Mémoire de Master: Thème
Mémoire de Master: Thème
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Mémoire de Master
Filière : Hydraulique
Spécialité : Ouvrages hydrauliques
Thème
Pour tous les sacrifices et leur soutien moral et matériel dont ils ont fait preuve pour
Que je réussisse.
Je le dédie également à :
A celui que j’aime beaucoup et qui m’a soutenu tout au long de ce projet
mon fiancé Anis
Sans oublier mes grands-mères et mes beaux parents que j’aime.
Mes Meilleures amies Khadidja , Anfel , Amani
A toute la famille Khebbache et a tous ceux qui ont contribué de prés et de loin pour que ce
projet soit possible, je vous dis merci.
Introduction générale
1
Introduction générale
Dans le dernier chapitre, en vue de mieux décrire les comportements sismiques d’un
barrage poids en béton, nous produirons un exemple simple d’un barrage poids en béton dont les
propriétés dynamiques des matériaux utilisées telles que : le facteur d’amortissement et la
rigidité du sol sont estimées en utilisant des données obtenues pour des sols similaires.
L’influence des surpressions sur le développement des zones plastifiées, les différents types de
tassement et la stabilité du barrage sous l’effet du séisme seront démontrés en fonction des
données disponibles. Et en fin on termine par une conclusion générale.
2
Liste des références
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J.P., Ed., Materials Science of Concrete, The American Ceramic Society,
Westerville, 95-125.
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GERARD DEGOUTTE, "Petits Barrages : Recommandation Pour La Conception, La
Réalisation et Le Suivi ", (1977).
Gramme 2006 : les barrages Pg 11, 13, 15.
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Heragmi Ali. Choix et conception de l’organe de l’étanchéité des barrages en terre barrage el-
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Liste des références
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Rapport rédigé à la demande du MEDDE – DGPR Version définitive - octobre 2014)
RATIAT AEK, "Contribution à L’étude De L’infiltration à Travers Le Barrage de Béni
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Abed : Etude Technico-économique», Thèse De Doctorat De l’Université Mouloud Mammeri
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Séisme Article publié par encyclopédie wikipédia. Site web www.wikipédia.com.
Site internet 1 :
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TOUMI A., REMINI B," Les Fuites a Travers Les Rives Du Barrage De Foum El Gherza",
Revue VECTEUR Environnement, (2003).
TOUMI BELKACEM, "Etude De L’influence Des Hautes Températures Sur Le
Comportement Du Béton", Thèse Doctorat De L’Université Mentouri Constantine.
Liste des figures
VI
Liste des figures
VII
Liste des tableaux
VIII
Remerciements
En premier et en dernier, avant tout et après tout, dans le bonheur et dans le malheur, merci à Allah
le tout puissant pour toutes ses grâces et ses faveurs, pour m’avoir accordé la chance d’étudier à
l’université Mohamed Kheider de Biskra et m’avoir donné le courage et la force d’accomplir ce
modeste
travail.
Je remercie madame le professeure BENMEBERAK.N, ma promotrice, pour sa
précieuse aide et
Ses conseils au cours de l’année, sa patience et sa disponibilité, son encouragement et sa sympathie.
Un grand merci à madame TIBERMACINE MENOUBA ingénieur en
hydraulique université Mohamed khider de biskra pour son soutien, je la remercie vivement pour l’intérêt
qu’elle a porté pour ce travail.
Je remercie également tous les membres du jury qui apporteront leur contribution, en acceptant
d’être dans le jury qui examinera ce modeste travail.
Je remercie tous mes amis et camarades à l’université Mohamed Khider de Biskra pour leur soutien
et leurs encouragements, et je vous remercie pour tous les sentiments d’amitié que vous avez envers moi
et dont je suis fière.
Enfin, un grand remerciement destiné à nos enseignants et enseignantes, eux qui ont contribué à
notre formation, depuis le cycle primaire jusqu’au cursus universitaire.
Résumé
Malgré que le retour d’expérience mondial indique une rareté des barrages en béton
ayant subi une rupture sous un tremblement de terre, quelques barrages en béton ont connu
des fissurations importantes sous séisme. Le risque sismique est donc présent. La conception
des barrages avec un réservoir plein d'eau sous l'action d'un tremblement de terre est encore
un art en évolution. Les secousses sismiques violentes induisent souvent la rupture des
structures avec les ouvrages annexes accompagnée par la liquéfaction du sol soutenu. les
méthodes de calcul théorique disponibles en littérature semblent être limitées. Ainsi, il est
noté une insuffisance de compréhension de l'interaction complexe sol-structure, surpression
interstitielle et action sismique. Le présent travail s'intéresse à la modélisation numérique des
barrages poids sous sollicitation sismique amortie ou non à l'aide du logiciel Plaxis. Les
résultats vont décrire le comportement prévisible des sols en cas de secousses (déformations,
tassements, glissements, Stabilité, zones plastifiées...).
ﻣﻠﺨﺺ
ﻋﻠﻰ ﺍﻟﺮﻏﻢ ﻣﻦ ﺃﻥ ﻣﻼﺣﻈﺎﺕ ﺍﻟﺘﺠﺮﺑﺔ ﺍﻟﻌﺎﻟﻤﻴﺔ ﺗﺸﻴﺮ ﺇﻟﻰ ﻧﺪﺭﺓ ﺍﻟﺴﺪﻭﺩ ﺍﻟﺨﺮﺳﺎﻧﻴﺔ ﺍﻟﺘﻲ ﺗﺎﺛﺮﺕ
ﻭﺑﺎﻟﺘﺎﻟﻲ ﻓﺈﻥ ﺧﻄﺮ. ﺇﻻ ﺃﻥ ﻋﺪﺩًﺍ ﻗﻠﻴﻼً ﻣﻦ ﺍﻟﺴﺪﻭﺩ ﺍﻟﺨﺮﺳﺎﻧﻴﺔ ﺗﻌﺮﺿﺖ ﻟﺘﺼﺪﻋﺎﺕ ﺯﻟﺰﺍﻟﻴﺔ ﻛﺒﻴﺮﺓ، ﺑﺎﻟﺰﻻﺯﻝ
ﻏﺎﻟﺒًﺎ ﻣﺎ.ﻣﺘﻄﻮﺭﺍ
ً ﻻ ﻳﺰﺍﻝ ﺗﺼﻤﻴﻢ ﺍﻟﺴﺪﻭﺩ ﺑﺨﺰﺍﻥ ﻣﻠﻲء ﺑﺎﻟﻤﻴﺎﻩ ﺗﺤﺖ ﺗﺄﺛﻴﺮ ﺍﻟﺰﻟﺰﺍﻝ ﻓﻨًﺎ.ﺍﻟﺰﻻﺯﻝ ﻣﻮﺟﻮﺩ
