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Barycentres EXOSCORRIGES

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BARYCENTRES – EXERCICES CORRIGES

Exercice n°1.
Soit A et B deux points distincts. Dans chacun des cas suivants, justifier que le point G défini par l’égalité vectorielle
donnée est le barycentre d’un système de points pondérés que l’on précisera
      1  
1) 2GA + 3GB = 0 2) GA = −5GB 3) AG + AB = GB
5
Exercice n°2.
Si K est le barycentre d’un système de points pondérés (C,1),(B,-4), exprimer B comme le barycentre des points K et C
avec des coefficients à déterminer
Exercice n°3.
Soit A et B deux points distincts. Construire, s’ils existent, les barycentres des systèmes de points pondérés suivants.
 2   1 
1) {( A, −2 ) ; ( B,5 )} 2) {( A, −3) ; ( B,3)} 3)  A,  ;  B, −  
 3   4 

Exercice n°4.
A partir de chaque figure, déterminer a et b pour que G soit le barycentre du système {( A, a ) ; ( B, b )}
1) 2)

3)

Exercice n°5.
Le triangle ABC étant donné ci-dessous, construire le plus précisément possible les deux barycentres donnés.
G = Bar {( A, 4 ) ; ( B,3) ; ( C , −1)}
 1   1   1 
et J = Bar  A,  ;  B, −  ;  C ,  
 6   12   4  

Exercice n°6. Soit ABC est un triangle.


On définit les points H,K,L et G par :
H est le barycentre du système {( A,3) ; ( B, 2 )} K est le barycentre du système {( B, 2 ) ; ( C , −1)}
L est le barycentre du système {( A,3) ; ( C , −1)} G est le barycentre du système {( H ,5 ) ; ( C , −1)}
   
1) Démontrer que : 3GA + 2GB − GC = 0
2) En déduire que :
a) G est le milieu du segment [BL]
b) G est le barycentre des points A et K affectés de coefficients que l’on déterminera

Exercice n°7.
On considère un triangle ABC, I le barycentre des points pondérés (A,2),(C,1), J le barycentre des points pondérés
(A,1),(B,2), K le barycentre des points pondérés (C,1),(B,-4).
1) Exprimer B comme le barycentre des points K et C avec des coefficients à déterminer.
2) Déterminez le barycentre de (A,2),(K,3),(C,1).
3) Démontrer que le point J est le milieu de [IK].
4) Soit L le milieu de [CI] et M celui de [KC]. Déterminez a,b,c,d réels pour que L soit le barycentre de (A,a),(C,b) et M
celui de (B,c),(C,d).

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Exercice n°8.
Soit ABCD un quadrilatère.
On note I,J,K,L,M et N les milieux respectifs
de [AB] , [BC] , [CD] , [DA], [AC] et [BD]
Soit G l’isobarycentre de ABCD.
Démontrer que G est le milieu de [IK], [MN] et [LJ].
Conclure

Exercice n°9.
ABCD est un rectangle tel que AB = 6
1) Déterminer et construire l’ensemble Γ1 des points M du
   
plan tels que 2 MA + MB = 5MC − 2 MD
Démontrer que le milieu de [BC] appartient à Γ1
 
2) Déterminer et construire l’ensemble Γ 2 des points M du plan tels que 2 MA + MB = 2 AB
Démontrer que le point B appartient à Γ 2

Exercice n°10.
Dans un repère orthonormé, on considère les points A(-1;2), B(3;1) et C(2;4).
Calculer les coordonnées du barycentre G du système (A;2), (B;-1) et (C;3)

Exercice n°11.
Déterminer et placer le centre d’inertie de la plaque ci-dessous, supposée homogène et d’épaisseur négligeable
On fera apparaître les traits de construction ainsi que les étapes intermédiaires

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Exercices de synthèse :
Exercice n°12. Soient ABCD un parallélogramme et I le milieu de [AB]. Les droites (DB) et (CI) se coupent en un point
noté G (La figure, à compléter, est donnée ci-dessous).

