UNIVERSITE GASTON BERGER DE SAINT-LOUIS

UFR DES SCIENCES AGRONOMIQUES, DE L’AQUACULTURE ET

DES TECHNOLOGIES ALIMENTAIRES (S2ATA)

LES FACTEURS LIMITANTS DE L’APICULTURE AU

SENEGAL

Mémoire de stage de fin d’études pour l’obtention du diplôme de licence en Sciences

Agronomiques (Option : Productions Animales et Elevage)

Présenté par :

M. Boubacar SOW

Encadrement :

Directeur de stage : Maîtres de stage :

Dr. Nicolas D. DIOUF Dr. Ibrahima

DIAWARA

Enseignant-chercheur à l’UGB Directeur Centre Apicole de

Mbao

M. Gaidy NDAO
 A.T.E

ANNEE UNIVERSITAIRE 2019/2020

II
 DEDICACES

Bismilahi Rahmani Rahim

A ALLAH le Tout Puissant, le Tout Miséricordieux, Glorifié soit le nom d’ALLAH, Maître
de l’univers. Il n’y a pas de divinité en dehors de DIEU, seul sans associé, à Lui la
Souveraineté et à Lui la Louange.

Je dédie ce travail à

 Mon père Malick Sow et ma mère Sounkarou Dianka,

J’ai fait de vous ma lumière et ma référence en toutes circonstances. Je manque de mots pour
extérioriser ma gratitude. J’ai grandi dans vos bras, merci par ce que vous avez fait de moi, je
suis aujourd’hui le fruit de vos efforts. Merci papa et maman, pour le meilleur cadeau que
vous m’avez donné, par cette éducation valeureuse par laquelle vous avez façonné mon être.

 Ma grand-mère Marème Seck, je ne saurai assez-vous remercier pour cette éducation que
vous m’avez inculpée.
 Mes frères, Amadou, Mouhamed, Babacar, Demba, mes cousins Babacar, Khadim, Samba et
Abdoulaye pour leur présence et encouragement.
 Mes sœurs, Penda et Khady, mes cousines Astou, Manda et Zara pour leur présence et
encouragement.
 Mes ami(s, es), qui n’ont jamais cessé de croire en moi : Maurice, Laye, Ada, Daouda,
Lamine Mbengue, Saliou Ba, Tamsir Mbaye, Saliou CISS, Mbacké Sarr, Khadija Mané,
Penda Fall, Racky, Ramatoulaye Diaga, Junior, Youssou Maiga, Alla, Dack, Amadou,
Lamine, Rachel, Fatou Bitèye, Diatta Faye, Malick Mbengue, Mouhamadou Fall, Gallas,
Ameth Sall, Fatou Ndiaye, Boubacar Thiam, Ndiassé, Khady Bale, Yacine Cissé, Maodo
Cissé, …
 Mes camarades de l’UGB : Dame Gaye, Hawa Sow, Assane Mbengue, Syll, Assane Faye,
Sidi Fall, Bamba Diouf, Daouda Sagna, Mody, Sidya, Cheikh Mbaye, Ahmadou,
Sangoumane, Geneviève, Fallou, Adama Thiam, Ibrahima Diarra, Aïssatou Badiane, Papa
Salif, Zakarie Coly, Ibrahima Seck, Assane Thiam, Thiané Diagne, Algassoum, Amdy Kaye,
Bathie, Mamadou Niang, Mbaye, El Hadji Fall, Malick Ndiaye, Rachel, Diarra Ndour,
Pascaline, Ndiaga Dièye, Yaye Daro, Diawo, Sédar, Ibrahima Ka, Jean, Babacar Diongue,
Magatte Diop, Bilal, Holdi, Samba Cissé, Assane Samb, Pape Tine Mbarka Kounta, Coumba
Taiba, Oumar Ba, Jean Mark…

I
 A mes anciens et cadets à l’UGB, pour leur présence et encouragement.

REMERCIEMENTS

Je rends d’abord grâce au bon DIEU (loué soit-il) qui m’a donné la force de mener à bout
mon stage.

Je tiens à remercier tous ceux qui de près ou de loin ont contribué à la mise en œuvre de ce
document.

Ainsi je remercie du fond du cœur Monsieur Karamoko SAKHO pour m’avoir toujours
soutenu et aidé sans rien attendre en retour.

Je remercie Dr Ibrahima DIAWARA, Directeur du Centre Apicole de Mbao de m’avoir

accepté comme stagiaire au sein de la structure et d’avoir toléré tout mon manque
d’expérience dans ce domaine.

Tous mes remerciements à M. Gaidy Ndao, Agent Technique d’Elevage (ATE) au PADA qui
n’a ménagé aucun effort pour nous mettre au parfum de l‘information.

Au Docteur Nicolas DIOUF, pour tout l’encadrement et le suivi dont vous m’avez fait
bénéficier dans le cadre de ce travail, mais aussi pour la simplicité, les conseils et l’abord
facile qui vous caractérisent. Mes sincères remerciements et mes hommages les plus
respectueux.

Ma plus profonde reconnaissance va à l’endroit de l’administration de l’UFR S2ATA et de

mes professeurs de la section des Productions Animales et Elevage,

Je souhaite également remercier l’ensemble du personnel du Centre Apicole de Mbao.

Mes profonds remerciements à l’endroit de Ndoumbé KONTEYE pour le soutien apporté

Je ne saurais terminer sans remercier ma famille plus précisément ma mère Sounkarou

DIANKA, mon père Malick SOW, Mouhamed SOW, Bossis SOW et mes frères et sœurs, de
m’avoir toujours soutenue moralement et financièrement et d’avoir été présent à mes côtés.

Au bureau de la Commission Sociale 2020/2021.

Aux apiculteurs particulièrement à Ngagne Ndoye merci au fond du cœur car sans vous mon
travail ne saurait être fait.

II
Qu’ALLAH vous préserve et prolonge votre longévité.

SIGLES ET ABBREVIATIONS

AU-IBAR : African Union Interafrican Bureau for Animal Ressources (Bureau interafricain
de l’union africain pour les ressources animales)

CIMEL : Centre d’Impulsion pour la Modernisation de l’Elevage

CNA : Centre National d’Aviculture

DIREL : Direction de l’Elevage

IPRES : Institut de Prévoyance et de Retraite du Sénégal

JICA : Japon International Cooperation Agency (agence japonaise de coopération

internationale)

