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Octobre 2013
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Ce document a été conçu et imprimé avec l’appui généreux du peuple Américain, à travers l’Agence des Etats Unis pour le Développement International (USAID)
TABLE DE MATIÈRES Page
ICÔNES / SYMBOLES 3
SIGLES ET ABRÉVIATIONS 4
1. INTRODUCTION 5
2. LA JUSTIFICATION POUR L’APPRENTISSAGE DES MATHS 7
Définition des Maths 7
Importance des Maths 8
Comment apprendre les Maths ? 9
La problématique des Maths en RDC 15
Les domaines les plus importants à développer en Maths 18
3. LA PLANIFICATION DES LEÇONS EN MATHS 23
Fiche de planification hebdomadaire – Présentation 23
Fiche de planification hebdomadaire – Séquence 24
Prévisions des matières modifiées – Présentation 25
Programme national de l’enseignement primaire 26
Référentiel des habiletés en Maths 27
4. LES CLASSES CURATIVES – STRATÉGIES D’ENSEIGNEMENT 30
Promouvoir le bien-être et les apprentissages des élèves 30
-Sentiment de sécurité 31
-Sentiment de contrôle 32
-Sentiment d’appartenance 33
-Relation avec les paires 34
-Confiance en soi 36
-Attachement personnel 37
-Stimulation intellectuelle 38
5. LE MATÉRIEL DIDACTIQUE POUR ENSEIGNER LES MATHS 42
Importance du matériel didactique en Maths 42
Comment utiliser le matériel didactique en Maths ? 43
Quand utiliser le matériel didactique en Maths ? 44
Matériel didactique en Maths 45
-Objets à manipuler 46
- Cartes 53
-Tableaux 58
-Tableaux de numération 63
Page 1
-Droite numérique 68
-Bandes / Disques 73
-Les mesures 77
-Formes géométriques 83
-Situation – problèmes 86
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LISTE DES ICONES / SYMBOLES
- Problèmes / Activités
- Opérations
approfondies
-Jeu de rôle
-Matériel didactique
-Démonstration
-Activité en plénière
-Travail en paires
-Réponses en plénière
-Dire
-Travail en groupe
-Parler
-Écrire
(les élèves -Changer de rôles
et l’enseignant(e))
-Distribuer une
-Dessiner étiquette / des fiches /
des cartes
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LISTE DES SIGLES ET DES ABRÉVIATIONS
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1. INTRODUCTION
CONTEXTE :
La République Démocratique du Congo travaille actuellement à l’amélioration de la qualité de son
système d’enseignement primaire, secondaire et professionnel. Au niveau du secondaire général,
ces efforts se traduisent par les innovations en cours sur l’amélioration des apprentissages en
Français et en Mathématiques et bientôt en Sciences. Le Ministère de l’EPSP reconnait qu’il faut
focaliser les efforts sur la lecture-écriture, le Français et les Mathématiques afin de qualifier
davantage les enseignants au niveau du primaire et du secondaire général étant donné que ces
disciplines sont à la base des apprentissages ultérieurs chez les élèves. Pour rendre cette stratégie
opérationnelle, il associe et s’appuie sur ses partenaires techniques dans le domaine de l’éducation.
CE GUIDE est destiné aux ENSEIGNANT(E)S qui sont chargés des classes au degré terminal
(5ème et 6ème année). Le contenu de ce guide permet aux enseignant(e)s de connaître et de
pratiquer les étapes clés pour développer des leçons de MATHÉMATIQUES de qualité qui
assurent le bien-être, la participation et surtout l’apprentissage de tous les élèves. C’est une
ressource qui est divisée en plusieurs parties :
1
Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD)
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• L’approche des « Classes Curatives » en Maths – Quelles sont les stratégies
générales pour créer une leçon de Maths centrée sur le bien-être et les
apprentissages des élèves ?
• Activités d’évaluation – Quels sont les types d’activités d’évaluation à utiliser pour
déterminer le niveau de compréhension des élèves en Maths ?
CES CAHIERS sont destinés aux ENSEIGNANT(E)S qui sont chargés des classes au degré
terminal (5ème et 6ème année). Le contenu de ce cahier permet aux enseignant(e)s
d’atteindre les objectifs suivants :
□ Se servir des unités de démonstration en Maths pour créer ses propres unités.
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2. LA JUSTIFICATION POUR L’APPRENTISSAGE DES MATHS
SOUS-QUESTIONS :
• Qu’est-ce que c’est que les mathématiques ?
• Pourquoi les mathématiques sont-elles importantes ?
• Comment est-ce que l’on apprend les Maths ?
• Comment les élèves congolais réussissent-ils en Maths ?
• En RDC, comment maximiser les apprentissages en Maths chez les élèves en 5ème et
6ème années ?
• Quels sont les domaines en Maths les plus importants à développer?
La branche des mathématiques englobe plusieurs domaines et sujets. C’est pour cela qu’il
est difficile de faire une définition précise des mathématiques. En général, c’est la capacité
de :
Avoir une
maîtrise sur les
opérations et
les procédés
des nombres
Distinguer et déterminer
les formes et figures
dans l’espace Mesurer et reconnaître
les grandeurs
Une maîtrise des parties essentielles des Maths peut faire intervenir plusieurs compétences
à la fois, où l’élève reconnaitra automatiquement comment traiter des situations-problèmes
en faisant appel à la numération, aux opérations, aux grandeurs et aux formes
géométriques. C’est-à-dire il faut l’application des compétences d’une manière
automatique en classe et dans la vie réelle.
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POURQUOI LES MATHS SONT-ELLES IMPORTANTES ?
Le but ultime des Maths : Etre en mesurer d’appliquer les situations de mathématiques aux
domaines de la vie courante et du travail. (Voir à la page 12 du Programme National)
Les maths sont importantes pour une élève parce qu’elles font développer :
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COMMENT EST-CE QUE L’ON APPREND LES MATHS ?
Le sens des nombres : Les élèves utilisent les nombres partout dans la vie. Par
exemple, ils peuvent compter par un groupe de francs congolais ou ils peuvent
indiquer le coût des parties différentes d’un fruit.
Les opérations simples : Les élèves font des calculs dans la vie courante. Par
exemple, on peut additionner les parts découpé d’un fruit pour trouver le part
manquant.
Figures géométriques simples : Les élèves reconnaissent qu’ils sont entourés des
figures géométriques. Par exemple, les oranges sont des sphères.
Ce sont des connaissances antérieures que l’enseignant(e) doit exploiter et faire développer
d’avantage.
**NB : Pourtant, il faut faire attention et ne pas supposer que tous les élèves reconnaissent
les concepts mathématiques dans la vie courante. Il faut centrer les leçons sur la vie
courante pour que les élèves comprennent que les mathématiques font parties de leurs vies
réelles et pas seulement de la vie à l’école.
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A l’école, les élèves apprennent mieux si…
Le processus d’apprentissage des maths est une activité sociale et interactive. Les élèves apprennent mieux si :
Ils ont des connaissances antérieures et ils apprennent à partir des exemples de la vie courante ;
L’enseignant(e) présente les opérations mathématiques en expliquant et en démontrant en même temps ;
Ils apprennent à travers l’enseignant(e), les camarades, les amis, la famille, en groupe, individuellement…. ;
Ils sont motivés et engagés, ils participent activement ;
Ils apprennent les concepts à l’aide des matériels didactiques à toucher et avec lesquels ils peuvent jouer ;
Ils ont l’opportunité de pratiquer et de répéter les concepts mathématiques.
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Le processus d’automatisation
Pour maîtriser les maths, les élèves doivent atteindre une certaine « fluidité » des concepts
mathématiques. En 1ère et 2ème années, les élèves sont supposés apprendre les éléments de
base en Mathématiques (les nombres, les opérations simples, etc.). Ils ont dû acquérir une
automatisation de ces concepts. En 3ème et 4ème années, les élèves ont participé à des
activités de rappel et de rattrapage lorsqu’ils ont approfondi leur connaissance des concepts
clé en Maths. En 5ème et 6ème années, il faut toujours passer aux activités de rappel dans
toutes les sous-branches de Maths lorsque les élèves apprennent les concepts plus
complexes qui les préparent pour l’algèbre en 1ère année secondaire général. Il faut
toujours centrer les leçons de Maths sur les activités participatives pour que les élèves
puissent atteindre l’automatisation des concepts importants. Lorsqu’un enfant concentre
son attention sur l’information, elle est encodée dans la mémoire de travail.
Mémoire de travail :
L’habileté à garder l’information active dans la tête en même temps que nous effectuons
une opération.
Résultat :
Ce processus prend du TEMPS !
Il aura des difficultés à maîtriser
de nouveaux concepts si ceux
de bases ne sont pas
automatiques.
Résultat :
Un oubli du contenu du message pendant le décodage. Il est plus difficile de retrouver la
bonne réponse
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Si un élève maitrise les symboles, le sens des nombres et les opérations, il peut :
Facilement décoder les symboles
Reconnaitre automatiquement le sens des nombres divers
Facilement effectuer les opérations nécessaires dans la mémoire de travail.
Résultat :
Cette automaticité permet à l’enfant de décoder rapidement, ce qui permet à la mémoire
de travail d’effectuer des opérations nouvelles sans perdre le sens des nombres et la
connaissance sur les opérations.
EXEMPLE – AUTOMATICITÉ
Processus :
-Reconnaissance et décodage
10,3 + 5,7 = __ 16 rapide des symboles et le sens des
nombres
10,3 + 5,7 = 16 -Effectuer rapidement des
opérations
Résultat :
Ce processus est automatique
Il reste du temps dans la
mémoire de travail pour faire/
apprendre une progression de
l’opération
COMMENT
ATTEINDRE POURQUOI ATTEINDRE L’AUTOMATICITÉ ?
L’AUTOMATICITÉ ?
Page 12
Les Maths s’apprennent progressivement
Les élèves apprennent les mathématiques d’une manière progressive. C’est-à-dire qu’ils doivent bien maîtriser les concepts enseignés dans les années
précédentes pour être capables de comprendre le contenu enseigné en 5ème et 6ème année.
RESULTAT
Il est essentiel que les élèves soient capables de reconnaitre des concepts d’une manière automatique, pour
qu’ils puissent apprendre la progression des concepts. Cela se fait avec beaucoup de répétition et de pratique,
et d’une manière active et participative.
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Apprendre les Maths dans une 2ème langue
L’usage de la langue locale dans la salle de classe crée un lien entre la vie quotidienne des
élèves et ce qu’ils apprennent à l’école. Parfois, il faut laisser les élèves (petits et grands)
s’exprimer en langue locale s’ils en ont besoin. En permettant à un élève de s’exprimer en
langue familière, on va mieux voir s’il comprend l’habileté visée, ou s’il a un problème de
langage. On peut évaluer sa compréhension du concept au delà de sa maîtrise de la langue
française. En fait, ici en RDC, il faut garder en tête que le français est une langue
additionnelle et de ce fait il est une matière d’apprentissage. D’abord, l’élève doit montrer
sa compréhension de la matière. Après, vous pouvez aider l’élève à exprimer les mêmes
idées en français.
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COMMENT LES ÉLÈVES CONGOLAIS RÉUSSISSENT-ILS EN MATHS ?
TENAFEP 2010
Le Test national de fin d’études primaires (le TENAFEP), vise à mesurer les performances des
élèves finalistes sur base du programme national de l’Enseignement primaire. Le test
comporte 25 items (questions en français, mathématiques et culture général) :
**À la fin de la 6ème année, les élèves, et surtout les garçons, n’ont pas atteint le niveau
requis en Maths. Les Maths sont aussi la branche la moins maîtrisée.
Page 15
EGMA
En mai 2011, le MEPSP, en collaboration avec le projet OPEQ, a effectué une analyse de
base des compétences fondamentales en mathématiques (EGMA) des élèves en 2ème, 3ème
et 4ème année dans la province de Katanga, plus précisément à Kambove, Kasenga, Kalemie,
Kongolo, Lubudi et Mutshatsha
Compar.
Sens des Suite des Attributs Identifier
des Addition Soustract. Multiplic. Problème
nombres nombres de figures des figures
quantités
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LES RÉSULTATS GENERAUX - EGMA
En 2ème, 3ème et 4ème année, le niveau en Maths des élèves est inférieur à ce qui est
attendu dans le programme national en Math en RD Congo ;
Dans presque tous les domaines évalués, les élèves ont seulement répondu
correctement aux questions simples ;
En 4ème année, les élèves ont plus de difficultés avec la multiplication et la division
qu’avec l’addition et la soustraction : 63% des élèves n’ont pas pu répondre
correctement à une seule question ;
La majorité des élèves sont capables de répondre aux problèmes simples (1 mangue +
1 mangue = 2 mangues). Mais ils ont des difficultés à décoder les phrases et les
problèmes en opérations (Willy a 4 mangues et son ami a 5 mangues. Combien de
mangues, Willy et son ami, ont-t-ils ?).
Les conclusions de cette évaluation sur le niveau des élèves en Maths sont les suivantes :
ETAPES À SUIVRE : Pour que les élèves aient une fluidité des
principes de base en Maths, c’est-à-dire, pour que les notions
deviennent automatiques, il faut :
Page 17
QUELS SONT LES DOMAINES LES PLUS IMPORTANTS À DÉVELOPPER EN MATHS?
Pour mieux apprendre et maîtriser les Maths, les élèves doivent travailler régulièrement
dans les sous-branches indiquées du programme national (voir les pages 140 à 153 dans le
programme national(PNEP)). Chaque semaine, il faut enseigner les sous-branches selon
l’ordre indiqué ci-dessous. Les élèves doivent d’abord apprendre les éléments principaux,
les éléments de pratique et finalement les éléments d’application.
EXEMPLES :
Identifier, nommer et écrire les nombres (entiers,
fractions, nombres à virgule, chiffres romains,
pourcentages)
NUMÉRATION** Compter et décompter
Identifier les attributs et les comparer, surtout les
(éléments principaux) valeurs des chiffres
1 Ordonner, classer, comparer, estimer
Faire les suites
Simplifier des fractions, transformer les fractions en
nombre décimaux et vice versa
Page 18
Opérations : La manipulation des nombres en employant les
opérations de base (+, -, x, :) et les relations entres-elles.
