contractant les montants
respectifs de la valeur de rachat, de la valeur de réduction, des capitaux garantis et
de la prime du contrat.
Pour les contrats ne donnant plus lieu à paiement de prime, les informations
visées ci-dessus ne sont communiquées pour une année donnée qu'au contractant
qui en fait la demande.
Pour tout contrat d’assurance sur la vie et pour tout contrat de capitalisation
comportant une valeur de rachat, cette valeur de rachat est égale à la provision
mathématique du contrat diminuée, éventuellement, d'une indemnité qui ne peut
dépasser 5% de cette provision mathématique. Cette indemnité doit être nulle à
l'issue d'une période de dix ans à compter de la date d'effet du contrat.
Les assurances temporaires en cas de décès ainsi que les rentes viagères
immédiates ou en cours de service ne peuvent comporter ni réduction ni rachat. Les
assurances de capitaux de survie et de rente de survie, les assurances en cas de vie
sans contre-assurance et les rentes viagères différées sans contre-assurance ne
peuvent comporter de rachat.
L'erreur sur l'âge de l'assuré n'entraîne la nullité de l'assurance que lorsque son
âge véritable se trouve en dehors des limites fixées pour la conclusion des contrats
par les tarifs de l'assureur.
Dans tout autre cas, si, par suite d'une erreur de ce genre, la prime payée est
inférieure à celle qui aurait dû être acquittée, le capital ou la rente garantis sont
réduits en proportion de la prime perçue et de celle qui aurait correspondu à l'âge
véritable de l'assuré. Si, au contraire, par suite d'une erreur sur l'âge de l'assuré, une
prime trop forte a été payée, l'assureur est tenu de restituer la portion de prime qu'il a
reçue en trop sans intérêt.
Article 81 Principe
Les contrats à capital variable ne sont pas soumis aux dispositions de la présente
section.
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Entré en vigueur le 15 février 1995
Ce compte comporte les éléments de dépenses et de recettes qui figurent dans
les colonnes grandes branches et collectives de l'état C1 visé au Livre IV du présent
Code, à l'exclusion des sommes correspondant aux rubriques "participation aux
excédents liquidée", "primes cédées aux réassureurs" et des sommes correspondant
aux sous-totaux : "produits financiers nets" et "sinistres et charges incombant aux
réassureurs". Il comporte également en dépenses la participation de l'assureur aux
bénéfices de la gestion technique, qui est constituée par 10% du solde créditeur des
éléments précédents.
Le compte financier visé à l'article 82 est établi suivant les règles fixées ci-dessous :
Il comprend :
- en recettes :
la quote-part :
a) des produits financiers de toute nature ;
b) des plus-values par estimation de valeurs ;
- en dépenses :
c) la quote-part des moins-values par estimation de valeurs ;
d) sur autorisation de la Commission de contrôle et après justifications, la quote-
part des résultats que la société a dû affecter aux fonds propres pour maintenir la
marge de solvabilité réglementaire.
réalisés sur le territoire de l'état membre de la CIMA par le montant moyen au cours
de l'exercice
Pour l'application de l'article 82, il est prévu, dans le compte de participation aux
résultats, une rubrique intitulée "solde de réassurance cédée".
Dans les autres traités, le solde de réassurance cédée est établi en isolant la
réassurance de risque à l'intérieur des engagements des cessionnaires. Les
modalités de calcul du solde sont précisées par voie réglementaire, par référence
aux conditions normales du marché de la réassurance de risque.
Le montant des participations aux bénéfices des assurés peut être affecté
directement aux provisions mathématiques ou porté, partiellement ou totalement, à la
provision pour participation aux excédents mentionnée à l'article 81. Les sommes
portées à cette dernière provision sont affectées à la provision mathématique ou
versées aux assurés au cours des cinq exercices suivant celui au titre duquel elles
ont été portées à la provision pour participation aux excédents.
Les tirages au sort qui servent à déterminer les contrats ou titres de capitalisation
remboursables par anticipation doivent s'effectuer publiquement en présence d'un
huissier, aux lieux fixés par les contrats, et dans les conditions prévues par lesdits
contrats.
Les sommes remboursées lors des tirages au sort doivent être, soit égales, soit
croissantes avec les tirages successifs, sans pouvoir dépasser le capital
remboursable à l'échéance.
Les tirages ne peuvent avoir lieu plus d'une fois par mois.
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Entré en vigueur le 15 février 1995
Article 89 Information du bénéficiaire
En cas de sortie d'un titre à un tirage, l'entreprise doit, avant toute démarche de
ses représentants auprès du bénéficiaire, adresser par la poste à ce dernier une
lettre l'informant que son contrat avec l'entreprise a pris fin et qu'il lui sera payé sans
aucune retenue et sans aucune obligation de sa part, ni à l'égard de la personne qui
fera le paiement, ni à l'égard de l'entreprise, la somme fixée par les conditions
générales de son titre et reproduite dans ladite lettre.
Après chaque tirage et dans un délai de huit jours, les entreprises doivent publier
la liste prévue à l'article 88.
Quiconque prétend avoir été dépossédé par perte, destruction ou vol d'un contrat ou
police d'assurance sur la vie, ou d'un bon ou contrat de capitalisation, lorsque le titre
est à ordre ou au porteur, doit en faire la déclaration à l'entreprise d'assurance, à son
siège social, par lettre recommandée avec avis de réception. L'entreprise
destinataire en accuse réception à l'envoyeur, en la même forme, dans les huit jours
au plus tard de la remise ; elle lui notifie en même temps qu'il doit, à titre
conservatoire et tous droits des parties réservés, acquitter à leur échéance les
primes ou cotisations prévues, dans le cas où le tiers porteur ne les acquitterait pas,
afin de conserver au contrat frappé d'opposition son plein et entier effet.
Si le contrat frappé d'opposition vient à être présenté à l'entreprise, elle s'en saisit
et en demeure séquestre jusqu'à ce qu'il ait été statué par décision de justice sur la
propriété du titre ou que l'opposition soit levée.
Il est délivré récépissé du contrat saisi au tiers porteur s'il justifie de son identité
et de son domicile.
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Entré en vigueur le 15 février 1995
Les entreprises d'assurance sur la vie peuvent procéder au rachat des rentes
concernant les contrats qui ont été souscrits auprès d'elles, lorsque les quittances
d'arrérages correspondantes ne dépassent pas 25.000 F.CFA.
Le barème fixant la valeur de rachat des rentes visées ci-dessus est celui des
provisions mathématiques.
Toute police d'assurance sur la vie doit contenir une clause aux termes de
laquelle, en cas de guerre étrangère, la garantie du contrat n'aura effet que dans les
conditions qui seront déterminées par chaque Etat membre après la cessation des
hostilités.
Article 95 Définition
L'exclusion ne peut intervenir qu'au terme d'un délai de quarante jours à compter
de l'envoi, par le souscripteur, d'une lettre recommandée de mise en demeure. Cette
lettre ne peut être envoyée que dix jours au plus tôt après la date à laquelle les
sommes dues doivent être payées.
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Entré en vigueur le 15 février 1995
antérieurement par l'assuré.
- d'informer par écrit les adhérents des modifications qu'il est prévu, le cas
échéant, d'apporter à leurs droits et obligations.
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Entré en vigueur le 15 février 1995
LIVRE II Les assurances obligatoires
Toute personne physique ou toute personne morale autre que l'Etat, au sens du
droit interne, dont la responsabilité civile peut être engagée en raison de dommages
subis par des tiers résultant d'atteintes aux personnes ou aux biens et causés par un
véhicule terrestre à moteur, ainsi que ses remorques ou semi-remorques, doit, pour
faire circuler lesdits véhicules, être couverte par une assurance garantissant cette
responsabilité, dans les conditions fixées par le présent Code.
L'assureur est subrogé dans les droits que possède le créancier de l'indemnité
contre la personne responsable de l'accident lorsque la garde ou la conduite du
véhicule a été obtenue à l'insu ou contre le gré du propriétaire.
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Entré en vigueur le 15 février 1995
L'obligation d'assurance s'applique aux véhicules terrestres à moteur et à leurs
remorques ou semi-remorques.
Les dispositions de l'article 200 ne sont pas applicables aux dommages causés
par les chemins de fer et les tramways.
En outre, le contrat peut comporter des clauses de déchéance non prohibées par
la loi, sous réserve qu'elles soient insérées aux conditions générales et que la
déchéance soit motivée par des faits postérieurs au sinistre.
1° du fait des dommages causés par le véhicule lorsqu'il transporte des sources
de rayonnements ionisants destinées à être utilisées hors d'une installation nucléaire,
dès lors que lesdites sources auraient provoqué ou aggravé le sinistre ;
2° du fait des dommages subis par les personnes transportées à titre onéreux,
sauf en ce qui concerne les contrats souscrits par des transporteurs de personnes
pour les véhicules servant à l'exercice de leur profession ;
3° du fait des dommages causés par le véhicule, lorsqu'il transporte des matières
inflammables, explosives, corrosives ou comburantes et à l'occasion desquels
lesdites matières auraient provoqué ou aggravé le sinistre ; toutefois, la non-
assurance ne saurait être invoquée du chef de transports d'huiles, d'essences
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Entré en vigueur le 15 février 1995
minérales ou de produits similaires, ne dépassant pas 500 kilogrammes ou 600 litres,
y compris l'approvisionnement de carburant liquide ou gazeux nécessaire au
moteur ;
Il peut être stipulé au contrat d'assurance que l'assuré conserve à sa charge une
partie de l'indemnité due au tiers lésé.
Il peut exercer contre ce dernier une action en remboursement pour toutes les
sommes qu'il a ainsi payées ou mises en réserve à sa place.
Toutefois, une telle clause est opposable à l'assuré pour les garanties non
obligatoires.
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Entré en vigueur le 15 février 1995
- zone géographique de circulation ;
Tout conducteur d'un véhicule mentionné à l'article 200 doit, dans les conditions
prévues aux articles de la présente section, être en mesure de présenter un
document faisant présumer que l'obligation d'assurance a été satisfaite.
A défaut de ces documents, la justification est fournie aux autorités judiciaires par
tous moyens.
Pour l'application de l'article 213, l'entreprise d'assurance doit délivrer, sans frais,
un document justificatif pour chacun des véhicules couverts par la police.
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Entré en vigueur le 15 février 1995
- les caractéristiques du véhicule, notamment son numéro d'immatriculation ou, à
défaut, et s'il y a lieu, le numéro du moteur ;
- les noms des pays sur le territoire desquels la garantie contractuelle s'applique.
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Entré en vigueur le 15 février 1995
Article 220 Obligation
Tout souscripteur d'un contrat d'assurance prévu par l'article 200 doit apposer sur
le véhicule automoteur assuré un certificat d'assurance qui est une partie détachable
de l'attestation d'assurance.
Tout conducteur d'un véhicule sur lequel est apposé le certificat décrit à l'alinéa
précédent doit en outre être en mesure de justifier aux autorités chargées du contrôle
des documents justificatifs que la conduite du véhicule lui a été confiée par une des
personnes mentionnées à l'alinéa 1er de l'article 201.
Le certificat mentionné à l'article 221 est délivré par l'entreprise d'assurance dans
un délai maximal de quinze jours à compter de la souscription du contrat et
renouvelé lors du paiement des primes ou portions de primes subséquentes.
Les dates de validité portées sur le certificat provisoire sont les mêmes que celles
portées sur l'attestation et l'attestation provisoire.
La garantie de l'assureur prend fin à la date fixée dans les conditions particulières
du contrat.
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Entré en vigueur le 15 février 1995
Les véhicules utilisés par l'Etat doivent être équipés, lorsqu'ils ne font pas l'objet
d'une immatriculation spéciale, d'un certificat d'assurance spécifique dont les
caractéristiques sont fixées par le Ministre en charge du secteur des assurances.
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Entré en vigueur le 15 février 1995
Article 229 Lésés à la charge effective de la victime
LIVRE II
Les assurances obligatoires
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Entré en vigueur le 15 février 1995
Elle peut avoir un caractère provisionnel lorsque l'assureur n'a pas, dans les six
mois de l'accident, été informé de la consolidation de l'état de la victime. L'offre
définitive d'indemnisation doit alors être faite dans un délai de six mois suivant la
date à laquelle l'assureur a été informé de cette consolidation.
En cas de pluralité de véhicules, et s'il y a plusieurs assureurs, l'offre est faite par
l'assureur désigné dans la convention d'indemnisation pour compte d'autrui visée aux
articles 267 et suivants.
Les dispositions qui précèdent ne sont pas applicables aux victimes à qui
l'accident n'a occasionné que des dommages aux biens (véhicules et objets
transportés).
Lorsque l'offre n'a pas été faite dans les délais impartis à l'article 231, le montant
de l'indemnité produit intérêt de plein droit au double du taux de l'escompte dans la
limite du taux de l'usure à compter de l'expiration du délai et jusqu'au jour de l'offre
devenue définitive. Cette pénalité est réduite, ou annulée, en raison de circonstances
non imputables à l'assureur et notamment lorsqu'il ne dispose pas de l'adresse de la
victime.
Le paiement qui n'a pas été précédé de l'avis requis ou la transaction qui n'a pas
été autorisée peut être annulée à la demande de tout intéressé ou du ministère
public à l'exception de l'assureur.
Toute clause par laquelle le représentant légal se porte fort de la ratification par
le mineur ou le majeur en tutelle de l'un des actes mentionnés à l'alinéa premier du
présent article est nulle.
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Entré en vigueur le 15 février 1995
Toute clause de la transaction par laquelle la victime abandonne son droit de
dénonciation est nulle.
Le paiement des sommes convenues doit intervenir dans un délai d'un mois
après l'expiration du délai de dénonciation fixé à l'article 235.
Dans le cas contraire, les sommes non versées produisent de plein droit, intérêt
au taux d'escompte majoré de moitié durant deux mois, puis, à l'expiration de ces
deux mois, au double du taux d'escompte.
Pour l'application des articles 231 à 236 l'Etat est assimilé à un assureur.
Le litige entre l'assureur et la victime ne peut être porté devant l'autorité judiciaire
qu'à l'expiration du délai de l'article 231.
Le juge fixe l'indemnité suivant les modalités fixées aux articles 258 et suivants.
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Entré en vigueur le 15 février 1995
5° La description des atteintes à sa personne accompagnée d'une copie du
certificat médical initial et autres pièces justificatives en cas de consolidation ;
1° Carte d'identité ;
3° Acte de mariage.
Lorsque l'offre d'indemnité doit être présentée aux ayants droit de la victime, à
son (ses) conjoint (s) ou aux personnes mentionnées à l'article 265, chacune de ces
personnes est tenue, à la demande de l'assureur de lui donner les renseignements
ci-après :
8° La liste des tiers payeurs appelés à lui verser des prestations, ainsi que leurs
adresses ;
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Entré en vigueur le 15 février 1995
3° Certificat de vie des ayants droit.
L'offre d'indemnité doit indiquer, outre les mentions exigées par l'article 231,
l'évaluation de chaque chef de préjudice et les sommes qui reviennent au
bénéficiaire.
L'offre d'indemnité doit indiquer, outre les mentions exigées par l'article 231, les
créances de chaque tiers payeur et les sommes qui reviennent au bénéficiaire. Elle
est accompagnée de la copie des décomptes produits par les tiers payeurs.
Si la victime ou ses ayants droit n'a pas communiqué à l'assureur la liste des tiers
payeurs, le paiement effectué est libératoire, les tiers payeurs devront adresser leurs
recours à la victime ou ses ayants droit bénéficiaires de l'indemnité.
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Entré en vigueur le 15 février 1995
Lorsque l'assureur qui garantit la responsabilité civile du fait d'un véhicule à
moteur n'a pas été avisé de l'accident de la circulation dans le mois de l'accident, le
délai prévu au premier alinéa de l'article 231 pour présenter une offre d'indemnité est
suspendu à l'expiration du délai d'un mois jusqu'à la réception par l'assureur de cet
avis.
Lorsque la victime d'un accident de la circulation décède plus d'un mois après le
jour de l'accident, le délai prévu à l'article 231 pour présenter une offre d'indemnité
aux héritiers et, s'il y a lieu, au conjoint de la victime est prorogé du temps écoulé
entre la date de l'accident et le jour du décès.
Si l'assureur n'a reçu aucune réponse ou qu'une réponse incomplète dans les six
semaines de la présentation de la correspondance par laquelle, informé de la
consolidation de l'état de la victime, il a demandé à cette dernière ceux des
renseignements mentionnés à l'article 240 qui lui sont nécessaires pour présenter
l'offre d'indemnité, le délai prévu au premier alinéa de l'article 231 est suspendu à
compter de l'expiration du délai de six semaines jusqu'à la réception de la réponse
contenant les renseignements demandés.
Dans le cas où l'assureur n'a pas respecté ce délai, la suspension des délais
prévus aux articles 249 et 250 cesse à l'expiration d'un délai d'un mois à compter de
la réception de la réponse incomplète, lorsque celle-ci est parvenue au-delà du délai
de six semaines mentionné aux mêmes articles ; lorsque la réponse incomplète est
parvenue dans le délai de six semaines mentionné aux articles 249 et 250 et que
l'assureur n'a pas demandé dans un délai de quinze jours à compter de sa réception
les renseignements nécessaires, il n'y a pas lieu à suspension des délais prévus à
l'article 231.
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Entré en vigueur le 15 février 1995
Lorsque la victime ne se soumet pas à l'examen médical mentionné à l'article 244
ci-dessus ou lorsqu'elle élève une contestation sur le choix du médecin sans qu'un
accord puisse intervenir avec l'assureur, la désignation, à la demande de l'assureur,
d'un médecin à titre d'expert d'un commun accord entre le médecin de l'assureur et
le médecin de la victime, proroge d'un mois le délai imparti à l'assureur pour
présenter l'offre d'indemnité.
désigné par la victime désignent un tiers expert d'un commun accord. L'avis de ce
dernier s'impose. Le délai imparti à l'assureur pour présenter l'offre d'indemnité est
prorogé d'un mois.
Lorsque la victime réside à l'étranger, les délais qui lui sont impartis en vertu des
articles 249 et 250 ci-dessus sont augmentés d'un mois. Le délai imparti à l'assureur
pour présenter l'offre d'indemnité est prorogé de la même durée.
- En cas de décès :
.les capitaux décès versés par les organismes sociaux quels qu'ils soient ;
.les rentes et pensions de reversion servies par ces organismes ou par les
débiteurs divers au profit du ou des conjoints survivants ainsi que des enfants de
la victime.
- En cas de blessure :
.les prestations servies par l'assureur qui a indemnisé l'assuré dans le cadre d'un
contrat d'avance sur recours.
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Entré en vigueur le 15 février 1995
La demande adressée par l'assureur à un tiers payeur en vue de la production de
ses créances indique les nom, prénoms, adresse de la victime, son activité
professionnelle et l'adresse de son ou de ses employeurs.
Dans tous les cas, le défaut de production des créances des tiers, dans un délai
de quatre mois à compter de la demande émanant de l'assureur, entraîne déchéance
de leurs droits à l'encontre de l'assureur et de l'auteur du dommage.
LIVRE II
Les assurances obligatoires
Section VI - Prescription
Toutefois, pour les accidents dont le délai de prescription restant à courir est
supérieur ou égal à cinq ans, ce délai court à compter de la date d'entrée en vigueur
du présent Code. Pour les Etats ayant ratifié le Traité postérieurement à l'entrée en
vigueur du Code, le délai de prescription visé à l'alinéa 1er ci-dessus ne court qu'à
compter de la date de ratification dudit Traité.
Ne sont pas concernés par les dispositions du présent article les accidents dont
le délai de prescription restant à courir à l’entrée en vigueur du code est inférieur à
cinq (5) ans.
Les seuls préjudices susceptibles d'être indemnisés sont ceux mentionnés aux
articles 258 à 266.
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Entré en vigueur le 15 février 1995
- (Modifié par Décision du Conseil des Ministres du 22 avril 1999)
Les frais de toute nature peuvent être, soit remboursés à la victime sur
présentation des pièces justificatives, soit pris en charge directement par l'assureur
du véhicule ayant causé l'accident.
Toutefois, leurs coûts ne sauraient excéder deux fois le tarif le plus élevé des
hôpitaux publics du pays de l’accident et en cas d’évacuation sanitaire justifiée par
expertise, une fois le tarif le plus élevé des hôpitaux publics du pays d’accueil.
