Topographie G1 Const
Topographie G1 Const
Topographie G1 Const
Objectifs spécifiques :
L’étudiant qui m’aura suivi avec succès, à la fin de ce cours sera capable de :
Réaliser un relevé terrain en planimétrie tout comme en altimétrie ;
Réaliser l’implantation d’un ouvrage de construction sans ambiguïtés grâce aux
différentes techniques topographiques apprises ;
Manipuler sans difficultés les appareils et instruments topographiques (niveau
d’ingénieur, théodolite, GPS, double mètre, décamètre, ect…)
Réaliser le profil en long et en travers pour un projet linéaire (route, chemin de
fer, etc..) et la cubature des terres.
Etablir les courbes de niveau pour un relief ;
Traiter d’une manière numérique grâce à l’outil informatique et aux logiciels
topographies (Covadis, autocad civil 3D, ect..) les données du terrain.
Ect..
2. Prérequis :
3. Méthodologie d’apprentissage
Cours fait dans le feed-back à l’intention des étudiants à l’aide de différentes méthodes
et techniques pédagogiques.
Notes de cours sont disponibles au début du cours sous formats papier et électronique.
Différents logiciels disponibles : Covadis et Autocad civil 3D.
4. Evaluations
Contrôle contenu avec des T.D et TP.
Première interrogation sur la première et seconde section, après la fin de cette partie.
La deuxième interrogation sur les autres chapitres.
Une interrogation de rattrapage si possible.
Des exercices pratiques sur terrain (site ISPT)
Exposé sur différents thèmes qui seront donné en rapport avec la topographie.
Examen semestriel à la session de juillet.
Examen de rattrapage à la session de septembre.
Bibliographie
L’étudiant peut compléter sa documentation en servant de références
bibliographiques indiquées dans le cours et par ses propres recherches.
• Le point : est l’intersection de deux lignes. En géométrie, il est désigné par une lettre
majuscule. On n’appelle aussi « point » les deux extrémités d’une ligne limitée.
Elle a pour but la représentation plane à une échelle donnée d’une certaine étendue de terrain
comportant des détails sur un plan ou sur une carte (Figure II. 1).
La nuance entre ces deux techniques réside dans le fait qu’en topographie le terrain est représenté
in situ alors qu’en topométrie les calculs et reports sont des phases ultérieures au travail sur le site.
2. Topologie :
C’est la science qui analyse les lois générales de la formation du relief par les déformations lentes
des aires continentales appelées mouvements épirogéniques, atténués ultérieurement par les actions
externes : érosion due à la mer, au vent, à la glace, à l’eau et à la neige.
3. Géodésie :
C’est la science qui étudie la forme de la terre. Par extension, elle regroupe l’ensemble des
techniques ayant pour but de déterminer les positions planimétriques et altimétriques d’un certain
nombre de points géodésiques et repères de nivellement.
4. Cartographie :
C’est l’ensemble des études et opérations scientifiques, artistiques et techniques intervenant à partir
d’observations directes ou de l’exploitation d’un document en vue d’élaborer des cartes, plans et
autres moyens d’expression. Ci-après, est donnée une classification des cartes en fonction de leur
échelle et de leur finalité :
5. Géographie :
La science qui a pour objet la description de la terre, sur le rapport du sol, du climat, et des activités
humaines.
6. Photogrammétrie :
La photogrammétrie signifie d’une façon générale la réalisation d’observation à l’aide des photos,
appliquées lorsque le mesurage de l’objet lui-même est difficile ou impossible à effectuer. Il s’agit
donc d’une méthode d’observation indirecte.
La photogrammétrie consiste en la confection des cartes à partir des photographies aériennes ou des
photographies satellitaires donc l’interprétation et les observations doivent faire l’objet d’une
spécialité car les cartes (photos) sont sous forme numérique ou graphique.
Si l’appareil qui sert d’effectuer les observations est situé au sol, on parle de la photogrammétrie
terrestre
N.B. : on appelle « canevas », l’ensemble des points connus en planimétrie et/ou en altimétrie avec
une précision absolue homogène.
1. Un plan :
Un plan représente une surface plus restreinte et à une échelle trop grande ; obtenue par projection
orthogonale sur une surface plane.
2. Une carte :
Une carte représente une surface très étendue généralement à une échelle très petite.
Telles que cartes géographique, cartes topographiques et cartes routières.
La carte permet également de montrer les variations et les développements des phénomènes dans
le temps, ainsi que leurs facteurs de mouvement et de déplacement dans l’espace.
3. Lecture d’une carte :
Le nord, par convention, est toujours en haut de la carte (Figure II. 2 (a), Figure II. 2 (b). Une carte
topographique représente une certaine région. Cette reproduction est un dessin orienté et selon la
convention, le Nord est toujours au-dessus, le Sud, en dessous, l'Ouest à gauche et l'Est à droite
(Figure I.3 (c)). La direction du nord est indiquée par les méridiens (Figure I. 3 (b)) qui sont
représentés par deux ou trois lignes verticales très fines parcourant la carte de haut en bas.
Figure II. 2 (a). Carte topographique (le nord en Figure II. 2 (b). Carte topographique (direction
haut de la carte). du nord indiquée par les méridiens).
La différence d’angle entre les deux nord s’appelle la déclinaison magnétique, qui
varie avec le lieu et le temps. Une carte contient, le numéro et la série de la carte, l’échelle, la date
éme
relèvent d’un code précis utilisé dans le monde entier.
La couleur bleu représente tout ce qui a rapport avec l’eau, les cours d’eau, la mer, les étangs, les
canaux, les glaciers (contours dessinés au trait bleu), les marais, les zones inondables, …. etc. Les
noms des éléments d’hydrographie sont imprimés en bleu.
La couleur verte correspond à la végétation. Les différents traitements graphiques indiquent la
nature de la couverture végétale : feuillus, conifères, vignes, broussailles, exceptées les zones
cultivées qui restent en blanc. Les limites des forêts domaniales et des parcs naturels sont
représentées par un trait vert épais.
La couleur orange représente le relief à travers les courbes de niveaux. Les falaises sont dessinées
en noir.
La couleur noir est employé pour une grande partie des indications en lettres ou chiffres : nom de
lieu, de village, hameaux, ruines, altitudes, chiffres de population, numéros de routes, etc. elle
indique aussi les voies ferrées, les chemins et les sentiers.
La couleur jaune représente les routes non classées.
La couleur rouge représente les routes principales et secondaires.
4. Echelle
L’échelle est définie par le rapport entre une distance graphique mesurée sur la carte et celle
équivalente sur le terrain. Les deux distances étant exprimées dans la même unité. En topographie,
elle s’exprime sous la forme de 1/Ech. Plus le dénominateur est grand, plus l’échelle est petite. Une
image donnée dans une carte sous la forme ci-dessous (Figure II. 4), permet de se mettre un ordre
de grandeur en tête.
ème
Figure II. 4. Petit extrait d'une carte topographique au .
Tableau 1 : Echelles selon leur Finalités
Ellipsoïde : il est nécessaire pour l’établissement des cartes. On prend pour surface de
référence, une surface définie mathématiquement et dont les éléments pourront être calculés avec
précision.
Le système de coordonnées géographiques qui sert de référence pour la localisation de tout point
quelconque de la surface du globe.
L’axe de rotation de la terre est l’axe des pôles PP¢. Le cercle perpendiculaire à l’axe des pôles est
l’équateur. La demi-ellipse méridienne passant par les pôles et par un point A est la méridienne de
A.
Un point sur l’ellipsoïde est repéré par sa longitude et sa latitude (rapportées à la normale (na)à
l’ellipsoïde en A). Elles sont définies ci-après :
On appelle :
Gisement : c’est l’angle horizontal que fait une direction avec le Nord Lambert (sens des Y
croissant) : il se compte à partir de la partie positive de l’axe des Y, dans le sens des aiguilles d’une
montre de 0 à 400 grades ou de 0 à 360°. Il est constant le long d’une direction.
Azimut : c’est l’angle horizontal formé par une direction quelconque avec une autre direction prise
comme référence : il se compte à partir de la direction de référence dans le sens des aiguilles d’une
montre de 0 à 400 grades ou de 0 à 360°. Il n’est pas constant le long d’une direction.
2. Projections cylindriques
3. Projections azimutales
SSYSEMES DE PROJECTIONSYSTEMES DE
PROJECTIONYSTSYSTEMES DE PROJECTION-EMES
DE PROJECTION
3) L’altimètre
C’est un appareil topographique utilisé pour déterminer l’altitude des points. C’est ce qu’on appelle
cote nivelletique d’un point. On dit que la cote est relative quand elle est arbitraire ou imposée. Elle
est absolue quand on a utilisé un altimètre
4) Le podomètre
Un instrument de mesure des distances directes. Il a dans sa morphologie une tige et une roue
attachée à un compteur. Cet instrument est utilisé sur un terrain plat ou en pente régulière.
5) Le jalon
C’est une tige en bois ou en fer, longue de 2m, peinte en couleur vive (rouge et blanche alternée).
Une tige qui nous permet de délimiter une surface et de tracer des lignes / alignements sur le terrain.
Il sert aussi à marquer des points qui doivent être visibles à une certaine distance.
N.B. -Ne jamais laisser les jalons de bois trop longtemps sous la pluie et ne pas les ranger à
proximité d’une source de chaleur et sur terre.
-les jalons inutilisés ne peuvent jamais être plantés verticalement mais aussi les poser à plat
est à déconseiller.
6) Piquets
Les piquets sont des barres acérées, de bois solide parfois aussi des tubes en acier ou des
ronds. Les piquets ont une longueur qui varie de 50 à 70cm.
Les piquets sont utilisés pour l’indication de certains points remarquables sur terrain.
Ils sont enfoncés dans le sol pour matérialiser les points mesurés ou à mesurer. s
Pour sa visibilité, le piquet est peint à la partie supérieure avec une couleur vive et quelque
fois on l’entoure avec de la chaux ou de la peinture blanche.
Dans le cas de la fondation, on utilise deux à trois piquets reliés au moyen de planches ou
des lattes clouées appellent chaises.
Des clous ou des traits de scie permettent de tendre des fils qui indiquent les largeurs des
fondations et les profondeurs des murs.
7) La mire
Une latte graduée en cm qui est utilisée pour mesurer l’altitude et la distance ainsi qui pour sonder
une rivière. Cette latte peut être en bois ou en métal ; pliable ou non et / ou démontable ; mesurant
III.1. Introduction
Lorsqu’on mesure plusieurs fois une grandeur, on obtient des résultats qui diffèrent
entre eux, quel que soit les soins avec lesquels les mesures ont été effectués. Cela prouve qu’Il y a
toujours dans la pratique une différence entre la valeur réelle et la valeur mesurée de la grandeur
considérée. La différence entre les deux valeurs s’appelle erreur. Elle peut être positive ou négative.
Une erreur n’est pas une faute, nous ne sommes pas responsables de des erreurs car
les erreurs arrivent indépendamment de notre volonté par suite de l’imperfection de nos sens et des
appareils utilisés.
