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Mémoire Intro Chap 1 Et 2

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0.

INTRODUCTION GÉNÉRALE

0.1. CONTEXTE D’ETUDE

Au fil des évolutions de l’histoire, le secteur financier a connu des changements majeurs. Les
défis associés à ses activités, notamment en matière de prêt, représentent une préoccupation
essentielle pour les acteurs bancaires et financiers. La gestion efficace de ce challenge est
essentielle pour garantir la pérennité de leurs opérations et la solidité du système financier,
face aux défis actuels du secteur.

Lubumbashi, la deuxième ville la plus peuplée de la République démocratique du Congo avec


environ 2 millions d’habitants, est le principal pôle économique du pays, caractérisé par une
concentration importante d’industries minières et métallurgiques. Le secteur financier de
Lubumbashi est confronté à divers défis, notamment en ce qui concerne les risques associés à
ses activités, tels que l’octroi de crédit. Malgré une croissance économique soutenue ces
dernières années, avec un taux de croissance annuel moyen de 5%, l’exclusion financière
demeure un problème préoccupant dans la région. Les principales raisons de cette exclusion
incluent un faible niveau de revenu, un manque de confiance envers les institutions
financières, des difficultés d’accès aux services financiers et un manque d’éducation
financière.

Les défis du secteur financier à Lubumbashi sont nombreux et complexes. Parmi eux figurent
la nécessité de renforcer la confiance des citoyens dans les institutions financières,
d’améliorer l’accès aux services financiers pour tous les segments de la population et de
promouvoir une meilleure éducation financière.

Ce travail vise à analyser les impacts des défis sur la pérennité des activités du secteur
financier, ainsi que les avantages potentiels d’une résolution efficace de ces défis. Il met
également en lumière les conséquences négatives d’une mauvaise mise en œuvre des
solutions proposées.

Ce travail de recherche peut être utilisé à la fois comme un guide préventif pour les nouveaux
acteurs du secteur financier afin de les aider à surmonter les obstacles potentiels auxquels ils
pourraient être confrontés, et comme un outil de soutien pour les établissements financiers
cherchant à relever ces défis. Cette étude pourrait ainsi contribuer à favoriser une croissance
significative et à assurer la durabilité des activités principales des gestionnaires de fonds.

En outre, ce mémoire représente une opportunité précieuse pour les chercheurs désireux
d’approfondir leur compréhension des responsabilités complexes des établissements
financiers dans la gestion de leurs fonds, principale source de financement. Une telle étude
permettra aux établissements financiers, notamment ceux situés à Lubumbashi, de mieux
comprendre l’importance du respect des normes de gestion prudentielle face aux défis du
secteur financier.

0.2. PHENOMENE OBSERVE

Les mutations constantes du monde actuel affectent tous les secteurs d’activité, y compris
celui de la finance. Les récentes crises, telles que la pandémie de COVID-19 et les conflits
armés, ont eu des conséquences néfastes sur l’économie mondiale et congolaise. En
République démocratique du Congo, une enquête menée par la FEC révèle que les entreprises
ont été durement touchées par ces crises, avec notamment :

 Des restrictions sur les opérations commerciales


 Des perturbations aux frontières internationales
 Une baisse de la demande pour les exportations clés
 Des perturbations dans la chaîne d’approvisionnement

Les crises récentes ont eu un impact significatif sur le secteur financier à Lubumbashi, avec
des institutions financières devant s’adapter aux mesures d’urgence et développer de
nouveaux produits et services. L’essor des services financiers numériques a été accéléré,
tandis que les banques ont été sollicitées pour soutenir l’économie en octroyant des crédits
aux entreprises en difficulté. L’incertitude quant à la continuité d’exploitation de certaines
entreprises soulève des défis pour les banques. Une étude sur la réaction du secteur financier à
Lubumbashi face à ces crises, les difficultés rencontrées et les mesures à prendre pour relever
ces défis sera menée.
0.3. PROBLEMATIQUE

Toute œuvre scientifique cherche dans la mesure du possible à donner des éclaircissements,
des réponses plausibles, des pistes de solutions adéquates à un ensemble de questions allant
d’un phénomène observé dans une société, dans une activité quelconque, dans un domaine
scientifique donné.

Plusieurs auteurs ont défini le contexte «problématique» et nous en retenons quelques


définitions c’est notamment :

Pour Maurice MBAYO MUSEWA, une série des préoccupations que soulève un thème sous
étude de façon que son développement y apporte des lumières. (M. MBAYO MUSEWA, «
L’art de confectionner un travail scientifique », PUL, Paris, 1998).

Pour L’auteur Jean Claude Combessies définit la problématique dans une œuvre scientifique
Comme étant l’ensemble des questions que le chercheur soulève dans son étude. (J-C
COMBESSIE., la méthode sociologique, Ed. Paris, La Découverte, 1996).

La liste des définitions n’est pas exhaustive nous pouvons donc dire que la problématique
C’est l’ensemble de questions qu’une science se pose à propos de son objet.

Le secteur financier à Lubumbashi, en République Démocratique du Congo, est confronté à


divers défis qui entravent son développement et impactent l’inclusion financière, l’accès au
crédit et la diversification économique. Parmi ces défis figurent l’insuffisance de l’éducation
financière, la méfiance envers les institutions financières, le manque d’accès aux services
financiers adaptés et la nécessité de moderniser le cadre juridique et réglementaire. Ces
obstacles limitent les opportunités de croissance pour les acteurs du secteur financier, freinent
l’essor des petites et moyennes entreprises et maintiennent une dépendance excessive au
secteur minier. Pour surmonter ces défis et favoriser un développement plus inclusif et
durable, des solutions innovantes et adaptées sont nécessaires.

Voici nos question de recherche :

1. Quels sont les principaux défis auxquels le secteur financier à Lubumbashi est confronté ?

2. Comment ces défis impactent-ils l’inclusion financière, l’accès au crédit pour les PME, la
diversification de l’économie et la stabilité du système financier ?
3. Quelles solutions peuvent être mises en place pour surmonter ces défis et stimuler le
développement du secteur financier à Lubumbashi ?

4. Quelles sont les implications de ces solutions pour les acteurs du secteur financier, les
pouvoirs publics et la population de Lubumbashi ?

0.4 HYPOTHESES

On entend par hypothèse une ou plusieurs propositions qui ne sont que des simples
possibilités en guise des réponses provisoires réservées aux préoccupations soulevées par la
problématique, elles sont encore des réponses provisoires qui seront à la lumière des analyses
validées ou invalidées a dit le professeur WENU BEKER. (WENU BECKER, Recherche
scientifique, 2004)

L’hypothèse est aussi une proposition ou une recherche d’explication que le chercheur se
contente d’énoncer dans son travail sans prendre position sur son caractère véridique c’est-à-
dire sans l’affirmer ou le nier, c’est donc une supposition appartenant au domaine du possible
ou du probable.

1. Les principaux défis auxquels le secteur financier à Lubumbashi est confronté sont
l’insuffisance de l’éducation financière, la méfiance envers les institutions financières, le
manque d’accès aux services financiers adaptés et la nécessité de moderniser le cadre
juridique et réglementaire.
2. Ces défis impactent négativement l’inclusion financière en limitant l’accès aux services
financiers pour une partie de la population, entravent l’accès au crédit pour les PME en
raison de la méfiance des institutions financières et freinent la diversification de
l’économie en maintenant une dépendance excessive au secteur minier. Ils peuvent
également fragiliser la stabilité du système financier en créant des obstacles à l’innovation
et à la confiance des acteurs du marché.
3. Pour surmonter ces défis et stimuler le développement du secteur financier à Lubumbashi,
des solutions telles que renforcer l’éducation financière, promouvoir les services
financiers numériques, améliorer l’accès aux services financiers adaptés, moderniser le
cadre juridique et réglementaire, encourager l’innovation et renforcer la confiance des
acteurs du marché peuvent être mises en place.
4. Ces solutions pourraient avoir des implications positives pour les acteurs du secteur
financier en favorisant une croissance plus inclusive et durable, pour les pouvoirs publics en
renforçant le cadre réglementaire et en stimulant l’innovation, et pour la population de
Lubumbashi en améliorant l’accès aux services financiers et en favorisant le développement
économique local.

0.5. METHODES DU TRAVAIL

Tout travail scientifique fait appel à une méthode en guise de démarche logique, c’est-à-dire
un ensemble des pratiques particulières mis en œuvre pour un enchainement logique afin
d’aboutir à des démonstrations et des théorisations plus claires.

La vérification de nos hypothèses passera par l’utilisation des méthodes suivantes :

1. La méthode inductive

La méthode inductive qui fait l’objet d’une observation des faits particuliers pour aboutir à
une proposition générale sur le phénomène observé (COURS DE METHODES DE
RECHERCHE SCIENTIFIQUES, Prof SEM MBIMBI pascal, Ed 2019).

Par l’observation de la pertinence que revêt la question des défis du secteur financier la
méthode inductive permettra de tire des conclusions générales et cela suivant l’évolution du
phénomène à partir du traitement des données, par des calculs statistiques tels que le calcul
des moyennes etc.

2. La méthode comparative

Cette méthode est définie comme «une démarche cognitive par laquelle on s’efforce
comprendre un phénomène par la confrontation des situations différentes» (REUCHLIN,
2002).

Nous recourons à cette méthode pour pouvoir établir une comparaison entre les différentes
données d’année après année de la période sous examen.

3. La méthode analytique

L’analyse est une étude faite en vue de discerner les différentes parties d’un tout, de
déterminer ou d’expliquer les rapports qu’elles entretiennent les unes avec les autres. Elle
consiste à décomposer l’objet d’étude en allant au plus simple (COURS DE METHODES DE
RECHERCHE SCIENTIFIQUES, Prof SEM MBIMBI pascal, Ed 2019). Cette méthode nous
aidera à faire une analyse de la gestion des défis liés aux secteur financier..

0.6. TECHNIQUES DE RECHERCHE

La technique étant un ensemble de moyens ou de procédés qu‘on doit méthodiquement


employer pour assurer l’opérationnalité conceptuelle au niveau de l’application des marches
logiques du travail. ainsi pour récolter nos données nous ferons usage des techniques
suivantes :

1. Technique d’observation indirecte ou documentaire :

Elle consiste à étudier et à analyser les documents pour arriver à déterminer les faits dont ces
documents portent des traces. Elle consiste pour le chercheur à être sur le lieu où se déroulent
les faits. Elle nous a aidés à la consultation des ouvrages et autres documents relatifs tels que
les revues, rapport annuel des banques, les articles, les sites internet etc…

2. Technique d’interview

Celle -ci nous a permis d’avoir les avis et considérations des personnes compétentes en
matière de défis du secteur financier qui ont bien voulu répondre aux questions que nous leur
avons posées…

3. Enquête par questionnaire

Nous avons créé un questionnaire structuré et semi-structuré pour collecter des données
quantitatives et qualitatives auprès d’une large population (clients, banquiers, entrepreneurs,
etc.)…

4. Analyse des données bancaires et financières

Nous avons collecté et analyser des données statistiques et financières auprès des banques,
des institutions financières et des autorités de régulation, Identifier les tendances du marché,
les risques systémiques et les défis spécifiques à Lubumbashi…

0.7. DELIMITATION DU SUJET


Afin de circonscrire notre sujet et d’éviter de disperser notre analyse, nous avons choisi de
délimiter notre étude à la période 2020-2023 et à la zone géographique de la ville de
Lubumbashi. En concentrant nos recherches sur ce périmètre précis, nous visons à
approfondir notre compréhension des défis du secteur financier dans ce contexte particulier et
à proposer des conclusions plus précises et plus utiles.