- pour les personnes salariées, sur le revenu net (salaires, avantages ou primes
de nature statutaire) perçu au cours des six mois précédant l'accident ;
- pour les personnes non salariées disposant de revenus, sur les déclarations
fiscales des deux dernières années précédant l'accident ;
Dans les deux premiers cas, l'indemnité mensuelle à verser est plafonnée à trois
fois le SMIG annuel. Le SMIG s'entend pour le pays sur le territoire duquel s'est
produit l'accident.
a) Préjudice physiologique
Ce taux varie de 0 à 100% par référence au barème médical adopté par la CIMA,
figurant en annexe au présent livre.
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Entré en vigueur le 15 février 1995
Valeur du point d'IP (en pourcentage du SMIG annuel)
Age du blessé
Moins de 5 6 6 6
6 6 6 5 5
De 6 à 10 12 12 12
12 12 12 10 10
De 11 à 15 14 14 14
14 14 12 12 10
De 16 à 20 16 16 14
14 14 12 12 12
De 21 à 30 17 17 16
16 16 14 14 12
De 31 à 40 18 18 17
17 16 14 14 13
De 41 à 50 18 18 18
17 17 16 15 13
De 51 à 70 19 19 19
18 18 17 16 14
De 71 à 90 25 20 20
19 19 18 17 15
De 91 à 100 29 24 24
22 22 20 19 18
b) Préjudice économique
Ce préjudice n'est indemnisé que s'il est lié à l'attribution d'un taux d'incapacité
permanente d'au moins 50%.
-pour les actifs non salariés, en fonction de la perte de revenus établie et justifiée.
Dans tous les cas, l'indemnité est plafonnée à sept fois le montant du SMIG
annuel du pays où s'est produit l'accident.
c) Préjudice moral
Ce préjudice n'est indemnisé que s'il est lié à l'attribution d'un taux d'incapacité
permanente d'au moins 80 %.
L'indemnité est fixée à une fois le montant du SMIG annuel du pays où s'est
produit l'accident.
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Entré en vigueur le 15 février 1995
La victime n'a droit à une indemnité pour assistance d'une tierce personne qu'à
la condition que le taux d'incapacité permanente soit au moins égal à 80% selon le
barème indiqué à l'article 260.
L'assistance doit faire l'objet d'une prescription médicale expresse confirmée par
expertise.
Ils sont qualifiés par expertise médicale et indemnisés selon le barème ci-
dessous exprimé en pourcentages du SMIG annuel :
1) très léger ; 5
2) léger ; 10
3) modéré ; 20
4) moyen ; 40
5) assez important ; 60
6) important ; 100
7) très important ; 150
8) exceptionnel ; 300
-soit de la perte de carrière subie par une personne déjà engagée dans la vie
active.
Dans le second cas, l'indemnité est limitée à six mois de revenus calculés et
plafonnés dans les conditions de l'article 259 ci-dessus.
Section VIII - Modalités d'indemnisation des préjudices subis par les ayants droit
de la victime décédée (Modifié par Décision du Conseil des Ministres du 20 avril
1995)
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Entré en vigueur le 15 février 1995
Article 264 Frais funéraires
Les frais funéraires sont remboursés sur présentation des pièces justificatives et
dans la limite du SMIG annuel.
répartition uniforme
uniforme avec répartition
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Entré en vigueur le 15 février 1995
% du revenu à capitaliser selon l'âge
du bénéficiaire 5 35
40 50
Les quotités ci-dessus sont réparties entre les enfants à charge, les ascendants
en ligne directe (père et mère) et les conjoints, d'une manière égale à l'intérieur de
chacun des groupes de bénéficiaires.
Dans le cas où une famille comprend à la fois des orphelins simples et des
orphelins doubles, le tableau à retenir est celui des orphelins doubles.
Seul le préjudice moral du (des) conjoint (s), des enfants mineurs, des enfants
majeurs, des ascendants et des frères et soeurs de la victime décédée est
indemnisé.
En cas de pluralité d'épouses survivantes, le montant total des indemnités qui leur
sont allouées au titre de leur préjudice moral ne peut excéder 300% du SMIG annuel.
I - Le mandat
-à l'égard des tiers circulants, par l'assureur du véhicule qui a heurté la victime. Si
ce véhicule n'est pas identifié, l'offre est présentée par l'assureur du véhicule dont le
numéro de la plaque d'immatriculation est le plus faible.
-à tout moment l'assureur, qui estime que la responsabilité de son assuré est
prépondérante, peut revendiquer la gestion du dossier.
Dans les rapports entre conducteurs, régis par l'article 268 du présent Code, et
pour les dommages corporels et matériels, la procédure d'offre incombe s'il y a lieu :
-en cas d'accident entre deux véhicules, à l'assureur désigné par le barème de
responsabilité ci-annexé ;
-en cas d'accident mettant en cause plus de deux véhicules, par l'assureur du
véhicule dont le numéro de la plaque d'immatriculation est le plus faible.
L'assureur qui intervient pour le compte d'autrui reçoit mandat d'agir comme s'il
s'agissait de ses propres intérêts.
L'assureur qui a versé les sommes dues à la victime ainsi qu'aux tiers-payeurs
est subrogé dans les droits des personnes indemnisées à concurrence des
paiements effectués.
-soit de sa qualité d'expert judiciaire inscrit sur la liste établie à cet effet ;
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
Les paiements effectués en conformité avec les dispositions du présent Code ne
peuvent donner lieu à contestation.
La part non acquittée par un co-auteur inconnu ou non assuré est supportée
par le Fonds de Garantie Automobile du pays sur le territoire duquel s’est produit le
sinistre. A défaut de l’existence d’un Fonds de garantie automobile, cette quotité est
supportée par les autres assureurs par parts égales.
L'autre moitié indemnisée en vertu du mandat est supportée par parts égales par
les assureurs de responsabilité civile de chacun des autres co-auteurs ayant
participé à la collision.
Les conflits nés de l'exercice des recours sont obligatoirement soumis à un arbitrage
auprès de la Commission Nationale d'Arbitrage composée de trois assureurs
étrangers aux sociétés représentées dans le litige.
Pour les marchés dont le nombre de sociétés est réduit, les assureurs désignent
d'accord parties un tiers arbitre.
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Entré en vigueur le 15 février 1995
Les sommes réclamées et dues, non remboursées, portent intérêt au taux de
l'escompte à compter du mois écoulé suivant la date de la demande.
Les dispositions des articles 200 à 278 entrent en vigueur sans délai.
Elles s'appliquent à tous les accidents n'ayant pas donné lieu à une décision
judiciaire passée en force de chose jugée ou à une transaction passée entre les
parties.
Toutefois, elles n'ont pas d'effet rétroactif en ce qui concerne l'application des
articles 200 dernier alinéa et 206 à 211 du présent code.
LIVRE III
LES ENTREPRISES
2° les entreprises d'assurance de toute nature y compris les entreprises exerçant une
activité d'assistance et autres que celles visées au 1°.
Les entreprises ayant exclusivement pour objet la réassurance ne sont pas soumises
au contrôle.
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Entré en vigueur le 15 février 1995
Toute entreprise d’assurance d'un Etat membre mentionnée à l'article 300 doit être
constituée sous forme de société anonyme ou de société d'assurance mutuelle.
Toutefois une société d’assurance ne peut se constituer sous la forme d’une société
anonyme unipersonnelle.
Une entreprise étrangère ne peut pratiquer sur le territoire d'un Etat membre l'une
des opérations mentionnées à l'article 300 ou des opérations de réassurance que si
elle satisfait aux dispositions de la législation nationale dudit Etat.
Les titres de toute nature, les prospectus, les affiches, les circulaires, les plaques, les
imprimés et tous les autres documents destinés à être distribués au public ou publiés
par une entreprise mentionnée à l'article 300 doivent porter, à la suite du nom ou de
la raison sociale, la mention ci-après en caractères uniformes : "Entreprise régie par
le Code des assurances ". Ils ne doivent contenir aucune allusion au contrôle, ni
aucune assertion susceptible d'induire le public en erreur sur la véritable nature de
l'entreprise ou l'importance réelle de ses engagements.
Les entreprises mentionnées à l'article 300 doivent, avant usage, communiquer dans
l'une des langues officielles au Ministre en charge du secteur des assurances dans
l'Etat membre, qui peut prescrire toutes rectifications ou modifications nécessitées
par la réglementation en vigueur, cinq exemplaires des conditions générales de leurs
polices, propositions, bulletins de souscription, prospectus et imprimés destinés à
être distribués au public ou publiés ou remis aux porteurs de contrats ou adhérents.
Les entreprises d'assurance doivent, avant d'appliquer leurs tarifs, obtenir le visa du
Ministre en charge du secteur des assurances dans l'Etat membre qui statue dans
les trois mois à dater du dépôt de trois spécimens de tarifs. Les demandes de visa
des tarifs applicables aux contrats d'assurance sur la vie comportant les clauses
spéciales relatives aux risques de décès accidentel et d'invalidité doivent être
accompagnées des justifications techniques relatives auxdites clauses.
Dans un délai de trois mois à compter de la communication d'un tarif ou de tout autre
document d'assurance, le Ministre en charge du secteur des assurances dans l'Etat
membre peut en prescrire la modification. A l'expiration de ce délai, le document peut
être diffusé auprès du public.
S'il apparaît qu'un document mis en circulation est contraire aux dispositions
législatives et réglementaires, le Ministre en charge du secteur des assurances dans
l'Etat membre peut en décider le retrait ou en exiger la modification après avis
conforme de la Commission de contrôle des assurances.
Les visas accordés par le Ministre en charge du secteur des assurances dans l'Etat
membre par application des dispositions du présent article n'impliquent qu'une
absence d'opposition de la part du Ministre, aux dates auxquelles ils sont donnés ; ils
peuvent toujours être révoqués par le Ministre.
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
Article 305 Statuts – modifications
Ces Autorités disposent d’un délai de trois mois pour se prononcer. L’absence de
réaction à l’expiration de ce délai vaut acceptation.
Les frais de toute nature résultant de l'application des dispositions du présent Code
relatives au contrôle en matière d'assurance, sont couverts au moyen de
contributions dont le montant et les modes de versement sont définis par les articles
55 et 56 du Traité, les statuts du Secrétariat général de la Conférence et ceux de
l'IIA.
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Entré en vigueur le 15 février 1995
Article 309 Commission régionale de contrôle des assurances
La Commission organise le contrôle sur pièce et sur place des sociétés d'assurance
et de réassurance opérant sur le territoire des Etats membres. Elle dispose du corps
de contrôle constitué au sein du Secrétariat général de la Conférence. Les
constatations utiles à l'exercice du contrôle effectuées par les directions nationales
des assurances dans le cadre de leurs missions propres lui sont communiquées.
Quand elle constate de la part d'une société soumise à son contrôle la non
observation de la réglementation des assurances ou un comportement mettant en
péril l'exécution des engagements contractés envers les assurés, la Commission
enjoint à la société concernée de prendre toutes les mesures de redressement
qu'elle estime nécessaires. L'absence d'exécution des mesures de redressement
dans les délais prescrits est passible des sanctions énumérées à l'article 312.
a) Quand elle constate à l'encontre d'une société soumise à son contrôle une
infraction à la réglementation des assurances, la Commission prononce les sanctions
disciplinaires suivantes :
-l'avertissement ;
-le blâme ;
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
La Commission peut en outre infliger des amendes et prononcer le transfert d'office
du portefeuille des contrats.
En cas de contrôle sur place, un rapport contradictoire est établi. Si des observations
sont formulées par le vérificateur, il en est donné connaissance à l'entreprise. La
Commission prend connaissance des observations formulées par le vérificateur et
des réponses apportées par l'entreprise. Les résultats des contrôles sur place sont
communiqués au Ministre en charge du secteur des assurances et au Conseil
d'administration de l'entreprise contrôlée et sont transmis aux commissaires aux
comptes.
d) Elle transmet aux autorités des Etats membres ses observations concernant les
suites données à ses décisions sur le territoire de ceux-ci ainsi que ses
recommandations sur le fonctionnement des marchés nationaux des assurances.
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
La Commission dispose d'un délai maximum de deux mois pour se prononcer.
L'absence de réponse à l'expiration de ce délai vaut acceptation.
Les agréments prononcés par les autorités nationales avant l'entrée en vigueur des
présentes dispositions demeurent valables.
c) une personnalité ayant acquis une expérience des problèmes du contrôle des
assurances en Afrique dans le cadre de l'aide technique fournie par les Etats tiers ou
les organisations internationales, nommée par le Conseil ;
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
Pour chacun des membres visés aux a), b), c), d) et f) ci-dessus, le Conseil nomme,
selon des critères identiques, un membre suppléant. Le Directeur Général de la
CICA-RE peut se faire représenter par le Directeur Général adjoint de la CICA-RE.
-le Président de la FANAF, à l'exception des cas où l'ordre du jour d'une réunion
appelle une délibération intéressant l'entreprise d'assurance à laquelle il appartient ;
Le mandat des membres de la Commission ne siégeant pas es qualité est fixé à trois
ans renouvelable, à l'exception de ceux visés à l'article 23 alinéa d du traité dont le
mandat est renouvelable par rotation.
Les membres de la Commission, ainsi que les personnalités y siégeant sans voix
délibérative sont tenus au secret professionnel.
Tout membre de la Commission ayant manqué à ses obligations peut être déclaré
démissionnaire par le Conseil.
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Entré en vigueur le 15 février 1995
Article 321 : Mesures de sauvegarde
(Modifié par Décision du Conseil des Ministres du 22/04/1999)
Lorsque la situation financière d’une entreprise soumise à son contrôle est telle que
les intérêts des assurés et bénéficiaires de contrats sont compromis ou susceptibles
de l’être, la Commission ou le Ministre en charge du secteur des assurances dans
l’Etat membre après avis conforme du Secrétaire Général de la CIMA, peut prendre
l’une des mesures d’urgence suivantes :
Elle peut bloquer ou restreindre la libre disposition des actifs de la société et/ou
charger un commissaire contrôleur d’exercer une surveillance permanente de
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
l’entreprise. Ce commissaire contrôleur choisi parmi ceux de la Commission ou de
la direction nationale des assurances du pays concerné doit veiller à l’exécution du
plan de redressement. Il dispose à cet effet, des droits d’investigation les plus
étendus. Il doit notamment être avisé immédiatement de toutes les décisions prises
par le conseil d’administration ou par la direction de l’entreprise.
Si l’entreprise ne soumet pas dans les délais le plan exigé ou si celui qu’elle a
soumis ne recueille pas l’approbation de la Commission ou si le programme
approuvé n’est pas exécuté dans les conditions et délais prévus, la Commission
prononce les sanctions prévues à l’article 312.
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
prescription aux conservateurs des hypothèques, par lettre recommandée, de
refuser la transcription de tous actes, l’inscription de toute hypothèque portant sur
les immeubles appartenant à l’entreprise ainsi que la radiation d’hypothèque
consentie par un tiers au profit de l’entreprise ;
dépôt auprès d’une banque des grosses de prêts hypothécaires consentis par
ladite entreprise ;
transfert auprès d’une banque, de tous les fonds, titres et valeurs détenus ou
possédés par l’entreprise, dans des conditions à déterminer, pour y être déposés
dans un compte bloqué. Ce compte ne pourra être débité sur ordre de son
titulaire que sur autorisation expresse de la Commission ou du Ministre, et
seulement pour un montant déterminé ;
Les entreprises pratiquant les opérations mentionnées à l'article 300 peuvent, avec
l'approbation de la Commission de contrôle des assurances, transférer en totalité ou
en partie leur portefeuille de contrats, avec ses droits et obligations, à une ou
plusieurs entreprises agréées.
Les assurés disposent d'un délai d'un mois à compter de la publication de cet avis au
Journal Officiel et/ou dans un Journal d'annonces légales pour résilier leur contrat.
Sous cette réserve, la Commission de contrôle des assurances approuve le transfert
s'il lui apparaît que le transfert est conforme aux intérêts des créanciers et des
assurés. Cette approbation rend le transfert opposable aux assurés souscripteurs et
bénéficiaires de contrat et aux créanciers.
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Entré en vigueur le 15 février 1995
pendant lesquels les entreprises qui accepteraient de prendre en charge le
portefeuille en cause doivent se faire connaître à la Commission.
La décision qui prononce le transfert en fixe les modalités et la date de prise d'effet.
Section V – Liquidation
La faillite d'une société régie par le présent Code ne peut être prononcée à l'égard
d'une entreprise soumise aux dispositions du présent livre qu'à la requête de la
Commission de contrôle des assurances ; le tribunal peut également se saisir d'office
ou être saisi par le Ministère Public d'une demande d'ouverture de cette procédure
après avis conforme de la Commission de contrôle des assurances.
Dans les deux cas, la liquidation est effectuée par un mandataire de justice
désigné sur requête de la Commission par ordonnance rendue par le président du
tribunal compétent. Ce magistrat choisit un liquidateur parmi ceux qui sont agréés
par le tribunal et figurant sur la liste communiquée par la Commission Régionale de
Contrôle des Assurances dans sa requête.
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
Le liquidateur agit sous son entière responsabilité. Il a les pouvoirs les plus étendus
sous réserve des dispositions du présent chapitre, pour administrer, liquider, réaliser
l'actif, tant mobilier qu'immobilier, et pour arrêter le passif, compte tenu des sinistres
non réglés. Toute action mobilière ou immobilière ne peut être suivie ou intentée que
par lui ou contre lui.
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
Ce rapport doit comprendre au moins une situation comptable trimestrielle, un
rapport détaillé des actifs réalisés, du passif apuré ainsi que les perspectives de
dénouement des opérations de la liquidation en cours.
Lorsqu'il a connaissance de faits prévus à l'article 333-4, commis par des dirigeants
de droit ou de fait, apparents ou occultes, rémunérés ou non, de l'entreprise en
liquidation, le liquidateur en informe immédiatement le Ministère Public, le juge-
contrôleur et la Commission.
Les dispositions des articles 325-2 et 325-5 s’appliquent sans délai à toutes les
entreprises d’assurance y compris celles qui sont en cours de liquidation.
En cas de liquidation, effectuée dans les conditions prévues à l’article 325-1 les
salaires correspondants aux soixante derniers jours de travail et les congés payés
dus, plafonnés trente jours de travail, doivent être payés nonobstant l’existence de
tout autre privilège.
Nonobstant l'existence de toute autre créance, les créances que garantit le privilège
établi à l'article 325-6 doivent être payées par le liquidateur, sur simple ordonnance
du juge-contrôleur, dans les dix jours de la décision de la Commission de contrôle
des assurances prononçant le retrait total d'agrément, si le liquidateur a en main les
fonds nécessaires.
A défaut de disponibilité, les sommes dues en vertu des deux alinéas précédents
doivent être acquittées sur les premières rentrées de fonds.
Au cas où lesdites sommes seraient payées au moyen d'une avance, le prêteur sera,
de ce fait, subrogé dans les droits des intéressés et devra être remboursé dès la
rentrée des fonds nécessaires sans qu'aucun autre créancier puisse y faire
opposition.
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
A défaut par les créanciers d'avoir valablement saisi la juridiction compétente dans le
délai prescrit, les créances contestées ou inconnues ne seront pas comprises dans
les répartitions à faire. Si les créances sont ultérieurement reconnues, les créanciers
ne pourront rien réclamer sur les répartitions déjà autorisées par le juge-contrôleur,
mais ils auront le droit de prélever sur l'actif non encore réparti les dividendes
afférents à leurs créances dans les répartitions ultérieures.
Les sommes pouvant revenir dans les répartitions aux créanciers contestés qui ont
régulièrement saisi la juridiction compétente dans le délai prescrit seront tenues en
réserve jusqu'à ce qu'il ait été statué définitivement sur leurs créances ; les
créanciers auront le droit de prélever sur les sommes mises en réserve les
dividendes afférents à leurs créances dans les premières répartitions, sans préjudice
de leurs droits dans les répartitions ultérieures.
Les dispositions des articles 325-3, 325-4 et 325-8 ne sont pas applicables tant que
la Commission de contrôle des assurances n'a pas fixé la date à laquelle les contrats
cessent d'avoir effet, et le délai de dix jours, prévu au premier alinéa de l'article 325-
3, ne court qu'à compter de la publication de cette décision au Journal Officiel et/ou
dans un Journal d'annonces légales.
L'agrément est accordé sur demande de l'entreprise, pour les opérations d'une ou
plusieurs branches d'assurance. L'entreprise ne peut pratiquer que les opérations
pour lesquelles elle est agréée.
Les sociétés qui à la date d'application du présent Code pratiquent à la fois les
opérations définies aux 1° et 2° de l'article 300 ont un délai de trois ans pour se
mettre en conformité avec les prescriptions des deux alinéas ci-dessus.
