Oraux 2016 Solutions Site
Oraux 2016 Solutions Site
Oraux 2016 Solutions Site
2
dire sh α = 1
Pour tout n ∈ N, la fonction t 7→ (sh(t))
∫ est continue sur le segment [0, α], donc est intégrable sur ce
n
α
segment. Pour tout n ∈ N, l'intégrale Jn = (sh(t))n dt est donc dénie.
0
La fonction sh est strictement croissante sur R et en particulier sur le segment [0, α]. Donc
∀t ∈ [0, α[, 0 6 sht < shα = 1
La suite ((sh(t))n )n∈N est une suité géométrique de raison strictement inférieure à 1. Elle a donc pour limite
0. La suite de fonctions (t 7→ (sh(t))n )n∈N converge simplement sur le semi ouvert [0, α[ vers la fonction nulle.
Par ailleurs, ∀n ∈ N, ∀t ∈ [0, α[, 0 6 (sh(t))n 6 1, où la fonction constante 1 est intégrable sur [0, α[. D'après le
théorème de convergence
∫ α dominée,
∫ α(on peut armer)que : ∫
α
lim (sh(t)) dt =
n
lim (sh(t))n dt = 0 dt = 0 Donc lim Jn = 0
n→+∞ 0 0 n→+∞ 0 n→+∞
3) Les fonctions "sh" et compagnie étant de classe C sur le segment [0, α], pour tout n ∈ N, on peut procéder
1
à une intégration
∫ α par parties comme suit : ∫ α
[ ]α
Jn+2 = sh(t) shn+1 (t)dt = ch(t)shn+1 (t) 0 − (n + 1)ch2 (t)shn (t)dt
0 ∫ α
0
Exercice 2 : a) Il est clair que f est linéaire : f ∈ L(Rn [X], R[X]) (vérication sans diculté)
Soit P (X) ∈ Rn [X], de terme dominant an X n : P (X) = an X n + Q(X), d◦ (Q) < n
alors P ′ (X) = nan X n−1 + Q′ (X), d◦ (Q′ ) < n − 1
Le terme dominant de X(X + 1)P ′ (X) est X 2 × nan X n−1 = nan X n+1
Le terme dominant de nXP (X) est nX an X n−1 = nan X n+1
Les termes de degré n + 1 s'éliminent et f (P )(X) = X(X + 1)P ′ (X) − nXP (X) est bien un polynôme de
Rn [X]. Donc f ∈ L(Rn [X])
b) et c) Recherchons les éléments propres de f : Soit λ ∈ R et P ∈ Rn [X] un polynôme non nul.
alors f (P ) = λP ⇐⇒ X(X + 1)P ′ (X) − nXP (X) = λP (X)
3
⇐⇒ P est solution de l'équation diérentielle F : x(x + 1)y ′ − (nx + λ)y = 0
Cette équation a pour (∫
solution générale
): (∫ )
nx + λ (n − λ)x + λ(x + 1)
x 7→ y(x) = µ exp dx = µ exp dx
(∫ x(x + 1) ) x(x + 1)
(n − λ) λ
= µ exp + dx = µ exp ((n − λ) ln |x + 1| + λ ln |x|)
(x + 1) x
= µ|x + 1| n−λ
|x|λ
On obtiendra des fonctions polynômes solutions lorsque les exposants n − λ et λ seront des entiers naturels,
c'est à dire pour λ ∈ {0, 1, · · · , n}
Donc Sp(f ) = {0, 1, · · · , n} et le sous espace propre associé à l'entier k ∈ {0, 1, · · · , n} est la droite
vetorielle engendrée par le polynôme Qk (X) = X k (X + 1)n−k
f est un endomorphisme de l'espace Rn [X] de dimension n + 1 qui possède n + 1 valeurs propres distinctes.
f est donc diagonalisable
xn
La fonction (u 7→ c e−u ) étant intégrable sur [0, +∞[, on peut appliquer le théorème de convergence dominée
et armer que : ∫ ) (
∫ +∞
u +∞ [ ]+∞
lim xn F (xn ) = lim e−u du =
f f (0) e−u du = f (0) −e−u 0 = f (0)
n→+∞ n→+∞ 0 xn 0
Ceci étant vrai pour tout suite (xn ) de limite +∞, lim xF (x) = f (0), ce qui donne l'équivalence :
x→+∞
f (0)
F (x) ∼
x→+∞ x
• Supposons que lim F (x) = L.
x→+∞
Soit (xn ) une suite réelle positive quelconque de limite nulle.
4
∫ +∞ ( )
u
∀n, xn F (xn ) = f e−u du
0 xn ( ( ) )
D'après l'hypothèse sur f en +∞, la suite de fonctions u 7→ f u
xn e−u converge simplement sur ]0, +∞[
n
vers la fonction (u 7→ Le−u ).
La majoration obtenue précédemment
( ) est
toujours valable :
u
∀n ∈ N, ∀u ∈]0, +∞[, f e−u 6 c ea xn e−u 6 c e−u (puisque a 6 0)
u
xn
La fonction (u 7→ c e ) étant intégrable sur [0, +∞[, on peut appliquer le théorème de convergence dominée
−u
et armer que : ∫ +∞ ( ) ∫ +∞
u [ ] +∞
lim xn F (xn ) = lim e−u du = fL e−u du = L −e−u 0 = L
n→+∞ n→+∞
0 x n 0
Ceci étant vrai pour tout suite (xn ) positive de limite nulle, lim xF (x) = L, ce qui donne l'équivalence :
x→0
L
F (x) ∼
x→0 x
5
=⇒ lim un = e0 = 1 (par continuité de l'exponentielle en 0)
n→+∞
∑
n ( k=1
)
1 1
d'où : − = ln(2n) + γ + ε2n − ln(n) − γ − εn = ln(2) + ε2n − εn
2k − 1 2k
k=1
6
+∞ (
∑ )
1 1
En prenant la limite quand n → +∞, − = ln 2
2k − 1 2k
k=1
+∞ (
∑ )
1 1
Calcul analogue pour établir que − = ln 2 − 1
2k + 1 2k
k=1
∑∞
1 1 1
3) L'équivalence ∼ montre la convergence de la série
4k − k
3 k→+∞ 4k 3
n=1
4k − k
3
1 −1 1 1
• D'après la première question, pour tout k > 1, 3−k
= + +
( ) ( 4k ) k 2k − 1 2k +1
1 1 1 1 1
= − + −
4k 3 − k 2k − 1 2k 2k + 1 2k
Puisque les deux séries ci-dessus convergent,
∞
∑ ∑ +∞ ( ) +∞ (
∑ )
1 1 1 1 1
= − + − = 2 ln 2 − 1
4k − k
3 2k + 1 2k 2k + 1 2k
k=1 k=1 k=1
4) La fonction x 7→ 1
4x3 −x = 1
x(2x−1)(2x+1) est continue sur le fermé [1, +∞[.