Une faute par contre est due à l’inconscience et au manque des soins apportés aux
opérations de mesure sur terrain. Une faute est toujours plus grande en valeur absolue qu’une simple
erreur.
Aucun topographe n’est autorisé d’employer une mesure entachée de fautes dans
n’importe quel calcul.
La règle d’or en topographie est d’effectuer les mesures au moins deux fois afin de
déceler une faute éventuelle d’opération ou une erreur systématique due à l’imprécision des
instruments. La valeur la plus probable d’une mesure est la moyenne des mesures. Cette moyenne
peut être arithmétique, quadratique ou pondérée.
Moyenne arithmétique Moyenne quadratique Moyenne pondérée
𝑥𝑖 2
𝑋=√ 𝑛
Exemple
Nombre de mesures 1 2 3 4 5 6 7
mesures 322,80 323,10 322,90 322,90 322,80 322,80 323,10
= 2260,40 .
= 322,914
a) Fautes
Parmi les fautes nous pouvons citer :
o L’oubli d’inscription d’une centaine de mètres lors de l’échange des fiches ;
o L’oubli d’une partie de décamètre ;
o Faute de lecture ;
o L’oublie d’une portée de ruban ;..
b) Erreurs
La topographie étant une science, les erreurs n’échappent pas à la règle, elles sont évidentes.
On constate aussi l’existence de l’erreur lorsqu’il doit exister une relation entre les résultats de
plusieurs mesurages.
Nous distinguons deux types d’erreurs : les erreurs accidentelles et les erreurs systématiques.
• Les erreurs accidentelles
Les erreurs accidentelles sont celles dues à la fabrication des instruments utilisés. Elles sont
aussi appelées erreurs de construction ou de fabrication.
Ce sont : - l’erreur de centrage de cercle ; - l’erreur de centrage du viseur ;
-la non verticalité du pivot ; - la non verticalité du trait vertical sur l’axe secondaire ; - la non
verticalité de l’axe optique…
Il y a des erreurs accidentelles qu’on peut corriger mais Il y a d’autre qu’on ne peut pas
éliminées par exemple : l’erreur de centrage du cercle ; l’erreur de calage ; l’erreur de réglage du
fil vertical.
L1 L1
Fig.5 Elimination de l’erreur systématique
-Erreur de dilatation : seule la dilatation du ruban en acier peut être calculée. Le coefficient de
dilatation de l’acier est de 108. 10-7. Ce qui fait une variation de 1,1 mm/100 m pour une variation
de 1°C.
-Erreur d’élasticité : sous l’effet de la torsion, les rubans comme tous les autres matériaux, ou
métaux subissent un allongement élastique.
-Erreur de chaînette : c’est une erreur qui apparaît lorsqu’on opère en mode suspendu elle augmente
si la tension diminue et elle augmente également si la section augmente. Une tension moyenne
permet d’annuler l’influence de l’erreur d’élasticité et l’erreur de chaînette.
2.3.1 Introduction
Les erreurs systématiques et la façon de les éliminer sont traitées par la topographie.
Les erreurs accidentelles font l’objet de l’étude des erreurs.
Le but de l’étude des erreurs accidentelles est essentiellement de :
- établir une échelle pour la précision de nos mesurages ;
- fixer la valeur la plus probable d’une grandeur, dont les différents mesurages
présentent plusieurs résultats ;
- Corriger les mesurages.
NB. Le calcul des erreurs ne peut en aucun cas servir à un mesurage parfait, même plusieurs
mesurages.
Si on effectue par exemple une fois un mesurage avec une erreur totale m, l’erreur M de la
moyenne de n résultats n’est pas m/n mais M = .
Après 6 mesurages, l’erreur moyenne n’est plus significative.
Pour déterminer la précision d’un mesurage, on utilise les erreurs caractéristiques tel que :
l’erreur moyenne arithmétique, l’erreur moyenne quadratique et l’erreur probable.
m=
- l’erreur probable ‘r’ est la valeur pour laquelle il y a 50% de chance sur 100% pour
la faute commise E soit plus petite en valeur absolue que ‘r’.
; r= ; t= ;
3𝑡 2 𝑡 1
𝑚= = 3𝑟 0,564 = 0,707 =
4 √𝜋 √2
h est le module de précision, il est aussi égale à . p est le poids de Gauss ou le
poids du mesurage.
N.B. Plus p et h sont grands, plus les erreurs caractéristiques sont petites et le mesurage est précis.
Les mesures d’égale précision sont des mesures qui ont les mêmes h, r, p, t, et m.
Remarque : les erreurs systématiques que l’on ne peut pas éliminer, sont traitées comme les
erreurs accidentelles.
Toutes les erreurs qui ne peuvent pas être calculées d’avance, ni calculées par une mode
opératoire, celles donc les cause sont fortuits et donc le signe n’est pas constant sont les erreurs
accidentelles.
Vue ce qui précède, les tolérances sur les mesures sont les suivantes :
- Défaut de longueur : 1 à 2 mm pour 10 m
- Défaut d’alignement : 2 mm pour 10 m
- Défaut d’horizontalité : 2 mm pour 10 m
- Défaut de terrain : 1 mm pour 10 m
Pour une distance de 10 m, on aurait une tolérance de 7 mm, ce qui est absolument inadmissible.
La tolérance est fixée à 2 à 3cm pour 100 m ou 0,5 à 1cm pour 100 m pour le chainage de la voie.
III.4. Compensation
III.4.1. Introduction
Avec l’étude des erreurs, les observations topographiques doivent être équilibrées après
identification des écarts.
On adopte comme valeur la plus probable, la valeur de la moyenne la plus probable adoptée au point
III.3.2 .
La constatation statistique sur les mesures directes, lorsque la valeur exacte X est inconnue
nous conduit à adopter comme valeur la plus probable, la valeur de la moyenne
A’= = (Mx)
II.4.2. Remarques :
Pour un nombre de mesures limitées, on démontre que l’erreur probable d’une mesure
isolée, écart équiprobable, écart dont la probabilité d’être dépassée en valeur absolue est de ½. Les
calculs de probabilité donnent :
2𝜎
𝑒𝑝 = 3
L’erreur maximale (em) ou tolérance T est donné par :
em = 4ep d’où T =
La tolérance est la valeur conventionnelle qui définit la limite à partir de laquelle il y a
présomption des fautes.
Nombre de mesures 1 2 3 4 5
mesures 7,45 7,46 7,47 7,48 7,49
La moyenne arithmétique : M =
ξ1= 7,45 – 7,47 = -0,02 ξ 2= 7,46 – 7,47 = 0,01 ξ3= 7,47 – 7,47 = 0,00
ξ4= 7,48 – 7,47 = + 0,01 ξ5= 7,49 – 7,47 = + 0,002
X = 7,47 ± 0,038
Exercice. En mesurant les 3 angles d’un triangle, la somme s’écarte de 180° selon les chiffres
suivants :
+1,2’’ ; +1,9’’ ; +2,7’’ ; -4,7’’ ; +3,9’’ ; -2,8’’ ; +1,8’’ ; -3,9’’ ; 4,7’’
L’écart de fermeture est la comparaison entre les éléments calculés et les éléments donnés.
- Si l’écart de fermeture est inférieur ou égal à l’écart type (Ec type), la
compensation se fait proportionnellement au nombre de nivelles
(observations).
Ef ≤ Ec type ≤ T
- Si l’écart de fermeture est compris entre l’écart type et la tolérance, la
compensation se fait proportionnellement à la longueur de nivelles.
Ec type ≤ Ef ≤ T
- Si l’écart de fermeture est supérieur { la tolérance, il n’ya pas de
compensation { faire, on reprend les travaux car il y a faute.
Ef ≤ Ec type ≤ T
N.B. Pour tout travail topographique, la compensation des résultats est primordiale ainsi le
principe de surabondance des mesures doit être respecté.
III.5. Les unités des mesures topographiques.
Nous allons utiliser les unités suivantes :
- pour les angles le grade (v) et le degré (0) avec leur sous multiples ;
- Pour les distances le mètre (m) ;
- Pour les surfaces l’hectare (h)
CHAPITRE I. INTRODUCTION
I.1. Généralités
Route ou limite
Un plan est réalisé pour une grande capacité de raisons, ainsi l’actualisation des signes
est nécessaire. L’intitulé du plan peut aider à déterminer la raison première de sa réalisation.
Un plan doit contenir le nom de l’initiateur ; le lieu ; la date ; l’échelle ; le nom
de l’opérateur (dessinateur, concepteur…) et son identification.
Quelque fois une légende accompagnant le plan pour beaucoup plus de clartés sur les détails.
Les bornes de propriétés, les frontières, les avenus, et les constructions sont représentés sur le plan
avec des traits noirs. La couleur rouge est utilisée pour tous éléments du projet.
Plusieurs signes ont été adoptés pour la représentation du relief d’un terrain et des éléments
des constructions ou les éléments naturels.
Il arrive aussi qu’on utilise les hachures pour différencier les détails d’un terrain.
II.1. Introduction
II.2. Alignement
On appelle alignement, la ligne droite déterminée par l’intersection d’un plan vertical avec
le terrain.
Le plan vertical passe dans l’axe des piquets ou des jalons plantés verticalement dans la ligne droite
déterminée par les points de départ et d’arriver de l’alignement.
Les procédés utilisés pour lever les plans nécessitent le tracé de nombreux alignements qui
servent des bases aux levés des angles, des distances et des détails qui sont parsèment sur le terrain.
Il est à noter que le tracé d’alignement des points éloignés les uns des autres est
également indispensable avant de faire le mesurage des distances entre les points.
Les procédés utilisés pour tracer un alignement seront détaillés par la suite.
Les instruments qui sont nécessaire à la réalisation d’alignement sont : les jalons, les
prismes, le fil à plomb, les piquets, etc.. .
Pour réaliser un alignement on utilise les procédés suivants : le jalonnement ; l’équerre d’arpenteur
ou au moyen des tachéomètres (théodolites).
Avec un instrument muni d’un niveau parfait, l’axe optique est parfait et horizontal. En
pratique, l’axe optique forme un angle α avec l’horizontal l’angle α est proche de 0° mais il n’est
pas égal à zéro.
Cet angle est la collimation verticale dans le plan vertical et l’angle est la collimation
horizontale dans le plan horizontal. Dans ce cas nous parlerons de l’erreur de collimation verticale
et l’erreur de collimation horizontale.
Il est à noter que l’erreur de collimation horizontale n’a pas d’influence sur le nivellement
mais seulement dans le cas des alignements toute fois elle ne joue aucun rôle dans le cas de mesurage
des angles.
Pour réduire ou annuler l’erreur de collimation, on fait des visées à portées égales
ou approximations égales.
L’erreur de collimation verticale est directement proportionnelle à la distance de la portée.
Voir figure 7
horizontal
a) Introduction
La réalisation des alignements se fait avec la méthode dite jalonnement.