0.8. CHOIX ET INTERET DU SUJET

Le choix d’un sujet de recherche est souvent motivé par des constats effectués dans la société
ou dans un domaine spécifique. Plusieurs raisons peuvent précéder la justification d’un sujet,
certaines relevant de la nature objective des faits et d’autres de la valeur subjective des faits.
Dans le cas de notre étude en sciences économiques et de gestion sur les défis du secteur
financier à Lubumbashi, notre motivation est principalement d’ordre scientifique.

Notre intérêt pour ce sujet découle de la volonté de comprendre les obstacles entravant le
développement du secteur financier à Lubumbashi, et d’identifier des solutions pour les
surmonter. Cette démarche contribuera à enrichir les connaissances sur le secteur financier en
RDC, crucial pour son développement. Notre recherche vise à fournir une analyse
approfondie des défis spécifiques à Lubumbashi et à ouvrir de nouvelles perspectives pour des
études futures.

Le choix du sujet est motivé par la volonté de comprendre les obstacles entravant le
développement du secteur financier à Lubumbashi et de proposer des solutions pour les
surmonter. L’étude est d’actualité et revêt un intérêt majeur pour la recherche, le
développement économique et le bien-être de la population.

0.9. PLAN SOMMAIRE

Outre l’introduction et la conclusion, ce travail comportera quatre chapitres :

I. Le premier chapitre portera sur ; Les considérations générales

 Présentation du cadre d’étude


 Les différentes définitions de concepts

II. Le second chapitre portera sur : La revue de littérature


III. Le troisième chapitre portera sur : l’Analyse des défis du secteur financier à Lubumbashi

IV. Le quatrième chapitre portera sur : Proposition de solutions et perspectives

0.10. DIFFICULTÉS RENCONTREES

0.11. BIBLIOGRAPHIE PROVISOIRE

Auteurs

 Becker, Wenu. (2004). Recherche scientifique.


 Combessies, Jean-Claude. (1996). La méthode sociologique. Paris : Ed. La
Découverte.
 Mbimbi Pascal, Sem. (2019). Cours de méthodes de recherche scientifiques.
 Mbayo Musewa, Maurice. (1998). L’art de confectionner un travail scientifique.
Paris : PUL.
 Reuchlin, Maurice. (2002). Traité de psychologie différentielle. Paris : PUF.

Institutions

 Banque Mondiale. (2023). Rapport sur le développement financier en Afrique.


 Fonds monétaire international (FMI). (2022). Rapport sur la stabilité financière du
secteur financier en RDC.
 FSI (Financial Sector Deepening). (2022). Rapport sur l’inclusion financière en RDC.

Rapports

 Rapport annuel des banques de Lubumbashi (2020-2023)

Articles

 « Défis du secteur financier en Afrique subsaharienne » (2023). Jeune Afrique.


 « L’inclusion financière en RDC : Enjeux et défis » (2022). La Prospérité.
CHAPITRE I. CONSIDERATION GENERALE
« La considération est la clé qui ouvre la porte de la compréhension. » (William Arthur Ward, 1963)

SECTION I : PRESENTATION DE L’OBJET D’ETUDES


1.1.Présentation du secteur financier à Lubumbashi
Lubumbashi est la deuxième plus grande ville de la République démocratique du Congo et le centre
économique de la province du Haut-Katanga. La ville abrite un secteur financier dynamique qui
comprend des banques, des compagnies d'assurance, des institutions de microfinance et d'autres
institutions financières. Le secteur financier de Lubumbashi joue un rôle important dans le soutien à
l'économie locale en fournissant des services financiers aux entreprises et aux ménages.

1.1.1. Les acteurs du secteur financier à Lubumbashi


• Les banques commerciales
• Les compagnies d'assurance
• Les institutions de microfinance
• Les bureaux de change
• Les organismes de placement collectif
1.1.2. Les acteurs du secteur financier à Lubumbashi offrent une large gamme de produits et
services financiers, notamment:
• Des comptes d'épargne et de chèques
• Des prêts
• Des services d'assurance
• Des transferts d'argent
• Des services de gestion de patrimoine
1.2.Présentation détaillée des institutions du secteur financier à Lubumbashi
Le secteur financier à Lubumbashi est composé d'une variété d'institutions qui offrent une gamme de
produits et services financiers aux entreprises et aux particuliers. Voici une présentation détaillée de
chaque type d'institution :

1.2.1. Les banques commerciales:


• Principales institutions:
o BIAC (Banque Internationale de
l'Afrique Centrale)
o Rawbank
o Afriland Bank
o TMB (Trust Merchant Bank)
o Ecobank
o Equity BCDC
1.2.2. Les compagnies d'assurance:
• Principales institutions:
o SONAS (Société Nationale d'Assurances)
o AXA
o Allianz
o Zurich Insurance Group
o UAP (Union des Assurances et Reassurances du Congo)
1.2.3. Les institutions de microfinance:
• Principales institutions:
o FINCA RDC
o Tujenge
o Hope microfinance
o Kiva microfinance
o VisionFund
o Ifod Lubumbashi
1.2.4. Les bureaux de change
1.2.5. Les organismes de placement collectif:
• Principales institutions:
o SGBI (Société Générale de Banque au Congo) Gestion
d'Actifs
o Rawbank Asset Management
o BIAC Gestion d'Actifs
1.3.Focus sur les banques commerciales à Lubumbashi:
1.3.1. BIAC (Banque Internationale de l'Afrique Centrale): La plus ancienne banque de la
République démocratique du Congo, avec un vaste réseau d'agences à travers le pays. Elle
propose une gamme complète de produits et services bancaires aux particuliers et aux
entreprises.

1.3.2. Rawbank: Une banque commerciale privée d'origine rwandaise, avec une forte présence en
Afrique de l'Est et centrale. Elle est connue pour ses services innovants et sa banque en ligne
performante.

1.3.3. Afriland Bank: Une banque commerciale panafricaine avec une présence dans plus de 20 pays.
Elle offre une large gamme de produits et services bancaires aux particuliers, aux entreprises
et aux institutions gouvernementales.
1.3.4. TMB (Trust Merchant Bank): Une banque commerciale congolaise avec un accent sur les
services aux entreprises et aux particuliers fortunés. Elle propose des produits et services
bancaires haut de gamme, y compris la gestion de patrimoine et les services bancaires
d'investissement.

1.3.5. Ecobank: Une banque panafricaine leader avec une présence dans plus de 30 pays. Elle offre
une gamme complète de produits et services bancaires aux particuliers, aux entreprises et aux
institutions gouvernementales, avec un accent particulier sur le commerce international et les
services de banque d'investissement.

1.3.6. Equity BCDC :Equity BCDC est une banque commerciale née de la fusion de la Banque
Commerciale du Congo (BCDC) et d'Equity Bank Congo en 2020. Elle est la deuxième plus
grande banque de la République démocratique du Congo en termes d'actifs et possède un
réseau de plus de 100 agences à travers le pays. Equity BCDC propose une gamme complète
de produits et services bancaires aux particuliers, aux entreprises et aux institutions
gouvernementales.

1.4.Focus sur les compagnies d'assurance à Lubumbashi:


1.4.1. SONAS (Société Nationale d'Assurances):

La compagnie d’assurance publique de Lubumbashi, anciennement un monopole d’État jusqu’en


2009, est aujourd’hui le leader du marché congolais avec une part de marché de plus de 50%. Elle
propose une large gamme de produits d’assurance, y compris l’assurance automobile, l’assurance
habitation, l’assurance santé, l’assurance vie et l’assurance entreprise.

Ses atouts incluent un réseau national étendu, une marque bien établie et une expertise dans
l’assurance des risques publics et parapublics. Cependant, la compagnie fait face à des défis tels que la
concurrence croissante des compagnies d’assurance privées et une inefficacité bureaucratique perçue.

1.4.2. AXA:
La compagnie d’assurance multinationale française présente en République démocratique du Congo
depuis 1996 propose une large gamme de produits d’assurance pour les particuliers et les entreprises,
mettant notamment l’accent sur l’assurance santé et l’assurance vie. Avec une marque internationale
reconnue, des produits innovants et des services de qualité, elle bénéficie d’une solide réputation sur le
marché. Cependant, le coût des primes peut être relativement élevé, ce qui limite parfois l’accessibilité
de ses offres à certains segments de la population..

1.4.3. Allianz:
La compagnie d’assurance multinationale d’origine allemande présente en République démocratique
du Congo depuis 2001 offre une large gamme de produits d’assurance pour les particuliers et les
entreprises, mettant l’accent sur l’assurance automobile et l’assurance entreprise. Elle se distingue par
son expertise dans la gestion des risques, sa solidité financière et son réseau international. Cependant,
elle doit faire face à une concurrence forte sur le marché de l’assurance automobile et à la perception
d’être principalement axée sur les entreprises.

1.4.4. Zurich Insurance Group:


La compagnie d’assurance multinationale d’origine suisse présente en République démocratique du
Congo depuis 2002 offre une large gamme de produits d’assurance pour les entreprises, se démarquant
par son expertise dans l’assurance des risques industriels et commerciaux. Elle bénéficie d’une
réputation solide en matière de gestion des risques, d’un réseau international étendu et d’une solidité
financière. Cependant, elle doit relever le défi de renforcer sa présence sur le marché de l’assurance
des particuliers et d’améliorer son accessibilité pour les petites et moyennes entreprises.

1.4.5. UAP (Union des Assurances et Reassurances du Congo):


La compagnie d’assurance congolaise privée, fondée en 1993, propose une large gamme de produits
d’assurance pour les particuliers et les entreprises, mettant l’accent sur l’assurance automobile et
l’assurance habitation. Ses principaux atouts résident dans sa capitalisation congolaise, sa
connaissance approfondie du marché local, ainsi que dans son agilité et sa flexibilité. Cependant, elle
doit relever le défi de sa taille plus petite par rapport aux concurrents internationaux, ainsi que de
l’accès limité aux ressources et aux technologies...

