Platon 19 01
Platon 19 01
Platon 19 01
D’abord, dans notre monde d’aujourd’hui, presque partout dans les continents, et
pays, chaque citoyen est libre de croire au dieu ou pas, parce que dans la société il y
avait ce qu’on appelle les croyants 1 et les athées2. Parmi les croyants, d’autres sont des
croyants pratiquants et d’autres non pratiquants. Mais pendant les ère où Socrate vie à
Athènes, la pratique religieuse fait partie de la loi Athénienne. Alors les citoyens
doivent croire au dieu de la cité. Et le dieu de la cité Athénienne qui est prescrit par la
loi s’appelle theos3. Alors, selon la loi Athénienne, il faut croire au dieu de la cité :
théos. Et Socrate vie à Athènes, donc Socrate lui aussi doit croire au dieu de la cité
comme tous les autres habitants de la cité. Pourtant Socrate croit à un autre dieu que
theos. Par ce non reconnaissance au dieu de la cité que Mélotos accuse Socrate : « …de
ne pas croire au dieu auquel croît l’Etat ..» 4. Ce n’est pas seulement au non
reconnaissance au divinité civique que Mélotos accuse Socrate, mais aussi à la croyance
à un autre dieu qui est appelé daimonia 5. Socrate croit sur l’existence de daimonia dans
la cité athénienne. C’est par cette cause que Mélotos condamne encore Socrate, parce
qu’il ne croit pas au dieu de la cité mais à un autre dieu, il fait entrer une nouvelle
divinité à la cité6
1
Qui croit ce que sa religion enseigne, qui croit en Dieu
2
Celui qui ne reconnaît point de Dieu, qui ne croit pas en Dieu.
3
θεός (theos) est un terme grec trouvé 1324 fois dans la Bible. Ce terme peut être
traduit en français par Dieu, dieux, Seigneur, Christ.
Exemple : Jean 1.1 Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu
(theos), et la Parole était Dieu (theos).
Jean 1.2 Elle était au commencement avec Dieu (theos).
4
PLATON, Apologie de Socrate, Paris, Gallimard, 1952, p 32.
5
XVIe siècle, daemon ; XIIIe siècle, demoygne, « divinité, idole » (d'après le
latin de même sens daemonium). Emprunté du latin daemon, « esprit, génie », du
grec daimôn, qui, dans la langue ecclésiastique, a pris le sens de « esprit impur,
mauvais ange, diable ; idole ».
6
Cf, PLATON, Apologie de Socrate, Paris, Gallimard, 1952, p 32.
2
Bref, la mode vie de Socrate n’est pas le même que chez les autres, il est très
différent, il ne a une point de vue spécial. Par l’enseignement de Socrate aux citoyens,
la cité athénienne connaît un trouble. Socrate apporte une nouvelle réflexion dans la
cité d’Athènes : ce n’est pas seulement le dieu de cité qui existe comme dieu, mais il y a
un autre ; il a également enseigné d’autres choses nouvelles que les habitants d’Athènes
ne connaissaient pas encore. Socrate est donc considéré comme élément perturbateur
dans la société et cela devient la cause véritable de sa condamnation. Est-ce que
l’accusation de Socrate est-il vraie ou pas ?
7
PLATON, La république, livre V.