   


1) Montrer que GA + GB + GC = 0
2) a) Construire le barycentre K du système de points pondérés (A ; 1) , (B ; 1) et (C ; -1)
b) Montrer que K est aussi le barycentre du système de points pondérés (G ; 3) et (C ; -2)
3) a) Déduire de la relation (1) que A est le barycentre des points pondérés (D ; 1) , (G ; 3) et (C ; -2)
b) Montrer que A est le milieu du segment [DK]
    
4) Déterminer et construire l’ensemble (E) des points M du plan tels que : MD + 3MG − 2 MC = MA + MB
5) a) Pour quelle(s) valeur(s) du réel m le barycentre I m du système (D , m) , (G ; 3) et (C ; -2) existe-t-il ?
 1 
b) Lorsque I m existe, montrer que : DI m = DK
1+ m
1
c) Étudier les variations de la fonction x → et dresser son tableau de variations (on précisera ses limites aux bornes
1+ x
de son domaine de définition sans justification).
d) En déduire le lieu géométrique du point I m lorsque le réel décrit l’ensemble ℝ \ {−1}

Exercice n°13.
Dans le plan (P), on considère un triangle ABC isocèle en A, de hauteur [AH], telle que AH=BC=4, l’unité choisie étant
le centimètre.
1) Construire, en justifiant, le point G barycentre du système de points pondérés {( A, 2 ) ; ( B,1) ; ( C ,1)}
   
2) M est un point quelconque de (P). Montrer que le vecteur V = 2 MA − MB − MC est un vecteur de norme 8
   
3) Déterminer et construire l’ensemble des points M du plan tels que 2MA + MB + MC = V

4) On considère le système de points pondérés {( A, 2) ; ( B, n ) ; ( C , n )} où n est un entier naturel fixé.


a) Montrer que le barycentre Gn de ce système, existe quelle que soit la valeur de n
b) Montrer que pour tout entier naturel n , Gn appartient à [AH]
   
c) Soit Γ n l’ensemble des points M du plan tels que 2MA + nMB + nMC = n V . Montrer que Γ n est un cercle
contenant le point A, dont on précisera le centre et le rayon
d) Déterminer la distance AGn en fonction de n
5) Quel est le comportement de Gn lorsque n tend vers +∞ ?

Exercice n°14.

( )
Sur une droite D munie d’un repère O; i , A0 et B0 sont les points d’abscisses respectives –4 et 3. Pour tout entier
naturel n, on note : An +1 le barycentre de ( An ,1) et ( Bn , 4 ) ; Bn +1 le barycentre de ( An ,3) et ( Bn , 2 ) ;
1) Placer les points A0 , B0 , A1 , B1
2) Les points An et Bn ont pour abscisses respectives an et bn . Ainsi a0 = −4 et b0 = 3
1 1
Démontrer que pour tout n de ℕ , an +1 = ( an + 4bn ) et bn +1 = ( 3an + 2bn )
5 5
3) a) Démontrer, par récurrence, que pour tout entier naturel n : 3an + 4bn = 0
2 2
b) En déduire que : an +1 = − an et bn +1 = − bn
5 5

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4) a) Exprimer an et bn en fonction de n.
b) Déterminer les limites de an et bn quand n tend vers +∞
c) Interpréter ce résultat à l’aide des points An et Bn .

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BARYCENTRES - CORRECTION
Exercice n°1
  
1) L’égalité vectorielle 2GA + 3GB = 0 traduit exactement le fait que G est le barycentre du système {( A, 2) ; ( B,3)}
(c’est la définition !)
    
2) L’égalité vectorielle GA = −5GB est équivalente à GA + 5GB = 0 qui traduit exactement le fait que G est le barycentre
du système {( A,1) ; ( B,5 )}
 1  
3) L’égalité vectorielle AG + AB = GB se transforme successivement en :
5
 1  
AG +  AB = GB
5 Relation
de Chasles
 1  
( )
    1  1   
⇔ AG + AG + GB − GB = 0 ⇔ AG + AG + GB − GB = 0
5 5 5
6  4    6  4   
⇔ AG − GB = 0 ⇔ 5  AG − GB  = 5 × 0
5 5 5 5 

( )
   1    1      
⇔ 6 AG − 4GB = 0 ⇔ 6 AG − 4GB = 0 ⇔ 3 AG − 2GB = 0 ⇔ −3GA − 2GB = 0
2 2
qui traduit exactement le fait que G est le barycentre du système {( A, −3) ; ( B, −2 )}

Exercice n°2 Si K est le barycentre d’un système de points pondérés (C,1),(B,-4), alors on peut écrire :
            
KC − 4 KB = 0 ⇔ KB + BC − 4 KB = 0 ⇔ −3KB + BC = 0 ⇔ 3BK + BC = 0 , qui traduit le fait que B est le barycentre du
système {( K ,3) ; ( C ,1)}

Exercice n°3

1) G barycentre de
 
{( A, −2) ; ( B,5)} signifie que :
− 2GA + 5  =0
GB
Relation
de Chasles


( )
      
