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Biophysique Olfactive

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TRAVAIL PRATIQUE DE BIOPHYSIQUE SENSORIELLE SUR LE NEZ

LISTE DES MEMBRES DU GROUPE XIII

N° NOMS

1 KIYOMBO NGOY FELLY

2 KIYOMBO WA KIYOMBO IBRAHIM

3 KOKELEA KANTE SOPHIE CHLOE

4 KOLI ILAMBA PRISCILLE

5 KOMBE MINENGU ALPHA

6 KOYENYI OKOMA ROSE

7 KPU WADO KONGO JOHN

8 KUILA MWAMBA MARDELY

9 KUMWIMBA NYEMBO DOROTHEE

10 KUNGOMA WATUTA GRACE

11 KUNGUBWE KASOKA FRIDA

12 KUSONIKA MBAKU KESTIA

13 KUZONZILA MANZANGALA LAODIE

14 KWETE KONGO MARTIN

15 KWETE MBEKI KWETE JEROME

16 KWITONDA BYENDA INNOCENT

17 KYABALA ELIE ELIE

18 KYALUMBA YVAN JOSUE

19 KYANDA KASONGOLE ABEL

20 KYUNGU MIKOMBE EDWINE


INTRODUCTION

Le système sensoriel olfactif est un système qui s’occupe du sens de


l’odorat.

L’odorat permet de mettre en relation les êtres vivant et le milieu extérieur qui l’environne.
Ce mécanisme complexe sera mieux explicité dans la suite de notre travail.

Dans ce travail nous commencerons par parler brièvement de l’anatomie ainsi que l’histologie
du nez. Ensuite nous parlerons des voies sensorielles centrales, du stimulus qui sont les
molécules odorantes et pour finir nous allons parler de la biophysique sensorielle proprement
dite.

- Quelles sont les conditions pour qu’une molécule puisse déclencher une sensation
olfactive ?
- Quel est le trajet des odeurs a partir de l’air jusqu’à la sensation ?

Ces questions pertinentes trouveront des réponses dans la suite de notre travail.
II.LE NEZ

A.ANATOMIE DU NEZ

A.1.FORME

Le nez et un organe de forme triangulaire qui constitue la partie proéminente de la cellule


médiane du visage. Situé au-dessus de la lèvre supérieure entre la bouche et le front, il est
impliqué en livrant passage a l’air dans l’olfaction a travers la détection des particules
odorantes et la transmission des influx olfactifs, la respiration ainsi que la phonation.

A.2.STRUCTURE

Il est constitué de deux parties : la pyramide nasale et les fosses nasales.

a. Pyramide nasale

Constituée des :

- Os propres du nez
- Cartilages triangulaire
- Cartilage alaires

Toutes ces structures constituent le squelette ostéo-cartilagineux.


b. Fosses nasales

Elles sont aux nombres de deux, dont chacune est constituée de quatre parois et un orifice
antérieur et postérieur.

- Paroi supérieur : Lame criblée de l’os ethmoïde,


- Paroi inferieur : Palais dur en avant et mou
- Paroi latérale : cornet, méats, ouverture de sinus.
- Orifice antérieur : narines
- Orifice postérieur : choanes

B.HISTOLOGIE DU NEZ

La muqueuse olfactive est située a la partie postérieure des chacune de deux fosses nasales, où
elle tapisse une zone d’environ 2.5 cm s’étendant sur le cornet supérieur et le 1/3 supérieur de
la cloison nasal. Elle est en continuité é avec la muqueuse pituitaire qui revet de l’ensemble
des fosses nasales.

La muqueuse olfactive est constituée d’un épithélium répondant par l’intermédiaire de sa


membrane basale sur un chorion de tissu conjonctif

B.1.L’épithélium olfactif

L’épithélium de la muqueuse olfactive est la partie sensorielle proprement dite car il contient
les récepteurs de la sensation olfactive.