1 1
L'équivalence 3 ∼ où la fonction (x 7→ 1
) est une fonction de référence intégrable sur
4x − x x→+∞ 4x3 4x3
∫ ∞
dx
[1, +∞[ assure que la fonction x 7→ 1
4x3 −x est intégrable sur [1, +∞[ , c'est à dire que l'intégrale
1 4x3−x
est absolument convergente.
∫ ∫ y( )
y
dx −1 1 1
• Pour tout y > 1, = + + dx
1 4x − x 2x − 1 2x + 1
3 x
[1 ]y
1 1
= − ln x + ln(2x − 1) + ln(2x + 1)
( 2 )2 1
1 (2y − 1)(2y + 1) 1
= ln − ln 3
2 y2 2
∫ +∞
dx 1
En passant à la limite quand y → +∞, 3−x
= ln 2 − ln 3
1 4x 2
8
1.9 CCP 511 - 532
Exercice 1 : Une machine à sous tire au hasard un entier n ∈ N∗ avec la probabilité . (si T est l'entier tiré,
1
2n
P (T = n) = 1
2n)
Si le nombre tiré, n, est pair, le joueur gagne n points, si le nombre tiré n est impair, la joueur perd n points.
a) Justier qu'une telle loi de probabilité est cohérente.
Quelle est la probabilité que la joueur gagne ?
b) Soit G la variable aléatoire égale au gain du joueur. Calculer l'espérance de G.
Exercice 2 : Existe-t-il une base de Mn (K) formée de matrices diagonalisables ?
∑ ∑∞
1 1 1
SOLUTION : Exercice 1 : a) P (T = n) = = × =1
n∈N∗ n=1
2n 2 1 − 1
2
P (T = n) = 21n correspond bien à une loi de probabilité.
• Notons W l'évènement "le joueur gagne". Cela
∪ signie que le nombre sorti est pair.
W = (T = 2) ∪ (T = 4) ∪ (T = 6) ∪ · · · = (T = 2k)
k∈N∗
Ces évènements étant deux à deux incompatibles,
∞
∑ ∑∞ ∑∞
1 1 1 1 1
P (W ) = P (T = 2k) = = = × = P (" le joueur gagne ") = 1
22k 4k 4 1− 1
4
3 3
k=1 k=1 k=1
b) G est la variable aléatoire égale au gain du joueur : G(Ω) = {2, 4, 6, · · · } ∪ {−1, −3, −5, · · · }
D'après la formule du transfert ,
∞
∑ ∞
∑ ∞
∑
E(G) = G(k)P (T = k) = 2kP (T = 2k) − (2k + 1)P (T = 2k + 1)
k=1 k=1 k=0
∞
∑ ∑ ∞
1 1
= 2k ×
2k
− (2k + 1) × 2k+1
2 2
k=1 k=0
∑∞
1
Rappelons que ∀x ∈] − 1, 1[, xk = , et par le théorème de dérivation terme à terme des séries
1−x
k=0
∞
∑ 1
entières, kxk−1 =
(1 − x)2
k=0,1
∞
∑ ∞
1 1∑ 1
E(G) = 2 k× k
− (2k + 1) × k
4 2 4
k=1 k=0
∑∞ ( )k−1 ∑∞ ( )k−1 ∞
1 1 1 1 1∑ 1
= k× − k× −
2 4 4 4 2 4k
k=1 k=0,1 k=0
1 1 1 1 1 1
= × − × − ×
2 (1 − 4 )
1 2 4 (1 − 4 ) 1 2 2 1 − 14
1 1 1 1 4 2 4 6 2
= × − × = − = − =− E(G) = − 29
4 (1 − 14 )2 2 1 − 14 9 3 9 9 9
Exercice 2 : Considérons d'abord les n matrices élémentaires Bi,i = Ei,i , i = 1, · · · , n
Soit ∆ une matrice diagonale avec des vaelurs propres deux à eux distinctes sur la diagonale, par exemple
∆ = E1,1 + 2E2,2 + 3E3,3 + · · · + nEn,n et considérons les n2 − n matrices Bi,j = ∆ + Ei,j , losque i ̸= j .
Les matrices Ei,i sont déjà diagonales, donc diagonalisables. Les matrices Bi,j sont triangulaires, leurs valeurs
propres sont sur leur diagonale. Chaque Bi,j admet donc n valeurs propres distinctes et est diagonalisable.
Vérions que les n2 matrices Bi,j forment un système générateur de Mn (K) :
- Chaque matrice Ei,i s'exprime en fonction d'elles puisque Ei,i = Bi,i
- Chaque matrice Ei,j , j ̸= i est égale à Bi,j − ∆:
Ei,j = Bi,j − (E1,1 + 2E2,2 + 3E3,3 + · · · + nEn,n ) = Bi,j − (B1,1 + 2B2,2 + 3B3,3 + · · · + nBn,n )
Ainsi, chacune des matrices élémentaires de la base canonique de Mn (K) s'exprime en fonction des ma-
trices Bi,j . Celles-ci forment donc un système générateur de Mn (K). Cette famille génératrice possède
n2 = dim(Mn (K)) éléments. C'est donc une base de Mn (K) , formée de matrices diagonalisables.
b) Rappelons que si (f1 , f2 , · · · , fn ) est une base orthonormale de E , alors, pour tout x ∈ E,
∑
k ∑
k
x= < fk , x > fk et ∥x∥2 = < fk , x > 2
k=1 ∑ k=1
D'où , ∀i ∈ {1, 2, · · · , n}, < v(ei ), fk >2 = ∥v(ei )∥2 , ce qui montre que
∑ ∑
16k6n
T = 2
< v(ei ), fk > = ∥v(ei )∥2 ne dépend pas de la base orthonormée (f1 , f2 , · · · , fn ) .
16i,k6n 16i6n
Soit M = (mi,j ) la matrice de v dans la base orthonormée (e1 , e2 , · · · , en ) ;
∑
n ∑
n
Pour tout i, v(ei ) = mh,i eh , et ∥v(ei )∥2 = m2h,i , (calcul dans la BON (e1 , e2 , · · · , en ))
∑ h=1 ∑ ∑ h=1
et T = ∥v(ei )∥ =
2
m2h,i = tr( M.M )
t
=In
ce qui montre que T ne dépend pas de la BON (e1 , e2 , · · · , en ) de E choisie.