⇔ −2GA + 5 GA + AB = 0 ⇔ −2GA + 5GA + 5 AB = 0
  
⇔ 3GA + 5 AB = 0
   −5   5 
⇔ 3GA = −5 AB ⇔ GA = AB ⇔ AG = AB
3 3
D’où une construction du point G :
2ème méthode :
 β 
Si on sait que lorsque G est le barycentre d’un système {( A,α ) ; ( B, β )} (avec α + β ≠ 0 ), alors
α +β
AG = AB , on peut


 

écrire directement que G barycentre de {( A, −2 ) ; ( B,5 )}
5 5
signifie AG =
AB = AB (on retrouve le même résultat !)
−2 + 5 3
2) Dans le deuxième cas, la somme des coefficients étant nulle, le barycentre du système {( A, −3) ; ( B,3)} n’existe pas.
Inutile dessayer de le construire !
 2   1 
3) Pour construire le barycentre du système de points pondérés  A,  ;  B, −   , on commence par multiplier les deux
 3   4 
2  1    2  1      
coefficients par 12 car l’égalité GA − GB = 0 est équivalente à 12  GA − GB  = 12 × 0 ⇔ 8GA − 3GB = 0
3 4 3 4 
(De manière générale on peut multiplier tous les coefficients du système par un même réel non nul).
 β 
Ceci supprime les fractions, et rend le calcul vectoriel ou l’application de la formule AG = AB plus aisée.
α +β
 3 
On trouve finalement AG = − AB , ce qui nous permet de construire le point G :
5

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Exercice n°4
Figure 1 :
 6 
1ère méthode : Sur la figure 1) on « lit » que AG = AB , égalité vectorielle que l’on transforme successivement en :
9
( )
 6   2        
AG = AB ⇔ AG = AB ⇔ 3 AG − 2 AB = 0 ⇔ 3 AG − 2 AG + GB = 0
9 3
            
⇔ 3 AG − 2 AG − 2GB = 0 ⇔ AG − 2GB = 0 ⇔ −GA − 2GB = 0 ⇔ GA + 2GB = 0
qui traduit le fait que G est le barycentre du système {( A,1) ; ( B, 2 )}
2ème méthode : Si on sait que lorsque G est le barycentre d’un système {( A, α ) ; ( B, β )} (avec α + β ≠ 0 ), alors
 β   2  2 
AG = AB , on identifie sans difficulté, à partir de l’égalité AG = AB = AB les coefficients α = 1 et β = 2 .
α +β 3 1+ 2
 1 
Figure 2 : Sur la figure 2) on « lit » que AG = − AB
2
 −1 
Ou on procède par identification, en remarquant que AG = AB , d’où α = 3 et β = −1 ,
3 + ( −1)
ou on « se lance » dans les égalités vectorielles :
 1      
AG = − AB ⇔ 2 AG = − AB ⇔ 2 AG + AB = 0
2
         
⇔ 2 AG + AG + GB = 0 ⇔ 3 AG + GB = 0 ⇔ −3GA + GB = 0
donc G est le barycentre du système {( A, −3) ; ( B,1)} ou encore du système {( A, ( −3) × ( −1) ) ; ( B,1× ( −1) )} , c’est-à-dire du
système {( A,3) ; ( B, −1)} (car on peut multiplier tous les coefficients du système par un même réel non nul).
On retrouve bien le même résultat
 11 
Figure 3 : L’observation de la figure 3) conduit à remarquer que on « lit » que AG = AB
6
 11 
Par identification, AG = AB , donc α = −5 et β = 11 .
−5 + 11
Par égalités vectorielles,
 11        
AG = AB ⇔ 6 AG − 11AB = 0 ⇔ 6 AG − 11AG − 11GB = 0
6
     
⇔ −5 AG − 11GB = 0 ⇔ 5GA − 11GB = 0
donc G est le barycentre du système {( A,5 ) ; ( B, −11)} ou encore du système {( A, −5 ) ; ( B,11)} ,

Exercice n°5
Pour construire le barycentre d’un système de trois points pondérés, il faut regrouper deux d’entre eux au sein d’un
« système partiel », en construire le « barycentre partiel », puis remplacer ce système par son barycentre affecté de la
somme des coefficients. Autrement dit,
1) Soit G = Bar {( A, 4 ) ; ( B,3) ; ( C , −1)} le point à construire.
 1 
Si on note H = Bar {( A, 4 ) ; ( C , −1)} , qui est défini par AH = − AC (construction ci-dessous), alors :
3
G = Bar {( A, 4 ) ; ( B,3) ; ( C , −1)}
= Bar {( H , 4 − 1) ; ( B,3)}
= Bar {( H ,3) ; ( B,3)}
= Bar {( H ,1) ; ( B,1)}
c’est-à-dire G milieu de [HB].
On a ainsi construit le point G grâce au barycentre partiel H