Il est constitué de 3 types de cellules :


- Cellules réceptrices neurosensorielles ou olfactives,
- Cellules basales : disposées a la basée des cellules de soutient,
- Cellules de soutien qui sont cylindriques

En fait, comme les bourgeons du gout, il existe un renouvellement continu de ces cellules. Les
cellules neurosensorielles sont fusiformes et présentent deux prolongements : un dirigé vers la
cavité des fosses nasales et portant des cils sur lesquels se trouvent les récepteurs aux
substances odorantes. Et le second se dirige vers le bulbe à travers la lame criblée de
l’ethmoïde.

Les cellules réceptrices sont renouvelées tous les 8 à 15 jours selon les quantités et les qualités
des odeurs inhalées.

1. Le chorion

Le chorion, fait de tissu conjonctif, contient :

- Des filets nerveux amyéliniques constitués par les axones des cellules réceptrices
neurosensorielles groupés par paquet dans des invaginations de la membrane des
cellules de Schwann qui les accompagnent. Ces filets nerveux gagnent la région
profonde du chorion et traversent la lame criblée de l’ethmoïde pour rejoindre le bulbe
olfactif,
- Des terminaisons nerveuses sensitives du nerf nasal interne bronche du trijumeau
- De volumineuses glandes exocrines, tribulo-acineuses, muqueuses

III.ORGANE SENSORIEL

L’organe sensoriel dont il est question est l’épithélium olfactif qui tapisse l’intérieur des
narines, dans une zone abrite »e par des cornets osseux. L’air qui entre et sort par les narines
est dérivé en partir vers les culs-de-sac olfactifs que l’on nomme les crêtes turbinales. Les
cellules réceptrices sont formées a partir d’une assise basale comme on en rencontre dans tout
épithélium.

Cette couche basale repose sur les très fines lames osseuses de l’ethmoïde, percées d’une
multitude de très fines orifices qui laissent passer les fibres nerveuses venant des cellules
sensorielles caliciformes.

Ces cellules sont très hautes, plusieurs dizaines de micromètres, et renflées à leur extrémité
comme un goulot de bouteille. Sur ce renflement prennent naissance plusieurs tentacules de
100 à 200 micromètres dont les extrémités libres flottent dans une épaisse couche de mucus
secrété par les glandes similaires aux glandes lacrymales :Les glande de Bowman.

Ce mucus constitue un solvant pour les molécules de substances odorantes, il se renouvelle


constamment si bien qu’il évacue les veilles molécules et permet a des nouvelles substances
odorantes d’atteindre les cils récepteurs. Contrairement aux autres cils de l’organisme qui
vibrent rapidement et de manière coordonnée, les cils olfactifs sont essentiellement
immobiles. Les cellules olfactives sont les seuls à être en contact direct avec l’environnement.
IV.VOIES SENSORIELLES CENTRALES

Elles sont constituées des :

1. Neurone
2. Aire d’intégration
3. Zone d’analyse de l’information

1 Neurone

On appel neurones olfactifs, des neurones bipolaires parce qu’ils émettent d’un côté un axone
qui part vers le bulbe olfactifs et de l’autre côté les neurones principaux ; les inter neurones et
les interconnexions

1.1.Le bulbe olfactif

Le bulbe olfactif est une région du cerveau des vertébrés dont la fonction principale est de
traiter les informations olfactives en provenance des neurones chémorécepteur olfactifs. C’est
une structure paire :Il y a deux bulbes olfactifs légèrement détachée du reste du cerveau et la
plus proche de la cavité nasale.

Le bulbe olfactif est la première région à traiter l’information olfactive. Il reçoit l’information
en provenance de l’épithélium olfactif qui est la structure de réception des odeurs. Le bulbe
olfactif effectue un traitement et un codage de l’information avant de l’envoyer vers les
structures supérieures du cerveau. Les neurones principaux du bulbe olfactif sont les cellules
mitrales.

1.2.Neurones principaux

Les axones des neurones sensoriels sont en contact avec les dendrites des cellules mitrales et
des cellules à penache ce qui permet de constituer des glomérules olfactifs. Ces deux types de
cellule sont environ 20.000 éléments du bulbe olfactif. Chacun des glomérules reçoit environ
25.000 axones sensorielles connectés à quelques dizaines de cellules, mitrales

Lorsque la zone corticale décide d’envoyer ces signaux vers le bulbe olfactif, il le fait en
réduisant l’activité des neurones principaux

1.3. Inter neurone

Le bulbe olfactif contient de nombreux neurones responsables de l’envoi des signaux a


d’autres parties du cerveau, mais aussi les inter neurones comme leur nom l’indique se situent
entre 2 neurones et s’avèrent jouer un rôle dans la mise en forme d’information olfactive qui
parvient au cerveau.