Le jalonnement est un procédé qui consiste à matérialiser un alignement à l’aide des jalons. Le
jalonnement d’un alignement peut se faire selon la longueur et la précision demandée. Il peut se
faire :
-à vue (à l’œil nu) ; - à l’aide de la lunette ; - à l’aide d’un jalon – au moyen réticule de la
lunette ; - avec un laser d’alignement.
N.B. Pour faire un alignement avec précision, on utilise le laser d’alignement et au moyen du réticule
d’une lunette (théodolite ou tachéomètre).
b) Problème 1 : Tracer un alignement déterminé par deux points qui sont visibles l’un de l’autre
b1) La distance est parcourable :
C’est un alignement dit sans obstacle voir figure 8
Pour résoudre le problème, on a besoin des jalons et d’une nivelle sphérique (nivelle
cylindrique) ou d’un fil à plomb.
L’exécution se fait comme suite :
- à chaque extrémités (points A et B), placer un jalon verticalement.
- L’opérateur se place derrière le jalon B et l’aide operateur placera les jalons
intermédiaires en commençant par le point le plus éloigné de l’opérateur soit A.
L’opérateur se tenant à environ 2,5m en arrière de B, vise tangentiellement les jalons A et
B et fait placer par son aide les jalons intermédiaires en commençant toujours par le plus éloigné de
l’opérateur.
Le jalonnement étant terminé, aucun des jalons intermédiaires ne peut sortir de la ligne droite
ainsi matérialisée.
N.B. l’opérateur utilise des signes avec les mains pour guider l’aide ou encore on peut utiliser
éventuellement une radio ou un téléphone.
- Bras tendu horizontalement : déplacer le jalon dans la direction indiquée - Bras tendu
verticalement au-dessus de la tête : améliorer la position verticale - Amener les bras le
long du corps : planter le jalon.
On peut aussi utiliser le niveau ou le théodolite. Voir fig 9
Dans ce cas on a besoin des jalons, d’un nivelle sphérique ou un fil { plomb et un niveau ou
un théodolite.
Les deux points de l’alignement existant sont visibles l’un de l’autre et la distance est
parcourable : prolongement sans obstacle.
Ici on aura besoin d’un jeu de jalon, une nivelle sphérique ou fil à plomb et
éventuellement un théodolite.
On procède de la manière suivante :
l’alignement existant est fixé par deux jalons indiquant les deux extrémités ou une extrémité et un
autre jalon intermédiaire.
en visant B à partir de A, on détermine C qui est le point d’arriver de la prolongation.
- pour placer les jalons intermédiaires, on enlève le jalon en B, l’opérateur se place derrière le point
de départ de A et l’aide place les jalons intermédiaires, en commençant toujours par le point le plus
éloigné.
d) Problème 3 : Tracer un alignement déterminé par deux points qui sont non visible l’un de
l’autre : alignement avec obstacle.
On a besoin d’un jeu de jalons et d’une nivelle sphérique ou d’un fil à plomb.
Dans ce cas on utilise la méthode de Fourrier lorsqu’il s’agit d’une butte comme obstacle.
L’exécution se fait de la manière suivante :
-placer sur les deux extrémités des jalons.
-l’opérateur cherche deux points 1 et 2 en dehors de l’alignement desquels qu’il puisse
apercevoir simultanément les points A et B.
-l’opérateur se place derrière le point 2 et vise la ligne 2 – A. L’aide se déplace sur la ligne 2 –
²
A 1’’
1’ 2’’ B
2’
1
2
1’’’ 2’’’
A Fig 11.Alignement avec obstacle
cas d’une bute B
On a besoin d’un jeu de jalons et d’un nivelle sphérique ou fil de plomb. Dans ce cas aucun
point situé entre A et B ne permet d’apercevoir simultanément A et B.
Pour résoudre ce problème, on procède de la manière suivante :
-l’opérateur cherche deux points 1 et 2 à partir desquels on peut voir A et ensuite deux autres points
3 et 4 d’où l’on peut apercevoir B. Les quatre points 1,2, 3, et 4 doivent être visible les uns des
autres.
-l’opérateur se place derrière le point 1 et vise la ligne 1 – 4 et place un jalon en 2’ d’où l’on peut
encore voir A et en 3’ d’ou on peut encore apercevoir le point B.
-l’opérateur vise la ligne 2’ – A et l’aide place le jalon en 1’.
-l’opérateur vise la ligne 3’- B et l’aide place le jalon en un point 4’ duquel il peut encore voir le
point 1’.
-les opérations sont répétées et on détermine successivement les points 2’’et 3’’, 1’’ et 4’’ 2’’’
3’’’ 1’’’ et 4’’.
Remarque :
s’il n’est pas possible de trouver des points intermédiaires 1.2.3.et 4 il faut utiliser d’autres
méthodes plus complexes.
deux segments droits, lesquels ont un tronçon en commun se trouvent dans le prolongement l’un
de l’autre.
Les matériels utilisés sont : - un jeu de jalons, un nivelle sphérique ou un fil à plomb et un mètre
de ruban.
4m
C
5m
900 Fig 13 tracé de la perpendiculaire avec la méthode
3, 4 et 5 sur l’alignement CB au point A
A 3m
B
Méthode 2 : application du triangle isocèle
alignement matérialisé par les jalons et marquer un point B sur l’alignement { l’aide un jalon.
à partir du point choisi B sur l’alignement, définir deux points A et C sur l’alignement qui seront
situés de part et d’autre du point choisi B à égale distance donc AB = BC Il faut que les points
trouvés soient belle et bien sur l’alignement.
déterminer un point en dehors de l’alignement de façon qu’il soit à égale distance des deux points A
et C mesurés départ et autre du point choisi B .
Ici on a besoin des matériels suivants : un jeu de jalons, une nivelle sphérique ou un fil en
plomb et un mètre ruban.
Le problème se résous de la manière suivante :
- l’alignement AB étant déj{ matérialisé { l’aide des jalons A et B.
- le point C est aussi matérialisé par le jalon hors de l’alignement.
- on définit sur l’alignement un point D quelconque et on mesure la distance CD.
on définit sur l’alignement AB un point E de telle sorte que CD = CE, et on mesure la distance
DE.
- on détermine le point F en divisant DE par deux. La distance mesurée DF = DE et le
point F est le pied de la perpendiculaire CF.
Nous avons ici besoin des matériels suivants : un jeu des jalons, un mètre ruban, une nivelle
sphérique ou un fil à plomb et un théodolite.
après avoir matérialisé l’alignement AB et le point C par des jalons, on choisit un point D
quelconque sur l’alignement AB.
mesurer la distance CD et placer l’instrument au point D et mesurer l’angle formé par
l’alignement AB avec la direction CD.
en considérant le problème résolu et on considère le triangle CDE rectangle.
on calcul la distance DE sur l’alignement AB DE= CD x cos α.
on mesure l’alignement AB la distance DE, E est le pied de la perpendiculaire.
Remarque 1 :
Tracer les perpendiculaires au moyen d’équerre optique.
L’équerre à prismes est le plus facile à utiliser pour élever des perpendiculaires à partir des
points donnés sur l’alignement ou en dehors de l’alignement. Les équerres optiques
Remarque 2
S’il faut abaisser une perpendiculaire sur un alignement AB à partir d’un point C plus élevé
situé en dehors de l’alignement, il faut procéder de la manière suivante : figure 16 abaisser sur AB
une perpendiculaire à partir d’un point S situé sur une droite quelconque
passant au pied S’ de la verticale issue de C ; déterminer R’ par approximation
- mesurer SS’ et rapporter cette distance sur AB a partir de R’ ; - tracer la perpendiculaire
RT et prolonger la jusqu’à S’
b) Tracer un alignement AB : cas de faible obstacle. Voir le cas des parallèles. Voir
figure18. Mais il faut choisir un point en dehors de l’alignement et qui sera visible de
deux points (extrémités de l’alignement).
- Choisir un point D proche de A mais visible en A et en B ;
- Tracer l’alignement DB et par A et B tracer les perpendiculaires à DB
- Porter sur la perpendiculaire tracée en B la distance AD pour trouver C
- Joindre C à D la parallèle à l’alignement AB.
- Choisir deux points (G et H) de part et d’autre de l’obstacle sur
l’alignement CD, élever en chaque point la perpendiculaire à CD et porter
sur les perpendiculaires lever la distance AD soit E et F. Les points E et F
sont dans l’alignement AB.
N.B. Cette méthode peut être utilisé pour prolonger un alignement AB au-delà d’un
obstacle empêche la vue et qui est infranchissable.
a) Introduction.
Les mesurages des distances se fait avec les instruments suivants :
- mètre, mètre double, décamètre, chaine d’arpenteur,…
Ruban métallique ou en plastique enroulé dans un boitier. L’extrémité libre du ruban
possède un anneau qui est parfois compris ou non dans la longueur du ruban.
Une graduation en mm est gravée ou imprimée sur le ruban en général la longueur du ruban
est variable suivant le fabriquant.
La chaîne est faite des tiges et d’anneau métalliques. Actuellement les chaines sont
en voie de disparition.
N.B. Les mètres ruban sont disponibles en différentes longueurs on a : de 10m, 20m, 30m,
… 500m et voir même de 1km.
b) Utilisation
Le mesurage direct ou mesurage à plat des distances au moyen du décamètre
tendu directement sur le sol, ne peut s’opérer qu’en terrain horizontal et dans les terrains
ayant des pentes ne dépassant pas 2cm /m ou 2%.
Mesurer directement une longueur, c’est la composer à une mesure étalon, que
l’on porte bout à bout au temps de fois qu’il est nécessaire.
Lors du mesurage, il faut toujours tenir le ruban tendu et horizontal.
Le ruban doit être nettoyé après l’usage
Lors du mesurage il faut bien regarder la position du zéro car il peut être situé à 10cm
du début ou au début du mètre ruban (anneau du coté intérieur) ou encore sur la face externe
de l’anneau.
L = 10 x ℮ x k + f x k + m
Pour mesurer une distance, il faut d’abord la matérialiser au moyen des jalons ou
des piquets en bref faire l’alignement.
les piquets ou les jalons sont placés l’un par rapport { l’autre { une distance inférieure à
la longueur du ruban.
on mesure la distance entre les centres des piquets qui sont indiqués par un clou et les
distances partielles sont ensuite additionnées.
Comment faire un chainage avec des fiches sur une distance AB.
-l’opérateur plante une fiche en A, lequel aura été auparavant défini avec précision.
-l’aide part dans la direction de B avec 10 fiches. L’opérateur tient la poignée ou l’extrémité
du ruban contre la fiche plantée et dirige l’aide. Tous les deux tendent le ruban et l’aide
plante une fiche à l’extrémité du ruban.
-chaque fois que l’on avance, l’opérateur reprend la fiche plantée par l’aide.
-après 10 longueurs du ruban, l’aide a planté toutes ses fiches et l’opérateur à 10 notes et
le mesurage se poursuit.
-la dernière distance, inférieure à la longueur du mètre ruban, est directement mesure et
consignée soit m.
Remarque :
- la précision exigée pour la mesure est de 1/1000.
- pour éviter les erreurs, la distance doit être mesurée une deuxième fois en sens inverse.