Cette sous-branche permet aux élèves de comprendre le
fonctionnement des nombres selon les opérations
différentes. (Pages 142 à 143 et 147 à 148 au PNEP)
EXEMPLES :
Composer et décomposer des nombres
Effectuer mentalement ou par écrit les 4 opérations
Manipuler les nombres décimaux et les fractions
Compléter des suites logiques
2
LES OPÉRATIONS**
(éléments principaux)
EXEMPLES :
Mesures sur des grandeurs (longueur, masse,
capacité, volume, temps)
Calculer le périmètre et l’aire
Etablir la relation entre les unités de capacité, de
masse et de volume
LES GRANDEURS
3 (élément de pratique)
Page 20
Formes géométriques : L’explication des caractéristiques et
des propriétés des formes et des figures ainsi que la capacité
de s’orienter dans l’espace. L’enseignant(e) doit toujours
donner des exemples de la vie réelle des élèves. (Pages 144
et 150 du PNEP)
EXEMPLES :
Les figures planes (le carré, le rectangle, le triangle, le
losange, le cercle, le parallélogramme, le trapèze, les
polygones, la couronne)
Les lignes, les droites, les angles
Le cube, le parallélépipède, le cylindre, le prisme, la
pyramide, le cône, la sphère
S’orienter dans l’espace
La symétrie
LES FORMES
GÉOMÉTRIQUES
(élément de pratique)
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Problèmes : La résolution des situations de la vie réelle
incorporent toutes les notions mathématiques. La capacité
d’aborder une situation nouvelle est liée aux 4 autres sous-
branches. Il s’agit de se poser des questions, s’informer,
rechercher par soi-même, réfléchir, développer le sens
pratique afin de résoudre les problèmes de la vie courante
qui nécessitent des notions mathématiques. (Pages 145 et
150 à 151 du PNEP)
EXEMPLES :
Cette sous-branche fait recours à la numération, aux
opérations, aux mesures et aux formes géométriques
Les problèmes sont les activités d’application qui sont
LES PROBLÈMES ET plus approfondies
LES ACTIVITÉS Partage des fruits :
APPROFONDIES
(élément
d’application)
5
Calcul du prix
Page 22
3. LA PLANIFICATION DES LEÇONS EN MATHS
QUESTION : Comment exploiter les documents de planification (le programme national, les
prévisions de matières, les manuels scolaires) et les ressources du projet OPEQ
pour remplir la « fiche de planification hebdomadaire en Maths » afin de créer
des leçons centrées sur le bien-être et l’apprentissage des élèves ?
SOUS-QUESTIONS :
• Qu’est-ce que la « Fiche de planification hebdomadaire en Maths ? »
• La « Fiche de planification hebdomadaire en Maths», quelle séquence suit-t-elle?
• Qu’est ce -ce que « les prévisions des matières modifiées en Maths » et comment
sont-elles utilisées dans la « Fiche de planification… »?
• Comment faut-t-il utiliser le Programme National de l’enseignement primaire?
• Qu’est-ce que les Référentiels des habiletés en Maths et comment les utiliser?
Page 23
LA « FICHE DE PLANIFICATION HEBDOMADAIRE EN MATHS», QUELLE SÉQUENCE SUIT-
ELLE?
La fiche de planification indique la séquence hebdomadaire qu’il faut suivre. Elle est
conforme au programme national et aux thèmes et séquences trouvés dans le document
« La prévision des matières modifiées ». La fiche indique le contenu hebdomadaire des
sous-branches :
- Numération :
- Opérations :
- Grandeurs :
- Formes géométriques :
Les enseignant(e)s peuvent utiliser chaque fiche en tant que brouillon pour préparer les
leçons de chaque sous-branche/domaine en Maths. Pour chaque semaine, il y a une
séquence logique où les élèves apprennent des concepts mathématiques d’une manière
progressive. Cela permet aux élèves de pratiquer et de répéter des concepts nouveaux afin
de les maîtriser.
L’exemple ci-dessous démontre une progression. Toutes les leçons sont liées et suivent une
séquence logique.
5ÈME ANNÉE
Septembre – 3ème Semaine
Cet outil rend la tâche plus facile pour les enseignant(e)s. L’enseignant(e) doit consulter la
séquence des leçons hebdomadaires pour qu’elle puisse se focaliser sur le
perfectionnement des leçons.
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QU’EST CE -CE QUE « LES PRÉVISIONS DES MATIÈRES MODIFÉES EN MATHS » ET
COMMENT SONT-ELLES UTILISÉES DANS LA « FICHE DE PLANIFICATION… »?
Pourtant, pour créer une séquence qui favorise la répétition, la pratique et une progression
du contenu du programme national, les prévisions modifiées par le projet OPEQ suivent des
séquences modifiées.
Les prévisions de matières modifiées en 5ème et 6ème année primaire incorporent tout le
contenu et les sujets que les élèves doivent apprendre au degré moyen ; pourtant, l’ordre
du contenu est modifié pour favoriser la pratique et la répétition des concepts. Les
prévisions entières sont incorporées dans le « Cahier des pratiques pédagogiques » pour
chaque niveau où chaque prévision hebdomadaire se trouve sur la fiche de planification
hebdomadaire.
Leçon 1
Par exemple, les prévisions indiquent le sujet pour une leçon
Numération de numération. À partir de ce sujet l’enseignant(e) doit
toujours :
Les nombres 0 à 100 000 –
Ordonner, ranger, comparer
• Consulter le programme national pour déterminer les
Objectif : objectifs opérationnels ;
Idées :
**VOIR LES PRÉVISIONS DE MATIÈRE EN 5ème ET 6ème ANNÉES, CHACUNE DANS SON
PROPRE « CAHIER DES PRATIQUES PÉDAGOGIQUES – MATHS »**
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COMMENT FAUT-T-IL UTILISER LE PROGRAMME NATIONAL ?
Le programme national est LE DOCUMENT de référence qui définit les objectifs moyens, les
objectifs spécifiques et la matière à enseigner en Maths.
-Objectifs :
-Se référer à la matière et aux 1) Comparer les nombres entiers
objectifs dans le « Programme de 0 à 100 000 à l’aide du tableau
National » de cent mille ;
-Créer un objectif opérationnel 2) Ordonner et ranger les nombres
entiers de 0 à 100 000 sur une
droite numérique.
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QU’EST-CE QUE LES RÉFÉRENTIELS DES HABILETÉS EN MATHS ET COMMENT LES UTILISER?
Habiletés :
« Compare (pour déterminer
-Se référer aux référentiels en lequel est le plus grand, le plus
habiletés de Maths petit…) et ordonne (en ordre
croissant et décroissant) des
nombres entiers inférieurs à
100 000… »
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Page 28
Sous bran-
ches Fin 6ème année
L’ÉLÈVE :
REPRÉSENTATION DES NOMBRES
• lit et écrit les nombres entiers, décimaux et les fractions ainsi que les nombres romains.
• compare (pour déter miner lequel est le plus grand, le plus petit…) et ordonne (en ordre croissant et décroissant) de
manière efficace des fractions, des nombres décimaux, des pourcentages et des nombres entiers inférieurs à 1 000 000
• identifie la valeur relative de chaque chiffre des grands nombres (c-à-d, que le 3 de 1 374 592,8 représente 300 000)
L A NUMÉRA- • représente, à l’aide de schémas, dessins ou collections d’objets, des propor tions, des pourcentages, des fractions
TION
RELATIONS ENTRE LES NOMBRES
• compare des grands nombres (ou des fractions ou des nombres décimaux) pour déterminer lequel est le plus grand...
est le plus petit... est plus que...est moins que...
• compose et décompose des grands nombres (c à dire, représente 1000 000 comme 900 000 + 100 000 ou 2 000 000
—1 000 000 ou 500 000 x 2…)
• identifie des fractions équivalentes; Identifie la fraction équivalente au nombre décimal (ou vice versa)
• identifie les facteurs ou les multiples des nombres; Décompose des nombres en facteurs (ou en facteurs premiers)
• identifie approximativement où se situent des nombres décimaux et des fractions sur une droite numérique
S ENS DES OPÉRATIONS
• applique les principes de la commutativité, de l’associativité, de la distributivité et de la compensation pour simplifier les
calculs avec des nombres entiers, des fractions et des nombres décimaux (p ex, au lieu de multiplier 253 x 2, multiplie
(200 x 2), (50 x 2) et (3 x 2) et additionne les trois produits obtenus)
L ES CALCUL
OPÉRATIONS • effectue mentalement, avec précision et fluidité, des opérations fondamentales (+, -, x, : , la moitié, le double, division
SUR LES par 10, 100, 1 000...)
NOMBRES • élabore et analyse les procédures pour additionner, soustraire, diviser et multiplier des nombres décimaux, des
fractions et des nombres entiers
• élabore et emploie une variété de stratégies et méthodes pour estimer le résultat des calculs sur les nombres rationnels
(fractions et nombres décimaux) et juge de la vraisemblance des résultats obtenus
• applique avec aisance les procédures élaborées pour calculer le pourcentage ou la propor tion d’un nombre
REPRÉSENTATION DES REGULARITÉS À L ’AIDE DE SYMBOLES OU DE MODÈLES
• représente une quantité inconnue au moyen d’une lettre ou d’un symbole
L’ALGÈBRE • représente des relations mathématiques sous forme d’équation (p ex, calcul du salaire, de dépense, de l’épargne, de la
tare, du rabais, de l’intérêt...)
CARACTÉRISTIQUES DES FORMES GÉOMÉTRIQUES
• décrit avec précision les relations entre divers types d’objets à deux ou à trois dimensions selon leur s propriétés
• explique la relation entre les angles, la longueur des côtés, le périmètre, l’aire et le volume d’objets semblables
• identifie des droites (ou des côtés) parallèles ou perpendiculaires dans son environnement et justifie son raisonnement
• distingue des objets semblables des objets congruents (dans son environnement et dans le manuel) et justifie son rai-
L ES FORMES sonnement
GÉOMÉTRI-
• utilise du matériel approprié pour construire des angles et des figures géométriques ayant des propriétés données
QUES
(comme une longueur des côtés ou une mesure d’angles)
DESCRIPTION DE LA POSITION DES OBJETS DANS L ’ESPACE
• décrit les dimensions, la position et l’orientation des figures soumises à des rotations, des glissements, des rabatte-
ments ou des mises à l’échelle
Page 29
4. LES CLASSES CURATIVES – STRATÉGIES D’ENSEIGENEMENT
QUESTION : Quelles sont les stratégies générales pour créer une leçon de Maths centrée sur
le bien-être et les apprentissages des élèves ?
SOUS-QUESTIONS :
• Qu’est-ce que le bien-être des élèves et plus précisément « une classe curative » ?
• Quelles sont les stratégies d’enseignement que les enseignant(e)s peuvent utiliser
pendant les leçons de mathématiques pour créer une classe curative ?
BIEN-ÊTRE : Une vision positive qui englobe les dimensions physiques, psychologique,
cognitive et sociale de la vie des élèves
CLASSE CURATIVE**:
CC Une approche qui favorise des méthodes pédagogiques et de gestion de la
classe qui assurent le bien-être de chacun. Il s’agit d’un espace d’apprentissage :
Où les droits des élèves sont respectés, promus et pris en compte ; et où l’on est à
l’écoute du bien-être psychosocial des élèves ;
Page 30
QUELLES SONT LES STRATÉGIES D’ENSEIGNEMENT QUE LES ENSEIGNANT(E)S PEUVENT
APPLIQUER PENDANT LES LEÇONS DE MATHÉMATIQUES POUR CRÉER UNE CLASSE
CURATIVE ?
Les enseignant(e)s jouent un rôle primordial dans la vie des élèves. Selon les actions et les
attitudes des enseignant(e)s, leur influence peut être soit positive soit négative.
IRC a développé des éléments nécessaires pour aider les enseignant(e)s à créer une classe
curative. Les éléments sont indiqués dans le « Guide de l’enseignant(e)… » et dans les
« Cahier des pratiques pédagogiques ». Ces éléments sont expliqués ci-dessous :
Sentiment de Sécurité
Sentiment de Contrôle
Sentiment d'Appartenance
Relations avec les Pairs
Confiance en Soi
Attachement Personnel
Stimulation Intellectuelle
Pour chaque élément d’une classe curative, l’enseignant(e) peut prendre des actions
spécifiques pour créer une atmosphère qui favorise le bien-être et l’apprentissage des
élèves.
CC SENTIMENT DE SÉCURITÉ
Définition :
Les élèves se sentent en sécurité dans l'environnement d'apprentissage. Ils sont protégés
contre toute forme d'abus et d'exploitation sexuelle
Page 31
CC SENTIMENT DE CONTRÔLE
Définition :
Les élèves reconnaissent que les espaces d’apprentissage doivent être des cadres sûrs pour
les protéger qui leur donnent les compétences, les connaissances, la voix et la capacité de se
protéger eux-mêmes.
Pour l’introduction des concepts nouveaux en maths, les enseignant(e)s peuvent suivre la
démarche/la routine suivante (qui encourage ce sentiment de contrôle) :
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CC SENTIMENT D’APPARTENANCE
Définition :
Les élèves s’identifient comme un élève et un membre de l’école. Leur implication et leur
participation sont importantes et valorisées par les autres membres de cette communauté
scolaire. Il faut que les élèves se sentent comme des membres importants de leur
communauté scolaire.
Faire participer les élèves de plusieurs manières – Varier les activités et assurer que
tous les élèves participent selon leur niveau ;
Stratégies de
Jeux
questionnements variés
Comptines
Travail des paires
Chansons
Page 33
CC RELATIONS AVEC LES PAIRES
Définition :
Les élèves créent des rapports importants avec leurs camarades de classe. Les élèves
travaillent ensemble. Ils s’entraident et collaborent. Ils apprennent des uns et des autres.
Les élèves et l’enseignant(e) se soutiennent et se réconfortent mutuellement. jouent un
rôle de confort et de soutien.
Favoriser les activités en groupe, en paires avec des consignes précises où chaque
élève a une tâche à faire ;
Page 34
CC RELATIONS AVEC LES PAIRES
Page 35
CC CONFIANCE EN SOI
Définition :
Les élèves doivent se sentir bien par rapport aux apprentissages et à l'avenir. Les élèves
doivent être fiers de posséder des symboles de la scolarité (les livres scolaires par exemple).
Ils développent des compétences nécessaires à la vie courante qui leur permettent de
s'exprimer et de poser des questions. Ils doivent se sentir adroits et capables.
Donner aux élèves des exercices qu’ils sont capables de résoudre. Il faut que les
élèves pratiquent et répètent des exercices pour maîtriser et automatiser les
concepts mathématiques. Il faut que le niveau des exercices soit tel que les élèves
soient capables de trouver des solutions, sans pour autant recourir aux activités trop
faciles qui handicaperaient la progression des élèves.
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CC ATTACHEMENT PERSONNEL
Définition :
Les élèves créent des liens positifs avec les enseignant(e)s. Ils apprennent grâce aux
méthodes et aux sujets qui sont liés à la vie courante.
Bonjour
Les enseignant(e)s doivent : Willy!
Appeler les élèves par leurs noms ;
Créer des liens entre la vie des élèves à la maison et à l’école. Présenter des
problèmes et activités qui sont liés à la vie réelle des élèves ;
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CC STIMULATION INTELLECTUELLE
Définition :
Les élèves apprennent à partir des méthodes variées et des expériences éducatives diverses.
Les élèves font des activités qui les motivent, les engagent et leur demandent de se poser
des questions pour résoudre des problèmes réels. Cela optimise le développement de
l'enfant.
Questions ouvertes
Pourquoi ? Comment ?
A votre avis ?
Par exemple :
• A votre avis, quelle opération
Ce sont des questions qui peuvent est la plus facile pour vous ?
avoir plusieurs réponses possibles et La plus difficile ? Pourquoi ?
valables. Si on pose souvent des
questions ouvertes, les élèves • Comment est-ce que vous
commencent à s’habituer au
pouvez enseigner cette
questionnement critique. Ils
stratégie à un camarade ?
tendent à poser leurs propres
questions plus facilement.
