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Corrig e Du CCP 2013 Maths 1 Exercice 1

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Omar SADIK CPGE TAZA 25 Avril 2013

 

Corrigé du CCP 2013 maths 1 

Exercice 1
−2
1˚. ∀n ∈ N, an (f ) = 0 car f est impaire, et ∀n ∈ N∗ , bn (f ) = [(−1)n − 1], donc :

4
∀n ∈ N, b2n (f ) = 0 et ∀n ∈ N, b2n+1 (f ) =
(2n + 1)π
X 4
Donc la série de Fourier de f est sin(2n + 1)t
n>0
(2n + 1)π
2˚. La première série converge du CSSA, et la 2ème converge de Riemann.
La fonction f est de classe C 1 par morceaux sur R, donc sa série de Fourier converge simplement
sur R vers fe = f .
+∞
X 4
Alors ∀t ∈ R; f (t) = sin(2n + 1)t
n=0
(2n + 1)π
+∞
π π X (−1)n π
En particulier pour t = , on obtient puisque sin(2n + 1) = (−1)n : = .
2 2 n=0
(2n + 1) 4
La formule de Parseval s’applique ici car f est continue par morceaux sur R et donne :
+∞ +∞
X 16 2
X 1 π2
= 2 kf k 2 = 2, c’est à dire = .
n=0
(2n + 1)2 π 2 n=0
(2n + 1)2 8

Exercice 2

1˚. χA = (X − 2)2 et du théorème de Cayley Hamilton, (A − 2In )2 = 0, donc B est nilpotente.


 
t(A−2In ) tA 2t 1 − t −t
e = In + t(A − 2In ), alors e = e
t 1+t
 
x
2˚. Le système donné est équivalente à X 0 = AX, où X =
y
X 0 = AX ssi 
X =etA X0 , où X0 est un vecteur
 colonne.
1 1
Mais X(0) = = X0 , donc X = etA , donc x(t) = (1 − 3t)e2t et y(t) = (2 + 3t)e2t .
2 2

Problème : Séries entières de Taylor et DSE

1˚. La série donné a un rayon de convergence 1.


X 1
D’autre part la série xn a un rayon de convergence 1, de somme sur ] − 1, 1[ égal à ,
n>0
1−x
+∞

X 1
mais cette série entière est de classe C sur ] − 1, 1[, et nxn−1 = .
n=1
(1 − x)2
2˚. Une intégration par partie donne le résultat, et ∀n ∈ N∗ , Γ(n) = (n − 1)!
Z x
3˚. f 0 (t)dt = f (x) − f (a), donc la propriété donnée est valable pour n = 0
a
Soit n ∈ N, supposons que cette propriétés est valable à l’ordre n, alors par une intégration par
partie, on obtient :
(x − t)n (n+1) (x − a)n+1 (x − t)n+1 (n+2)
Z x Z x
f (t)dt = + f (t)dt
a n! (n + 1)! a (n + 1)!
Le résultat est donc vérifié pour tout n ∈ N.

1/3
4˚. La fonction sin est DSE en 0 et on a :
+∞
X (−1)p
∀x ∈ R, sin x = x2p+1 ,
p=0
(2p + 1)
+∞

X (−1)p
Alors ∀x ∈ R , f (x) = x2p , égalité encore valable en x = 0.
p=0
(2p + 1)
f est somme d’une série entière de rayon de convergence +∞, alors elle de classe C ∞ sur R.
+∞ +∞
X n.n! n
X x
5˚. On prend f (x) = x = nxn = des préliminaires, et ceci pour tout
n=0
n! n=0
(1 − x)2
x ∈] − 1, 1[, f est alors de classe C ∞ sur cet intervalle et vérifiant la condition donnée.
f (n) (0) f (n) (0) f (n) (0)
6˚. a/ ∀x ∈ [0, 1], f (x) xn 6 M et la série de terme général est
n! n! n!
absolument convergente, donc la série donnée converge normalement sur [0, 1].
f (n) (0)
b/ Toutes les applications x 7−→ f (x) xn sont continues sur [0, 1], et la série de a)
n! Z X
converge normalement sur [0, 1], alors on peut permuter ici les signes et :

+∞
1 1 f (n) (0)
Z Z X
(f (x))2 dx = f (x) xn dx
0 0 n=0
n!
+∞
f (n) (0) 1
X Z
= f (x)xn dx
n=0
n! 0
= 0 par hypothèse

