Formuler Son Aliment Poulet de Chair+ Pondeuse
Formuler Son Aliment Poulet de Chair+ Pondeuse
Formuler Son Aliment Poulet de Chair+ Pondeuse
Sommaire
I- GENERALITES
CONCLUSION
V- REFERENCES BIBLIOGRAPHIES
FICHE TECHNIQUE : FABRICATION DE LA PROVENDE POUR
POULES PONDEUSES ET POULETS DE CHAIR
Cette note de synthèse a été élaborée par un ingénieur agronome grâce aux documents mentionnés en
sources d’information. La fabrication de la provende requiert les conseils ou l’assistance pratique d’un
spécialiste.
GENERALITES
1- Poussin
C’est la jeune poule ou le jeune coq dont l’âge est compris entre 0 et 4 semaines. On distingue le
poussin 1er âge (âge compris entre 0 et 2 semaines) et le poussin 2 ième âge (âge compris entre 2 et 4
semaines).
2- Poule
C’est le terme utilisé pour désigner l’oiseau de la basse-cour très estimé pour sa chair et ses œufs.
3- Poulet
Oon désigne par poulet, la jeune poule âgée de 4 à 8 semaines à l’abattage. On parle alors de poulet
de chair.
4- Poulette
C’est la jeune poule dont l’âge est compris entre 10 et 20 semaines, destinée à la ponte d’œufs de
consommation ou de reproduction.
5- Aliments simples
Dans le domaine de la provenderie, un aliment simple ou matière première est un aliment à l’état
naturel, ou alors un aliment qui n’a subi que de simples opérations de pré transformation. La
particularité d’un aliment simple est qu’il ne contient que quelques éléments nutritifs (énergie,
protéines, vitamines,…) en qualité et en quantité insuffisantes pour satisfaire à lui seul les besoins
de l’animal.
6- Aliment composé
C’est combiner plusieurs aliments simples de façon à obtenir un aliment composé complet
répondant aux besoins d’une catégorie d’animaux donnée.
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C’est leur apporter les aliments en qualité et en quantité suffisante de façon à leur permettre de
réaliser efficacement leur entretien et leurs productions.
La volaille pour vivre et produire normalement a des besoins qu’il faut satisfaire par l’alimentation.
Ces besoins peuvent être regroupés en quatre grandes catégories que sont :
-l’énergie,
-les protéines,
-les sels minéraux,
-l’eau.
I -1-1. L’énergie
Aussi bien l’homme que les animaux ont besoin de l’énergie pour se déplacer, pour manger, pour
travailler et même pour se reposer, bref, de s’entretenir. Cette énergie est comprise dans certains
aliments que nous rencontrons autour de nous. Nous appelons ces aliments des sources d’énergies.
Comme sources d’énergie, nous avons :
a- Les céréales
le maïs : le maïs est la principale céréale utilisée en alimentation animale de façon générale, et
de la volaille en particulier dans notre pays. Il existe plusieurs variétés de maïs qu’on peut
regrouper en 2 :
- Les variétés blanches, et
- Les variétés rouges ou jaunes. Ces variétés rouges ou jaunes sont riches en carotène, une
substance qui rend le jaune d’œuf jaune foncé et qui rendent les pattes des poulets de chair un
peu jaunâtre. Elles sont recommandées dans l’alimentation des pondeuses. Il faut noter que
cette variété est un peu rare sur le marché
le blé : puisque nous ne produisons pas de blé, ce sont les issues de la transformation du blé
que nous utilisons en alimentation des volailles, notamment, les SONS de blé et le
REMOULAGE.
Les aliments encombrants sont les aliments dont la teneur en eau est élevée (c'est-à-dire supérieure
à 20%). On classe dans cette catégorie d’aliments certains fruits, certaines tubercules et légumes.
Par exemple, le manioc, la banane. Pour que ces aliments rentrent dans la composition de la ration,
ils doivent subir un traitement : Il faudrait les découper en cossettes et les faire sécher pour réduire
leur teneur en eau
Tous les animaux, lorsqu’ils naissent, doivent grandir, renouveler les tissus de leur organisme, se
multiplier, ou alors produire de la viande ou les œufs ou même le lait. En un mot, il doivent
produire. Pour y parvenir, ils doivent trouver dans leur aliment tout ce qui peut leur permettre de
réaliser cela, ce sont les protéines. Où trouver ces protéines ?en un mot quelles sont les différentes
sources de protéines ?
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Les tourteaux de coton
Ce sont les résidus obtenus après extraction d’huile des grains de coton.