Km² : kilomètre carré

ONG : Organisation Non Gouvernementale

PADA : Programme d’Appui au Développement de l’Apiculture

PAE : Productions Animales et Elevage

PAPEL : Projet d’Appui à l’Elevage

PGIES : Projet de Gestion Intégrée des Ecosystèmes du Sénégal

PRAP : Projet de Relance de l’Apiculture

UFR : Unité de Formation et de Recherche

UICN : Union Internationale pour la Conservation de la Nature

S2ATA : Sciences Agronomiques, de l’Aquaculture et des Technologies Alimentaires

SERAS : Société d’Exploitation des Ressources Animales du Sénégal

III
 LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES

TABLEAUX

Tableau I : Place de l’abeille dans la systématique

Tableau II : Type de ruches traditionnelles au Sénégal

Tableau III : Répartition des apiculteurs enquêtés en fonction de leur région

Tableau IV : Typologie d’apiculture

Tableau V : Accessibilité à la formation

Tableau VI : Disponibilité du matériel apicole

Tableau VII : Difficultés d’écoulement

FIGURES

Figure 1 : L’abeille Apis mellifera adansonii

Figure 2 : La ruche en paille tissée

Figure 3 : La ruche en tronc d’arbre

Figure 4 : La ruche kenyane

Figure 5 : La ruche langstroth sans hausse

Figure 6 : La ruche langstroth avec hausse

Figure 7 : La ruche Vautier

Figure 8 : L’extracteur

Figure 9 : Maturateur

Figure 10 : L’enfumoir

Figure 11 : Port cadre

IV
Figure 12 : Tenue complète

Figure 13 : Chevalet à cadre

Figure 14 : Gaufreuse

Figure 15 : Lamineuse

Figure 16 : Marmite

Figure 17 : Les contraintes

Figure 18 : Répartition des apiculteurs en fonction des difficultés liées au foncier

Figure 19 : répartition des apiculteurs en fonction des difficultés de conditionnement

Figure 20 : Répartition des apiculteurs en fonction des difficultés d’accès au financement

V
 Table des matières

INTRODUCTION.......................................................................................................................1
CHAPITRE I : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE..................................................................2
1.1 Rappel systématique.......................................................................................................... 2
1.2 Historique de l’apiculture au Sénégal.................................................................................. 3
1.3 Importance socio-économique de l’apiculture au Sénégal......................................................4
1.4 Les types d’apiculture au Sénégal........................................................................................4
1.4.1 Chasse au miel.............................................................................................................5
1.4.2 Elevage traditionnel des abeilles................................................................................. 5
1.4.3 L’apiculture moderne.................................................................................................. 7
CHAPITRE 2 : CADRE DE L’ETUDE, PRESENTATION DU SITE, MATERIEL ET
METHODE................................................................................................................................. 9
2.1. Présentation de la zone d’étude : le Sénégal........................................................................ 9
2.1.1 Situation géographique et administrative du Sénégal................................................. 9
2.1.2 Le climat......................................................................................................................9
2.1.3 L’hydrologie :..............................................................................................................9
2.2 Présentation du site...........................................................................................................10
2.2.1 Historique du PADA................................................................................................. 10
2.2.2 Objectifs.....................................................................................................................10
2.2.3 Organisation du PADA..............................................................................................11
2.2.4 Moyens humains........................................................................................................12
2.2.5 Moyens logistiques.................................................................................................... 12
2.2.6 Les bâtiments du PADA............................................................................................ 12
2.2.7 Matériels apicoles...................................................................................................... 13
2.2.8 Les activités du PADA.............................................................................................. 14
3.1 Matériel et méthodes......................................................................................................16
3.1.1 Matériel......................................................................................................................16
3.1.2 Méthodes................................................................................................................... 16
CHAPITRE 3 : RESULTATS ET DISCUSSION.................................................................. 18
3.1 Présentation des résultats.................................................................................................. 18

VI
 3.1.1 Zone d’étude.............................................................................................................. 18
3.1.2 Typologie des apiculteurs..........................................................................................18
3.1.3 Formation des apiculteurs..........................................................................................19
3.1.4 Accessibilité aux matériels apicoles.......................................................................... 19
3.1.5 Les contraintes rencontrées....................................................................................... 20
3.1.6 Problème foncier........................................................................................................20
3.1.7 Problème d’écoulement............................................................................................. 21
3.1.8 Problème de conditionnement................................................................................... 21
3.1.9 Accessibilité au financement..................................................................................... 22
3.2 DISCUSSION................................................................................................................. 23
3.2.1 Répartition des apiculteurs par région....................................................................... 23
3.2.2 Typologie des apiculteurs..........................................................................................23
3.2.4 Le matériel apicole.................................................................................................... 24
3.2.5 Les contraintes rencontrées....................................................................................... 24
3.2.6 Le foncier...................................................................................................................25
3.2.7 La commercialisation................................................................................................ 25
3.2.8 Le conditionnement................................................................................................... 25
3.2.9 Appui financier.......................................................................................................... 25
CONCLUSION......................................................................................................................... 26
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES.................................................................................. 27
ANNEXE...................................................................................................................................28

VII
 INTRODUCTION

L’apiculture est une activité qui consiste à élever des abeilles pour la production de miel, de la
cire, de la gelée royale, de la propolis et du venin d’abeille. Elle favorise la pollinisation en
ayant des actions bénéfiques sur la production agricole et elle peut être conduite en
complément ou en appoint à d’autres activités.

Pratiquée sur tous les continents, cette activité diffère selon les variétés d’abeilles, selon le
climat et le niveau de développement de la zone. C’est aussi une activité où se rencontrent
encore aujourd’hui des méthodes ancestrales et modernes.

On voit aussi que la Bible évoque régulièrement le miel et donc l’apiculture dans ses écrits.

Dans le Coran, la seizième sourate, a pour nom « An-Nahl », les abeilles, en référence aux
versets 68 et 69 où sont évoqués la domestication des abeilles et les bienfaits du miel. Tout
ceci montre que l’apiculture est une pratique qui date de longtemps.

A l’instar des pays du monde et en particulier de l’Afrique de l’Ouest, le Sénégal est

considéré comme un pays traditionnellement grand consommateur de miel, mais toutefois le
Sénégal ne réalise toujours pas son autosuffisance au niveau de la production apicole.

Dans les conjonctures économiques actuelles ou l’accroissement de la productivité fait l’objet

d’une recherche constante, la nécessité de développer rapidement la production apicole reste
indiscutable.

Il serait très important d’avoir un aperçu de la situation apicole au Sénégal. Notre objectif
général est alors d’identifier les facteurs qui freinent le développement de l’apiculture au
Sénégal.

Ainsi à partir de cet objectif découle des objectifs spécifiques à savoir :

 Catégoriser les types d’apiculture

 Rechercher les manquements dans chaque type d’apiculture

Ce travail sera structuré en trois chapitres, le premier fera une synthèse bibliographique de
l’apiculture au Sénégal, le second étudiera le matériel, la méthodologie, le cadre d’étude, et
les méthodes d’analyse des données, enfin le dernier chapitre sera consacré aux résultats et à
la discussion afin d’en tirer des conclusions.

1
CHAPITRE I : SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE

1.1 Rappel systématique

Les abeilles sont des insectes ailés regroupés en de nombreuses espèces qui sont diversement
réparties dans le monde. Les abeilles sont organisées en sociétés dirigées par des reines. A
côté de la reine se trouvent les ouvriers et des mâles qui sont tous au service de la ruche. Les
abeilles produisent du miel, de la cire, de la gelée royale, du venin et de la propolis. Tous ces
produits sont utilisés par les abeilles à des fins précises mais aussi par l’homme qui sait en
tirer profit.

L’abeille domestique est un hyménoptère apocrite, au Sénégal, la seule espèce retrouvée est
Apis mellifera adansonii qui peuple toute l’Afrique de l’Ouest au Sud du Sahara et une partie
de l’Afrique centrale.