- quand on doit mesurer avec précision et que l’on ne sait pas poser le ruban sur le sol, on
doit apporter une correction :
Pour le ruban de 30m, soustraire à la longueur du ruban 0,0015m ;
Pour la longueur de 20m, soustraire à la longueur du ruban 0,001m.
Lorsque la distance est inférieure à 20m il n’y a pas de correction à faire.
N.B. Quand l’inclinaison est supérieure à 2%, il faut abandonner le mesurage à plat.
Il faut faire attention car les erreurs peuvent être commises à la lecture sur le ruban et
aussi aux calculs des longueurs.
N.B. Pour mesurer les distances donc les deux extrémités ne sont simultanément
accessibles on utilise les matériels suivants : le théodolite pour mesurer les angles, les
• Mesure d’une distance AB, les deux points sont séparés par un obstacle l’obstacle
empêche la vue et est infranchissable. Voir figure 22
On peut utiliser deux méthodes qui sont basées sur les triangles (le triangle rectangle et
les triangles semblable).
• Mesure d’une distance AB, coupée par un obstacle : l’obstacle n’empêche pas la
vue mais n’est pas franchissable et un des deux points est inaccessible.
AB = =
• Mesurage d’une distance AB, située de l’autre côté d’un obstacle (rivière) qui
n’empêche pas la vue.
Méthode 1 Figure 25
- Les points A et B sont matérialisé au moyen de jalons.
- Réaliser un alignement VW de l’autre côté de l’obstacle.
- Au départ de A(B) abaisser une perpendiculaire sur VW on obtient le pied
C(D) prolonge cette perpendiculaire en X(Y).
- Diviser la distance CD en deux parties égales, on obtient E
- L’opérateur se place derrière C(D) et guide l’aide qui se déplace avec un
jalon sur le prolongement de l’alignement BE (AE). Déterminer ensuit le
point F(G). -
AB = =√
Si l’on a mesuré les angles ayant le même sommet S, on opèrera par tour d’horizon.
On a aussi le tour d’horizon dans lequel toutes les directions sont rapportées à la direction
de référence.
Cette méthode qui est la plus précise mais nécessite l’emploi d’un instrument
répétiteur, comme par exemple le théodolite Wild T2.
La méthode consiste à ouvrir plusieurs fois l’angle sur le limbe de l’appareil en
faisant qu’une lecture finale en procédant comme suit :
- On part avec le zéro du limbe et du vernier en coïncidence avec la vis du mouvement
particulier bloquée et la vis du mouvement général débloquée ;
- On vise le jalon d’extrémité du premier côté de l’angle, on bloque le mouvement général
et après avoir débloqué le mouvement particulier, on ouvre l’angle en visant le jalon
d’extrémité de son deuxième coté ;
- On bloque ce mouvement particulier sur ce point, et après avoir débloqué le mouvement
général, on vise de nouveau le jalon de la première extrémité ;
- On bloque à nouveau ce mouvement général sur ce point, et après avoir débloqué ce
mouvement particulier en ouvrant de nouveau l’angle en visant le jalon de la deuxième
extrémité ;
- On a donc ainsi ouvert l’angle deux fois.
Par répétition on peut ouvrir l’angle n fois et si L est la lecture finale, l’angle
mesuré vaut ; α =
Dans le cas où la premier lecture L0 est différente de zéro, on a : α =
Remarques
La répétition excessive du mouvement particulier et général n’entraine pas une
amélioration de la précision. C’est pourquoi on prend toujours n = 4.
La méthode répétitive est recommandée pour la mesure des petits angles pour lesquels la
répétition peut s’effectuer exclusivement avec les mouvements fins.
On peut effectuer les lectures aux deux endroits prévus, appelés index. On prend alors la
moyenne des lectures.
Afin d’éviter des erreurs grossières, notamment dans les calculs du nombre de répétitions,
il est conseillé d’effectuer une lecture après la première répétition pour obtenir une valeur
approximative de l’angle. Une hésitation dans le comptage peut alors être immédiatement
résolue.
Le cercle gradué possède une graduation croissante vers la gauche et une graduation
décroissante vers la droite. Il faut faire attention à ce que les lectures s’effectuent sur la
même graduation, soit de l’intérieure soit de l’extérieure.
Les résultats sont consignés sur le formulaire. Voir le tableau.
N.B. La méthode réitérative est préférable à la méthode répétitive car, dans cette dernière
les lectures sont toujours effectuées dans la même direction, et c’est ainsi que les fautes
s’additionnent.
Il existe également le danger que les erreurs soient commises à chaque blocage du
cercle gradué.
c) Procédés pratiques
En pratique, on a trois procédés mais d’une manière générale on utilise une seule
méthode.
• Doublement d’observations
-On utilise les modes opératoires les plus simples telle que l’on puisse éliminer les erreurs
systématiques du goniomètre automatiquement et diminuer l’importance de ces erreurs
accidentelles.
-On procède alors par double retournement, c’est l’application de la méthode de
doublement des observations.
-On exécute une première lecture de l’angle, cercle vertical à gauche, puis une seconde
mesure cercle vertical à droite. On accentue la symétrie des observations et inversant
l’ordre des mesures et le sens de l’observation. Le carnet d’observation se présente de la
manière suivante : voir tableau.
• Méthode magnétique ou mode incliné. figure 24
Cette méthode nous permet de déterminer l’azimut ou le gisement d’une direction.
N
Y V0
1= azimut de A 1
2= azimut de B
2 α Fig.24. méthode magnétique
Le déclinatoire (boussole précise) est fixé sur la manche solidaire du limbe par un
collier. Ainsi le limbe à la même orientation en toutes les sections lorsque l’aiguille est
amenée en ses repères à l’aide du mouvement général.
Dans ces conditions, la ligne de visée pour laquelle on fait la lecture zéro, la direction
fait un angle constant avec la direction de l’axe des y.
Cet angle s’appelle Go ou Vo du déclinatoire.
L’azimut est : VSA = V0d + la sens horlogique.
GAB= L com.
Exemple : Pour déterminer l’angle A, on prend sur les côtés AB et AC de longueur égales et on
mesure ensuite la distance BC.
IV.1. INTRODUCTION
Par angle vertical d’un point élevé B par rapport à un point d’observation A, on
entend l’angle formé par la direction AB avec le plan horizontal passe par le point A.
Si le point B se trouve au-dessus du plan horizontal, l’angle vertical est calculé de façon
positive et on l’appelle angle d’élévation. Mais si B est en dessous du plan horizontal,
l’angle est compté négativement et on parle de l’angle de dépression.
L’angle vertical varie de +100 grades et à – 100 grades ou de +90° à – 90°. Nous
appelons angle zénithal d’un point B par rapport à un point A d’observation l’angle formé
par la verticale au point d’observation A avec la direction de la droite AB. Voir figure 27
La somme de l’angle zénithal et l’angle vertical d’un même point B par rapport à un
point d’observation A est égal à 90° (100 grades).
L’angle zénithal est calculé de 0° à 90°.
Pour mesurer les angles verticaux ; il faut disposer d’un instrument composé d’un
système à trois axes.
Qui a :
- un cercle gradué perpendiculaire au deux axes et centré sur celui-ci ;
- Un ou deux index sur lesquels on peut lire la graduation ;
- Une nivelle cylindrique permettant de placer la lunette horizontalement.
Dans ce cas nous pouvons utiliser les théodolites ou le tachéomètre.
En pratique, on commence toujours pour stationner l’appareil en A et ensuite on vise
le point B. on lit directement la valeur de la mesure de l’angle.
Afin d’éliminer les erreurs instrumentales, on procède de la sorte :
-Après avoir fait la lecture du cercle { gauche, on tourne l’appareil de 180° ou 200 grades
dans le plan horizontal, on vise encore B et faire la lecture avec le cercle à droite. La
valeur de l’angle { prendre en compte est la moyenne.
α=
a) Introduction
Pour mesurer la hauteur d’un bâtiment ou d’un point d’élévation, on utilise
deux méthodes (avec les instruments et avec une équerre). Toutes fois nous pouvons
avoir le cas où le bâtiment est accessible et le cas où le bâtiment est inaccessible.
Pour déterminer la hauteur on utilise les formules de la trigonométrie.
b) Principe
Toutes les formules pour les mesures de hauteur reviennent à l’application de la formule
suivante : H = D tg α = D cotg β
H=
D α kmoyen= 0,13
H=
d) Mesurage des espaces étroits (pas de possibilité de mesurer les deux points l’un à côté de
l’autre).
Considérons les éléments suivants : d, d° ,B, ∆H, α1, α2, β1, β2. ∆H=H2-H1
BF=
F E C
V.1. INTRODUCTION
A. INSTRUMENTS TOPOGRAPHIQUES
A.1. Introduction
Les appareils topographiques sont des divers types : le jalon, la chaine d’arpenteur, le
ruban ; le théodolite, le tachéomètre, le niveau, GPS,…
- Les appareils à type ‘’cercle’’ ne comporte qu’un limbe horizontal
- Les appareils à type théodolite permettent la mesure précise des angles dans le plan
horizontal et plan vertical.
- Les appareils à type tachéomètre qui en plus de possibilité du théodolite, permettent la
mesure des distances sans avoir à parcourir cette distance avec un étalon de mesure. Le
calcul se fait avec une rapidité que n’a pas la mesure directe.
Le tachéomètre est donc l’appareil qui permet de mesurer à partir d’une station donnée, la
distance, la direction (l’angle) et la dénivellation. C’est l’addition d’un dispositif
stadimétrique qui transforme un théodolite en tachéomètre.
Exemples:
Dans chacune de catégories, des instruments se diffèrent que par des dispositions de
détails conçus et réalisés selon les convenances des constructeurs (fabricants).
Il suffit de bien connaître un appareil de chaque catégorie pour pouvoir utiliser sans
difficultés les autres instruments de même catégorie.
Car l’étude des instruments montre qu’ils sont tous constitués par un petit nombre
d’organes connus et essentiel tel que : les viseurs, les lunettes, les cercles gradués, les
niveleurs et autres dispositifs.
L’étude des appareils comprend les principes généraux optiques et mécaniques ; la
description des instruments, leurs rôles, la manière de les utilisés, les limites d’emploi, les
avantages et les inconvénients.
A.3 Définitions
Un niveau : est un instrument qui a pour but principal la détermination directe et précise
de différences d’altitudes.
La ligne de visée d’un niveau est toujours rendue horizontale.
Un théodolite : est un instrument destiner à la mesure précise des angles verticaux et
horizontaux.
Un tachéomètre : est un instrument permettant des mesures indirectes de longueur par
visée directes avec une mire. Le tachéomètre est dit auto réducteur lorsqu’il permet de
déterminer sans calcul, les distances réduites à l’horizontal.
• Théodolite
To : théodolite boussole (T5, T1), - T1A théodolite
répétiteur. T16 : théodolite universel ; T3 : théodolite de
haute précision ; T2 : théodolite universel (réitérateur).
• Tachéomètre :
RDS auto réducteur.
RDH : auto réducteur de précision.