Sont nuls les contrats souscrits en infraction à l'article précédent. Toutefois, cette
nullité n'est pas opposable, lorsqu'ils sont de bonne foi, aux assurés, aux
souscripteurs et aux bénéficiaires.
LIVRE III
LES ENTREPRISES
L'agrément prévu à l'article 326 est accordé branche par branche. A cet effet, les
opérations d'assurance sont classées en branches de la manière suivante :
Branches IARD
2 Maladie :
a) prestations forfaitaires ;
b) prestations indemnitaires ;
c) combinaisons.
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Entré en vigueur le 15 février 1995
4 Corps de véhicules ferroviaires :
Tout dommage subi par les véhicules ferroviaires.
14 Crédit :
a) insolvabilité générale ;
b) crédit à l'exportation ;
c) vente à tempérament ;
d) crédit hypothécaire ;
e) crédit agricole.
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Entré en vigueur le 15 février 1995
15 Caution :
a) caution directe ;
b) caution indirecte.
17 Protection juridique
18 Assistance :
Assistance aux personnes en difficulté, notamment au cours de déplacements.
19 (Réservé).
Branches vie
20 Vie-décès :
Toute opération comportant des engagements dont l'exécution dépend de la
durée de la vie humaine.
22 Opérations tontinières :
Toutes opérations comportant la constitution d'associations réunissant des
adhérents en vue de capitaliser en commun leurs cotisations et de répartir l'avoir
ainsi constitué, soit entre les survivants, soit entre les ayants droit des décédés.
23 Capitalisation :
Toute opération d'appel à l'épargne en vue de la capitalisation et comportant, en
échange de versements uniques ou périodiques, directs ou indirects, des
engagements déterminés quant à leur durée et à leur montant.
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
Toutefois, les risques compris dans les branches mentionnées aux 14, et 15 de
l'article 328 ne peuvent être considérés comme accessoires à d'autres branches.
Les demandes de visa des tarifs d'assurance sur la vie comportant les assurances
complémentaires contre les risques mentionnés au premier alinéa, que les
entreprises sont tenues de présenter conformément à l'article 304 doivent être
accompagnées des justifications techniques relatives à ces garanties accessoires.
Tout avis défavorable doit être motivé et notifié par la Commission de contrôle
des assurances.
L'entreprise peut se pourvoir devant le Conseil des Ministres dans les deux mois
de la notification du refus d'agrément, total ou partiel, ou, en l'absence de
notification, à l'expiration d'un délai de six mois à compter du dépôt d'un dossier
régulièrement constitué de demande d'agrément.
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
Article 328-4 Entreprise d'un Etat membre
(Modifié par Décision du Conseil des Ministres 22/04/1999)
Toute demande d'agrément présentée par une entreprise d'un Etat membre doit être
produite en cinq exemplaires et comporter :
a) la liste, établie en conformité avec l'article 328, des branches que l'entreprise se
propose de pratiquer ;
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Entré en vigueur le 15 février 1995
4° les principes directeurs que l'entreprise se propose de suivre en matière de
réassurance ;
- les prévisions relatives aux frais de gestion autres que les frais d'installation,
notamment les frais généraux et les commissions ;
8° dans le cas d'une société anonyme, la liste des principaux actionnaires ainsi
que la part du capital social détenue par chacun d'eux ; dans le cas d'une
société d'assurance mutuelle, les modalités de constitution du fonds
d'établissement ;
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
2° si elles ont fait l'objet, soit de sanctions disciplinaires prises par une autorité de
contrôle ou une organisation professionnelle compétente, soit d'un refus d'inscription
sur une liste professionnelle ;
3° si elles ont fait l'objet d'un licenciement ou d'une mesure équivalente pour faute ;
1° Toute demande d'agrément présentée par une société dont le siège social est
situé hors du territoire de l’Etat membre où elle désire opérer doit être produite en
double exemplaire et comporter, outre les documents prévus aux a), e) et f) de
l'article 328-4 :
Le mandataire général mentionné à l'article 328-6 c), est une personne physique. Il
doit avoir son domicile et résider sur le territoire de l'Etat membre depuis six mois au
moins. Il doit produire un extrait de son casier judiciaire datant de moins de trois mois
ou un document équivalent délivré par une autorité judiciaire ou administrative
compétente ou, à défaut, une déclaration sous serment ou une déclaration solennelle
faite devant une autorité compétente ou un notaire, aux termes de laquelle il affirme
ne pas avoir fait, à l'étranger, l'objet d'une condamnation qui, si elle avait été
prononcée par une juridiction nationale serait inscrite au casier judiciaire. L'autorité
compétente ou le notaire délivre une attestation faisant foi de ce serment ou de cette
déclaration solennelle.
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
En outre, s'il est de nationalité étrangère, le mandataire général doit satisfaire aux
dispositions des lois et règlements relatifs à la situation et à la police des étrangers.
Pendant les trois exercices faisant l'objet des prévisions mentionnées au g), 6 et 7 de
l'article 328-4, l'entreprise doit présenter à la Commission de contrôle des
assurances, pour chaque semestre, un compte rendu d'exécution du programme
d'activité.
Si les comptes rendus ainsi présentés font apparaître un déséquilibre grave dans la
situation financière de l'entreprise, la Commission peut à tout moment prendre les
mesures nécessaires pour faire renforcer les garanties financières jugées
indispensables et, à défaut, procéder au retrait de l'agrément.
L'agrément est publié au Journal Officiel de l'Etat membre où la société doit exercer
ses activités.
Si une entreprise qui a obtenu l'agrément pour une branche ou sous-branche n'a pas
commencé à pratiquer les opérations correspondantes dans le délai d'un an à dater
de la publication du Journal Officiel de l'arrêté d'agrément, ou si une entreprise ne
souscrit, pendant deux exercices consécutifs, aucun contrat appartenant à une
branche ou sous-branche pour laquelle elle est agréée, l'agrément cesse de plein
droit d'être valable pour la branche ou sous-branche considérée.
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
publiée au Journal Officiel, constater la caducité de l'agrément pour lesdites
branches ou sous-branches.
Pour être éligibles au poste de Directeur Général, les postulants doivent être
titulaires :
Les faillis non réhabilités ainsi que les administrateurs, directeurs généraux des
sociétés d’assurance et assimilés ayant fait l’objet d’un retrait d’agrément sont
frappés des interdictions prévues à alinéa précédent. Celles-ci pourront également
être prononcées par les tribunaux à l'encontre de toute personne condamnée pour
infraction à la législation ou à la réglementation des assurances.
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
Les entreprises soumises au contrôle par l'article 300 ne peuvent avoir d'autre objet
que celui de pratiquer des opérations mentionnées à l'article 328 , ainsi que celles
qui en découlent directement, à l'exclusion de toute autre activité commerciale.
Elles peuvent faire souscrire des contrats d'assurance pour le compte d'autres
entreprises agréées avec lesquelles elles ont conclu un accord à cet effet.
Il est interdit, pour les opérations autres que celles mentionnées au 23 de l'article
328, de stipuler ou de réaliser l'exécution de contrats ou l'attribution de bénéfices par
la voie de tirage au sort.
Les entreprises soumises au contrôle par l'article 300, constituées sous forme de
sociétés anonymes et dont le siège social se trouve sur le territoire d'un Etat membre
doivent avoir un capital social au moins égal à 500 millions de F.CFA, non compris
les apports en nature. Chaque actionnaire doit verser avant la constitution définitive,
la moitié au moins du montant des actions en numéraire souscrites par lui.
La libération du reliquat doit intervenir dans un délai qui ne peut excéder trois ans à
compter de l’immatriculation au registre du commerce et du crédit mobilier, selon les
modalités définies par les statuts ou par une décision du conseil d’administration.
Les sociétés qui, à la date d’entrée en vigueur des présentes dispositions, ont un
capital inférieur à ce minimum, doivent s’y conformer dans un délai de trois ans
Le rapport spécial des Commissaires aux comptes, prévu par la loi sur les sociétés
commerciales, doit contenir, outre les mentions prévues par cette loi et concernant
les conventions, l'indication du montant des sommes versées aux administrateurs et
dirigeants à titre de rémunération ou commission pour les contrats d'assurance et de
capitalisation souscrits par leur intermédiaire.
la part du capital ou les droits de vote déjà détenus par l’acquéreur ou par
des personnes appartenant au même groupe ;
la nature, le montant, les objectifs, les effets attendus et les mécanismes
de la cession projetée ;
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
s’il s’agit d’une société d’assurance, le taux de couverture de sa marge
de solvabilité et de ses engagements réglementés conformément à la
législation en vigueur dans le pays du siège social.
Dès réception du dossier complet, le Ministre dispose d’un délai de trois mois pour
se prononcer sur la cession, après avis conforme de la Commission Régionale de
Contrôle des Assurances.
La cession pourra être réalisée dès réception d’une autorisation du Ministre ou, en
cas de silence, à l’expiration du délai prévu à l’alinéa précédent.
Les sociétés d'assurance mutuelles ont un objet non commercial. Elles sont
constituées pour assurer les risques apportés par leurs sociétaires. Moyennant le
paiement d'une cotisation fixe ou variable, elles garantissent à ces derniers le
règlement intégral des engagements qu'elles contractent. Toutefois, les sociétés
d'assurance mutuelles pratiquant les opérations d'assurance sur la vie ou de
capitalisation ne peuvent recevoir de cotisations variables.
§ I – Constitution
Les sociétés qui, à la date d’entrée en vigueur des présentes dispositions, ont un
fonds d’Etablissement inférieur à ce minimum, doivent s’y conformer dans un délai
de trois ans.
Les sociétés d'assurance mutuelles régies par la présente section doivent faire
figurer dans leurs statuts et dans tous les documents prévus à l'article 304 l'une des
deux mentions ci-après imprimées en caractères uniformes : "Sociétés d'assurance
mutuelles à cotisations fixes" ou "Sociétés d'assurance mutuelles à cotisations
variables", suivant le régime des cotisations appliqué aux sociétaires.
Les sociétés mentionnées à la présente section doivent être formées par acte
authentique fait en double original quel que soit le nombre des signataires de l'acte.
2° fixer le nombre minimal d'adhérents, qui ne peut être inférieur à cinq cents ;
3° fixer le montant minimal des cotisations versées par les adhérents au titre de la
première période annuelle et préciser que ces cotisations doivent être
intégralement versées préalablement à la déclaration prévue à l'article 330-9 ;
5° prévoir la constitution d'un fonds d'établissement destiné à faire face, dans les
limites fixées par le programme d'activités prévu au g) de l'article 328-4, aux
dépenses des trois premières années et à garantir les engagements de la
société, et préciser que le fonds d'établissement devra être intégralement versé
en espèces préalablement à la déclaration prévue à l'article 330-9 ;
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
Dans les projets de statuts, il ne peut être stipulé aucun avantage particulier au profit
des fondateurs.
Les prélèvements des droits d’adhésion cités ci-dessus doivent être autorisés par
l’Assemblée Générale délibérant comme prévu à l’article 330-23 et faire l’objet d’une
résolution spéciale dont la teneur doit être préalablement soumise à l’approbation de
la Commission. Il doit être obligatoirement joint au texte de la résolution, le montant à
payer par adhérent et le montant total attendu de cette opération.
Le texte entier des projets de statuts doit être reproduit sur tout document destiné à
recevoir les adhésions.
Lorsque les conditions prévues aux articles 330-5 à 330-8 sont remplies, les
signataires de l'acte primitif ou leur fondés de pouvoirs le constatent par une
déclaration devant notaire.
1° la liste nominative dûment certifiée des adhérents contenant leurs nom, prénoms,
qualité et domicile, et, s'il y a lieu, la dénomination et le siège social des sociétés
adhérentes, le montant des valeurs assurées par chacun d'eux et le chiffre de leurs
cotisations ;
2° l'un des doubles de l'acte de société ou une expédition s'il a été passé devant un
notaire autre que celui qui reçoit la déclaration ;
5° un certificat du notaire constatant que les fonds ont été versés préalablement à la
déclaration prévue au présent article.
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
Le procès-verbal de la séance constate l'acceptation des membres du Conseil
d'administration et des commissaires présents à la réunion.
§ II – Administration
Les administrateurs sont choisis parmi les sociétaires à jour de leurs cotisations, à
l'exception de ceux qui sont élus par les salariés. Ils doivent être remplacés lorsqu'ils
ne remplissent plus cette condition.
Ils ne peuvent être nommés pour plus de six ans ; ils sont rééligibles, sauf stipulation
contraire des statuts.
Les statuts doivent prévoir, pour l'exercice des fonctions d'administrateur, une limite
d'âge s'appliquant, soit à l'ensemble des administrateurs, soit à un pourcentage
déterminé d'entre eux.
Toute nomination intervenue en violation du présent article est nulle. Cette nullité
n'entraîne pas celle des délibérations auxquelles a pris part l'administrateur
irrégulièrement nommé.
Les statuts doivent prévoir pour l'exercice des fonctions de président et de vice-
président du Conseil d'administration une limite d'âge qui, à défaut d'une disposition
expresse, est fixée à soixante cinq ans.
Les délibérations sont prises à la majorité absolue des voix des membres du Conseil.
Les pouvoirs du Conseil d'administration sont déterminés par les statuts, dans les
limites des lois et règlements en vigueur.
Les administrateurs peuvent choisir parmi eux ou, si les statuts le permettent, en
dehors d'eux, un ou plusieurs directeurs ; ils sont responsables envers la société de
la gestion de ces directeurs.
Les statuts doivent prévoir pour l'exercice des fonctions de directeur une limite d'âge
qui, à défaut d'une disposition expresse, est fixée à soixante cinq ans.
Le total des rémunérations que les administrateurs peuvent percevoir en une année
de la société, à quelque titre que ce soit, ne peut excéder ni le traitement annuel fixe
du directeur, ni le pourcentage des frais de gestion déterminé par l'assemblée
générale.
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
peuvent représenter plus de 20% du total des sommes affectées par la société à de
tels avantages, ni plus de 25% du montant du traitement de l'intéressé.
Les sociétés d'assurance mutuelles ne peuvent, en aucun cas, attribuer à forfait leur
gestion à quelque personne ou à quelque organisme que ce soit.
Les statuts peuvent rendre applicables aux sociétaires les dispositions relatives au
vote par correspondance prévues pour les actionnaires par les dispositions
correspondantes de la loi sur les sociétés commerciales.
Les statuts indiquent les conditions dans lesquelles est faite la convocation aux
assemblées générales : cette convocation doit faire l'objet d'une insertion dans un
journal habilité à recevoir les annonces légales et précéder de quinze jours au moins
la date fixée pour la réunion de l'assemblée.
La convocation doit mentionner l'ordre du jour ; l'assemblée ne peut délibérer que sur
les questions figurant à cet ordre du jour.
Tous les sociétaires qui en auront fait la demande devront être informés de la
réunion de chaque assemblée générale par une lettre affranchie à leurs frais et
expédiée dans le délai imparti pour la convocation de cette assemblée.
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
Article 330-19 Assemblées générales - prohibition des conditions d'accès
censitaire
Sont nulles les clauses statutaires qui subordonnent à une condition de montant de
cotisation la participation à l'assemblée générale ou à l'élection des membres de
l'assemblée générale de sociétaires à jour de leurs cotisations.
Dans toutes les assemblées générales, il est tenu une feuille de présence. Elle
contient les nom et domicile des membres présents ou représentés.
Cette feuille, dûment émargée par les sociétaires ou leurs mandataires, et certifiée
exacte par le bureau de l'assemblée, doit être déposée au siège social et
communiquée à tout requérant.
Tout sociétaire peut, dans les quinze jours qui précèdent la réunion d'une assemblée
générale, prendre, au siège social, communication par lui-même ou par un
mandataire du bilan, du compte d'exploitation générale et du compte général de
pertes et profits qui seront présentés à l'assemblée générale ainsi que de tous les
documents qui doivent être communiqués à l'assemblée.
Il est tenu chaque année au moins une assemblée générale au cours du trimestre
fixé par les statuts et dans les conditions fixées par ces derniers. A cette assemblée
sont présentés par le Conseil d'administration le bilan, le compte d'exploitation
générale et le compte général de pertes et profits de l'exercice écoulé.
L'assemblée générale qui doit délibérer sur la nomination des membres du premier
Conseil d'administration et sur la sincérité de la déclaration faite, aux termes de
l'article 330-9, par les signataires de l'acte primitif, est composée de tous les
sociétaires ayant adhéré préalablement à la constitution définitive de la société.
Elle délibère valablement si les sociétaires présents, représentés ou ayant fait usage
de la faculté de vote par correspondance, forment la majorité.
A défaut, elle ne peut prendre qu'une délibération provisoire ; dans ce cas, une
nouvelle assemblée générale est convoquée. Deux avis, publiés à huit jours
d'intervalle, au moins un mois à l'avance, dans l'un des journaux habilités à recevoir
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
les annonces légales, font connaître aux sociétaires les résolutions provisoires
adoptées par la première assemblée, et ces résolutions deviennent définitives si elles
sont approuvées par la nouvelle assemblée qui délibère valablement si le nombre
des sociétaires présents, représentés ou ayant fait usage de la faculté de vote par
correspondance, atteint au moins le cinquième du nombre total des sociétaires.
L'assemblée générale délibérant comme il est dit ci-après peut modifier les statuts
dans toutes leurs dispositions. Elle ne peut, toutefois, ni changer la nationalité de la
société, ni réduire ses engagements, ni augmenter les engagements des sociétaires
résultant des contrats en cours, sauf en cas d'accroissement des impôts et taxes
dont la récupération sur les sociétaires n'est pas interdite et sous réserve des
dispositions de l'alinéa suivant.
Les modifications statutaires tendant à remplacer la cotisation fixe par une cotisation
variable sont applicables aux contrats en cours, nonobstant toute clause contraire,
un mois au moins après la notification faite aux assurés dans les formes prévues à
l'article 330-26. Toutefois, dans le mois qui suit cette notification, l'assuré a le droit de
résilier les contrats qu'il a souscrits auprès de la société, dans les conditions fixées
par les deuxième et troisième alinéas de l'article 23 du Livre I du présent Code.
Si une première assemblée n'a pas réuni le quorum précédent, une nouvelle
assemblée peut être convoquée. La convocation reproduit l'ordre du jour indiquant la
date et le résultat de la précédente assemblée.
A défaut de quorum, cette troisième assemblée peut être prorogée à une date
ultérieure de deux mois au plus à partir du jour auquel elle avait été convoquée.
Dans les assemblées générales mentionnées au présent article, les résolutions, pour
être valables, doivent toujours réunir les deux tiers au moins des voix des sociétaires
présents ou représentés ou ayant fait usage de la faculté de vote par
correspondance.
Toute modification des statuts est portée à la connaissance des sociétaires, soit par
remise du texte contre reçu, soit par pli recommandé, soit au plus tard avec le
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
premier avis d'échéance ou récépissé de cotisation qui leur est adressé. Cette
modification est également mentionnée sur les avenants aux contrats en cours.
Les modifications des statuts non notifiées à un sociétaire dans les formes prévues
au précédent alinéa, ne lui sont pas opposables.
Ne peuvent être nommés commissaires aux comptes d'une société régie par la
présente section :
2° les personnes et les conjoints des personnes qui reçoivent de celles mentionnées
au 1° ci-dessous ou de la société un salaire ou une rémunération quelconque à
raison de fonctions autres que celle de commissaire aux comptes ;
3° les sociétés de commissaires dont l'un des associés se trouve dans une des
situations prévues au 1° et 2° ci-dessus.
Les commissaires aux comptes sont convoqués, en même temps que les
administrateurs, à la réunion du Conseil d'administration qui arrête les comptes de
l'exercice écoulé. Ils sont également convoqués, au plus tard lors de la convocation
des sociétaires, à toutes les assemblées générales.
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Entré en vigueur le 15 février 1995
demander au président du tribunal de grande instance, statuant en référé,
l'autorisation de procéder à cette convocation, les autres commissaires et le
président du Conseil d'administration dûment appelés.
Le montant des honoraires des commissaires aux comptes est fixé d'un commun
accord entre ceux-ci et la société.
Le sociétaire ne peut être tenu en aucun cas, sauf par application des dispositions du
premier alinéa de l'article 330-25, ni au-delà de la cotisation inscrite sur sa police
dans le cas d'une société à cotisations fixes, ni au-delà du montant maximal de
cotisation indiqué sur sa police dans le cas d'une société à cotisations variables.
Le montant maximal de cotisation prévu dans ce dernier cas ne peut être inférieur à
une fois et demie le montant de la cotisation normale nécessaire pour faire face aux
charges probables résultant des sinistres et aux frais de gestion.