D’après VILLIERES (1987) et FISHER (1985), Apis mellifera adansonii est une abeille de
petite taille qui construit des rayons qui contiennent un peu plus de 1000 alvéoles au décimètre
carré (dm²). Les alvéoles ont un diamètre de 4,7 à 4,8mm

Figure 1 : L’abeille Apis mellifera adansonii

2
 Tableau I : Place de l’abeille dans la systématique

Classification Nomenclature Caractéristiques

Règne Animal -
Division Eumétazoaires Plusieurs types de cellules
Embranchement Arthropodes Squelette externe articulé
Classe Hexapodes Insectes
Ordre Hyménoptères Pièces buccales broyeuses ou lécheuses - suceuses. 2
paires d'ailes
Groupe Apocrites Etranglement entre le thorax et l’abdomen
Sous-ordre Aculéates Femelle porte aiguillon
Super-famille Apoïdea Abeilles des zoologistes, solitaires ou sociales se
nourrissent de nectar ou de pollen
Famille Apidea Abeilles solitaires ou sociales à langue longue
Genres Apis (abeille), Melipona (mélipone), Trigona (trigone), Bombus (bourdon)
Espèces mellifica (Europe, Afrique), cerana (lnde), florea (Asie du sud-est), dorsata
(Asie du sud-est)
Source : VILLIERS (1987)

1.2 Historique de l’apiculture au Sénégal

Face à l’insuffisance de techniciens et de cadres sénégalais en apiculture moderne, la

collaboration d’experts étrangers a été sollicitée très tôt. Ainsi de janvier 1964 à juin 1971,
quatre experts israéliens se sont succédés au chevet de l’apiculture sénégalaise.

Les experts israéliens se sont intéressés à la flore apicole du Sénégal, ont formé les premiers
cadres sénégalais et expérimenté des ruches modernes.

Il s’agit de la ruche David qui est intermédiaire entre la ruche à cadres mobiles et de la ruche
Langstroth en fibrociment.

Le travail des israéliens a été complété par la mise en place de centres apicoles de
démonstration par la vulgarisation des techniques modernes à Ziguinchor, Guérina, Kolda,
Kédougou, Toubacouta, Thiès, Saint-Louis et Dakar (DIREL, 1997).

3
A partir de 1971, l’apiculture sénégalaise a été entièrement confiée à des cadres sénégalais
spécialisés à l’étranger ou au Sénégal même. Ces cadres se sont alors attelés à poursuivre la
politique de vulgarisation des techniques apicoles modernes.

Les chefs de centres apicoles ont aidé les apiculteurs, encadrés dans l’extraction et la
commercialisation de leurs productions pour le compte de la Société d’Exploitation des
Ressources Animales du Sénégal (SERAS). Suite à des problèmes de trésorerie, la SERAS a
arrêté tout financement de la campagne annuelle de commercialisation des miels à la fin des
années 80.

Après les riches épisodes des années 60 et 70, l’apiculture sénégalaise tombe dans une
léthargie, qui entraina l’anéantissement de tous les efforts et acquis apportés. Ce n’est qu’en
1987 que la dynamique de développement se remit en marche avec l’avènement du PRAP
avec un montant de 242 millions de F CFA qui dura jusqu’en 1993.

A la suite du PRAP, un second projet, le projet d’appui au développement de l’apiculture vit

le jour, ce projet d’une durée de 3ans de 1998 à 2000 était doté d’un financement de 250
millions de F CFA. Pour éviter que la filière ne retombe dans une nouvelle léthargie, un
nouveau projet dénommé PADA II a été soumis à l’Etat par la DIREL pour financement. Il
était prévu pour une durée de 3 ans (2001-2003) et devait être un prolongement du PADA.

1.3 Importance socio-économique de l’apiculture au Sénégal

Au Sénégal, l’apiculture étant une activité pratiquée par les agriculteurs en milieu rural, elle
leur permet de s’occuper de la fin des récoltes jusqu’à la prochaine saison de culture.

Le miel est un remède ou un aliment traditionnel dans presque toutes sociétés, qu’il soit vendu
de manière simple au niveau d’un village ou conditionné de manière plus sophistiquée
(Bradbear, 2010).

La filière apicole joue un rôle important au Sénégal, mais son taux de participation au PIB
national n’est pas connu, toutefois elle fait partie du secteur de l’élevage, qui participe pour
7,4% du PIB national et 35,5% du PIB du sous-secteur primaire. En effet près de 20 000
personnes tirent des revenus de l’apiculture par l’exploitation de 3000 ruches modernes ;
l’exploitation de 200 000 ruches traditionnelles ; la cueillette de miel des colonies sauvages
contribue pour une production estimée à 500 tonnes par an (Kanouté, 2012).

1.4 Les types d’apiculture au Sénégal

4
Au Sénégal, il existe dans tous les régions des colonies d’abeilles. Le bureau apicole de la
DIREL estime à plus d’un million le nombre de colonies au Sénégal (DIREL, 2000).

Cependant, les abeilles ne vivent en grand nombre que là où elles peuvent trouver de l’eau, du
pollen et du nectar en grande quantité.

La production de miel est fortement répandue sous forme traditionnelle au Sénégal, ainsi que
dans la majeure partie des pays de l’Afrique de l’ouest et du centre (CMA/AOC, 2005).

1.4.1 Chasse au miel

La chasse ou la cueillette consiste à aller en brousse ou en forêt à la recherche d’éventuelles

colonies sauvages. La cueillette se fait en général en période de saison sèche en chassant par
le feu les abeilles habitant les troncs d’arbres et les autres habitats naturels.

Cette manière de procéder est souvent à l’origine de feux de brousses et de très nombreuses
colonies sont ainsi anéanties. Les techniques de récoltes consistent à détruire la ruche afin de
s’emparer du miel sans tenir compte du devenir des abeilles délogées ainsi que du couvain qui
est emporté, mélangé aux rayons de miel (Sow, 2000).

Cela peut également contribuer au dépeuplement durable de certaines colonies d’abeilles et de

leurs habitats.

1.4.2 Elevage traditionnel des abeilles

Ce type d’élevage consiste à placer des ruches de type traditionnel dans les arbres en brousse.
Il se différencie de la chasse au miel par la présence de « pièges à abeilles », considérés
comme des ruches. Les ruches sont posées à la fin de l’hivernage, de novembre à janvier.
Pendant cette période se forment de nouvelles colonies par essaimage naturel qui se
nourrissent de la plupart de plantes mellifères. A partir de décembre jusqu’au mois de mai,
c’est la saison sèche et l’intérieur du pays est plus chaud que la côte, l’Harmatan contribue à
l’élévation de la température. Les activités apicoles en cette période consistent en la récolte de
miel, de la cire et en la confection de ruches traditionnelles (Ndiaye, 1974).

Différents types de ruches traditionnelles existent en fonction des matériels disponibles

Les ruches obtenues à partir des troncs d’arbres sont fabriquées en utilisant des arbres
fréquentés par les abeilles. Ces ruches sont cylindriques avec une ouverture à chaque
extrémité ou sous forme de mortier avec une seule ouverture. Quel que soit le nombre
d’ouverture de la ruche, elles sont fermées avec de la paille tressée ou du bois percé d’un trou

5
de vol au centre. Les ruches en pailles sont coniques, cylindriques en forme de calebasse
renversée. Ces ruches sont très utilisées car elles offrent de nombreux avantages dont la
facilité de transport et d’accrochage aux arbres.