1.5.Focus sur le Sociétés de Microfinance à Lubumbashi:

Le paysage de la microfinance à Lubumbashi est en plein essor, avec de nombreuses institutions


proposant des produits et services financiers aux particuliers et aux entreprises à faible revenu.

Voici quelques-unes des principales sociétés de microfinance à Lubumbashi:

Présentation détaillée des sociétés de microfinance citées à Lubumbashi:

1.5.1. FINCA RDC:


FINCA RDC se distingue par son vaste réseau d’agences à travers le pays, offrant ainsi une large
accessibilité à ses services financiers. L’institution propose une gamme diversifiée de produits
d’épargne et de crédit adaptés aux besoins des particuliers et des entreprises à faible revenu,
bénéficiant de plus de 20 ans d’expérience dans la fourniture de services financiers aux populations à
faible revenu en République démocratique du Congo. De plus, FINCA RDC s’engage activement dans
la responsabilité sociale des entreprises en soutenant le développement communautaire et la réduction
de la pauvreté.

Cependant, l’institution fait face à des défis tels que des taux d’intérêt relativement élevés sur ses
prêts, ce qui peut constituer un obstacle pour certains emprunteurs. De plus, les exigences de crédit
strictes appliquées par FINCA RDC peuvent limiter l’accès au crédit pour certaines personnes. En
outre, la concentration des agences de l’institution dans les centres urbains peut poser des difficultés
d’accès aux services financiers pour les populations rurales en République démocratique du Congo.

1.5.2. Tujenge:
Tujenge se distingue par son approche axée sur le client, mettant l’accent sur la satisfaction des clients
en proposant des services personnalisés et adaptés à leurs besoins. L’institution offre également des
produits d’épargne et de crédit innovants, tels que des comptes d’épargne mobiles et des prêts à
l’énergie solaire, répondant ainsi aux besoins variés de sa clientèle. De plus, Tujenge propose des
services de formation et d’accompagnement des clients pour les aider à gérer leurs finances et à
développer leurs entreprises, renforçant ainsi leur autonomie financière.

Cependant, Tujenge fait face à des défis tels qu’un réseau d’agences moins étendu que FINCA RDC,
ce qui peut limiter l’accès aux services financiers pour certaines populations. De plus, en tant
qu’institution de microfinance relativement jeune par rapport à d’autres acteurs du secteur, Tujenge
peut avoir moins d’expérience dans la fourniture de services financiers aux populations à faible
revenu. Enfin, les taux d’intérêt des prêts de Tujenge peuvent être relativement élevés par rapport à
d’autres institutions de microfinance, ce qui peut constituer un obstacle pour certains emprunteurs.

1.5.3. Hope Microfinance:


Hope Microfinance se distingue par sa spécialisation dans les prêts aux petites entreprises, offrant des
produits et services adaptés aux besoins des entrepreneurs. En outre, l’institution propose des produits
d’épargne et de crédit abordables, en collaboration avec des organisations non gouvernementales et
des institutions de développement pour étendre son impact auprès des populations à faible revenu.
Hope Microfinance s’engage activement dans la promotion de l’entrepreneuriat en offrant des
programmes de formation et d’accompagnement aux entrepreneurs.

Cependant, Hope Microfinance fait face à des défis tels que la concentration de son réseau d’agences
dans les centres urbains, limitant ainsi l’accès aux services financiers pour les populations rurales. De
plus, sa gamme de produits est plus limitée par rapport à d’autres institutions comme FINCA et
Tujenge, et elle peut avoir moins d’expérience dans la fourniture de services financiers aux
populations les plus pauvres, se concentrant principalement sur les petites entreprises et les
entrepreneurs individuels.

1.5.4. Kiva Microfinance:


Kiva, une plateforme de financement participatif, présente plusieurs atouts dans le soutien aux
entrepreneurs à faible revenu en République démocratique du Congo. Elle offre des taux d’intérêt
généralement plus bas que les institutions de microfinance traditionnelles, tout en adoptant une
approche transparente et responsable en fournissant des informations détaillées sur les emprunteurs.
De plus, Kiva contribue à stimuler l’entrepreneuriat et la création d’emplois en offrant des
financements directs aux entrepreneurs.
Cependant, la plateforme Kiva fait face à certains défis, notamment un accès limité aux populations
non connectées à Internet, ce qui peut restreindre son impact dans les zones rurales. De plus, le risque
de défaut de paiement est potentiellement plus élevé dans le financement participatif par rapport aux
prêts accordés par les institutions de microfinance traditionnelles. Enfin, la capacité de financement de
Kiva est limitée par rapport aux grandes institutions de microfinance établies, ce qui peut restreindre
sa portée et son impact à grande échelle. Kiva n'est pas une institution de microfinance traditionnelle
et n'a donc pas d'agences physiques à Lubumbashi. Kiva est une plateforme en ligne qui met en
relation des prêteurs et des emprunteurs.

1.5.5. VisionFund RDC:


VisionFund RDC, appartenant à World Vision, une ONG internationale de développement, se
distingue par son engagement envers la lutte contre la pauvreté. En proposant des produits d’épargne
et de crédit abordables, l’institution vise à soutenir les particuliers et les entreprises à faible revenu. De
plus, elle offre des services de formation et d’accompagnement pour aider ses clients à gérer leurs
finances et à développer leurs activités, tout en s’impliquant activement dans le développement
communautaire et la réduction de la pauvreté.

Cependant, VisionFund RDC doit relever plusieurs défis, notamment un réseau d’agences moins
étendu que certains de ses concurrents, ce qui peut limiter l’accès aux services financiers pour
certaines populations. De plus, en tant qu’institution de microfinance relativement jeune, elle pourrait
manquer d’expérience dans la fourniture de services aux populations les plus pauvres par rapport à des
acteurs plus établis. Enfin, ses procédures de crédit rigoureuses peuvent entraîner des délais plus longs
par rapport à d’autres institutions de microfinance.

1.5.6. IFOD Lubumbashi :


IFOD SA, ou Institution Financière pour les Œuvres de Développement, est une société anonyme
initiée par la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) avec pour mission de favoriser le
développement socio-économique de la population congolaise en offrant des services financiers
accessibles aux populations à faibles revenus. IFOD propose des microcrédits à taux d’intérêt
abordables, des comptes d’épargne, des services de transferts d’argent et des produits d’assurance pour
protéger les individus et leurs entreprises contre les risques. Depuis l’ouverture de son agence à
Lubumbashi en novembre 2020, IFOD a contribué à soutenir la création et la croissance de petites
entreprises, à promouvoir l’inclusion financière en offrant des services accessibles aux populations à
faibles revenus, et à renforcer l’autonomie économique des femmes en finançant leurs activités
entrepreneuriales. L’agence d’IFOD à Lubumbashi, située sur l’avenue de la Cathédrale dans la
commune de Lubumbashi, a ainsi eu un impact positif sur l’économie locale et sur l’autonomisation
des populations défavorisées.

1.6.Focus sur le organisme de placement collectif


1.6.1. SGBI (Société Générale de Banque au Congo) Gestion d’Actifs
SGBI Gestion d’Actifs est une filiale de la Société Générale de Banque au Congo (SGBAC)
spécialisée dans la gestion d’actifs et les services de placement collectif. Cette entité propose des
solutions d’investissement adaptées aux besoins de sa clientèle, en offrant une expertise
professionnelle en matière de gestion de portefeuille et de conseil en investissement.
Grâce à son équipe de professionnels qualifiés et à sa connaissance approfondie des marchés
financiers, SGBI Gestion d’Actifs accompagne ses clients dans la gestion et l’optimisation de leur
patrimoine financier. Elle propose une gamme diversifiée de produits d’investissement, tels que des
OPCVM (Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières), des fonds de placement et des
solutions sur mesure adaptées aux objectifs et au profil de risque de chaque investisseur.
En tant qu’organisme de placement collectif, SGBI Gestion d’Actifs vise à offrir des solutions
d’investissement performantes et sécurisées, tout en assurant une gestion transparente et
professionnelle des actifs confiés par ses clients. Son expertise en matière de gestion d’actifs lui
permet de proposer des stratégies d’investissement innovantes et personnalisées, contribuant ainsi à la
création de valeur pour ses clients et à la réalisation de leurs objectifs financiers à long terme.

1.6.2. Rawbank Asset Management


Rawbank Asset Management est une filiale de la Rawbank, une banque de la République
Démocratique du Congo. Rawbank Asset Management est spécialisée dans la gestion d’actifs et les
services de placement collectif. En tant qu’organisme de placement collectif, Rawbank Asset
Management propose des solutions d’investissement diversifiées et adaptées aux besoins de sa
clientèle.
Grâce à son expertise en gestion d’actifs et à sa connaissance approfondie des marchés financiers,
Rawbank Asset Management accompagne ses clients dans la gestion et l’optimisation de leur
patrimoine financier. Elle propose une gamme de produits d’investissement, tels que des OPCVM
(Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières), des fonds de placement et des solutions
sur mesure, en fonction des objectifs et du profil de risque de chaque investisseur.
Rawbank Asset Management vise à offrir des solutions d’investissement performantes et sécurisées,
tout en assurant une gestion transparente et professionnelle des actifs confiés par ses clients. Son
objectif est de créer de la valeur pour ses clients et de les aider à atteindre leurs objectifs financiers à
long terme.

1.6.3. BIAC Gestion d’Actifs


BIAC Gestion d’Actifs est une société spécialisée dans la gestion d’actifs et les services de placement
collectif. En tant qu’organisme de placement collectif, BIAC Gestion d’Actifs propose des solutions
d’investissement diversifiées et adaptées aux besoins de sa clientèle.
Grâce à son expertise en gestion d’actifs et à sa connaissance approfondie des marchés financiers,
BIAC Gestion d’Actifs accompagne ses clients dans la gestion et l’optimisation de leur patrimoine
financier. Elle propose une gamme de produits d’investissement, tels que des OPCVM (Organismes de
Placement Collectif en Valeurs Mobilières), des fonds de placement et des solutions sur mesure, en
fonction des objectifs et du profil de risque de chaque investisseur.
BIAC Gestion d’Actifs vise à offrir des solutions d’investissement performantes et sécurisées, tout en
assurant une gestion transparente et professionnelle des actifs confiés par ses clients. Son objectif est
de créer de la valeur pour ses clients et de les aider à atteindre leurs objectifs financiers à long terme.