Le montant de la cotisation normale doit être indiqué sur les polices délivrées à leurs
sociétaires par les sociétés à cotisations variables.
Les fractions du montant maximal de cotisation que les assurés des sociétés à
cotisations variables peuvent, le cas échéant, avoir à verser en sus de la cotisation
normale, sont fixées par le Conseil d'administration.
Les dispositions du présent article ne s'appliquent pas aux sociétés pratiquant une
ou plusieurs des branches mentionnées aux 20 à 23 de l'article 328.
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Entré en vigueur le 15 février 1995
2° les nouveaux fonds d'établissement qu'elles peuvent avoir à constituer, aux
termes de l'article 330-5 précité, lorsqu'elles sollicitent l'agrément pour de
nouvelles branches ;
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Entré en vigueur le 15 février 1995
4° Le contrat d’émission ou d’emprunt doit prévoir une échéance de
remboursement des fonds au moins égale à cinq ans ou, lorsque aucune
échéance n’est fixée, un préavis d’au moins cinq ans pour tout remboursement.
II.- Au plus tard un an avant la date prévue pour le remboursement de tout ou partie
des fonds visés au paragraphe I ci-dessus, l’entreprise d’assurance débitrice soumet
à la Commission un plan indiquant comment la marge de solvabilité sera maintenue,
après le rembousement, au niveau requis par la réglementation. Ce plan n’est pas
exigé si la part des fonds incluse dans la marge de solvabilité est progressivement et
régulièrement ramenée à zéro par l’entreprise d’assurance au cours des cinq
dernières années au moins avant l’échéance de remboursement.
III.- Les fonds provenant des emprunts et titres subordonnés à durée déterminée
entrant dans la composition de la marge de solvabilité peuvent être remboursés par
anticipation à l’initiative de l’entreprise d’assurance débitrice si la Commission a
préalablement autorisé un tel remboursement, après s’être assurée que la marge de
solvabilité ne risquait pas d’être ramenée en dessous du niveau nécessaire pour
garantir durablement le respect de la marge requise par la réglementation.
Dans les cas visés au présent paragraphe, l’entreprise d’assurance débitrice soumet
au moins six mois à l’avance à la Commission Régionale de contrôle des
assurances, à l’appui de sa demande d’autorisation, un plan indiquant comment la
marge de solvabilité sera maintenue, après le remboursement, au niveau requis par
la réglementation. L’absence de décision notifiée à l’entreprise à l’expiration d’un
délai de six mois vaut autorisation.
IV.- Les contrats d’émission concernant des emprunts et titres à durée indéterminée
qui prévoient formellement que tout remboursement est subordonné à autorisation
préalable de la Commission n’ont pas à prévoir le délai de préavis minimum visé au
4° du paragraphe I du présent article.
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
La Commission de contrôle peut s'opposer à une affectation d'excédents aux
réserves libres.
Les dispositions du présent article ne s'appliquent pas aux sociétés pratiquant une
ou plusieurs des branches mentionnées aux 20 à 23 de l'article 328.
Dans le cas où, du fait de pertes constatées dans les documents comptables, l'actif
net devient inférieur à la moitié du montant du fonds d'établissement, le Conseil
d'administration est tenu de provoquer la réunion de l'assemblée générale délibérant
comme il est dit à l'article 330-25, à l'effet de statuer sur la question de savoir s'il y a
lieu de prononcer la dissolution de la société.
Il peut être formé, entre sociétés régies par la présente section, des sociétés de
réassurance mutuelles ayant pour objet la réassurance des risques garantis
directement par les sociétés qui en font partie.
Ces mêmes documents doivent être déposés, dans le même délai, au ministère en
charge du secteur des assurances dans l'Etat membre.
Dans le même délai d'un mois, un extrait des documents mentionnés à l'article 330-
41 est publié dans l'un des journaux habilités à recevoir les annonces légales. Il est
justifié de l'insertion par un exemplaire du journal certifié par l'imprimeur et enregistré
dans les trois mois de sa date.
L'extrait des actes et pièces déposées est signé, pour les actes publics, par le
notaire.
Sont soumis aux formalités ci-dessus prescrites, tous actes et délibérations ayant
pour objet la modification des statuts ou la continuation de la société au-delà du
terme fixé pour sa durée, ou la dissolution de la société avant ce terme.
Toute personne peut également exiger qu'il lui soit délivré, au siège de la société,
une copie certifiée des statuts, moyennant paiement d'une somme qui ne peut
excéder 500 F.CFA.
§ VI – Nullités
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Entré en vigueur le 15 février 1995
Toute société mentionnée à la présente section constituée en violation des articles
330-4 à 330-24 est nulle.
Lorsque la société est ainsi annulée, les fondateurs auxquels la nullité est imputable
et les administrateurs en fonction au moment où elle a été encourue sont
responsables solidairement envers les tiers et envers les sociétaires du dommage
résultant de cette annulation.
Si, pour couvrir la nullité, une assemblée générale devait être convoquée, l'action en
nullité n'est plus recevable à partir de la date de la convocation régulière de cette
assemblée.
Le tribunal saisi d'une action en nullité peut, même d'office, fixer un délai pour couvrir
les nullités.
L'action en responsabilité, pour les frais dont la nullité résultait, cesse également
d'être recevable, lorsque la cause de la nullité a cessé d'exister, soit avant
l'introduction de la demande, soit au jour où le tribunal statue sur le fond en première
instance, soit dans un délai imparti pour couvrir la nullité, et, en outre, que trois ans
se sont écoulés depuis le jour où la nullité était encourue.
Les actions en nullité ci-dessus mentionnées sont prescrites par cinq ans.
A partir du jour où a été notifié à une société régie par la présente section l'arrêté de
la Commission de contrôle des assurances lui accordant l'agrément mentionné à
l'article 326, l'action en nullité prévue à l'article 330-47 ne peut être intentée que par
la Commission de contrôle des assurances.
Les sociétés tontinières sont des sociétés d'assurance mutuelles qui réunissent leurs
adhérents en groupes distincts dénommés associations et répartissent, à l'expiration
de chacune de ces associations, les fonds provenant de la capitalisation en commun
de leurs cotisations, déduction faite de la partie affectée aux frais de gestion, entre
les survivants des associations en cas de vie ou entre les ayants droit des décédés
des associations en cas de décès, en tenant compte de l'âge des adhérents et de
leurs versements.
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Entré en vigueur le 15 février 1995
Les sociétés régies par la présente section doivent faire figurer à la suite de leur
dénomination, dans leurs statuts, contrats ou titres émis par elles et autres
documents de toute nature destinés à être distribués au public ou publiés, la mention
ci-après en caractères uniformes : "société à forme tontinière".
Les fonds provenant des souscriptions doivent être intégralement versés aux
associations sous la seule déduction des frais de gestion statutaires.
Les frais de gestion ne peuvent être prélevés sur les versements afférents à chaque
souscription que dans une proportion uniforme pendant toute leur durée. Toutefois,
pour faire face aux dépenses d'acquisition des contrats et dans la limite de ces
dépenses, les sociétés peuvent prélever sur les premiers versements afférents à
chaque souscription, si les statuts le stipulent, 3,50% au plus du montant de la
souscription, sans pouvoir dépasser en aucun cas la moitié du prélèvement statutaire
total.
Les associations en cas de survie ou en cas de décès que créent les sociétés à
forme tontinière ne peuvent être valablement constituées que si elles comprennent
au moins deux cents membres.
Aucune association en cas de survie ne peut avoir une durée inférieure à dix ans ni
supérieure à vingt-cinq ans, comptés à partir du 1er janvier de l'année au cours de
laquelle elle a été ouverte.
La durée pendant laquelle une association en cas de survie demeure ouverte doit
être inférieure d'au moins cinq ans à sa durée totale.
Pour une même société à forme tontinière, l'association en cas de décès doit être
unique. Toutefois, une seconde association dite de contre-assurance,
obligatoirement distincte de la première, peut être constituée dans le but exclusif de
compenser la perte pouvant résulter du décès des sociétaires pour les souscripteurs
aux associations en cas de survie formées par la société.
Dans les associations en cas de survie, la répartition porte sur l'intégralité de l'avoir
de l'association. Elle est effectuée entre les ayants droit au prorata du montant de
leur souscription. Toutefois, les bénéficiaires dont les droits auraient été réduits par
suite de la cessation de paiement des annuités dues par les souscripteurs ne
participent à la répartition que sur les bases spécifiées par les statuts de l'entreprise.
La répartition prévue à l'article 331-7 ne peut être arrêtée qu'au vu des certificats de
vie des sociétaires survivants ou des actes de décès desdits sociétaires, s'ils sont
décédés après la date fixée au contrat pour l'expiration de l'association, sous réserve
des délais fixés par les statuts pour la production desdites pièces.
La répartition ne peut être arrêtée qu'au vu des pièces justifiant du décès des
sociétaires, sous réserve des délais fixés par les statuts pour la production desdites
pièces.
Chaque association en cas de survie doit être liquidée dans l'année qui suit son
expiration.
Les associations en cas de décès doivent être liquidées à la fin de chaque année.
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Entré en vigueur le 15 février 1995
Article 331-11 Prévision d'une somme déterminée à l'avance, interdiction
Les sociétés à forme tontinière ne peuvent avoir pour objet de garantir à leurs
adhérents que la liquidation d'une association leur procurera une somme déterminée
à l'avance.
Les statuts des sociétés à forme tontinière doivent spécifier, sous réserve des
prescriptions contenues dans le présent livre :
4° les bases de répartition pour les contrats ainsi réduits avec exclusion ou non du
partage des intérêts et bénéfices ;
5° les délais et les formes dans lesquels la société est tenue d'aviser les intéressés
de l'expiration des associations en cas de survie ;
7° l'affectation des fonds des associations en cas de survie, qui ne pourraient être
liquidées par suite du décès ou de la forclusion de tous leurs membres, ainsi que des
associations en cas de décès qui ne pourraient être liquidées par suite de l'absence
de décès ;
10° les conditions dans lesquelles la société, en cas de dissolution non motivée par
un retrait d'agrément, peut procéder à la liquidation par anticipation des associations
en cours, en vertu d'une délibération spéciale de l'assemblée générale des
souscripteurs.
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Entré en vigueur le 15 février 1995
La participation aux assemblées générales s'effectue dans les conditions prévues à
l'article 330-17. Toutefois, pour l'élection de délégués, les groupements de
sociétaires s'effectuent sur la base des associations.
L'actif mobilier des entreprises soumises au contrôle par l'article 300 est affecté par
un privilège général au règlement de leurs engagements envers les assurés et
bénéficiaires de contrats. Ce privilège prend rang selon l'ordre établi par les lois de
chaque Etat membre.
Lorsque les actifs affectés par une entreprise à la représentation des provisions
qu'elle est tenue de constituer sont insuffisants ou lorsque la situation financière de
cette entreprise est telle que les intérêts des assurés et bénéficiaires de contrats sont
compromis, les immeubles faisant partie du patrimoine de ladite entreprise peuvent
être grevés d'une hypothèque inscrite à la requête de la Commission de contrôle des
assurances. Cette hypothèque est obligatoirement prise lorsque l'entreprise fait
l'objet d'un retrait de l'agrément par la Commission de contrôle des assurances ou
dans le cas des entreprises étrangères par le Ministre en charge des assurances du
lieu de son siège social.
Pour les autres assurances, la créance garantie est arrêtée, en ce qui concerne les
assurances directes, au montant des indemnités dues à la suite de sinistres et au
montant des portions de primes payées d'avance ou provisions de primes
correspondant à la période pour laquelle le risque n'a pas couru, les créances
d'indemnités étant payées par préférence. Pour les indemnités dues sous forme de
rentes, elle est arrêtée au montant de la provision mathématique.
Pour les opérations de réassurance de toute nature, elle est arrêtée au montant des
provisions correspondantes telles qu'elles sont définies par le présent Code.
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Entré en vigueur le 15 février 1995
acceptations et le montant de toutes créances nettes dudit cessionnaire sur le
cédant, telles qu'elles figurent au même bilan au titre des acceptations.
Lorsqu'une entreprise d'un Etat membre a constitué dans un pays étranger des
garanties au profit de créanciers tenant leurs droits de contrats d'assurance exécutés
dans ce pays, le privilège institué au premier alinéa de l'article 332 ne peut avoir pour
effet de placer ces créanciers dans une situation plus favorable que celle de
créanciers tenant leurs droits de contrats exécutés sur le territoire de l'Etat membre.
Chapitre IV – Sanctions
Les infractions aux dispositions de l'article 329 seront punies d'un emprisonnement
de six mois à deux ans et d'une amende de 300.000 à 3.000.000 FCFA ou de l'une
de ces deux peines seulement.
Toute infraction aux dispositions de l'article 308 sera punie d'une amende de 50% du
montant des primes émises à l'extérieur ou cédée en réassurance à l’étranger au-
dessus du plafond fixé à l’article 308.
4° soit fait contracter par l'entreprise, pour le compte d'autrui, sans qu'elle reçoive de
valeurs en échange, des engagements jugés trop importants eu égard à sa
situation lorsqu'elle les a contractés ;
3° ou reconnu l'entreprise débitrice de sommes qu'elle ne devait pas, soit dans les
écritures, soit par des actes publics ou des engagements sous signature privée,
soit dans le bilan.
Sera puni des peines sanctionnant l'abus de confiance tout liquidateur ou toute
personne ayant participé à l'administration de la liquidation qui, en violation des
dispositions de l'alinéa précédent, se sera rendu acquéreur pour son compte,
directement ou indirectement, des biens de l'entreprise.
Sera puni des mêmes peines tout liquidateur qui se sera rendu coupable de
malversation dans sa gestion.
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Entré en vigueur le 15 février 1995
Tous arrêts et jugements de condamnation rendus en vertu des articles 333-4 et 333-
5 deuxième alinéa, seront, aux frais des condamnés, affichés et publiés dans un
journal habilité à recevoir les annonces légales.
Les dispositions des articles 333-4 à 337-7 sont applicables lors de la liquidation de
l'actif et du passif du bilan spécial des opérations d'une entreprise étrangère dont le
siège social n'est pas sur le territoire d'un Etat membre.
2° de mauvaise foi, auront fait, des biens ou du crédit de l'entreprise, un usage qu'ils
savaient contraire à l'intérêt de celle-ci, à des fins personnelles ou pour favoriser
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Entré en vigueur le 15 février 1995
une autre entreprise dans laquelle ils étaient intéressés directement ou
indirectement ;
3° de mauvaise foi, auront fait des pouvoirs qu'ils possédaient ou des voix dont ils
disposaient en cette qualité un usage qu'ils savaient contraire aux intérêts de
l'entreprise, à des fins personnelles ou pour favoriser une autre entreprise dans
laquelle ils étaient intéressés directement ou indirectement.
Les dispositions du présent article seront applicables à toute personne qui,
directement ou par personne interposée, aura, en fait, exercé la direction,
l'administration ou la gestion desdites entreprises sous le couvert ou aux lieu et
place de leurs représentants légaux.
En cas de liquidation effectuée dans les conditions prévues à l'article 325-1, les
dispositions suivantes sont applicables :
L'action se prescrit par trois ans à compter du dépôt au greffe du huitième rapport
trimestriel du liquidateur ;
Toute infraction aux dispositions des articles 302 et 307 sera punie d'une amende de
180.000 à 360.000 F.CFA. En ce qui concerne les infractions aux dispositions de
l'article 302, l'amende sera prononcée pour chacune des infractions constatées sans
que le total des amendes encourues puisse excéder 3.000.000 F.CFA.
Toute infraction aux dispositions des articles 301, 304 alinéa 3, 326 et 322 est punie
d'une peine d'emprisonnement de un mois à cinq ans et d'une amende de 360.000 à
3.600.000 F.CFA ou de l'une de ces deux peines seulement.
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Entré en vigueur le 15 février 1995
emprisonnement de un mois à six mois et d'une amende de 360.000 à
1.000.000 F.CFA ou de l'une de ces deux peines seulement.
-3° les dépôts de garantie des agents, des assurés et des tiers, s'il y a lieu ;
-4° une provision de prévoyance en faveur des employés et agents destinée à faire
face aux engagements pris par l'entreprise envers son personnel et ses
collaborateurs.
Lorsque les garanties d'un contrat sont exprimées dans une monnaie déterminée,
conformément à la dérogation prévue à l'article 3 du Livre I du présent Code, les
engagements de l'entreprise d'assurance mentionnés à l'article 334 sont libellés dans
cette monnaie.
Lorsque les garanties d'un contrat ne sont pas exprimées dans une monnaie
déterminée, les engagements d'une entreprise d'assurance sont libellés dans la
monnaie du pays où le risque est situé. Toutefois, cette entreprise peut choisir de
libeller ses engagements dans la monnaie dans laquelle la prime est exprimée si,
dès la souscription du contrat, il paraît vraisemblable qu'un sinistre sera payé, non
dans la monnaie du pays de situation du risque, mais dans la monnaie dans laquelle
la prime a été libellée.
Si un sinistre a été déclaré à l'assureur et si les prestations sont payables dans une
monnaie déterminée autre que celle résultant de l'application des dispositions
précédentes, les engagements de l'entreprise d'assurance sont libellés dans la
monnaie dans laquelle l'indemnité à verser par cette entreprise a été fixée par une
décision de justice ou bien par accord entre l'entreprise d'assurance et l'assuré.
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Entré en vigueur le 15 février 1995
Lorsqu'un sinistre est évalué dans une monnaie connue d'avance de l'entreprise
d'assurance mais différente de celle qui résulte de l'application des dispositions
précédentes, les entreprises d'assurance peuvent libeller leurs engagements dans
cette monnaie.
-1° provision mathématique : différence entre les valeurs actuelles des engagements
respectivement pris par l'assureur et par les assurés ;
-2° provision pour participation aux excédents : montant des participations aux
bénéfices attribués aux bénéficiaires de contrats lorsque ces bénéfices ne sont
pas payables immédiatement après la liquidation de l'exercice qui les a produits ;
-3° toutes autres provisions techniques qui peuvent être fixées par la Commission de
contrôle des assurances.
Lorsque ces chargements ne sont pas connus, ceux-ci sont évalués au niveau
retenu pour le calcul des valeurs de rachat tel qu'il a pu être exposé dans la note
technique déposée pour le visa du tarif. Dans l'éventualité où, pour un contrat, ce
niveau n'est pas déterminé, la valeur provisionnée devra être égale au plus à 110%
de la valeur de rachat.
Les provisions mathématiques des contrats d'assurance sur la vie doivent être
calculées d'après les tables de mortalité mentionnées à l'article 338 et d'après des
taux d'intérêt mentionnés au même article.
Lorsque la durée de paiement des primes est inférieure à la durée du contrat, les
provisions mathématiques doivent comprendre, en outre, une provision de gestion
permettant de couvrir les frais de gestion pendant la période au cours de laquelle les
primes ne sont plus payées. Ces frais doivent être estimés à un montant justifiable et
raisonnable, sans pouvoir être inférieurs, chaque année à :
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Entré en vigueur le 15 février 1995
-a) assurances en cas de décès : 0,30 p. mille du capital assuré pour les
assurances temporaires et 0,75 p. mille du capital assuré pour les autres
assurances ;
Les provisions mathématiques afférentes aux contrats d'assurance sur la vie et aux
contrats de capitalisation visés à l'article 338-2 doivent être calculées d'après un taux
au plus égal au plus faible des taux d'intérêts suivants :
-soit le taux de rendement réel diminué d'un cinquième, de l'actif représentatif des
engagements correspondants.
Les primes des contrats d'assurances sur la vie payées d'avance à la date de
l'inventaire en sus des fractions échues doivent être portées en provision
mathématique pour leur montant brut, diminué de la commission d'encaissement,
escompté au taux du tarif.
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Entré en vigueur le 15 février 1995
Section III - Provisions techniques des autres opérations d'assurance
Les provisions techniques correspondant aux autres opérations d'assurance sont les
suivantes :
-2° provision pour risques en cours : provision destinée à couvrir les risques et les
frais généraux afférents, pour chacun des contrats à prime payable d'avance, à la
période comprise entre la date de l'inventaire et la prochaine échéance de prime,
ou à défaut, le terme fixé par le contrat ;
-3° provision pour sinistres à payer : valeur estimative des dépenses en principal et
en frais, tant internes qu'externes, nécessaires au règlement de tous les sinistres
survenus et non payés, y compris les capitaux consécutifs des rentes non encore
mises à la charge de l'entreprise ;
-4° provision pour risques croissants : provision pour les opérations d'assurance
contre les risques de maladie et d'invalidité et égale à la différence des valeurs
actuelles des engagements respectivement pris par l'assureur et par les assurés ;
-5° provision pour égalisation : provision destinée à faire face aux charges
exceptionnelles afférentes aux opérations garantissant les risques dus à des
éléments naturels, le risque atomique, les risques de responsabilité civile dus à la
pollution et les risques spatiaux ;
-7° toutes autres provisions techniques qui peuvent être fixées par la Commission de
contrôle des assurances.