1.3. Interconnexion

Le bulbe olfactif des narines droite et gauche sont connectés par la commissure blanche
antérieure. Si l’une des narines perçoit une stimeat plus importante, le bulbe le plus
intensément excité, incite l’autre ce qui influence son fléchissement.
2. Aire d’intégration

Les informations arrivent au cortex cérébral avec notamment le cortex sensoriel, le cortex
pariétal qui évalue le contexte dans lequel le mouvement sera réalisé et le cortex préfrontal,
très développé chez l’homme avec qui il a de nombreuses connexions. Le cortex préfrontal a
un rôle dans la prise de décisions et de l’anticipation des conséquences de l’action/ Il est
connecté aux aires associative 5(reçoit des informations somato-sensorielles), qui sont des
aires de la classification de l’histologiste Brodmann. A partir de ce cortex, les informations
sont envoyées vers l’air 6 qui spécifie les caracteristiques de l’acte moteur puis elles sont
envoyées vers l’air 4, aire de la réalisation du mouvement. La sélection du mouvement, puis
déclenchement, se fait grâce au thalamus des ganglions de la base. Puis l’exécution du
mouvement se fait grâce à l’aire 4 qui agit sur le système moteur.

Exemple : Une dame traverse un champ de fleurs. Elle intègre alors différents paramètres :des
informations visuelles, ses propres informations proprioceptives, des informations
sensorielles : les molécules odorantes entrent dans ses narines et sont intégrées au niveau du
cortex pariétal qui envoie l’information vers l’air 6 et échange avec le cortex. L’information
est envoyée vers l’aire 4 entrainant un mouvement de la dame qui se rapproche de la fleur
pour humer cette fleur. L e cervelet spinal intervient pendant le mouvement, compare le
programme moteur et la réalisation du mouvement. Le comportement de la dame se
modifie :soit, elle sent de nouveau cette fleur par plaisir ou bien s’éloigne de cette fleur et
continue son chemin.
IV.STIMULUS

Ce sont des molécules odorantes qui proviennent de l’air environnemental et sont dissoutes
dans les produits de sécrétion des glandes, Puis captées des récepteurs situés sur les cils
vibratiles. Ces molécules odorantes peuvent pénétrer dans l’organisme par deux voies : soit
par le nez, soit par la bouche. Et les deux finissent par arriver au niveau de l’épithélium
olfactif situé sur la partie supero-interne des fosses nasales.

Pour qu’une substance soit perçue par l’odorat, elle doit remplir quatre conditions :

Sa nature chimique doit faire les cils olfactifs

Etre volatile c’est-a-dire se déplacer dans l’air

Avoir une concentration suffisante pour stimuler les cils olfactifs

Entrer en contact avec les cils et donc éviter d’être bloqué par le mucus.

Trois sortes d’attributs sont traditionnellement reconnues aux odeurs : la qualité, l’intensité et
la valeur hédonique. Ces attributs dépendent a la fois des propriétés physico-chimique des
substances odorantes et celles du système perceptif c’est-a-dire de l’organe sensoriel et des
ensembles neuronaux qui transmettent et utilisent l’information.

●La qualité : C’est ce qui donne son identité a l’odeur. C’est pourquoi l’odeur de rose est
odeur de rose. Les odeurs sont discriminables sur la base de leurs qualités. Lorsque le
stimulus odorantes sont présentés par paires en succession rapide, la discrimination est
maximale car le jugement humain de type même diffèrent est alors très perforant.

●L’intensité :La force de la sensation que l’on appelle intensité avec la concentration des
molécules odorantes selon une loi de puissance lorsque le seuil de perception est atteint. On
distingue deux seuils : celui de la détection qui correspond a l’impression est présente, et celui
plus élevé de la reconnaissance et de l’identification qui représente la limite inférieure de
concentration d’un odorant permettant au sujet de déceler la qualité particulière de son odeur.
Intensité et qualité, ne sont pas des dimensions indépendantes : la qualité perçue d’un stimulus
olfactif est susceptible de changer selon son intensité.