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 1   1   1 
2) Pour construire le barycentre J = Bar  A,  ;  B, −  ;  C ,   , on commence par multiplier tousles coefficients par
 6   12   4  
12 : J = Bar {( A, 2 ) ; ( B, −1) ; ( C ,3)} . On regroupe les deux derniers points en posant I = Bar {( B, −1) ; ( C ,3)} , c’est-à-dire
 3 
BI = BC (construction ci-contre),
2
Ensuite, il vient
J = Bar {( A, 2 ) ; ( B, −1) ; ( C ,3)}
= Bar {( A,2 ) ; ( I , 2 )} = Bar {( A,1) ; ( I ,1)}
donc J est le milieu de [AI]

Exercice n°6
 
Si H est le barycentre du système {( A,3) ; ( B, 2 )} , alors AH = 23 AB
 
Si K est le barycentre du système {( B, 2 ) ; ( C , −1)} , alors BK = − BC
 1 
Si L est le barycentre du système {( A,3) ; ( C , −1)} , alors AL = − AC
2
 1 
Si G est le barycentre du système {( H ,5 ) ; ( C , −1)} , alors HG = − HC
4
   
1) Pour montrer que 3GA + 2GB − GC = 0 , deux méthodes (au moins !) sont possibles :

1ère méthode : « calculs vectoriels » :


  
3GA + 2GB − GC
( ) ( ) ( )
     
= 3 GH + HA + 2 GH + HB − GH + HC
     
= 3GH  +2GH − GH + 3HA
  + 2HB − HC
 
4 GH 0
car H = Bar{( A,3);( B ,2 )}
 
= 4GH − HC
  1   1 
= 0 car HG = − HC ⇔ GH = HC
4 4
2ème méthode : En utilisant la technique dite des « barycentres partiels » , on écrit :
 
G = Bar ( H ,5 ) ; ( C , −1) 

 car 
= Bar ( ( A,3);( B ,2 ) )
 H 
 
= Bar  ( A,3) ; ( B, 2 ) ; ( C , −1) 
 
 
   
ce qui permet de conclure directement que 3GA + 2GB − GC = 0 (c’est la définition !)

2) Puisque L est le barycentre du système {( A,3) ; ( C , −1)} , on écrit


G = Bar {( A,3) ; ( B, 2 ) ; ( C , −1)}
= Bar {( L,3 − 1) ; ( B, 2 )}
= Bar {( L, 2 ) ; ( B, 2 )} = Bar {( L,1) ; ( B,1)}
donc G est le milieu du segment [BL]

b) Puisque K est le barycentre du système {( B, 2 ) ; ( C , −1)} , on écrit :


G = Bar {( A,3) ; ( B, 2 ) ; ( C , −1)} = Bar {( A,3) ; ( K , 2 − 1)} , c’est-à-dire G = Bar {( A,3) ; ( K ,1)}

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Exercice n°7
1) Si K est le barycentre d’un système de points pondérés (C,1),(B,-4), alors on peut écrire :
            
KC − 4 KB = 0 ⇔ KB + BC − 4 KB = 0 ⇔ −3KB + BC = 0 ⇔ 3BK + BC = 0 , qui traduit le fait que B est le barycentre du
système {( K ,3) ; ( C ,1)}
2) En utilisant le barycentre partiel B du système {( K ,3) ; ( C ,1)} , on écrit :
Bar {( A,2 ) ; ( K ,3) ; ( C ,1)} = Bar {( A, 2 ) ; ( B,3 + 1)} = Bar {( A, 2 ) ; ( B, 4 )} = Bar {( A,1) ; ( B, 2 )}
Le barycentre cherché est donc le point J
3) Puisque J = Bar {( A, 2 ) ; ( K ,3) ; ( C ,1)} , en utilisant le fait que I le barycentre des points pondérés (A,2),(C,1), on écrit
J = Bar {( I , 2 + 1) ; ( K ,3)} = Bar {( I ,3) ; ( K ,3)} = Bar {( I ,1) ; ( K ,1)} donc J est le milieu de [IK].
4) En utilisant la technique des « barycentres partiels », on écrit : Si L est le milieu de [CI], alors
 

L = Bar {( I ,1) ; ( C ,1)} = Bar  ( I ,3) ;