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Entré en vigueur le 15 février 1995
-1° primes ou cotisations à échéance annuelle émises au cours de l'exercice ;
Les primes ou cotisations à terme échu sont exclues du calcul. Les primes ou
cotisations payables d'avance s'entendent y compris les accessoires et coûts des
polices.
En sus du montant minimal déterminé comme il est prévu ci-dessus, il doit être
constitué une provision pour risques en cours spéciale, afférente aux contrats dont
les primes ou cotisations sont payables d'avance pour plus d'une année ou pour une
durée différente de celle indiquée aux 1°, 2°, 3° et 4° du premier alinéa du présent
article. Pour l'année en cours, le taux de calcul est celui prévu ci-dessus ; pour les
années suivantes il est égal à 100% des primes ou cotisations.
Dans le cas où la proportion des sinistres ou des frais généraux par rapport aux
primes est supérieure à la proportion normale, la Commission peut également
prescrire à une entreprise d'appliquer un pourcentage plus élevé que celui fixé à cet
article.
La provision pour risques en cours doit être calculée séparément dans chacune des
branches mentionnées à l'article 328.
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Entré en vigueur le 15 février 1995
La provision pour sinistres à payer est calculée exercice par exercice.
La provision pour sinistres à payer doit toujours être calculée pour son montant brut,
sans tenir compte des recours à exercer ; les recours à recevoir font l'objet d'une
évaluation distincte.
Les engagements réglementés tels que définis à l’article 334 doivent, à toute
époque, être représentés par des actifs équivalents, placés et localisés sur le
territoire de l’Etat membre sur lequel les risques ont été souscrits.
Toutefois, dans une quotité maximale de 50% des actifs représentatifs des
engagements réglementés, les actifs placés et localisés dans d’autres Etats
membres de la CIMA sont admis.
Sous réserve des dérogations prévues aux articles 335-3, 335-4 et 335-5, les
engagements réglementés des entreprises réalisant des opérations dans les
branches 1 à 18 de l'article 328 sont représentés à l'actif du bilan de la façon
suivante :
1°) Sont admis dans la limite globale de 50% et avec un minimum de 15% du
montant total des engagements réglementés :
a) les obligations et autres valeurs émises ou garanties par l'un des Etats membres
de la CIMA ;
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Entré en vigueur le 15 février 1995
b) les obligations émises ou garanties par un organisme financier international à
caractère public dont un ou plusieurs Etats membres de la CIMA font partie ;
c) les obligations émises ou garanties par une institution financière spécialisée dans
le développement ou une banque multilatérale de développement compétente
pour les Etats membres ;
2°) Sont admis dans la limite globale de 40% du montant total des engagements
réglementés :
a) obligations autres que celles visées au 1°, ayant fait l'objet d'un appel public à
l'épargne et faisant l'objet de transactions sur un marché au fonctionnement
régulier et contrôlé d'un Etat membre de la CIMA et inscrites sur une liste fixée par
la Commission Régionale de Contrôle des des Assurances après avis conforme
de la banque centrale compétente ou inscrites à la cote officielle d'une bourse de
valeurs d'un Etat membre de la CIMA ;
d) actions, obligations, parts et droits émis par des sociétés commerciales ayant
leur siège social sur le territoire de l'un des Etats membres de la CIMA, autres
que les valeurs visées aux a), b), c), e) du 2° du présent article ;
e) actions des sociétés d'investissement dont l'objet est limité à la gestion d'un
portefeuille de valeurs mentionnées aux 1°, 2°a) et b) du présent article ;
-les droits réels immobiliers afférents à des immeubles situés sur le territoire de l'un
des Etats membres de la CIMA ;
4°) Sont admis dans la limite de 20% du montant total des engagements
réglementés :
5°) Sont admis dans la limite globale de 10% du montant total des engagements
réglementés :
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Entré en vigueur le 15 février 1995
b) les prêts obtenus ou garantis par les établissements de crédit ayant leur siège
social dans un Etat membre de la CIMA, des institutions financières spécialisées
dans le développement ou des banques multilatérales de développement
compétentes pour les Etats de la CIMA ;
6°) Sont admis pour un montant minimal de 10% et dans la limite de 40% du montant
total des engagements réglementés :
les comptes ouverts dans un établissement situé dans l'Etat sur le territoire
duquel les contrats ont été souscrits ;
La tenue des comptes est effectuée par les établissements de crédit, les comptables
du trésor ou les centres de chèques postaux. Ils doivent être libellés au nom de
l'entreprise d'assurance ou de sa succursale dans l'Etat sur le territoire duquel les
contrats ont été souscrits et ne peuvent être débités qu'avec l'accord d'un dirigeant,
du mandataire général ou d'une personne désignée par eux à cet effet.
Les intérêts échus et / ou courus des placements énumérés ci-dessus sont assimilés
auxdits placements.
Les règles fixées à l'article 335-1 sont applicables aux engagements réglementés
des entreprises réalisant des opérations dans les branches 20 à 23 de l'article 328, le
plafond fixé à l'article 335-1 6° étant ramené à 35% pour ces branches.
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Entré en vigueur le 15 février 1995
Article 335-4 Dispersion
(Modifié par Décision du Conseil des Ministres du 22/04/1999)
1°) 5% pour l'ensemble des valeurs émises et des prêts obtenus par un même
organisme, à l'exception des valeurs émises et des prêts obtenus par un Etat
membre de la CIMA.
Toutefois, le ratio de droit commun de 5% peut atteindre 10% pour les titres d'un
même émetteur, à condition que la valeur des titres de l'ensemble des émetteurs
dont les émissions sont admises au-delà du ratio de 5% n'excède pas 40% du
montant défini ci-dessus ;
2°) 15% pour un même immeuble ou pour les parts ou actions d'une même société
immobilière ou foncière ;
Les prêts hypothécaires mentionnés au 5° (a) de l'article 335-1 doivent être garantis
par une hypothèque de premier rang prise sur un immeuble situé sur le territoire de
l'un des Etats membres de la CIMA, sur un navire ou sur un aéronef. L'ensemble des
privilèges et hypothèques de premier rang ne doit pas excéder 65% de la valeur
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Entré en vigueur le 15 février 1995
vénale de l'immeuble, du navire ou de l'aéronef constituant la garantie du prêt,
estimée au jour de la conclusion du contrat.
Les valeurs mobilières et titres assimilés doivent faire l'objet soit d'une inscription en
compte, ou d'un dépôt, auprès d'un établissement visé à l'article 335-1, soit d'une
inscription nominative dans les comptes de l'organisme émetteur, à condition que
celui-ci soit situé dans l'Etat membre de la CIMA sur le territoire duquel les risques
ont été souscrits.
Les actes de propriété des actifs immobiliers, les actes et les titres consacrant les
prêts ou créances doivent être conservés sur le territoire de l'Etat membre de la
CIMA sur lequel les risques ont été souscrits.
A l'exception des valeurs évaluées comme il est dit à l'article 335-11, les actifs
mentionnés à l'article 335-1 font l'objet d'une double évaluation :
1°) Il est d'abord procédé à une évaluation sur la base du prix d'achat ou de revient ;
b) les immeubles sont retenus pour leur prix d'achat ou de revient sauf lorsqu'ils ont
fait l'objet d'une réévaluation acceptée par la Commission de contrôle des
assurances auquel cas la valeur réévaluée est retenue. Les valeurs sont
diminuées des amortissements pratiqués au taux annuel de 2%. Le prix de revient
des immeubles est celui qui ressort des travaux de construction et d'amélioration à
l'exclusion des travaux d'entretien proprement dits ;
c) les prêts, les nues-propriétés et les usufruits sont évalués suivant les règles
déterminées par la Commission de contrôle.
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Entré en vigueur le 15 février 1995
Dans tous les cas, sont déduits, s'il y a lieu, les remboursements effectués et les
provisions pour dépréciation.
-les titres non cotés sont retenus pour leur valeur vénale correspondant au prix qui
en serait obtenu dans les conditions normales de marché et en fonction de
l'utilité du bien pour l'entreprise ;
-les titres cotés sont retenus pour leur dernier cours coté au jour de l'inventaire ;
-les immeubles sont retenus pour une valeur de réalisation dans les conditions
fixées dans chaque cas par la Commission de contrôle des assurances, c'est-à-
dire une valeur déterminée après expertise effectuée conformément à l'article
335-13.
3°) La valeur inscrite au bilan est celle qui résulte de l'application du 1° du présent
article. Dans le cas où la valeur de réalisation de l'ensemble des placements estimée
comme il est dit au 2° lui est inférieure, il est constitué une provision pour
dépréciation égale à la différence entre ces deux valeurs.
Les modalités d'application du présent article sont fixées aux articles 336-1 à 336-4.
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Entré en vigueur le 15 février 1995
Quand la valeur d'affectation des titres est supérieure à leur prix net de
remboursement, la perte de revenu correspondant à la différence est déduite du
montant des coupons.
Le supplément ou la perte des revenus sont calculés en faisant usage d'un taux
d'escompte égal au taux moyen des provisions déterminé comme il est indiqué à
l'article 336-2.
Le revenu des placements autres que ceux en valeurs mobilières amortissables est
représenté par les coupons ou loyers du dernier exercice connu, nets d'impôts et
charges.
Le montant des intérêts dont sont créditées les provisions mathématiques s'obtient
en multipliant le montant des provisions des entreprises par le taux d'intérêt qui sert
de base au calcul des tarifs.
Le montant des intérêts servis aux provisions pour participation aux excédents
s'obtient en multipliant le montant de ces provisions par le taux d'intérêt prévu aux
contrats correspondants.
Le taux moyen des provisions s'obtient en divisant le montant des intérêts à servir
aux provisions par le montant total des provisions.
Lorsque le revenu total des placements est inférieur au montant total des intérêts
dont sont créditées les provisions, il y a lieu de faire subir à celles-ci une majoration
destinée à combler l'insuffisance actuelle et future des revenus des placements
afférents aux contrats en cours.
Cette majoration est portée au passif du bilan sous la rubrique des provisions
mathématiques.
Son montant doit être au moins égal à dix fois l'insuffisance actuelle des revenus et
diminué, le cas échéant de la plus-value accusée par les placements à la date
retenue pour le calcul des revenus, estimés, pour les placements, selon les règles de
l'article 335-12.
Les entreprises ne sont tenues de faire les calculs mentionnés aux articles 336-1 à
336-3 que lorsque le revenu annuel, non compris les bénéfices provenant de ventes
ou de conversions, est inférieur au montant des intérêts dont les provisions
mathématiques doivent être créditées. Les calculs sont faits en se plaçant pour les
entreprises au 31 décembre. Ils peuvent être révisés chaque année.
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Entré en vigueur le 15 février 1995
CHAPITRE IV - Solvabilité des entreprises
8. les droits d’adhésion prélevés sur les nouveaux adhérents des sociétés
d’assurance mutuelles conformément à l’article 330-7 bis.
Au total des sinistres payés pour les affaires directes au cours des trois derniers
exercices, sans déduction des sinistres à la charge des cessionnaires et
rétrocessionnaires, sont ajoutés, d'une part, les sinistres payés au titre des
acceptations en réassurance ou en rétrocession au cours des mêmes exercices,
d'autre part, les provisions pour sinistres à payer constituées à la fin du dernier
exercice, tant pour les affaires directes que pour les acceptations en réassurance.
De cette somme sont déduits, d'une part, les recours encaissés au cours des trois
derniers exercices, d'autre part, les provisions pour sinistres à payer constituées au
commencement du deuxième exercice précédant le dernier exercice, tant pour les
affaires directes que pour les acceptations en réassurance. Il est appliqué un
pourcentage de 25% au tiers du montant ainsi obtenu.
Pour toutes les branches, mentionnées aux 20 à 23 de l'article 328, les assurances
complémentaires non comprises, le montant minimal réglementaire de la marge est
calculé par rapport aux provisions mathématiques. Ce montant est égal à 5% des
provisions mathématiques, relatives aux opérations d'assurances directes sans
déduction des cessions en réassurance et aux acceptations en réassurance,
multiplié par le rapport existant, pour le dernier exercice, entre le montant des
provisions mathématiques après cessions en réassurance et le montant des
provisions mathématiques brut de réassurance, sans que ce rapport puisse être
inférieur à 85%. Il lui est ajouté le montant correspondant aux assurances
complémentaires calculé selon la méthode définie à l'article 337-2 pour les branches
1 à 18.
Lorsqu'une société réalise à la fois des opérations dans les branches 1 à 18 et dans
les branches 20 à 23 de l'article 328, conformément aux dispositions du dernier
alinéa de l'article 326, le montant minimal réglementaire de la marge de solvabilité
est égal à la somme des marges de solvabilité minimales obtenues en appliquant
séparément les méthodes définies aux articles 337-2 et 337-3 respectivement aux
opérations réalisées dans les branches 1 à 18 et aux opérations réalisées dans les
branches 20 à 23 de l'article 328.
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
Article 338 Tables de mortalité et taux d'intérêt(Modifié par Décision du Conseil
des Ministres du 22/04/1999)
Les tarifs présentés au visa du Ministre en charge des Assurances par les
entreprises d'assurance sur la vie ou à la Commission Régionale de Contrôle des
Assurances par cette autorité doivent, sous réserve des dispositions de l'article 338-
2, être établis d'après les éléments suivants :
Les tarifs des contrats de rente viagère immédiate souscrits par des personnes
âgées d'au moins 65 ans, ainsi que des contrats vie et capitalisation à prime unique
d'une durée maximale de dix ans, peuvent être établis d'après un taux d'intérêt
supérieur aux taux mentionnés à l'article 338.
En ce cas et pour chacun des tarifs, le visa est subordonné aux conditions
suivantes :
1° l'actif représentatif des engagements correspondant à ces contrats doit être isolé
dans la comptabilité de l'entreprise ;
2° cet actif doit pouvoir procurer un taux de rendement supérieur d'au moins un tiers
au taux d'intérêt du tarif.
Pour les contrats mentionnés au premier alinéa du présent article, lorsque le taux de
rendement des placements nouveaux effectués au cours de l'exercice et affectés en
représentation des engagements correspondant à un tarif déterminé est inférieur au
taux de ce tarif majoré de 33%, les contrats cessent d'être présentés au public.
LIVRE III
LES ENTREPRISES
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
Les dispositions prévues aux articles 335-1, 335-4, 335-11 et 335-12 entrent en
application au plus tard 3 ans après l'entrée en vigueur du présent Code. Pendant la
période transitoire, le Conseil des Ministres fixe les règles temporaires applicables
par les entreprises d'assurance. Ces règles peuvent être différenciées par Etat pour
tenir compte de la situation prévalant au moment de l'entrée en vigueur du texte
Table de mortalité TD
x lx dx 53 854.166 9.057
54 845.109 9.761
1 1.000.000 24.280 55 835.348 10.512
2 975.720 2.220 56 824.836 11.310
3 973.500 1.100 57 813.526 12.158
4 972.400 750 58 801.368 13.054
5 971.650 610 59 788.314 14.000
6 971.040 530 60 774.314 14.992
7 970.510 470 61 759.322 16.029
8 970.040 440 62 743.293 17.110
9 969.600 410 63 726.183 18.227
10 969.190 390 64 707.956 19.377
11 968.800 380 65 688.579 20.552
12 968.420 379 66 668.027 21.741
13 968.041 390 67 646.286 22.934
14 967.651 430 68 623.352 24.119
15 967.221 510 69 599.233 25.278
16 966.711 649 70 573.955 26.393
17 966.062 800 71 547.562 27.446
18 965.262 970 72 520.116 28.412
19 964.292 1.110 73 491.704 29.269
20 963.182 1.221 74 462.435 29.989
21 961.961 1.299 75 432.446 30.547
22 960.662 1.370 76 401.899 30.914
23 959.292 1.420 77 370.985 31.067
24 957.872 1.470 78 339.918 30.980
25 956.402 1.490 79 308.938 30.633
26 954.912 1.530 80 278.305 30.013
27 953.382 1.560 81 248.292 29.110
28 951.822 1.580 82 219.182 27.923
29 950.242 1.606 83 191.259 26.464
30 948.636 1.646 84 164.795 24.752
31 946.990 1.729 85 140.043 22.820
32 945.261 1.853 86 117.223 20.710
33 943.408 1.989 87 96.513 18.473
34 941.419 2.136 88 78.040 16.171
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
35 939.283 2.29789 61.869 13.867
36 936.986 2.47190 48.002 11.628
37 934.515 2.66291 36.374 9.513
38 931.853 2.86892 26.861 7.576
39 928.985 3.09393 19.285 5.859
40 925.892 3.33694 13.426 4.389
41 922.556 3.60195 9.037 3.174
42 918.955 3.88896 5.863 2.209
43 915.067 4.19997 3.654 1.475
44 910.868 4.53698 2.179 941
45 906.332 4.90199 1.238 570
46 901.431 5.295100 668 328
47 896.136 5.720101 340 177
48 890.416 6.182102 163 90
49 884.234 6.677103 73 43
50 877.557 7.210104 30 19
51 870.347 7.783105 11 7
52 862.564 8.398106 4 3
107 1 1
LIVRE III LES ENTREPRISES
Table de mortalité TV
X lx dx 53 919.352 4.493
54 914.859 4.903
1 1.000.000 18.490 55 909.956 5.353
2 981.510 1.990 56 904.603 5.847
3 979.520 909 57 898.756 6.389
4 978.611 610 58 892.367 6.983
5 978.001 480 59 885.384 7.632
6 977.521 400 60 877.752 8.340
7 977.121 340 61 869.412 9.110
8 976.781 300 62 860.302 9.949
9 976.481 271 63 850.353 10.856
10 976.210 249 64 839.497 11.838
11 975.961 241 65 827.659 12.896
12 975.720 240 66 814.763 14.031
13 975.480 249 67 800.732 15.245
14 975.231 270 68 785.487 16.538
15 974.961 310 69 768.949 17.906
16 974.651 360 70 751.043 19.347
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
17 974.291 410 71 731.696 20.853
18 973.881 471 72 710.843 22.414
19 973.410 520 73 688.429 24.018
20 972.890 570 74 664.411 25.647
21 972.320 600 75 638.764 27.281
22 971.720 619 76 611.483 28.891
23 971.101 650 77 582.592 30.449
24 970.451 681 78 552.143 31.915
25 969.770 718 79 520.228 33.251
26 969.052 757 80 486.977 34.407
27 968.295 799 81 452.570 35.339
28 967.496 843 82 417.231 35.992
29 966.653 892 83 381.239 36.318
30 965.761 941 84 344.921 36.268
31 964.820 995 85 308.653 35.805
32 963.825 1.039 86 272.848 34.897
33 962.786 1.088 87 237.951 33.533
34 961.698 1.143 88 204.418 31.717
35 960.555 1.205 89 172.701 29.478
36 959.350 1.271 90 143.223 26.869
37 958.079 1.346 91 116.354 23.965
38 956.733 1.430 92 92.389 20.870
39 955.303 1.520 93 71.519 17.695
40 953.783 1.624 94 53.824 14.566
41 952.159 1.735 95 39.258 11.604
42 950.424 1.861 96 27.654 8.911
43 948.563 1.999 97 18.743 6.573
44 946.564 2.152 98 12.170 4.636
45 944.412 2.321 99 7.534 3.109
46 942.091 2.509 100 4.425 1.975
47 939.582 2.715 101 2.450 1.179
48 936.867 2.944 102 1.271 658
49 933.923 3.196 103 613 340
50 930.727 3.474 104 273 162
51 927.253 3.781 105 111 70
52 923.472 4.120 106 41 28
107 13 13
LIVRE IV
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
Les entreprises d'assurance soumises au contrôle de l'Etat, qu'il s'agisse
d'entreprises de droit national ou de succursales d'entreprises étrangères, doivent
établir leur comptabilité dans la forme prévue par le présent Code.
Leur comptabilité doit notamment faire apparaître, par exercice et pour chacune des
catégories indiquées à l'article 411, les éléments suivants de leurs affaires brutes de
cessions et de leurs affaires cédées : primes, sinistres, commissions, provisions
techniques.
L'inventaire qui doit être établi chaque année doit comprendre l'estimation détaillée
de tous les éléments qui entrent dans la composition des postes de l'actif et du
passif.