N.B :Le tourteau de coton contient une toxine (le GOSSYPOL) qui, lorsqu’il est incorporé en excès
dans l’aliment, colore le jaune d’œuf en noir chez les pondeuses, provoque une atrophie du foie et
une toux à chaque effort physique. C’est pourquoi il n’est pas conseillé de dépasser un certain seuil
ou taux d’incorporation.
Ce sont les résidus qu’on obtient après extraction d’huile des grains de soja ;
N.B : Le soja et même le tourteau de soja contiennent une substance appelée ANTITRYPSINE qui,
lorsqu’elle est incorporée en grande quantité dans la ration, empêche la synthèse d’un acide aminé
qu’est la TRYPSINE. C’est pourquoi, il est aussi recommandé de limiter son incorporation dans la
ration des volailles.
Dans certains élevages, les tourteaux de soja sont remplacés par le soja-grain qui est grillé ou cuit,
puis séché et écrasé pour être incorporé dans la ration.
La farine de sang
Elle est obtenue à partir du sang des animaux (poules, bœufs,…) caillé et moulu.
Les Prémix
C’est un mélange de matières premières nobles (vitamines, minéraux, acides aminés) c’est à dire
d’une grande valeur nutritive, souvent d’origine animale. Ils sont destinés à être dilués dans des
aliments plus pauvres. On distingue ainsi :
- Le concentré minéral azoté vitaminé (CMAV) à 25-30ou 40% qui, mélangé à des sources
d’énergie (maïs, manioc…), permettent d’obtenir un aliment complet,
- Le concentré minéral azoté vitaminé (CMAV) à 5-10% qui doit être mélangé aux sources
d’énergie et aux sources de protéines d’origine végétale (tourteau de coton, tourteau de soja,…).
Le corps est constitué d’os et de squelette. A mesure que les animaux grandissent, ces os et
squelettes grandissent aussi et doivent être solidifiés. Par ailleurs les animaux ont besoin d’appétit
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lorsqu’ils mangent. Les éléments qui peuvent satisfaire à toutes ces exigences doivent se trouver
dans la ration, ce sont les minéraux et les vitamines. On les trouve dans :
La farine d’os
La farine d’os est encore appelée poudre d’os. Pour l’obtenir, on amasse et calcine les os et les
cornes d’animaux et on écrase. Cette farine contient surtout le calcium (30%) et le phosphore
(17%). Elle a pour rôle de contribuer à la formation des os et des squelettes chez les sujets. Elle
contribue de façon particulière à la solidification des coquilles d’œufs.
I-1- 4. L’eau
Personne ne peut manger sans boire. L’eau joue un rôle très important dans la digestion des
volailles. Elle représente donc un élément vital pour ces animaux. Il suffit que les poules passent un
jour sans boire de l’eau pour que leur croissance et leur production soient sérieusement perturbées.
N.B : les volailles ont besoin d’une quantité d’eau équivalente à 2 ou 3 fois la quantité d’aliment
dont ils ont besoin chaque jour.
Exemple : pour ce qui est du poulet de chair, ses besoins toutes variétés confondues, se situent
autour de 15g par jour au cours de la première semaine d’âge et progresse d’environ 30g par
semaine les semaines suivantes jusqu’à la fin de l’engraissement. Lorsque toutes les conditions
d’élevage sont réunies, un poulet chair variété ISA VEDETTE par exemple consomme environ 5
Kg d’aliments complets pour un poids d’environ 2,3 kg au bout de 7 semaines d’âge.
Besoins en eau
Plus la température augmente, plus les poules boivent de l’eau. A une température de 20°c, si la
poule consomme 30 g d’aliments par jour, elle boira 2 fois plus d’eau c'est-à-dire 60 ml. mais à
mesure que la température augmente, la consommation en eau augmente aussi. Ainsi, la même
poule consommera 90 ml d’eau par jour sous une température de 30°c, et 120 ml à 40°c.
II–1-2. Pondeuse
Comparés aux poulets de chair, les besoins journaliers des pondeuses pendant la période d’élevage
(de 0 à 20 semaines) sont petits. On estime qu’une poule consomme en moyenne 15 g d’aliment par
jour pendant la première semaine d’élevage. Cette quantité augmente de 5g par semaine les
semaines suivantes jusqu’à 20 semaines d’âge. Généralement, la future pondeuse consomme
pendant la période d’élevage qui va de 1 jour à 19 semaines, environ 7 à 8 Kg d’aliments complets
pour un poids du corps compris entre 1,6 et 1,8 Kg avant l’entrée en ponte.