SECTION II DÉFINITION DE CONCEPTS CLÉS


Dans le monde complexe de la pensée et de la communication, la définition précise des concepts clés
s’avère un outil indispensable pour asseoir une compréhension claire et cohérente. Des notions mal
définies risquent d’engendrer des quiproquos, des joutes verbales stériles et même des erreurs dans le
domaine de la recherche scientifique.
C’est pourquoi il incombe aux auteurs, qu’ils soient chercheurs, écrivains ou enseignants, de vouer
une attention particulière à la définition rigoureuse des termes clés qu’ils emploient dans leurs travaux.
Une définition adéquate doit être claire, concise, précise et objective. De plus, elle doit être adaptée au
public cible et au contexte de la discussion.( Aimé Césaire (1955), « Discours sur le colonialisme » ).
Ainsi dans notre travail nous avons ressorti quelques concepts clés que nous allons nous atteler à
définir :
• Défis du secteur financier
• Inclusion financière
• Accès au crédit
• Diversification économique
• Stabilité du système financier
• Services financiers numériques (FinTech)
• Cadre juridique
• Acteurs
• Autorités publiques

2.1.Défis du secteur financier


Le concept de « défis du secteur financier » n’a pas de définition unique et universellement reconnue.
Cependant, plusieurs auteurs proposent des perspectives éclairantes sur cette question complexe et à
multiples facettes. Voici une compilation de définitions d’auteurs reconnus :
« Les défis du secteur financier sont les obstacles et les difficultés qui entravent le bon
fonctionnement, la stabilité et la croissance du système financier. Ces défis peuvent provenir de divers
facteurs internes et externes, tels que la conjoncture économique, les progrès technologiques, les
changements réglementaires et les tensions géopolitiques. » ( Institut de la finance internationale
(IFI) )
« Les défis du secteur financier sont les problèmes émergents et persistants qui menacent la capacité
du système financier à remplir ses fonctions essentielles d’intermédiation, de gestion des risques et de
découverte des prix. Ces défis peuvent être regroupés en grandes catégories telles que les risques
économiques et géopolitiques, les ruptures technologiques, les complexités réglementaires et
l’évolution des attentes des clients. » ( Banque des règlements internationaux (BRI) ). 2.2.Inclusion
financière
L’inclusion financière est un concept multidimensionnel avec diverses définitions proposées par
différents auteurs et organisations.
 Banque mondiale : « L’accès à des services financiers abordables, utiles et adaptés aux
besoins des clients, tels que les comptes d’épargne, les crédits, les paiements, les assurances et
les transferts de fonds. »
 Consultative Group to Assist the Poor (CGAP) : « La situation dans laquelle les ménages et
les entreprises ont accès à des services financiers appropriés et peuvent les utiliser de manière
effective pour répondre à leurs besoins. »
 Centre pour le développement financier international (IFC) : « L’état dans lequel les individus
et les entreprises ont un accès équitable à une gamme de produits et services financiers de
qualité à un coût abordable. »
Ces définitions mettent l’accent sur différents aspects de l’inclusion financière, tels que l’accès,
l’utilisation effective, l’abordabilité, l’adéquation et l’équité. L’inclusion financière est un objectif
important pour le développement économique et social car elle permet aux individus et aux entreprises
d’améliorer leurs conditions de vie, de créer des entreprises et de contribuer à la croissance
économique globale.

2.3.Accès au crédit
L’accès au crédit est un élément crucial de l’inclusion financière, permettant aux individus et aux
entreprises d’obtenir des financements pour leurs besoins personnels et professionnels. Voici les
définitions de l’accès au crédit proposées par les auteurs mentionnés précédemment :
➢ Banque mondiale : « La possibilité pour les individus et les entreprises d’obtenir des prêts
auprès d’institutions financières formelles à des conditions raisonnables. »
➢ Consultative Group to Assist the Poor (CGAP) : « La capacité des individus et des entreprises
d’obtenir des crédits auprès d’une gamme de prêteurs formels et informels à des conditions
abordables et adaptées à leurs besoins. »
➢ Centre pour le développement financier international (IFC): "La facilité d'accès des individus
et des entreprises à des produits de crédit formels et informels à des conditions raisonnables."
➢ Fonds monétaire international (FMI): "La capacité des individus et des entreprises
d'emprunter auprès d'institutions financières formelles à des taux d'intérêt et des conditions
d'emprunt appropriés."
Ces définitions soulignent l'importance de la disponibilité du crédit, de l'abordabilité, de l'adéquation
et de la facilité d'accès. Un accès adéquat au crédit peut stimuler l'entrepreneuriat, la création
d'emplois, la croissance économique et la réduction de la pauvreté.

Cependant, il est important de noter que l'accès au crédit ne se limite pas uniquement à l'obtention de
prêts. Il englobe également l'accès à des informations sur les produits de crédit, l'éducation financière
et des services de conseil pour aider les emprunteurs à faire des choix éclairés et à gérer leur dette de
manière responsable.

2.4.Diversification économique
La diversification économique est un processus visant à réduire la dépendance d’une économie vis-à-
vis d’un nombre limité de secteurs, de produits ou de marchés. Elle implique l’expansion de
l’économie vers de nouveaux secteurs, de nouveaux produits et de nouveaux marchés pour réduire les
risques et accroître la résilience face aux chocs économiques. Voici quelques définitions de la
diversification économique proposées par divers auteurs :
➢ Fonds monétaire international (FMI): "Le processus par lequel une économie diminue sa
vulnérabilité aux chocs externes en développant de nouveaux secteurs de production et en
élargissant sa base d'exportation."
➢ Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE): "L'élargissement de
la base de production et d'exportation d'une économie afin de réduire sa dépendance vis-à-vis
d'un nombre limité de secteurs, de produits ou de marchés."
➢ Commission économique pour l'Afrique (CEA): "Le processus par lequel une économie
transforme sa structure productive en développant de nouveaux secteurs et en élargissant sa
base de production et d'exportation, afin de réduire sa dépendance vis-àvis d'un nombre limité
de secteurs, de produits ou de marchés et de stimuler une croissance économique durable et
inclusive."
Ces définitions soulignent l'importance de la diversification économique pour réduire la vulnérabilité
d'une économie aux chocs externes, promouvoir une croissance économique durable et inclusive, et
créer des emplois et des opportunités pour tous.
Les auteurs mentionnés ci-dessus reconnaissent que la diversification économique n'est pas un
processus facile et qu'elle nécessite des politiques gouvernementales appropriées, des investissements
dans l'infrastructure et le capital humain, et un environnement commercial favorable.
2.5.Stabilité du système financier
La stabilité du système financier est un concept crucial pour le bon fonctionnement d'une économie.
Elle désigne la capacité du système financier à absorber les chocs, à assurer le bon fonctionnement des
intermédiaires financiers et à maintenir la confiance des agents économiques.

➢ Banque centrale européenne (BCE) : « Une situation dans laquelle le système financier – qui
comprend les intermédiaires financiers, les marchés financiers et les infrastructures de marché
– est capable de résister aux chocs et de s’ajuster de manière ordonnée aux changements
économiques, sans compromettre l’efficience de l’intermédiation financière et la stabilité
monétaire. »
➢ Banque des règlements internationaux (BRI) : « La capacité du système financier à absorber
les chocs, à assurer le bon fonctionnement des intermédiaires financiers et à maintenir la
confiance des agents économiques. »
➢ Commission de stabilité financière (CSF): "Un système financier stable est un système qui est
capable de :
▪ Absorber les chocs et de s'y adapter de manière ordonnée ;
▪ Assurer le bon fonctionnement des intermédiaires financiers ;
▪ Maintenir la confiance des agents économiques."
Ces définitions mettent en évidence plusieurs dimensions importantes de la stabilité du système
financier :
• Capacité à absorber les chocs: Le système financier doit pouvoir résister aux événements
imprévus, tels que les crises financières, les faillites d'entreprises majeures ou les catastrophes
naturelles.
• Bon fonctionnement des intermédiaires financiers: Les banques, les compagnies d'assurance et
les autres intermédiaires financiers doivent pouvoir remplir leurs fonctions de manière
efficace, notamment en fournissant des crédits, en gérant les risques et en facilitant les
paiements.
• Confiance des agents économiques: Les ménages et les entreprises doivent avoir confiance
dans le système financier pour y déposer leur épargne et y obtenir des crédits. 2.6.Services
financiers numériques (FinTech)
Le terme « Fintech » est une contraction de « finance » et « technologie ». Il désigne l’utilisation de la
technologie pour améliorer et automatiser la livraison et l’utilisation des services financiers. Les
services financiers numériques englobent un large éventail d’innovations, notamment :
❖ Paiements mobiles: Permettent aux utilisateurs d'effectuer des paiements et des transferts
d'argent à l'aide de leur téléphone mobile.
❖ Argent mobile: Un système de stockage et de transfert d'argent électronique stocké sur un
téléphone mobile.
❖ Prêt en ligne: Permet aux emprunteurs d'obtenir des prêts via des plateformes en ligne sans
avoir à se rendre dans une banque traditionnelle.
❖ Crowdfunding : Permet aux particuliers de collecter des fonds auprès d’un grand nombre de
personnes via des plateformes en ligne.
❖ Investissement en ligne : Permet aux particuliers d’investir dans des actions, des obligations et
d’autres actifs financiers via des plateformes en ligne.
❖ Conseil financier robotique : Utilise des algorithmes pour fournir des conseils financiers
personnalisés aux clients.
❖ Assurance basée sur les données : Utilise des données pour évaluer les risques et proposer des
polices d’assurance personnalisées.

2.7.Cadre juridique et réglementaire


Le cadre juridique réglementé désigne l’ensemble des lois, règlements et normes qui régissent un
domaine ou une activité spécifique. Il définit les droits et obligations des parties prenantes, établit les
procédures à suivre et détermine les sanctions en cas de non-respect. Ce cadre vise à assurer l’ordre
public, à protéger les intérêts des individus et à garantir le bon fonctionnement de la société.
Dans le contexte des affaires, le cadre juridique réglementé englobe les lois, réglementations et normes
qui régissent les activités des entreprises. Il comprend notamment le droit des sociétés, le droit des
contrats, le droit de la concurrence, le droit du travail et le droit fiscal. Ce cadre vise à garantir un
environnement commercial équitable et transparent, à protéger les consommateurs et à promouvoir la
croissance économique.