( ) 
C ,3
d'après l'énoncé 
= Bar {( A,2 );( C ,1)}
 I 

= Bar ( A, 2 ) ; ( C ,1) ; ( C ,3)  = Bar {( A,2 ) ; ( C , 4 )} = Bar {( A,1) ; ( C , 2 )}
 
 
donc a = 1 et b = 2 . De la même manière,
 

L = Bar {( K ,1) ; ( C ,1)} = Bar  ( K , −3) ;
 
( C , −3) 
 d'après l'énoncé 
K = Bar {( C ,1);( B , −4 )}
   
 
= Bar ( C ,1) ; ( B, −4 ) ; ( C , −3)  = Bar {( B, −4 ) ; ( C , −2 )} = Bar {( B, 2 ) ; ( C ,1)}
 
 
c = 2 et d = 1

Exercice n°8
Puisque I est le milieu de [AB], alors I = Bar {( A,1) ; ( B,1)}
Puisque J est le milieu de [BC], alors J = Bar {( B,1) ; ( C ,1)}
Puisque K est le milieu de [CD], alors K = Bar {( C ,1) ; ( D,1)}
Puisque L est le milieu de [DA], alors L = Bar {( A,1) ; ( D,1)}
Puisque M est le milieu de [AC], alors M = Bar {( A,1) ; ( C ,1)}
Puisque N est le milieu de [BD], alors N = Bar {( B,1) ; ( D,1)}
Notons G = Bar {( A,1) ; ( B,1) ; ( C ,1) ; ( D,1)}
En effectuant deux regroupements de barycentres partiels, on écrit :
 
 
G = Bar  ( A,1) ; ( B,1) ; ( C ,1) ; ( D,1) 
   
 I = Bar{( A,1);( B ,1)} K = Bar{(C ,1);( D ,1)} 
 
= Bar {( I , 2 ) ; ( K , 2 )} = Bar {( I ,1) ; ( K ,1)}
donc G est le milieu de [IK].
En effectuant un deuxième regroupement, à l’aide de M = Bar {( A,1) ; ( C ,1)} et N = Bar {( A,1) ; ( C ,1)} , on écrit que
G = Bar {( A,1) ; ( B,1) ; ( C ,1) ; ( D,1)} = Bar {( M , 2 ) ; ( N , 2 )} = Bar {( M ,1) ; ( N ,1)} , donc que G est le milieu de [MN].
Enfin, à l’aide du regroupement J = Bar {( B,1) ; ( C ,1)} et L = Bar {( A,1) ; ( D,1)} , on écrit
G = Bar {( A,1) ; ( B,1) ; ( C ,1) ; ( D,1)} = Bar {( J ,2 ) ; ( L, 2 )} = Bar {( J ,1) ; ( L,1)} , donc G est le milieu de [JL].
Les trois segments [IK], [MN] et [LJ] sont donc concourrants en leur milieu commun G.

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Exercice n°9
 1 
1) Si on note G le barycentre G = Bar {( A, 2 ) ; ( B,1)} (donc AG = AB ) et H le barycentre H = Bar {( C ,5 ) ; ( D, −2 )}
3
 2 

(donc CH = − CD ), alors pour tout point M du plan, on a
3
 
2 MA + MB
( )
   
= 2 MG + GA + MG + GB
   
= 3MG + 2GA  +GB = 3MG

0 car G = Bar {( A,2 );( B ,1)}

et de même, pour tout point M du plan,


( ) ( )
     
5MC − 2 MD = 5 MH + HC − 2 MH + HD
    
= 3MH + 5 HC − 2 HD = 3MH + 0
     
L’égalité 2 MA + MB = 5MC − 2 MD devient alors équivalente à 3MG = 3MH , donc à 3MG = 3MH ⇔ GM = HM
Le point M est donc équidistant des points G et H, donc appartient à la médiatrice du segment [GH].
Γ1 est donc la médiatrice de [GH] (en bleu sur le dessin)
Notons I le milieu de [GH].
        1   2   2   
Alors IG = IB + BG = IB + BA + AG = − IC − AB + AB = − IC − AB = − IC + CD car AB = −CD puisque ABCD est
3 3 3
    2   
un rectangle. D’autre part IH = IC + CH = IC − CD . On en déduit donc que IH = − IG , donc que I est le milieu de
3
[GH], donc que I appartient bien à la médiatrice Γ1 de [GH]

2) On utilise de nouveau le point G = Bar {( A, 2 ) ; ( B,1)} pour écrire l’équivalence :


  
2 MA + MB = 2 AB ⇔ 3MG = 12 ⇔ 3GM = 12 ⇔ GM = 4
M appartient donc au cercle de centre G et de rayon 4.
Γ 2 est donc le cercle de centre G et de rayon 4 (en rouge sur le dessin)
 1   2   2  2 2
Puisque AG = AB , on en déduit que GB = AB donc GB = AB ⇔ BG = AB = × 6 = 4 , donc M appartient
3 3 3 3 3
donc au cercle Γ 2 de centre G et de rayon 4.