Questions fermées
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CC STIMULATION INTELLECTUELLE
Utiliser des stratégies différentes pour poser des questions : Les stratégies indiquées
ci-dessous permettent à tous les élèves de participer et aussi aux enseignant(e)s de
connaître le niveau des élèves. Ces stratégies permettront aux élèves timides de
répondre sans se sentir mal à l’aise de répondre à une question tout seul devant la
classe ;
Page 39
CC STIMULATION INTELLECTUELLE
Page 40
CC STIMULATION INTELLECTUELLE
En plus, pour bien apprendre un concept, il faut avoir l’occasion d’apprendre de plusieurs
façons ;
Page 41
5. LE MATÉRIEL DIDACTIQUE POUR ENSEIGNER LES MATHS
QUESTION : Comment créer des matériels didactiques qui favorisent les apprentissages en
Maths ?
SOUS-QUESTIONS :
• Pourquoi le matériel didactique sont-ils ELEMENTS D’UNE CLASSE CURATIVE
nécessaires pour apprendre les Maths ? VISÉS
• Comment faut-il utiliser le matériel
didactique en classe ?
• Quand faut-il utiliser le matériel
didactique pendant une leçon ?
• Quels sont le matériel didactique que les
enseignant(e)s peuvent utiliser en classe ?
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COMMENT FAUT-IL UTILISER LE MATÉRIEL DIDACTIQUE EN CLASSE ?
Le respect de cette progression est essentiel à la compréhension des notions. Les élèves qui
passent trop rapidement aux symboles, pourront effectuer correctement les procédures,
mais risquent de ne pas les comprendre. (Référentiel des compétences/habiletés en lecture,
écriture et mathématiques, 11.2)
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QUAND FAUT-IL UTILISER LE MATÉRIEL DIDACTIQUE PENDANT UNE LEÇON ?
Dans l'introduction, il est important de commencer par un concept que les élèves savent
déjà. L’utilisation du matériel didactique dans l'introduction peut motiver les élèves et peut
contribuer à ce que la leçon soit plus concrète, dès le début.
Au milieu de la leçon, il est important d’accorder aux élèves le temps de travailler avec
cette idée. Si vous utilisez du matériel didactique, peut-être que les élèves doivent avoir la
possibilité d'utiliser eux-mêmes les matériels. L’activité de travail en groupe en utilisant des
jeux est aussi un bon moyen pour permettre aux élèves de comprendre le sujet. Un(e)
enseignant(e) peut créer des activités qui donnent aux élèves le temps de comprendre
d’eux-mêmes le sujet, et d'expérimenter pour découvrir non seulement la solution, mais
aussi la démarche principale. Si vous ne pouvez pas offrir cette possibilité au milieu de la
leçon, vous pouvez la fournir à la fin dans l'Activité de contrôle et de fixation).
La dernière partie de la leçon doit être une activité de contrôle et de fixation). Dans cette
activité, les élèves ont l'occasion de vous montrer ce qu'ils ont appris pendant la leçon. Vous
pouvez leur demander de faire un lien personnel en rapportant le nouveau concept à leur
vie. Vous pouvez leur demander d'utiliser le nouveau concept pour résoudre un problème. Il
est souvent nécessaire de demander aux élèves de vous montrer leur solution en utilisant le
matériel didactique que vous avez utilisé plus tôt dans la leçon.
2. ACTIVITES PRINCIPALES
10 min
-La partie d’instruction de la leçon :
Démontrer avec le matériel didactique
Ensuite, expliquer à partir de matériel -Les élèves suivent la démonstration
didactique. Ils pratiquent avec le matériel didactique
-Poser des questions avec le matériel -Ils répondent aux questions liées au
didactique matériel didactique
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QUEL EST LE MATÉRIEL DIDACTIQUE QUE LES ENSEIGNANT(E)S PEUVENT UTILISER EN
CLASSE ?
Presque tous les matériels peuvent être utilisés dans toutes les sous-branches des Maths.
En résumé, les matériels didactiques sont les suivants :
MATÉRIEL DE MANIPULATION
-Objets à manipuler
-Tableaux (de 100 000, de 1 000 000, de multiplication, de division, tableau vierge)
-Tableau de…
(millions, centaines de mille, dizaines de mille, milles, centaines, dizaines, unités)
(dixièmes, centièmes, millièmes)
-Droite numérique
-Bandes / Disques
-Formes géométriques
- Situations – Problèmes
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OBJETS À MANIPULER
Introduction :
Quelques matériels qui sont faciles à retrouver et à manipuler afin de représenter des quantités
et des nombres sont les suivants :
Cailloux Bâtonnets
Pourquoi est-ce qu’on doit utiliser les objets pendant une leçon ?
Parce qu’ils sont faciles à manipuler
Parce qu’on peut en retrouver beaucoup dans l’environnement de l’élève
Parce qu’ils sont simples et ne constituent pas des sources de distraction pour les
élèves
Parce qu’ils aident à visualiser les concepts abstraits, surtout le concept des
fractions.
Utilisation :
- Estimer et vérifier la proportion des objets dans un ensemble des objets variés
- Représenter des fractions simples à l’aide de collections d’objets
- Comparer des fractions
- Identifier la valeur relative des chiffres à l’aide des objets
- Mettre en ordre une série des objets et créer des suites logiques
- Représenter des multiplications à l’aide des objets
- Représenter des divisions à l’aide des objets
- Notions sur les parts équivalentes et le Partage
- Notions sur l’ordre des opérations
- Utiliser les objets pour mesurer des figures et des formes
- Utiliser des objets pour faire des comparaisons de masse
- Utiliser les objets pour créer des figures et des formes
- Utiliser les objets pour calculer le périmètre et l’aire des figures
- Se servir des objets pour mieux comprendre un problème
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OBJETS À MANIPULER
Numération
Ensemble 10 objets
Bâtonnets 5 bâtonnets du 10 objets
Cailloux 3 cailloux du 10 objets
Graines 2 graines du 10 objets
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OBJETS À MANIPULER
- Les élèves comptent l’ensemble des objets. Ensuite, ils comptent la quantité de
chaque type d’objet. Les élèves expriment la proportion de chaque objet sous forme
d’une fraction. (on peut ajouter d’autres types d’objets lorsque les élèves
commencent à maîtriser le concept des fractions).
1) Estimation
2) Comptage
12 objets dans l’ensemble
6 graines
4 bâtonnets
3) Vérification
Opérations
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OBJETS À MANIPULER
Par exemple : Représenter des multiplications simples à l’aide des objets ou des schèmes
16 + 16 + 16 = 48
16 x 3 = 48
Par exemple : Représenter des divisions à l’aide des objets ou des schèmes
24 : 12 = 2
Par exemple : Notions sur les parts équivalentes, le partage, la moitié, le tiers, le quart
- L’enseignant(e) dit « J’ai 20 cailloux. Je veux partager les cailloux en deux groupes.
Partageons les 20 cailloux dans deux groupes ». Il y a combien de cailloux en groupe 1 ?
Combien en groupe 2 ?
→
20 cailloux Groupe 1 Groupe 2
→
10 cailloux 10 cailloux
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OBJETS À MANIPULER
Par exemple : Notion de l’ordre des opérations
- L’enseignant(e) dit « J’ai 10 cailloux, 10 haricots, 5 bâtonnets. On va faire une activité où 5
élèves doivent recevoir chaque type d’objet. Chaque élève va recevoir combien de
chaque type d’objet ? Combien d’objets au total est-ce que chaque enfant va recevoir ?
- Les élèves travaillent en paires pour déterminer le schéma à suivre pour résoudre le
problème. Chaque paire doit recevoir les quantités d’objets indiquées ci-dessous :
Quantités à partager Opération à effectuer Résultat attendu
2 + 2 + 1 = 5
5 objets par élève
Grandeurs
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OBJETS À MANIPULER
Par exemple : Faire des comparaisons de masse
- L’enseignant(e) démontre comment on peut comprendre et comparer la masse à l’aide
des objets quotidiens. Par exemple, l’enseignant(e) dit : « Je mets un tas de cailloux dans
un sac en plastique. Je mets un autre tas des bâtonnets dans un sac en plastique. Quel sac
va peser plus lourd ? » Les élèves font leurs estimations ;
- Ensuite les élèves passent devant la classe pour peser avec les mains ;
- Finalement, toute la classe vérifie la réponse.
1) Estimation
2) Comptage
Les élèves pèsent les sacs
avec les mains
3) Vérification
*L’enseignant(e) peut ajouter ou retirer des objets des sacs. Il/Elle peut aussi faire la
comparaison avec d’autres objets.
Formes géométriques
Par exemple : Utiliser les objets pour calculer le périmètre des figures
- L’enseignant(e) démontre comment mesurer le périmètre d’une figure
-
ère
La 1 longueur du pupitre est de 3 bâtonnets
Instrument pour ème
La 2 longueur du pupitre est de 3 bâtonnets
mesurer le ère
La 1 largeur du pupitre est de 1 bâtonnet
périmètre d’un ème
La 2 largeur du pupitre est de 1 bâtonnet
rectangle
PERIMETRE = 3 + 3 + 1 + 1 = 8 BATONNETS
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OBJETS À MANIPULER
Par exemple : Utiliser les objets pour calculer l’aire des figures
- L’enseignant(e) démontre comment mesurer l’aire d’une figure
Par exemple : Utiliser les objets pour créer des figures et des formes
- L’enseignant(e) demande aux élèves de créer des figures planes à l’aide des objets à
manipuler :
Cette activité est tirée du « Guide de l’enseignant pour les émissions EIR…Deuxième année » produit par le projet
PAQUED, 2010..
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CARTES
Introduction :
Matériels :
-Étiquettes (papier ou carton découpé) 45 000 4,5 700,09
-Feutres/Markers
-Ciseaux
½
km dl
Pourquoi est-ce qu’on doit utiliser les cartes à chiffres pendant une leçon?
Parce qu’elles sont faciles à manipuler
Parce qu’on peut en créer beaucoup assez facilement
Parce qu’elles sont simples et ne distraient pas les élèves
Parce qu’elles permettent aux élèves de visualiser les concepts abstraits
Utilisation :
- Identifier les grands nombres entiers, les nombres décimaux et les fractions
- Comparer les grands nombres entiers, les nombres décimaux et les fractions
- Mettre les cartes en ordre croissant ou décroissant
- Retrouver et indiquer la valeur relative des chiffres
- Associer les cartes des fractions et les nombres décimaux avec les dessins qui
représentent la bonne quantité
- Additionner des nombres
- Soustraire des nombres
- Multiplier des nombres
- Diviser des nombres
- Identifier un de plus ou un de moins d’un nombre sur une carte
- Catégoriser les cartes par unités de mesure / avec l’unité de mesure approprié
- Estimer, mesurer et vérifier des longueurs, des angles, etc.
- Identifier les figures géométriques
- Catégoriser les cartes des figures géométriques par propriété
- Résoudre un problème d’addition ou de soustraction avec l’appui des cartes
Numération
Exemple : Identifier les grands nombres entiers, les nombres décimaux et les fractions
- L’enseignant(e) présente les cartes et les élèves doivent indiquer des compositions
Page 53
CARTES
C’est le nombre 45 000 : 40 000 + 5 000 font le nombre 45 000
Exemple : Comparer les grands nombres entiers, les nombres décimaux et les fractions
Exemple : Mettre les 4 nombres en ordre croissant (du plus petit au plus grand)
Exemple : Mettre les 4 nombres en ordre décroissant (du plus grand au plus petit)
On a le nombre 5,9
On peut le décomposer en 2 nombres 5,0 + 0,9
Pour le nombre de 5 unités on peut dire que c’est la même chose que 5
unités et 0 dixièmes. Alors si on place le nombre des 9 dixièmes sur les 0
dixièmes du nombre des 5,0 cela démontre que le nombre 5,9 est fait de
5 unités et 9 dixièmes :
5 , 9
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CARTES
Exemple : Associer les cartes des fractions et les nombres décimaux avec les dessins
- Pour que les élèves comprennent les concepts des fractions et des nombres
décimaux, on peut demander aux élèves d’associer les cartes des fractions / des
nombres décimaux avec les dessins qui conviennent
- Par exemple, l’enseignant(e) demande aux élèves d’associer les cartes des fractions
avec les dessins qui conviennent :
Opérations
Les cartes peuvent être utilisées pour :
Additionner des nombres
Soustraire des nombres
Multiplier des nombres
Diviser des nombres
Identifier un de plus ou un de moins d’un nombre
Exemple : Addition
- L’enseignant(e) utilise les cartes à chiffres pour faire une activité d’addition (sans ou
avec retenu). Il/Elle doit aussi introduire les cartes avec le symbole d’addition et le
symbole d’égalité :
5 5,05 + 3 3,5 =
Exemple : Soustraction
- L’enseignant(e) utilise les cartes à chiffres pour faire une activité de soustraction
(sans ou avec emprunt) :
2 - ½ =
Exemple : Multiplier des nombres
- L’enseignant(e) montre deux cartes et les élèves doivent les multiplier. Ils écrivent la
réponse sur leurs ardoises.
« Je montre la carte » 7
« Je montre la carte » 5
7 5
Page 55
CARTES
Exemple : Diviser des nombres
- L’enseignant(e) montre deux cartes et les élèves doivent les diviser. Ils écrivent la
réponse sur leurs ardoises.
« Je montre la carte » 24
« Je montre la carte » 2
24 2
Grandeur
Les cartes peuvent être utilisées pour :
Catégoriser les cartes par unités de mesure / avec l’unité de mesure appropriée
Estimer, mesurer et vérifier des longueurs, des angles, etc.
Afficher la carte
Pour mesurer :
qui correspond : km
-la longueur du pupitre
cm
-la longueur du bâtiment
de l’école
-la longueur de la route
mm
entre 2 villages
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CARTES
Exemple : Estimer, mesurer et vérifier des longueurs, des angles, etc.
- Par exemple : L’enseignant(e) demande aux élèves d’estimer les angles des figures présentés
à l’aide des cartes. Ensuite, des élèves mesurent les angles et ils passent à la vérification:
30o
180o
90o
Figures géométriques
Les cartes peuvent être utilisées pour :
Identifier les figures géométriques
Catégoriser les cartes des figures géométriques par propriété
Cette activité est tirée du guide « Learning for Life – Foundations Manual – Math Level 1 »(2006) produit par projet
REACH en Afghanistan.
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LES TABLEAUX
Introduction :
Matériels :
-Papier flipchart
-Feutres / markers
-Latte / règle
Tableaux :
Tableau de 1 000 000
Tableau des nombres décimaux
Tableau des fractions
Tableau d’addition, de soustraction
Tableau de multiplication, de division
Tableau vierge (Mesurer / Construire des figures)
Pourquoi est-ce qu’on doit utiliser les tableaux pendant une leçon ?