Pendant toute la durée de la ponte qui va de la vingtième à la soixante douzième semaine d’âge,
chaque poule consomme en moyenne de 42 à 43 Kg d’aliments.
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Un aliment simple ou matière tel que nous l’avons défini précédemment, est un aliment à l’état
naturel, ou alors qui a subi une opération de pré transformation. Or pour être incorporé dans la
ration, cet aliment doit parfois se présenter sous une forme autre que sa forme originel. Pour cela, il
doit subir un traitement. Il existe plusieurs types de traitement dépendant du type et de la
composition de l’aliment simple.
III-1-1.Le tri
Le tri des aliments simples est nécessaire pour les débarrasser des impuretés. Par exemple dans un
sac de maïs ou de soja, il peut avoir des grains moisis ou charançonnés. Le tri permettra d’éliminer
tous ces grains pour ne retenir que de bons grains.
III-1-2.Le séchage
Tous les aliments simples doivent être secs avant leur incorporation dans la formulation de
l’aliment composé. Ceci parce que lorsque la teneur en eau des aliments simples est élevée, non
seulement cela rend difficile la conservation de l’aliment composé, mais ces aliments risquent de
renfermer des toxines qui peuvent nuire à la santé des poules. Il est très important de bien sécher les
aliments, surtout les aliments encombrants tel que le manioc, le banane, mais aussi les céréales.
III-1-3. Le grillage :
Certains aliments simples renferment des toxines, ce qui fait qu’en plus d’être secs, ces aliments
doivent être grillés pour les débarrasser de ces toxines. C’est par exemple le cas du soja-grain qui
contient l’antitrypsine.
III-1-4. La cuisson
La cuisson vise les mêmes objectifs que le grillage. La différence entre les deux opérations réside
au niveau des quantités. La cuisson est nécessaire pour les grandes quantités d’aliment.. Après la
cuisson, l’aliment cuit doit être séché et moulu avant son incorporation dans l’aliment composé.
Exemple de cuisson du soja
Pour la cuisson du soja, on aura besoin d’un fût rotatif ouvert sur le côté et monté sur un trépied. Ce
fût est généralement traversé par une barre de fer sur les deux bouts desquels sont soudés deux
manivelles. Ce fût peut aussi servir pour le mélange de différents aliments simples.
Pour 50 Kg de soja, on ajoute 7 à 10 litres d’eau. Le fût est placé sur un feu de bois qu’on aura
allumé à l’avance. On laisse chauffer jusqu’à ce que la vapeur commence à se dégager. A partir de
ce moment, on note un temps de repère, et après chaque 5 minutes, le fût est remué. Après 55
minutes à 1 heure de cuisson, le fût est enlevé du feu. Le soja est retiré du fût et étalé sur une bâche
ou dans un endroit propre pour être séché. Une fois qu’il est sec, on pèse la quantité qu’il faut pour
l’aliment et on va le concasser au moulin.
N.B : Si on n’a pas de fût rotatif, on peut valablement utiliser une grande casserole ou une
marmite pour la cuisson.
Certains aliments simples, à cause du fait qu’ils renferment de toxines, une teneur élevée en eau ou
en cellulose brut, ne doivent pas dépasser une certaine quantité (taux d’incorporation) dans une
ration pour une catégorie de poule donnée. Le tableau suivant présente les limites maximales
d’incorporation de chaque aliment simple pour chaque catégorie de poule.
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Aliment simple Limite maximale d’incorporation (en Kg) dans 100 Kg
d’aliment
poussin Poulet chair pondeuse
Maïs 50-70 50-65 50-55
Remoulage 5-10 15-20 15-20
Manioc - 15-20 15-20
Soja-grain 15-20 15-20 10-15
Tourteau de soja 15-25 15-20 15-20
Tourteau de coton 15-20 10-15 10-15
Tourteau de palmiste - 5-10 5-10
Farine d’os/coquillage 2-3 2-3 5-8
Concentré 5% chair 5 5 -
Concentré 5% ponte - - 5
Concentré 10% chair 10 10 -
Concentré 10% pondeuse - - 10
La formulation va changer selon qu’on sera en train de fabriquer l’aliment pour poussin, poulet
chair ou pondeuse. Chaque catégorie a ses besoins en terme d’énergie et de matières protéiques
qu’il faut connaître avant de commencer toute formulation.