• Si v est un projecteur orthogonal de rang r, il existe une base orthonormale B = (e1 , e2 , · · · , en ) de E dans
laquelle la matrice de v est M =diag(1, · · · , 1, 0, · · · , 0)
| {z }
r f ois
10
∞
∑
2
= k(k − 1)xk−2 ,
(1 − x)3
k=0,2
∞
∑
3!
= k(k − 1)(k − 2)xk−3 ,
(1 − x)4
k=0,3
∞
∑
m!
et par une récurrence sans diculté, ∀m ∈ N, = k(k − 1)(k − 2) · · · (k − m + 1)xk−m ,
(1 − x)m+1
k=0,m
Par le changement d'indice n = k − m, on obtient :
∑∞
m!
∀x ∈] − 1, 1[, = (m + n)(m + n − 1) · · · (n + 1)xn ,
(1 − x)m+1 n=0
En reportant cette dernière égalité dans la relation (*), on obtient :
xm m! xm
∀x ∈] − 1, 1[, S(x) = =
m! (1 − x)m+1 (1 − x)m+1
11
∑ ∫ +∞
n−1
t e ∑
n−1 ∫ +∞ p −(n)t
S0 = tp e−(k+1)t dt + dt = T (p, k + 1) + Sn
e −1
t
k=0 0 0 k=0
∑n ∑
n
p! ∑n
1
= T (p, k) + Sn = p+1
+ S n = p ! p+1
+ Sn
k k
k=1 k=1 k=1
∑
n
1
S0 = p ! + Sn
k p+1
k=1
tp
d) Notons fn la fonction t 7→ t e−nt .
e −1
• Chaque fonction fn est continue et intégrable sur ]0, +∞[ (voir question a)).
• ∀t ∈]0, +∞[, lim fn (t) = 0. La suite de fonctions (fn ) converge simplement sur ]0, +∞[ vers la fonction
n→+∞
nulle ω .
tp
• ∀n ∈ N, ∀t ∈]0, +∞[, 0 6 fn (t) 6 f0 (t) = t où f0 est intégrable sur ]0, +∞[ (p > 1)
e −1
D'après le théorème de ∫convergence dominée,
∫ on peut armer que :
+∞ +∞
lim Sn = lim fn (t) = ω=0
n→+∞ n→+∞ 0 0
∑
n
1
La série de Riemann converge puisque p > 1 =⇒ p+1 > 2. En passant à la limite quand n → +∞
k p+1
k=1
∑
n
1 ∑
+∞
1
dans l'égalité S0 = p ! + Sn , on obtient : S0 = p ! = p !ζ(p + 1)
k p+1 k p+1
k=1 k=1
n−1
∏ n−1
n−1 ∏ ∏ n−1
n−1 ∏
det(A) = ann−1 [(−1)n ] (βk − uh ) = ann−1 (βk − uh )
| {z }
k=1 h=0 h=0 k=1
=1 [ ]
∏
n−1 ∏
n−1 ∏
n−1 ∏
n−1
= ann−1 (−1) n−1
(uh − βk ) = (−1)n−1
an−1 (uh − βk )
h=0 k=1 h=0 k=1
n−1
∏
n−1 ∏
n−1
= [(−1)n ] P (uh ) det(A) = P (uh )
| {z }
h=0 h=0
=1
0 0 1 0
−x 0 0 −1 −x − 1 0 0 −1 1 0 0 −1
−1 −x 0 0 −x − 1 −x 0 0 1 −x 0 0
χφ (x) = = −x − 1 −1 −x 0 = (−x − 1) 1 −1 −x 0
0 −1 −x 0
0 −x − 1 0 −1 −x 1 0 −1 −x
0 −1 −x
1 0 0 −1
−x 0 1
0 −x 0 1
= −(x + 1)
= −(x + 1) −1 −x 1
0 −1 −x 1 0 −1 −x + 1
0 0 −1 −x + 1
−x + 1 0 1 1 0 1
−x
= −(x + 1) 0 1 = −(x + 1)(−x + 1) 0 −x 1
−x + 1 −1 −x + 1 1 −1 −x + 1
1 0 1
−x 1
= −(x + 1)(−x + 1) 0 −x 1 = −(x + 1)(−x + 1)
0 −1 −x −1 −x
χφ (X) n'est pas scindé dans R[X], donc φ n'est pas diagonalisable en tant qu'endomorphisme de M2 (R)
dans M2 (R).
Remarque : On peut aussi étudier directement l'équation φ(M ) = M
16
1.18 CCP 931 * :
∫ +∞
sin5 (t)
a) Montrer que l'intégrale dt est dénie.
0 t2
1
b) Montrer que sin (t) = [sin(5t) − 5 sin(3t) + 10 sin(t)]
5
16
∫ +∞ ∫ 5a ∫
sin5 (t) 5 sin(u) 10 3a sin(u)
c) Montrer que ∀a > 0, dt = − du + du
a ∫ t2 16 3a u2 16 a u2
+∞
sin5 (t)
En déduire la valeur de dt
0 t2
SOLUTION : a) La fonction g : t 7→ sin5 (t)
t2 est continue sur l'ouvert ]0, +∞[
5 5
sin (t) t
∼ = t3 −→ 0. On peut prolonger g par continuité en 0 en posant g(0) = 0. Elle est alors
t2 t→0 t2 t→0
intégrable sur [0, 1] comme fonction continue sur un segment.
sin5 (t) 1
|g(t)| = 2 6 2 . Par majoration, la fonction g est intégrable sur [1, +∞[.
t t
∫ +∞
sin5 (t)
Par additivité, g est intégrable sur [0, +∞[, et l'intégrale dt est absolument convergente.
0 t2
( it )5
e − e−it e5it − 5e4it e−it + 10e3it e−2it − 10e2it e−3it + 5eit e−4it − e−5it
b) sin (t) =
5
=
2i (2i)5
−it −3it −5it
e − 5e + 10e − 10e + 5e
5it 3it it
−e sin(5t) − 5 sin(3t) + 10 sin(t)
= =
(2i)5 (2i)4
1
sin5 (t) = [sin(5t) − 5 sin(3t) + 10 sin(t)]
16
c) Soient a et b tels que 0 < a < b. ( )
∫ b ∫ b
sin5 (t) 1 sin(5t) sin(3t) sin(t)
J(a, b) = dt = − 5 + 10 dt
t2 16 a t2 t2 t2
a
∫ b ∫ b ∫ b
sin(5t) sin(3t) sin(t)
16 J(a, b) = 2
dt − 5 2
dt + 10 dt
a t a t a t2
En faisant le changement de variable u = 5t dans la première intégrale, et u = 3t dans la deuxième intégrale,
on obtient : ∫ 5b ∫ 3b ∫ b
sin(u) sin(u) sin(u)
16 J(a, b) = 5 2
du − 15 2
du + 10 du
5a u 3a u a u2
La majoration sin(u)
u2 6 u2 assure la convergence de l'intégrale entre a et +∞. On peut passer à la limite
1
quand
∫ +∞ b → +∞ : ∫ +∞ ∫ +∞ ∫ +∞
sin(5t) sin(u) sin(u) sin(u)
16 2
dt = 5 2
du − 15 2
du + 10 2
du
t 5a (∫ u u ) a (∫ u )
a ∫ +∞ 5a ∫
3a
+∞ 3a ∫ 5a ∫ +∞
sin(u) sin(u) sin(u) sin(u) sin(u) sin(u)
=5 du−15 du + du +10 du + du + du
u2 u2 u2 u2 u2 u2
∫ +∞
5a ∫ 3a5a ∫ 3a
5a a 3a 5a
sin(5t) sin(u) sin(u)
16 2
dt = −5 2
du + 10 du
t u u2
a 3a a [ ]
Par étude de la fonction u 7→ sin u − u + u6 , on montre que : ∀u ∈ 0, π2 , u − u6 6 sin u 6 u.