Parce qu’ils sont facile à manipuler
Parce qu’ils permettent aux élèves de pratiquer et de répéter les opérations
fondamentales
Utilisation : Les tableaux sont très utiles pour représenter les faits numériques de base tels
que :
- Identifier les grands nombres entiers, les nombres décimaux et les fractions
- Le comptage et le décomptage
- La comparaison
- L’addition et la soustraction
- La multiplication et la division
- Mesurer la distance
- Construire des figures
- Transformer / manipuler des figures
Page 58
LES TABLEAUX
Numération
Les tableaux peuvent être utilisés pour :
Identifier les grands nombres, les nombres décimaux et les fractions
Compter en ordre croissant et en ordre décroissant
Compter par groupe de 2, 3, 4, 5, 10 etcetera
Faire la comparaison de grands nombres, des nombres décimaux et des fractions
Compter de à et décompter
Comparer des fractions
Compter par groupe de fractions
Page 59
LES TABLEAUX
Opérations
Les tableaux des opérations peuvent être utilisés pour :
Maîtriser et automatiser les opérations de base
Comprendre le rapport entre l’addition et la soustraction
Comprendre le rapport entre la multiplication et la division
Exemple : Tableau d’addition
- L’enseignant(e) présente le tableau d’addition et l’opération à effectuer : 7 + 6 = 13
+ 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
0 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
1 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
2 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
3 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
4 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
5 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
6 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
7 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17
8 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
9 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19
10 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
– 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
0 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
1 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11
2 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
3 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13
4 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
5 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
6 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
7 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17
8 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18
9 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19
10 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
Page 60
LES TABLEAUX
Exemple : Tableau de multiplication
- L’enseignant(e) présente le tableau de multiplication.
- Exemple : Voir la représentation ci-dessous : 7 x 9 = 63
X 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
2 0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
3 0 3 6 9 12 15 18 21 24 27 20
4 0 4 8 12 16 20 24 28 32 36 40
5 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50
6 0 6 12 18 24 30 36 42 48 54 60
7 0 7 14 21 28 35 42 49 56 63 70
8 0 8 16 24 32 40 48 56 64 72 80
9 0 9 18 27 36 45 54 63 72 81 90
10 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
÷ 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
2 0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20
3 0 3 6 9 12 15 18 21 24 27 20
4 0 4 8 12 16 20 24 28 32 36 40
5 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50
6 0 6 12 18 24 30 36 42 48 54 60
7 0 7 14 21 28 35 42 49 56 63 70
8 0 8 16 24 32 40 48 56 64 72 80
9 0 9 18 27 36 45 54 63 72 81 90
10 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
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LES TABLEAUX
Grandeur et Formes géométriques
Les tableaux vierges peuvent être utilisés pour :
Mesurer la distance
Construire des figures
Transformer / manipuler des figures
Cette activité est tirée du site web www.atelier.on.ca (2011) qui s’appelle « Ressources pédagogiques en ligne »
produit par le Ministère de l’Éducation de l’Ontario.
Page 62
TABLEAU DE NUMERATION
(MILLIONS, CENTAINES DE MILLE, DIZAINES DE MILLE, MILLE, CENTAINES, DIZAINES, UNITÉS)
(DIXIÈMES, CENTIÈMES, MILLIÈMES)
Introduction :
Matériels :
-Tableau noir
- Craie
- Latte
- Ardoises / Cahier des élèves
Pourquoi est-ce qu’on doit utiliser le tableau de centaine / dizaine pendant une leçon ?
Parce qu’il est facile à manipuler
Parce qu’il facilite l’apprentissage de la valeur relative des nombres
Parce qu’il démontre une autre façon de faire des opérations de base
Parce qu’il permet aux élèves de visualiser les concepts abstraits
Utilisation : Son utilisation favorise la compréhension conceptuelle des opérations. Les élèves ont en
effet besoin des représentations visuelles et des regroupements afin de développer leur
compréhension des concepts associés aux opérations. Les tableaux ci-dessus :
- Sont efficaces pour développer le concept de la valeur relative des chiffres (millions,
centaines de mille, dizaines de mille, milles, centaines, dizaines, unités…)
- Permettent l’utilisation des opérations
Numération
Le tableau de millions / centaines de mille / dizaine de mille….peut être utilisé parce que :
- Les élèves doivent comprendre le sens de grands nombres. Le tableau est un outil pour
montrer la colonne des millions (nombres 1 000 000 +), les centaines de mille (nombres de
100 000 +), les dizaines de mille (nombres de 10 000+) et les autres valeurs des chiffres étudiés
en 4ème année (des milles, des centaines et des unités). Par exemple, l’élève doit comprendre
qu’avec le nombre 1 352 000 il y a 1 million (qui représente le nombre 1 000 000), 3 centaines
de mille (qui représente le nombre 300 000), 5 dizaines de mille (qui représente le nombre
50 000) et 2 milles (qui représentent le nombre 2 000). Ensemble, ces nombres font 1 352 000.
La logique des valeurs relatives des chiffres deviennent rapide et automatique par la pratique.
Page 63
TABLEAU DE NUMERATION
(MILLIONS, CENTAINES DE MILLE, DIZAINES DE MILLE, MILLE, CENTAINES, DIZAINES, UNITÉS)
(DIXIÈMES, CENTIÈMES, MILLIÈMES)
1 2 , 5
Opérations
Le tableau de milliers / centaines / dizaines et le tableau de dixièmes, centièmes et millièmes
peuvent être utilisés pour :
Additionner et soustraire
Multiplier et diviser
+
1 2 4 0 5 0 0
3 0 9 5 0 0
1 5 5 0 0 0 0
-L’enseignant(e) présente l’addition suivante : 9,5 + 2,6
Dizaines Unités, Dixièmes
9, 5
+ 2, 6
1 2, 1
Page 64
TABLEAU DE NUMERATION
(MILLIONS, CENTAINES DE MILLE, DIZAINES DE MILLE, MILLE, CENTAINES, DIZAINES, UNITÉS)
(DIXIÈMES, CENTIÈMES, MILLIÈMES)
+
1 2 4 0 5 0 0
1 5 0 4 0 0
1 0 9 0 1 0 0
1 4, 5
- 1 3, 2
1, 3
2
groupes
de
5 objets
égal à
10
Page 65
TABLEAU DE NUMERATION
(MILLIONS, CENTAINES DE MILLE, DIZAINES DE MILLE, MILLE, CENTAINES, DIZAINES, UNITÉS)
(DIXIÈMES, CENTIÈMES, MILLIÈMES)
Exemple : Division de base
- L’enseignant(e) présente la division suivante : 24 ÷ 3 =
Dizaines Unités
égal à
11 boules de
bukari/fufu de maïs
14 boules de
bukari/fufu de farine
Comptage : 25 boules
de bukari/fufu
Page 66
TABLEAU DE NUMERATION
(MILLIONS, CENTAINES DE MILLE, DIZAINES DE MILLE, MILLE, CENTAINES, DIZAINES, UNITÉS)
(DIXIÈMES, CENTIÈMES, MILLIÈMES)
Dizaines Unités
Exemple : Soustraction
- Avant le dîner il y avait 20 boules de bukari/fufu . Les amis ont mangé 13 de ces boules. Combien
de boules de bukari/fufu restent-ils ?
Dizaines Unités
Donc :
20 boules de
bukari/fufu
On enlève 13 boules
des 20
Comptage : 7 boules
de bukari/fufu
Dizaines Unités
Donc :
De 20 boules de
bukari/fufu
On enlève 13 boules
Il reste 7 boules de
bukari/fufu
Cette activité est tirée du site web www.atelier.on.ca (2011) qui s’appelle « Ressources pédagogiques en ligne » produit par
le Ministère de l’Éducation de l’Ontario.
Page 67
DROITE NUMÉRIQUE
Introduction :
Matériels :
-Tableau noir
-Craie
-Latte / Règle
Tracer une ligne au tableau noir et espacer les nombres de façon égale.
0 10.000 20.000 30.000 40.000 50.000 60.000 70.000 80.000 90.000 100.000
0 1.000.000
1,0 1,5 2,0 2,5 3,0 3,5 4,0 4,5 5,0 5,5 6,0
Exemple 3 – Fractions
Pourquoi est-ce qu’on doit utiliser la droite numérique pendant une leçon?
Parce qu’elle démontre une autre façon d’observer le sens des nombres
Parce qu’elle démontre une autre façon de faire des opérations de base
Parce qu’elle permet aux élèves de visualiser les concepts abstraits
Utilisation :
- Les droites numériques sont importantes parce qu’elles aident les élèves à développer
l’aptitude à visualiser les nombres abstraits, les mettre en ordre chronologique, indiquer
les nombres et produire des schémas eux-mêmes. En 5ème et 6ème années, les
enseignant(e)s doivent utiliser la droite numérique pour les grands nombres entiers, les
nombres décimaux et aussi des fractions. Ils doivent aider les élèves à créer leurs propres
droites numériques dans les cahiers. Les élèves doivent comprendre qu’il faut espacer les
nombres de façon égale tout au long de la droite numérique.
Numération
La droite numérique peut être utilisée pour :
Identifier les grands nombres, les nombres décimaux et les fractions
Identifier des nombres qui manquent (suite logique)
Compter par groupe de…
Comparer de grands nombres, des nombres décimaux et les fractions
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DROITE NUMÉRIQUE
Exemple : Identifier les grands nombres, les nombres décimaux et les fractions
- L’enseignant(e) présente la droite numérique. Des élèves lisent les grands nombres, les
nombres décimaux et les fractions. Ensuite, elle demande aux élèves de situer des
nombres au hasard.
0 10 000 20 000 30 000 40 000 50 000 60 000 70 000 80 000 90 000 100 000
1,0 1,5 2,0 2,5 3,0 3,5 4,0 4,5 5,0 5,5 6,0
0 10 000 20 000 _____ 40 000 50 000 60 000 70 000 _____ 90 000 _____
0 10 000 20 000 30 000 40 000 50 000 60 000 70 000 80 000 90 000 100 000
- Les élèves comptent par 2 dixièmes. Chaque fois que les élèves comptent, il y a un
autre élève devant la classe qui montre les nombres
1,0 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 1,7 1,8 1,9 2,0 2,1 2,2 2,3 2.4 2,5 2,6 2,7 2,8 2,9 3,0
1,0 1,2 1,3 1,4 1,5 1,6 1,7 1,8 1,9 2,0 2,1 2,2 2,3 2.4 2,5 2,6 2,7 2,8 2,9 3,0
- 2,1 > 1,2 (parce que 2,1 est 9 dixièmes plus de 1,2)
Page 69
DROITE NUMÉRIQUE
Opérations
La droite numérique peut être utilisée pour :
Additionner
Soustraire
Multiplier
Diviser
Exemple : Additionner
- Dans le cadre d’une addition de grands nombres, on procède de la façon suivante : Sur la
droite numérique on va démontrer le calcul de 50 000 + 20 000. On repère les premiers
cinq dizaines de mille unités et on ajoute 2 dizaines de mille unités. On arrive à combien ? »
(au nombre 70 000)
10 000 20 000
0 10 000 20 000 30 000 40 000 50 000 60 000 70 000 80 000 90 000 100 000
- Dans le cadre d’une addition des nombres décimaux, on procède de la façon suivante : Sur
la droite numérique on va démontrer le calcul 1,2 + 0,5. On repère le premier nombre et
on ajoute 5 dixièmes. Où est-ce qu’on arrive ? » (au nombre 1,7)
Exemple : Soustraire
- Dans le cadre d’une soustraction, on procède de la façon suivante : Sur la droite numérique
on va démontrer le calcul 60 000 – 40 000. On repère les premiers 6 dizaines de mille et on
enlève 4 dizaines de mille. Où est-ce qu’on arrive ? » (au nombre 20 000)
0 10 000 20 000 30 000 40 000 50 000 60 000 70 000 80 000 90 000 100 000
- Dans le cadre d’une soustraction d’un nombre décimal, on procède de la façon suivante :
Sur la droite numérique on va démontrer le calcul 1,9 – 0,4. On repère 1,9 et on enlève
4 dixièmes. Où est-ce qu’on arrive ? » (au nombre 1,5)
Page 70
DROITE NUMÉRIQUE
Exemple : La multiplication
- Dans le cadre de la multiplication, on procède de la façon suivante : Sur la droite
numérique on va démontrer le calcul 2 x 3. Commençons à 0. On ajoute 2 unités trois fois.
Où est-ce qu’on arrive ? » (au nombre 6)
2 2 2
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Exemple : La division
- Dans le cadre de la division, on procède de la façon suivante : Sur la droite numérique, on
va démontrer le calcul 8 ÷ 4.
- Indiquer le nombre d’unités qu’on va diviser
- Découper 8 par 4 unités. Ca fait combien de groupes ? (2 groupes)
8 unités
1 groupe 1 groupe
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Grandeurs
La droite numérique peut être utilisée pour :
Mesurer avec des centimètres.
Exemple : Mesurer
- L’enseignant(e) demande aux élèves de créer des droites numériques où la distance entre
chaque nombre est de 1 cm.
Addition
11 + ___ = 20
11 1 2 3 4 5 6 7 8 9
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 19 19 20
Page 71
DROITE NUMÉRIQUE
Soustraction
20 – 11 = ____
11 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 19 19 20
Cette activité est tirée du « Guide de l’enseignant pour les émissions EIR…Deuxième année » produit par le projet
PAQUED, 2010.
Page 72
BANDES / DISQUES
Introduction :
Matériels pour des bandes: Matériel pour les disques:
- Bande en bois : Des lattes en bois ; de la - Du carton
peinture ; un pinceau ; un marker - Des ciseaux
- Bandes en carton : Du carton ; des - De la peinture et un pinceau
ciseaux, de la peinture ; un pinceau ; un - Des markers
marker
Un entier
1/2 1/2
Pourquoi est-ce qu’on doit utiliser le tableau de centaine / dizaine pendant une leçon ?
Parce qu’il est facile à manipuler
Parce qu’il facilite l’apprentissage du concept d’une fraction
Parce qu’il démontre une autre façon de faire des opérations de base
Parce qu’il permet aux élèves de visualiser les concepts abstraits
Utilisation :
- Représenter des fractions simples
- Identifier la proportion ou une partie d’un ensemble
- Estimer et justifier la valeur des fractions
- Créer des bandes fractionnaires pour comprendre le concept que les fractions font partie
d’un ensemble
- Indiquer les fractions équivalentes
- Comparer les fractions (ayant un dénominateur commun ou différent)
- Ordonner les fractions
- Reconnaître qu’une fraction peut correspondre à la somme de fractions unitaires
- Faire l’addition des fractions
- Faire la soustraction des fractions
- Faire la multiplication des fractions
- Faire la division des fractions
Page 73
Numération
Les bandes et les disques peuvent être utilisés pour :
Représenter des fractions simples
Identifier la proportion ou une partie d’un ensemble
Estimer et justifier la valeur des fractions
Créer des bandes fractionnaires pour comprendre le concept que les fractions font partie
d’un ensemble
Indiquer les fractions équivalentes
Comparer les fractions (ayant un dénominateur commun ou différent)
Ordonner les fractions
Exemple : Représenter des fractions simples / Identifier la proportion ou une partie d’un
ensemble
- L’enseignant(e) utilise les bandes ou les disques pour démontrer qu’une fraction est en fait
une partie d’un tout :
Un entier
1/2 1/2
Exemple : Créer des bandes fractionnaires pour comprendre le concept que les fractions font
partie d’un ensemble
- Après-avoir présenté les bandes des fractions, l’enseignant(e) demande aux élèves de
créer leurs propres bandes fractionnaires. Alors, cela va aider les élèves à saisir le concept
des fractions et aussi de manipuler les fractions pendant les activités de comparaison et
même d’addition. Cela devient une trousse pour les élèves. Les élèves fabriquent ces
bandes avec du carton ou du papier du cahier. Ensuite, ils découpent les bandes pour avoir
des bandes à manipuler.