ﺗﺆﺩﻱ ﺍﻟﻬﺰﺍﺕ ﺍﻟﺰﻟﺰﺍﻟﻴﺔ ﺍﻟﻌﻨﻴﻔﺔ ﺇﻟﻰ ﺗﻤﺰﻕ ﺍﻟﻬﻴﺎﻛﻞ ﻣﻊ ﺍﻷﻋﻤﺎﻝ ﺍﻹﺿﺎﻓﻴﺔ ﺍﻟﻤﺼﺤﻮﺑﺔ ﺑﺈﺳﺎﻟﺔ ﺍﻟﺘﺮﺑﺔ
ﻟﻮﺣﻆ ﻋﺪﻡ ﻛﻔﺎﻳﺔ ﺍﻟﻔﻬﻢ، ﻭﺑﺎﻟﺘﺎﻟﻲ. ﻳﺒﺪﻭ ﺃﻥ ﻁﺮﻕ ﺍﻟﺤﺴﺎﺏ ﺍﻟﻨﻈﺮﻱ ﺍﻟﻤﺘﺎﺣﺔ ﻓﻲ ﺍﻷﺩﺑﻴﺎﺕ ﻣﺤﺪﻭﺩﺓ.ﺍﻟﻤﺪﻋﻮﻣﺔ
ﻳﻬﺘﻢ ﻫﺬﺍ ﺍﻟﻌﻤﻞ ﺑﺎﻟﻨﻤﺬﺟﺔ ﺍﻟﻌﺪﺩﻳﺔ ﻟﺴﺪﻭﺩ.ﻟﻠﺘﻔﺎﻋﻞ ﺍﻟﻤﻌﻘﺪ ﺑﻴﻦ ﺑﻨﻴﺔ ﺍﻟﺘﺮﺑﺔ ﻭﺿﻐﻂ ﺍﻟﻤﺴﺎﻡ ﻭﺍﻟﻌﻤﻞ ﺍﻟﺰﻟﺰﺍﻟﻲ
ﺳﺘﺼﻒ ﺍﻟﻨﺘﺎﺋﺞ ﺍﻟﺴﻠﻮﻙ.Plaxis ﺍﻟﺜﻘﻠﻴﺔ ﺗﺤﺖ ﺍﻟﻀﻐﻂ ﺍﻟﺰﻟﺰﺍﻟﻲ ﺍﻟﻤﺨﻤﺪ ﺃﻭ ﻏﻴﺮ ﺍﻟﻤﺨﻤﺪ ﺑﺎﺳﺘﺨﺪﺍﻡ ﺑﺮﻧﺎﻣﺞ
، ﺍﻻﻧﻬﻴﺎﺭﺍﺕ ﺍﻷﺭﺿﻴﺔ، ﺍﻟﺮﺹ، ﺍﻟﺬﻱ ﻳﻤﻜﻦ ﺍﻟﺘﻨﺒﺆ ﺑﻪ ﻟﻠﺘﺮﺑﺔ ﻓﻲ ﺣﺎﻟﺔ ﺣﺪﻭﺙ ﺻﺪﻣﺎﺕ )ﺍﻟﺘﺸﻮﻫﺎﺕ
(... ﺍﻟﻤﻨﺎﻁﻖ ﺍﻟﻠﺪﻧﺔ،ﺍﻻﺳﺘﻘﺮﺍﺭ
Summary
Although global experience feedback indicates a scarcity of concrete dams that have
failed in an earthquake, a few concrete dams have experienced significant earthquake
cracking. The seismic risk is therefore present. The design of dams with a reservoir full of
water under the action of an earthquake is still an evolving art. Violent seismic tremors often
induce the rupture of structures with ancillary works accompanied by liquefaction of the
supported soil. the theoretical calculation methods available in the literature seem to be
limited. Thus, a lack of understanding of the complex soil-structure interaction, pore pressure
and seismic action is noted. This work is interested in the numerical modeling of gravity dams
under damped or non-damped seismic stress using the Plaxis software. The results will
describe the predictable behavior of soils in the event of shocks (deformations, settlements,
landslides, stability, Laminated areas…).
I
Sommaire
Résumé ............................................................................................................................... I
Sommaire .........................................................................................................................II
Liste des figures ............................................................................................................... VI
Liste des tableaux ............................................................................................................ VIII
Introduction générale.......................................................................................................... 1
II
Sommaire
III
Sommaire
IV
Chapitre 1: Généralités sur les barrages
1.1 Introduction
Depuis l’Antiquité, l’eau douce joue un rôle dans la qualité de la vie sur terre et les
parties du monde qui en disposent en grande quantité profitent d’une richesse souvent sous-
estimée. L’être humain fait un grand usage de l’eau, et ce, de multiples manières, mais la plupart
de ses utilisations constituent les seuls apports appréciables au volume d’eau disponible sur terre.
(Claude, 2004)
Cette opposition entre le rythme des apports et celui des usages a incité plusieurs
civilisation et communautés à se donner des moyens de gérer l’eau. L’accumulation temporaire
d’eau dans des réserves représente l’un des outils majeurs permettant cette gestion. D’ailleurs, on
la pratique depuis l’Antiquité et sur tous les continents. (Claude, 2004)
En effet, en Algérie, plus de 60 barrages ont été mis en exploitation avec une capacité
globale de stockage de 5Milliards de m³ environ, plus de 30 barrages en construction et de
grands transferts, afin de garantir le potentiel hydrique. (Journées, 1999)
Le choix de type de barrage dépend principalement des conditions topographiques et
géotechniques locales. Par exemple, s’il n’y a pas de phonolite à une profondeur d’excavation
raisonnable, des structures rigides telles que les barrages en béton, sont peu adaptées. A
l’inverse, pour les vallées étroites, il peut être difficile de trouver l’espace nécessaire pour les
évacuateurs de crue séparés, et l’utilisation des barrages en béton peut être retenue en raison de
leur capacité à intégrer des évacuateurs dans leur corps.( ESHA,2005)
1 .2 Définition d’un barrage
Les barrages sont des constructions formant mur de soutènement, établis généralement
dans un cours d’eau afin d’y créer une retenue et dans laquelle la poussée est normalement à la
paroi.
En général, le but d’un barrage est, soit de régulariser le débit du cours d’eau qu’il
intercepte soit d’utiliser la force motrice d’eau. (Par Jean,2003)
Les barrages sont des ouvrages hydrauliques qui barrent sur toute la largeur une section
d’une vallée et créent ainsi une cuvette artificielle géologiquement étanche. De manière générale
et dans la plupart des cas, la hauteur du barrage dépasse le niveau d’eau atteint par les cours
d’eau en période de forte crues.( ANTON J et al ,2011)
Par contre d’après Larousse : un barrage est un ouvrage artificiel occupant le lit d’un cours
d’eau et servant soit à en assurer la régulation ou l’alimentation des villes ou l’irrigation des
cultures, ou bien produire de l’énergie.( Jean Jacques)
1 .3 Différents types de barrages
Chaque structure et matériau de construction définit le type de barrage. On distingue :
3
Chapitre 1: Généralités
alités sur les barrages
4
Chapitre 1: Généralités sur les barrages
5
Chapitre 1: Généralités sur les barrages
Les barrages en voûte sont classés en trois groupes: (BOUSSAAD AKROUR, 1998)
* Barrages en voûte à angle constant : Ce sont des barrages en voûte dont l'angle sous-jacent
d'une section horizontale reste constant du haut vers le bas .
* Barrages en voûte à rayon constant: Ce sont des barrages en voûte ou chaque segment d'une
section horizontale du barrage a un même rayon de courbure.
