Questions de Cours: Devoir Surveillé N°1

ECE 2 - Année 2018-2019
Lycée français de Vienne

Mathématiques - F. Gaunard
http://frederic.gaunard.com
Devoir Surveillé n°1

Durée: 4 heures
Questions de cours
(1) Montrer que la fonction f définie ci après se prolonge par continuité sur ]−1; +∞[, puis déterminer
son développement limité à l’ordre 2 en 0, où
2
1 − ex
∀x ∈] − 1; +∞[\{0}, f (x) = .
ln(1 + x)
En déduire la dérivabilité en 0, l’équation de la tangente en ce point et la position relative de
celle-ci par rapport à la courbe de f .
(2) Monter, à l’aide de développements limités usuels en 0, que

s
1 1 3
1 + ln 1 + ∼ 1+ − 2.
n n→+∞ 2n 8n
Exercice 1
1
Pour n ∈ N∗ , on considère la fonction fn définie sur R par fn (x) = + nx.
ex +1
(1) Justifier que f est de classe C ∞ sur R.
(2) Déterminer un équivalent de fn (x) en +∞, puis un équivalent en −∞. En déduire les limites de
fn (x) aux extrémités de son ensemble de définition ainsi que l’existence de deux asymptotes à la
courbe représentative de fn , dont on précisera les équations.
(3) Déterminer les coordonnées du seul point d’inflexion An et préciser l’équation de la tangente en
ce point.
(4) Quel est le développement limité à l’ordre 2 de fn (x) au point d’inflexion?
On admet la formule de Taylor-Young à l’ordre 3 en 0 pour toute fonction f de classe C 3 au voisinage

de 0
f 00 (0) 2 f 000 (0) 3
f (x) = f (0) + f 0 (0)x + x + x + o(x3 ).
2! 3!
1
(5) Expliciter les développements limités en 0 à l’ordre 3 de ex et de .
1+x
2 1er Octobre 2018
(6) En constatant que
1 1 1
= × x ,
ex +1 2 1 + e 2−1
et en utilisant les deux développements limités précédents, obtenir le développement limité à
l’ordre 3 en 0 de fn (x).
(7) Représenter graphiquement sur un même graphique orthonormé la courbe représentative de f1 ,
sa tangente au point d’inflexion et ses asymptotes.
(8) Montrer que, pour tout n ∈ N∗ , l’équation fn (x) = 0 admet une unique solution, notée un .
1
(9) Montrer que, pour tout n ∈ N∗ , on a − < un < 0. En déduire la limite de (un ).
n
1
(10) En revenant à la définition de un , montrer que un ∼ − .
n→+∞ 2n
Exercice 2
À tout couple (a, b) de deux réels, on associe la matrice M (a, b) de M3 (R) définie par:
 
a + 2b −b −2b
M (a, b) =  2b a − b −4b 
−b b a + 3b
On désigne par E l’ensemble des matrices M (a, b) où a et b décrivent R. Ainsi E = {M (a, b) ; (a, b) ∈ R2 } .
On note I = M (1, 0) la matrice identité et A la matrice de M3 (R) suivante :
 
2 −1 −2
A =  2 −1 −4 .
−1 1 3
Enfin, on note U , V et W les vecteurs de M3,1 (R) suivants :
     
1 1 2
U=  2 ; V = 1 ; W = 0
   
−1 0 1
(1) Montrer que E est un espace vectoriel.
(2) Donner une famille génératrice de E. Cette famille est-elle libre ?
(3) On note : E1 (A) = {X ∈ M3,1 (R) |AX = X} et E2 (A) = {X ∈ M3,1 (R) |AX = 2X}.
(a) Montrer que E1 (A) = Vect(V, W ). La famille (V, W ) est-elle libre ?
(b) Montrer que E2 (A) = Vect(U ). La famille (U ) est-elle libre ?
(c) Montrer que la famille B 0 = (U, V, W ) est une famille libre de M3,1 (R).
 
2 0 0
On note D = 0 1 0.
0 0 1
On admet qu’il existe une matrice P ∈ M3 (R), inversible telle que les matrices A, P et D vérifient la
relation :
D = P −1 AP.
(4) Prouver que la matrice P −1 M (a, b)P est une matrice diagonale que l’on notera D(a, b) et que
l’on exprimera en fonction des matrices I et D.
(5) (a) Montrer que M (a, b) est inversible si et seulement si D(a, b) est inversible.
(b) En déduire une condition nécessaire et suffisante portant sur a et b pour que M (a, b) soit
inversible.
Devoir Surveillé n°1: 3
(6) (a) Prouver que [M (a, b)]2 = I si et seulement si [D(a, b)]2 = I.
(b) En déduire l’existence de quatre matrices M (a, b) que l’on déterminera, vérifiant [M (a, b)]2 =
I.
(7) Déterminer une matrice B telle que B 2 = A.
On exprimera B à l’aide de la matrice P et d’une matrice diagonale à déterminer que l’on
explicitera.
Exercice 3
Partie 1 : Étude préliminaire
On admet que, pour tout k ∈ N et pour tout x ∈ [0, 1[, la série n
P n
n>k k
x est convergente et on
note sk (x) sa somme :
+∞
X n n
sk (x) = x .
n=k
k
(1) Vérifier, pour tout réel x de [0, 1[ :
1 x
s0 (x) = et s1 (x) =
1−x (1 − x)2
(2) Pour tout couple d’entiers naturels (n, k) tels que n > k, montrer :

n+1 n n
= +
k+1 k k+1
(3) Pour tout entier naturel k et pour tout réel x de [0, 1[, déduire de la question précédente :
sk+1 (x) = xsk (x) + xsk+1 (x)
(4) Montrer par récurrence :
xk
∀k ∈ N, ∀x ∈ [0, 1[, sk (x) =
(1 − x)k+1
Partie 2 : Étude d’une expérience aléatoire

On considère une urne contenant une boule noire et quatre boules blanches. On effectue l’expérience
aléatoire suivante :
• On commence par tirer des boules de l’urne une à une avec remise jusqu’à obtenir la boule noire
(que l’on remet aussi dans l’urne ). On définit la variable aléatoire N égale au nombre de tirages
avec remise nécessaires pour obtenir la boule noire.
• Puis, si N prend une valeur entière positive non nulle notée n, on réalise alors une seconde série
de n tirages dans l’urne, toujours avec remise.
• On définit la variable aléatoire X égale au nombre de fois où la boule noire a été obtenue dans
cette seconde série de tirages.
(1) Déterminer la loi de la variable aléatoire N . Donner

n son espérance.
(2) Soit n ∈ N∗ . Justifier que : P[N =n] (X = 0) = 54 .
(3) En déduire, en utilisant un système complet d’évènements associé à la variable N , vérifier que
P (X = 0) = 94 .
4 1er Octobre 2018
(4) Soient k ∈ N et n ∈ N∗ . Déterminer la probabilité conditionnelle P[N =n] (X = k).
On distinguera les cas k ∈ J0; nK et k > n.
(5) En déduire, en utilisant également l’étude préliminaire, que :
k
∗ 25 4
∀k ∈ N , P (X = k) =
36 9
(6) Montrer que X admet une espérance E(X) et calculer E(X).

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(2) Monter, à l’aide de développements limités usuels en 0, que

On admet la formule de Taylor-Young à l’ordre 3 en 0 pour toute fonction f de classe C 3 au voisinage

Partie 2 : Étude d’une expérience aléatoire

(1) Déterminer la loi de la variable aléatoire N . Donner

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