Les entreprises doivent conserver pendant dix ans au moins leurs livres de
comptabilité, les lettres qu'elles reçoivent, les copies des lettres qu'elles adressent,
ainsi que toutes pièces justificatives de leurs opérations.
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
Section I - Dispositions générales
Les livres ou documents prévus au présent chapitre peuvent être établis par tous
moyens ou procédés conférant par eux-mêmes un caractère d'authenticité aux
écritures comptables et permettant le contrôle de la comptabilité.
§ Lorsque les données sont prises en charge par un procédé qui, autrement,
ne laisserait aucune trace, elles doivent être également constatées par un
document écrit directement intelligible ;
§ Dans le cas où une liste est nécessaire pour justifier un montant porté en
comptabilité (sinistres en suspens, provisions mathématiques, primes émises,
etc.), chaque article de la liste doit comporter les références indispensables au
contrôle et la totalisation doit en être faite page par page, cumulativement, et à la
fin de chaque subdivision ;
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
§ Si l'entreprise souhaite ne pas éditer une telle liste, au moment de la
passation de l'écriture comptable, elle devra enregistrer alors les données qui la
composent sur un support informatique approprié tel qu'une bande magnétique.
A l'appui des opérations de l'inventaire annuel sont dressées les balances de tous les
comptes et sous-comptes ; ces balances doivent permettre de contrôler les
centralisations des écritures figurant au grand livre général.
Les cessions de titres en portefeuille sont réputées porter par priorité sur les titres de
même nature acquis ou souscrits à la date la plus ancienne.
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
§ transports aériens ;
§ transports maritimes ;
§ autres transports ;
§ acceptations dommages ;
§ capitalisation ;
§ acceptations vie.
Les risques des véhicules terrestres à moteur sont ventilés entre les catégories
suivantes :
§ véhicules de tourisme ;
Les entreprises doivent tenir notamment les registres, livres ou fichiers ci après :
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
- tous les comptes principaux conformément au chapitre III du présent titre ;
d) un livre relié des inventaires annuels, sur lequel sont transcrits des résultats de
ceux-ci ;
g) des livres de banques et de chèques postaux tenus comme les livres de caisse ;
Le livre de caisse, les livres de banques et de chèques postaux donnent les totaux
par mois et la récapitulation depuis le début de l'exercice. Ils peuvent être tenus en
un seul document.
Les données des registres auxiliaires ou des documents en tenant lieu doivent être
récapitulées périodiquement et au moins une fois par mois.
Les titres mobiliers, immeubles et prêts font l'objet d'un inventaire permanent qui
repose sur la tenue de relevés individuels et de registres des mouvements.
a) les relevés individuels sont établis, dans l'ordre prévu au plan comptable, sur un
registre ou sur des fiches ; à chaque intitulé de valeurs est réservé un feuillet ou
une fiche.
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
§ pour les valeurs mobilières : la désignation du titre, les dates d'entrée ou de
sortie, le nombre des titres achetés, vendus ou remboursés, les soldes en
nombre, les prix d'achat nets des frais d'acquisition, les prix de vente ou de
remboursement, les prix de sortie, les soldes de valeur ainsi que la date de
livraison des titres et celle du règlement financier. Les numéros des titres peuvent
être reproduits, soit sur le relevé, soit sur un inventaire séparé. Les inscriptions
doivent être faites le lendemain au plus tard de la réception de l'avis d'achat ou de
vente délivré par l'intermédiaire ou de l'accord de la contrepartie, et, pour les
remboursements sur annuités ou sur titres, au plus tard le lendemain de
l'encaissement ;
§ pour les valeurs remises par les réassureurs ou par d'autres personnes
physiques ou morales : en plus des indications analogues, le nom du déposant ;
§ pour les valeurs qui ne sont pas au siège social de l'entreprise : le lieu de
dépôt.
En outre, un registre relié, tenu par ordre de dates, reçoit mensuellement le report
des soldes des divers comptes et celui des écritures d'ordre, les promesses
d'achat ou de vente étant réinscrites chaque mois jusqu'à extinction des
engagements ; les reports sont visés, pour certification, mensuellement par le
directeur et au moins trimestriellement par le président du Conseil d'administration
ou par le président du directoire ou le directeur général unique.
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
c) Les entreprises qui tiennent un registre des "entrées de valeurs" et un registre
des "sorties de valeurs" permettant de tenir constamment à jour un compte
"Placements en cours de règlement" ne sont pas astreintes à porter les
placements non encore réglés sur les fiches ni dans les comptes prévus aux a) et
b) ci-dessus. Le solde du compte "Placements en cours de règlement" est inscrit
mensuellement sur le registre des mouvements.
Les entreprises doivent, soit délivrer les polices sous un numérotage continu pouvant
comprendre plusieurs séries, sans omission ni double emploi, les avenants
successifs étant rattachés à la police d'origine, soit affecter aux assurés ou
sociétaires des numéros continus répondant aux mêmes exigences.
Les informations relatives à ces documents doivent être à tout moment d'un accès
facile et comporter au moins les éléments suivants :
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
Par ailleurs, les informations suivantes doivent être portées sur un document pouvant
être facilement consulté : numéro de l'enregistrement, numéro de la police et
désignation du bureau décentralisé, de l'agence, du courtier ou du courtier-juré dont
dépend la police, nom de l'assuré, date de survenance de l'événement, catégories ou
sous-catégories de la garantie ou des garanties mises en jeu, nature de l'événement
ou du sinistre ou motif de la sortie, désignation des victimes, bénéficiaires ou
adversaires, monnaie dans laquelle est libellé le contrat, première estimation et, sauf
dans le cas où la société est réglementairement dispensée de la méthode dossier
par dossier, évaluations successives des sommes à payer, mention des réclamations
en justice, date et montant des paiements effectués (les sommes payées étant
ventilées en principal et en frais accessoires), date et montant des recours et
sauvetages perçus, évaluations successives des sommes à recouvrer.
Dans toutes les catégories de risques définies à l'article 411 les sinistres survenus
dans l'exercice inventorié sont portés sur une liste à lecture directe indiquant, outre le
numéro de sinistre prévu à l'article 415, les sommes payées au cours de l'exercice et
l'évaluation des sommes restant à payer.
Les sinistres survenus au cours des exercices antérieurs et qui n'étaient pas réglés à
la fin de l'exercice précédent font l'objet de listes analogues comportant, en outre, les
évaluations à la fin de l'exercice précédent.
§ date de signature ;
§ date d'effet ;
§ durée ;
§ nature du traité.
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
Les opérations de coassurance effectuées par une entreprise, directement ou par
l'intermédiaire d'un groupement ou d'une association d'entreprises, doivent, pour la
quote-part souscrite, être comptabilisées comme des opérations d'assurance directe
et sont soumises à toutes les règles applicables à ces dernières.
Elle doit ensuite comptabiliser la part non conservée par elle sur ses propres
souscriptions comme cession d’affaires directes, et enregistrer la part qui lui revient
dans les affaires apportées à l’association par les autres entreprises adhérentes
comme acceptations. Toutefois, elle peut, avec l’accord de la Commission de
Contrôle des Assurances, utiliser toute autre méthode évitant la duplication des
primes.
Lorsque ces conditions sont remplies, les entreprises adhérentes sont dispensées de
fournir à la Commission de contrôle des assurance et au Ministre en charge des
assurances dans l'Etat membre la justification des chiffres qui leur sont indiqués par
le groupement ou l'association, sauf en ce qui concerne le pourcentage de leur
participation.
L'autorisation de bénéficier des dispositions qui précèdent ne peut être retirée que
par décision visant la totalité des entreprises adhérentes à un groupement ou à une
association. Ce retrait est prononcé dès qu'il est établi que le groupement ou
l'association n'a pas tenu correctement les engagements qu'il avait pris envers la
Commission de contrôle des assurances et du Ministre en charge des assurances
dans l'Etat membre, ou envers ses adhérents, ou se livre à une activité contraire à
l'intérêt des assurés ou à l'intérêt général.
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
Si, en outre, le groupement ou l'association apporte des garanties jugées suffisantes
par la Commission de contrôle des assurances et le Ministre en charge des
assurances dans l'Etat membre, notamment en matière de représentation des
engagements techniques, les entreprises adhérentes sont elles-mêmes dispensées
dans la même mesure de fournir les garanties réglementaires correspondantes.
En tout état de cause et quel que soit le mode de comptabilisation retenu, lorsque le
réassureur non en possession de tous les comptes d'un ou plusieurs traités connaît
cependant l'existence d'une perte, celle-ci doit être provisionnée pour son montant
prévisible.
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
- C10c Paiements et provisions pour sinistre, par exercice (transport) ;
- C21 Détail, par année de souscription des capitaux ou rentes sortis au cours
de l'exercice inventorié ;
Les entreprises doivent adresser le compte rendu annuel mentionné à l'article 423 au
Ministre en charge des assurances dans l'Etat membre en cinq exemplaires, dans
les trente jours qui suivent l'approbation des comptes par l'assemblée générale et au
plus tard le 1er août de chaque année.
Elles doivent adresser les mêmes documents dans les mêmes conditions à la
Commission de contrôle des assurances.
Les entreprises remettent au Ministre en charge des assurances dans l'Etat membre,
dans les trente jours qui suivent la réunion de leur assemblée générale et au plus
tard le 1er août de chaque année, un dossier relatif aux opérations effectuées au
cours de l'exercice écoulé. Ce dossier est produit en trois exemplaires.
Il comprend :
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
1. des renseignements généraux ;
Elles doivent adresser les mêmes documents dans les mêmes conditions à la
Commission de contrôle des assurances.
i) la liste des personnes physiques ou morales qui se sont portées caution pour
l'entreprise ;
k) une déclaration aux termes de laquelle l'entreprise ne s'est portée caution pour
aucune personne physique ou morale, ou, dans le cas contraire, le nom des
personnes pour lesquelles l'entreprise s'est portée caution, et le montant des
engagements garantis ; une déclaration aux termes de laquelle l'entreprise n'a
pris aucun engagement de vente ou d'achat à terme et n'a signé aucune
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
promesse d'achat ou de vente, ou, dans le cas contraire, la déclaration du
montant des engagements de cette nature souscrits restant en cours au 31
décembre ;
-au fonds d'établissement, aux amortissements réalisés sur l'emprunt pour fonds
d'établissement ;
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
concurrence ou de gestion financière ainsi que la liste des accords administratifs
ou commerciaux avec d'autres entreprises d'assurance, de réassurance ou de
capitalisation ;
j) la liste des personnes physiques ou morales qui se sont portées caution pour
l'entreprise ;
k) une déclaration aux termes de laquelle l'entreprise ne s'est portée caution pour
aucune personne physique ou morale ou, dans le cas contraire, le nom des
personnes pour lesquelles l'entreprise s'est portée caution et le montant des
engagements garantis ; une déclaration aux termes de laquelle l'entreprise n'a
pris aucun engagement de vente ou d'achat à terme et n'a signé aucune
promesse d'achat ou de vente, ou, dans le cas contraire, la déclaration du
montant des engagements de cette nature souscrits restant en cours au 31
décembre ;
l) une déclaration relative aux engagements pris par l'entreprise si celle-ci pratique
des opérations de coassurance ou de coréassurance comportant solidarité entre
les assureurs ou les réassureurs ;
LIVRE IV
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
Chapitre III - Plan comptable particulier à l'assurance et à la capitalisation
4. Comptes de tiers.
5. Comptes financiers.
8. Comptes de résultats.
9. Comptes spéciaux.
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
Comptes de capitaux permanents
10. Capital
11. Réserves
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
15. Provisions pour pertes et charges
159. Etranger
1629. A l'étranger
1639. A l'étranger
1680. Cautionnement
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
1688. Divers
Classe 2
2008. Amortissement
2018. Amortissement
2020. Frais
2028. Amortissement
2030. Frais
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
2038. Amortissement
2048. Amortissement
2058. Amortissement
2060. Primes
2068. Amortissement
2098. Amortissement
2100. Terrains
21090. Terrains
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
2111. Partie non libérée
2121. Terrains
2122. Constructions
2128. Amortissement
2138. Amortissement
214. Matériel
2148. Amortissement
2158. Amortissements
2168. Amortissement
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
219. Immobilisations d'exploitation
21922. Constructions
21928. Amortissement
21938. Amortissements
2200. Terrains
2220. Immeubles
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
2231. Partie libérée des parts et actions de sociétés immobilières
2290. Terrains
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
2386. Admises avec limitation
242. Prêts aux organismes de construction garantis par une collectivité territoriale
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
2510. Actions de sociétés d'assurance
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
2570. Actions de sociétés d'assurance
2625. Espèces
263. Valeurs ou espèces déposées chez les cédants en garantie des acceptations
du siège social (ou du siège spécial)
26301. Immobilisations
264. Valeurs remises par l'entreprise en garantie d'opérations autres que les
acceptations
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
269. Provision pour dépréciation des actifs déposés en cautionnements
2807. Divers
281. Immobilisations
2810. Terrains
2812. Immeubles
2814. Matériel
2820. Terrains
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
285. Titres de participation
2863. Valeurs ou espèces déposées chez les cédants en garantie des acceptations
des succursales à l'étranger
288. Amortissement
Classe 3
31. Provisions techniques des opérations d'assurance directe vie dans le pays
concerné
310. Primes
315. Sinistres
320. Primes
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
3201. Pour risques en cours : autres primes
325. Sinistres
340. Primes
345. Sinistres
350. Primes
355. Sinistres
3810. Primes
3815. Sinistres
3820. Primes
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
3825. Sinistres
3840. Primes
3845. Sinistres
3850. Primes
3855. Sinistres
3920. Primes
3925. Sinistres
3940. Primes
3945. Sinistres
39810. Primes
39815. Sinistres
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
3982. Opérations d'assurance directe dommages, RC et risques divers
39820. Primes
39825. Sinistres
39840. Primes
39845. Sinistres
39850. Primes
39855. Sinistres
Classe 4
Comptes de tiers
410. Comptes avec les agents généraux, les courtiers et autres producteurs dans le
pays concerné
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
411. Créances sur les assurés, agents généraux, courtiers et autres producteurs et
dettes envers eux (passant par le compte 410) dans le pays concerné
413. Créances diverses sur les agents et courtiers et dettes envers eux (ne passant
pas par le compte 410 et distinctes des dépôts de garantie), dans le pays concerné
414. Créances diverses sur les assurés et dettes envers eux (autres que les primes
échues, les indemnités ou autres prestations contractuelles, les dépôts de garantie
et les répartitions d'excédents), dans le pays concerné
4140. Créances
4141. Dettes
41700. Créances
41701. Dettes
4174. Acceptations
41740. Créances
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
41741. Dettes
4183. Créances diverses sur les agents et courtiers et dettes envers eux
4198. A l'étranger
42. Personnel
427. Oppositions
43. Etat
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
436. Autres impôts et taxes
459. Provision pour dépréciation financière des comptes des filiales (ou de la
société mère)
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
4615. Titres de participation détenus dans le pays concerné
465. Créances sur des organismes d'assurance en raison d'avances aux assurés
468. Divers
4751. Loyers
4753. Revenus
4857. Intérêts courus et non échus (sur placements figurant à l'actif pour leur valeur
en capital)
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
4861. Assurances directes dans le pays concerné
Classe 5
Comptes financiers
5029. A l'étranger
5039. A l'étranger
540. Chèques
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
552. Titres non cotés, partie libérée, dans le pays concerné
557. Titres non cotés, partie non libérée, dans le pays concerné
566. Comptes dans les caisses des établissements publics dans le pays concerné
57. Caisse
Classe 6
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
6010. Sinistres
6014. Rachats
6024. Rachats
6040. Sinistres
6044. Rachats
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
609. Part des réassureurs dans les prestations et frais
60910. Sinistres
60914. Rachats
60920. Sinistres
60940. Sinistres
60943. Arrérages
60944. Rachats
60950. Sinistres
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
60959. Entrées de portefeuille
6100. Salaires
6107. Gratifications
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
61720. Assurances sociales
61765. Retraites
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
6241. Timbres fiscaux
63020. Siège
63061. Véhicules
63065. Mobilier
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
631. Entretien et réparations (frais payés à des tiers)
63120. Siège
63165. Mobilier
6340. Electricité
6341. Eau
6342. Gaz
635. Redevances
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
638. Primes d'assurances
6383. Assurance RC
6418. Administrateurs
6419. Divers
652. Courtiers
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
656. Cotisations aux régimes de retraites des producteurs non salariés
657. Acceptations
6574. Vie
6608. Cadeaux
6640. Affranchissements
6644. Télex
6645. Télégestion
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
6655. Frais de contentieux des primes
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
6746. Frais de contentieux des placements
6780. Entretien
6785. Réparations
6814. Matériel
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
6819. Immobilisations d'exploitation
6895. Filiales
690. Prestations
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
692. Impôts et taxes
6920. Directs
6922. Indirects
6928. Divers
695. Commissions
6957. Acceptations
6970. Intérêts des emprunts, des comptes de dépôts créditeurs, intérêts bancaires ;
commissions sur ouverture de crédit, cautions et avals
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
6989. Provision pour dépréciation des comptes de tiers
Classe 7
7019. Annulations
7029. Annulations
7040. Primes
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
705. Primes (acceptations dommages, RC et risques divers)
7050. Primes
70910. Primes
70920. Primes
70940. Primes
70950. Primes
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
752. Affaires directes dommages, RC et risques divers
7601. Cantines
7609. Divers
7740. Au personnel
776. Intérêts des comptes courants et des comptes de dépôts débiteurs, intérêts
bancaires
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
777. Jetons de présence, tantièmes, rémunérations d'administrateurs
78. Travaux faits par l'entreprise pour elle-même. Charges non imputables à
l'exploitation de l'exercice, dans le pays concerné
790. Primes
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
7975. Revenus des titres de participation
7976. Intérêts des comptes courants et des comptes de dépôts débiteurs, intérêts
bancaires
798. Travaux faits par l'entreprise pour elle-même, charges non imputables à
l'exploitation de l'exercice
Classe 8
Comptes de résultats
829. Utilisation des provisions précédemment constituées pour couvrir des pertes
sur exercices antérieurs et des pertes exceptionnelles
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
8331. Fonds d'établissement constitué
8399. Etranger
8409. Etranger
84232. Obligations
84233. Actions
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
8441. Droits d'entrée
8449. Etranger
8459. Etranger
8499. Etranger
89. Bilan
Classe 0
Comptes spéciaux
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
009. Créditeurs éventuels
0105. Filiales
0107. Divers
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
03. Autres charges envers des tiers
035. Filiales
037. Divers
057. Divers
070. Valeurs
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
08. Valeurs remises par les organismes réassurés avec caution solidaire ou avec
substitution
080. Valeurs
Classe 1
10. Capital
La fraction du capital restant à appeler est portée au crédit du compte 1001 par le
débit du compte 441 (actionnaires, capital non appelé).
En cas d'appel de capital non libéré, le compte 1001 est débité du montant appelé
par le crédit du compte 1000, et corrélativement le compte 441 est crédité du même
montant par le débit du compte 442, ou s'il y a libération totale et immédiate par le
débit du compte intéressé de la classe 4 ou de la classe 5.
Dans le cas où l'emprunt pour fonds d'établissement est remboursé par annuités, le
compte 1010 (fonds d'établissement constitué) est crédité par le débit du compte
8331 d'un montant égal à la partie remboursée de l'emprunt.
débit du compte 8331 d'un montant égal à la somme remboursée et le compte 130
(réserve pour remboursement de l'emprunt) est crédité par le débit du compte 8330
d'un montant égal à la somme, qui, dans l'année, a été amortie sans être
remboursée. Au terme de l'emprunt le compte 1010 est crédité par le débit du
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
compte 130 tandis que le compte 1016 est soldé par le compte 56.
11. Réserves
Le compte 110 est utilisé pour enregistrer les primes d'apports et les primes de
fusion.
Ce compte fonctionne après décision sur l'affectation des bénéfices ou sur le sort
des pertes laissées jusque-là en instance au compte 88.
Le compte 150 (provision pour garantie des moins-values sur titres gérés et figurant
en classe 0) concerne les entreprises d'assurance qui gèrent pour le compte de
tiers (en particulier des institutions de prévoyance) des titres appartenant à ceux-ci
et qui se sont engagées à répondre de tout ou partie de la dépréciation
éventuellement subie par ces titres ; dans la mesure où cette garantie entre en jeu,
les entreprises d'assurance constituent la provision dont il s'agit par le débit du
compte 87.