2.8.Acteurs
Le mot « acteur » en français a plusieurs sens, selon le contexte dans lequel il est utilisé. Voici les
deux sens principaux :
1. Personne qui joue un rôle dans une pièce de théâtre ou un film.
Dans ce sens, un acteur est un artiste qui interprète un personnage fictif sur scène ou à l’écran.
Il utilise son corps, sa voix et ses émotions pour donner vie au personnage et transmettre son
histoire au public. Les acteurs doivent être talentueux, créatifs et disciplinés pour réussir dans
leur métier.
2. Personne qui participe activement à un événement ou à une situation.
Dans ce sens, un acteur est une personne qui joue un rôle important dans un événement ou une
situation. Il peut s’agir d’une personne qui prend des décisions, qui influence les autres ou qui
contribue à la réalisation d’un objectif.
2.9.Autorités publiques
L’autorité publique désigne une entité créée par l’État et investie de pouvoirs publics. Elle peut être de
nature administrative, politique ou judiciaire. Les autorités publiques agissent au nom de l’État et dans
l’intérêt général. Elles exercent leurs compétences dans le cadre des lois et règlements en vigueur.
En droit administratif, l’autorité publique désigne l’organe de l’État qui agit dans l’exercice d’une
prérogative de puissance publique. Cette définition est plus restrictive que la définition générale, car
elle ne vise que les autorités qui exercent des pouvoirs exorbitants du droit commun.
CHAPITRE 2 : REVUE DE LITTERATURE

« La revue de littérature est une fenêtre sur la connaissance. » UMBERTO Eco (1977)

La revue de littérature constitue une exploration minutieuse des travaux existants dans un
domaine spécifique de recherche, offrant ainsi une vue d’ensemble de l’état actuel des
connaissances. En tant que fondement essentiel de toute étude académique, elle permet de
situer le sujet de recherche dans son contexte théorique et empirique, tout en identifiant les
lacunes, les tendances et les débats qui animent le domaine. Cette démarche offre aux
chercheurs une perspective critique et informée, les aidant à formuler des questions
pertinentes et à élaborer des hypothèses éclairées. Ainsi, la revue de littérature sert de point de
départ crucial pour toute recherche, guidant le processus d’exploration, de réflexion et de
contribution au corpus de connaissances existant.

Dans cette revue de littérature, une gamme diversifiée d’auteurs a contribué à l’exploration
approfondie du sujet, offrant ainsi une multitude de perspectives et d’expertises sur la
question.

2.1. REVUE DE LITTERATURE THEORIQUE

Dans cette revue théorique, nous sommes invités à explorer les méandres conceptuels et les
cadres théoriques qui sous-tendent notre sujet d'étude. En plongeant dans les travaux
antérieurs, nous nous efforçons de cartographier les idées, les concepts et les modèles
théoriques qui ont façonné notre compréhension actuelle du sujet. Cette exploration nous
permettra de saisir les fondements conceptuels sur lesquels reposent les recherches futures, de
discerner les débats et les écoles de pensée qui animent le domaine, et d'identifier les pistes
prometteuses pour notre propre analyse théorique. En somme, cette revue théorique nous offre
une perspective panoramique sur les fondements intellectuels qui éclairent notre démarche de
recherche.

Dans notre revue théorique, nous avons structuré notre analyse en trois volets distincts,
examinant d’abord les contributions des auteurs africains, puis celles des auteurs non
africains, avant de nous pencher sur le rôle et l’impact des institutions dans le domaine étudié.

I. Auteurs africains:
1. Kénangui Mamadou. (2016). « Le financement de l'économie en Afrique
subsaharienne : Contraintes et perspectives ». L'Harmattan
Dans son ouvrage Kénangui Mamadou explore les défis majeurs auxquels font face les
acteurs économiques de la région en matière de financement. Il met en lumière les obstacles
liés à l’accès au crédit, à la faible bancarisation, à l’informalité du secteur financier, ainsi
qu’aux défis réglementaires et institutionnels. De plus, Mamadou propose des perspectives
prometteuses pour améliorer le financement de l’économie en Afrique subsaharienne,
notamment en renforçant le système financier, en développant des marchés financiers plus
dynamiques, en promouvant l’inclusion financière et en élaborant des politiques publiques
adaptées. Son ouvrage souligne l’importance d’une approche globale et coordonnée pour
surmonter ces obstacles et stimuler le développement économique de la région..
2. N'Guessan Yao. (2014). « Le développement du secteur financier en Afrique
subsaharienne : Enjeux et perspectives » Editions Publi book
Dans son ouvrage, l’auteur explore les défis et les opportunités liés au développement du
secteur financier en Afrique subsaharienne. Il met en évidence l’importance cruciale d’un
secteur financier robuste et dynamique pour favoriser la croissance économique et le
développement durable dans la région. N’Guessan Yao souligne les enjeux spécifiques
auxquels est confronté le secteur financier dans cette partie du monde, notamment la faible
bancarisation, l’informalité du système financier, la volatilité des marchés financiers, ainsi
que les défis réglementaires et institutionnels. En outre, il propose des perspectives
d’évolution pour le secteur financier, telles que le renforcement de la supervision financière,
la promotion de l’inclusion financière, le développement de marchés financiers plus
diversifiés et l’innovation technologique. Son ouvrage offre ainsi une analyse approfondie des
enjeux et des opportunités liés au développement financier en Afrique subsaharienne, tout en
proposant des pistes pour une croissance économique plus inclusive et durable dans la région.
3. Agbonlahor, Cossi M., & Diagne, Mbaye. (2008). « Les défis du développement du
secteur financier en Afrique subsaharienne » Revue d'économie du développement
Dans cet article, les auteurs abordent les défis spécifiques du développement financier en
Afrique subsaharienne. Ils soulignent l’importance cruciale d’un secteur financier solide et
inclusif pour stimuler la croissance économique dans la région. Agbonlahor et Diagne mettent
en lumière plusieurs obstacles majeurs, notamment la faible bancarisation, l’informalité du
système financier, la volatilité des marchés financiers, ainsi que les contraintes réglementaires
et institutionnelles. Ils insistent sur la nécessité de mettre en œuvre des politiques et des
réformes visant à renforcer le secteur financier dans la région. Cela inclut la promotion de
l’inclusion financière, le renforcement de la supervision financière, le développement de
marchés financiers plus diversifiés et la promotion de l’innovation technologique pour
répondre aux besoins spécifiques des populations africaines. En conclusion, cet article met en
évidence les défis significatifs du secteur financier en Afrique subsaharienne et propose des
pistes de réflexion pour son développement, contribuant ainsi à une croissance économique
plus durable et inclusive dans la région.
4. Coulibaly, M. T. (2005). « Le rôle du secteur financier dans le développement
économique en Afrique subsaharienne ». Thèse de doctorat, Université de Paris 1
Panthéon-Sorbonne
Dans sa thèse de doctorat, l’auteur explore l’importance cruciale du secteur financier pour le
développement économique de l’Afrique subsaharienne. Il met en avant le rôle essentiel que
joue ce secteur dans la croissance économique de la région, en soulignant son impact sur
l’investissement, l’épargne, le financement des entreprises et la réduction de la pauvreté.
L’auteur analyse en détail les défis spécifiques auxquels est confronté le secteur financier en
Afrique subsaharienne, tels que la faible bancarisation, l’informalité du système financier et
les contraintes réglementaires. Pour remédier à ces défis, Coulibaly propose des
recommandations stratégiques, notamment la promotion de l’inclusion financière, le
renforcement de la supervision financière, le développement de marchés financiers plus
diversifiés et la stimulation de l’innovation technologique. Sa thèse met en lumière
l’importance cruciale d’un secteur financier robuste et inclusif pour favoriser le
développement économique durable en Afrique subsaharienne.
5. Zekeng, L. (2004). « Le financement des petites et moyennes entreprises en Afrique
subsaharienne : Contraintes et perspectives. Revue d'économie du développement »
Cet article se concentre sur le financement des petites et moyennes entreprises (PME) en
Afrique subsaharienne, soulignant les défis auxquels ces entreprises sont confrontées en
matière de financement et explorant les perspectives d’amélioration de la situation. Zekeng
met en lumière plusieurs obstacles majeurs pour les PME dans l’accès au financement,
notamment la faible capacité de garantie, l’absence d’un historique financier solide, la
méconnaissance des mécanismes de financement disponibles et la réticence des institutions
financières à prendre des risques sur ce segment de marché. En outre, l’auteur propose des
solutions pour améliorer l’accès des PME au financement en Afrique subsaharienne, telles
que le renforcement des institutions de microfinance, le développement de mécanismes de
garantie adaptés, la promotion de partenariats public-privé pour faciliter l’accès au crédit et la
sensibilisation des PME aux opportunités de financement disponibles. En conclusion, l’article
de Zekeng met en avant l’importance cruciale du financement des PME pour le
développement économique en Afrique subsaharienne et souligne la nécessité de surmonter
les obstacles actuels pour favoriser la croissance et la création d’emplois dans la région.
6. Mabi Mulumba « Inclusion financière et développement économique local : Analyse
du cas de Lubumbashi »
Dans son ouvrage « Inclusion financière et développement économique local : Analyse du cas
de Lubumbashi », le Professeur Mabi Mulumba examine de près le lien vital entre l’inclusion
financière et le développement économique au niveau local, en se concentrant sur la ville de
Lubumbashi en République Démocratique du Congo. À travers une analyse approfondie,
l’auteur explore comment l’accès aux services financiers de base pour tous les segments de la
population peut dynamiser la croissance économique, réduire la pauvreté et favoriser le
développement durable dans la région.
L’étude de Mulumba met en lumière les défis spécifiques auxquels est confrontée la
population de Lubumbashi en matière d’inclusion financière, notamment la faible
bancarisation, l’accès limité aux crédits et aux services financiers, ainsi que les obstacles
réglementaires et institutionnels. En identifiant ces défis, l’ouvrage offre des perspectives
précieuses pour comprendre les dynamiques économiques locales et formuler des politiques
efficaces visant à promouvoir une inclusion financière plus large et plus équitable.
De plus, l’analyse de Mulumba met en évidence les opportunités économiques et les
avantages potentiels d’une inclusion financière accrue à Lubumbashi, tels que la stimulation
de l’entrepreneuriat, la création d’emplois et la croissance des entreprises locales. En
proposant des recommandations pratiques pour renforcer l’inclusion financière dans la ville,
l’ouvrage offre un guide précieux pour les décideurs politiques, les praticiens du
développement et les acteurs du secteur financier engagés dans la promotion du
développement économique local à Lubumbashi et au-delà.
En conclusion, « Inclusion financière et développement économique local : Analyse du cas de
Lubumbashi » de Mabi Mulumba représente une contribution significative à la littérature sur
l’inclusion financière en mettant en lumière son rôle crucial dans la promotion du
développement économique local. Son analyse rigoureuse et ses recommandations pratiques
offrent des perspectives précieuses pour promouvoir une croissance économique plus
inclusive et durable dans la région de Lubumbashi
7. Moudjibou Djiré (2016) « Bancarisation et développement en Afrique: Une analyse
comparative »
L’auteur explore le lien crucial entre la bancarisation et le développement économique sur le
continent africain. À travers une analyse comparative, Djiré examine les différentes stratégies
de bancarisation adoptées dans la région, mettant en lumière les défis rencontrés ainsi que les
opportunités à saisir pour promouvoir une croissance économique inclusive. L'auteur souligne
l'importance fondamentale de l'inclusion financière comme levier essentiel pour stimuler le
développement socio-économique en Afrique, offrant ainsi une perspective éclairante sur les
dynamiques financières du continent.