* Barrages en voûte à double courbure: Ce sont des barrages en voûte qui ont une courbure
horizontalement et verticalement.
Tableau 1.2 : Avantages et inconvénients de barrage voûte (Anton et al,2011)
( MELLE Bounaadja ,2009) (GERARD,1977)
Avantages Inconvénients
-Le volume du béton est faible. -Les contraintes sont importantes dans le béton et dans le
-La fouille est assez petite. rocher.
-La résistance au séisme est haute. -Les forces sont transmises obliquement dans les appuis.
-Les sous-pressions au niveau de la - Moyen risque de tassements.
fondation sont faibles (la surface de -L'échauffement du béton par la prise du ciment est à
la fondation est petite). considérer.
-L'intégration de l’évacuateur de crues (grands débits)
dans le barrage est difficile.
-Le gradient des sous-pressions au niveau de la fondation
est très grand.
-Les sous-pressions dans les fissures du rocher peuvent
provoquer des glissements d’appuis.
6
Chapitre 1: Généralités sur les barrages
7
Chapitre 1: Généralités sur les barrages
8
Chapitre 1: Généralités sur les barrages
Les barrages en terre compactés peuvent être divisés en deux principaux types : les
ouvrages en terre homogènes, les ouvrages en terre zoné (à noyaux étanches et ceux à masques
amont). (Mr. Heragmi , 2009)
Les barrages en terre homogène (Figure I.4 ) sont constitués d’un remblai homogène en
terre suffisamment imperméable et compactée, équipé d’un procédé de drains dans sa partie aval
et d’un dispositif de protection mécanique contre le batillage dans sa partie amont. (MR
CHABBI, 2010)
Les barrages en terre zonés (Figure 1.5 )sont réalisés lorsqu’on ne dispose pas de terrains
imperméable en quantité suffisante et dont la terre constitue alors un noyau central imperméable,
vertical ou incliné, compris entre des massifs d’appui (à l’aval) ou de protection (à l’amont)
appelés recharges et constitués de matériaux très divers) en générale, terres plus ou moins
sableuses et rocheuses). Des filtres sont interposés entre le noyau et les recharges pour éviter la
migration de la terre dans ces dernières. Le filtre aval recueille en outre l’eau qui peut percoler à
travers le noyau. Les matériaux sont très soigneusement compactés pour diminuer les vides,
améliorer les qualités mécaniques des matériaux et éviter les déformations de l’ouvrage. Ce type
de barrage est très sensible à l’érosion par l’eau. (Par Jean,2003).
9
Chapitre 1: Généralités
alités sur les barrages
Figure
igure 1.5 : Barrage en terre zoné. (Gramme 2006)
006)
Ce type de barrage peutt être aussi constitué d’un noyau centrale réalis
réalisé avec un matériau
imperméable (tel que l'argile, en membrane souple) (MR CHABBI,2010)
1 .4 Choix du type de barrage
rrage
Les principaux paramèt
ramètres à prendre en considération dans le choix du type de barrage
sont : (GERAR,1977)
10
Chapitre 1: Généralités sur les barrages
11
Chapitre 1: Généralités sur les barrages
12
Chapitre 1: Généralités sur les barrages
13
Chapitre 1: Généralités sur les barrages
*La sericite :
C’est silicate naturel (Figure 1.10 ) appartenant à la famille des micas, très présente dans
les massifs hercyniens. Leur structure en feuillets favorise le glissement des couches et donc
14
Chapitre 1: Généralités sur les barrages
l’instabilité des terrains. La présence de sericite est redoutée par tous les constructeurs de
barrages. ( ANTON et al,2011)
16
Chapitre 1: Généralités sur les barrages
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Chapitre 1: Généralités sur les barrages
Figure 1.12 : problèmes de fuite d’eau dans les barrages (Toumi et al,2003)
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Chapitre 1: Généralités sur les barrages
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Chapitre 1: Généralités sur les barrages
millions de m3 d’eau qui ont passé 260m au-dessus du barrage pour s’écouler dans la gorge de
vallée et détruire 4 villages .le barrage ne s’est pas rompu. . ( ANTON et al,2011)
20
Chapitre 1: Généralités sur les barrages
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Chapitre 1: Généralités sur les barrages
Figure 1.14 : Barrage de Sefid Rud (Iran) – Fissures en tête des contreforts.
(LOMBARDI,2011)
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Chapitre 1: Généralités sur les barrages
1.6 Conclusion
Les barrages poids en maçonnerie, malgré leur très bonne performance, apparaissent
réservés aux contextes où la main- d’œuvre est abondante, le barrage poids en béton classique ne
se justifie en général que pour les barrages comportant des ouvrages hydrauliques complexes, en
particulier les barrages mobiles, le barrage poids en BCR s’impose comme une solution
économique et sûre, dès que le volume de béton dépasse 35 à 40 000 m3,
Le respect des critères de choix du type de barrage cités dans ce chapitre vont nous permettre
d’opter pour un cas correspondant aux différentes données du site disponible.
Le problème des fondations est l’un des principaux problèmes liés au barrage en béton. Elles
doivent, d’une part être capable de reprendre les forces transmises par le barrage et, d’autre part,
servir de barrière à l’eau sur les flancs et en profondeur. Dans ce milieu naturel, il y a lieu de
prendre en compte la direction et le pendage des couches, l’orientation de la fracturation, la
nature du remplissage entre les couches ainsi que dans les fissures et faille.
Le bon comportement des barrages en béton au séisme peut s’expliquer intuitivement par
le fait que les barrages sont des structures massives intrinsèquement dimensionnés pour résister à
des efforts horizontaux importants (poussée de la retenue), à la différence des structures de génie
civil habituels qui sont conçus pour reprendre essentiellement des efforts verticaux.
23
Chapitre 2: Sismicité et paramètres sismiques
Environ 100 000 séismes sont enregistrés chaque année sur la planète. Les plus
puissants d'entre eux comptent parmi les catastrophes naturelles les plus destructrices. La science
qui étudie ces phénomènes est la sismologie (étudiée par des sismologues) et l'instrument d'étude
principal est le sismographe (qui produit des sismogrammes)
La planète est constituée de plusieurs couches superposées qui se distinguent par leur
état solide, liquide ou plastique (élasticité), et par leur densité. En partant du centre vers la
surface de la Terre, on trouve les 3 entités suivantes : noyau, manteau et croûte (Figure 2.1).
24
Chapitre 2: Sismicité et paramètres sismiques
Le noyau est constitué de 2 parties : le noyau interne solide et le noyau externe liquide ; le centre
de la Terre se trouve à 6370 km de profondeur. Le manteau est constitué de 2 parties :
• le manteau inférieur (partie solide élastique allant de 700 à 2900 km de profondeur)
• le manteau supérieur lui-même constitué de deux parties (une partie rigide aussi appelée
"manteau lithosphérique", intégrante de la lithosphère allant de 15-70 km à 70 150 km de
profondeur ; une partie ductile appelée "manteau asthénosphérique " de 70-150 km à 700 km de
profondeur).