RK1 : à alidade réducteur de précision.
DM1 : diastimomètre.
Un alignement est l’intersection d’un plan vertical avec la surface du sol. C’est donc
une ligne unie, ondulée ou brisée, mais sa projection sur un plan horizontal est toujours
une droite.
Pour une plate-forme ou une route, après avoir implanté les piquets d’axe, il faut aussi
implanter les piquets des crêtes et de terrassement.
Donc il ne suffit pas seulement de planter les piquets d’axe, il faut aussi placer les
piquets de crête et de terrassement, les pieds des talus de déblais… Si l’on constate que les
engins peuvent de placer les piquets, il faut aussi placer les piquets de repère à l’abri des
engins.
Remarquons que dans l’arpentage on ne mesure pratiquement que les distances. Ces mesures de
distances
Fig . 30 Alignement permettent d’établir le plan et elles permettent également de
On plante les piquets aux points qui forment le contour du bâtiment suivant les
méthodes habituelles d’implantation.
On commence par implanter les piquets de fouilles de fondation.
En construisant les chaises ou chevalet de part et d’autre des alignements du contour du
bâtiment aux endroits où seront creusées les fondations.
Sur les chaises et aux dimensions prévues par le plan, on plante de clous qui au moyen des
cordeaux déterminerons la largeur de fouille.
Si le bâtiment comporte des murs de refend ou des cloisons intérieurs, on les
déterminera aussi au moyen des chaises supplémentaires. voir figure 52 page 60B
Des problèmes peuvent cependant se présenter si certains ponts ne sont pas accessibles.
Dans ce cas on procède de la sorte :
Si le point S est inaccessible voir figure 32
- définissez dans le prolongement de X’A et Y’B des distances égales et relier les
extrémités D et E.
- déterminer le milieu F entre ces deux nouvelles extrémités D et E, connaissant la
position de
O qui est { l’intersection des perpendiculaires en A { l’axe X’A et en B { l’axe Y’B ou
l’intersection des droites parallèles aux alignements X’A et Y’B distant de R (rayon).
- mesurer l’angle 2β en O entre A et B α = 90 – β.
Si le point O et S sont tous les deux inaccessibles voir figure33
-placer arbitrairement M et N sur X’A et Y’B et mesurer les
angles α1 et α2 - mesurer la longueur MN et calculer ensuite :
α= α1+ α2 ; SA et SB ; SA = SB = cotg
B =OB – R =
T1, B et T2, sont les trois points qui déterminent la courbe qu’on va planter.
Pratiquement, on cherche les points intermédiaires tous les 20m (10m ou 5m) selon la
longueur de la courbe.
Les méthodes graphiques peuvent nous permettre de tracé les alignements des courbes sans
trop de calculs.
Soit deux alignements VV’ et ZZ’ à relier au moyen d’un alignement circulaire
de rayon donné R. En supposant que le problème posé à une solution on procède de la
manière suivante :
- On choisit un point D quelconque sur la courbe de coordonnées (Xi ; Yi)
- On trace DE perpendiculaire à AO et on trace aussi CD perpendiculaire à AS
- On nomme la distance AC = Xi et la distance CD = Yi ; à chaque valeur de Xi
correspond une valeur de Yi qui détermine à chaque fois un point de la courbe.
- On cherche la formule pour calculer Yi en fonction de Xi en considérant le triangle
rectangle DEO
OE = √ OD=R OE=R-Y DE = X
R- Yi
N.B. * cette méthode est rejetée dès que la distance Y est supérieur à 10m.
Si cela est le cas, on érige à partir du dernier trouvé K un perpendiculaire KL au rayon KO.
On peut alors continuer et appliquer les mêmes valeurs de X et Y.
Si la courbe fait partie d’un profil long, on est obligé de déterminer les points de la
courbe de façon à ce que la courbe soit divisée en n partis égales.
Dans ce cas, les distances ne peuvent pas être prises arbitrairement, mais doivent être
calculées.
Pour relier verticalement des chemins, on utilise presque une parabole. La pente
de deux chemins est connue ; - on détermine le début et la fin de la courbe et on réalise la
construction suivante :
VI. 1. INTRODUCTION
Lever un terrain, c’est mesurer tous les éléments qui permettent de le représenter
exactement sur un plan à une échelle donnée avec tous les détails qu’il comporte.
Les procèdes utilisés pour faire les levés d’un terrain sont variables, mais ils
doivent toujours s’inspirer des deux principes fondamentaux suivants :
-Il faut d’abord procéder au levé des grandes lignes directives avant de passer au levé
de détails, afin d’éviter l’accumulation des erreurs résultant de la juxtaposition des
petits éléments les uns des autres.
- Il faut éviter les opérations complexes, mais au contraire les fractionner en opérations
simples se contrôlant mutuellement afin de faire apparaître les fautes ou les erreurs
inadmissibles.
Pour se conformer à ces principes, on relève sur le terrain un certain nombre des
points du 1° ordre que l’on relie par des segments de droites pour former un canevas
topographique du 1° ordre ou canevas directeur.
On trace ensuite un canevas du 2° ordre rattaché au canevas du 1° ordre.
Le canevas topographique peut se présenter sous formes de figures géométriques telles
qu’un polygone (triangle, rectangle, hexagone, …), une ligne brisée et comme il peut même
se réduire à une seule ligne droite surtout dans le cas des levés simples.
Ces procédés utilisés pour les levés de terrain, n’ont rien d’absolu car ils dépendent
de l’étendue du terrain, du nombre de détails qui parsèment le terrain aussi que des
instruments qu’on dispose. Mais nous allons seul disposer de trois procèdes dans notre
cours.
• Procédé du levé au décamètre ou arpentage du terrain, ici il y’a pas la mesure des
angles sauf les angles de 90° peuvent être fait avec le tracé des perpendiculaires.
• Procédés nécessitant que des mesures angulaires et très peu de mesures linéaires.
• Procédés nécessitant des mesures linéaires et angulaires.
Pour faire un levé, on détermine d’abord les points situés sur la figure géométrique
que l’on désire connaître et qui existent réellement sur le terrain. Ces points choisis sur le
terrain sont appelés sommets, devrons définir les lignes de la figure géométrique et seront
matérialisés par des piquets en bois ou métalliques ou encore en béton.
S’il faut représenter une courbe, il faut plusieurs points.
Les points choisis peuvent être une base des levés et sera appelé canevas.
c) Signalisation des sommets
Les opérations de levé exigeront à ce que ces points matérialise soient signalés.
La signalisation est encore nécessaire même si les sommets ont déjà été remarqués à l’aide
des piquets ou des bornes, étant donné qu’ils sont placés au ras des sols non visibles à
grande distance. On signale un sommet à l’aide d’un jalon ou d’une mire. On fait aussi
usage des perches si le point servira dans d’autres applications. Si le point n’est pas
3.1. Introduction
Remarque :
- chaque fois qu’on lève un terrain, il faut déterminer le nord géographique.
-Dans l’avenir, nous remplacerons la triangulation par la mesure des côtés de triangles
grâce à l’emploi dans appareils des mesures des distances au moyen d’ondes
électromagnétiques ou par photogrammétrie.
b) Levé par abscisse et ordonnées avec une directrice comme canevas figure 45
Par les points A et B appartenant à la triangulation du 1er ,2eme , 3eme ou 4eme ordre,
on trace un alignement qui est appelé directrice ou base des opérations à laquelle on
rattachera tous les sommets du polygone à lever au moyen des perpendiculaires.
La base des opérations doit être parcourue aisément et il faut qu’en le suivant qu’on
puisse voir tous les sommets du polygone.
La mesure des abscisses sur la base doit se faire par mesures cumulées. Les valeurs
des ordonnées sont inscrites à leurs extrémités respectives et normales à la direction. Voir
figure 45
N.B. Il peut arriver que les points A et B ne soient pas sur la triangulation mais ils doivent
avoir des coordonnées connues.
On mesurera les longueurs de tous les côtés des polygones, que l’on obtiendra par
mesurage direct au moyen du mètre ruban ;
On mesurera aussi les angles des différents polygones, donc la somme des angles dans un
polygone est donnée par la formule suivante : =180° (n±2)
NB. Le levé des détails se fera par abscisses et ordonnées sur les côtés de divers polygones,
pris comme base d’opérations.
NB. Ces trois procédés vue ci haut nous conduit à trouver un canevas topographique.
Les détails sont levés en utilisant les côtés du canevas topographique comme base
des opérations.
a) Introduction
a) Introduction
Pour positionner un point sur le terrain, il faut déterminer les coordonnées en
fonction d’un système d’axes choisis et visibles.
Les coordonnées d’un point en fonction de ces axes sont données par l’abscisse et
l’ordonnée et celles-ci déterminent sans équivoque la place du point en fonction du système
d’axes.
A partir d’un point connu A, on peut déterminer la position de B.
Pour arriver { la détermination des coordonnées, on détermine la distance AB et l’angle α
(l’angle formé par la direction parallèle à Y et la direction AB).
L’angle α est appelé angle cartographique, l’angle de gisement ou l’argument de
AB et cet angle est toujours mesuré dans le sens horlogique. L’angle peut être azimut
géographique ou magnétique de AB, lorsque l’axe Y est dirigé vers le nord géographique
ou magnétique. A côté de α, la direction AB possède un second argument, { savoir β.
Nous indiquerons les deux arguments par (AB) pour α et par (BA) pour β le rapport
de deux arguments est (BA) = (AB) ± 180°. Figure 55
D) Les orientations
L’azimut : c’est la direction de l’angle
comptée de 0 à 400 grades ou de 0 à 3600
depuis une direction de référence dans le
sens de l’aiguille d’une montre.
Gisement (G) : c’est l’angle formé par
l’axe des Y positifs du quadrillage
Lambert et la direction à lever. Il est
mesuré dans le sens des aiguilles d’une
montre { partir de l’axe des Y. En bref
c’est l’angle entre une direction et le
nord géographique ou le nord Lambert.
Figure 57 Orientement : on appelle
orientement d’une direction, l’angle
formé par celui-ci avec le nord Lambert
mais compte dans le sens contraire des
aiguilles d’une montre.
a) Introduction
Les distances et les angles nous amènent à la détermination des coordonnées et
d’angle azimutal d’un point.
Pour déterminer l’angle azimutal d’un point on utilise un instrument portant une
aiguille aimantée ‘’déclinatoire’’ ou une boussole. En pratique, on confond le nord
géographique et le nord Lambert.
Pour transmettre les coordonnées et les gisements, il est nécessaire que le point de
départ soit connu en coordonnées et en gisement.
YB = YA + AB cos (AB)
Δ X = AB sin(AB) = XB – XA
ΔY = AB cos (AB) = YB – YA
Pour calculer les coordonnées des différents points du cheminement encadré, nous
devons considérer les éléments suivants :
-Les coordonnées du point de départ ;
D) Cheminements fermés
Comme dans le cas de cheminement encadré, on a ici aussi les mêmes formules
pour la transmission des gisements et des coordonnées.