Les autres provisions pour pertes et charges sont créées ou rajustées par le jeu
des comptes 68 et 698 lorsqu'elles concernent l'exploitation, par le débit du compte
835 lorsqu'elles ne concernent pas l'exploitation ou lorsqu'elles ont un caractère
exceptionnel, enfin par le jeu des comptes 7850, 828 et 829 lorsque le montant de
la provision doit être diminué ou annulé.
Les titres reçus en cautionnement ne figurent pas dans les classes 2 ou 5 mais à la
classe 0 ; ils ne font donc pas l'objet d'une contrepartie au compte 168.
Pour les entreprises de droit national, ce compte est normalement soldé en fin
d'exercice.
Pour les entreprises étrangères, il enregistre les écritures qui intéressent le siège
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
social.
Classe 2
Les frais d'établissement inscrits aux comptes 200 à 204 peuvent être entièrement
amortis dès la première année.
Du compte 2010 (frais de prospection) sont exclus tous frais d'acquisition des
contrats d'assurance qui constituent le compte 205.
Les comptes d'amortissement 2008, 2018, 2028, 2038, 2048 et 2068 sont crédités
par le débit du compte 680. Lorsqu'un des éléments des comptes 2000, 2010 à
2013, 2020, 2030, 2040 à 2047 et 2060 a fait l'objet d'un amortissement intégral, la
somme correspondante est compensée par le débit de celui des comptes
d'amortissement ci-dessus énumérés qui est concerné.
Les frais d'acquisition des contrats précomptés (compte 205) sont régis par la
réglementation en vigueur. Ce compte est débité par le crédit du compte 659.
Le compte 2058 est crédité par le débit du compte 658 ; il enregistre le cumul des
amortissements effectués sur les commissions des exercices n'ayant pas encore
fait l'objet d'un amortissement intégral ; lorsque l'amortissement des commissions
d'un exercice est achevé, la fraction correspondante du compte 2058 est
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
compensée par le compte 2050.
Le compte 209 est, à la clôture de l'exercice, débité (2094) par le crédit du compte
204 est crédité (2098) par le débit de 2048 ; ces écritures sont contre-passées à
l'ouverture de l'exercice suivant.
Lorsqu'un terrain non bâti fait l'objet d'une construction, le compte 210 est crédité
par le débit du compte 220 ; lors de l'achèvement de l'immeuble, le coût de
l'ensemble terrain-construction est transféré des débits des comptes 220 et 222 ou
223 au débit des comptes 212 ou 213.
Les immobilisations corporelles (comptes 210 à 216 et 2190 à 2193) sont inscrites
en comptabilité pour leur coût réel d'achat ou pour leur coût réel de production. Les
droits de mutation, honoraires ou commissions et frais d'actes versés pour
l'acquisition des immobilisations corporelles ne sont pas compris dans ce coût ; ils
sont portés au compte 2040 ou 2042.
Les parts ou actions non cotées des sociétés immobilières ou des sociétés
d'investissements immobiliers sont portées au compte 213 (ou au compte 223).
Lorsqu'elles sont cotées, elles doivent figurer aux comptes 23 ou 25 selon la
proportion du capital possédé. Le montant des versements restant à effectuer sur
les titres non entièrement libérés est porté au débit du compte 2132 et au crédit du
compte 4611.
Le droit au bail fait l'objet du compte 2180 lorsque son acquisition comporte un prix
spécifié dans l'acte.
Les comptes d'amortissement 2128, 2138, 2148, 2158 et 2168 sont crédités des
amortissements effectués au cours de chaque exercice par le débit du compte 681.
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
23. Valeurs mobilières et titres assimilés détenus dans le pays concerné,
affectables à la représentation des engagements réglementés, appartenant à
l'entreprise et conservés par elle (autres que les titres de participation).
Les valeurs mobilières et les parts de fonds communs de placement qui par leur
nature peuvent représenter les engagements réglementés, en conformité avec la
réglementation en vigueur, et qui ne sont pas inscrites aux comptes 25, 26 ou 28,
sont comptabilisées en 23. Ces titres y figurent même si l'entreprise n'en a pas
besoin en totalité pour représenter ses engagements réglementés ou si leur
montant excède les limitations prévues par la réglementation.
Le montant versé sur le prix de souscription ou le prix d'achat d'un titre non
entièrement libéré est seul porté au compte 23.
Dans chaque rubrique les titres sont classés dans l'ordre de la cote des agents de
change.
Le compte 239 "Provisions pour dépréciation de valeurs mobilières" (de même que
les comptes 259, 26309 et 289) enregistre toutes les différences entre le prix de
revient et l'estimation inférieure, en particulier sur titres non cotés.
On considère qu'une entreprise détient une participation dans une autre lorsqu'elle
en possède une fraction au moins égale à 10%.
Le compte 254 enregistre les parts possédées par l'entreprise dans des organismes
non commerciaux. Le montant des versements restant à effectuer sur titres non
entièrement libérés est porté simultanément au débit des comptes 256 et 257 et au
crédit du compte 4615.
Sont inscrites aux comptes 26303, 26304 ou 26305 les valeurs qui, si elles étaient
conservées par l'entreprise, figureraient respectivement aux comptes 23, 24 ou 25.
Lorsque la convention avec les institutions de prévoyance prévoit que les titres
seront immatriculés au nom de l'entreprise d'assurance prêtant son concours, les
fonds versés par les institutions en vue de l'achat de ces valeurs sont
comptabilisées au crédit du compte 27 ; les sommes reversées passent au débit de
ce même compte. Le compte 27 enregistre les mouvements de ce portefeuille
spécial de titres : il est débité du prix des titres y entrant et crédité du prix des titres
qui en sortent.
Classe 3
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
Comptes de provisions techniques
La classe 3 est, dans le présent plan, réservée aux provisions techniques, c'est-à-
dire aux charges prévisibles qui concernent l'exécution des contrats passés entre
l'entreprise et les assurés. Elle enregistre également les engagements envers les
institutions de prévoyance ou ceux relatifs aux fonds de placements gérés par
l'entreprise.
Au compte 3200 sont enregistrées les primes émises relatives à des échéances
appartenant à des exercices postérieurs.
Classe 4
Comptes de tiers
Les comptes divisionnaires 400 à 403 donnent lieu à l'ouverture pour chaque
réassureur, dans chaque monnaie du traité, d'un compte destiné à enregistrer en
cours d'exercice toutes les opérations qui se présentent ; l'entreprise ouvre à cet
effet les comptes 4002, 4003..., jusqu'à 4038 et 4039 ; si le nombre des comptes
ainsi disponible est insuffisant, il sera créé des comptes à cinq chiffres (de 40020 et
40021 à 40398 et 40399) ou à six chiffres. En fin d'exercice, il est tiré le solde pour
chaque réassureur par monnaie et ce solde ressort aux comptes 4000 et 4001
selon qu'il est débiteur ou créditeur. Les comptes 404 à 408 fonctionnent de
manière analogue.
Le compte 410 correspond aux comptes avec les agents et courtiers au sens
normal du terme. En vue de déterminer les primes arriérées, il fait à la clôture de
l'exercice l'objet d'une ventilation au compte 411 entre les divers éléments des
primes à encaisser et les soldes espèces ; ce compte 411 n'est donc qu'un compte
d'inventaire.
Le compte 412 enregistre les opérations d'assurance ne passant pas par un agent
ou un courtier et ne donnant pas lieu à commission. Les assurés sont débités des
quittances qui leur sont présentées et crédités de leurs paiements.
Les comptes 413 et 414 enregistrent les opérations autres que les opérations
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
courantes d'assurance (par exemple les prêts aux agents...).
Le compte 419 enregistre les provisions pour dépréciation autres que la provision
pour annulations de primes qui figure en classe 3.
43. Etat
Les opérations à inscrire au compte 43 sont celles faites avec l'Etat considéré en
tant que puissance publique.
Le compte 432 reçoit provisoirement les sommes versées à l'entreprise par l'Etat et
dont le caractère de prêt ou de subvention n'est pas encore établi : ce compte doit
être normalement soldé en fin d'exercice.
Au compte 433, les parts dont il s'agit sont les titres créés par les sociétés
nationalisées d'assurance ; les parts amorties ont été remboursées aux porteurs
par l'entreprise qui doit en récupérer le montant.
Les impôts et taxes à porter, le cas échéant, au compte 436 comprennent non
seulement les impôts et taxes d'Etat proprement dits, mais aussi les impôts et taxes
perçus pour le compte des départements et des communes.
Les filiales proprement dites comprennent les sociétés dont l'entreprise détient 50%
ou plus du capital.
Lorsqu'en assurance des véhicules terrestres à moteur le contrat ne couvre pas les
dommages subis mais qu'une garantie de protection juridique prévoit que l'assuré
bénéficiera de la part de son assureur d'un paiement avant l'exercice du recours,
paiement et recours sont respectivement comptabilisés au débit des sous-comptes
6020 et 6026 et au crédit du sous-compte 6029.
Ces comptes sont utilisés pour répartir les charges et les produits dans le temps, de
manière à rattacher à un exercice déterminé toutes les charges et tous les produits
le concernant effectivement et ceux-là seulement.
Dans le compte 470 sont compris notamment les intérêts courus et non échus sur
emprunts contractés par l'entreprise, ainsi que le montant des droits acquis par le
personnel à la clôture de l'exercice au titre des congés payés.
Les comptes 470 et 480 sont à subdiviser dans l'ordre des charges figurant aux
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
comptes 61 à 64, 66, 67 et 69.
Le compte 475 est crédité des sommes correspondant à des produits perçus ou
comptabilisés avant que les prestations et fournitures les justifiant aient été
effectuées ou fournies.
Le compte 485 est débité en fin d'exercice par le crédit des comptes 76, 77, 796 et
797 des produits acquis à l'entreprise mais dont le montant, non définitivement
arrêté, n'a pas encore été inscrit à un compte débiteur de la classe 4.
Sauf impossibilité, les opérations inscrites dans ce compte sont reclassées en fin
d'exercice parmi les comptes figurant au modèle du bilan, et le compte 49 ne figure
pas, en principe, au bilan. Si le reclassement ne peut pas être effectué, il n'est pas
établi de compensation entre les soldes créditeurs et les soldes débiteurs des
comptes, qui doivent apparaître au bilan.
Classe 5
Comptes financiers
Ces comptes enregistrent les emprunts contractés par l'entreprise dont on est sûr, à
l'origine, qu'ils sont fait ou consentis pour une durée inférieure à un an.
Sont notamment affectés au compte 518 les prêts participatifs non garantis.
Ces titres sont ceux qui ne peuvent être affectés ni aux comptes 25 ou 285 parce
qu'ils ne sont pas des titres de participation, ni aux comptes 23 ou 283 parce qu'ils
ne sont pas susceptibles d'être admis en représentation des provisions techniques.
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
59. Virements internes
Classe 6
Le compte 601 "prestations échues" est réservé aux entreprises pratiquant les
opérations définies au 1 de l'article 300 . (En capitalisation, les capitaux sortant aux
tirages garantis sont comptabilisés au compte 6010). Les participations attribuées
avant détermination des résultats de l'exercice passent par le compte 6015, qu'elles
soient à distribuer immédiatement, à incorporer à la provision mathématique ou à
verser à la provision pour dépréciation aux excédents (les participations
éventuellement allouées sur les bénéfices du compte de pertes et profits
apparaissent au compte 88).
Les frais inscrits à ce compte sont ceux qui sont supportés par l'entreprise au titre
de la rémunération de son personnel et de ses compléments (charges connexes,
charges de Sécurité sociale, frais pour oeuvres sociales). Ils ne comprennent pas
les commissions ou courtages alloués au personnel, qui trouvent leur place au
compte 654.
Les comptes 613, 616, 617 et 618 concernent les personnels dont les
rémunérations sont enregistrées aux comptes 610 et 612.
Les comptes 61600 et 61620 enregistrent les sommes payées en espèces, au titre
des congés payés, aux personnes quittant l'entreprise. Ils reçoivent également, le
cas échéant, la variation, d'un 31 décembre à l'autre, du montant des droits acquis
par le personnel à la clôture de l'exercice au titre des congés payés. Ce montant
figure alors au passif du bilan, dans le compte 470 (charges à payer).
Les autres charges sociales (compte 618) comprennent les frais pour oeuvres
sociales, à l'exception des frais qui, tels le loyer et l'entretien des cantines, doivent
être portés, en raison même de leur nature, dans les autres comptes de la classe 6.
-de ceux qui, tel l'impôt sur les bénéfices ou l'impôt sur les sociétés, constituent un
prélèvement sur les bénéfices et sont inscrits directement au débit du compte 85 ;
-de ceux qui, encaissés sur des tiers par l'entreprise, doivent être reversés par elle
et sont enregistrés aux comptes 435 (taxes sur primes d'assurance), 440 (impôts et
taxes recouvrables sur les actionnaires), 4602 et 4605 (impôts et taxes
recouvrables sur les obligataires ou porteurs de parts bénéficiaires)? ;
-des rappels d'impôts concernant les exercices antérieurs qui sont portés au
compte 8202 ;
-des pénalités et amendes fiscales, frais exceptionnels qui doivent être enregistrés
au compte 844.
Le compte 63 enregistre les frais payés à des tiers, à l'exclusion des frais de
transports et de déplacements qui sont inscrits au compte 64 et des frais de gestion
qui sont portés au compte 66.
Au compte 631, la distinction entre les frais d'entretien et les frais de réparation ne
s'opère à l'intérieur du compte 631 que dans la mesure du possible ; en cas
d'impossibilité de cette distinction, le regroupement se fait sur l'intitulé "entretien". A
ce compte figurent les charges incombant à l'occupant de l'immeuble (même quand
la société est propriétaire de l'immeuble dans lequel elle est installée).
Le compte 632 enregistre les frais payés aux tiers qui sont chargés par l'entreprise
d'effectuer pour son compte des opérations ayant pour objet la fabrication de
produits ou la fourniture de services.
Les dépenses d'achat du petit matériel, qui doit être renouvelé périodiquement, sont
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
portées au débit du compte 633.
Au compte 637 sont portés des honoraires tels que ceux versés aux conseillers
fiscaux, avocats, architectes, commissaires aux comptes, experts du comité
d'entreprise...
Le compte 668 enregistre à son débit, par le crédit des comptes intéressés à la
classe 4 ou de la classe 5, les subventions accordées par l'entreprise lorsque, eu
égard à leur périodicité ou à leur nature, ces subventions peuvent être considérées
comme ressortissant à la gestion normale.
Par analogie avec les intérêts des emprunts obligataires, le montant minimal de la
répartition servi aux parts bénéficiaires est porté au compte 6700. L'excédent figure
au compte 88 dans les "autres répartitions".
Le compte 673 est débité des escomptes dont bénéficient les assurés (notamment
en assurance maritime) lorsque les primes stipulées payables par quarts sont en
fait acquittées en un seul versement.
Les comptes 61 à 64, 66 et 67, enregistrant les charges au fur et à mesure qu'elles
se produisent, n'indiquent pas le montant exact des charges qui se rapportent à
l'exercice : ils comprennent des charges engagées pendant cet exercice, mais qui
concernent des exercices postérieurs ; ils ne comprennent pas, par contre, les
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
charges qui, se rapportant à l'exercice considéré, ne seront enregistrées qu'au
cours d'un exercice ultérieur.
Pour rétablir dans les comptes de la classe 6 le montant exact des charges se
rapportant à l'exercice, ces comptes doivent être régularisés à la fin de l'exercice,
par le débit du compte 480 et par le crédit du compte 470.
A l'ouverture de l'exercice suivant, les écritures passées à ces comptes 480 et 470
sont contre-passées aux comptes intéressés de la classe 6. Toutefois, les
entreprises peuvent également débiter directement le compte 470 lors du règlement
effectif des charges à payer et créditer le compte 480 à l'échéance des charges
payées ou comptabilisées d'avance.
Les entreprises qui le jugent opportun peuvent faire jouer les comptes 470 et 480 à
la fin de chaque période comptable et non pas seulement en fin d'exercice.
Ces comptes sont destinés à faire apparaître dans les classes 6 les dotations de
l'exercice aux comptes d'amortissements, de provisions pour pertes et charges et
de provisions pour dépréciations des éléments de l'actif, lorsque ces provisions
concernent l'exploitation ; ils ne donnent lieu qu'à des dotations positives. Lorsque
la provision antérieurement constituée par dotation aux comptes 685 ou 689 se
révèle trop forte, l'excédent est repris par le crédit du compte 828.
Les sous-comptes dérivés de 680, 681, 685 sont débités par le crédit des comptes
d'amortissements ou de provisions correspondants dérivés des comptes 20, 21 et
15 ; le compte 689 est débité par le crédit des comptes 409, 419, 459 et 469.
Classe 7
En dehors des comptes techniques (comptes 70, 73, 75 et 79), les produits
comprennent les sommes reçues ou à recevoir au titre de l'exploitation, et se
rapportant à l'exercice en cours, soit en contrepartie de fournitures de services ou
avantages exécutés ou fournis par l'entreprise, soit exceptionnellement sans
contrepartie. Ils comprennent également les travaux faits par l'entreprise pour elle-
même.
Les comptes de la classe 7 ne comprennent donc pas les produits ou les profits qui
proviennent de subventions d'équilibre ou d'équipement, d'opérations concernant
des exercices antérieurs, ou présentant un caractère exceptionnel, et qui doivent
être portés à l'un des comptes suivants : 822, 847, 848 ou 849. Les entreprises
débitent, les cas échéant, chaque compte de produits du montant des sommes qui
y sont portées et qui sont à inscrire, en définitive, au crédit du compte de pertes et
profits. Ces écritures rectificatives sont passées, au plus tard, à la fin de l'exercice.
Le compte 70 est, lors de l'émission des quittances, crédité du montant des primes
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
ou cotisations, y compris les accessoires et coûts de police, mais net de taxes
d'assurance.
Les capitaux constitutifs de rentes gérées par l'entreprise constituées à la suite d'un
sinistre ne sont pas comptabilisés en 70 mais sont portés au compte 6021.
Ce compte enregistre les rabais obtenus des fournisseurs et dont le montant, non
déduit des factures d'achat, n'est connu qu'après la comptabilisation de ces
factures. Il est crédité par le débit des comptes de tiers ou des comptes de
trésorerie et soldé en fin d'année (en même temps que les produits accessoires 76)
par le compte d'exploitation 80.
Le compte 765 comprend notamment la participation reçue des organismes que les
entreprises d'assurance sont autorisées à gérer.
Pour les placements dont la valeur comptable ne comprend pas le prorata d'intérêts
courus depuis la dernière échéance, les intérêts courus et non échus à l'inventaire
sont portés au crédit des sous-comptes intéressés du compte 77 et au débit du
sous-compte 4857. A la réouverture des comptes après l'inventaire, le sous-compte
4857 est soldé par le débit de ces sous-comptes.
Les intérêts échus et non encaissés sont portés au crédit des sous-comptes
intéressés de 77 et au débit au compte 545.
Les lots et primes de remboursement sur valeurs mobilières sont à inclure dans le
compte 77.
Dans les autres produits financiers (778) entrent notamment au crédit les intérêts
qui s'ajoutent aux primes, lorsque le tarif étant annuel, les primes ne sont,
moyennant intérêt, payables que par fractions semestrielles ou trimestrielles.
78. Travaux faits par l'entreprise pour elle-même - Travaux et charges non
imputables à l'exploitation de l'exercice
Le compte 780 est appelé à enregistrer le coût des travaux faits par l'entreprise
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Entré en vigueur le 15 février 1995
pour elle-même, dont le montant doit être porté à un compte de bilan.
Le compte 785 est appelé à enregistrer la contrepartie des charges inscrites aux
comptes 61, 66 et 67 et qui sont couvertes par des provisions pour pertes et
charges constituées au cours des exercices antérieurs par le débit du compte 685
ou qui ne se rapportent pas à l'exploitation ou à l'exercice.
Classe 8
Comptes de résultats
Le solde du compte 80 est viré, pour clôture des écritures, au compte 87.
Les comptes constituant les postes du compte 80 sont indiqués dans les listes ci-
après.
Sinistres survenus : 6010, 6030, 6040, 6060, 6901, 6904 et (cessions) 60910,
60930, 60940, 60960, 6909.
Capitaux échus : 6012, 6032, 6042, 6062 et (cessions) 60912, 60932, 60942,
60962.
Arrérages échus : 6013, 6033, 6043, 6063 et (cessions) 60913, 60933, 60943,
60963.
Rachats : 6014, 6034, 6044, 6064 et (cessions) 60914, 60934, 60944, 60964.
Participation aux excédents : 6015, 6035, 6045, 6065 et (cessions) 60915, 60935,
60945, 60965.