Dans le manteau, la désintégration radioactive de certains éléments chimiques produit un
flux de chaleur à l’origine des "mouvements de convection", ces derniers animant des
déformations sur la lithosphère rigide. Il en résulte alors un découpage de la lithosphère en
plaques rigides qui bougent les unes par rapport aux autres en glissant sur l’asthénosphère
(tectonique des plaques). Le glissement de ces plaques lithosphériques sur l’asthénosphère
(Figure 2.2) induit des mouvements en distension ou éloignement (zone de divergence), en
compression ou rapprochement (zone de convergence), en coulissage (zone transformante)
entre les plaque.
25
Chapitre 2: Sismicité et paramètres sismiques
A l’échelle mondiale, la lithosphère est ainsi découpée en 12 grandes plaques et d’autres plus
petites (Figure 2.3). C’est à la frontière des plaques que l’activité sismique est la plus intense.
La Figure II. 4 présente le schéma sismotectonique de la Méditerranée.
26
Chapitre 2: Sismicité et paramètres sismiques
27
Chapitre 2: Sismicité et paramètres sismiques
Les failles sont des cassures de la lithosphère terrestre rigide ; elles se matérialisent par
un déplacement relatif de deux blocs le long du plan de faille, selon trois types de contraintes
(Figure 2.5)
2.3.3. Séisme
Un séisme (ou tremblement de terre) est provoqué par une rupture brutale des roches le
long d’un plan de faille. Cette rupture provoque des ondes sismiques et leur passage à travers le
sol entraîne des vibrations qui peuvent être ressenties à la surface (Figure 2.6).
28
Chapitre 2: Sismicité et paramètres sismiques
Figure 2.6 : Représentation schématique de la rupture sismique d’une faille -(Source : Classeur
« Le risque sismique en Provence », Conseil régional PACA, 2006).
Les ondes sismiques (Figure 2.7) sont des ondes élastiques. L'onde peut traverser un
milieu sans le modifier durablement. L'impulsion de départ va "pousser" des particules
élémentaires, qui vont "pousser" d'autres particules et reprendre leur place. Ces nouvelles
particules vont "pousser" les particules suivantes et reprendre leur place, etc. Les vibrations
engendrées par un séisme se propagent dans toutes les directions. On distingue les ondes de
volume qui traversent la Terre et les ondes de surface qui se propagent parallèlement à sa
surface. Elles se succèdent et se superposent sur les enregistrements des sismomètres. Leur
vitesse de propagation et leur amplitude sont modifiées par les structures géologiques traversées,
c'est pourquoi, les signaux enregistrés sont la combinaison d'effets liés à la source, aux milieux
traversés et aux instruments de mesure. On distingue :
29
Chapitre 2: Sismicité et paramètres sismiques
(composante verticale). Elles sont responsables du grondement sourd que l'on peut entendre au
début d'un tremblement de terre ;
*les ondes S ou ondes secondaires appelées aussi ondes de cisaillement ou ondes transversales.
A leur passage, les mouvements du sol s'effectuent perpendiculairement au sens de propagation
de l'onde. Ces ondes ne se propagent pas dans les milieux liquides, elles sont en particulier
arrêtées par le noyau de la Terre. Leur vitesse est plus lente que celle des ondes P (de l’ordre de
60%), elles apparaissent en second sur les sismogrammes (composantes horizontales).
La différence des temps d'arrivée des ondes P et S suffit, connaissant leur vitesse, à
donner une indication sur l'éloignement du séisme. Les ondes de volume se propagent un peu
comme les rayons lumineux : elles peuvent être réfléchies ou réfractées, c'est-à-dire déviées à
chaque changement de milieu, au passage manteau-noyau par exemple. Elles peuvent ainsi
suivre des trajets très complexes à l'intérieur de la Terre. Leur temps de parcours dépend de ce
trajet, elles n'arrivent pas toutes en même temps au même endroit.
Ce sont des ondes guidées par la surface de la Terre. Leur effet est comparable aux rides
formées à la surface d'un lac. Elles sont moins rapides que les ondes de volume mais leur
amplitude est généralement plus forte. On peut distinguer :
* l'onde de Love : le déplacement est essentiellement le même que celui des ondes S sans
mouvement vertical. Les ondes de Love provoquent un ébranlement horizontal qui est la cause
de nombreux dégâts aux fondations des édifices. On les enregistre uniquement sur les
composantes horizontales du sismomètre ;
* l'onde de Rayleigh : le déplacement est complexe, assez semblable à celui d'une poussière
portée par une vague, un mouvement à la fois horizontal et vertical, elliptique. Ces ondes sont
enregistrées sur les trois composantes du sismomètre. Les vibrations engendrées par ces ondes
durent plusieurs minutes.
Les ondes de Love se propagent à environ 4 km/s, elles sont plus rapides que les ondes de
Rayleigh.
30
Chapitre 2: Sismicité et paramètres sismiques
31
Chapitre 2: Sismicité et paramètres sismiques
Tableau 2.1: Plus forts séismes enregistrés depuis 1900 dans le monde
Tableau 2.2: Equivalences magnitude, énergie , durée, rejet, longueur du plan de faille rompu,
fréquence mondiale annuelle
32
Chapitre 2: Sismicité et paramètres sismiques
L’intensité caractérise les effets du séisme à la surface terrestre. Elle témoigne du ressenti
de la population d’éventuels dommages associés sur les constructions ou sur l’environnement.
Elle est en général maximale à l’aplomb du plan de faille, on parle d’intensité épicentrale.
L’intensité s’exprime généralement en chiffres romains afin de la distinguer de la magnitude
(chiffres arabes). En Europe, les échelles les plus utilisées sont les échelles MSK 1964
(Medvedev, Sponheuer, Karnik) et EMS-98 (European Macroseismic Scale, 1998). L’échelle
EMS-98 (Tab.3), plus récente, est particulièrement adaptée aux différentes typologies des
constructions actuelles.
I Imperceptible
II A peine ressenti Ressenti seulement par quelques rares personnes au repos
dans leurs habitations.
III Faible Ressenti par quelques personnes à l’intérieur des bâtiments.
Les personnes au repos ressentent une oscillation ou léger
tremblement.
IV Largement ressenti Ressenti par de nombreuses personnes à l’intérieur des
bâtiments, par quelques rares personnes à l’extérieur.
Quelques personnes endormies sont réveillées. Les
fenêtres, les portes et la vaisselle font un bruit de
tremblement.
V Fort Ressenti par la plupart des personnes à l’intérieur des
bâtiments, par quelques personnes à l’extérieur. De
nombreux dormeurs sont réveillés. Quelques personnes
sont effrayées. Les bâtiments tremblent dans toute leur
structure. Les objets suspendus oscillent nettement. Les
petits objets sont déplacés. Les portes et les fenêtres
s’ouvrent et se ferment.
VI Dégâts légers De nombreuses personnes sont effrayées et se précipitent à
l’extérieur des bâtiments. Quelques objets tombent.
Quelques maisons subissent de légers dégâts non
33
Chapitre 2: Sismicité et paramètres sismiques
N.B: Il n’y a pas de relation directe entre l’intensité et la magnitude. Un séisme de forte
magnitude avec un foyer profond sera potentiellement peu destructeur et aura donc une faible
intensité. Au contraire, un séisme superficiel (quelques kilomètres de profondeur), même de
magnitude moindre pourra être très destructeur et donc caractérisé par une forte intensité.