Figure 2 : La ruche en paille tissée Figure 3 : La ruche en tronc d’arbre

Tableau II : type de ruche traditionnelle au Sénégal

Ruches Matériaux Forme Rendement Cout Observations

traditionnelles moyen par moyen en
ruche FCFA

Peulh Paille tressée de

manière lâche : 2
paille cylindrique 7kg 500
ouvertures et une
entrée de chaque
côté.

Diola et conique 10kg 1000 Une seule ouverture

du côté de la grande
Mandingue Paille cylindrique 10kg 1000
base et une seule
tronc entrée du côté de la
petite base.

Bassari paille cylindrique 14kg 1000

cognagui paille cylindrique 14kg 1000

Source : SOW (2000)

6
1.4.3 L’apiculture moderne

La modernisation de l’apiculture fait son chemin et des évolutions sont observées.

L’utilisation de techniques et des matériels modernes a été introduite chez certains apiculteurs
traditionnels. L’aspect technique moderne prend en compte la protection de l’environnement,
l’utilisation de nouveau matériel et l’amélioration de la qualité du miel. Ce nouveau matériel
va de l’utilisation de tenues de protection à l’utilisation d’enfumoirs au lieu de torches
enflammées et la récolte de miel sans déplacer le couvain, les réserves de pollen. En outre lors
de la récolte une quantité minimale de miel est laissée dans les ruches afin de permettre la
survie des abeilles. Tout cela ajouté aux techniques modernes d’extractions, permet d’avoir un
miel de qualité et un environnement protégé. Le type de ruche le plus utilisé est la ruche dite
kenyane. Parallèlement à la ruche kenyane d’autres ruches sont utilisées dont la ruche
Langstroth et la ruche Vautier.

 La ruche Kenyane

La ruche kenyane est située à mi-chemin entre les ruches traditionnelles sans cadre et les
ruches modernes à cadres mobiles. Elle est apparue vers les années 1970 au Kenya d’où son
nom et se présente sous forme d’une longue caisse à section trapézoïdales et dont la
couverture est constituée de barrettes ou lattes en bois.

Les côtés sont inclinés pour empêcher que les abeilles y accrochent les rayons de cire, les
barrettes sont au nombre de 27, ont une section triangulaire avec une entrée aménagée à la
base de l’un des grands côtés. La ruche Kenyane est proche, de par sa forme des ruches
traditionnelles et peut être suspendue, ce qui la protège des prédateurs et peut être placée à
hauteur d’homme.

Figure 4 : La ruche Kenyane

7
  La ruche Langstroth

La ruche Langstroth se compose d’une chambre à couvain, avec un plateau au fond qui peut
être mobile ou inamovible. Le plateau est percé de trois trous de ventilation recouverts d’un
grillage fin. Cette chambre à couvain comporte dix cadres. Une grille à reine est placée
horizontalement sur la chambre à couvain et empêche que la reine aille pondre dans les
compartiments réservés au stockage de miel. Un ou plusieurs magasins à miel avec neuf ou
dix rayons sont placés sur la chambre de la reine ou sur la grille à reine.

Figure 5 : La ruche Langstroth sans hausse Figure 6 : La ruche Langstroth avec

hausse

 La ruche Vautier ou ruche en ciment

Le concepteur de cette ruche est le Dr. Vautier qui est parti du constat qu’une majorité des
ruches avaient une courte vie, car dévorées la plupart du temps par les termites ou réduites en
cendres par les feux de brousses. La ruche Vautier a toutes les qualités de la ruche Kenyane
car construite suivant le même modèle.

8
 Figure 7 : La ruche Vautier

CHAPITRE 2 : CADRE DE L’ETUDE, PRESENTATION DU SITE, MATERIEL ET

METHODE

2.1. Présentation de la zone d’étude : le Sénégal

2.1.1 Situation géographique et administrative du Sénégal

Situé à l’extrême ouest de l’Afrique occidentale avec une façade maritime de plus de 500 km
sur l’océan atlantique qui le limite à l’Ouest, le Sénégal couvre une superficie de 196 712 km².
Le Sénégal est situé entre 12°5 et 16°5 de latitude Nord et 11°5 et 17°5 de longitude Ouest.

Le territoire sénégalais est limité au Nord par la Mauritanie, à l’Est par le Mali et au Sud par
la Guinée et la Guinée Bissau. La république de Gambie, qui occupe tout le cours inférieur du
fleuve du même nom, constitue une enclave de 25 km de large et près de 300 km de
profondeur à l’intérieur du territoire sénégalais. Les iles du Cap-Vert sont situées à 560 km au
large de la côte sénégalaise.

En 2008, la loi 2008-14 du 18 mars 2008 a modifié la loi 72-02 du 1er février 1972 relative à
l’organisation de l’administration territoriale et locale a porté le nombre de régions à 14 dont
trois nouvelles : Kaffrine, Kédougou et Sédhiou. Les départements sont au nombre de 45
subdivisés en communes, communautés rurales et villages (ANDS, 2017).

2.1.2 Le climat

Le Sénégal est un pays de l’Afrique subsaharienne, avec un climat de type soudano-sahélien.

Le climat est tropical au sud et semi désertique au nord ; il se caractérise par l’alternance
d’une saison sèche de novembre à mi-juin et d’une saison humide et chaude de mi-juin à
octobre. La pluviométrie moyenne annuelle suit un gradient décroissant du Sud au Nord du
pays. Elle passe de 1200 mm au Sud à 300 mm au Nord, avec des variations d’une année à

9
l’autre. Trois principales zones de pluviométrie correspondant à trois zones climatiques sont
ainsi déterminées : une zone forestière au Sud, une savane arborée au centre et une zone semi-
désertique au Nord (ANDS, 2017).

2.1.3 Hydrologie

Outre que l’océan atlantique qui le limite à l’Ouest, les ressources en eau de surface au
Sénégal sont constituées par quatre fleuves : le fleuve Sénégal au Nord, le fleuve Saloum au
centre, le fleuve Gambie au centre et le fleuve Casamance au Sud. Des lacs et rivières
complètent le régime hydrologique. La réalisation des barrages de Diama et de Manantali
contribue à la maitrise des ressources hydrauliques et delà au développement de l’agriculture,
de l’élevage (ANDS, 2017).

2.2 Présentation du site

2.2.1 Historique du PADA

Dès 1960, le Sénégal déjà conscient de l’importance de l’apiculture dans les stratégies de
développement avait sollicité l’expertise étrangère pour développer l’apiculture nationale.

Le secteur apicole sénégalais tomba au milieu des années 1970 et ce jusqu’en 1987 dans une
léthargie due au manque de moyens financiers. C’est dans ce contexte que le gouvernement
initia tour à tour deux projets. Le premier, le Projet de Relance de l’Apiculture (PRAP) était
destiné à relancer l’apiculture, le second PADA (Projet d’Appui pour le Développement de
l’Apiculture) avait pour objectif de consolider les acquis du PRAPQ et continuait le
développement du secteur apicole (Diouf, 2002).

Le PADA a été élaboré pour un coût global de 250 millions de Fcfa et financé par l’Etat du
Sénégal pour la période 1998-2000 et deviendra Programme d’Appui au Développement de
l’Apiculture (PADA) en 2004. Son siège se trouve au Centre National Avicole (CNA) avec le
CIMEL (Centre d’Impulsion pour la Modernisation de l’Elevage) à Keur Mbaye Fall dans la
commune de Mbao (km 21, route de Rufisque), département de Pikine.

