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ENSAM-MEKNES 1ERE ANNEE

CALCUL INTEGRAL ET EQUATIONS DIFFERENTIELLES


Pr M. BERRADA (RATTRAPAGE 2017-2018)

Calcul intégral et équations différentielles


Examen du 03 Juillet 2018, durée 1h30.
Les documents et les calculatrices ne sont pas autorisés.

PARTIE I (35mn)
R 2x 1
1. On définit f (x) = x t
cos( 1+πt
5+t
)dt. Déterminer lim f (x) (2,5Pts)
x→+∞
1 Pn k2
2. Trouver la limite quand n → +∞ de la suite suivante un = n2 k=0 1 . (2,5pts)
(n3 +k3 ) 3
3. On considère l’équation différentielle suivante :
2x
xy 0 (x) + y(x) − √ = 0. (E)
1 − x4
(a) Résoudre sur ]0, 1[ l’équation différentielle xy 0 (x) + y(x) = 0. (2pts)
(b) Résoudre sur ]0, 1[ l’équation différentielle (E). (3pts)

PARTIE II (35mn)

R +∞ n − t2
1. Pour n entier naturel, on pose In = 0 t e 2 dt.
(a) Montrer que In est convergente. (2pts)
(b) Calculer I1 et montrer que In = (n − 1)In−2 : (2,5pts)
(c) En déduire l’expression de I2n+1 en fonction de n. (2,5pts)
R +∞ sin t
2. Montrer que l’intégrale 0 t
dt est semi-convergente. (3pts)

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ENSAM-MEKNES 1ERE ANNEE
CALCUL INTEGRAL ET EQUATIONS DIFFERENTIELLES
Pr M. BERRADA (RATTRAPAGE 2017-2018)

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Pr M. BERRADA (RATTRAPAGE 2017-2018)

Corrigé du rattrapage de 03 Juillet 2018


PARTIE I (35mn)

1. On applique le théorème de la moyenne sur les deux fonctions suivantes  : la première


1 1+πt
t 7→ t est continue et positive sur [x, 2x] et la deuxième t 7→ cos 5+t est continue sur
[x, 2x]. Il existe alors cx ∈ [x, 2x] tel que
1 + πcx Z 2x 1 1 + πcx
   
f (x) = cos dt = cos ln(2).
5 + cx x t 5 + cx
1 + πcx 1 + πcx
   
Comme lim cos = lim cos = −1, donc lim f (x) = − ln(2).
x→+∞ 5 + cx cx →+∞ 5 + cx x→+∞

1 Pn k2 /n2
2. On remarque que un peut s’écrire sous la forme d’une somme de Riemann un = n k=0 1 .
(1+k3 /n3 ) 3
x2
Comme la fonction x 7→ 1 est continue sur [0, 1], donc
(1+x3 ) 3

Z 1
x2 1Z 1 1 1 1
lim un = 1 dx =u=x3 1 du = √
3
− .
n→+∞ 0 (1 + x3 ) 3 3 0 (1 + u) 3 2 2

3. On considère l’équation différentielle suivante :


2x
xy 0 (x) + y(x) − √ = 0. (E)
1 − x4
sur l’intervalle ]0, 1[.
On commence par écrire la forme normalisée de l’équation (E) :
1 2
y 0 (x) + y(x) = √ (En )
x 1 − x4

(a) On résout l’équation homogène y 0 (x) + x1 y(x) = 0 sur ]0, 1[.


La fonction x 7→ x1 est continue
R 1
sur ]0, 1[. Les solutions de cette équation s’écrivent
alors sous la forme y = λe− x dx , comme x1 dx = ln(x), donc l’ensemble des solutions
R

est donné par


λ
S0 = { , λ ∈ R}.
x
(b) Par la méthode de variation de la constante, on cherche
R 1 une solution particulière
λ(x)
de (E) de la forme yp = x avec λ (x) = √1−x4 e x dx = √1−x
0 2 2x
4 , donc λ(x) =
R 2x R du 2

1−x4
dx =u=x2 √1−u2 = arcsin(x ). Une solution particulière de (E) est alors
arcsin(x2 )
yp = x
, alors l’ensemble des solutions de (E) est

arcsin(x2 ) λ
S={ + , λ ∈ R}.
x x

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PARTIE II (35mn)

R +∞ n − t2
1. Pour n entier naturel, on pose In = 0 t e 2 dt.
t2
tn e− t2 t2
(a) On a problème uniquement en +∞. Comme t2
2
= tn e− 4 , et limt→+∞ tn e− 4 = 0
e− 4
t2 t2 t2 R +∞ − t2
donc tn e− 2 = o+∞ (e− 4 ). Comme e− 4 est positive et e 4 dt converge, donc,
t2
le critère de négligeabilité, +∞ tn e− 2 dt converge. D’où In
R
d’après converge.
2
h i+∞
= +∞ te−t /2 dt = 2 1 +∞ e−u/2 du = −e−u/2
R R
(b) On a I1 0 u=t 2 0
= 1.
0
1 R +∞ n−1 0 −t2 /2
Pour n > 2, on a In−2 = n−1 0
(t ) e dt. On intègre par parties,

1 h n−1 −t2 /2 i+∞ 1 Z +∞ n−1 −t2 /2 1


In−2 = t e + t te dt = 0 + In ,
n−1 0 n−1 0 n−1
donc In = (n − 1)In−2 .
(c) I2n+1 = (2n)I2n−1 = 2n(2n − 2)I2n−3 = 2n(2n − 2) · · · 2I1 = 2n n!.
2. On a lim sint t = 1, donc cette fonction est prolongeable par continuité en 0.
t→0
0
R
Pour la borne infinie, on a ∀x, x0 ∈ [0, +∞[, xx sin t dt 6 2 et la fonction t 7→ 1t est

décroissante vers 0 lorsque t tend vers +∞. Il en résulte du critère d’Abel que cette
intégrale converge.
On considère le segment [nπ, 2nπ] avec n ∈ N∗ . D’après le théorème de la moyenne : il
sin(t) 1 Z 2nπ
Z 2nπ
existe cn ∈ [nπ, 2nπ] tel que dt = |sin(t)| dt
nπ t cn nπ
Z 2nπ
sin(t) 2n
R 2nπ

Comme nπ |sin(t)| dt = 2n, ∀n ∈ N , alors dt =
nπ t cn
Z 2nπ
sin(t) 2n 1

et cn 6 2nπ, il vient dt > = .
nπ t 2nπ π
R 0 sin t

Donc ∀c ∈ [0, +∞[, ∃x = nπ > c et x0 = 2nπ > c tels que xx dt > 1 .
π
t
sin t
Z +∞
On déduit alors, d’après le critère de Cauchy, que dt diverge.
0

t

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