34
Chapitre 2: Sismicité et paramètres sismiques
Toute la côte nord de l'Algérie se trouve dans une zone tectonique des plus propices aux
tremblements de terre. Cette zone est classée parmi les zones les plus actives sismologiquement
parlant. En octobre 1980, un grand séisme dévaste Al Asnam (Chlef actuellement), ce
tremblement de terre fait 3 000 morts, et détruit 80% de la ville de Chlef, et cause des dégâts
estimés à 10 milliards de dinars algériens. Ensuite, en mai 2003, un second terrible séisme fait
plus de 2000 morts et plusieurs milliers de blessés et de sans-abri à Boumerdès, ce séisme a lui
fait 1 400 victimes dans la wilaya de Boumerdès, et à cause des dégâts estimés à 5 milliards de
dollars américains. « La côte nord de l'Algérie est traversée par une limite de plaques
lithosphériques continentales convergentes: la plaque eurasienne, au nord, chevauche la plaque
africaine au sud. C'est dans cette faille de chevauchement que se déclenchent les séismes de la
région ».
L'Algérie est divisée en deux plaques tectoniques séparées par la faille sud-atlasique
(Figure 2.8). Au Nord se trouve la tectonique alpine et au Sud, la plate-forme saharienne, qui est
assez stable.
35
Chapitre 2: Sismicité et paramètres sismiques
L'analyse du comportement des ouvrages ayant connu des séismes majeurs représente
une importante source d'informations utile pour évaluer les zones sensibles et les mécanismes
potentiels de rupture.
36
Chapitre 2: Sismicité et paramètres sismiques
* Le barrage-poids en béton de Lower Crystal Springs construit entre 1887 et 1890 est situé à
quelques centaines de mètres de la faille de San Andreas à l'origine du séisme californien du 18
avril 1906. Ce séisme a atteint la magnitude 8,3, avec une profondeur focale de 12,8 km et une
accélération maximale au sol de 0,6 g. Ce barrage n'a connu aucun dommage observable. Le
calcul dynamique tridimensionnel effectué (CIGB Q 51 R1 New Dehli 1979) pour simuler l'effet
de ce séisme a fourni des tractions supérieures à 5,7 MPa au contact barrage-fondation en haut de
l’appui.
*Le barrage-poids en béton de Koyna (Inde) a connu en 1967 un séisme de magnitude 6,5,
considéré comme un séisme déclenché par le remplissage de la retenue. Les accélérations de pic
ont atteint pour les différentes composantes : 0,63 g en amont-aval, 0,49 g en rive droite - rive
gauche, 0,34 g en vertical. Sur ce barrage de 102 mètres de hauteur, les fissurations se sont
concentrées au droit d'une rupture de pente sur le parement aval.
* Le barrage de Sefid Rud, barrage à contreforts en béton de 106 mètres de hauteur, a été
affecté par le séisme de Menjil (Iran) du 21 juin 1990 de magnitude estimée entre 7,3 et 7,7.
L'accélération maximale au sol a été évaluée à 0,5 g. Les dégâts observés sont localisés au droit
des joints de plots avec effet de broyage du béton, ce qui met en évidence pour ce type d'ouvrage
l'importance de la composante transversale du séisme, et en partie supérieure du parement aval,
des fissurations horizontales notables à 14 mètres environ de la crête de l'ouvrage en tête des
contreforts (Figure 2.10).
Figure 2.10: Barrage de Sefid Rud (Iran) – Fissures en tête des contreforts
*Le barrage de Pacoima situé en Californie, haut de 113 m, construit en 1929, a subi les
séismes de San Fernando en 1971 (magnitude 6,6, 5 km de l’épicentre) et de Northridge en 1994
(magnitude 6,7, 18 km de l’épicentre). Pour ce dernier séisme, des accélérations maximales de
37
Chapitre 2: Sismicité et paramètres sismiques
1,76 g en horizontal et de 1,6 g en vertical ont été enregistrées au sommet de l’appui rive gauche.
L’ouvrage n’a connu dans les deux cas que des dégâts mineurs avec des ouvertures et fermetures
du joint vertical en rive gauche au contact entre la voûte et la culée-poids d’une amplitude de 5
cm. A noter cependant que le niveau de la retenue était bas lors de ces deux séismes, ce qui ne
permet pas de préjuger du comportement de la voûte à retenue pleine.
*Les barrages-voûtes de Rapel (109 m de hauteur) et d’Ambiesta (59 m de hauteur) au Chili
ont subi respectivement en 1985 et 1976 des séismes de magnitude 7,7 et 6,5 à des distances
épicentrales de 45 et 22 km. Des accélérations maximales comprises entre 0,3 et 0,4 g ont été
enregistrées au niveau des appuis. Ces deux ouvrages n’ont pas été endommagés au cours de ces
séismes. Des dégradations ont été observées sur le barrage de Rapel au niveau de la prise d’eau
et de l’évacuateur de crue dans les parties non liées au barrage, en raison des déphasages entre
les mouvements de ces structures annexes et le barrage. Il faut noter que le barrage de Rapel
comporte une ceinture antisismique. Le barrage de Rapel a subi le 27 février 2010 le séisme de
Cauquenes, d’une magnitude 8,8 à une distance épicentrale de 60 km. Les accélérations
enregistrées étaient comprises entre 0,14 g et 0,21 g suivant les directions. On a noté un
déplacement relatif de 0,5 mm entre deux plots de la rive gauche, situés à proximité d’une faille
de la fondation et une augmentation des fuites de 13 l/s à 40 l/s.
*le barrage voûte de Shapai (plus haute voûte du monde construite en Béton Compacté au
Rouleau (BCR), mise en eau en 2003) Lors du séisme de Wenchuan (Chine) du 12 mai 2008, il a
été soumis à de très fortes secousses. La hauteur et la longueur de crête sont respectivement 132
m et 250 m, avec une épaisseur en crête de 9,5 m et à la base de 28 m. Le barrage est fondé sur
du granite et de la granodiorite. Des joints verticaux de contraction sont espacés de 50 m
environ. Le barrage est situé à 30 km de l'épicentre, et pendant le séisme, le réservoir était à sa
cote maximale. La conception sismique du barrage a été basée sur une accélération horizontale
maximale du sol de 0,138 g, alors que l'accélération ressentie a dû être de 0,5 g. Aucun dommage
n'a été observé sur la voûte. Par contre, le bâtiment en béton armé situé sur la crête et les
superstructures de la tour de prise (Figure II.11) ont subi des déformations irréversibles mais
réparables. La centrale électrique (Figure II.12) située à quelques kilomètres en aval a été
gravement endommagée par des chutes de blocs et un joint de déplacement de la conduite forcée
a cédé, entraînant l'inondation de la centrale.
38
Chapitre 2: Sismicité et paramètres sismiques
Figure 2.12: Intérieur de l’usine de Shapai abîmée par des chutes de blocs
Le tableau 2.4 présente l’effet du séisme sur quelques barrages en béton ou maçonnerie.