Exercice n°10 - Deux méthodes équivalentes sont envisageables :


1ère méthode :
α x + β xB + γ xC α y A + β yB + γ yC
L’application des formules du cours : xG = A et yG = ,
α + β +γ α + β +γ
2 × ( −1) − 3 + 3 × 2 1 2 × 2 − 1 + 3 × 4 15
Qui se traduisent ici par xG = = et yG = =
2 −1+ 3 4 2 −1 + 3 4

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2ème méthode : Le retour à la définition générale :
   
Le point G barycentre du système (A;2), (B;-1) et (C;3) vérifie donc 2GA − GB + 3GC = 0 .
Si on note G ( xG ; yG ) , on exprime en fonction de xG et yG les coordonnées des vecteurs :
 x − x = −1 − xG  2 ( −1 − xG ) = −2 − 2 xG  x − xG = 3 − xG  − ( 3 − xG ) = xG − 3
GA A G donc 2 GA ; GB B donc − GB
y A − yG = 2 − yG 2 ( 2 − yG ) = 4 − 2 yG yB − yG = 1 − yG − (1 − yG ) = yG − 1
 x − xG = 2 − xG  3 ( 2 − xG ) = 6 − 3 xG
GC C donc 3 GC
yC − yG = 4 − yG 3 ( 4 − yG ) = 12 − 3 yG
  
On arrive ainsi aux coordonnées de 2GA − GB + 3GC :
   −2 − 2 xG + xG − 3 + 6 − 3 xG = −4 xG + 1
2GA − GB + 3GC
4 − 2 yG + yG − 1 + 12 − 3 yG = −4 yG + 15
   
Puisque 2GA − GB + 3GC = 0 , et que le vecteur nul possède deux coordonnées…nulles !, on obtient les deux équations
1 15
−4 xG + 1 = 0 et −4 yG + 15 = 0 grâce auxquelles on retrouve bien xG = et yG =
4 4
Exercice n°11
Deux « zones » ont évidé le « grand carré » d’aire 144 unités d’aire, de centre de gravité O (intersection des diagonales en
4×6
vert ) : - Un triangle d’aire = 12 unités d’aires, de centre de gravité J (intersection des médianes en bleu)
2
- Un « petit carré » d’aire 36 unités d’aires, de centre de gravité I (intersection des diagonales en bleu)

Le centre de gravité « global » sera le point G barycentre :


G = Bar {( O,144 ) ; ( J , −12 ) ; ( I , −36 )} = Bar {( O,12 ) ; ( J , −1) ; ( I , −3)}
 1 
En introduisant le barycentre partiel K = Bar {( O,12 ) ; ( I , −3)} = Bar {( O, 4 ) ; ( I , −1)} ⇔ OK = − OI (construction : figure
3
 9 
ci-dessous), on se retrouve avec G = Bar {( J , −1) ; ( K ,9 )} ⇔ JG = JK
8

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Exercices de synthèse :
Exercice n°12
1) Si on note O l’intersection des diagonales du parralélogramme, O est le milieu de
[AC]. Le segment [BD] (ou [BO]) est donc, dans le triangle ABC, la médiane issue
de B. De même, le segment [BI]est la médiane issue de C, puisque I est le milieu de
[AB]. Le point G intersection de (DB) et (CI) est donc le centre de gravité (ou encore
   
isobarycentre) du triangle ABC. Il vérifie donc GA + GB + GC = 0

2) a) En regroupant les points A et B par l’intermédiaire de leur milieu I, on écrit :


 
K = Bar {( A,1) ; ( B,1) ; ( C , −1)} = Bar {( I ,2 ) ; ( C , −1)} ⇔ IK = − IC , on en déduit que I
est le milieu de [KC], d’où la construction du point K (en rouge) :

b) En utilisant la décomposition G = Bar {( A,1) ; ( B,1) ; ( C ,1)} , puis en regroupant les coefficients du point C, on obtient :
Bar {( G,3) ; ( C , −2 )} = Bar {( A,1) ; ( B,1) ; ( C ,1) ; ( C , −2 )} = Bar {( A,1) ; ( B,1) ; ( C ,1 − 2 )} = Bar {( A,1) ; ( B,1) ; ( C , −1)} = K
3) On écrit
         