Nous l’avons dit : formuler une ration : c’est combiner plusieurs aliments simples ou plusieurs
aliments simples avec un concentré de façon à obtenir un aliment composé complet répondant aux
besoins d’une catégorie d’animaux donné (démarrage, chair finition, poulette, pondeuse).
On formule parce qu’aucun aliment simple ne peut à lui tout seul satisfaire à tous les besoins de
l’animal en question.
La formulation doit tenir compte des différents besoins de chaque catégorie de volailles. Le tableau
suivant présente ces besoins pour trois catégories de volailles :
N.B : Une formule alimentaire doit répondre à deux questions importantes pour l’éleveur :
1- Cette formule est-elle efficace du point de vue physiologique ? C’est à dire est ce que
avec cette formule, l’animal consommera moins pour me donner 1Kg de produit (chair ou
œuf) ?, c’est ce qu’on appelle indice de Consommation ou de conversion (IC). Le souhait d’un
bon éleveur est que cet indice soit le plus bas possible.
2- Cette formule est-elle efficace du point de vue économique ? Il faut faire en sorte que le
Kg d’aliment soit le moins cher possible, mais qu’en même temps l’aliment soit de bonne qualité.
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Donc ces deux questions doivent être résolues en même temps pourqu’une formule soit équilibrée.
et pour y parvenir il faudra prendre en compte les éléments suivants:
le prix et la disponibilité des aliments simples sur le marché ;
le prix du concentré à utiliser ;
les besoins de l’animal (poussin, chair finition, poulette, pondeuse) et de sa destination
(chair ou ponte).
la diversité des sources d’aliments simples (il faut une ou plusieurs sources d’énergie, une
ou plusieurs sources de protéines et une ou plusieurs sources de vitamines).
a- démarrage
Le principe lors de la formulation, c’est de pouvoir apporter différents aliments simples de façon à
obtenir un aliment ayant les caractéristiques suivantes en phase démarrage:
F =formule ; Tx = tourteau
b- Chair- finition
Les besoins des poulets chairs sont les suivants en phase finition :
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PB (%) 20-22
Méthionine (%) 0.5
Lysine (%) 1.0
Calcium (%) 1.2
Phosphore (%) 0.49
a- Démarrage
En ce qui concerne la phase démarrage, la formule reste la même aussi bien pour les chairs que
pour les pondeuses. Les deux types de volailles reçoivent le même aliment de 0 à 4 semaines d’âge.
Entre 5 et 8 semaines d’âge, on peut donner aux jeunes poulettes, de l’aliment pour chair finition.
N.B : Il faut faire attention, car si avec les chairs on nourrit à volonté, il faudra contrôler la
consommation des poulettes par jour. Le tableau de consommation indique les quantités d’aliment
que consomme en moyenne chaque poulette. Il suffit de multiplier cette quantité suivant l’âge par
le nombre de sujets que vous avez, pour estimer la quantité d’aliment à servir chaque jour.
b- poulette
Les besoins des poulettes sont les suivants :
Sur ce principe, on peut choisir l’une des formules suivantes, en fonction de la disponibilité et du
coût des différents aliments simples qu’on a dans son environnement :
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Aliments simples Avec le concentré 5% Avec le concentre 10%
Formule1 (Kg) Formule2 (Kg) Formule1 (Kg) Formule2 (Kg)
Maïs 55 50 50 55
remoulage 15 20 25 20
Tx de soja 5 5 - 5
Tx de coton 10 10 8 5
Tx de palmiste 5 7 5 3
Concentré ponte 5 5 10 10
farine d’os/coquille 3 3 2 2
total 100 100 100 100
c- pondeuse
Désignation Pondeuse 20-72 semaines)
EM (Kcal/Kg) 2600-2800
PB (%) 17-18
Méthionine (%) 0.45
Lysine (%) 0.8
Calcium (%) 3.5-4
Phosphore (%) 0.45
N.B : Une fois qu’on s’est posé toutes ces questions et qu’on a pris la décision de retenir une
formule, il faudra comparer son aliment complet avec un aliment complet vendu sur le marché. Cet
aliment complet doit être celui d’un provendier bien connu sur le marché.
Prenons un exemple : un éleveur qui se propose de fabriquer l’aliment chair finition en utilisant la
formule F2 chair-finition avec le concentré 5%:
Aliments simples Quantité (en Kg) Prix du Kg (en Prix total (en
pour 100 Kg Fcfa)=PU Fcfa)= Q x PU
d’aliment=Q
Maïs 55 105 5775
Remoulage 10 50 500
Tourteau de soja 13 360 4680
Tourteau de coton 10 240 2400
Tourteau de 5 50 250
palmiste
CMAV 5 700 3500
coquille 2 100 200
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Total 100 17 305
Maïs = 55%, remoulage = 10%, Tourteau de soja = 13%, tourteau de coton = 10%, Concentré
(CMAV) =5%, tourteau de palmiste = 5%, coquille ou farine d’os = 2%.