En se concentrant sur les implications pratiques de la bancarisation, l'ouvrage de Djiré offre


aux décideurs politiques, aux institutions financières et aux chercheurs une vision précieuse
des enjeux et des perspectives liés au développement du secteur financier en Afrique. En
analysant les différentes approches et en identifiant les meilleures pratiques, l'auteur contribue
à éclairer le débat sur la manière dont les services financiers peuvent être mieux adaptés aux
besoins et aux réalités africaines, ouvrant ainsi la voie à des politiques et des initiatives plus
efficaces pour favoriser une croissance économique inclusive et durable sur le continent.
8. Christian Semedo (2014) « La bancarisation des populations rurales en
Afrique »
L'ouvrage de Christian Semedo offre une analyse approfondie de la bancarisation dans les
zones rurales africaines. Semedo passe en revue la littérature existante sur le sujet, mettant en
lumière les tendances, les défis et les opportunités spécifiques à la bancarisation des
populations rurales. L'auteur examine les différentes stratégies utilisées pour accroître l'accès
aux services financiers dans ces zones, ainsi que les implications socio-économiques de cette
expansion.
En explorant les expériences passées et les recherches académiques, l'ouvrage de Semedo
offre une perspective précieuse sur les dynamiques complexes de la bancarisation en milieu
rural en Afrique. En identifiant les facteurs qui facilitent ou entravent l'adoption des services
bancaires par les populations rurales, l'auteur éclaire le débat sur les politiques et les
interventions nécessaires pour promouvoir une inclusion financière plus large et plus
équitable dans ces communautés.
9. Jacobus Pretorius (2020) « Impact de la bancarisation sur les ménages à faible
revenu en Afrique du Sud »
L'ouvrage de Jacobus Pretorius et al. se concentre sur l'analyse des effets de la bancarisation
sur les ménages à faible revenu en Afrique du Sud. Pretorius et ses collègues examinent
comment l'accès aux services financiers influence la vie quotidienne et les perspectives
économiques des ménages vulnérables dans le pays. En se basant sur des données empiriques
et des études de cas, les auteurs explorent les différentes façons dont la bancarisation peut
contribuer à réduire la pauvreté et à renforcer la résilience financière des ménages les plus
défavorisés en Afrique du Sud.
Cet ouvrage offre ainsi une perspective essentielle sur les implications socio-économiques de
la bancarisation dans un contexte spécifique, en mettant en lumière à la fois les avantages
potentiels et les défis rencontrés dans la promotion de l'inclusion financière pour les
populations à faible revenu. Les conclusions de Pretorius et de son équipe sont susceptibles
d'informer les décideurs politiques, les praticiens du développement et les chercheurs
intéressés par les questions de pauvreté et d'inclusion financière en Afrique du Sud et au-delà.
II. Auteurs non africains:
1. Beck, T., Demirgüç-Kunt, A., & Levine, R. (2000). « A cross-country framework
for financial institutions and growth. Journal of Economic Development »
Dans cet article, les auteurs proposent un cadre d’analyse transnational pour étudier le rôle des
institutions financières dans la croissance économique. Ils examinent comment la structure et
le fonctionnement des systèmes financiers influencent le développement économique dans
divers pays. Dans leur étude, Beck et ses collègues mettent en évidence l’importance cruciale
des institutions financières pour stimuler la croissance économique. Ils soulignent que des
systèmes financiers bien développés et efficaces favorisent l’investissement, l’innovation et la
productivité des entreprises, ce qui contribue à la croissance globale de l’économie. De plus,
les auteurs identifient plusieurs facteurs clés qui influent sur la performance des institutions
financières, tels que la réglementation, la gouvernance, la concurrence et l’accès au crédit. Ils
insistent sur l’importance d’une réglementation adéquate pour garantir la stabilité du système
financier tout en favorisant l’innovation et la diversification des services financiers. En
conclusion, l’article de Beck, Demirgüç-Kunt et Levine met en lumière le lien étroit entre les
institutions financières et la croissance économique, soulignant ainsi l’importance d’un
système financier solide et bien régulé pour soutenir le développement économique à long
terme.
2. King, R. G., & Levine, R. (1993). « Finance, entrepreneurship, and growth: Theory,
evidence, and policy implications. The World Bank Economic Review »
Dans cet article, l’auteur explore le lien entre la finance, l’entrepreneuriat et la croissance
économique. Les auteurs proposent une analyse à la fois théorique et empirique pour
comprendre comment le secteur financier influence le développement des entreprises et, par
extension, la croissance économique. Dans leur étude, King et Levine mettent en avant le rôle
crucial du secteur financier dans le financement de l’entrepreneuriat et la promotion de
l’innovation. Ils soulignent que des marchés financiers bien développés, avec un accès facile
au crédit pour les entrepreneurs, favorisent la création d’entreprises et la croissance
économique à long terme. De plus, les auteurs examinent les implications politiques de leur
analyse, mettant en lumière l’importance de politiques favorables au développement du
secteur financier pour stimuler l’entrepreneuriat et la croissance. Ils soulignent notamment
l’importance de la réglementation financière, de la gouvernance d’entreprise et de la
concurrence pour favoriser un environnement propice à l’entrepreneuriat et à l’investissement.
En conclusion, l’article de King et Levine met en évidence l’importance cruciale du secteur
financier dans le soutien de l’entrepreneuriat et de la croissance économique, soulignant ainsi
la nécessité de politiques efficaces pour promouvoir un système financier solide et
dynamique.
3. Stiglitz, J. E. (2000). « Globalization and the challenges of inequality. Penguin
Books »
Dans cet article, l’auteur aborde la question de la mondialisation et des défis liés à l’inégalité.
Joseph Stiglitz, lauréat du prix Nobel d’économie, explore les effets de la mondialisation sur
les inégalités économiques et sociales à l’échelle mondiale. Dans cet ouvrage, Stiglitz soutient
que la mondialisation a contribué à accroître les écarts de richesse entre les pays et à
l’intérieur de ces pays. Il met en lumière les mécanismes par lesquels la mondialisation
favorise l’accumulation de richesse pour certains, tout en laissant de nombreux individus et
communautés marginalisés et appauvris. De plus, Stiglitz souligne les conséquences néfastes
de ces inégalités, telles que l’instabilité sociale, les tensions politiques et les risques pour la
croissance économique à long terme. Il appelle à une réforme des politiques économiques et
commerciales pour atténuer les effets négatifs de la mondialisation sur les inégalités. En
résumé, l’ouvrage de Stiglitz offre une analyse critique de la mondialisation et met en avant
les défis majeurs posés par les inégalités dans un contexte de globalisation croissante,
appelant à des mesures politiques et économiques pour promouvoir une mondialisation plus
équitable et inclusive.
4. Krugman, P. R. (2008). « The return of depression economics and the crisis of 2008.
W. W. Norton & Company »
Dans son ouvrage, Paul Krugman examine les causes et les conséquences de la crise
économique mondiale de 2008. En tant qu’économiste renommé et lauréat du prix Nobel, il
explore les similitudes entre la Grande Dépression des années 1930 et la crise financière de
2008. Krugman met en lumière les erreurs politiques et économiques qui ont conduit à la crise
de 2008, notamment la déréglementation financière excessive, la spéculation irresponsable et
l’endettement excessif. Il analyse également les réponses politiques à la crise et propose des
solutions pour atténuer ses effets dévastateurs sur l’économie mondiale. Soulignant
l’importance de politiques économiques coordonnées au niveau international pour surmonter
la crise et prévenir de futures récidives, Krugman met en garde contre les dangers de
l’austérité excessive et plaide en faveur d’une relance économique axée sur l’investissement
public et la protection sociale. En résumé, « The Return of Depression Economics and the
Crisis of 2008 » de Paul Krugman offre une analyse approfondie de la crise financière de
2008 et propose des recommandations pour éviter des crises similaires à l’avenir, mettant en
lumière l’importance d’une action politique concertée pour assurer la stabilité économique
mondiale.
5. Mishkin, F. S. (2018). « The economics of money, banking, and financial markets.
Pearson »
Dans son ouvrage, Frederic S. Mishkin propose un manuel de référence explorant les concepts
clés de l’économie monétaire, bancaire et des marchés financiers. En tant qu’économiste
renommé et ancien membre du conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale des États-Unis,
il offre une analyse approfondie des mécanismes régissant la création de la monnaie, le
fonctionnement des institutions financières et l’interaction entre la politique monétaire et
l’économie. Mishkin aborde divers sujets, tels que le rôle de la monnaie dans l’économie, le
système bancaire et les marchés financiers, la politique monétaire et ses outils, ainsi que les
crises financières et la réglementation financière. Il met en lumière l’importance de ces
domaines pour comprendre le fonctionnement de l’économie moderne et les défis auxquels
sont confrontés les décideurs politiques. Mishkin adopte une approche pédagogique, rendant
les concepts économiques complexes accessibles aux lecteurs en fournissant des exemples
concrets et des études de cas. Son livre est largement utilisé dans les cursus universitaires en
économie, en finance et en gestion pour former les étudiants aux questions monétaires et
financières contemporaines. En résumé, « The Economics of Money, Banking, and Financial
Markets » de Frederic S. Mishkin est un ouvrage essentiel pour quiconque souhaite
approfondir sa compréhension de l’économie monétaire, bancaire et financière, offrant une
perspective éclairante sur les mécanismes sous-tendant le système financier mondial.
6. Roger Bottazzi (2019) « La bancarisation en Afrique: Enjeux et perspectives »

L'ouvrage de Roger Bottazzi . offre une analyse approfondie des défis et des opportunités liés
à la bancarisation en Afrique. Bottazzi et ses collaborateurs examinent les dynamiques
complexes qui façonnent le paysage financier du continent, mettant en lumière les tendances
émergentes et les défis persistants en matière d'inclusion financière. En se basant sur des
études de cas et des données empiriques, les auteurs explorent également les perspectives
d'avenir de la bancarisation en Afrique, en identifiant les opportunités de croissance et les
domaines nécessitant une attention particulière.

Cet ouvrage constitue une ressource précieuse pour les décideurs politiques, les institutions
financières et les chercheurs intéressés par les questions de développement économique et
d'inclusion financière en Afrique. En offrant une analyse approfondie des enjeux et des
perspectives de la bancarisation sur le continent, Bottazzi et ses collaborateurs contribuent à
éclairer le débat sur les politiques et les interventions nécessaires pour promouvoir une
croissance économique inclusive et durable en Afrique.

7. Massimo Ciarli et al. (2018) « Adoption et utilisation des services bancaires mobiles
en Afrique: Une analyse comparative »

Cet ouvrage examine l'adoption et l'utilisation des services bancaires mobiles à travers le
continent africain. Ciarli et ses collaborateurs analysent les facteurs qui influent sur la
diffusion des services bancaires mobiles dans différents pays africains, ainsi que les impacts
socio-économiques de cette technologie. En se basant sur des données empiriques et des
études de cas, les auteurs explorent les dynamiques complexes qui façonnent l'adoption des
services bancaires mobiles et mettent en lumière les opportunités qu'ils offrent pour améliorer
l'accès aux services financiers et stimuler le développement économique en Afrique.