Le PADA travaille avec des structures et projets comme l’UICN (union internationale pour la
conservation de la nature) le PGIES (projet de gestions intégrées des écosystèmes du Sénégal),
World vision, Wetlants, etc.

10
 2.2.2 Objectifs

L’objectif général de ce programme est la consolidation et la pérennisation des acquis de

l’apiculture en vue d’une meilleure contribution au recul de la pauvreté en milieu rural et
poursuit comme objectifs spécifiques :

 Mettre en place des ruches et matériel d’exploitation appropriés sur le marché ;

 Intensifier la production du miel et de cire d’une qualité compétitive ;
 Privilégier la formation des formateurs et des producteurs ;
 Poursuivre l’organisation des apiculteurs en groupement de producteurs, en GIE pour
faciliter leur accès au facteur de production ;
 Identifier les plantes mellifères et pollinifères à haut rendement.

2.2.3 Organisation du PADA

C’est une structure créée au sein du ministère de l’Elevage et des Productions Animales
destinée à la promotion de l’apiculture, de la biodiversité et de l’agriculture. Sur le plan
fonctionnel cette structure comprend un centre de coordination et des centres régionaux :

 Le centre de Kolda qui couvre les régions de Kolda, de Sédhiou, de Kédougou et de

Tambacounda
 Le centre de Guérina qui couvre la région de Ziguinchor
 Le centre de Toubacouta qui couvre les régions de Fatick, de Kaolack et de Kaffrine
 Le centre de Thiès qui n’est pas toujours fonctionnel.

Ministère de l’élevage et des

productions animales
Direction des
Services services
rattachés au vétérinaire
cabinet

Services de
Direction du Direction de l’’élevage
l’administration générale
développement équine (DIREL) et de l’équipement

Division de l’appui aux éleveurs Division de la modernisation

et organisations Division pastorale
des systèmes de productions
socioprofessionnelle d’éleveurs animales

En plus des 4 autres fonctions, elle s’occupe aussi des suivis et de l’évaluation des
projets et programme de développement de l’élevage comme le PRPZ, le PCRAS,
11
le PADA, le PACP, le PRODAF, le PRADELAIT, le PROMOFA, le
 PADA

Coordination : centre apicole de Mbao

Centre apicole Centre apicole Centre apicole Centre apicole Centre apicole de
de Guérina de Kolda de Fatick de Thiès Kédougou

Schéma: Ancrage institutionnel du PADA

2.2.4 Moyens humains

Le PADA est composé d’un personnel technique pour l’encadrement et d’un personnel
administratif ; ce personnel comprend des agents permanents et des agents temporaires. Ces
derniers sont au nombre de vingt (20) agents répartis dans les différents centres régionaux de
la structure. Il y’a deux agents permanents fonctionnaires qui sont les coordonnateurs de ce
programme.

 Le personnel technique se compose :

 Du directeur du programme : Docteur vétérinaire
 De l’adjoint au chef de bureau apicole : ATE
 D’un agent administratif : fonctionnaire
 Des agents techniques de l’élevage (ATE) au niveau des zones de productions (régions,
départements et postes vétérinaires)
 Le personnel administratif de soutien
 Le projet utilise des contractuels, des chauffeurs, secrétaires, manœuvres, gardiens…

2.2.5 Moyens logistiques

Le PADA dispose de :

 Un véhicule Toyota double cabine : AD 21219

 Cinq motos réparties dans les différentes zones : Médina Gounass, Kolda, Toubacouta,
Mboumba.

Toutefois le nombre de motos demeure insuffisant, vu les zones à couvrir.

12
2.2.6 Les bâtiments du PADA

Les bâtiments du PADA sont logés dans l’enceinte du CNA de Mbao qui héberge en même
temps le CIMEL. Ces bâtiments sont au nombre de trois :

- Un bâtiment administratif constitué de trois pièces : le bureau du coordonnateur, le

secrétariat et le magasin de stockage.
- Un bâtiment technique constitué du bureau du responsable, une salle de secrétariat et
un bloc sanitaire et la miellerie.
- Un bâtiment local pour le traitement de la cire.

2.2.7 Matériel apicole

Il s’agit essentiellement du matériel d’exploitation et du matériel de production de cire.

 Le matériel d’exploitation : huit combinaisons de protection, trois enfumoirs, un

extracteur, 24 cadres électriques, un maturateur inox 100 kg, un chevalet à
désoperculer, trois pressoirs manuels artisanaux, un port cadre, cinq seaux plastiques,
deux balances de capacité de 10 et 50 kg.
 Le matériel de production de cire : une chaudière à cire, quatre marmites de 50 kg,
cinq bonbonnes de gaz, cinq réchauds artisanaux, une balance de 500 kg, une brouette,
vingt bag à cire de 5 à 7 kg, cinq plateaux à cire, une lamineuse et une gaufreuse
manuelle.

Figure 8 : Extracteur Figure 9 : Maturateur

13
Figure 10 : Enfumoir Figure 11 : Port cadre

Figure 12 : Tenue complète Figure 13 : Chevalet à cadre

Figure 14 : Gaufreuse Figure 15 : Lamineuse

Figure 16 : Marmite et fourneau à gaz

14
2.2.8 Les activités du PADA

 Formation des apiculteurs

La formation des apiculteurs concerne tous les niveaux d’intervention et toutes les étapes de
la production. En 2015, 1 000 apiculteurs ont reçu des formations concernant les techniques
modernes apicoles, l’utilisation des mielleries et la gestion financière de celle-ci.

 Distribution d’équipements

Le renforcement des centres en équipement est l’un des objectifs spécifiques du programme.

Ainsi les équipements suivant ont été fournis aux centres apicoles et distribués aux
apiculteurs :

- 15 mielleries ;
- 5 groupes électrogènes ;
- 1 320 ruches ;
- 198 presse-miel ;
- 220 enfumoirs ;
- 210 tenues apicoles ;
- 3 fours à cire.
 Les moyens financiers

Financé sur ressources internes à hauteur de soixante-quinze millions (75 000 000) de FCFA
par le gouvernement du Sénégal pour l’année 2015, le PADA a visé durant cette phase la
consolidation de nombreux acquis obtenus par des projets antérieurs. Les principales actions
ont porté sur :

L’appui à la modernisation de la production maximale de miel et de cire ;

L’encouragement à la mise en place des techniques modernes de productions
appropriées ;
La promotion de l’organisation des producteurs en groupement de producteurs
dynamiques (GPD) ;

D’une manière générale ce budget sert à :

Payer les salaires des contractuels temporaires, assurer les charges sociales (IPRES, caisse de
sécurité sociale, taxes et impôts), assurer le fonctionnement du service (carburant, entretien de
véhicule, téléphone, électricité et eau), appuyer les centres régionaux et services vétérinaires,
15
réfectionner et réhabiliter les centres apicoles et la direction du projet et organiser des sessions
de formations aux techniques modernes apicoles.