3 3
∫ 3a 3 ∫ 3a ∫ 3a
[ ] u − u6 sin(u) u
Pour a assez petit pour que [a, 3a] ⊂ 0, π2 , 2
du 6 2
du 6 2
du
u u u
∫ 3a ( ) ∫ 3a a∫
3a
a a
1 u sin(u) 1
=⇒ − du 6 2
du 6 du
a u 6 a u a u
∫ 3a ∫ 3a
2a2 sin(u) sin(u)
=⇒ ln(3) − 6 du 6 ln(3) =⇒ lim du = ln 3
3 a u2 a→0 a u2
∫ 5a
sin(u)
On montre de même que lim du = ln 5 − ln 3
a→0 3a u2
∫ +∞ ∫ 5a ∫ 3a
sin(5t) sin(u) sin(u)
Reprenons la relation : 16 2
dt = −5 2
du + 10 du
a t 3a u a u2
et passons à le limite quand a → 0 :
∫ +∞
sin(5t) 5 10 15 5
dt = − (ln 5 − ln 3) + ln 3 = ln 3 − ln 5
0 t2 16 16 16 16
17
1.19 CCP 957
Soient X une variable aléatoire qui suit une loi de Poisson de paramètre λ, et Y = X 2 + 1
a) Déterminer l'espérance de Y .
b) Quelle est la probabilité que 2X < Y ?
c) Comparer les probabilités que Y soit paire et que Y soit impaire.
SOLUTION : a) On sait que pour une variable aléatoire X qui suit une loi de Poisson de paramètre λ,
E(X) = V (X) = λ.
E(Y ) = E(X 2 ) + 1. Or V (X) = E(X 2 ) − E(X)2 , donc E(X 2 ) = λ + λ2
| {z } | {z }
=λ =λ2
2 2
E(Y ) = E(X ) + 1 = λ + λ + 1
b) Y − 2X = X 2 − 2X + 1 = (X − 1)2
Pour tout ω ∈ Ω, (X(ω) − 1)2 > 0. L'évènement (X − 1)2 > 0 est donc l'évènement certain :
P ((X − 1)2 > 0) = 1
Mais (X 2 − 2X + 1 > 0) = (X 2 − 2X + 1 > 0) ∪ (X 2 − 2X + 1 = 0)
| {z }
evenements incompatibles
P (X 2 − 2X + 1 > 0) = 1 = P (X 2 − 2X + 1 > 0) + P (X 2 − 2X + 1 = 0)
Y 1 2 5 10 17 26 37 50 · · ·
2X 0 2 4 6 8 10 12 14 · · ·
L'évènement 2X = Y est égal à l'évènement (X = 1), dont la probabilité est P (X = 1) = e−λ λ1 ! = λe−λ
1
18
1.21 CCP 963
Soient X ,→ P(λ) et Y ,→ P(µ) deux variables aléatoires indépendantes suivant chacune un loi de Poisson,
et Z = X + Y .
a) Déterminer la loi de Z .
b) Pour k ∈ N et n ∈ N∗ , calculer P (X = k|Z = n)
c) En déduire la loi de X sachant (Z = n)
SOLUTION : a) X(Ω) = N et Y (Ω) = N, donc Z(Ω) = N .
Pour tout k ∈ N,
(Z = k) = [(X∪= 0) ∩ (Y = k)] ∪ [(X = 1) ∩ (Y = k − 1)] ∪ · · · ∪ [(X = k) ∩ (Y = 0)]
= [(X = i) ∩ (Y = k − i)]
i=0,...,k
Les évènements (X = i) ∩ (Y = k − i) sont deux à deux incompatibles, donc
∑
n ∑
n
P (Z = k) = P [(X = i) ∩ (Y = k − i)] = P (X = i)P (Y = k − i)
i=0 i=0
(puisque les lois X et Y sont indépendantes)
∑
n
λ i
µk−i e−(λ+µ) ∑
n
k!
P (Z = k) = e−λ e−µ = λi µk−i
i! (k − i)! k! i! (k − i)!
n ( )
i=0 i=0
e−(λ+µ) ∑ k i k−i −(λ+µ) (λ + µ)
k
= λ µ =e
k! i=0
i k!
(λ + µ)k
∀k ∈ N, P (Z = k) = e−(λ+µ) donc Z ,→ P(λ + µ)
k!
Z suit une loi de Poisson de paramètre λ + µ.
P ((X = k) ∩ (Z = n))
b) • Si 0 6 k 6 n, par dénition d'une probabilité conditionnelle, P (X = k|Z = n) =
P (Z = n)
P ((X = k) ∩ (Y = n − k))
P (X = k|Z = n) = (car Y = Z − X )
P (Z = n)
P (X = k)P (Y = n − k)
= (car X et Y sont indépendantes)
P (Z = n)
k n−k
λ µ
e−λ e−µ
k! (n − k)! λk µn−k n!
= n = ×
(λ + µ) (λ + µ) n k! (n − k)!
e−(λ+µ)
n!
( )( )k ( )n−k
n λ µ
P (X = k|Z = n) =
k λ+µ λ+µ
• Si n < k , l'évènement (X = k|Z = n) est impossible, et sa probabilté est nulle.
c) La formule établie à la question
( précédente
) montre que X sachant (Z = n) suit une loi binomiale, de
paramètres n et λ
λ+µ : Z ,→ B n, λ+µ
λ
(xt)n
Pour tout x tel que |x| < 1, posons un (t) = 2+t2 .