Cet ouvrage constitue une ressource précieuse pour les décideurs politiques, les institutions
financières et les chercheurs intéressés par les implications des services bancaires mobiles en
Afrique. En offrant une analyse comparative approfondie, Massimo Ciarli et ses
collaborateurs contribuent à éclairer le débat sur les politiques et les interventions nécessaires
pour promouvoir une adoption plus large et plus équitable des services bancaires mobiles sur
le continent, ainsi que pour maximiser leurs bénéfices socio-économiques.

III. Organisations:
1. Banque mondiale. (2022). « Rapport sur le développement mondial 2022 : Finance
pour un développement inclusif » Banque mondiale
Dans ce rapport, la Banque mondiale met en lumière l’importance cruciale de la finance pour
favoriser un développement inclusif à l’échelle mondiale. Ce document examine comment les
systèmes financiers peuvent être conçus et réglementés de manière à contribuer à la réduction
des inégalités économiques et à promouvoir une croissance durable et équitable. La Banque
mondiale souligne que des politiques financières bien conçues peuvent jouer un rôle crucial
dans la réduction de la pauvreté, l’amélioration de l’accès aux services financiers pour les
populations marginalisées, et la promotion de l’investissement productif. Le rapport met en
évidence les défis auxquels sont confrontés de nombreux pays en matière d’inclusion
financière, de stabilité financière et de réglementation des marchés financiers. En mettant
l’accent sur l’importance de la finance pour le développement économique et social, la
Banque mondiale appelle à une action concertée des gouvernements, des institutions
financières et de la société civile pour créer un environnement financier favorable à tous. Le
rapport propose des recommandations politiques visant à renforcer les systèmes financiers, à
promouvoir l’inclusion financière et à atténuer les risques financiers pour assurer un
développement durable et inclusif. En résumé, le rapport de la Banque mondiale souligne le
rôle crucial de la finance dans la promotion du développement inclusif et appelle à des
mesures concrètes pour garantir que les avantages de la croissance économique soient
partagés équitablement par tous les membres de la société.
2. Fonds monétaire international. (2021). « Perspectives économiques mondiales,
Des divergences persistantes face à des défis croissants » Fonds monétaire
international
Dans son rapport, le Fonds monétaire international met en lumière les disparités économiques
persistantes et les défis croissants auxquels le monde est confronté. Malgré une reprise
économique mondiale après la crise de la pandémie de COVID-19, le FMI souligne que les
inégalités entre les pays et au sein des pays continuent de s’accentuer. Le rapport met en
évidence les divergences économiques entre les pays développés et les pays en
développement, ainsi que les disparités sociales et économiques exacerbées par la crise
sanitaire. Le FMI souligne également les défis posés par le changement climatique, les
inégalités de genre et les pressions croissantes sur les systèmes de santé et d’éducation. Face à
ces défis, le FMI appelle à une action coordonnée au niveau mondial pour promouvoir une
reprise économique inclusive et durable. Le rapport met en avant la nécessité de politiques
économiques et sociales adaptées pour atténuer les inégalités, renforcer la résilience des
économies et promouvoir un développement durable. En résumé, le rapport du Fonds
monétaire international souligne l’urgence d’agir pour surmonter les divergences
économiques persistantes et relever les défis croissants auxquels le monde est confronté, en
mettant l’accent sur une approche collaborative et inclusive pour favoriser une reprise
économique durable et équitable.
3. Banque africaine de développement. (2020). « Perspectives économiques en
Afrique »
Dans son rapport « Perspectives économiques en Afrique 2020 », la Banque africaine de
développement met en lumière les défis et les opportunités économiques auxquels le continent
africain est confronté. Le rapport souligne l’impact significatif de la pandémie de COVID-19
sur les économies africaines, mettant en évidence les pertes économiques et sociales
importantes causées par la crise sanitaire. La Banque africaine de développement souligne
également les disparités économiques et sociales persistantes en Afrique, ainsi que les défis
structurels tels que le chômage, la pauvreté et l’insuffisance des infrastructures. Le rapport
met en avant la nécessité pour les pays africains de mettre en œuvre des réformes
économiques et sociales pour favoriser une croissance durable et inclusive. De plus, le rapport
souligne l’importance de renforcer la résilience des économies africaines face aux chocs
externes, tels que les crises sanitaires, les fluctuations des prix des matières premières et les
changements climatiques. La Banque africaine de développement appelle à une action
collective pour promouvoir le développement économique et social en Afrique, en mettant
l’accent sur l’investissement dans l’éducation, la santé, les infrastructures et l’innovation. En
résumé, le rapport de la Banque africaine de développement met en lumière les défis et les
opportunités économiques du continent tout en soulignant la nécessité d’une action concertée
pour favoriser une croissance durable et inclusive en Afrique.
4. Centre de développement de l'OCDE. (2019). « Promouvoir une finance inclusive
en Afrique » Éditions OCDE :
Dans son rapport « Promouvoir une finance inclusive en Afrique », le Centre de
développement de l’OCDE met en lumière l’importance cruciale de la finance inclusive pour
favoriser le développement économique et social en Afrique. La finance inclusive vise à
garantir l’accès aux services financiers de base, tels que les comptes bancaires, les crédits et
les assurances, à tous les segments de la population, y compris les populations rurales, les
femmes, les jeunes et les petits entrepreneurs. Le rapport souligne les nombreux avantages de
la finance inclusive, notamment l’amélioration de l’inclusion financière, la réduction de la
pauvreté, la promotion de l’entrepreneuriat et la stimulation de la croissance économique. Il
met également en évidence les défis auxquels sont confrontés les pays africains pour
promouvoir une finance inclusive, tels que l’insuffisance des infrastructures financières, la
faible bancarisation et l’accès limité aux services financiers. Le rapport propose des
recommandations concrètes pour renforcer la finance inclusive en Afrique, notamment en
développant des politiques et des réglementations favorables, en encourageant l’innovation
financière, en renforçant les capacités des acteurs du secteur financier et en promouvant la
collaboration entre les gouvernements, le secteur privé et la société civile. En résumé, le
rapport du Centre de développement de l’OCDE met en avant l’importance vitale de la
finance inclusive pour favoriser le développement économique et social en Afrique, tout en
proposant des recommandations pratiques pour renforcer l’accès aux services financiers de
base pour tous les segments de la population sur le continent africain.
5. Banque centrale européenne. (2018). « Rapport sur la stabilité financière 2018 ».
Dans son « Rapport sur la stabilité financière 2018 », la Banque centrale européenne met en
lumière les principaux risques et défis auxquels le système financier de la zone euro est
confronté. L’objectif de ce rapport est d’évaluer la solidité et la résilience du système
financier européen, ainsi que d’identifier les tendances et les vulnérabilités potentielles. Parmi
les points clés abordés dans le rapport, on trouve la stabilité du secteur bancaire, la résilience
des marchés financiers, l’impact des politiques monétaires et macro prudentielles, ainsi que
les risques liés à l’environnement économique et financier global. Le rapport souligne
l’importance de surveiller de près les risques émergents tels que l’instabilité des marchés
financiers, les déséquilibres macroéconomiques, les tensions géopolitiques et les évolutions
technologiques. Il met également en avant la nécessité pour les autorités de régulation et de
supervision d’adopter des mesures préventives pour renforcer la stabilité financière et atténuer
les risques systémiques. En résumé, le « Rapport sur la stabilité financière 2018 » de la
Banque centrale européenne offre une analyse approfondie des défis et des enjeux auxquels le
système financier de la zone euro est confronté, tout en proposant des recommandations pour
promouvoir la stabilité financière et prévenir les crises potentielles.
6. African Development Bank (2022) « Bancarisation pour tous: Un guide pratique
pour l'inclusion financière en Afrique »
L'ouvrage de la Banque africaine de développement constitue une ressource précieuse sur les
efforts déployés pour promouvoir l'inclusion financière à travers le continent africain. La
Banque africaine de développement examine les stratégies et les initiatives visant à étendre
l'accès aux services financiers à l'ensemble de la population, en mettant un accent particulier
sur les populations marginalisées et les régions défavorisées. À travers ce guide pratique,
l'institution offre des conseils et des bonnes pratiques aux décideurs politiques, aux
institutions financières et aux acteurs du développement pour favoriser une bancarisation plus
large et plus équitable en Afrique.
En présentant des études de cas et des exemples concrets, l'ouvrage de la Banque africaine de
développement illustre l'importance de l'inclusion financière pour stimuler le développement
économique et social sur le continent. En mettant en avant les défis spécifiques rencontrés en
matière d'inclusion financière en Afrique et en proposant des solutions adaptées, cet ouvrage
vise à guider les efforts visant à construire un système financier plus résilient et plus inclusif
dans la région.
7. Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (2014) « Bancarisation et
microfinance en Afrique de l'Ouest: Une analyse comparative »
L'ouvrage de la Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest offre une analyse
approfondie de la bancarisation et de la microfinance dans la région de l'Afrique de l'Ouest.
La Banque centrale examine les différentes approches et initiatives mises en place pour
étendre l'accès aux services financiers dans cette partie du continent. En comparant les
modèles de bancarisation et de microfinance, l'ouvrage met en lumière les forces et les
faiblesses de chaque approche, ainsi que les défis spécifiques rencontrés dans la région de
l'Afrique de l'Ouest.
En fournissant une analyse comparative, la Banque centrale des États de l'Afrique de l'Ouest
contribue à éclairer le débat sur les politiques et les interventions nécessaires pour promouvoir
une inclusion financière plus large et plus efficace dans la région. Les conclusions de cet
ouvrage sont susceptibles d'informer les décideurs politiques, les institutions financières et les
praticiens du développement sur les meilleures pratiques à adopter pour renforcer le secteur
financier et stimuler le développement économique en Afrique de l'Ouest.
En conclusion, ces ouvrages offrent une perspective exhaustive sur les défis complexes
auxquels est confronté le développement du secteur financier à Lubumbashi. En abordant des
questions telles que l’accès au financement, la profondeur financière, l’inclusion financière, la
stabilité financière et la réglementation financière, ils mettent en lumière l’importance
cruciale de ce secteur pour la croissance économique et le développement durable de la ville.
De plus, en proposant des solutions potentielles et des recommandations pratiques, ces
ouvrages fournissent un précieux guide pour les décideurs politiques, les praticiens et les
chercheurs engagés dans la promotion d’un secteur financier plus robuste et plus inclusif à
Lubumbashi.
8. International Finance Corporation (IFC) en 2015 « Bancarisation et entrepreneuriat en
Afrique: Comment les services financiers peuvent stimuler la croissance des
entreprises »

L'ouvrage explore le rôle crucial des services financiers dans le soutien et le développement
des entreprises en Afrique. À travers une analyse approfondie, l'IFC examine comment la
bancarisation peut favoriser la croissance et l'essor des entreprises sur le continent. L'ouvrage
met en lumière les défis spécifiques auxquels sont confrontés les entrepreneurs africains en
matière d'accès aux financements et propose des solutions pratiques pour surmonter ces
obstacles.