Provisions mathématiques : 310, 340, 3810, 3840 et (cessions) 3910, 3930, 3940,
3960, 39810, 39840.
Ajustement des valeurs affectées aux assurances à capital variable (débit) : 679.
Ajustement des valeurs affectées aux assurances à capital variable (crédit) : 779.
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
Prestations et frais payés : 602, 604, 605, 606, 6902, 6904, 6905 et (cessions) 609,
6909.
Provisions de sinistres : 325, 355, 3825, 3855 et (cessions) 3925, 3955, 39825,
39855.
Primes : 702, 704, 705, 706, 7902, 7904, 7905 et (cessions) 709, 7909.
Provisions de primes : 320, 340, 350, 360, 3820, 3840, 3850 et (cessions) 3920,
3940, 3950, 39820, 39840, 39850.
Commissions : 65 et 695.
Dotations aux provisions (autres que celles afférentes aux placements) : 685, 689,
6985, 6989.
Autres frais : 670, 671, 672, 673, 6741, 6745, 6746, 677, 6803, 6806, 6970, 6977.
Autres produits financiers : 774, 776, 777, 778, 7974, 7976, 7977, 7978.
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Entré en vigueur le 15 février 1995
Travaux faits par l'entreprise pour elle-même - Charges non imputables à
l'exploitation de l'exercice : 78, 798.
Ce compte enregistre les pertes et profits au titre des exercices antérieurs sur les
postes non techniques, c'est-à-dire les résultats acquis au cours de l'exercice, mais
dont l'origine remonte à des exercices antérieurs.
Le compte 828 reçoit à son crédit les reprises d'excédents éventuels sur provisions
qui avaient été initialement passées par les comptes 685, 689, 835 et 839.
Le compte 829 est destiné à recevoir à son crédit la contrepartie des pertes
enregistrées aux comptes 82 et 84 et couvertes par des provisions pour pertes
constituées au cours d'exercices antérieurs par le débit des comptes 835 et 839. Le
compte 829 est crédité par le débit du compte de la provision intéressée, soit du
montant de la provision si ce montant est inférieur ou égal aux pertes, soit d'une
somme égale au montant de ces pertes si la provision est supérieure à cette
somme.
Ne passe par le compte 831 que celles des dotations aux réserves du compte 11
qui (à la différence de celles s'effectuant par le débit du compte 88) ne sont pas de
la compétence exclusive de l'assemblée générale.
Le compte 833 est débité des dotations aux réserves réglementaires (compte 13)
qui sont une charge de l'exercice, selon les textes en vigueur, mais qui ne sont pas
directement liées à l'exploitation.
Le compte 835 sert à effectuer les dotations aux provisions pour pertes et charges
(compte 15).
Toutefois, la provision pour garantie des moins-values sur titres gérés et figurant en
classe 0 est directement constituée par le débit du compte 87.
Le compte 839 concerne les dotations aux provisions pour dépréciations des
éléments d'actif des classes 2, 4 et 5.
Le résultat des opérations de change (841, 846) est ventilé en bénéfices et pertes
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
sur cessions ou sur conversion de monnaies étrangères, dans la mesure où
l'importance relative de ces deux éléments justifie une telle ventilation. Le compte
842 est un compte de calcul qui sert à remplir les tableaux fiscaux exigés pour la
détermination des résultats sur cessions. Il fonctionne de la façon suivante :
-il est débité, par le crédit du compte d'élément d'actif concerné, du montant de la
valeur d'origine de cet élément ;
-il est débité (cas de plus-value) ou crédité (cas de moins-value), pour solde par le
crédit de 845 ou le débit de 840.
Le compte 843 enregistre à son débit, par le crédit des comptes intéressés des
classes 4 ou 5, les subventions accordées par l'entreprise qui n'ont pas le caractère
de charges d'exploitation.
Les subventions d'équilibre reçues sont les subventions qui seraient accordées par
l'Etat, les collectivités publiques ou des tiers, en fonction des résultats des
entreprises qui en bénéficient.
Les sommes destinées par décision de l'assemblée générale à être ristournées aux
sociétaires des sociétés à forme mutuelle, des sociétés mutuelles et de leurs
unions, et des mutuelles agricoles, sont débitées au compte 88 lors de l'affectation
des résultats.
Si les modalités de la ristourne ne sont pas fixées, les sommes destinées à être
ristournées sont portées au crédit du compte 115 "réserves facultatives".
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
Lorsqu'une décision ultérieure de l'assemblée générale fixe les modalités de la
ristourne, le prélèvement nécessaire sur la réserve s'effectue en débitant le compte
115 par le crédit du compte 88.
89. Bilan
Classe 0
Comptes spéciaux
La classe 0 groupe tous les comptes spéciaux qui n'ont pas leur place dans les
classes 1 à 8 du cadre comptable. Elle ne concerne donc pas les engagements
techniques formant l'objet principal de l'assurance et dont la technique classique
d'évaluation, notamment pour les provisions de la classe 3, repose sur la loi des
compensations statistiques.
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
ne mettre en cause l'entreprise que pour une somme partielle) ;
Ce compte est utilisé dans le cas où la convention avec les institutions, organismes,
fédérations ou groupements de prévoyance prévoit que les titres achetés pour leur
compte sur les instructions de l'entreprise d'assurance
08. Valeurs remises par les organismes réassurés avec caution solidaire ou avec
substitutions
-par les unions de sociétés mutuelles pour enregistrer les placements mis à leur
disposition par les mutuelles réassurées, en vue de leur permettre de faire face aux
obligations
Il est publié au pied du bilan dans les mêmes conditions que le compte 06.
LIVRE V
Est considérée comme présentation d'une opération pratiquée par les entreprises
mentionnées à l'article 300 le fait, pour toute personne physique ou morale, de
solliciter ou de recueillir la souscription d'un contrat d'assurance ou l'adhésion à un
tel contrat ou d'exposer oralement ou par écrit à un souscripteur ou adhérent
éventuel, en vue de cette souscription ou adhésion, les conditions de garantie d'un
tel contrat.
Les opérations pratiquées par les entreprises mentionnées à l'article 300 ne peuvent
être présentées que par les personnes suivantes :
Les opérations pratiquées par une entreprise mentionnée à l'article 300 peuvent être
présentées par les membres du personnel salarié de cette entreprise ou d'une
personne physique ou morale mentionnée au 1° ou au 2° de l'article 501 :
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
2. dans tout bureau de production de ladite entreprise ou personne dont le
responsable remplit les conditions de capacité professionnelle exigées des
courtiers ou des agents généraux d'assurances.
Les opérations ci-après définies peuvent être présentées, sous la forme aussi bien
de souscriptions d'assurances individuelles, que d'adhésions à des assurances
collectives, par les personnes respectivement énoncées dans chaque cas :
Lorsque la présentation d'une opération d'assurance est effectuée par une personne
habilitée selon les modalités prévues à l'article 501, l'employeur ou mandant est
civilement responsable du dommage causé par la faute, l'imprudence ou la
négligence de ses employés ou mandataires agissant en cette qualité, lesquels sont
considérés, pour l'application du présent article, comme des préposés, nonobstant
toute convention contraire.
1. les personnes ayant fait l'objet d'une condamnation pour crime ou délit ;
2. Les personnes ayant fait l'objet d'une mesure de faillite personnelle ou autre
mesure d'interdiction relative au redressement et à la liquidation judiciaire des
entreprises ;
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
Les condamnations et mesures visées au précédent alinéa entraînent pour les
mandataires et employés des entreprises, les agents généraux, les courtiers et
entreprises de courtage, l'interdiction de présenter des opérations d'assurance.
Ces interdictions peuvent également être prononcées par les tribunaux à l'encontre
de toute personne condamnée pour infraction à la législation ou à la réglementation
des assurances.
Les opérations pratiquées par les entreprises mentionnées à l'article 300 ne peuvent
être présentées par des personnes étrangères aux catégories définies aux 1° à 4° de
l'article 501 que dans les cas et conditions fixées par les articles 502 à 504 sous
réserve que ces personnes ne soient frappées d'aucune des incapacités prévues à
l'article 506.
Toute personne physique mentionnée à l'article 501 doit, sous réserve des
dérogations prévues aux articles 503 et 504 :
Toute personne qui, dans une entreprise mentionnée à l'article 300 du présent Code
ou une entreprise de courtage ou une agence générale, a sous son autorité des
personnes chargées de présenter des opérations d'assurance ou de capitalisation,
est tenue de veiller à ce que celles-ci remplissent les conditions prévues aux articles
501 et 508.
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
Toute personne qui, dans les entreprises d'assurance, remet à un agent général
d'assurance ou à une personne chargée des fonctions d'agent général d'assurance
un mandat doit préalablement avoir fait au Ministre en charge du secteur des
Assurances la déclaration prescrite à l'article 517 relative à l'intéressé et avoir vérifié
qu'il ressort des pièces qui lui sont communiquées que celui-ci remplit les conditions
d'âge, de nationalité et de capacité professionnelle requises par le premier alinéa de
l'article 508.
Toute personne physique mentionnée aux 2° et 4° de l'article 501 ainsi que les
personnes visées au 4° de l'article 503 doivent produire une carte professionnelle
délivrée par le Ministre en charge du secteur des Assurances. La validité de cette
carte est limitée à deux ans renouvelables. Elle est conforme à un modèle défini par
la Commission de contrôle.
Le Ministre qui a délivré la carte peut la retirer pour non respect des dispositions
prévues aux articles 501, 503 et 508. La décision est immédiatement exécutoire et
peut faire l'objet, par tout intéressé, d'un recours devant le tribunal compétent.
Toute modification aux conditions de capacité prévues à l'article 508 ainsi que tout
retrait de mandat doivent être notifiés au Ministre en charge du secteur des
Assurances.
Le livret de stage doit être est conforme à un modèle fixé par la Commission de
contrôle.
Les signatures apposées sur le livret par les personnes ou chefs des entreprises
auprès de qui un stage a été effectué valent certification des indications du livret
concernant ce stage.
Le livret doit être remis dans le plus bref délai à son titulaire.L'attestation de fonctions
doit être établie, conformément à un modèle fixé par la Commission, par la personne
ou l'entreprise auprès de laquelle ont été exercées les fonctions requises.
Les courtiers d'assurances, les associés ou tiers qui gèrent ou administrent une
société de courtage d'assurances et les agents généraux d'assurances doivent
justifier préalablement à leur entrée en fonction :
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
a) soit de la possession d'un diplôme mentionné sur une liste fixée par la
Commission de contrôle après avis des instances professionnelles représentatives
des compagnies d'assurance, ainsi que de l'accomplisse- ment d'un stage
professionnel ;
b) soit de l'exercice à temps complet, pendant deux ans au moins, dans les services
intérieurs ou extérieurs d'une entreprise d'assurance, d'un courtier ou d'une société
de courtage d'assurance de
a) soit de la possession d'un diplôme mentionné sur une liste fixée par la
Commission de contrôle après avis des instances professionnelles représentatives
des entreprises d'assurance ainsi que de l'accomplissement d'un stage
professionnel ;
Les stages professionnels mentionnés aux articles 514 et 515 doivent être effectués
en une seule période. Ils comportent une période d'enseignement théorique et une
période de formation pratique dans un institut africain ou de la zone franc dispensant
un enseignement spécifique en matière d'assurance. L'enseignement théorique doit
être dispensé par des professionnels qualifiés, préalablement à la formation pratique
dont la durée ne peut excéder la moitié de la durée totale du stage professionnel.
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
auprès d'une entreprise d'assurance, d'un courtier ou d'une société de courtage
d'assurances, d'un agent général d'assurances ou d'un centre de formation choisi par
les organisations représentatives de la profession.
Les stages professionnels doivent avoir une durée raisonnable et suffisante sans
pouvoir être inférieure à cinq cents heures.
1° en ce qui concerne les courtiers d'assurances, les associés ou tiers ayant pouvoir
de gérer administrer une société de courtage d'assurances, aux intéressés eux-
mêmes ;
La déclaration est formulée à partir d'une fiche établie selon un modèle fixé par la
Commission de contrôle.
Toute modification des indications incluses dans la déclaration prévue à l'article 518,
toute cessation de fonctions d'une personne ayant fait l'objet d'une déclaration, tout
retrait du mandat doivent être déclarés au Ministre en charge du secteur des
Assurances désigné à l'article 517 par la personne ou entreprise à qui incombe
l'obligation d'effectuer la déclaration prévue à l'article 518.
Il incombe au Ministre qui a reçu une déclaration prévue à l'article 518 de s'assurer
que la personne qui a fait l'objet de cette déclaration n'est pas frappée ou ne vient
pas à être frappée d'une des incapacités prévues à l'article 508 et, lorsqu'il constate
une telle incapacité, de le notifier dans le plus bref délai :
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
2° si elle concerne un agent général d'assurances, à l'entreprise déclarante ;
Chapitre unique
Tout agent général, courtier ou société de courtage est tenu à tout moment de
justifier d'une garantie financière.
Cette garantie ne peut résulter que d'un engagement de caution pris par un
établissement de crédit habilité à cet effet ou une entreprise d'assurance agréée.
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
Le montant de la garantie financière prévue à l'article 524 doit être au moins égal à la
somme de 10.000.000 FCFA et ne peut être inférieur au double du montant moyen
mensuel des fonds perçus par l'agent général, le courtier ou la société de courtage
d'assurances, calculé sur la base des fonds perçus au cours des douze derniers
mois précédant le mois de la date de souscription ou de reconduction de
l'engagement de caution.
Le calcul du montant défini à l'alinéa précédent tient compte du total des fonds
confiés à l'agent général, au courtier ou à la société de courtage d'assurances, par
les assurés, en vue d'être versés à des entreprises d'assurance ou par toute
personne physique ou morale, en vue d'être versés aux assurés.
L'engagement de caution est pris pour la durée de chaque année civile ; il est
reconduit tacitement au 1er janvier.
La garantie financière est mise en oeuvre sur la seule justification que l'agent, le
courtier ou la société de courtage d'assurances garanti est défaillant sans que le
garant puisse opposer au créancier le bénéfice de discussion.
Le paiement est effectué par le garant à l'expiration d'un délai de trois mois à
compter de la présentation de la première demande écrite.
Si d'autres demandes sont reçues pendant ce délai, une répartition a lieu au marc le
franc dans le cas où le montant total des demandes excéderait le montant de la
garantie.
En aucun cas la garantie ne peut cesser avant l'expiration d'un délai de trois jours
francs suivant la publication à la diligence du garant d'un avis dans deux journaux
habilités à recevoir des annonces légales, dont un quotidien, paraissant ou à défaut,
distribués dans le pays où est établi l'agent, le courtier ou la société de courtage
d'assurances.
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
Toutefois le garant n'accomplit pas les formalités de publicité prescrites au présent
article si la personne garantie apporte la preuve de l'existence d'une nouvelle
garantie financière prenant la suite de la précédente sans interruption.
Dans tous les cas prévus aux alinéas précédents, la cessation de garantie n'est pas
opposable au créancier, pour les créances nées pendant la période de validité de
l'engagement de caution.
TITRE III - Règles spécifiques relatives aux agents généraux et aux courtiers
Le contrat passé entre les entreprises d'assurance et leurs agents généraux, sans
détermination de durée, peut toujours cesser par la volonté d'une des parties
contractantes.
Néanmoins, la résiliation du contrat par la volonté d'un seul des contractants peut
donner lieu à des dommages-intérêts.
Il est interdit aux entreprises d'assurance de souscrire des contrats d'assurance par
l'intermédiaire de courtiers non autorisés sous peine des sanctions prévues à l'article
312.
Les courtiers d'assurances sont des commerçants sans qu'il y ait lieu de distinguer,
suivant que les actes qu'ils accomplissent sont civils ou commerciaux.
Ils sont soumis comme tels à toutes les obligations imposées aux commerçants.
Il est interdit aux agents généraux et courtiers d'assurance d'exercer toute autre
activité industrielle et commerciale, sauf autorisation du Ministre en charge du
secteur des assurances.
6. certificat de nationalité ;
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
7. pour les étrangers ressortissants d'un Etat membre de la CIMA : une carte de
résident, en plus des pièces ci-dessus.
Les ressortissants des Etats tiers dont les pays d'origine accordent en la matière
la réciprocité aux Etats de la CIMA, doivent fournir les documents et pièces sus-
mentionnés ;
1. statuts de la société ;
Article 534 Autorisation – Forme ( modifié par décision du conseil des Ministres du
22 avril 1999)
L'autorisation ainsi que le retrait d'autorisation font l'objet d'un arrêté du Ministre en
charge du secteur des assurances.
Ces arrêtés sont publiés au journal officiel ou dans un journal habilité à recevoir les
annonces légales.
§ décès du courtier ;
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
§ faillite du courtier.
Le contrat prévoit une garantie de 10 millions de FCFA par sinistres et par année
pour un même courtier ou société de courtage d'assurances assuré.
Il peut fixer une franchise par sinistre qui ne doit pas excéder 20% du montant des
indemnités dues. Cette franchise n'est pas opposable aux victimes.
Le contrat mentionné à l'article 538 est reconduit tacitement au 1er janvier de chaque
année.
Il est interdit aux courtiers et aux sociétés de courtage, sauf mandat express de
l'entreprise d'assurance d'encaisser des primes ou des fractions de prime.
Les primes ou fractions de prime encaissées par les courtiers et sociétés de courtage
doivent être reversées aux sociétés d'assurances dans un délai maximum de trente
jours suivant leur encaissement.
Il est interdit aux courtiers et aux sociétés de courtage de délivrer une note de
couverture sans un mandat express de l'entreprise d'assurance.
Les commissions dues aux courtiers doivent être versées dans les trente jours qui
suivent la remise des primes à l'entreprise d'assurance.
Le Ministre en charge des assurances fixe les taux minima et maxima des
rémunérations des courtiers et sociétés de courtage.
Chapitre unique
___________________________________________________________________________
Entré en vigueur le 15 février 1995
Toute personne qui présente des opérations définies à l'article 500 en
méconnaissance des règles prévues aux articles 501 à 508 est passible d'une
amende de 500.000 FCFA à 1.500.000 FCFA.
Est également passible des sanctions prévues au premier alinéa du présent article la
personne visée à l'article 509 qui a fait appel, ou par suite d'un défaut de
surveillance, a laissé faire appel, par une personne placée sous son autorité, à des
personnes ne remplissant pas les conditions définies aux articles 501 à 508.
Toute personne qui présentera en vue de leur souscription ou fera souscrire des
contrats pour le compte d'une entreprise non agréée pour la branche dans laquelle
entrent ces contrats, sera punie d'une amende de 500.000 FCFA à 2.500.000 FCFA
et en cas de récidive d'une amende de 1.000.000 F.CFA à 5.000.000 F.CFA et d'un
emprisonnement de 6 mois à 3 ans ou de l'une de ces deux peines seulement.
Est également passible des sanctions prévues au troisième alinéa du présent article
tout courtier ou toute société de courtage qui ne se sera pas conformé aux
dispositions de l'article 530.
L'amende prévue au présent article sera prononcée pour chacun des contrats
proposés ou souscrits, sans que le total des amendes encourues puisse excéder
500.000 FCFA et, en cas de récidive 5.000.000 FCFA.
Toute infraction aux prescriptions des articles 510 et 511, 518, 520, 522 à 524, 532 à
537 et 541 à 544 sera punie par une amende de 500.000 à 1.500.000 FCFA.
Les courtiers et les sociétés de courtage, qui exercent dans les Etats membres de la
CIMA devront déposer auprès du Ministre en charge du secteur des assurances de
chaque pays membre, dans les trois mois qui suivent l'entrée en vigueur du présent
Code, une demande de régularisation d'autorisation conformément aux dispositions
de l'article 533.
LIVRE VI
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Entré en vigueur le 15 février 1995
Article 600 : Objet du Fonds de Garantie Automobile
Dans chaque Etat membre, il est institué un Fonds de Garantie Automobile chargé,
lorsque le responsable des dommages demeure inconnu ou n’est pas assuré, sauf
par l’effet d’une dérogation légale à l’obligation d’assurance, de supporter, dans la
limite des plafonds fixés par les textes de chaque Etat membre relatifs audit Fonds,
les frais médicaux et d’indemniser les victimes des dommages résultant d’atteintes à
leurs personnes nés d’un accident causé par un véhicule terrestre à moteur en
circulation, ainsi que ses remorques ou semi-remorques, à l’exclusion des chemins
de fer et des tramways.
Le Fonds de Garantie Automobile paie aux victimes ou à leurs ayants droit les
indemnités qui ne peuvent être prises en charge à aucun autre titre, lorsque
l’accident ouvre droit à réparation.
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Entré en vigueur le 15 février 1995