(|x|t)n ∑
∀t ∈ [0, 1], |un (t)| = 6 |x|n , donc ∥un ( )∥∞
[0,1] 6 |x| , ce qui montre que la série de fonctions
n
un ( )
2 + t2
converge normalement et donc uniformément sur la segment [0, 1].
D'après le théorème d'intégration
( d'une série
) de fonctions sur un segment, on peut armer que :
∞ (∫
∑ 1 ) ∫ 1 ∞
∑
un (t)dt = un (t)dt , c'est à dire que :
0 0
) ∫ 1 (∑ ) ∫ (∞ )
n=0 n=0
∞ (∫
∑ 1 ∞ 1 ∑
(xt)n (xt)n 1
∀x ∈] − 1, 1[, f (x) = dt = dt = (xt)n dt
0 2 + t2 0 2 + t 2
0 2 + t2
∫ 1
n=0 n=0 n=0
1 1
f (x) = × dt
0 2+t2 1 − xt
1 1
Décomposons la fraction rationnelle × de la variable t en éléments simples : recherchons les
2 + t2 1 − xt
1 1 at + b c
réels a, b et c tels que : ∀t, × = +
2 + t2 1 − xt 2 + t2 1 − xt
20
1 (at + b)(1 − xt) + c(2 + t2 ) (c − ax)t2 + (a − bx)t + b + 2c
= =
(2 + t2 )(1 − xt) (2 + t2 )(1 − xt) (2 + t2 )(1 − xt)
En multipliant
par le dénominateur
(2 + t2 )(1 − xt) puis en identiant les polynômes de la variable t, on
c − ax = 0 a = bx b = 2x21+1
obtient :
2
a − bx = 0 ⇐⇒ c = ax = bx2 ⇐⇒ c = bx2 = 2xx2 +1
b + 2c = 1 b + 2bx2 = 1 a = bx = 2x2x+1
∫ 1( )
1 xt + 1 x2
d'où : f (x) = 2 + dt
2x + 1 0 2+t 2 1 − xt
∫ 1( )
1 t 1 1
= 2 x + −x 2
dt
2x + 1 0 2 + t2 2 + t2 xt − 1
[ ]1
1 x 1 t
= 2 ln(2 + t2 ) + √ Arctan( √ ) − x ln |xt − 1|
2x + 1 [ 2 2 2 0 ]
1 x 1 1
= 2 (ln(3) − ln(2)) + √ Arctan( √ ) − x ln |x − 1|
2x + 1 2 2 2
[ ]
1 x 1 1
∀x ∈] − 1, 1[, f (x) = 2 (ln(3) − ln(2)) + √ Arctan( √ ) − x ln |x − 1|
2x + 1 2 2 2
∑
c) Si le rayon de convergence de la série entière an x était strictement supérieur à 1, la fonction f , somme de
n
cette série entière, serait continue au point 1. Or le terme x ln |x − 1| qui gure dans l'expression de f montre
que f n'est pas continue au point 1 (lim −
f = ∞). Donc R = 1
1
d) def U(n):
return len(FJ(n))
e) for m in range(1,10):
n=5**m
print(m,4*n/(U(n))**2)
Réponse :
1 2.2222222222222223
2 2.7777777777777777
3 2.9585798816568047
4 3.188775510204082
5 3.1494079113126734
6 3.1437050450178563
7 3.1295064893446565
8 3.1437050450178563
9 3.1414246245067714 On peut conjecturer que (vn ) converge vers π .
22
1.26 ENSAM 875
a) Pour un entier n, que renvoie l'instruction list(str(n))
b) Ecrire une fonction somme(n) qui à tout entier naturel n associe la somme de ses chires.
c) Un nombre est dit adéquat si la somme de ses chires est un multiple de 10.
Ecrire une fonction test qui renvoie le booléen True si le nombre est adéquat, et False sinon.
d) Ecrire une fonction "modification(n)" qui change le signe des unités de n pour qu'il soit adéquat. Si n est
déjà adéquat, la fonction le renvoie sans modication.
e) Tester la fonction pour 10 entiers entre 10 000 et 100 000 grâce à la fonction randint
SOLUTION : a) L'instruction list(str(n)) renvoie la liste des chires qui composent le nombre entier n.
Cette liste est composée de caractères, pas de nombres entiers. Mais on peut transformer ces caractères en
nombres en leur appliquant la fonction int .
n=987654321
print(n)
a=str(n)
print(a)
print(type(a))
b=list(str(n))
print(type(b))
print(b)
print(type(b[0]))
print(type(int(b[0])))
b) def somme(n):
a=list(str(n))
b=[int(a[k]) for k in range(len(a))] (ou aussi b=[int(x) for x in a])
return(sum(b))
c) def TestAdequat(n):
test=False
if somme(n)%10==0:
test=True
return test
d) def modification(n):
unit=n%10
n0=n-unit
while TestAdequat(n0)==False:
n0+=1
return(n0)
e) import random as rd
for k in range(10):
m=rd.randint(10000,100001)
print("modification de",m,"=",modification(m))
Mois31jours=[1,3,5,7,8,10,12]
Mois30jours=[4,6,9,11]
def VerifierDate(j,m,a):
resultat=False
if m in Mois31jours:
if j in [k for k in range(1,32)]:
resultat=True
elif m in Mois30jours:
24
if j in [k for k in range(1,31)]:
resultat=True
elif m==2:
if TestBissectile(a)==True:
if j in [k for k in range(1,30)]:
resultat=True
elif TestBissectile(a)==False:
if j in [k for k in range(1,29)]:
resultat=True
return resultat
b) Fonction "Compter29fev(j1,m1,a1,j2,m2,a2)"
On compte d'abord les 29 février entre l'année a1+1 et a2-1 incluses. Pour cela il sut de compter les
années bissextiles dans cet intervalle (fermé).
Dans le cas où a1 serait bissextile, on rajoute 1 si la première date est antérieure ou égale au 29 février.
Dans le cas où a2 serait bissextile, on rajoute 1 si la deuxième date est ultérieure ou égale au 29 février.
def Compter29fev(j1,m1,a1,j2,m2,a2):
compteur=0
for year in range(a1+1,a2):
if TestBissectile(year)==True:
compteur+=1
if TestBissectile(a1)==True:
if m1<=2:
compteur+=1
if TestBissectile(a2)==True:
if m2>=3:
compteur+=1
elif (j2,m2)==(29,2):
compteur+=1
return compteur
c) Ecrire une fonction "NbreJours(d1,d2)" qui revoit le nombre de jours entre deux dates, bornes d1 et d2
exclues.
On compte d'abord les jours des années pleines entre l'année a1 et l'année a2, sans compter les 29 février :
il y a 365 ×(a2 − a1 − 1) jours de ce type.