3) Vérification : 1/6
Page 74
Exemple : Indiquer les fractions équivalentes
- L’enseignant(e) démontre : 1 entier, 2 bandes de 1/2, 3 bandes de 1/3 et 4 bandes de 1/4
sont égaux. Les élèves font la même activité avec des consignes de l’enseignant(e). Par
exemple, l’enseignant(e) demande aux élèves d’indiquer une fraction qui est équivalent à 2/4
1/4 1/4
½ 1/2
Réponses :
1/3 1/3 1/3
1/2
1/4 ¼ 1/4 1/4
< <
2 2 5
8 3 6
Page 75
Opérations
Les bandes et les disques peuvent être utilisés pour :
Reconnaître qu’une fraction peut correspondre à la somme de fractions unitaires
Faire l’addition des fractions
Faire la soustraction des fractions
Faire la multiplication des fractions
Faire la division des fractions
3/4
+ =
1 4 6
ou 1
3 6 6
- =
3 1 1
4 2 4
OU
Page 76
Exemple : Faire la division des fractions
- Par exemple : L’enseignant(e) présente le calcul 4 ÷ . Il/ Elle peut aussi présenter le
problème suivant : Combien de morceau de d’une boule de bukari/fufu peuvent être
offerts si on dispose 4 boules ?
- Réponse : 4 ÷ = 12
- Réponse : 6 ÷ = 30
ème
Cette activité est tirée du « Guide d’enseignement efficace des mathématiques de la maternelles à la 6 année »
produit par le Ministère de l’éducation d’Ontario, 2006
Page 77
LES MESURES
LONGUEUR, LARGEUR, HAUTEUR, PERIMETRE, AIRE :
Dans la sous-branche intitulée « Grandeurs » les élèves apprennent les notions des mesures. Le
programme national indique que les élèves doivent apprendre à mesurer la longueur, la largeur
et la hauteur ainsi que faire les calculs de surface des objets.
**IMPORTANT**
Il est essentiel que les élèves mesurent, eux-mêmes, des objets pour qu’ils
comprennent et soient capables de reconnaître les mesures de base. Si les élèves ne
font pas d’activités pratiques, ils ne seront pas capables d’estimer les mesures des
objets dans la vie réelle.
Exemple : Une ficelle graduée (une ficelle avec des nœuds à tous les 10 cm)
- L’enseignant(e) démontre comment utiliser la ficelle pour mesurer des objets dans la
salle de classe. Par exemple, la longueur du bras, du pupitre, de la fenêtre. Les élèves
doivent compter chaque nœud pour avoir la longueur. Par exemple, « mon bras mesure
4 nœuds ».
Page 78
Exemple : Tableau
- L’enseignant(e) parle de la conversion des unités de mesures à l’aide d’un tableau de
conversion :
TEMPS
Le programme national indique que les élèves doivent apprendre les notions de temps et de la
durée.
Page 79
Exemple : Horloge murale :
- L’horloge peut être construite à partir du papier ou des cartons. L’enseignant(e) recopie
l’image de la face de l’horloge ainsi que les deux aiguilles. Il faut placer un morceau de
ruban adhésif au dos de chacune de ces trois pièces, à l’emplacement du futur trou pour
renforcer l’horloge. À l’aide d’un compas, percer un trou aux emplacements indiqués,
puis placer les aiguilles sur le cadran, à l’aide d’une attache. Assurez-vous que les deux
aiguilles peuvent tourner facilement autour de l’attache ;
- L’enseignant(e) peut demander aux élèves de placer les aiguilles par rapport aux
différents événements de la journée.
Horloge Horloge
Heures Heures et minutes
CAPACITÉ
La mesure de la capacité d’un récipient est le nombre d’unités de capacité pouvant être
contenues dans ce récipient.
1,5l 1l 0,5l
Page 80
Exemple : Récipients vides
- D’autre récipients vides et propres (tels que des bols, tasses, cannettes, pot de tomates,
seaux, etcetera)
- Avec ces récipients, un(e) enseignant(e) peut utiliser ces récipients pour enseigner une
leçon sur les mesures de capacités. Les élèves font des estimations et les vérifient. Les
élèves comparent les capacités des récipients présentés devant eux.
MASSE
La mesure du poids fait référence à la masse d’un objet. La masse d’un objet est la mesure de
la quantité de matière qui constitue cet objet. Elle est la même quel que soit l’endroit où il se
trouve.
Page 81
Exemples : 1kg
- Objets de 1 kg. Les élèves ont déjà entendu parler des kg et des grammes (par exemple
au marché ou chez l’épicier).
- 1 litre d’eau pure est égal à 1 kg. Alors, il suffit de mettre de 1 L d’eau pure dans un
sachet en plastique ayant une masse négligeable et l’attacher pour avoir à peu près 1kg.
- Avec ces objets, un(e) enseignant(e) peut les utiliser pour enseigner une leçon sur la
mesure de la masse. Les élèves font des estimations et les vérifient. Les élèves
comparent la masse des récipients présentés devant eux.
Cette activité est tirée du « Guide de l’enseignant pour les émissions EIR…Deuxième année » produit par le projet
PAQUED, 2010.
Page 82
FORMES GÉOMÉTRIQUES
Introduction :
Dans la sous-branche intitulée « Formes géométriques» les élèves apprennent les notions des
formes et des figures. Le programme national indique que les élèves doivent reconnaître les
attributs des figures afin d’être capable de construire et de manipuler les formes dans l’espace.
Dès le plus jeune âge, un enfant fait de la géométrie sans le savoir. les élèves sont amenés à
prendre conscience des formes géométriques en explorant les objets qui les entourent. Les
élèves identifient d’abord les attributs et utilisent ensuite le vocabulaire mathématique précis
pour décrire les propriétés des formes géométriques. La géométrie fait référence aux maths
dans l’espace.
Page 83
Exemple : Une boutique de classe :
- L’enseignant(e) aménage un coin de la salle où il/ elle installe beaucoup d’objets que
l’on trouve souvent dans les boutiques (pots de tomate, cannettes, bouteilles, cartons,
feuilles de papiers, etcetera). Les élèves reconnaissent des figures géométriques à partir
de ces objets de la vie quotidienne. Ces objets aident les élèves à distinguer entre les
objets à 2 et à 3 dimensions :
Page 84
Exemple : Géo-plan
- La planche de contre-plaqué avec des clous espacés les uns des autres de 4 cm ;
- Ce matériel permet aux élèves de faire des figures qui sont représentées à l’aide
d’élastiques tendus entre les clous. En déplaçant ces élastiques, on obtient une nouvelle
figure. On peut également faire un géo-plan sur une feuille de papier. Au lieu de placer
les cloues, on place des points. Au lieu de placer les élastiques, on relie des points avec
les lignes selon la forme qu’ils doivent construire.
Cette activité est tirée de l’outil «Les fondements de la numératie : Une trousse d’outils appuyée par la recherche
pour le professeur de mathématiques efficace » produit par le Réseau canadien de recherche sur le langage et
l’alphabétisation, 2010.
Page 85
SITUATIONS – PROBLÈMES
Introduction :
Il faut aider les élèves à aborder les notions de mathématiques dans toutes les sous-branches
par le traitement des situations-problèmes. Les activités de résolution des situations-problèmes
permettent aux élèves de concrétiser les notions mathématiques dans des contextes pertinents
de la vie réelle. Les situations-problèmes aident dans le développement du raisonnement où
l’élève se sent capable de se poser des questions, proposer une démarche pour résoudre la
situation et de persévérer jusqu’à la résolution. Il faut aussi encourager les élèves et leur dire
qu’ils sont capables de résoudre des situations-problèmes.
Démarche :
Les situations-problèmes peuvent sembler difficile à résoudre. Si l’enseignant(e) présente une
démarche systématique, cela pourrait aider les élèves à raisonner, à proposer des étapes pour le
résoudre et ensuite passer à la résolution de la situation.
N.B. Pour résoudre une situation-problème, les élèves peuvent travailler en paires
ou en sous-groupes. Les élèves apprennent mieux en travaillant en groupe ou en
paire. Cette stratégie pourrait aider ceux qui ont besoin de remédiation.
L’enseignant(e) doit suivre les étapes suivantes pour résoudre une situation-problème :
- S’assurer que les élèves comprennent bien les données et la question du problème ou de
la tâche à réaliser. Demander aux élèves de les reformuler dans leurs propres mots et de
souligner des mots clés
Questions à poser :
Que sais-tu au sujet de la situation ?
Qu’est-ce que tu comprends de la situation ?
Comment dire le problème dans tes propres mots ?
Que dois-tu trouver ?
Page 86
- Les élèves examinent les stratégies possibles pour solutionner le problème. Il peut être
utile de leur suggérer, par exemple, de consulter des stratégies appris. Ils font un choix et
prévoient une démarche. Il n’est pas nécessaire que les élèves fassent un plan formel.
Questions :
Quelles sont les stratégies que tu peux utiliser ?
Est-ce qu’il y a une régularité? Si oui, laquelle ?
Quelle décision peux-tu prendre à partir de cette régularité ?
- Les élèves appliquent des stratégies telles que faire un dessin, utiliser du matériels
didactiques, etc., pour essayer de résoudre le problème. Encourager les élèves à
persévérer en leur offrant des suggestions.
Questions :
Fais un dessin ou utilise du matériel pour montrer ce que tu veux exprimer.
Questions :
Quelle est ta démarche pour résoudre le problème ?
Comment peux-tu vérifier ?
Trouve un camarade et ensemble essayez de trouver une façon d’y arriver.
Page 87
J’explique ma solution en utilisant le langage mathématique
- Faire une mise en commun pour permettre un retour sur les stratégies utilisées et les
solutions trouvées. Les élèves seront exposés aux différentes stratégies utilisées par leurs
pairs et se rendront compte qu’il y a plus d’une stratégie pour résoudre un même
problème et peut-être plus d'une solution.
Questions
Explique-moi pourquoi tu penses que ta réponse est bonne.
Dis-nous (dis-moi) ce à quoi tu pensais.
Explique ta façon de faire (démarche, stratégie) à toute la classe.
Qu’est-ce qui t’a aidé à obtenir ta réponse ?
Y en a-t-il d’autres qui ont eu la même réponse, mais d’une différente façon ?
Y a-t-il quelqu’un qui a obtenu une réponse différente? Explique-nous comment
tu as fait ?
Est-ce que cela a du sens pour toi? Pourquoi ?
Qu’y a-t-il de semblable ou de différent entre ces deux stratégies ?
Est-ce que ce serait la même chose si on utilisait différents nombres ? Pourquoi ?
Qu’est-ce qui arriverait si…?
Comment peut-on faire un lien avec… (un autre concept de mathématique, un
concept appris en sciences, en arts…) ?
Vocabulaire
Dès leur bas-âge, les élèves doivent être initiés au vocabulaire spécifique des situations-
problèmes. Il est important qu’ils comprennent qu’il y a plusieurs façons de poser un problème.
Les élèves doivent être capables de traduire les données importantes en notions mathématiques
afin d’indiquer quelle est la tâche à faire devant eux.
L’enseignant(e) peut afficher cette liste des opérations dans la salle pour que les élèves puissent
s’y référer pour bien traduire le langage en notion mathématique :
Réunir des ensembles Retirer un ensemble d’un autre
Ajout Réunion Retrait
Mamy a 3 boules Sylvie a 2 oranges et 3 André a 5 boules
Willy donne 2 boules à Mamy…. pommes… Il donne 2 boules à Sylvie…
Page 88
Mamy a des boules. Sylvie a des biscuits. Elle donne 1
Willy lui donne 2. biscuit à André. Maintenant elle a 4
Maintenant Mamy a 3 boules. biscuits.
___ + 2 = 3 ___ - 1 = 4
Sylvie a 2 oranges
André a 3 fois de plus d’oranges que Sylvie
2 x 3 = ____
10 = ___ x 2
ème
Cette activité est tirée du « Guide d’enseignement efficace des mathématiques de la maternelles à la 6 année »
produit par le Ministère de l’éducation d’Ontario, 2006.
Page 89
6. ACTIVITÉS D’ÉVALUATION ET DE REMEDIATION
A. ACTIVITES D’EVALUATION
QUESTION : Quels sont les types d’activités d’évaluation pour déterminer le niveau de
compréhension des élèves en Maths ?
SOUS-QUESTIONS :
• Pourquoi fait-t-on les évaluations des élèves ?
• Qu’est-ce que c’est l’évaluation quotidienne ? Comment le faire ?
• Quelles sont des activités pour faire l’évaluation diagnostique et l’évaluation
sommative ? Comment les faire ?
L'évaluation permet aux enseignant(e)s de savoir si les élèves ont atteint l'objectif de la
leçon ou de l’unité enseignée. Si les élèves n’ont pas atteint l’objectif, ça veut dire qu’ils
n’ont pas compris le contenu de la leçon. Elle aide également les enseignant(e)s à préparer
leurs leçons pour l'avenir et de planifier des séances de remédiation.
Comment est-ce que - lui permet de savoir si les élèves ont atteint
l’évaluation peut aider l’objectif ;
l’enseignant(e) ? - l’aide à vérifier la compréhension des élèves ;
- lui donne l’occasion de voir comment les élèves
réussissent ;
- lui permet de vérifier combien d’élèves sont sur la
bonne voie et combien ont besoin de plus de
pratique ou de soutien ;
- l’aide à préparer sa prochaine leçon.
Page 90
ÉVALUATIONS – DÉFINITIONS
Page 91
EXEMPLES DES ÉVALUATIONS QUOTIDIENNES
Les stratégies d’enseignement d’une « Classe curative » :
Les stratégies d’enseignement qui font partie des éléments d’une « Classe curative »
permettent à l’enseignant(e) de faire une évaluation quotidienne à tout moment. Les
exemples ci-dessous sont organisés par élément d’une classe curative :
Relations avec les paires : Faire travailler les élèves en paires, ou en sous-groupes, constitue
une excellente occasion pour l'enseignant(e) de voir comment les élèves réussissent. Il doit
avoir des consignes précises pour les élèves. Il doit avoir également des attentes par rapport
aux productions des élèves. Lorsque les élèves travaillent ensemble, l’enseignant(e) doit :
• Circuler partout dans la salle pour déterminer le progrès de différents élèves par rapport à
l’activité ;
• Se poser les questions suivantes : Que font-ils bien? Ce qui semble être difficile? Y a-t-il des
concepts des leçons antérieures qui devraient être revus?
• Vérifier la compréhension des élèves en demandant "pourquoi" quand un élève donne une
réponse. Cela lui permet de s’assurer que l’élève comprend le raisonnement du concept.