G i = G i-1 + αi ± 180°
Xi = X i-1 + ∆Xi et Yi = Y i-1 + ∆Yi
Comme dans le cas d’un cheminement ouvert, les coordonnées d’arrivé sont les
mêmes que pour les coordonnées de départ ; un même point qui est { la fois le départ et
l’arrivé.
on a : ∑∆Yt et ∑∆Yt sont nuls d’où : Efx =∑∆X0 et Efy =∑∆Y0
Ici on tracera l’ellipse de tolérance comme dans le cas du cheminement encadré.
CHAPITRE I : GENERALITES
NB. Dans un nivellement barométrique on utilise pas le thermomètre ni des mires ou autres
appareils topographiques.
NB. Quel que soit la méthode employer, il faut toujours partir d’un point de repère, c'est-
àdire d’un point dont la hauteur est connue par rapport au niveau de départ. Partant de ce
point de repère, on détermine les hauteurs des autres points. Par les formules ci-hautes.
Et l’altitude d’un point est donnée par la formule :
Altitude de B = altitude de A ± dN
Le nivellement simple est utilisé lorsque l’on peut déterminer les hauteurs des
points { niveler sans changer la station.
Lorsque le nivellement direct entre deux points n’est pas possible suite { la
distance ou suite { la difficulté d’effectuer les lectures, on va déterminer la différence de
niveau entre ces deux points en utilisant des points intermédiaires tels que les distances
soient inferieures à la distance maximum admise et que lectures sont possibles.
Donc ici on applique le nivellement simple entre le point de départ avec le point
intermédiaire immédiat, ensuite entre les points intermédiaires jusqu’au dernier point
intermédiaire avec le point d’arriver.
La portée varie surtout entre 80 et 100 m pour plus de précision, il ne faut pas
dépasser 80 m et on conseil de placer la station au milieu de deux points à niveler. La
portée est la distance allant de la station jusqu’aux points visés. Pour des grands travaux,
il ne faut pas dépasser 80 m et quand il y a la chaleur, il ne faut pas viser les 50 premiers
centimètres du bas de la mire.
Le cheminement composé conduit à l’établissement d’un tableau qu’on appelle
carnet de nivellement.
Comme partout en topographie, il faut toujours faire les mesures en
surabondance donc faire les mesures allées et retour.
Si la différence entre la hauteur du point de départ à l’aller et la hauteur de ce même
point au retour est admissible, on prendra comme hauteur de ce point la moyenne des
deux valeurs. Pour le contrôle du nivellement, on fait la somme des lectures avant
et la somme des lectures arrière et on détermine la différence de niveau :
- Somme des lectures arrières – somme des lectures avants ;
- Somme des différences positives – somme des différences négatives.
Le nivellement par
rayonnement nous facilite la
détermination des courbes de
niveau et se fait lorsque presque
tous les points à niveler sont
visibles à partir d’une seule
station.
Si la station est située sur un point
connu en altitude, on mesurera
dans ce cas la hauteur de tourillon
HN et le dénive de tous les points
rayonnés seront déterminés par la
formule suivante :
dNi =HN - lav
Après chaque nouvelle mise en station pour une série successive des points,
on doit naturellement viser à nouveau, soit un point de la série précédente soit le point
fixe (station 1) de la série précédente. La visée d’un point de la série précédente sera
alors la lecture arrière.
Ici l’altitude de point est donnée par : Altitude Pi = Altitude connue ± (HN –l’avi)
Dans ce cas on utilise les distances pour faire la compensation. Ici on tient compte
de :
- l : la longueur totale du cheminement ;
suivante : δ∆dN =
On commet une faute égale à e. Il est suffisant de savoir que celle-ci s’obtient par : e =
avec D la distance du nivellement et R le rayon de la terre. R= 6371 Km.
-Réfraction des rayons
Par la réfraction de la lumière dans l’air, des erreurs se produisant. Elles peuvent être
évitées en prenant les intervalles plus ou moins égaux.
Il nous faut également tenir compte des vibrations de l’air. Il est alors préférable de
raccourcir la distance de mesurage.
-Inclinaison de la mire
Elle est évitable si l’on emploie une nivelle sphérique. Quand la mire ne peut rester droite
à cause d’un temps venteux, l’observateur note la plus petite lecture possible.
-Mire changée de place
Contrôler toujours si la mire se trouve à la bonne place (droite et bien centrée sur le
point).
-Changement de la position du niveau
Avant le mesurage, enfoncer toujours solidement les pieds des trépieds dans le sol, prenez
aussi un sol plus dur que possible.
Le réglage d’un niveau n’étant jamais parfait, il subsiste dans le plan de visée,
entre la directrice de la nivelle et l’axe optique de la lunette, un défaut de parallélisme
introduisant une erreur systématique appelée erreur de colimaçon.
Toutefois il existe aussi d’autres erreurs systématiques dues aux défauts de construction.
On peut éliminer l’erreur de collimation ainsi que d’autres erreurs systématiques en
utilisant certaines méthodes d’observations appropriées aux instruments utilisés.
En pratique on les élimine de trois
manières : -
La méthode des visées égales est basée sur l’équidistance des mires par rapport à
la station. Si l’axe optique était parallèle { la directrice de nivelle, il n’y a pas erreur de
colimaçon.
Mais en pratique l’axe de la nivelle optique n’est pas parallèle { la directrice de la nivelle,
mais il est incliné sous l’angle C (colimaçon) : Alors si on ne respecte pas l’équidistance,
il y aura erreur dans XB et dans XA d’où
XB - XA ≠ 0 alors XB - XA est l’erreur de colimaçon.
Pour le mesurage des pentes un fil à plomb se trouve sur l’un des côtés.
La base est placée sur le plan incliné et le fil à plomb dans l’ouverture d’un des côtés. On peut
ainsi directement lire l’inclinaison.
Pour le mesurage d’angles, placer le niveau à plat sur le sol, le repère vers vous sur les
deux autres cotés existe une graduation en degré. Cela vous permet de lire directement l’angle on
peut faire l’usage d’un tableau de conversion.
Le tableau de conversion
NB : A la fin du nivellement direct tous les éléments levés sont consignés dans le carnet de nivellement avec tous
les calculs de compensation d’erreurs.
station Points Distances Lectures Dénivelle ΔdN Altitude de points observation
visées
simple cumulée arrière avant + -
III.1. PRINCIPE
Remarque
-Si la ligne de visée est ascendante, la dénivelée est positive et dans les cas contraire on a
la dénivelée négative.
- On peut aussi utiliser le cheminement par rayonnement pour déterminer
certaines altitudes des points.
- Si la distance est grande, on peut procéder par cheminement pour déterminer la
dénivelée. - La distance maximale entre deux points ne doit pas dépasser 200 ou
250 m à cause de la courbure terrestre et de la réflexion atmosphérique qui
modifie la distance zénithale. Mais si un cas pareille se présente, il faut utiliser
la formule vue sur calcul des hauteurs ‘’mesures des angles verticaux’’ page
et paragraphe N° - Les erreurs acceptables sont de :
- Pour la distance elle est de ± 10cm / 100m
- Pour les angles elle est de 1 centigrade
NB. Comme de l’autre nivellement, on réalise { la fin un carnet de nivellement avec les
rubriques suivantes :
Carnet de nivellement
IV .1. INTRODUCTION
Dans la nature, la pression barométrique est variable en fonction de l’altitude. Toutes fois
cette pression barométrique est instable car la température a aussi de l’influence sur cette pression.
Malgré cette instabilité, on peut utiliser la pression barométrique pour déterminer l’altitude d’un
point ou en bref faire le nivellement.
La pression atmosphérique varie avec l’altitude en fonction d’une loi définie
expérimentalement par LAPLACE à partir des lois de Boyle Mariotte et Gay Lussac. La formule a
été établie par HALLEY en pratique.
N.B. Le nivellement barométrique est utilisé dans les nivellements souterrains parce
qu’on admet sous réserve que le gradient de pression est relativement régulier.
V.1. INTRODUCTION
Elle est une méthode qui permet de déterminer d’une manière indirecte les
distances entre les points sans qu’on parcoure les distances avec un ruban (mètres
rubans).
La stadimètrie, dont le principe est basé sur les propriétés des triangles
semblables.
Elle exige une connaissance de la trigonométrie et de la géométrie.
Ici on utilise comme instruments : le niveau, le théodolite ou le tachéomètre donc les
appareils qui ont une lunette stadimètriques
D=
D = (ls – li). K + f + p
Le coefficient k est égal { 100 et d’une manière générale, les appareils sont
pourvus d’une lunette supplémentaire qui ramène la distance au centre de la station de
sorte qu’il n’y a pas de constante à ajouter.
D’où la distance d’une visée est de : D = 100 (ls – li)
D = 100.(ls – li) =
VI. 1. GENERALITES
On appelle méthode tachéométrique, le procédé qui consiste à effectuer rapidement le levé d’un
terrain à l’aide d’un tachéomètre.
Le tachéomètre est un théodolite dont la lunette a été modifié afin de nous permettre à effectuer
des mesures des distances d’une manière optique sans parcourir la distance avec un mètre ruban.
D’une manière pratique, le tachéomètre comprend en général deux parties : la polygonale de base
et le levé des détails.
Dans le cas de la tachéométrie, on peut combiner les nivellements planimétriques et les nivellements
altimétriques.
Comme en planimétrie, les polygones de base est levé par cheminement les cotes et les distances
sont mesurées indirectement par les mesures optiques.
Pour éviter les erreurs, on fait les lectures avec cercle à droite et aussi avec le cercle à gauche. Pour
le calcul de distance, il faut faire plus de quatre mesures. Les différences de niveau entre les points sont aussi
mesurées de deux fois dans le sens aller et aussi dans le sens retour.
Nombre de détails à rattacher à chacune des stations est en générale considérables, il peut atteindre
plusieurs dizaines ou centaines suivant le besoin. Il faut déterminer les points de détails planimétriques et
altimétriques au même moment pour réduire le temps de travail ou réduire le délai.
Il faut régler l’alidade des angles verticaux de manière à l’horizontal ça puisse indiquer 0° ou 90°(
0 ou 100grades). Dans ces conditions, les lectures au cercle vertical donnent directement l’angle zénithal de
la ligne de visée. Il faut éviter une double lecture et les calculs inutiles.
Les distances et les dénivelées seront calculées par les formules vues dans les chapitres qui ont
précédés.
Les détails sont levés en même temps que la polygonale de base.
CONCLUSION SUR LES NIVELLEMENTS
A la fin d’un nivellement, on doit consigner les résultats dans un carnet de nivellements.
Le carnet de nivellement n’est pas standard mais elle doit contenir les mêmes rubriques. Donc il doit avoir
les détails planimétriques et altimétriques relevés sur terrain. On fait la fusion des deux carnets :
le carnet planimétriques et les carnets altimétriques.