On rajoute les 29 févriers entre ces deux dates, décalées d'un jour (on ne compte pas les bornes)
On rajoute les jours de l'année a1 entre (j1, m1, a1) et (31, 12, a1)
On rajoute les jours de l'année a2 entre (1, 1, a2) et (j2, m2, a2)
?????????????????????????????
27
du
• Eectuons le changement de variable u = tan(t), t = Arctan(u), dt = :
∫ π/2 ∫ +∞ 1 + u2
1 1 1
∀x ∈ R, g ′ (x) = 2 tan2 (t)
dt = 2 u2
× du
0 1 + x 0 1 + x 1 + u2
2
1 1 a b a(1 + y) + b(1 + x y) (a + bx2 )y + a + b
× = + = =
1 + x2 y 1 + y 1 + x2 y 1 + y (1 + x2 y)(1 + y) (1 +{x2 y)(1 + y)
{ 2
2
a + bx = 0 a = x2x−1
Par identication des termes constants et en y , =⇒ 1
a+b=1 b = 1−x 2
2
1 1 x 1 1 1
En remplaçant y par u2 , on obtient : × = 2 × + ×
∫ +∞
2 2
1+x u ∫ 1+u 2 x −1 1+x u 2 2 1−x2 1 + u2
2 +∞
x du 1 du
d'où : g ′ (x) = 2 +
x −1 0 1 + x2 u2 1 − x2 0 1 + u2
| {z }
=π/2
∫ +∞
′ 1 du 1 π
∀x > 0, g (x) = 2 + ×
x −1 0 1
+ u 2 1 − x 2 2
x2 ( )
1 π π x 1 π x−1 π 1
x [Arctan(xu)]0 +
+∞
= 2 = + = × 2 = ×
x −1 2(1 − x )2 2 x −1 1−x
2 2 2 x −1 2 x+1
π
Finalement, ∀x > 0, g (x) =
′
2(x + 1)
∫ π/2
π
Pour x = 0, g ′ (0) = dt =
0 2
La fonction g est impaire (comme la fonction Arctan). Sa dérivée g ′ est donc paire.
π π
Donc ∀x < 0, g ′ (x) = g ′ (−x) = =
2(−x + 1) 2(|x| + 1)
π
Finalement, ∀x ∈ R, g ′ (x) =
2(|x| + 1)
∫ x ∫
′ π x dt π
∀x > 0, g(x) = g(0) + g (t)dt = 0 + = ln(x + 1)
0 2 0 t+1 2
∀x > 0, g(x) = π2 ln(x + 1) ∀x < 0, g(x) = −g(−x) = − π2 ln(1 − x)
Arctan(x tan(t))
c) • Dénition de la fonction la fonction (x, t) 7→ :
tan(t)
def f(x,t):
if t==0:
R=x
else:
R=math.atan(x*np.tan(t))/np.tan(t)
return R
plt.figure()
m=10 # prendre différentes valeurs de m : 5, 10, 20, 50, etc...
X=np.linspace(0,10,m)
A=[g(x,m) for x in X]
L=[np.pi/2*np.log(1+x) for x in X]
plt.plot(X,A,'b',X,L,'r')
plt.show()
On constate que même pour les petites valeurs de m, les deux courbes sont très proches
d) g(x) = π2 ⇐⇒ π2 ln(1 + x) = π2 ⇐⇒ ln(1 + x) = 1 ⇐⇒ 1 + x = e ⇐⇒ x = e − 1
28
1.32 ENAC W.K.
Exercice 1 : 30 mn de préparation
∑∞
1
On pose ζ(x) = x
n=1
n
1) Donner le domaine de dénition de la fonction ζ .
2) Etudier la continuité et la dérivabilité de ζ .
∫ +∞ ∞
∑ 1
3) Montrer que l'intégrale (ζ(x) − 1)dx est dénie, et est égale à la somme de la série 2 ln n
2 n=2
n
Exercice 2 : sans préparation E = {M ∈ Mn (Z) /M est orthogonale }
1) Déterminer E
2) Nombre d'éléments de E ?
∑
SOLUTION : Exercice 1 : 1) On sait que la série de Riemann n1x converge si et seulement si x > 1 .
Donc Dζ =]1, +∞[
2- Soient x > 1 et k ∈ N∗ . ∀t ∈ [k, k + 1], 1
(k+1)x 6 1
tx 6 1
kx , et en intégrant cette inégalité pour t ∈ [k, k + 1],
∫ k+1 ∫ k+1
1 dt dt 1
on obtient : 6 6 = x
(k + 1)x k tx k kx k
En sommant pour k variant de 1 à p, puis en passant à la limite quand p → +∞,
∞
∑ ∫ +∞ ∞
1 dt ∑ 1
6 6 ,
(k + 1)x 1 tx kx
k=1 k=1
∫ +∞ ∫ +∞ [ −x+1 ]+∞
dt t 1
Puisque ∀x > 1, = t −x
dt = = , l'égalité précédente s'écrit :
1 tx
1 −x + 1 1 x − 1
1 1 1 x
ζ(x) − 1 6 6 ζ(x), soit aussi : 6 ζ(x) 6 1 + =
x−1 x−1 x−1 x−1
1 x 1
• L'encadrement 6 ζ(x) 6 montre que lim+ ζ(x) = +∞ et que ζ(x) ∼ +
x−1 x−1 x→1 x→1 x−1
x
• L'encadrement 1 6 ζ(x) 6 montre que lim ζ(x) = 1
x−1 x→+∞
3) la fonction x 7→ ζ(x) − 1 est de classe C 1 sur ]1, +∞[, donc est continue sur [2, +∞[.
∑
+∞
1 ∑
+∞
∀x ∈ [2, +∞[, ζ(x) − 1 = x
= e−x ln n . Posons vn (x) = e−x ln n .
n=2
n n=2
Pour tout n > 2, la fonction vn ( ) est continue et intégrable sur [2, +∞[ (fonction exponentielle décroissante
de référence) et,
∫ ∫ [ ]+∞
+∞ +∞
−x ln n e−x ln n e−2 ln n 1
un (x)dx = e dx = = = 2
− ln n ln n n ln n
∫2 +∞ 2 2
1
|un (x)|dx = 2 est le terme général d'une série numérique convergente
2 n ln n
1 1
(car ∀n > 3, 0 6 2 6 2)
n ln n n
Par application du théorème d'intégration terme à terme d'une série de fonctions sur un intervalle quelconque,
on peut armer que la fonction (x 7→ ζ(x) − 1) est intégrable sur [2, +∞[ et que :
∫ ( ∞
) ∞ (∫ ) ∫ ∞
+∞ ∑ ∑ +∞ +∞ ∑ 1
vn (x) dx = vn (x)dx , donc (ζ(x) − 1)dx = 2 ln n
2 n=2 n=2 2 2 n=2
n
∫ +∞ ∞
∑ 1
Montrer que l'intégrale (ζ(x) − 1)dx est dénie, et est égale à la somme de la série
2 n=2
n2 ln n
29
Exercice 2 : 1) E = {M ∈ Mn (Z) /M est orthogonale }
Une matrice M ∈ E est orthogonale et à coecients dans Z. Les vecteurs colonnes de cette matrice forment
une BON de Rn .
