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R R R R R: φ ψ M φ ψ M φ M ψ A n

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Université de Montpellier - Faculté des Sciences - L1 - PCSI - UE HAS202X

Outils Mathématiques III - Examen Session 1 - Resp : L.Guieu


Mercredi 10 mai 2023 - 09:00 - Durée : 2 heures

N.B: Calculatrices, documents et objets connectés sont interdits. Les téléphones doivent être éteints et rangés
dans vos sacs. Ce sujet comporte trois exercices indépendants répartis sur deux pages. Des durées indicatives
de résolution vous sont conseillées en tête de chaque exercice.

I - Questions de Cours - (25 minutes).

1. Soient φ : R3 → R3 et ψ : R3 → R3 deux applications linéaires et B une base de R3 .


Exprimer MB (φ◦ψ) en fonction de MB (φ) et MB (ψ).

2. Enoncer une condition nécessaire et suffisante pour qu’une matrice A carrée d’ordre n à
coefficients réels soit R-diagonalisable.
 
2 0
3. Ecrire le polynôme caractéristique de la matrice A = , puis calculer les valeurs
1 −2
propres de cette dernière.

4. Soit a : R → R une fonction continue fixée. Donner toutes les solutions f : R → R de


l’équation différentielle f 0 (t) = a(t)f (t).

5. Déterminer la solution f : R → R de l’équation différentielle f 0 (t) = 2f (t) + 14 vérifiant


la condition initiale f (0) = 0.

6. Enoncer le théorème de Cauchy sur l’existence et l’unicité des solutions pour un système
différentiel linéaire.

II - Exercice - (35 minutes).


Dans cet exercice, I désigne la matrice identité d’ordre 3, et V , W deux vecteurs fixés dans R3
vérifiant les conditions suivantes :
t
W W = 1, t
W V = 0, V 6= ~0 (∗).

On définit ensuite la matrice carrée A en posant : A = I + V t W .


N.B: Il est très fortement déconseillé, dans cet exercice, de travailler avec les coefficients matriciels !

1. Interpréter1 géométriquement les deux premières conditions dans (∗).

2. Montrer que AV = V et que AW = V + W .

3. Montrer que (I + V t W )(I − V t W ) = I. En déduire que A est inversible et donner son


inverse.

4. Montrer, par récurrence sur l’entier k ≥ 0, que Ak = (I +k V t W ). Montrer que la matrice


V t W est de trace nulle. Déduire de ces deux résultats que Tr(Ak ) = 3.

5. En utilisant un des résultats ci-dessus, montrer que 1 est valeur propre de A.

6. (Question bonus hors-barème) Montrer que le sous-espace propre de A associé à la valeur


propre 1 est le plan vectoriel orthogonal au vecteur W .
T.S.V.P.

1
Rappelons que le produit scalaire de deux vecteurs X et Y de R3 est le nombre t X Y .

1
III - Exercice - (60 minutes).
Soit l’application φ : R3 → R3 définie par :
   
x −x − 2y + 2z
φ y  =  2x + 3y − 2z  .
z 2x + 2y − z

On désigne par B0 = (E1 , E2 , E3 ) la base canonique de R3 . On définit ensuite une famille


B = (U1 , U2 , U3 ) de vecteurs de R3 en posant :
     
1 1 −1
U1 = 0 ,
  U2 = −1 ,
  U3 =  1 .
1 0 1

On notera U la matrice B associée à cette famille B.


N.B: Dans tout cet exercice, I désignera la matrice identité d’ordre 3.

1. Vérifier que φ est une application linéaire et donner sa matrice associée A = M0 (φ).

2. Montrer que B est une base de R3 , puis écrire la matrice de passage de B0 à B.

3. Calculer l’inverse de la matrice U en utilisant la méthode de la double-matrice.

4. Rappeler la formule de changement de base pour l’application linéaire φ permettant


d’exprimer la matrice MB (φ) de φ dans la base B en fonction de M0 (φ). A l’aide de
cette formule, calculer la matrice MB (φ). Constater alors que cette matrice est bien une
matrice diagonale; nous la noterons D dans la suite.

5. Déduire de la question précédente - sans aucun calcul supplémentaire - que A est dia-
gonalisable et donner la liste de ses valeurs propres (avec leurs multiplicités respectives).

6. Soit k un entier positif. Calculer D2k . En utilisant la diagonalisation de A établie ci-


dessus, montrer que A2k = I. En déduire que l’application φ◦φ est l’application identité.

7. On se propose de déterminer tous les vecteurs X de R3 vérifiant la condition

φ(X) = X.

(a) Montrer que ce problème revient à résoudre le système linéaire homogène dont la
matrice des coefficients est A − I.
(b) Déterminer l’espace des solutions de ce système en utilisant l’algorithme de Gauss.
(c) Ce résultat était-il prévisible ? Que venons-nous, en fait, de calculer ?

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