Il aura les colonnes suivantes :
- Les points de stations ;
- Les points visés ;
- Les distances (distance cumulée et distance partielle) ;
- Les angles de mesurés ;
- les angles compenses ;
- les azimuts ;
- les cadrans ;
- Le nombre générateur (fonction sinus / cosinus) ;
- ∆x et ∆y (accroissement des coordonnées x et y des points) ;
- X et Y les coordonnées des points ;
- Les lectures (supérieures et inférieures) ou seulement les lectures de la ligne niveleuse
arrière et avant ;
- Les différences des altitudes ; - Les altitudes des points ; - Les observations.
I. INTRODUCTION
On représente le sol ou les reliefs d’un terrain avec tous les détails planimétriques
et altimétrique en utilisant les carnets de nivellement établie après nivellement du terrain.
Il est noté que les carnets de nivellements dans sa partie observation, on ajoute en annexe
un plan de détails pour faciliter l’interprétation du carnet et pour représenter les détails
altimétriques sur un même plan, on utilise les représentations suivantes :
- La représentation du relief par plan coté ;
- La représentation par courbes des niveaux ;
- Représentation du relief par profil en long et profil en travers.
Les profils en long et en travers nous conduirons à la cubature de terrassement.
Présentation de la méthode
Cette représentation est d’usage courant et son établissement exige d’abord un
plan planimétrique précis.
Avant d’arriver à cette représentation, on doit déterminer les éléments
suivants :
- On détermine les cotes d’altitude des différents sommets (points) et certains
nombre des points remarquables situés à l’intérieur du canevas de base. On peut aussi
déterminer les altitudes des points extérieurs du polygone en cas des points de
rattachement s’il y a pas à l’intérieur du polygone.
-Chaque point nivelé est fixé sur le plan par des relevés planimétriques (relevés d’angles
et des distances). Ces points peuvent aussi être fixés sur le plan par les relevés d’abscisses
et d’ordonnées sur plusieurs directions suivant le mode de relevés effectués sur terrain.
On peut aussi utiliser encore les coordonnées des points si on les avait calculées d’avance.
- Il faut relever un assez grand nombre de côtés de niveau pour qu’on puisse admettre
qu’entre deux points nivelés il n’y ait pas de changement de pente.
-La représentation du relief par plan coté a également pour but d’obtenir un plan à courbes
de niveau, qui aussi servira de support pour la représentation des profils en long et en
travers.
-Dans les dessins des plans côtés, le virgule séparant la partie décimale de la partie entière
des côtés de niveau est remplacée par un point que l’on situe exactement à l’emplacement
du point nivelé.
Remarque
- Pour définir avec précision la forme du terrain, il faut bien choisir les points. Il est
évident que les points remarquables rapportés sur le plan coté ne doivent pas être
relevés au hasard. Il faut le prendre de manière à obtenir la représentation réelle
du terrain. On prendra par exemple les sommets, les crêtes de talus, les
ondulations, les dépressions,…
- Les points essentiels étant rapportés sur le plan, il est facile de déduire par calcul
les côtés des points intermédiaires dont on a besoin.
- Suivant que le terrain est accidenté ou pas la densité des points par hectare est la
suivante :
- 2 à 20 points par hectare pour un plan à l’échelle 1/5000
Le relief du sol peut être représenté par des courbes de niveau qui sont aussi appelées
courbes hypsométriques.
En coupant fictivement le terrain par une série des plans horizontaux équidistants on
obtient avec l’intersection de chacun des plans avec le sol des courbes et chaque courbe
détermine ou relie ou encore passe par les points qui ont les mêmes cotés altitude.
L’ensemble de ces sections (coupes effectués avec les différents plans) équidistantes
donne naissance { un système des courbes qu’on appelle courbes de niveau. Chaque
courbe comprend tous les points de la surface ayant la même altitude.
La distance séparant deux points horizontaux successifs est l’équidistance altimétrique.
On l’appelle aussi équidistance naturelle E’. Un terrain est représenté avec plus de
précision si l’équidistance naturelle est faible.
Il est bon d’éviter des trop faibles équidistances naturelles car il y a risque d’avoir
plusieurs courbes qui surchargeront le dessin.
L’équidistance graphique ℮ est l’équidistance E’ réduite à l’échelle du plan E.
℮ = E. E’ = . E’ E = ℮.n E =
On admet que l’inclinaison du terrain est constante entre deux courbes de niveau
successives.
Exemple :
P= ; e=
On peut déterminer la pente d’un terrain lorsqu’on a deux courbes de niveau successives.
Les courbes sont souvent tracées en traits fins. Mais pour faciliter l’interprétation des
plans à courbes de niveau, on renforcera certaines courbes. L’équidistance des courbes
renforcées ou courbes maitresses peut varier de 5 ou 10 m. L’équidistance des courbes
maitresses est fonction de l’échelle du plan et suivant le cas généralement elle se fait
après 4 ou 5 courbes fins.
1730
1325 1735
1740
1320 1745
1750.
1315 1745
1310 1740
1305
13735
Fig 74. Les lignes caractéristiques : THALWEG et ligne de FAITE ou ligne de CRETES.
b) Le mamelon figure 75
Le mamelon est un mouvement de terrain dont les versants s’abaissent de tous les
côtés à partir d’un sommet qui peut être { pic. Le mamelon est représenté par des courbes
fermées qui s’enveloppent de telle sorte que la cote d’altitude d’une courbe enveloppante
est inférieure à celle de la courbe enveloppée. Les versants se réunissent en une ligne de
crête ou en un point (pic).
c) La cuvette figure 75
C’est l’inverse du mamelon. La représentation est semblable à celle du mamelon
mais ici les courbes enveloppantes ont des cotes supérieures à celles des courbes
enveloppées. C’est une dépression du terrain.
La ligne de plus grande pente est celle qui coupe perpendiculairement les courbes
de niveau successivement rencontrées. Là où il y a des lignes de plus grande pente, les
courbes des niveaux sont les plus rapprochés les unes des autres.
Ces lignes peuvent être droites, courbées ou brisées suivant les terrains et elles
représentent les directions que suivent les filets d’eau sur un terrain incliné.
La ligne de crête est une ligne de moindre pente.
Au niveau de crête, les courbes de niveau sont éloignées les unes des autres.
e) Versants ou flancs
La vallée est une dépression constituées de deux versants appelés flancs et qui se
réunissent suivant une ligne de Thalweg.
Les parallèles peuvent être à fond concaves, plat ou même à fons raviné (raccordement
d’un angle dièdre aigu). Figure 76
g) La croupe
La croupe est le mouvement de terrain en relief, forme par des versants qui se
réunissent en une ligne de faîte, incliné dans le même sens sur toute sa longueur et dont le
profil est généralement convexe.
A l’aval, la croupe aboutit à un Thalweg ou à un col.
h) Le col
Le col est généralement formé de deux croupes qui se font face et par deux vallées
opposées.
La ligne de faîte s’abaisse puis se relève, le point le plus bas de cette ligne de faîte constitue
le contre du mouvement composé de terrain qu’appelons col.
Ici on parle de : - Le coteau : croupe allongée
-Le ravin : vallée encaissée
-L’éperon : croupe terminée par un mamelon.
i) Eperon
C’est la partie terminale d’une ligne de faîte. Au lieu de descendre suivant une pente
continue vers le Thalweg, elle se relève et elle donne lieu à un mouvement de terrain
caractéristique en forme de mamelon, qu’on appelle éperon.
Comme on sait qu’il n’y a pas de changement de pente entre deux points nivelés
qui se trouvent sur deux courbes successives. Alors pour les tracés des courbes de niveau,
il suffira donc de déterminer leurs points de passage ayant des cotés rondes sur les droites
qui rejoignent deux points nivelés voisins.
En admettant que les courbes de niveau sont équidistantes de 1m en altitude, on
calculera leurs points de passage par interpolation et extrapolation. On dispose de trois
méthodes pour déterminer les points de passages :
- Méthode graphique (à l’aide du papier calqué)
- Méthode par calculs
- Méthode à l’aide d’une échelle métrique.
a) Méthode graphique
On commence par préparer d’abord un morceau de papier calque sur lequel on trace une
série des lignes parallèles et exactement aux intervalles régulières et qui servirons de
grilles pour trouver les points de passage à cotés rondes des courbes de niveau sur les
droites qui joignent les points nivelés voisins.
L’intervalle régulier des lignes parallèles est l’équidistance. Elle varie en fonction de
l’échelle du plan. En pratique, on prépare plusieurs morceaux de papier calque pour
différentes équidistances.
Les lignes du papier calque seront orientées par approximation pour que les deux points
nivelés voisins, réunis par un segment occupent leurs côtes de niveau respectif par
rapport au lignage du papier calque, et leurs points de passage sont marqué par le perçage
du calque au moyen d’une pointe sèche (pointe d’un compas).
Exemple : si les points voisins ont les côtés suivants : A= 1237,52 et B = 1245,25m. En
manœuvrant le papier calque de manière à coïncider les points A et B { leur altitudes
respectives, on constate qu’il ya huit points de passage de courbes (à côté ronde) de
niveau entre A et B
Connaissant la distance horizontale entre deux points voisins et leurs altitudes, on peut
déterminer les altitudes des points de passage.
La différence des altitudes des points voisins dN est proportionnelle à la distance qui sépare
les deux points.
Comme on connaît les cotes rend des points de passage et leur dénivelé qui est égale à
l’équidistance on peut par interpolation déterminer l’écartement de chaque point par
rapport soit au point A ou B sur la droite qui relie les deux points.
Exemple :
AB = 112 m (distance entre A et B) ; la dénivelée entre A et B est de :
dN=1245,25 – 1237,52 = 7,73.
- Pour une dénivelée de un mètre (1 m), on a la distance de :
- Pour une dénivelée de 0,25 m, on aura de B qu’il faut rapporter
sur la droite joignant A et B. On l’altitude de 1245 m.
- Pour l’altitude de 1244 m, on a une dénivelée de : 1245,25 – 1244 = 1,25 m. Par rapport
{ B le point d’altitude 1244 m sera à la distance de :
= 18,111 m.
-Pour l’altitude de 1243 m, on a une dénivelée de : 1245,25 – 1243 =
2,25 Par rapport à B le point d’altitude 1243 m sera à la distance de :
= 32,60 m.
On fait les mêmes calculs pour 1242, 1241, 1240, …..1237
Les distances seront portées sur le plan à l’échelle pour trouver les points des altitudes
calculées.
Pour cette méthode, on utilise la règle à échelle. Suivant l’échelle du plan, on fait
coïncider le point A d’altitude 1237,52 m avec la graduation 7,52 et le point B’ d’altitude
1245,25 m sera coïncidé avec la graduation 15,25. En reliant les points B et B’, on élève
des parallèles à BB’
De 8,00 ; 9,00 ; 10,00 ; 11,00 ; 12,00 ; 13,00 ; 14,00 ; 15,00 on obtient ainsi les points de
passage des courbes de niveau par l’intersection de ces parallèles avec le segment AB .
voir figure 78
1239 B 1239.25
1238
1237
A 1233,75 1236
1235
1234 B'
3 A 4 5 6 7 8 9 10Fig 78. construction
des courbes de niveau méthode de l'échelle métrique
IV.1. GENERALITES
La détermination des volumes des terres ou des terrassements doit être traitée
avant le début des travaux, dès que les relevés topographiques le permettent.