La somme des carrés des coecients d'une colonne vaut 1. Or ce sont des entiers. Donc un et un seul d'entre
eux peut être non nul, et vaut nécessaurement ±1.
Donc chaque colonne est composée de n − 1 fois le coecient 0 et une fois 1 ou −1.
Deux colonnes doivent être orthogonales entre elles, donc être linéairement indépendantes. Cela entraîne
que la position (indice ligne) du coecient non nul est diérent d'une colonne à l'autre.
Finalement, les matrices de E sont les matrices dont les coecients de chaque colonne sont nuls, sauf l'un
d'entre eux, qui vaut 1 ou −1, et ces coecients non nuls sont décalés d'une colonne à l'autre.
2) Dans la première colonne, le coecient non nul peut être dans n'importe laquelle des n lignes. Il vaut ±1,
cela donne 2n possibilités.
Le coecient non nul de la deuxième colonne peut être dans n'importe quelle ligne autre que celle où se
trouve le coecient non nul de la première colonne. Cela donne n − 1 positions possibles, donc 2(n − 1) colonnes
possibles puisque ce coecient vaut ±1.
De même, pour la troisième colonne, il y aura 2(n − 2) possibilités. Ainsi de suite jusqu'à la dernière colonne
où il y a 2 possibilités.
Finalement, Card(E) = 2n × 2(n − 1) × 2(n − 2) × · · · × 6 × 4 × 2 = 2n n! Card(E) = 2n n!
31
x−3 −1 1
SOLUTION : • La dernière ligne de A nous montre que 2 est valeur propre (χA (x) = −1 x−3 1 ,
0 0 x−2
et on développe
suivant la dernière
ligne)
1 −1
1
A − 2I3 = 1 −1 a pour rang 1. Donc dim(EA (2)) = 3 − 1 = 2 6 ordre(2)
1
0 00
2 est valeur propre au moins double. Si on note λ1 = λ2 = 2, λ3 les valeurs propres de A,
λ1 + λ2 + λ3 = 2 + 2 + λ3 = tr(A) = 8 , donc λ3 = 4
Ainsi , Sp(A) = { |{z}
2 , 4}, dim(EA (2)) + dim(EA (4)) = 2 + 1 = 3, A est diagonalisable dans M3 (R).
double ∑
Elle admet alors pour polynôme annulateur P (X) = (X − λ) = (X − 2)(X − 4)
λ∈Sp(A)
L'étude du tableau de variations de P montre que le polynôme P admet une et une seule racine réelle
β> √1 >0
3
Il admet donc deux récines complexes conjuguées non réelles α et α
La polynôme annulateur P (X) étant scindé dans C[X], à racines simples, la matrice A est diagonalisable
dans Mn (C).
A est semblable à une matrice diagonale de la forme ∆ = diag(α, · · · , α, α, · · · , α, β, · · · , β )
| {z } | {z } | {z }
p f ois p f ois q f ois
α et α ont même ordre de multiplicité puisque A est une matrice réelle.
alors det(A) = det(∆) = αp αp β q = (αα)p β q = |α|2p β q > 0 puisque |α| > 0 et β > 0.
32
et 2(C 3 − 2C 2 ) + 3B = C 2 =⇒ B = − 23 C 3 + 35 C 2
En reportant dans la relation A + B = C , on obtient : C 3 − 2C 2 − 32 C 3 + 35 C 2 = C , soit :
3 C − 3 C − C = 0.
1 3 1 2
Exercice 2 : Soit F : x 7→ dt
0 t2
a) Domaine de dénition de F ?
b) Continuité ?
c) Dérivabilité ?
d) Valeur de F (x) ?
SOLUTION : Exercice
1 : Les trois
colonnes
√ de la matrice A,à savoir
1 − 2 1
1 √ 1 1 √
C1 = × 2 , C2 = × √0 et C3 = × − 2 sont deux à deux orthogonales et
2 2 2
1 2 1
unitaires. A est donc une matrice orthogonale. ( √ √ )
1 √ 2 − 2 √ 1 1
En développant suivant la deuxième colonne, det(A) = × 2 − 2 √ √ = +1
8 1 1 2 − 2
f est donc une isométrie vectorielle directe, c'est à dire une rotation de l'espace. Son axe est formé des
vecteurs invariants.
a
Soit v un vecteur de R3 , de vecteur colonne V = b dans la base canonique B0 de R3 .
c
f (v) = v ⇐⇒ A.V = V √⇐⇒ (A − I3 )V = 0
−1 − 2
√ 1
√ a
⇐⇒ 2 √ −2 − 2 × b = 0
1 2 −1 c
√ √
√−a − 2 b √ +c=0 −a −√ 2 b + c = 0
⇐⇒ 2a −√2b − 2 c = 0 ⇐⇒ a − √2 b − c = 0
a+ 2b−c=0 a+ 2b−c=0
{ √ {
a − √2 b − c = 0 a=c
⇐⇒ ⇐⇒
a+ 2b−c=0 b=0
1
L'axe de la rotation f est dirigé par le vecteur V = 0
1
1
→
− 1
Normons ce vecteur en prenant k de vecteur colonne √ 0
2 1
0
−
→ −
→ −
→ −
→ − →
Soit alors i de vecteur colonne 1 , orthogonal à k et unitaire, et j = k ∧ i de vecteur colonne
0
−1
1
√ 0
2 1
−
→ → − →−
Alors ( i , j , k ) forme
une base orthonormée directe de R3 , et on sait que la matrice de f dans cette base
cos θ − sin θ 0
est de la forme : R = sin θ cos θ 0
0 0 1
tr(f ) = tr(A) = 1 = 1 + 2 cos θ , donc cos θ = 0 √ et θ= ±π/4
⟨ √ ⟩
− 2 −1/ 2
→
− − → 1
sin θ =< f ( i ), j >= √0 , 0√ = 1 , donc θ = + π2
2
2 1/ 2
34
En conclusion,
1
−
→ 1 π
f est la rotation de l'espace R3 d'axe dirigé et orienté par le vecteur k = √ 0 et d'angle + .