Page 92
Stratégies de démonstration :
Les stratégies de démonstration (qui se trouvent au chapitre 7) incorporent non-seulement
les éléments d’une classe curative. Elles sont toutes des activités d’apprentissages ainsi que
des activités d’évaluation quotidienne. La liste ci-dessous indique quelques exemples des
activités de démonstration qui sont aussi des évaluations quotidiennes
- Comptine des nombres / Chansons : Les élèves jouent avec et chantent pour
maîtriser les concepts mathématiques ;
- Vrai/faux?: Les élèves identifient les concepts mathématiques qui sont vrais ou qui
sont faux. Ils justifient leurs réponses et corrigent les réponses fausses ;
- Taper les mains, taper les pieds : Les élèves suivent les consignes de l’enseignant(e)
pour expliquer des concepts mathématiques en plénière ;
- Devinette / Qui suis-je ?: Les élèves doivent deviner la bonne réponse aux questions
et aux indices que l’enseignant(e) propose à la classe ;
- Jeu de trou : Les élèves trouvent les solutions aux questions et déterminer la
séquence des suites logiques ;
- Jeu de l’intrus : Cette activité est comme celle de « catégorisation » sauf que les
élèves doivent trouver les concepts mathématiques qui n’appartiennent pas au
groupe.
- Partie cachée : Les élèves travaillent en paires pour évaluer les connaissances
- Lier/Associer : Les élèves associent les concepts mathématiques avec les propriétés
qui conviennent
- Nombre en désordre : Cette activité est comme celle de « Lier / Associer » sauf que
les élèves doivent identifier les associations qui sont vraies et celles qui sont fausses.
Ils corrigent les associations fausses.
Page 93
QUELLES SONT LES STRATEGIES POUR FAIRE L’ÉVALUATION DIAGNOSTIQUE ET
L’ÉVALUATION SOMMATIVE ? COMMENT LE FAIRE ?
Il est important de suivre les compétences apprises en Maths des élèves. En plus de faire
des évaluations quotidiennes des élèves pendant les leçons de Maths, les enseignant(e)s
doivent administrer des évaluations diagnostiques et sommative qui les permettent d’une
manière formelle de suivre les compétences et les progrès des élèves en Maths pendant
toute une année scolaire ;
• Définition: Les évaluations sommatives prennent la forme des examens, des tests,
des interrogations que l’enseignant(e) utilise et qui visent à mesurer le niveau de
compréhension des élèves à un moment donné par rapport au contenu appris en
classe.
• Importance de l’évaluation sommative : Ce sont des outils qui suivent le progrès d’un
élève pendant une période de temps bien déterminée (une année scolaire, par
exemple). Ces évaluations aident aussi à déterminer les sous-branches maîtrisées et
celles qui ont besoin de plus d’appui. Avec les résultats, l’enseignant(e) peut créer
des opportunités de travailler individuellement ou en sous-groupes avec les élèves
qui ont besoin de la remédiation. Il faut toujours faire un suivi des élèves qui ont des
difficultés avec certaines compétences. Ils ont besoin de plus de pratique.
Page 94
EXEMPLES DES ÉVALUATIONS SOMMATIVES
Numération
Quelques idées des évaluations sommatives pour la sous-branche « numération » :
- Identification des nombres (2) – Tous les élèves peuvent faire cette évaluation en
même temps. L’enseignant(e) donne aux élèves une grille de 10 nombres décimaux
dans un ordre quelconque. Les élèves doivent montrer une composition de chaque
nombre. Ils écrivent ces compositions et représentations dans les cases vides à côté
de chaque nombre (voir ci-dessous). C’est une évaluation chronométrée de 60
secondes. L’enseignant(e) indique aux élèves quand il faut arrêter :
- Comparaison des quantités – Tous les élèves peuvent faire cette évaluation en
même temps. L’enseignant(e) écrit des nombres au tableau. Elle dit aux élèves de
faire 15 comparaisons « lequel est le plus grand »
>
>
>
>
>
Page 95
Opérations
Quelques idées des évaluations sommatives pour la sous-branche « opérations» :
___ 1 1 2
- Objet manquant (Suite de nombres 2) - Tous les élèves peuvent faire cette
évaluation en même temps. L’enseignant(e) donne aux élèves des séries écrites
(suite logiques écrites). Les élèves doivent compléter les séries ou remplir les cases
vides (voir ci-dessous) :
- Addition – Tous les élèves peuvent faire cette activité en même temps.
L’enseignant(e) écrit des calculs au tableau. Les élèves doivent écrire les réponses.
C’est une évaluation chronométrée de 60 secondes. Voir le tableau ci-dessous :
Grandeurs
Quelques idées des évaluations sommatives pour la sous-branche « grandeurs» :
Page 96
Mes connaissances sur le triangle rectangle
Voici ce que j’ai compris sur le triangle rectangle:
Formes géométriques
Quelques idées des évaluations sommatives pour la sous-branche « formes géométriques» :
- Attributs des figures (1) – Cette évaluation se fait individuellement avec l’élève.
C’est une évaluation à l’orale. L’enseignant(e) donne à l’élève une série de figures
(voir ci-dessous). Il/Elle explique les propriétés communes de toutes les figures. Par
exemple : « ces figures doivent toutes avoir les côtés opposés qui sont parallèles ».
Il/Elle demande à l’élève de pointer du doigt la figure qui n’a pas les côtés opposés
qui sont parallèles.
Page 97
- Attributs des figures (2) – Tous les élèves peuvent faire cette activité en même
temps. L’enseignant(e) dessine les figures ci-dessous au tableau. Il indique aux élèves
qu’ils doivent reproduire ces figures en les mettant en groupe selon leurs catégories
indiquées. Ensuite, ils doivent identifier la figure qui n’appartient pas aux groupes.
Ces figures doivent toutes avoir au moins un Ces figures doivent toutes avoir un angle
angle aigu droit
Problèmes
Quelques idées des évaluations sommatives pour la sous-branche « problèmes» :
- Problèmes 2 – Tous les élèves peuvent faire cette évaluation en même temps.
L’enseignant(e) donne aux élèves des objets didactiques nécessaires pour répondre
aux situations-problèmes. Il écrit des problèmes au tableau et il les lit. Ensuite, il dit
aux élèves de résoudre ces problèmes dans leurs cahiers. Ils les encouragent à
utiliser les objets didactiques pour compter et faire les opérations nécessaires.
Kalombo avait 10 mangues et demie. Son père lui en donne 6 et demie de plus.
1
Combien de mangues a-t-il au total maintenant ?
Agathe avait laissé un sac plein d’oranges dans la cour. Une chèvre est venue
manger 1/12 des oranges dans le sac. Ensuite, une vache a vu la chèvre et elle est
2
venue piquer 2/10 des oranges qui restaient dans le sac. Est-ce que les animaux
ont mangé moins de la moitié ou plus de la moitié des oranges dans le sac ?
Kolombo et Agathe ont tous reçu une tablette du chocolat. Kolombo a mangé un
3 tiers de sa tablette. Agathe a mangé trois quarts de sa tablette. Combien de
chocolat reste-t-il ?
Page 98
B. ACTIVITES DE REMEDIATION
Remédiation
C’est une démarche qui permet à l’élève de réguler ses apprentissages, de corriger ses
erreurs.
Le plus souvent, la rémediation consiste en des activités de remise à niveau après avoir
parcouru avec l’élève les difficultés qu’il a rencontrées.
L’analyse des erreurs commises par l’élève permet à l’enseignant d’en déterminer l’origine
pour réguler son action pédagogique en l’adaptant aux différents cas rencontrés. L’erreur
bien analysée et pédagogiquement bien exploitée favorise les progrès.
D’après Jean-Pierre ASTOLFI, dans « l’erreur, un outil pour enseigner, ESF éditeur, 3ème
édition 1999 » : « les erreurs commises ne sont plus des fautes condamnables ni des bogues
regrettables ; elles deviennent d’après les symptômes intéressants d’obstacles auxquels la
pensée des élèves est confrontée… ».
Page 99
les erreurs relatives aux acquis antérieurs des élèves ;
les erreurs liées à la maîtrise de la langue ;
les erreurs relevant de la complexité du contenu-matière. Etc.
Page 100
Etape 4 : Suivi et évaluation de la remédiation :
Les résultats de la remédiation sont évalués selon les mêmes principes que lors de la
première évaluation et avec les mêmes critères de correction. Cependant les exercices
peuvent changer.
L’on permettra à l’élève de prendre, vis-à-vis de ses erreurs, le recul nécessaire à leur
traitement. Il s’agira moins de donner des réponses aux erreurs commises que d’amener
l’élève, par les explications et les activités proposées, à les trouver lui-même.
N.B. Une leçon de remédiation n’est pas la même que la leçon ordinaire d’apprentissage.
Travaux pratiques
Sur base des erreurs potentielles que commettraient les élèves, remplir la fiche de
planification des séances de remédiation suivant l’exemple ci-après :
Ex.
Page 101
7. ACTIVITÉS DE DÉMONSTRATION
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MOIS : Septembre MATHÉMATIQUES MANUEL SCOLAIRE : « À Nous l’École – Mathématiques – 5ème année primaire »
SEMAINE : 3ème semaine NIVEAU : 5ème Année PROGRAMME NATIONAL : pages 140 à 145
Leçon 1 Leçon 2 Leçon 3 Leçon 4 Leçon 5
NUMÉRATION OPÉRATION GRANDEUR FORMS GÉOMETRIQUES PROBLÈMES
Les tables d’addition, de
Les nombres 0 à 100.000 – soustraction, de Les longueurs : Notions et Les lignes : Notions, sortes,
La vitesse moyenne
Ordonner, ranger, comparer multiplication et de division – unités – Définir, citer propriétés – Définir, citer
Dire, répéter, appliquer
Habiletés : « Compare (pour Habiletés : Effectue Habiletés : choisis et utilise des Habiletés : identifie des droites Habiletés : représente des
déterminer lequel est le plus mentalement, avec précision et unités de grandeur et de nature parallèles ou perpendiculaires relations mathématiques sous
grand, le plus petit…) et fluidité, des opérations appropriées pour mesurer des dans son environnement et forme d’équation
ordonne (en ordre croissant et fondamentales longueurs variées justifie son raisonnement
décroissant) des nombres
entiers inférieurs à 100 000… »
Objectifs : -Comparer les Objectifs : Effectuer des Objectifs : Identifier les unités Objectifs : Identifier et citer les Objectifs : Résoudre les
nombres entiers de 0 à additions, des soustractions, de mesures pour des longueurs propriétés d’une droite, d’une problèmes simples sur la
100 000 à l’aide du tableau de des multiplications et des différentes demi-droite, un segment de moyenne
centaines de mille ; -Ordonner divisions à l’aide des tableaux droite, des droites sécantes, des
et ranger les nombres entiers respectifs droites perpendiculaires, des
de 0 à 100 000 sur une droite droites parallèles
numérique.
Activités initiales : Activités initiales : Activités initiales : Activités initiales : Activités initiales :
« Montre-moi » de grands « Montre-moi » l’addition, la «Montre-moi » les différentes « Comptine / Chanson » des « Montre-moi » des réponses
nombres sur le tableau de soustraction, la multiplication et mesure des unités (longueurs, droites des problèmes simples.
centaines de mille. la division simple à l’aide des capacités, masses)
procédés divers
Activité principale : Activités principales : Activités principales : Activités principales : Activités principales :
Utilisation de la droite Introduction des tableaux Associer des unités de mesures Utilisation des objets à Présentation des problèmes
numérique pour comparer les d’addition, de soustraction, de avec des longueurs différentes manipuler (des bâtonnets) pour sur la vitesse moyenne
grands nombres multiplication et de division identifier des droites parallèles,
perpendiculaires, sécantes….
Activité de contrôle et de Activités de contrôle et de Activités de contrôle et de Activités de contrôle et de Activités de contrôle et de
fixation) : fixation) : fixation) : fixation) : fixation) :
« Passer la craie » - Indiquer « Vrai / Faux » - Utilisation des « Devinette / Qui suis-je ? » - En « Devinette / Qui suis-je ? » - En « Vrai / Faux » - En paires, les
de grands nombres sur la tableaux pour vérifier des paires les élèves indiquent des paires, les élèves doivent élèves déterminent si les
droite numérique et indiquer calculs fondamentaux. longueurs et doivent indiquer identifier les droites dans la vie réponses des problèmes sur la
des nombres qui sont plus l’unité de mesure qui convient courante et identifier leur vitesse moyenne sont vraies ou
grands et plus petit qu’un positionnement fausses.
nombre identifié sur la droite
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Le modèle des activités se trouve ci-dessous :
STRATÉGIES DE L’ENSEIGNEMENT
Introduction :
• Explication et justification générale de cette activité
Numération
• Des exemples d’activités pour la numération
Opérations
• Des exemples d’activités pour les opérations
Grandeurs
• Des exemples d’activités pour les grandeurs
Formes géométriques
• Des exemples d’activités pour les formes géométriques
Problèmes – Activités approfondies
• Des exemples d’activités pour les problèmes / activités approfondies
Les activités peuvent être utilisées dans toutes les sous-branches des Maths. En résumé,
les activités tirées sont les suivantes :
STRATEGIES ADAPTEES-MATHS
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1. Comptine des nombres – Chansons en Maths
Introduction :
Les élèves doivent être motivés et engagés lorsqu’ils apprennent les maths. Ils doivent jouer
avec les nombres. Il faut créer une atmosphère où l’élève a le goût des maths. On peut faire
cela avec les comptines et des chansons.
Idées simples :
Comptine des nombres où les élèves comptent et décomptent
Comptine sur les propriétés sur les opérations (la commutativité, l’associativité, la
distributivité, la compensation)
Comptine simple pour apprendre les formules (le périmètre, l’aire, etc.)
Chanson des formes géométriques où les élèves décrivent les attributs des figures
Chanson des situations-problèmes que les élèves doivent résoudre
Numération :
La comptine des nombres est un outil qui permet aux élèves d’apprendre d’une manière rapide
les symboles des nombres et les associer avec des quantités. Elle aide les élèves à compter et
décompter. Pour la 5ème et 6ème année, les élèves utilisent la comptine ci-dessous pour pratiquer
la valeur relative des chiffres
Voici le nombre 500 000. Voici le nombre 500 000. 5 centaines de mille !
Voici le nombre 600 000. Voici le nombre 600 000. 6 centaines de mille !
Voici le nombre 700 000. Voici le nombre 700 000. 7 centaines de mille !
Voici le nombre 800 000. Voici le nombre 800 000. 8 centaines de mille…
Opérations :
On peut pratiquer la propriété sur les opérations en faisant les comptines ou les chansons
suivantes :
La commutativité L’associativité
Pour l’addition On s’associe en addition On s’associe en multiplication
Pour la multiplication On est 10 amis en commun On est 20 amis en commun
10 + 3 = 3 + 10 (7 + 2) + 1 (2 x 5) x 2
10 x 3 = 3 x 10 Égal à Égal à
Pour l’addition 7 + (2 + 1) 2 x (5 x2)
Pour la multiplication On s’associe en addition On s’associe en multiplication
Ce sont des stratégies simples pour aider les élèves à saisir les concepts complexes au degré
terminal
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Grandeurs :
On peut créer des chansons simples pour se rappeler des formules pour calculer le périmètre
ou l’aire des figures, par exemple. On peut créer des comptines pour d’autres opérations sur
les mesures aussi.
Formes géométriques
On peut adapter des chansons que l’on a l’habitude d’utiliser à l’école primaire. Ces chansons
peuvent aborder des notions mathématiques.