Cette opération a pour but :
- De déterminer le volume des terres à déplacer afin de respecter le plan fixé initialement
;-
- De déterminer les distances moyennes de transport afin de chercher les conditions les
plus économiques pour l’exécution des travaux ;
- De déterminer l’excèdent final des remblais ou des déblais afin de prévoir l’évacuation
ou l’emprunt des terres ;
- De déterminer éventuellement un profil définitif pour arriver à une égalité déblais –
remblais ;
- De fournir les éléments indispensables pour l’établissement du planning de travail.
a) Définition
Le profil en long est la coupe verticale du terrain passant par tous les piquets
d’implantation de l’axe d’une route, d’une canalisation, … ou d’un autre ouvrage sur tout
dans le cas de voie de communication ou des galeries. Cette coupe est développée sur un
plan dans un système d’axes altitude - distance. L’axe forme des alignements droits et des
courbes. Le profil en long sert à déterminer les pentes à donner à la plateforme et
à calculer à l’aide des profils en travers, le volume des terrassements nécessaires à
l’établissement d’une voie ou un ouvrage.
- Le profil en long est dessiné sur une bande de papier d’environ 40cm de haut et d’une
longueur aussi grande que nécessaire.
-On choisit arbitrairement un plan de comparaison ou un niveau de référence de façon à ce
que tout le profil puisse être dessiné au-dessus et dans le plan de la limite du papier. La
ligne du plan de comparaison constitue en même temps l’axe des distances.
- On trace en suite une verticale passant par le point de départ de l’axe de construction. Cette
ligne forme l’axe des altitudes.
- Les échelles sont différentes en hauteur (altitudes) et en longueur (distances). L’échelle des
hauteurs est généralement dix fois plus grande que celle des longueurs afin d’accentuer les
accidents du terrain.
Les échelles utilisées habituellement sont : pour les longueurs 1/1000 ou 1/2000 pour les
hauteurs : 1/100 ou 1/200.
- Les côtés du profil en long du terrain naturel sont prélevés sur le plan à courbes des niveaux.
La ligne du profil en long est tracée à l’encre noire.
- Comme on dispose de tous les éléments nécessaires pour l’élaboration du projet que l’on
trace généralement en rouge, il est facile de calculer les pentes, les rayons de courbures, les
points de passage de transition,…
- Les côtés des points du profil en long sont en générale calculés en fonction de la pente. On
peut aussi les mesurés sur le graphique si le dessin a été fait avec une grande précision. -
Les points mesurés pendant le nivellement, sont dans ce cas portés sur l’épure en fonction
des résultats du carnet de nivellement. Ces points sont reliés par des segments de droites.
La pente entre deux points successifs est supposée uniforme on obtient ainsi les lignes du
profil en long.
- Sur la même feuille de papier et à la même échelle, on dessine ensuite un second profil en
long qui représente la plateforme à réaliser. Ce second profil en long est dessiné à l’encre
rouge. On appelle le profil du projet.
- Le profil du projet doit également permettre et satisfaire autant que possible aux principes
de la compensation des terrassements. Il faut toujours s’assurer que les volumes des déblais
et des remblais soient à peu près égaux en tenant compte des rampes et pentes imposées
par le projet. On tient aussi compte de la nature des courbes et du sol pour façonner les
talus.
- - Entre les points obligatoires (les points par lesquels doit passer l’axe de la construction),
on dessine en rouge une ligne brisée de façon à ce que les conditions et les principes
concernant les pentes soient remplis.
Pour permettre l’écoulement des eaux de pluies. La ligne de projet ne peut pas être
horizontale, il faut qu’elle ait une pente la plus inférieure est de 0,5%.
- Compte tenu du foisonnement, on s’arrange à ce que le volume de déblais soit légèrement
supérieur à celui des remblais. Les emblais sont souvent teintés en rouge et les déblais en
noir.
- Les points d’intersection entre les profils rouge et noir sont appelés points de passage ou
de transition. Ils correspondent aux endroits où selon le plan, les déblais se transformera en
remblai et inversement. Il faut toujours déterminer les points de passage et leur position sur
le profil en long. Voir figure 79
B B
A p
PP’
h’ a b PP’
h p p’ p’
h’’
D
D C L-X X
X L
X h = h’+ h’’
Hp = Hg + ou Hp = Hd +
- Les numéros des points levés au profil, les points remarquables et points de passage
sont identifiés par le numéro du point du profil noir qui les précède immédiatement
auquel on ajoute un indice ;
- Les distances partielles entre deux points successifs ;
- Les distances cumulées qui sont écrites parallèlement { l’axe des ordonnées ;
- Les cotes du terrain (ligne noir) qui sont écrite parallèlement { l’axe des ordonnées ;
- Les cotes du projet (ligne rouge) qui sont écrites parallèlement { l’axe des ordonnées ; -
Les pentes du terrain ;
- Les pentes du projet
- Les alignements et les courbes
Sur l’épure
La différence d’altitude entre les profils du projet et du terrain. Cela représente donc la
hauteur des déblais ou des remblais suivant la ligne d’axe de la construction. Ce sont les
cotés de terrassement.
Toutes les renseignements possibles que l’on juge utilise peuvent encore être portés sur le
profil en long tel que : la nature du sol, la couleur de remblai et déblais ; cas d’une
légende.
a) Définition
Les profils en travers sont des coupes verticales du terrain tracées à chacun des
piquets d’implantation ou aux points de passage perpendiculairement { l’axe de la
plateforme (perpendiculairement au profil en long).
b) Etablissement des profils en travers
Une fois le tracé de l’axe de la construction jalonné sur terrain, il s’agit de mesurer et de niveler
avec précision les hauteurs (altitudes) de tous les points remarquables.
Les profils doivent s’étendre suffisamment loin de part et d’autre de l’axe de la plateforme,
afin d’obtenir une représentation assez étendu du relief du sol.
Le nivellement des points ou des piquets des profils en travers se fait au même moment que
le nivellement des points du profil en long.
Les profils en travers portent les numéros d’ordre des piquets correspondants au profil en long
et on représente la section transversale de la plateforme en remblais ou en déblais ; suivant les
indications et les niveaux déterminés du profil en long.
Les profils en travers sont habituellement dessinés { l’échelle 1/100 tant pour les longueurs
que pour les hauteurs.
on indique sur chaque côté du profil les surfaces des remblais et des déblais donc on indique
les surfaces du côté droit et aussi du côté gauche.
- Le nombre des profils en travers qu’un projet de voies de communication peut avoir, est
souvent élevé. Les profils en travers sont rapportés dans un cahier de grand format.
- Dans chaque profil en travers, la pente du terrain est supposé uniforme.
- La pente du profil en travers varie d’une façon régulière et continue entre deux profils
en travers successifs. De la même façon, la pente du profil en long est supposé
uniforme entre deux profils en travers successifs.
- Un profil en travers peut être entièrement en remblais, en déblais ou mixte. En pratique
on distingue seulement 5 sortes de profils en travers : voir figures 80 81 82 83 84
– le profil en déblai ; - le profil en remblais ;
- le profil mixte ; - le profil partiellement en déblai ; - le profil
partiellement mixte.
Il y a deux profils types qui sont : - totalement en remblais ou totalement en remblai
Fig 82. profil en travers totalement en remblais Fig 80. profil en travers totalement en déblais
- Sur les dessins des profils en travers, on doit trouver toutes les données nécessaires aux
calculs des surfaces :
- La largeur de la construction (route), les accotements, les bas -cotés et
fossés
- La différence de niveau entre profils du projet et du terrain - Les pentes des
talus (4/4 en déblais et 3/4 en remblais).
- les pentes en travers du terrain.
- Les points de passage des talus et du profil du terrain.
d) Sur un profil en travers on trouve les rubriques suivantes :
- Plan de comparaison
- Cotes terrain
- Cotes projets
- Distances partielles
e)Calcul des points de passage. Voir les mêmes calculs vus sur le profil en long.
a) Les deux pentes ont les mêmes sens (les pentes sont toutes deux montantes ou
descendantes). Voir sur le profil en long
b) Les deux pentes ont les sens contraires
V. CUBATURE DE TERRASSEMENT
Sur chaque profils en travers on doit déterminer avec précision tous les points de
passages et les crêtes, les distances partielles, les différences de niveau entre le terrain et le
projet aux points de changement de pente sur projet ou sur le terrain naturel.
Pour faciliter l’établissement de tableau de cubature, on évaluera séparément les
surfaces de remblais et déblais à droite et à gauche de l’axe du projet toute en disposant les
calculs sur la feuille de profils en travers.
Les surfaces des profils en travers sont évaluées par la décomposition du profil en
Figures géométriques simples à calculer. Voir figure 118 –
121 On peut obtenir les surfaces par l’application des
procédés suivants :
- Décomposition par parallèles équidistantes.
La distance entre deux profils en travers consécutifs est appelée la distance inter-
profil. La méthode consiste à déterminer la surface d’une section située au milieu de deux
profils en travers consécutifs. Donc ici on calcul une surface fictive qu’on appelle aire
médiane qui est la moyenne arithmétique des cotes des profils qui encadre la section fictive.
Cette méthode donne des résultats plus rapprochés à la méthode des moyennes des aires
mais elle est moins employée à cause de la complexité des calculs et du fait qu’elle exige
une grande attention.
Très utilisé dans les travaux publics. Pour trouver le volume de terrassement, on
commence par calculer une section fictive supposé être la moyenne des sections qui
encadre cette section. On prend les sections de deux profils en travers consécutifs et on
calcul la moyenne arithmétique de la section fictive qu’on multiplie par la distance entre
les deux profils en travers.
V= ou
V= .
-En cas des points de passage, le profil du point de passage sera considéré comme un
profil en travers à part en tiers. Car en se point il y’a changement de profil successifs.
- Au point de passage le profil change des remblais en déblais ou vis versa.
- Pour trouver le volume des terrassements entre un PT et le profil du point de passage
PP’, on multiplie la moitié de la section du PT par la distance qu’il y’a entre PT et PP.
V= S₀. + … + Sn.
d) Conclusion
Tableau
- Les résultats des calculs que nous venons de déterminer seront consignés dans un
tableau qu’on appelle avant mettre des terrassements ou tableau des terrassements
- Les profils fictifs des points de passage, seront aussi repris dans le tableau même s’il
ne sert pas dans les calculs.
- Dans le tableau, on peut déterminer sans difficulté la différence entre les remblais et
les déblais
Le tableau a des rubriques ci-après :
- N° des profils, ainsi que les points de passage
- Surface en déblais
- Surface en remblais
- Somme des surfaces de deux profils successifs en déblais
- Somme des surfaces de deux profils successifs en remblais
Lorsqu’il s’agit de profils mixtes, les surfaces en remblais et en déblais sont calculées
séparément.
- La distance entre profils (entre deux profils successifs)
- Le volume en déblais gauche, volume en déblais doit
- Le volume en remblai gauche, volume en remblais droit