GA + GB + GC = 0 ⇔ GA + GA + AB + GA + AC = 0
        
⇔ 3GA + AC + CB + AC = 0 ⇔ 3GA + 2 AC +  DA =0
 
CB = DA
car ABCD
est un
parallélogramme
       
On en déduit −3 AG + 2 AC − AD = 0 , ou encore, en multipliant par –1 : 3 AG − 2 AC + AD = 0 donc A est le barycentre
des points pondérés (D ; 1) , (G ; 3) et (C ; -2)
b) Puisque A = Bar {( D,1) ; ( G ,3) ; ( C , −2 )} , et puisque K = Bar {( G ,3) ; ( C , −2 )} (question 2b), on en déduit que
A = Bar {( D,1) ; ( K ,3 − 2 )} = Bar {( D,1) ; ( K ,1)} donc A est le milieu du segment [DK]
4) En utilisant les barycentres A = Bar {( D,1) ; ( G ,3) ; ( C , −2 )} et I = Bar {( A,1) ; ( B,1)} milieu de [AB], on écrit
      
l’équivalence MD + 3MG − 2 MC = MA + MB ⇔ 2MA = 2MI ⇔ AM = IM .
M appartient donc à la médiatrice du segment [AI]
5) a) Le barycentre du système (D , m) , (G ; 3) et (C ; -2) existe si et seulement si la somme des coefficients du système
est non nulle, c’est-à-dire si et seulement si 1 + m ≠ 0 ⇔ m ≠ −1 . Le barycentre du système (D , m) , (G ; 3) et (C ; -2)
existe donc pour tout m ∈ ]−∞; −1[ ∪ ]−1; +∞[

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b) Pour tout m ∈ ]−∞; −1[ ∪ ]−1; +∞[ , si on note I m = Bar {( D, m ) ; ( G,3) ; ( C , −2 )} , on a donc

( ) ( )
         
mI m D + 3I m G − 2 I m C = 0 ⇔ mI m D + 3 I m D + DG − 2 I m D + DC = 0

( ) ( )
         
⇔ ( m + 1) I m D + 3DG − 2 DC = 0 ⇔ ( m + 1) I m D + 3 DK + KG − 2 DK + KC = 0
    
⇔ ( m + 1) I m D + DK + 3KG  − 
2 KC = 0
0
   1 
Ainsi ( m + 1) I m D = − DK ⇔ DI m = DK
m +1
1 −1
c) Si on note f ( x ) = , défini sur ℝ \ {−1} , on calcule f ( x ) = < 0 donc f est strictement décroissante sur
1+ x (1 + x )
2

]−∞; −1[ et sur ]−1; +∞[ . De plus lim f ( x ) = 0 , lim f ( x ) = −∞ et lim f ( x ) = +∞ . D’où le tableau de variations :
x →±∞ x →−1 x →−1
x <−1 x >−1

d) D’après le tableau de variations, l’image de l’ensemble


]−∞; −1[ ∪ ]−1; +∞[ est l’ensemble ]−∞;0[ ∪ ]0; +∞[ . Ainsi le coefficient de
1  
colinéarité existant entre DI m et DK parcourant tout l’ensemble
m +1
]−∞;0[ ∪ ]0; +∞[ , le point I m parcourt toute la droite (DK), sauf le point D
Exercice n°13
Dans le plan (P), on considère un triangle ABC isocèle en A, de hauteur [AH], telle que AH=BC=4, l’unité choisie étant
le centimètre.
1) On introduit le milieu H de [BC] (puisque dans un triangle isocèle en A, la hauteur issue de A est aussi médiane issue
de A), pour conclure que G = Bar {( A, 2 ) ; ( B,1) ; ( C ,1)} = Bar {( A, 2 ) ; ( H ,2 )} = Bar {( A,1) ; ( H ,1)} est le milieu de [AH].
2) Pour tout point M,
( ) ( ) ( )
                
V = 2 MA − MB − MC = 2 MA − MA + AB − MA + AC = 2MA − MA − MA − AB − AC = − AB + AC = −2 AH
    
donc V = 2 MA − MB − MC = −2 AH = 2 AH = 8
3) En utilisant le barycentre G = Bar {( A, 2 ) ; ( B,1) ; ( C ,1)} , on écrit l’équivalence :
    