Chaque fois que la classe la chante, on laisse tomber un mot mais on le démontre
par le geste.
Problèmes
Il faut essayer de présenter des problèmes d’une manière chantée où l’enseignant(e) et les
élèves font les gestes
En plénière les élèves chantent encore une fois, cette fois-ci en chantant la réponse
(surtout en faisant des gestes).
J’ai 3 mangues et demie
Tu as 3 mangues et demie
Il en a 3 et demie
Elle en a 3 et demie
3 et demie fois 4. 3,5 fois 4
Égal à 14, égal à 14
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2. MONTRE-MOI
Introduction :
« Montre-moi » est une stratégie qui demande aux élèves d’identifier des concepts
mathématiques que l’enseignant(e) indique. Cette activité oblige la participation de tout le
monde.
Numération
Opérations
Faire le jeu « Montre-moi » des opérations (addition, soustraction, multiplication, division) sur
la droite numérique :
Les élèves travaillent en paires. L’élève A indique un nombre décimal (par exemple
5,5). L’élève B repère le nombre sur la droite numérique ;
L’élève A demande à l’élève B de lui montrer sur la droite numérique les différentes
combinaisons d’additions qu’on peut faire pour que le nombre soit égal à 5,5 (par
exemple : 5,0+ 0,5; 4,5 + 1,0 ; 4,0 +1,5 ; 3,5 + 2,0 ; 3,0 + 2,5…) ;
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Grandeurs
Faire le jeu « Montre-moi » avec les unités de mesures (longueur, capacité, masse, temps) :
Dire aux élèves qu’ils vont prendre les ardoises où ils doivent écrire l’unité de
mesure approprié pour chaque exemple que vous indiquez ;
Indiquer le nom d’un objet à mesure. Ensuite, dire « Montre-moi l’unité de mesure
appropriée pour ;
Formes géométriques
Faire le jeu « Montre-moi » avec les formes géométriques (les attributs, la symétrie, l’espace) :
Après avoir fait la leçon sur les attributs des droites, demandez aux élèves de
travailler en groupe pour retrouver ces droites dans la salle de classe;
Ils montrent leurs réponses aux autres membres de la classe en justifiant la raison
pour laquelle ces droites sont parallèles et perpendiculaires.
Problèmes
Faire le jeu « Montre-moi » avec les problèmes de toutes les autres sous-branches :
Les élèves travaillent en paires. Ils écrivent leurs problèmes sur les ardoises ;
Cette activité est tirée du « Guide de l’enseignant pour les émissions EIR…Deuxième année » produit par le projet
PAQUED, 2010..
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3. VRAI/FAUX
Introduction :
L’enseignant(e) indique des phrases mathématiques aux élèves. Ces phrases sont tirées des
concepts mathématiques que les élèves ont appris. Les élèves déterminent si les phrases sont
vraies ou fausses. Ils doivent se justifier aussi. C’est une stratégie qui démontre la
compréhension chez les élèves.
Idées simples :
L’enseignant(e) lit des phrases vraies et fausses par rapport aux concepts
suivants :
Le sens de grands nombres, nombres décimaux et des fractions
La valeur relative des chiffres
La représentation des nombres à l’aide des objets
La comparaison des nombres entiers, décimaux et des fractions
Les compositions et les décompositions des nombres
Les opérations de base
Le calcul de la moyenne
La grandeur, la capacité, la masse des objets
Le temps et la durée
La conversion des unités de mesure
La symétrie
Les attributs des formes géométriques
L’orientation dans l’espace
Numération :
Par exemple : L’enseignant(e) met les cartes à chiffres dans un panier. Il demande à deux
élèves de tirer deux cartes. Il fait la comparaison des deux nombres (soit vraie ou fausse).
Commencer l’activité ;
1) Circuler dans la salle avec le panier
2) Permettre à deux élèves de tirer chacun une carte. Les deux élèves montrent les
cartes à toute la classe
3) Faire une comparaison de deux nombres (soit vraie ou fausse)
7,00 70 000
4) Les élèves lèvent un doigt si la phrase est « vraie ». Ils lèvent deux doigts si la
phrase est « fausse » ;
7,00 70 000
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Opérations :
Par exemple : L’enseignant(e) met les cartes à chiffres dans un panier. Il/elle demande à deux
élèves de tirer deux cartes. Ensuite il indique l’opération et il donne une réponse (soit la vraie
soit la fausse).
Commencer l’activité ;
1) Circuler dans la salle avec le panier
2) Permettre deux élèves de tirer chacun une carte. Les deux élèves montrent les
cartes à toute la classe
3) Lire une opération avec les deux nombres et dire une réponse (soit la vraie soit la
fausse)
4) Les élèves écrivent l’opération sur les ardoises. Ils effectuent l’opération et ils
montrent leurs ardoises avec « vrai » ou « faux » écrit à côté
5) Tous les élèves montrent leurs réponses en même-temps
6) Demander aux élèves de se justifier et de démontrer leur travail
Grandeurs :
Par exemple : L’enseignant(e) explique qu’on va faire une activité sur le calcul de l’aire des
figures différentes. Il va donner les mesures de chaque figure ainsi que l’aire et les élèves
doivent déterminer si l’enseignant(e) a indiqué la bonne réponse.
Préparer l’activité et tracer des figures différentes au tableau noir. Indiquer les
mesures nécessaires pour calculer l’aire de chaque figure ;
Commencer l’activité ;
1) Indiquer le nom de la figure
2) Demander aux élèves de vous dire la formule pour calculer l’aire de cette figure
3) Indiquer l’aire de la figure (soit le vrai soit le faux)
4) Demander aux élèves de travailler avec un partenaire pour déterminer si la
réponse est vraie ou fausse
5) Les élèves lèvent 1 doigt s’ils pensent la réponse est vraie et 2 doigts s’ils pensent
qu’elle est fausse
6) L’enseignant(e) demande à quelques élèves de justifier leur raisonnement
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Formes géométriques
Par exemple : L’enseignant(e) indique des propriétés d’une figure. Ensuite, il/elle nomme la
figure (soit vrai soit faux). Les élèves doivent déterminer si c’est vrai ou faux.
Commencer l’activité ;
1) Indiquer des propriétés d’une figure
2) Nommer la figure (soit vraie soit fausse)
3) Les élèves montrent un doigt s’ils pensent que la figure nommée est celle qui
correspond avec les propriétés citées. Ils montrent deux doigts s’ils ne sont pas
d’accord.
4) Tous les élèves montrent leurs réponses en même-temps
5) L’enseignant(e) demande aux élèves de rectifier les phrases fausses.
Cette activité est tirée du « Guide de l’enseignant pour les émissions EIR…Deuxième année » produit par le projet
PAQUED, 2010..
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4. TAPER LES MAINS, TAPER LES PIEDS
Introduction :
Cette stratégie favorise la participation de tous les élèves où tout le monde en classe doit
répondre en même temps. L’enseignant(e) met des morceaux de papier où il est écrit des
concepts mathématiques appris. Il les met dans un panier. Il demande à un élève de retirer un
morceau de papier et de le montrer à toute la classe. Ensuite :
- Si l’enseignant(e) tape les mains, les élèves doivent faire une action précise
- Si l’enseignant(e) tape les pieds, les élèves doivent faire une autre action indiquée
Idées simples :
Le sens de grands nombres entiers, nombres décimaux, des fractions,
des nombres romains
La valeur relative des chiffres
La représentation des nombres à l’aide des objets
La comparaison des nombres entiers, décimaux et des fractions
Les compositions et les décompositions des nombres
Les opérations de base
Le calcul de la moyenne
La grandeur des objets
Mesurer avec des unités naturelles et des unités conventionnelles
Convertir les unités de mesures
Le temps et la durée
La symétrie
Les attributs des formes géométriques
L’orientation dans l’espace
Dessiner ou trouver des formes géométriques
Créer des problèmes
Numération :
Faire le jeu « Taper les mains, taper les pieds » pour pratiquer tous les concepts en
numération :
Expliquer le jeu ;
Circuler dans la salle et demander à un élève d’en tirer une. Il la montre à toute la
classe ;
Taper les mains : Cela indique que les élèves doivent vous montrer la valeur relative
des chiffres de ce nombre sur les ardoises ;
Taper les pieds : Cela indique que les élèves doivent écrire sur les ardoises une
composition de ce nombre ;
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Opérations :
Faire le jeu « Taper les mains, taper les pieds » pour pratiquer tous les concepts en opérations,
comment faire la multiplication et la division des nombres, etcetera :
Expliquer le jeu ;
Circuler dans la salle et demander à 2 élèves de tirer des cartes. Ils les montrent à
toute la classe ;
Taper les mains : Multiplier les nombres et montrer la réponse sur les ardoises ;
Taper les pieds : Diviser les nombres et montrer la réponse sur les ardoises ;
Grandeurs :
Faire le jeu « Taper les mains… » pour convertir des mesures en unités différentes :
Expliquer le jeu (s’assurer que les élèves ont l’instrument pour mesurer la grandeur
d’un objet, par exemple une règle) ;
Mettre des images des objets à mesurer dans un panier (par exemple : le pupitre, le
stylo, le cahier, le bras d’un autre élève, les chaussures…) ;
Circuler dans la salle et demander à 1 élève de tirer une carte. Il la montre à toute la
classe ;
Taper les mains : Mesurer l’objet avec la règle en utilisant les centimètres et écrire la
réponse sur les ardoises. Ensuite, ils doivent convertir en millimètres et écrire la
réponse sur les ardoises ;
Taper les mains : Mesurer l’objet avec la règle en utilisant les millimètres et écrire la
réponse sur les ardoises. Ensuite, ils doivent convertir en centimètres et écrire la
réponse sur les ardoises ;
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Formes géométriques
Faire le jeu « Taper les mains… » pour identifier et construire les formes géométriques :
Expliquer le jeu ;
Mettre les images des formes géométriques ainsi que des noms des figures sur des
cartes ;
Circuler dans la salle et demander à 1 élève de tirer une carte. Il la montre à toute la
classe ;
Taper les pieds : Trouver une figure qui se trouve dans la salle ou dans la vie
courante et l’écrire sur les ardoises ;
Faire le jeu « Taper les mains… » pour créer et résoudre des problèmes :
Expliquer le jeu ;
Dessiner des quantités d’objets différents sur des morceaux de papier. Les mettre
dans un panier ;
Circuler dans la salle et demander à 1 élève de tirer une carte. Il la montre à toute la
classe. Dire le problème ;
Taper les mains : Indiquer le tiers de cette quantité d’objets et les dessiner sur les
ardoises ;
Taper les pieds : Indiquer le quart de cette quantité d’objets et les dessiner sur les
ardoises ;
Cette activité est tirée du « Guide de l’enseignant pour les émissions EIR…Deuxième année » produit par le projet
PAQUED
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5. PASSER LA CRAIE
Introduction :
C’est un jeu qui permet à tous les élèves de participer et de se préparer pour répondre à des
questions. Ca oblige la participation active et passive de tout le monde. On peut utiliser cette
activité en tant que rappel ou Activité de contrôle et de fixation) dans toutes les sous-branches en
maths. Cette activité évalue le niveau de compréhension des élèves.
CONSIGNES :
Donner de la craie, des cailloux ou des bâtonnets à 3 élèves. Indiquer à un
autre élève de commencer à chanter une chanson de classe. Les élèves se
passent les objets
Dire à l’élève d’arrêter de chanter et ceux qui ont les objets doivent
répondre à une question
Continuer à faire cette activité. Les élèves peuvent répondre en langue
locale et vous faites la traduction en français
Idées simples :
Le sens de grands nombres entiers, nombres décimaux, des fractions…
La valeur relative des chiffres
La représentation des nombres à l’aide des objets
La comparaison des nombres
Les compositions et les décompositions des nombres
Les opérations de base
Le calcul de la moyenne
La grandeur, la capacité, la masse…des objets
Mesurer avec des unités naturelles et des unités conventionnelles / la conversion des unités
Le temps et la durée
La symétrie
Les attributs des formes géométriques
L’orientation dans l’espace
Dessiner ou trouver des formes géométriques
Créer des problèmes
Répondre rapidement et mentalement aux problèmes simples
Numération :
Exemple : Comparer des nombres décimaux.
Expliquer l’activité ;
Un élève commence à chanter et les 3 élèves se passent les objets dans la salle ;
Indiquer à l’élève d’arrêter de chanter. Chacun des élèves qui a des morceaux de papier
doit répondre aux questions suivantes :
1) Indiquer un nombre décimal qui est plus petit que 5,05
2) Indiquer un nombre décimal qui est plus grand que 5,05
3) Composer le nombre 5,05
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Opérations :
Exemple : Indiquer la moyenne des nombres indiqués.
Expliquer l’activité ;
Un élève commence à chanter et les 3 élèves se passent les objets dans la salle ;
Indiquer à l’élève d’arrêter de chanter. Chacun des élèves qui a des morceaux doit
trouver la moyenne des nombres suivants ;
Ils écrivent leurs réponses sur les ardoises et ils les montrent en même-temps ;
Grandeurs :
Exemple : Indiquer la durée d’un événement.
Expliquer l’activité ;
Un élève commence à chanter et les 3 élèves se passent les objets dans la salle ;
Indiquer à l’élève d’arrêter de chanter. Chacun des élèves qui a des morceaux doit
répondre aux questions suivantes ;
Formes géométriques
Exemple : Identifier les attributs des formes géométriques.
Expliquer l’activité ;
Un élève commence à chanter et les 3 élèves se passent les objets dans la salle ;
Indiquer à l’élève d’arrêter de chanter. Chacun des élèves qui a des morceaux doit
répondre aux questions suivantes ;
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Problèmes – Activités approfondies
Exemple : Répondre rapidement et mentalement aux problèmes simples.
Expliquer l’activité ;
Un élève commence à chanter et les 3 élèves se passent les objets dans la salle ;
Indiquer à l’élève d’arrêter de chanter. Chacun des élèves qui a des morceaux doit
répondre aux questions suivantes ;
Cette activité est tirée du « Guide de l’enseignant pour les émissions EIR…Deuxième année » produit par le projet
PAQUED, 2010..
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6. DEVINETTE / QUI SUIS-JE ?
Introduction :
En RDC, on a l’habitude de faire des devinettes avec les élèves. L’enseignant(e) donne des
indices qui sont liés à un concept mathématique. Les élèves doivent deviner la bonne réponse.
Pourtant, il ne faut pas donner des indices qui sont trop difficile. On veut que les élèves soient
capables d’y répondre.
Idées simples :
Le sens de grands nombres entiers, nombres décimaux, des fractions…
La valeur relative des chiffres
La représentation des nombres à l’aide des objets
La comparaison des nombres
Les compositions et les décompositions des nombres
Les opérations de base
Le calcul de la moyenne
La grandeur, la capacité, la masse…des objets
Mesurer avec des unités naturelles et des unités conventionnelles / la conversion
Le temps et la durée
La symétrie
Les attributs des formes géométriques
L’orientation dans l’espace
Dessiner ou trouver des formes géométriques
Créer des problèmes
Répondre rapidement et mentalement aux problèmes simples
Numération :
Par exemple : Les élèves doivent identifier des fractions à partir des indices.