39
Chapitre 2: Sismicité et paramètres sismiques
40
Chapitre 2: Sismicité et paramètres sismiques
Shapai 132 Voûte (BCR) Chine 2008 8,0 12,0 Dégâts mineurs
Sichuan sur organes de
manœuvre des
vannes
Baozushi 132 Poids béton Chine 2008 6,2 40,0 Augmentatio
Sichuan (réplique) n des
fuites
2.5.1.2 Dommages sur des ouvrages annexes suite au séisme de Wenchuan (Chine)
Lors de ce même séisme de Wenchuan, le barrage poids béton de Baozhusi, de 132 m de
hauteur, situé à 252 km de l'épicentre du choc principal, a subi les effets d'une réplique
(magnitude estimée de 6,2), plus proche du barrage que le séisme principal. Les seuls effets
observés ont été une augmentation des fuites de 9,9 l/s à 16,4 l/s revenant ensuite à 14,8 l/s.
41
Chapitre 2: Sismicité et paramètres sismiques
2.6 Conclusion
Les séismes produisent différents types d’ondes sismiques . l’étude de ces ondes nous
fournit des informations utiles pour comprendre non seulement les événements sismiques mais
aussi les structures profondes de la terre.
Les barrages en béton n’ont subi aucun dommage ni effondrement dans tous les cas. En
cas d'événements graves, les dégâts sont les chutes de pierres, glissements de terrain,
augmentation des fuites et Fissures en tête des contreforts (Barrage de Sefid Rud (Iran) ) par
contre des ouvrages annexes ont été endommagés.
La ruine du barrage de dérivation de Shih-Kang (Taïwan) a montré que le risque sismique
demeure une sérieuse menace pour tous les barrages en béton ou en maçonnerie.
42
Chapitre 3 : Application d’un séisme sur un barrage poids
3.1 Introduction
Les barrages représentent des systèmes constructifs complexes à caractères économique
et stratégique importants. Leur rupture, sous l’effet des séismes, est en général accompagnée par
des conséquences dramatiques sur le double plan, humain et matériel. L'évaluation de la sécurité
des barrage-poids en béton soumis aux excitations sismiques est vraiment très complexe.
La prévision de la réponse dynamique d'un barrage-poids en béton constitue un défi important.
Ceci dépend de son interaction avec le réservoir d’eau. Le but principal de ce travail est de
simuler son comportement en termes de déplacements pour vérifier la stabilité dans le barrage
ainsi de déterminer les déformations et les surpressions interstitielles qui peuvent se développer
dans la fondation schisteuse du barrage et d’identifier les zones plastifiées sous la charge
piézométrique et l'écoulement.
durant un séisme en utilisant la MEF à l’aide du logiciel PLAXIS. compte tenu de
l'interaction fluide-structure, l'effet de la pression hydrodynamique est considéré selon l'approche
de masse ajoutée proposé par Westergaard.
Un barrage poids de profil géométrique et de caractéristiques mécaniques proches de
Tabellout, situé dans la Wilaya de Jijel en Algérie est investigué dans la présente étude.
3.2. Présentation de l’ouvrage
Le cas étudié consiste à analyser le comportement d'un barrage de profil géométrique et
des caractéristiques mécaniques assez proche de Tabellout, cet ouvrage hydraulique, le
cinquième du pays en matière de capacité de stockage de l'ordre de 294 millions de m3, est situé
dans la wilaya de Jijel, le long de la côte Est du pays, à un peu plus de 350 km d'Alger. Important
maillon du système de transfert des eaux vers les hauts plateaux, cet ouvrage est un barrage
poids de un million de m3 de béton compacté au rouleau (BCR).
3.3Présentation du cas étudié
Le cas étudié consiste à analyser le comportement d’un barrage poids en béton de profil
triangulaire avec un parement amont vertical avec une hauteur de 115 mètres et une base de
longueur 170 mètres, reposant sur une couche rocheuse de schiste ayant une épaisseur de 115
mètres (figure 3.1).
On s’intéresse à l'étude des problèmes mécaniques tels que le déplacement total ,
déplacement horizontal, déplacement vertical (tassement), Les zones plastifiées ,La rupture et le
coefficient de sécurité ainsi que les problèmes hydrauliques dans le cas de fonctionnement
normal tels que la pression interstitielle active, la charge piézométrique, et l'écoulement. .
43
Chapitre 3 : Application d’un séisme sur un barrage poids
Deux cas sont pris en considération; premièrement on fait un calcul à l’état sec du
barrage (fin de construction) et par la suite, on refait les mêmes étapes de calcul en prenant en
compte l’effet de l’eau dans la retenue.
44
Chapitre 3 : Application d’un séisme sur un barrage poids
3.5 Procédure de calcul
Le calcul est effectué en deux étapes, correspondant respectivement à la fin de
construction du barrage, puis au fonctionnement normal (réservoir plein d'eau), et par la suite, on
applique la méthode dynamique avec un séisme réel (seisme amorti et non amorti) et la
méthode pseudo-statique. Le mécanisme de déplacement du barrage peut être considéré comme
un problème de déformation plane. On a utilisé le modèle de comportement de Mohr-Coulomb.
3.6 Résultats de la simulation numérique
3.6.1 Etat statique
3.6.1.1 cas fin de construction
*Dans ce cas (cas de référence) les déplacements horizontaux, verticaux et totaux sont
présentés dans le tableau 3.2 suivant :
Tableau 3.2: les déplacements du barrage cas de Fin de construction (sans séisme)
Deplacement Total (m) Horizantal(m) Vertical (m)
Etat
Fin de
statique 1,19 -0,361 1,13
construction
On remarque d’après les résultats (figure 3.3, 4, 5) obtenus que le déplacement vertical
est important et égal à 1.13m tandis que le déplacement horizontal est négligeable (-0.13m). Le
signe (-) indique que le déplacement s'effectue de l'aval vers l'amont. Dans ce cas, il est normal
que le tassement soit dominant car les charges horizontales(eau et vent) ne sont pas prises en
considération.
Le déplacement total est important et égal à 1,19m.
45
Chapitre 3 : Application d’un séisme sur un barrage poids
Le coefficient de sécurité calculé est de 3.2544 alors le barrage est stable malgré les
déplacements s importants.
Selon la figure 3.6 que les point plastifiés se trouvent dans le pied amont du barrage sur
lequel s'appuie le barrage (le centre de gravité du poids est plus proche de l'amont).
46
Chapitre 3 : Application d’un séisme sur un barrage poids
47
Chapitre 3 : Application d’un séisme sur un barrage poids
Dans le cas de fonctionnement (Figure 3.7, 8,9), le déplacement vertical est moins
important et égal à 0,742m à cause du gonflement des grains du sol sous l'action de l'eau. le
déplacement horizontal change de direction et s'oriente de l'amont vers l'aval à cause de la
poussée hydrostatique de l'eau sur la face amont du barrage et atteint la valeur de 0,284m.
Le déplacement total est moins important et égal à 0,791.
Le barrage perd une partie de sa stabilité à cause la pression hydrostatique. Le coefficient de
sécurité est de 1.9326
La figure 3. 10 visualise les points plastifiés du barrage dans son pied amont.