●La valeur hédonique : la valeur hédonique s’impose dans l’expérience de tous les jours que
dans les études de ressemblances ou mesure de distance qualitative entre odeurs. En effet, le
caractère plaisant et dépolarisant de l’odeur apparait comme premier facteur dans les analyses
multidimensionnelles de jugement de ressemblance entre odeurs.
V.BIOPHYSIQUE SENSORIELLE PROPREMENT DITE

La transduction est l’étape de codage des informations du monde extérieur par des récepteurs
sensoriels. C’est une interface entre une multitude de paramètres physiques ou chimiques en
une seule écriture, celle de l’influx nerveux.

1. LA TRANSMISSION DU MESSAGE OLFACTIF

Lorsque la molécule odorante s’associe au récepteur, il se produit une cascade de réactions de


transfert d’énergie. Cette énergie est transmise a un canal ionique par l’intermédiaire d’un
transporteur d’énergie dont la structure dérive de l’ARN, ce qui induit un changement d
conformation du canal ionique dont l’ouverture laisse passer une dizaine de milliers des
charges électriques. Plusieurs canaux sont reliés à même récepteur. Nous possédons environ
50 millions de détecteurs capables de répondre à une molécule odorante. A ce niveau, la
sensibilité est déjà multipliée par un facteur de l’ordre de 10.OOO, et le nez et le détecteur le
plus sensible.
2. LE TRAITEMENT DU MESSAGE ELECTRIQUE

Les impulsions électriques générées par les canaux, sortes de photomultiplicateurs a deux
étages qui amplifient le message d’un facteur de l’ordre de , sont envoyées au cerveau par
l’intermédiaire d’axones. Ce message électrique est traité pour permettre d’obtenir deux
informations ;

● Une information sur l’intensité de l’odeur perçue,

● Et une information permettant la reconnaissance de cette odeur. Elle va faire appel à la


mémoire.

3. LE CODAGE DE L’INTENSITE

L’intensité, c’est-à-dire la puissance de l’odeur est codée par la fréquence des impulsions
électriques transmises au cerveau. En d’autres termes, plus le nombre de molécules est grand
et plus la fréquence des impulsions sera élevée et plus la perception de l’odeur sera forte.

4. LA TRANSDUCTION OLFACTIVE

Elle commence par l’activation des récepteurs. Des protéines dans le mucus se chargent de
transporter les molécules a travers la muqueuse jusqu’aux récepteurs. Une fois la molécule
aux creux du cil, une réaction enzymatique a lieu et une protéine appelée G est activée. Cette
dernière sert à l’enclenchement de l’adenyl cyclase, qui produit l’AMP cyclase.

Cette molécule permet le passage d’une décharge électrique long du neurone olfactif. L’AMP
a une action de dépolarisation. Les ions Ca²+ et Na+ passent dans le neurone pour transporter
le courant électrique.

A l’arrivée de ces mêmes ions, à l’entrée des axones (deuxièmes extrémité du neurone),
l’information passe du nerf olfactif aux glomérules situes dans le bulbe olfactif. Il existe un
os, l’ethmoïde qui sépare la muqueuse olfactive du bulbe olfactif. Il est criblé des petits trous
par lesquels passent les axones des neurones olfactifs, pour rejoindre les extrémités des
cellules mitrales.
CONCLUSION

Ce travail nous a permis de mieux approfondir les notions de la


biophysique sensorielle croyons que cela nous sera très important tout au long de notre vie en
tant que médecin. C’est ainsi que nous tenons a remercier le titulaire du cours, C.T Dr
Nyembo LUTY Albert pour la bonne formation ;ainsi que tous ses collaborateurs.
REFERENCES

1. Https : www.futura-sciences.com >les-odeurs-et-le-gout

2. Https: www.visiblebody.com >five-senses

3. Https:www.carrembelle.com >les-mécanismes-de-l’ odorat

4. Https : www.lemonde.fr >les molécules odorantes

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