 L’appui technique des partenaires

Le groupe des partenaires du PADA est constitué de structures étatiques, de projets de

développement et d’organisations non gouvernementales (ONG). Ces partenaires
interviennent dans le domaine du financement, de la formation, de l’appui en fourniture, en
matériels apicoles ou les deux à la fois. L’ambassade du Japon a donné au PADA une unité de
traitement de la cire. Il s’agit principalement de :

L’office national de formation professionnelle (ONFP) ;

Le projet d’appui à l’Elevage (PAPEL) ;
Le projet de gestion intégrée des écosystèmes du Sénégal (PGIES) ;
L’union internationale pour la conservation de la nature (UICN) ;
Terre monde, World vision, Wetlants ;
JICA (Japan International Coopération Agency).
 Les coopérations

Au titre de la coopération, le Ministère de l’Elevage et des Productions Animales collabore

avec diverses structures dont :

 L’agence nationale de coopération des Eco-villages, un programme conjoint de

recherche de développement a été initié par cette coopération ; Lequel programme
étudie l’impact des types de ruches sur la vitesse de peuplement, la production de miel
et de cire.
 L’AU-IBAR a mis sur pied avec l’appui de l’Union Africaine et l’Union Européenne,
un projet panafricain de développement de l’apiculture avec le ministère de l’Elevage
et des productions animales du Sénégal.

3.1 Matériel et méthode

3.1.1 Matériel

Pour bien mener cette étude, le matériel suivant a été utilisé :

 Un questionnaire adressé aux apiculteurs ;

 Un ordinateur portable pour la saisie et le traitement des données ;
 Smartphone ;

16
  Excel pour le traitement des données ;
 Word pour la rédaction du mémoire ;
 Internet pour les recherches ;
 Voiture.

3.1.2 Méthode

La méthodologie de l’étude s’articule autour de cinq points : la revue bibliographique, cible et

méthode d’échantillonnage, outils de l’enquête, les limites méthodologiques et enfin le
dépouillement

3.1.2.1 La revue bibliographique

La collecte de données a été réalisée dans la lecture de différents livres, des thèses et des
publications écrites sur l’apiculture. D’autres documents ont également été consultés durant la
période de recherche sur le terrain.

3.1.2.2 Cible et méthode d’échantillonnage

La population cible est l’ensemble des personnes détenant un ou plusieurs ruchers, on peut
alors les appeler Apiculteurs. Le choix des régions et apiculteurs a été fait selon un
échantillonnage boules de neige. Cette méthode de la boule de neige consiste à diffuser votre
questionnaire d’enquête à des personnes ayant les caractéristiques que vous recherchez puis
de leur demander de le diffuser à d’autres personnes de profil similaire. C’est ce qu’on appelle
effet boule de neige c’est-à-dire un phénomène où des réactions en chaine se produisent. Dans
notre étude ce nombre est celui de tous les apiculteurs qui évoluent soit individuellement soit
en GIE. C’est donc 30 apiculteurs qui ont été enregistrés de novembre 2020 à janvier 2021.

3.1.2.3 Outils d’enquête

L’approche par des enquêtes a été utilisée comme méthode de collecte des données. Elle a été
menée à l’aide d’un questionnaire (Annexe) comprenant des questions fermées ou ouvertes.
L’objectif du questionnaire est d’avoir des éléments d’identification des enquêtés et de
recueillir des informations aussi bien quantitatives que qualitatives. Ce questionnaire a aussi
pour but de mieux connaitre la zone d’étude, d’avoir une vue d’ensemble sur la pratique de
l’apiculture au Sénégal.

3.1.2.4 Limites méthodologiques

17
Comme tout travail de terrain, certaines difficultés ont entravé les enquêtes. Nous avons eu à
faire face à un certain nombre de difficultés liées : au transport, à l’enclavement de certaines
localités enquêtées, tout cela demande du temps et surtout de l’argent afin de pouvoir se
déplacer et tenir des appels téléphoniques.

3.1.2.5 Le dépouillement

Il a été réalisé sur « EXCEL » et « IBM SPSS statistics 20 », spécialisées pour des enquêtes et
analyse de données. Ainsi nous avons intégré le questionnaire sur le logiciel pour avoir des
résultats avant de les analyser.

CHAPITRE 3 : RESULTATS ET DISCUSSION

3.1 Présentation des résultats

3.1.1 Zone d’étude

La présente étude a pour cadre neuf (9) régions, qui sont, Dakar, Thiès, Fatick, Kaolack,
Tambacounda, Ziguinchor, Sédhiou, Kédougou et Kolda.

Régions Nombres apiculteurs interrogés Pourcentage Ta

Dakar 3 10% ble
Thiès 2 6.67% au
Fatick 3 10% III :
Kédougou 3 10% Ré
Kaolack 1 3.33% par
Kolda 3 10% titi
Tambacounda 4 13.33% on
Sédhiou 1 3.33% des
Ziguinchor 10 33.33% api
Total 30 100% cul
teu
rs enquêtés par région

(Source : données de l’enquête)

Il ressort des résultats chiffrés enregistrés dans ce tableau que sur 30 personnes questionnées,
10 étaient de la région de Ziguinchor soit 33,33%, 4 de la région de Tambacounda soit 13,33%,

18
3 des régions de Dakar, Fatick, Kédougou et Kolda soit 10%, 2 de la région de Thiès soit
6,67% et 1 des régions de Kaolack et Sédhiou soit 3,33%

3.1.2 Typologie des apiculteurs

Tableau IV : Typologie de l’apiculture

Types d’apicultures Nombre Pourcentage

Moderne 19 63,33%
Traditionnelle 9 30%
Mixte 2 6,67%
Total 30 100%
(Source, Données de l’enquête)

Au regard de ce tableau, nous remarquons que 19 enquêtés soit 63,33% font de l’apiculture
moderne, 9 soit 30% excellent dans l’apiculture traditionnelle et 2 soit 6,67% font l’apiculture
mixte. Il convient de dire que la majorité des enquêtés font de l’apiculture moderne

3.1.3 Formation des apiculteurs

Tableau V : Accessibilité à la formation

Accessibilité aux formations Nombre Pourcentage

Oui 20 66,67%

Non 10 33,33%

Total 30 100%

(Source, données de l’enquête)

Les résultats de ce tableau nous indiquent que 66,67% des enquêtés ont eu à bénéficier d’une
formation en pratique apicole et 33,33% des enquêtés n’avaient toujours pas accès à la
formation. Il en ressort que la majorité des enquêtés ont pu dans le passé bénéficier d’une
formation en apiculture.

3.1.4 Accessibilité aux matériels apicole

Tableau VI : Disponibilité du matériel apicole

Accès aux matériels Nombre Pourcentage

Difficilement 17 56,67%
Oui 11 36,67%

19
Non 2 6,66%
Total 30 100%
(Source : données de l’enquête)

Il y’a lieu de constater en ce qui concerne l’accès au matériel apicole que sur la totalité des
enquêtés, 17 enquêtés soit 56,67% accèdent difficilement au matériel apicole, 11 enquêtés soit
36,67% accèdent au matériel apicole et 2 soit 6,66% des enquêtés n’ont pas pu avoir un accès
au matériel apicole. En résumé la majorité des apiculteurs enquêtés ont des problèmes pour
accéder au matériel apicole.