48
Chapitre 3 : Application d’un séisme sur un barrage poids
Dans le cas de fonctionnement normal, Les zones plastifiées apparaissent aussi au pied
aval du barrage.
3. 6.2 Etude pseudo statique
D' après Degoutte (1997), la méthode pseudo-statique est la méthode la plus
généralement utilisée dans le cas des petits et moyens barrages. L’influence du séisme est
représentée par un coefficient sismique horizontal Kh, revenant à appliquer un effort moteur
horizontal supplémentaire Kh.W au centre de gravité du volume en glissement potentiel et de
poids total W. Les efforts résistants mobilisés sont ceux estimés à partir de la résistance statique
(tels que définis dans l’étude de stabilité sans séisme). Le plus souvent, on n’utilise pas de
coefficient sismique vertical Kv (l’introduction de l’effort supplémentaire Kv.W conduit à un
effort moteur supplémentaire dans le cas d’une accélération dirigée vers le bas). Cette méthode
nécessite le choix d’un coefficient sismique, ce qui demeure empirique. Les valeurs minimales
recommandées du coefficient de sécurité Fs en séisme sont généralement Fs > 1,1 en régime
permanent et Fs > 1,0 dans les autres cas. En se basant sur une étude sur le nouveau document
technique réglementaire DTR BC 248 concernant les règles parasismiques algériennes
(RPA99/Version2003), élaboré par le CGS (centre de recherches appliquées au génie
parasismique), qui divise le territoire national en quatre zone croissante, le site étudié se situe
dans la zone II à qui correspond à une région de moyenne séismicité. Connaissant le groupe
d’usage auquel appartient notre ouvrage (groupe 1B), on peut aisément déduire le coefficient
d’accélération séismique dont il faut tenir compte dans les calculs relatifs à l’ouvrage. Selon le
règlement parasismique algérien le coefficient d’accélération séismique est =0,2.
49
Chapitre 3 : Application d’un séisme sur un barrage poids
3. 6.2.1 Cas de fin de construction
Le tableau III.4 résume l'ensemble des déplacements du barrage
Tableau 3.4: les déplacements du barrage état Pseudo statique (cas de Fin de construction)
Déplacement (m) Total Horizontal Vertical
Pseudo statique 0,44876m 0,4487 0,07311m
Fin de construction
50
Chapitre 3 : Application d’un séisme sur un barrage poids
Dans le cas de fin de construction (figures 3.11, 12, 3), le déplacement vertical est
négligeable et égal à 0,07311m . le déplacement horizontal change de direction et s'oriente de
l'amont vers l'aval à cause de la force du séisme de même direction et sa valeur est de 0,4487m.
Le déplacement total est moins important et égal à 0,44876m.
Le barrage perd une partie de sa stabilité à cause la force sismique déstabilisatrice. le coefficient
de sécurité est égal à 2,3337.
La figure 3.14 montre les zones plastifiées qui apparaissent aux pieds amont et aval du
barrage. On remarque aussi l'effet du séisme sur la frontière gauche du modèle. .
51
Chapitre 3 : Application d’un séisme sur un barrage poids
3. 6.2.2 cas de fonctionnement normal
Les valeurs calculées des déplacements dans le cas de régime normal se trouvent dans le
tableau 3.5
Tableau 3.5: Déplacements du barrage à l’état Pseudo statique (cas de fonctionnement normal)
Deplacement Total Horizantal Vertical
Pseudo
fonctionnement 0,44876m 0,4487 0,07311m
statique
normal
52
Chapitre 3 : Application d’un séisme sur un barrage poids
Dans le cas de fonctionnement ( figures 3.15, 16, 17), les résultats montrent que pour une
accélération horizontale de 0,2 g le déplacement vertical est moins important par rapport aux cas
sans séisme et égal à 0,165m. le déplacement horizontal change de direction et s'oriente de
l'amont vers l'aval à cause de la poussée hydrostatique de l'eau et de la force sismique sur la
face amont du barrage et atteint sa valeur maximale de 0,858m. Le déplacement total est de
l'ordre de 0,873.
Le barrage perd une partie importante de sa stabilité car il est soumis à deux forces
déstabilisatrices. Le coefficient de sécurité est le plus faible et atteint 1.1281. On peut dire que
notre barrage est stable selon le code algérien. Le mode de rupture est le glissement.
la figure 3.18 montre les zones plastifiées dans le barrage se trouvent le long de sa base
et dans sa fondation à cause de la double action de l'eau et du séisme.
Tableau 3.6: Déplacements du barrage avec Séisme non amorti cas de Fin de construction
54
Chapitre 3 : Application d’un séisme sur un barrage poids
55
Chapitre 3 : Application d’un séisme sur un barrage poids
Dans le cas de fin construction (figures 3.20, 2, 22), les résultats montrent que la
méthode dynamique donne des déplacements verticaux très faibles par rapport aux cas sans
séisme et d'une valeur d'ordre centimétrique (inférieur à 2cm à cause de la force sismique.
Le barrage ne perd pas sa stabilité car la force sismique s'oppose au poids propre du
barrage. Le coefficient de sécurité est légèrement plus grand et atteint 3.2566. On peut dire qu' à
sec notre barrage est plus stable.
On constate que les zones plastifiées ont largement diminué.
3.6.3.1.2 Cas de fonctionnement normal
Le tableau 3.7 montre les déplacements du barrage
Tableau 3.7: Déplacements du barrage avec Séisme non amorti cas de Fonctionnement normal.
56
Chapitre 3 : Application d’un séisme sur un barrage poids
57
Chapitre 3 : Application d’un séisme sur un barrage poids
Dans le cas de fonctionnement normal (figures 3.23, 24, 25), les résultats montrent que
pour le séisme réel qu'on a appliqué, le déplacement vertical est négligeable par rapport aux cas
sans séisme et d'une valeur de 1.2cm. le déplacement horizontal est dominant à cause de la
poussée hydrostatique de l'eau et de la force sismique sur la face amont du barrage et atteint une
valeur de 0,0365m. Le déplacement total est de l'ordre de 0,873.
Le barrage perd une partie importante de sa stabilité car il est soumis à deux forces
déstabilisatrices. Le coefficient de sécurité est de 1.9297. Le mode de rupture est le glissement.
*la figure 3.26 visualise biens la zone plastifiée du barrage qui se trouve seulement au pied
aval du barrage,
58
Chapitre 3 : Application d’un séisme sur un barrage poids
Tableau 3.8 : Déplacements du barrage avec Séisme amorti cas de Fin de construction
.
Dans le cas de fin construction, On voit clairement que les déplacements sont presque
négligeables avec un séisme amorti par rapport aux cas sans séisme ou avec séisme non amorti et
59
Chapitre 3 : Application d’un séisme sur un barrage poids
d'une valeur d'ordre millimétrique à centimétrique à cause de l'amortissement du séisme. Le sens
et l'allure des déplacements sont identiques au cas d'un séisme non amorti.
Le coefficient de sécurité est donc légèrement plus grand (c’est le ks maximal) que dans
le cas de l'absence de l'amortissement et atteint 3,2589 . les zones plastifiées ont disparu.