Opérations :
Par exemple : Les élèves doivent identifier les différentes compositions des nombres à partir
des indices.
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- Activité ;
- Composez-moi en nombres QUI SUIS-JE ?
décimaux
- je suis 10 5,0 + 5,0
- J’ai 5 dans les deux 5,1 + 5,9
colonnes des unités 5,2 + 5,8…
QUI SUIS-JE ?
- Composez-moi en fractions
- Je suis 1/2 ¼+¼
+ + +
Grandeurs
Par exemple : Les élèves doivent identifier les calculs nécessaires pour calculer l’aire d’une
figure géométrique.
Formes géométriques
Par exemple : Les élèves doivent identifier des figures géométriques à partir des indices.
Cette activité est tirée du « Guide de l’enseignant pour les émissions EIR…Deuxième année » produit par le projet
PAQUED, 2010.
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7. JEU DE TROU
Introduction :
Les élèves doivent compléter des parties manquantes pour continuer des suites ou résoudre
une opération.
Idées simples :
Les élèves décrivent et continuent des suites numériques ou géométriques
Les élèves remplissent une case vide d’une opération
Exemples :
___
___ 10 000 15 000 ___ 25 000 30 000 35 000 ___ 45 000
___ ___
+ ___ =
Numération :
Par exemple : Les élèves remplissent une suite logique (soit avec des objets soit avec des
nombres).
___ 4,5 6,5 ___ 10,5 12,5 14,5 ___ 18,5 ___
2,5 4,5 6,5 8,5 10,5 12,5 14,5 16,5 18,5 20,5
Opérations :
Par exemple : Les élèves remplissent les cases vides des opérations.
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Les élèves travaillent individuellement pour remplir la suite ;
Cette activité est tirée du « Teacher Manual, Daily Lesson Plans, Bonus Lessons » produit par le projet HALI au
Kenya, 2010.
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8. CATÉGORISATION
Introduction :
Pour mieux comprendre les concepts mathématiques, l’enseignant(e) peut créer des activités
qui demandent aux élèves de faire des catégorisations. C’est une stratégie qui demande aux
élèves de trouver les similarités des objets, des nombres, des mesures et des figures. C’est-à-
dire, les élèves reconnaissent les propriétés communes des concepts mathématiques.
Idées simples :
Organiser les nombres dans les catégories liées à la valeur relative des chiffres (en
groupe d’unités, de dizaines et de centaines)
Mettre des calculs qui ont la même réponse dans des catégories
Mettre des objets ou des dessins qui ont la même mesure dans les
catégories et ensuite les mesurer pour vérifier
Mettre les unités de mesure semblables ou équivalentes dans les
mêmes catégories
Les élèves dessinent une figure quelconque. Ensuite les élèves
doivent se mettre en groupe avec les autres élèves qui ont fait les
mêmes figures.
Numération :
Par exemple : Les élèves catégorisent les nombres par leurs valeurs relatives des chiffres.
Dire aux élèves de travailler en groupe. Ils doivent catégoriser les nombres qui ont
des millions, les centaines de mille et des dixièmes dans leurs propres groupes ;
Tous les élèves montrent leurs ardoises et des élèves doivent justifier leurs
réponses ;
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Opérations :
Par exemple : Les élèves mettent des calculs qui donnent une même réponse dans des
catégories.
Expliquer l’activité et présenter les calculs que les élèves doivent mettre dans deux
catégories : un groupe ou la réponse est égale à 10 et un groupe où la réponse est
égale à 100 ;
10 100
72,3 + 27,7
x
342,2 – 334,2
342,2 – 242,2
x
Les élèves travaillent en paires. Ils effectuent les opérations. Ensuite, ils
regroupent selon la réponse;
10 100
x 72,3 + 27,7
342,2 – 242,2
342,2 – 334,2
x
En plénière les groupes de deux présentent les éléments de réponses. Ils justifient
leur travail.
Grandeurs :
Par exemple : Les élèves doivent catégoriser des objets selon les unités de mesure
Expliquer l’activité ;
Faire une démonstration (classification des objets qui ont les mêmes mesures) ;
Indiquer aux élèves de se mettre en paires. Ensuite, écrire une liste des objets au
tableau ;
Les élèves travaillent en paires. Ils classifient les objets selon les unités de mesures
qui conviennent ;
Formes géométriques
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Par exemple : Les élèves doivent dessiner une figure de leur choix (mais une forme qu’ils ont
déjà étudiée). Ensuite, ils doivent se mettre en groupe avec les élèves qui ont dessiné la même
figure. Ensuite, ils expliquent pourquoi ils sont dans le bon groupe.
Expliquer l’activité ;
Demander aux élèves de bien dessiner leur figure. Les élèves dessinent la figure de
leur choix ;
En plénière les groupes présentent leurs figures. Ils doivent expliquer pourquoi ils
sont tous dans le groupe (c’est-à-dire expliquer par leurs propres mots les attributs
de cette figure géométrique).
Cette activité est tirée du « Teacher’s Handbook : Teaching Children to Read – Book 1 » produit par le projet
Partnership for Advancing Community Education in Afghanistan (PACE-A), 2008.
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9. JEU DE L’INTRUS
Introduction :
L’enseignant(e) présente un groupe des nombres, des opérations, des mesures ou des figures
géométriques aux élèves. Ils doivent indiquer l’élément qui n’appartient pas à chaque groupe
et de justifier leur réponse.
Idées simples :
Présenter un groupe de nombres et indiquer le nombre qui
n’appartient pas au groupe
Présenter des opérations et indiquer celle qui n’appartient pas (le
calcul dont le résultat n’est pas le même)
Présenter des mesures et identifier celle qui n’appartient pas au
groupe
Présenter des figures et identifier celle qui n’appartient pas au groupe
Numération :
Faire la stratégie « jeu de l’intrus » dans la sous-branche de la numération.
Expliquer la stratégie ;
Présenter un groupe de nombres : 350 000 ; 42 000 ; 155 000 ; 720 000,5) ;
Les élèves travaillent en paires pour déterminer le nombre qui n’est pas du groupe ;
Ils mettent les réponses sur les ardoises (Réponse : 42 000 – ce n’est pas un nombre
avec des centaines de mille) ;
Opérations :
Faire stratégie « jeu de l’intrus » dans la sous-branche des opérations.
Expliquer l’activité ;
Les élèves travaillent en paires pour déterminer l’opération calcul qui n’appartient
pas au groupe ;
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Grandeurs :
Faire la stratégie « jeu de l’intrus » dans la sous-branche des grandeurs.
Expliquer la stratégie ;
1l 10 dl 1 000 ml 1 kl
Les élèves travaillent en paires pour déterminer la capacité qui n’est pas égale aux
autres. Ils se réfèrent au tableau de conversion qui se trouve dans le manuel
scolaire. D’abord ils doivent convertir les capacités. Ensuite ils déterminent la
capacité qui n’est pas la même des autres ;
Conversions :
√ 1 l x 10 = 10 dl
√ 1 l x 1000 = 1000 l
X 1 l ÷ 1000 = 0.001 Kl
1l 10 dl 1 000 ml 1 kl
Formes géométriques
Faire la stratégie « jeu de l’intrus » dans la sous-branche des formes géométriques
Expliquer l’activité ;
Les élèves travaillent en paires pour déterminer la figure qui n’appartient pas ;
Poser des questions pour comprendre pourquoi cette mesure n’appartient pas. Par
exemple : « Est-ce qu’un parallélogramme est-t-il un trapèze ? »
Cette stratégie est tirée du « Guide de l’enseignant pour les émissions EIR…Deuxième année » produit par le projet
PAQUED, 2010.
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10. PARTIE CACHÉE
Introduction :
Cette stratégie vise à assurer que les élèves comprennent que les mathématiques suivent des
séquences et des propriétés régulières. C’est à eux d’identifier ces éléments et de compléter
les parties qui manquent.
Idées simples :
Les élèves doivent compléter des nombres qui manquent sur la droite
numérique
Les élèves doivent trouver les parties manquantes d’une suite logique
Les élèves retirent des objets d’une collection et ils doivent identifier
combien d’objets ont été retirés
Déterminer des parties qui manquent pour former des figures
géométriques
Numération :
Par exemple : Les élèves doivent compléter des nombres qui manquent sur la droite
numérique.
Informer les élèves qu’ils vont travailler en paires (élève A et élève B) et présenter
les consignes de l’activité ;
Ensuite les élèves changent leurs rôles et ils répètent les démarches ci-dessus ;
Opérations :
Par exemple : Les élèves comptent une collection d’objets. Ensuite un élève retire une partie et
un autre doit identifier combien d’objets ont été retirés.
Informer les élèves qu’ils vont travailler en paires (élève A et élève B) et présenter
les consignes de l’activité ;
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Ensuite les élèves changent leurs rôles et ils répètent les démarches ci-dessus ;
Formes géométriques
Par exemple : Les élèves déterminent les parties nécessaires qui manquent pour former une
figure géométrique.
Informer les élèves qu’ils vont travailler en paires (élève A et élève B) et présenter
les consignes de l’activité ;
Cette activité est tirée du « Guide de l’enseignant pour les émissions EIR…Deuxième année » produit par le projet
PAQUED, 2010.
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11. LIER / ASSOCIER
Introduction :
Les élèves travaillent en paires pour associer des notions mathématiques.
Idées simples :
Associer les nombres à l’aide des représentations diverses
Associer les opérations avec la bonne réponse
Associer des mesures avec des conversions
Faire la correspondance entre les formes géométriques et leurs attributs
Par exemple :
3,5
4,5
2,5
Numération :
Par exemple : Les élèves doivent lier et associer des concepts mathématiques semblables (voir
l’exemple ci-dessous).
Expliquer l’activité ;
Les élèves travaillent en paires pour relier les concepts mathématiques (les
fractions avec leurs représentations graphiques). Ensuite ils simplifient chaque
fraction;
2/10
6/8
3/6
4/6
Dès que les paires terminent, ils vérifient les réponses avec une autre paire
d’élèves ;
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Opérations :
Par exemple : Les élèves doivent lier les opérations indiqués avec leurs réponses respectives.
Expliquer l’activité ;
2,1 x 2 = 3004
10,5 x 3 = 31,5
150,2 x 20 = 4,2
Les élèves travaillent en paires pour lier les concepts mathématiques (les nombres
avec leurs représentations) ;
Dès que les paires terminent, elles vérifient les réponses avec une autre paire
d’élèves ;
2,1 x 2 = 3004
10,5 x 3 = 31,5
150,2 x 20 = 4,2
Grandeurs :
Par exemple : Les élèves associent les mesures avec une conversion qui convient.
Expliquer l’activité ;
Les élèves travaillent en paires pour déterminer les conversions qui conviennent
avec les mesures indiquées
Un livre
= 1dm
(20 cm)
Un morceau de
craie = 2dm
(5 cm)
Un bic
= 0,5 dm
(10 cm)
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Formes géométriques
Par exemple : Les élèves doivent lier les formes géométriques avec leurs propriétés.
Expliquer l’activité ;
-4 côtés
-Côtés opposés sont parallèles
-4 côtés
-au moins deux côtés sont parallèles
Les élèves travaillent en paires pour lier les concepts mathématiques (les figures
avec leurs propriétés) ;
Dès que les paires terminent, elles vérifient les réponses avec une autre paire
d’élèves ;
-4 côtés
-Côtés opposés sont parallèles
-4 côtés
-au moins deux côtés sont parallèles
Cette stratégie est tirée de la «Fiche pédagogique SÉSAM N 23 » produit par le projet SÉSAM, 2010.
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12. NOMBRES EN DÉSORDRE
Introduction :
Cette stratégie est un mélange des activités « Lier / Associer » et « Vrai / Faux ».
L’enseignant(e) donne des réponses qui sont fausses. Les élèves doivent relier et rectifier les
réponses pour les rendre vraies. Ils doivent se justifier.
Idées simples :
Les élèves rectifient les nombres qui ne sont pas bien reliés à leurs
représentations graphiques
Les élèves doivent bien ordonner les nombres en ordre croissant ou
décroisant
Les élèves doivent identifier quelles mesures sont fausses, estimer les
vraies mesures, mesurer et vérifier
Numération :
Par exemple : Les élèves identifient les nombres qui ne sont pas bien associés avec leurs
représentations graphiques. Ils relient pour avoir les bonnes réponses.
Expliquer l’activité ;
Les élèves travaillent en paires pour identifier les nombres qui sont bien reliés à
leurs représentations graphiques. Ils identifient ceux qui doivent être rectifiés ;
X 2/10
√ 6/8
X 3/6
√
4/6
2/10
ou
1/5
3/6
ou
1/2
Dès que les paires terminent, elles vérifient les réponses avec une autre paire
d’élèves ;
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Opérations :
Par exemple : Les élèves doivent bien ordonner des nombres en désordre et les mettre en ordre
croissant et décroissant.
Expliquer l’activité ;
Dire aux élèves de travailler en groupes de deux. Ils doivent mettre les nombres
en ordre croisant et décroissant ;
Ordre
2,5 3,2 8,4 9,2 9,5 15,01 15,5 25,05 25,5
croissant
Ordre
25,5 25,05 15,5 15,01 9,5 9,2 8,4 3,2 2,5
décroissant
Tous les élèves montrent leurs ardoises et des élèves doivent justifier leurs
réponses ;
Grandeurs :
Par exemple : L’enseignant(e) indique et présente des objets qui ont été mesurés. Il/ Elle relie
des objets à des mesures converties. Les élèves doivent d’abord reconvertir des mesures et
identifier les objets qui sont reliés avec la bonne mesure et ceux qui doivent être rectifiés.
Enfin, ils corrigent les erreurs
Expliquer l’activité ;
Indiquer les objets qui ont été mesurés et les relier avec leurs conversions :
Un livre 1 dm
Un bic 50 dm
Un morceau de craie 30 dm
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Dire aux élèves de travailler en groupes de deux pour convertir des mesures en
centimètres. Ensuite, ils déterminent les objets qui sont bien reliés avec la bonne
mesure et rectifier les mesures qui sont fausses :
X Un livre 1 dm = 10 cm
√ Un bic 50 dm = 500 cm
X Un morceau de craie 30 dm = 300 cm
Un livre 30 cm = 3 dm
Un morceau de craie 5 cm = 0,5 dm
Tout le monde indique les réponses à maintenir et celles qui sont rectifiées.
Formes géométriques
Par exemple : Les élèves identifient les figures qui ne sont pas bien associées avec leurs
propriétés. Ils relient pour avoir les bonnes réponses.
Expliquer l’activité ;
X -2 bases qui sont parallèles
-Les bases prennent la forme des
disques
-le développement de la surface
latérale est un rectangle
√
-3 côtés de même longueur
X
-4 côtés
-Côtés opposés sont parallèles
√ -4 côtés
-au moins deux côtés sont parallèles
Les élèves travaillent en paires pour identifier les figures qui ne sont pas bien
associées avec leurs propriétés. Ils rectifient et relient ;
Dès que les paires terminent, elles vérifient les réponses avec une autre paire
d’élèves ;
Cette activité est tirée du « Guide de l’enseignant pour les émissions EIR…Deuxième année » produit par le projet
PAQUED, 2010.
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