3.1.5 Les contraintes rencontrées

CONTRAINTES
9
8
7
6
5
4
3
2
1
0
ue

e
lle

qu
iq
ne

lle

le

le

ue

ni
el

el

ys
n

iq
ne

ch
nn

nn
tio

ph

ys
n

te
tio

tio

tio
tu

ph
te

te
sti

tu

tu

tu

in

in
te
in

sti

sti

sti

ra

in

ra
nt
in

in

in
te

ra

nt
Co
in

nt

Co
te

te

te
tra

Co
in

in

in
tra

tra

ra
n
Co

nt
n

n
Co

Co

Co

Figure 17 : Les contraintes

On remarque que les contraintes rencontrées par les apiculteurs, diffèrent d’une région à une
autre. Ainsi à partir de ce graphique, nous constatons que sur un total de 30 apiculteurs
interviewés, 8 apiculteurs rencontrent des difficultés d’accès à leur rucher soit 26,67%, 7
autres apiculteurs soit 23,33% sont confrontés à des problèmes institutionnels, 6 d’entre eux
soit 20% rencontrent des problèmes d’ordre techniques, 4 apiculteurs soit 13,33%, se trouvent
confrontés à des problèmes institutionnels, techniques et physiques, 3 apiculteurs soit 10%
rencontrent des problèmes d’ordres institutionnels et physiques et 1 apiculteur soit 3,33% sont
confrontés à des problèmes d’ordres institutionnels et techniques. Il y’a lieu de noté que
certains apiculteurs peuvent rencontrer plusieurs problèmes.

20
3.1.6 Problème foncier

A la lumière de ce graphique, nous constatons que sur 30 enquêtés, 20 apiculteurs soit 66,67%
des enquêtés rencontrent d’énormes problèmes liées au foncier, par contre 10 apiculteurs
interviewés soit 33,33% ne rencontrent pas de problème de ce genre.

PROBLEME FONCIER

PROBLEME FONCIER non PROBLEME FONCIER oui

Figure 18 : Répartition des apiculteurs en fonction des difficultés liées au foncier

3.1.7 Problème d’écoulement

Tableau VII : Difficultés d’écoulement

Ecoulement Nombre Pourcentage

Oui 8 26,66%
Non 17 56,67%
Parfois 5 16,67%
Total 30 100%
(Source : données de l’enquête)

Il en suit que sur la totalité des 30 enquêtés concernant le problème d’écoulement, 17 enquêtés
soit 56,67% n’en connaissent pas, 8 enquêtés soit 26,66% subissent ce problème par contre 5
enquêtés soit 16,67% rencontrent ce problème que rarement

3.1.8 Problème de conditionnement

A partir de ce graphique ci-dessous, nous constatons que 16 apiculteurs enquêtés soit 53,33 %
ne rencontrent aucune difficulté liée au conditionnement, là où 14 apiculteurs enquêtés soit
46,67 % souffrent de ce genre de problème.

20
 PROBLÈME DE CONDITIONNEMENT
17

16

16

15

15

14

14

13
non oui

Figure 19 : répartition des apiculteurs en fonction des difficultés de conditionnement

3.1.9 Accessibilité au financement

A partir de ce graphique ci-dessus, nous pouvons constater que sur les 30 enquêtés, 27 enquêtés
soit 90 % des enquêtés n’ont pas accès au financement et 3 enquêtés soit 10% y accèdent mais
difficilement.

ACCÈS AU FINANCEMENT

difficilement
non

Figure 20 : Répartition des apiculteurs en fonction des difficultés d’accès au financement

21
3.2 DISCUSSION

Cette partie permet d’exploiter les résultats des études de la filière apicole afin de répondre à
la problématique posée.

3.2.1 Répartition des apiculteurs par région

Les atouts de la filière apicole sont liés à divers facteurs dont les plus importants restent la
disponibilité des ressources naturelles et les conditions climatiques favorables qui rendent
certaines régions propices au développement de l’apiculture.

Ainsi dans les zones apicoles au Sénégal arrive en tête la région de Ziguinchor suivie des
régions de Tambacounda et de Kolda. Ces résultats s’expliquent par le fait que les abeilles
trouvent refuge dans les zones boisées et humides où ils trouvent plus facilement des fleurs à
butiner. Dans ces zones, on garde encore de grands espaces forestiers communément appelées
Bois Sacré ou forêt royale ou nous trouvons des centaines de colonies sauvages signe visible
de la présence d’abeilles et de la ressource apicole. Dans ces espaces, il y’a aussi des dizaines
et des dizaines de « Bolongs » (chenal d’eau salée, caractéristique des zones côtières du
Sénégal) entourés d’importantes forêts de mangroves composées de milliers de palétuviers,
elles sont donc propices à la production de miel.

3.2.2 Typologie des apiculteurs

Les apiculteurs traditionnels utilisent des méthodes qui ont des conséquences négatives sur la
nature, sur les apiculteurs et sur le miel. En effet, ces apiculteurs, sans aucune protection
affrontent des colonies, le venin injecté par les abeilles peut entrainer des problèmes de santé
et parfois la mort. Le feu employé pour faire fuir les abeilles peut entrainer des conséquences
négatives sur la nature telles que les feux de brousse, la déforestation. Ces feux de brousse
font disparaitre sur des hectares toute vie animale et végétale perturbant l’équilibre naturel. Le
feu, par la fumée détériore l’odeur et la couleur du miel. La récolte traditionnelle entraine une
extermination de la colonie, ceci empêche la régénération des abeilles.

Les inconvénients des ruches modernes, comme la ruche Kenyane sont essentiellement dues à
sa non résistance aux feux de brousse, elles sont légères et peuvent être facilement volées et
de plus elles sont d’un coût de fabrication relativement élevé à cause du bois utilisés. Par
contre les inconvénients des ruches Langstroth résident essentiellement dans la gestion des
ruches sans connaissance approfondie en apiculture, mais aussi elles coutent excessivement
cher pour les

21
apiculteurs paysan et elles nécessitent des matériels complémentaires très couteux comme les
extracteurs et maturateurs.

3.2.3 La formation

Les formations reçues par les apiculteurs de notre zone d’étude, ont porté généralement sur la
capture et l’élevage d’abeille (alimentation, leurs attractions et capture, la conduite,
l’installation et le suivi des ruches, les plantes mellifères et la protection des abeilles.), la
confection de ruche, la connaissance de l’abeille, la connaissance des abeilles et les produits
de la ruche. Dans les villages d’intervention, il n’y’a pas d’agents vulgarisateurs spécialistes
d’apiculture dans le système classique de vulgarisation pour accompagner continuellement les
producteurs après leur initiation à l’apiculture moderne.

La méconnaissance des nuisibles et pathologies des abeilles, la faiblesse de la recherche sur la

production, l’absence de programme de protection des abeilles, l’insuffisance de la formation
en masse et le manque de diversification des produits apicoles exploités sont d’autant de
facteurs liés à la formation des apiculteurs et des encadreurs.

3.2.4 Le matériel apicole

Sont considérés comme matériel apicole : les ruches et accessoires, les vêtements, les
fournitures du rucher, le matériel de miellerie, le matériel de transhumance, les emballages…

Malgré l’effort consenti par le PADA en octroyant aux apiculteurs des matériels, la demande
ne fait qu’augmenter, ainsi les prix des équipements restent trop élevés pour la grande
majorité des apiculteurs qui vivent dans une situation d’agriculture de subsistance.