3.6.3.2.2 Cas de fonctionnement normal
Le tableau 3.9 présente les différentes valeurs des déplacements
Tableau 3.9 : Déplacements du barrage avec Séisme amorti cas de Fonctionnement normal
Déplacement (m) Total Horizontal Vertical
Seisme amorti
Fonctionnement normal 0,05557 0,05549 0,006
Dans le cas de fonctionnement normal, les résultats montrent que pour le séisme réel
qu'on a appliqué avec un amortissement, le déplacement vertical est le plus faible et d'une valeur
de 0.6cm. le déplacement horizontal est dominant à cause de la poussée hydrostatique de l'eau et
de la force sismique sur la face amont du barrage et atteint une valeur de 0,0554m. Le
coefficient de sécurité est de 1,930. Le mode de rupture est le glissement. La zone plastifiée se
trouve aussi au pied aval du barrage,
3.6.4 Etude Hydraulique
Dans le calcul hydraulique, on fixe tout d'abord les conditions aux limites hydrauliques
telles que les frontières imperméables (les limites du modèle et la base du barrage) et la charge
de l'eau en amont. On lance ensuite le calcul en régime permanent.
Les résultats sont obtenus sous forme de graphes ou de tableaux. Ils concernent la
pression interstitielle active, les surpressions dues à une accélération, la charge potentielle et le
débit avec les ligne de courant.
La figure 3.27 visualise bien les lignes de même pression interstitielle.
60
Chapitre 3 : Application d’un séisme sur un barrage poids
La figure 3.29 visualise bien les vecteurs d'écoulement dans la fondation. Les vecteurs se
concentrent près de la base et en particulier à l'entrée et au pied aval du barrage.
61
Chapitre 3 : Application d’un séisme sur un barrage poids
0 X/B
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2
-0,2
-0,4
-0,6
-0,8
-1
-1,2
Px/Pmax
62
Chapitre 3 : Application d’un séisme sur un barrage poids
Concernant les résultats dans le calcul hydraulique, on a constaté que les valeurs
obtenues des paramètres hydrauliques (pression interstitielle, charge potentielle et le débit) sont
les mêmes dans les différents cas (statique, pseudo-statique et dynamique)
en raison que le logiciel (Plaxis) utilisé dans l’étude ne prend pas en compte l'effet du
séisme sur les paramètres hydrauliques il le considère(l’effet du séisme) comme une force
horizontale qui agit de l’amont vers l’aval.
63
Chapitre 3 : Application d’un séisme sur un barrage poids
3.7 Conclusion
La modélisation numérique à l'aide du Logiciel Plaxis a été effectué sur un barrage type
de profil triangulaire avec un parement amont vertical. Les dimensions et les caractéristiques
géotechniques ont été choisis à partir d'un barrage réel (Taballout).
L'étude concerne la fin de construction (réservoir vide) et le fonctionnement normal
(réservoir plein d'eau) dans le cas normal (statique) et en présence d'un séisme.
L’analyse des résultats de simulation a permis de tirer les conclusions suivantes:
Cas statique
Fin construction
Le déplacement vertical (tassement) est important tandis que le déplacement horizontal est
négligeable car les charges horizontales(eau et vent) ne sont pas prises en considération. Le
déplacement total est important et égal à 1,19m
Fonctionnement normal
le déplacement vertical est moins important à cause du gonflement des grains du sol sous l'action
de l'eau. le déplacement horizontal change de direction et s'oriente de l'amont vers l'aval à cause
de la poussée hydrostatique de l'eau sur la face amont du barrage. La stabilité du barrage diminue
et la zone plastifiée est au pied amont du barrage .
Avec séisme
Méthode pseudo-statique
Fin construction
Le barrage est moins stable à cause de la force sismique déstabilisatrice. Les zones plastifiées
apparaissent aux pieds amont et aval du barrage.
Fonctionnement normal
Le barrage est moins stable à cause de la poussée hydrostatique de l'eau et de la force sismique
et les zones plastifiées sont plu larges.
Méthode dynamique (séisme réel)
Fin construction
Le barrage pour ce séisme non amorti garde sa stabilité et les zones plastifiées ont largement
diminué par contre le barrage est plus stable en considérant un amortissement.
Fonctionnement normal
Le barrage perd une partie importante de sa stabilité. Le mode de rupture est le glissement.
L'amortissement améliore la stabilité et diminue les déplacements
En général, les mécanismes de rupture développés numériquement tendent vers un
mécanisme de glissement ou de rotation ou d'un mécanisme mixte.
64
Conclusion générale
L’étude du comportement sismique des ouvrages hydrauliques a de tout temps été une
préoccupation majeure des ingénieurs par le fait de la sensibilité du sujet. La réponse d’un
barrage aux sollicitations sismiques compte tenu des interactions eau et structure qui a f ait
l’objet par le passé de différentes études continue de susciter l’intérêt des chercheurs. Le présent
travail a porté justement sur une étude numérique de la réponse sismique d’un barrage poids en
béton. Les résultats sont obtenus à travers les différents types de séisme tels qu'un séisme amorti,
un séisme non amorti, la méthode pseudo statique avec une accélération horizontale égale a 0.2g
et avec un spectre de séisme réel de Californie 1990, d’une magnitude de 5.4 et d’un pic
d’accélération de 0.239 m/s2 dans le sens horizontal de l'amont vers l'aval.
L’analyse des résultats de simulation de la présente recherche a permis de dégager les
conclusions suivantes:
Le barrage est plus stable dans le cas de fin de construction avec une retenue vide, et moins
stable dans le cas de régime permanent grâce aux pressions hydrostatiques appliquées sur le
parement amont du barrage ,donc les écoulements qui se font vers l’aval sont défavorables à
sa stabilité.
La valeur maximale calculée du coefficient de sécurité concerne le cas de fin de
construction pour un séisme amorti à cause de l’effet de l’amortissement qui affaiblit le
mouvement du sol en raison de l’atténuation de l’énergie ;
Le séisme dans le cas dynamique (séisme amorti et non amorti) stabilise plus le barrage à vide
si le sens est de l’amont vers l’aval ;
Lorsque la retenue est pleine dans la méthode pseudo statique ,les déplacements sont plus
grands en comparant avec ceux obtenus dans les autres méthodes de simulation et le
coefficient de sécurité prend une valeur minimale et le coefficient sismique Kh a un effet
destructif ;
La réponse sismique du barrage a montré que la présence du réservoir d’eau agissant sur le
barrage peut amplifier les déplacements du barrage sans compromettre sa stabilité ;
Nous remarquons d’après les résultats obtenus pour les deux types de fonctionnements que le
coefficient de sécurité minimum calculé pour les différents cas de sollicitation est supérieur
aux coefficients de sécurité admissible alors notre ouvrage est stable.
On note que la version du logiciel Plaxis utilisée est incapable de donner l'effet du séisme sur
les pressions d'eau. Elle ne donne que l'effet mécanique en considérant que les forces de
pression ne sont que des charges mécaniques. l'effet de la pression hydrodynamique est
considéré selon l'approche de masse ajoutée proposé par Westergaard. les paramètres
hydrauliques sont pareils dans tous les cas (insuffisance du Logiciel).
65