Remarque : avec cette formule, le Kg d’aliment revient à 173 Fcfa. C’est ce prix qu’il faudra
comparer au prix du Kg d’aliment finition vendu sur le marché. Et si en comparant cela vous vous
rendez compte que l’aliment vendu sur le marché coûte moins cher, il vaut mieux acheter sur le
marché, surtout s’il est de bonne qualité.
Pour réussir la fabrication d’un aliment, il faut plusieurs dispositions et chacune d’elle est
importante :
1- Choisir la formule de composition ;
2- Acheter les matières premières (il faudra toujours s’arranger de façon à obtenir le meilleur
rapport « Qualité/Prix » ;
6- Faire le prémélange : certaines matières premières sont incorporées en petite quantité dans
le mélange. Pour que ces matières premières soient réparties uniformément dans l’aliment, il
faudrait d’abord les mélanger avec une petite quantité d’un autre aliment simple (par
exemple le remoulage) avant le grand mélange ;
7- Mélanger : Tous les aliments simples qui doivent entrer dans la composition, et qui ont été
prétransformés, pesés et mesurés doivent être mélangés. Le mélange peut se faire
manuellement à l’aide d’une pelle, et sur une aire de tournage bien lisse et bien propre ;
8- Ensacher : une fois que le mélange est effectué, l’aliment composé qu’on obtient est mis
dans les sacs. La capacité des sacs varie en fonction des besoins quotidiens de la ferme
(20kg, 25 Kg, 50 Kg, …) ;
9- Entreposer : les aliments ensachés doivent être rangés dans un lieu de stockage de sorte que
la règle du FIFO « First In, First Out », c'est-à-dire « premier entré,premier sorti » soit
respectée pendant la consommation. Les aliments ne doivent pas être rangés à même le sol,
mais sur les palettes.
CONCLUSION
Quelque soit le type d’élevage, le but recherché n’est pas de maintenir les sujets en vie et de les
admirer chaque matin, mais plutôt de les faire atteindre les performances d’élevage et de faire vivre
son promoteur. Or pour que cet objectif soit atteint, il faudrait que tous les paramètres soient réunis.
L’un de ces paramètres (le plus important d’ailleurs) est l’aliment. Notre objectif est de faire en
sorte que l’éleveur soit capable de composer lui-même ses aliments afin d’éviter de confier le
destin de son projet aux mains de certains affairistes véreux qui mettent sur le marché des aliments
de qualité douteuse.
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Seulement, la maîtrise de l’alimentation exige de l’éleveur qu’il soit rigoureux :
- dans le choix de la formule de composition, -dans le choix des aliments simples ou composés,
- dans le respect des taux d’incorporation,
- sur l’état sanitaire du lieu de composition, dans le respect des quantités servies et dans la
régularité des services,
- sur l’état sanitaire du lieu de composition, dans le respect des quantités servies et dans la
régularité des services.
-sur l’état sanitaire du lieu de composition, dans le respect des quantités servies et dans la régularité
des services.
Ce n’est qu’à ce prix que la maîtrise de la composition de l’aliment peut être bénéfique pour
l’éleveur et pour son élevage.
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Références bibliographiques
1- Afrique Agriculture
Afrique Agriculture N° 234, Février
3- Afrique Agriculture
Afrique Agriculture N° 281, Mai 2000
1- BDPA – SCETAGRI
Synthèse technique N°102 : Alimentation des poules pondeuses et des poules de chair.
Paris : BDPA – SCETAGRI, 1995
2- CDDR/SAILD
Fabrication artisanale de provende : dix ans de succès pour les aviculteurs de komdamba.
Paris : AGRIDOC-BDPA, 2004
4- La Voix Du Paysan
La Voix Du Paysan N° 33, Octobre 1994
5- La Voix Du Paysan
La Voix Du Paysan N°71, Décembre 1997
6- SAILD
Recueil de fiches techniques pour l’entrepreneur rural. Tome 1. Yaoundé : SAILD, 1998
7- SAILD
Fiche technique : Elevage des poules (pondeuses et chairs). Yaoundé : SAILD-CDDR, 1999
8- Tropicultura
Tropicultura N°3, Vol 18, 2000
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