2 MA + MB + MC = V ⇔ 4 MG = 8 ⇔ GM = 2 . M parcourt donc le cercle de centre G et de rayon 2

4) a) Le barycentre Gn du système de points pondérés {( A, 2) ; ( B, n ) ; ( C , n )} existe quel que soit l’entier naturel n car la
somme des coefficients vaut 2+ n qui ne s’annule pas si n est un entier naturel
b) En introduisant le milieu H de [BC], on écrit Gn = Bar {( A, 2 ) ; ( B, n ) ; ( C , n )} = Bar {( A, 2 ) ; ( H ,2n )} donc
 2n  n  n  
AGn = AH = AH . Comme pour tout n ∈ ℕ , < 1 , le coefficient de colinéarité entre AGn et AH étant
2 + 2n 1+ n 1+ n
un réel compris entre 0 et 1, on peut affirmer que Gn appartient au segment [AH].
c) En introduisant le barycentre Gn = Bar {( A, 2 ) ; ( B, n ) ; ( C , n )} , on écrit l’équivalence :
     8n 4n
2 MA + nMB + nMC = n V ⇔ ( 2 + 2n ) MGn = 8n ⇔ Gn M = = .
2 + 2n 1 + n
4n
Le point M parcourt donc le cercle Γ n de centre Gn et de rayon .
1+ n
   
Le point A appartient à Γ n car l’égalité 2 MA + nMB + nMC = n V est vérifiée si on remplace M par A.

( )
        
En effet d’une part 2 AA + n AB + n AC = n AB + AC = n AB + AC = n 2 AH = 8n , et d’autre part n V = 8n .
D’où l’égalité, qui prouve que le point A appartient à Γ n .
 n  4n
d) L’égalité AGn = AH implique que AGn =
1+ n 1+ n
4n
5) lim AGn = lim = 4 et Gn appartenant au segment [AH] nous permettent de conclure que lorsque n tend vers
n →+∞ n →+∞ 1 + n

+∞ , le point Gn se rapproche indéfiniment (tend vers) du point H.

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Exercice n°14
1a0 + 4b0 8
1) A1 le barycentre de ( A0 ,1) et ( B0 , 4 ) , donc a1 = =
5 5
3a0 + 2b0 6
B1 le barycentre de ( A0 ,3) et ( B0 , 2 ) , donc b1 = =−
5 5
On obtient donc :

an + 4bn 1
2) An +1 est le barycentre de ( An ,1) et ( Bn , 4 ) donc an +1 = = ( an + 4bn )
5 5
3a + 2bn 1
Bn +1 est le barycentre de ( An ,3) et ( Bn , 2 ) donc bn +1 = n = ( 3an + 2bn )
5 5
3) a) Initialisation : On vérifie que : 3a0 + 4b0 = 3 × ( −4 ) + 4 × 3 = 0
Hérédité : On considère que pour un entier naturel n, 3an + 4bn = 0
On calcule alors :
1 1 3a + 12bn + 12an + 8bn 15an + 20bn
3an +1 + 4bn +1 = 3 × ( an + 4bn ) + 4 × ( 3an + 2bn ) = n = = 3an + 4bn
5 5 5 5
Or 3an + 4bn = 0 d’après l’hypothèse de récurrence.
Conclusion :
Pour n ∈ ℕ , 3an + 4bn = 0
3 4
b) Puisque pour tout n ∈ ℕ , 3an + 4bn = 0 , alors bn = − an et an = − bn .
4 3
1 1  3  1 2
Ainsi, l’égalité an +1 = ( an + 4bn ) devient an +1 =  an + 4 ×  − an   = ( an − 3an ) = − an
5 5  4  5 5
1 1  4   1 2
L’égalité bn +1 = ( 3an + 2bn ) devient bn +1 =  3 ×  − bn  + 2bn  = ( −4bn + 2bn ) = − bn
5 5  3   5 5
2
4) a) La suite a est donc géométrique de raison − et de premier terme a0 = −4 . Ainsi, pour tout entier n ∈ ℕ ,
5
n n
 2  2
an = a0 ×  −  = −4 ×  −  .
 5  5
n
 2
De même, pour tout n ∈ ℕ , bn = 3 ×  −  .
 5
b) La raison des suites géométriques a et b appartient à l’intervalle ]-1 ;1[, donc lim an = 0 et lim bn = 0
n →+∞ n →+∞

c) Lorsque n tend vers +∞ , les points An et Bn se rapprochent aussi près que l’on veut de l’origine O de la droite
graduée.

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