3.2.5 Les contraintes rencontrées

Le principal frein au développement de l’apiculture est la persistance des pratiques apicoles

traditionnelles. De plus l’enclavement de la majorité des villages et le manque de moyens de
transport concourent à la limitation de l’offre des apiculteurs.

L’enclavement des villages rend l’accès au miel difficile pour les acheteurs potentiels, quand
le village est trop éloigné des grands marchés, l’apiculteur a du mal à vendre son miel.

L’apiculture est sans nul doute la grande oubliée du secteur de l’élevage au Sénégal, jamais
elle n’est mentionnée dans les discours fussent-ils électoraux ou de politique générale.

22
3.2.6 Le foncier

La recrudescence des conflits fonciers au Sénégal ne laisse personne indifférent. Ces derniers
temps, pas un seul jour ne passe sans que les médias n’en fassent écho. Une telle situation
préoccupe les acteurs paysans, perturbe la paix sociale. En effet, le législateur sénégalais en
adoptant la loi 64-46 du 17 juin 1964 portant code du domaine national, a mis fin aux droits
coutumiers des paysans sur leurs terres. Ainsi pour poser des ruches au niveau des forêts,
l’apiculteur doit impérativement chercher l’accord des eaux et forêt mais aussi du ministère de
l’élevage et des Productions Animales. C’est un long processus d’attente de suite qui pousse
même certain apiculteur à l’abandon.

3.2.7 La commercialisation

L’enclavement de la majorité des villages, le manque de moyens de transport et la forte

densité du miel concourent à la limitation de l’offre des apiculteurs. Ainsi quand le village est
distant des zones d’approvisionnement, l’apiculture a d’énormes difficultés d’écouler son
produit.

La forte densité du miel en fait un produit lourd car un bidon de 20 litres de miel pèse 28 kg,
l’absence de moyens de transport entre les villages ralentit considérablement les échanges qui
se répercute sur le commerce du miel. A ces problèmes, s’ajoute la forte concurrence du miel
provenant de la Guinée qui inonde le marché.

3.2.8 Le conditionnement

Les conditionnements utilisés en particulier les bouteilles d’huile, ne sont nettoyées que
sommairement et il est fréquent de trouver de l’huile surnageant sur le miel vendu dans des
bouteilles d’huiles. Le conditionnement de qualité et une présentation recherchée permettent
à l’apiculteur de demander un prix élevé pour son miel. Tous les bocaux doivent avoir une
étiquette précisant le poids net du miel, les coordonnées de l’apiculteur et éventuellement un
logo ou une marque, tout cela demande un financement important.

3.2.9 Appui financier

La pratique de l’apiculture surtout moderne demande un certain nombre d’équipement tels

que la ruche, l’accoutrement, les bottes, l’enfumoir, etc. l’acquisition de ces matériels
demande des investissements financiers qui ne sont pas souvent à la portée du producteur
moyen. . En outre un apiculteur qui demande un prêt pour démarrer ses activités ne pourra

23
payer qu’un an après avoir débuté, ce qui pose problème au niveau des créanciers qui veulent
rentrer dans leurs fonds le plus tôt possible.

CONCLUSION
Au cours de ces deux mois de stage passé au niveau du Centre Apicole de Mbao, j’ai pu
mettre en pratique mes connaissances théoriques acquises en apiculture tout au long de ma
formation et je me suis confronté aux difficultés réelles du monde du travail.

Ce stage nous a permis également de découvrir les potentialités du Sénégal ainsi que ses
limites en matière de production apicole.

Ces potentialités concernent la présence de plantes pollinifères et mellifères, de cours d’eau et

des colonies sauvages.

Malgré un énorme potentiel, le secteur apicole sénégalais est pour l’instant victime de
plusieurs facteurs freinant considérablement son développement.

Ainsi les limites sont dominées par le type d’exploitation traditionnel, le manque de formation
des producteurs, le manque de matériel apicole, l’insuffisance de personnel technique pour la
vulgarisation des nouvelles techniques afin de moderniser l’apiculture du pays. A cela
s’ajoute des contraintes institutionnelles, financières, techniques et physiques qui concourent
au frein de ce créneau économique.

Pour un secteur apicole performant et compétitif sur le marché de l’exportation il s’avère

nécessaire de prendre des mesures suivantes :

o Augmenter le budget du PADA et faciliter le décaissement des moyens financiers ;

o Renforcer les moyens roulants de la structure en voitures et en motos ;
o La mise en place d’un cadre juridique et institutionnel ;
o Il est urgent de formaliser les métiers apicoles, homologuer et harmoniser les produits
apicoles ;
o Renforcer le personnel technique du PADA pour augmenter son efficacité dans sa
mission et une réflexion de l’apiculture en milieu urbain ;
o Professionnaliser le secteur apicole par la formation des acteurs et une meilleure
structuration des organisations d’apiculteurs ;
o Développer d’autres moyens de multiplication du cheptel apicole comme l’élevage des
reines et valoriser des métiers d’artisanats de fabrication de moyens de protection
(combinaison ou tenues) ;

24
o Renforcer la sensibilisation et la coordination entre agriculteurs et apiculteurs quant à
l’importance du rôle de l’abeille comme agent pollinisateur.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
1. ANDS. (2018). Situation économique du Sénégal. Rapport
2. BRADBEAR. N. (2010). Le rôle de l’abeille dans le développement rural. Manuel sur
la récolte, la transformation et la commercialisation des produits et services dérivées
des abeilles.
3. CMA/AOC (2005). Note technique de la filière apicole. Rapport
DIREL (1997). Projet d’appui au développement de l’apiculture (PADA)- : DIREL
4. DIREL (2002). Document relatif à la situation de l’apiculture au Sénégal. Rapport
5. DIOUF M. (2002). La filière apicole au Sénégal. Thèse Med. Vét : Dakar.
6. FISHER A. (1985). Les abeilles africaines, le CRDI explore, 1985, 14 (3 et 4) : 24-32
7. KANOUTE. P. T. (2012). La démarche de qualité liée à l’origine du miel de la
Casamance, Sénégal. Mémoire
8. NDIAYE M. (1974). L’apiculture au Sénégal. Thèse Med. Vét. 3. Dakar
9. SOW. B. (2000). Programme apicole : stratégie.- Tambacounda : PROGEDE.
10. VILLIERES B. (1987). L’apiculture en Afrique tropicale. Paris : GRET.

25
 ANNEXE
GUIDE D’ENTRETIEN POUR LES APICULTEURS DU SENEGAL
Enquêteur (Prénom & nom)………………………………
Date de l’enquête : …/… /...
1. Région……………………
2. Quel mode d’apiculture faites-vous ?
Moderne traditionnelle mixte
3. Avez-vous fait une formation ?
Oui non

4. Avez-vous accès aux matériels apicoles ?

Oui Non Difficilement

5. Quelles difficultés notez-vous dans la pratique de l’apiculture dans

votre zone ?
Contrainte institutionnelle contrainte physique

Contrainte technique

6. Avez-vous des problèmes de fonciers ?

Oui Non
7. Rencontrez-vous des difficultés pour l’écoulement de vos produits ?
Oui Non Parfois

8. Avez-vous des problèmes de conditionnement ?

Oui Non
9. Avez-vous accès au financement

Oui Non Difficilement

26