En offrant des conseils pratiques et des études de cas inspirantes, cet ouvrage de l'IFC
constitue une ressource précieuse pour les entrepreneurs, les institutions financières et les
décideurs politiques intéressés par le développement du secteur privé en Afrique. En
soulignant l'importance de la bancarisation pour stimuler l'entrepreneuriat et favoriser la
croissance économique durable, l'IFC contribue à éclairer le débat sur les politiques et les
initiatives nécessaires pour soutenir le développement des entreprises sur le continent africain.

9. Banque mondiale ( 2023 ) « Accès aux services financiers et inclusion financière en


Afrique subsaharienne: Analyse par pays »

Cet ouvrage de la Banque mondiale offre une analyse détaillée de l'accès aux services
financiers et de l'inclusion financière dans les pays d'Afrique subsaharienne. La Banque
mondiale examine les défis et les opportunités spécifiques à chaque pays, en mettant en
lumière les initiatives et les politiques qui ont été mises en œuvre pour promouvoir une
inclusion financière plus large et plus équitable. À travers des données empiriques et des
études de cas, l'ouvrage fournit une perspective approfondie sur les progrès réalisés et les
défis restants en matière d'inclusion financière dans la région.

En offrant une analyse par pays, cet ouvrage de la Banque mondiale constitue une ressource
précieuse pour les décideurs politiques, les institutions financières et les praticiens du
développement qui cherchent à comprendre les dynamiques de l'inclusion financière en
Afrique subsaharienne. En identifiant les meilleures pratiques et en soulignant les domaines
nécessitant une attention particulière, la Banque mondiale contribue à orienter les politiques et
les interventions visant à promouvoir une inclusion financière plus large et plus efficace dans
la région.

2.2. REVUE DE LITTERATURE EMPIRIQUE

Dans cette revue de littérature empirique, nous vous convions à une exploration des données
tangibles et des résultats observables qui éclairent notre sujet d'étude. En nous plongeant dans
les recherches précédentes, notre objectif est de cartographier les découvertes, les méthodes et
les conclusions qui ont contribué à façonner notre compréhension actuelle du domaine. Cette
démarche nous permettra de cerner les fondements empiriques sur lesquels s'appuient les
recherches à venir, d'identifier les tendances et les débats qui animent le champ, et de
découvrir les avenues prometteuses pour notre propre analyse empirique. En somme, cette
revue de littérature empirique offre une vue d'ensemble des connaissances tangibles qui
guideront notre exploration dans ce domaine dynamique et en évolution constante.

Dans cette revue, nous examinerons les contributions de plusieurs chercheurs dont les
mémoires, des thèses et des articles scientifiques ont abordé les défis complexes du secteur
financier, apportant ainsi des perspectives novatrices et une compréhension approfondie de
ces enjeux cruciaux.

1. M. Mutamba Mukelenge « Analyse de l'impact des microfinances sur le


développement des petites et moyennes entreprises en RDC » (2019)

Son mémoire se penche sur l’effet des microfinances sur le développement des PME en
République Démocratique du Congo. Les conclusions de l’étude démontrent que les
microfinances ont un impact positif sur la croissance des PME, la création d’emplois et la
réduction de la pauvreté dans le pays.
L’auteur met en évidence le rôle crucial des microfinances dans le soutien financier des
petites et moyennes entreprises, en leur permettant d’accéder à des ressources financières
nécessaires pour développer leurs activités. Les résultats de l’étude suggèrent que les PME
bénéficiant de microcrédits voient leur productivité augmenter, ce qui contribue à la création
d’emplois et à l’amélioration des conditions de vie des populations locales.
En somme, ce mémoire souligne l’importance des microfinances comme levier de
développement économique et social pour les PME en RDC, en favorisant leur croissance,
leur compétitivité et leur impact positif sur l’économie nationale.
2. Mme. Kabongo Kalala. « Efficacité des mécanismes de financement des activités
agricoles en milieu rural en RDC : Cas de la Province du Sud-Kivu » (2018)
Son mémoire se focalise sur l’analyse de l’efficacité des mécanismes de financement des
activités agricoles en milieu rural en République Démocratique du Congo, plus
précisément dans la Province du Sud-Kivu. L’étude met en lumière le constat selon
lequel les agriculteurs de cette région ont un accès limité aux financements formels, ce
qui entrave le développement de leurs activités.
L’auteure souligne également que les mécanismes de financement informels utilisés par les
agriculteurs ne sont pas toujours efficaces, ce qui compromet leur capacité à investir et à
améliorer leur production agricole. Ces constats mettent en évidence les défis auxquels sont
confrontés les agriculteurs en milieu rural en termes d’accès au financement et la nécessité de
repenser les dispositifs de financement agricole pour favoriser le développement durable du
secteur.
En conclusion, ce mémoire souligne l’importance d’améliorer l’accès des agriculteurs en
milieu rural aux financements formels et de développer des mécanismes de financement
adaptés à leurs besoins spécifiques pour stimuler le développement agricole et contribuer à la
sécurité alimentaire en RDC, notamment dans la Province du Sud-Kivu.
3. M. Mabi Mulumba. « Déterminants de l'inclusion financière en République
démocratique du Congo » (2017)
Son mémoire se concentre sur l’analyse des facteurs qui influencent l’inclusion
financière en RDC. Les résultats de l’étude mettent en évidence plusieurs déterminants
clés de l’inclusion financière, notamment le niveau de revenu, le niveau d’éducation,
l’accès aux services financiers et la proximité des institutions financières.
L’étude souligne que le niveau de revenu des individus joue un rôle crucial dans leur capacité
à accéder aux services financiers, car un revenu plus élevé peut faciliter l’accès à des produits
financiers diversifiés. De plus, le niveau d’éducation est identifié comme un facteur important
qui peut influencer la compréhension et l’utilisation des services financiers disponibles.
Par ailleurs, l’accès aux services financiers et la proximité des institutions financières sont
également des éléments déterminants de l’inclusion financière. La disponibilité de services
financiers adaptés et accessibles géographiquement peut favoriser l’inclusion financière des
populations, en particulier dans les zones rurales ou éloignées.
En conclusion, ce mémoire met en lumière l’importance de ces différents facteurs dans la
promotion de l’inclusion financière en RDC et souligne la nécessité de développer des
politiques et des initiatives visant à améliorer l’accès aux services financiers pour tous les
citoyens, en particulier les populations les plus vulnérables et marginalisées.
4. Mme. Tshimanga Kapinga. "Analyse de l'accès au crédit bancaire des PME à
Lubumbashi : Cas des PME du secteur du commerce" (2020)
Ce mémoire met en lumière les défis auxquels les PME du secteur du commerce à
Lubumbashi sont confrontées en matière d’accès au crédit bancaire. L’analyse révèle
une limitation dans l’accès au crédit, ainsi que des conditions souvent désavantageuses
pour ces entreprises. Cela souligne l’importance d’étudier et de comprendre les
obstacles spécifiques rencontrés par les PME dans ce contexte, afin de proposer des
solutions visant à améliorer leur accès au financement.
5. M. Mutamba Kabongo "Etude de l'impact des institutions de microfinance sur le
développement des entrepreneurs à Lubumbashi" (2019).
Dans cette étude menée par M. Mutamba Kabongo, l’accent est mis sur l’impact des
institutions de microfinance sur le développement des entrepreneurs à Lubumbashi. Les
résultats mettent en évidence un impact positif significatif de ces institutions sur la
création d’emplois dans la région. De plus, l’analyse révèle que les entreprises soutenues
par les institutions de microfinance connaissent une croissance accrue, ce qui contribue
au développement économique local.
L’examen approfondi réalisé par M. Mutamba Kabongo souligne également l’importance des
institutions de microfinance dans le renforcement du tissu entrepreneurial à Lubumbashi. Les
résultats montrent que ces institutions jouent un rôle essentiel dans l’autonomisation des
entrepreneurs en leur fournissant un accès facilité aux financements nécessaires. Cette
synthèse met en lumière le potentiel des institutions de microfinance comme levier de
développement économique et social dans la région.
6. M. Mabi Mpoyi. "Inclusion financière et performance des ménages à
Lubumbashi : Une analyse économétrique" (2018) .
Dans son mémoire, M. Mabi Mpoyi se penche sur l’impact de l’inclusion financière sur
la performance des ménages à Lubumbashi. Les résultats de l’étude indiquent que
l’inclusion financière joue un rôle positif dans l’amélioration du revenu, de la
consommation et de l’épargne des ménages. Cette constatation met en évidence
l’importance de l’accès aux services financiers pour le bien-être économique des
ménages dans la région.
En analysant l’impact de l’inclusion financière sur les performances des ménages, M. Mabi
Mpoyi met en lumière la corrélation entre l’accès aux services financiers et l’amélioration des
indicateurs économiques clés. Ces résultats soulignent la nécessité de promouvoir des
politiques visant à renforcer l’inclusion financière dans la région de Lubumbashi, afin de
soutenir le développement économique et social des ménages.

La revue de littérature théorique et empirique présentée offre une vue d'ensemble approfondie
des défis et des opportunités du secteur financier en République Démocratique du Congo, en
mettant un accent particulier sur la ville de Lubumbashi. À travers l'examen des théories, des
rapports et des mémoires, plusieurs conclusions importantes émergent.
Tout d'abord, il est évident que l'accès aux services financiers, tant pour les individus que
pour les entreprises, reste un défi majeur dans la région. Les études soulignent les obstacles
rencontrés pour obtenir des financements formels, en particulier pour les PME du secteur du
commerce et les agriculteurs en milieu rural.
De plus, l'inclusion financière est identifiée comme un élément crucial pour favoriser le
développement économique et social. Cependant, des disparités persistent en termes d'accès
aux services financiers, notamment en raison du niveau de revenu, du niveau d'éducation et de
la localisation géographique des individus.
Enfin, les études mettent en évidence le rôle important des institutions de microfinance dans
le soutien aux entrepreneurs et dans l'amélioration des performances économiques des
ménages. Ces institutions jouent un rôle essentiel dans la fourniture de financements adaptés
aux besoins spécifiques des entrepreneurs et des populations vulnérables.
En somme, cette revue de littérature souligne l'importance cruciale du secteur financier pour
le développement économique et social de Lubumbashi et de la République Démocratique du
Congo dans son ensemble. Les défis identifiés, tels que l'accès limité aux services financiers
et les disparités en matière d'inclusion financière, appellent à des solutions innovantes et à une
collaboration entre les différents acteurs du secteur financier et les autorités publiques pour
promouvoir un système financier plus inclusif et résilient dans la région.

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