L’application f 2 est continue positive d’intégrale nulle sur [0, 1], alors f = 0 sur [0, 1].
c/ f = 0 sur [0, 1], alors ∀n ∈ N, f (n) (0) = 0 car f est C ∞ sur ] − R, R[.
+∞
X f (n) (0)
∀x ∈] − R, R[, f (x) = xn = 0.
n=0
n!
1
7˚. L’application g : x 7−→ est bien définie et C ∞ sur R, mais ∀x ∈] − 1, 1[, g(x) =
1 + x2
+∞
X
(−1)n x2n .
n=0
+∞
X
Et l’application x 7−→ (−1)n x2n n’est pas définie sur R tout entier.
n=0
8˚. a/ Aux élèves
b/ Par une récurrence simple le résultat est donné.
c/ Par récurrence et par application du Théorème de prolongement de classe C 1 .
f est de classe C ∞ sur ]0, +∞[.
Montrons par récurrence que ∀n ∈ N, f est de classe C n sur [0, +∞[ et que f (n) (0) = 0.
f est continue sur [0, +∞[, et f (0) = 0, la propriété est donc vérifié pour n = 0.
Supposons que pour un n ∈ N∗ , f est C n sur [0, +∞[ et que f (n) (0) = 0,
On a lim f (n+1) (x) = 0,
x→0
alors f est C n+1 sur [0, +∞[ de plus f (n+1) (0) = 0.
Donc ∀n ∈ N, f est de classe C n sur [0, +∞[ et que f (n) (0) = 0.
+∞
X f (n) (0)
d/ Si f est DSE sur ] − τ, τ [, alors ∀x ∈] − τ, τ [, f (x) = xn = 0 ce qui est
n=0
n!
absurde car la fonction f ne s’annule qu’en 0.

2/3
e−t e−t
9˚. a/ La fonction t 7−→ est continue sur [0, +∞[ et = o(e−t ) et t → e−t
1 + tx2 1 + tx2 t→+∞
e−t
est intégrable au voisinage de +∞, donc t 7−→ est intégrable sur [0, +∞[.
1 + tx2
e−t
Pour x ∈ R fixé l’application t 7−→ est continue sur [0, +∞[.
1 + tx2
e−t
Pour t ∈ [0, +∞[ fixé l’application gt : x 7−→ est de classe C 1 sur R, et gt0 (x) =
1+ tx2
−2xte−t
, de plus :
(1 + tx2 )2
| − 2xt|e−t
Pour tout a > 0, ∀x ∈ [−a, a], ∀t ∈ [0, +∞[, 6 2ate−t
(1 + tx2 )2
L’application t 7−→ 2ate−t est continue et intégrable sur [0, +∞[ le théorème de dérivation
−2xte−t
Z +∞
sous signe intégrale s’applique et alors f est C 1 sur R de plus ∀x ∈ R, f 0 (x) = dt.
0 (1 + tx2 )2
+∞ +∞
1 1 e−t X
p p −t 2p
X (−1)p (2p)!tp e−t
b/ Pour t ∈]0, +∞[, ∀x ∈]− √ , √ [, = (−1) t e x = x2p
t t (1 + tx2 ) p=0 p=0
(2p)!
(2n) (2n+1)
Donc ∀n ∈ N, gt (0) = (−1)n (2n)!tn e−t et gt (0) = 0.
Z +∞
(n)
Or : ∀n ∈ N, f (n) (0) = gt (0)dt,
0
Alors ∀n ∈ N,
Z +∞
f (2n) (0) = (−1)n tn e−t (2n)!dt
0
= (−1)n (2n)!Γ(n + 1)
= (−1)n (2n)!n!

Et ∀n ∈ N, f (2n+1) (0) = 0,
c/ On a :
X f (n) (0) X f (2n) (0)
xn = x2n
n>0
n! n>0
(2n)!
X
= (−1)n n!x2n
n>0

qui a un rayon de convergence nul et ne converge qu’en 0.


Évidement la fonction f n’est pas DSE à l’origine.
10˚. a/ On applique la formule de Taylor avec reste intégral suivante : pour tout x ∈] − a, a[.
n
xk x (x − t)n
X Z
k
f (x) = f (0) + f n+1 (t)dt
k=0
k! 0 n!
x (x − t)n x (x − t)n |x|n+1
Z Z
f (n+1) (t)dt 6 M dt = M
0 n! 0 n! (n + 1)!
X xn xn+1
La série converge pour tout x ∈ R, alors lim =0
n! n→+∞ (n + 1)!
+∞
X f n (0)
Alors ∀x ∈] − a, a[, f (x) = xn et f est DSE à l’origine.
n=0
n!
b/ La fonction sin répond à la question sur R.

sadikoulmeki@yahoo.fr

3/3

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