2 2
1
( )
1 − e−xt
2
t2 6 xtt2 = x
−xt2
et aussi : ∀x > 0, ∀t > 0, |H(x, t)| = |1−et2 | 6 t22 {
∀t ∈ [0, b], φ(t) = b
• Soit b > 0, quelconque, et soit φ la fonction dénie par :
∀t ∈]b, +∞[, φ(t) = t22
alors ∀(x, t) ∈ [0, b] × I, |H(x, t)| 6 φ(t) et φ est∫ continue par morceaux et intégrable sur I .
D'après le théorème de continuité sous le signe , on peut armer que F est continue sur le segment [0, b].
Ceci étant vrai pour tout réel b > 0, F est continue sur [0, +∞[
c) • Pour tout t ∈ I , la fonction x 7→ H(x, t) est de classe C 1 sur J , et ∂H(x,t) = e−xt
2
∂x
• Pour tout x ∈ J = [0, +∞[, les fonctions t 7→ H(x, t) et t 7→ ∂H ∂x (x, t) sont continues et intégrables sur I .
(pour l'intégrabilité de t 7→ ∂x (x, t), voir la domination qui suit)
∂H
36
b) Le domaine ∆ est fermé et borné, c'est un compact de R2 .
La fonction f est continue car polynomiale en les variables x et y . Toutes fonction continue sur un compact
est bornée et atteint ses bornes. f est donc bornée sur ∆, et ses bornes sont atteintes. Donc f admet un
maximum global et un minimum global sur ∆.
o
• f étant de classe C 1 (car polynomiale), sur l'ouvert ∆= {(x, y) ∈ R2 , x > 0, y > 0, x + y < 6}, un extremum
local est nécessairement un point critique. Recherchons{donc les points critiques.
∂f
∂x (x, y) = 0
o
M (x, y) ∈∆ est un point critique si et seulement si ∂f
∂y (x, y) = 0
{ {
xy(3x + 2y − 8) = 0 3x + 2y − 8 = 0 o
⇐⇒ ⇐⇒ (car sur ∆, x > 0 et y > 0)
x (x + 2y − 4) = 0 [
2
x + 2y − 4 = 0
{
x=2 f admet un et un seul
⇐⇒ o , c'est le point M0 = (2, 1)
y=1 point critique sur ∆
o
Seul le point M0 peut être un extremum local de la fonction f sur ∆
Pour savoir si f est eectivement un extremum local de f , il faut comparer f (x, y) et f (2, 1) = −4 pour
o
(x, y) ∈∆ voisin de M0 . On posera donc (x, y) = (2 + h, 1 + k), et on recherchera le signe de la diérence
f (M ) − f (M0 ) = f (2 + h, 1 + k) + 4 lorsque (h, k) est petit.
f (2 + h, 1 + k) + 4 = (2 + h)2 (1 + k)(h + k − 1) + 4
= 3h2 + 4k 2 + 4hk + 4h2 k + 4hk 2 + h3 + h3 k + h2 k 2
= 3h2 +4k 2 +4hk+O(∥(h, k)∥3 ) est du signe de q(h, k) = 3h2 +4k 2 +4hk lorsque (h, k) → (0, 0)
( )( )
3 2 h
• q(h, k) = (h, k)
2 4 k
x−3 −2
χA (x) = = x2 − 7x + 8
−2 ( x − 4 ) (
√ √ ) √ √
X 2 − 7X + 8 = X − 7+2 17 X − 7−2 17 = (X − λ1 )(X − λ2 ) avec λ1 = 7+2 17 > 0 et λ2 = 7−2 17 > 0
La matrice symétrique
( A est ) diagonalisable à l'aide d'une matrice de passage P orthogonale (qu'il est inutile
λ1 0
de calculer) : A = P P −1
0 λ2
Dans(une ) BON formée
( ′ )de vecteurs propres de A, (h, k) a pour coordonnées (h , k ) telles que :
′ ′
h h
=P
k k′
( )( ) ( ) ( ) ( )( ′ )
3 2 h λ1 0 h λ1 0 h
alors, q(h, k) = (h, k) = (h, k)P P −1 ′ ′
= (h , k )
2 4 k 0 λ2 k 0 λ2 k′
q(h, k) = λ1 h′2 + λ2 j ′2 > 0
Donc pour (h, k) petit, c'est à dire pour P = (x, y) = (2 + h, 1 + k) susamment proche de M0 ,
f (M ) − f (M0 ) = q(h, k) > 0, et donc f (M ) > M0 .
On en déduit que M0 = (2, 1) est un miminum local de f . (f (M0 ) = −4)
o
• On a pas trouvé de maximum local dans ∆. Le maximum de f sur ∆ (dont on a justié l'existence au tout
début) se trouve donc sur la frontière de ∆, c'est à dire sur l'un des 3 segments : [OA], [OB] ou [AB]
Pour tout (x, y) ∈ [OA], y = 0 et donc f (x, y) = 0. Or on remarque sur la droite d'équation x + y = 4,
f (x, y) = 0, au dessus de cette droite, f (x, y) > 0, et au dessous de cette droite f (x, y) 6 0 (car dans tous les
cas x2 y > 0)
Les points des segment [(0, 0), (0, 4)] et [(0, 0), (4, 0)] sont donc des maxima locaux de la fonction f .
Les points des segment [(4, 0), A] et [(0, 4), B] sont donc des minima locaux de la fonction f .
Tout ceci ne nous donne pas encore le maximum global.
• Il reste encore à étudier ce qui se passe sur le segment [A, B]
Soit M = (x, 6 − x) ∈ [A, B]. f (x, 6 − x) = x2 (6 − x)(x + 6 − x − 4) = −2x3 + 12x2
En posant g(x) = −2x + 12x , g ′ (x) = −6x2 + 24x = 6x(4 − x)
3 2
x 0 4 6
′
g (x) 0 + 0 −
64
g(x) ↗ ↘
0 0
Ceci montre que max f (M ) = g(4) = f (4, 2) = 64
M ∈[A,B]
et comme le maximum de f sur ∆ ne peut être atteint que sur sa frontière, M1 = (4, 2) est le maximum de
la fonction f sur ∆. max f (M ) = f (4, 2) = 64
M ∈∆
37
2.10 Mines PSI 471
On considère un espace vectoriel E de dimension nie n sur le corps K et un endomorphisme u ∈ L(E) tel que
un = 0 et un−1 ̸= 0
a) Montrer qu'il existe x0 ∈ E tel que (x0 , u(x0 ), u2 (x0 ), · · · , un−1 (x0 )) soit une base de E .
b) Déterminer la matrice représentative de u dans cette base.
c) Déterminer les sous espaces vectoriels de E stable par u.
d) Déterminer le commutant C(u) = {f ∈ L(E), fo u = uo f }
SOLUTION : Puisque un−1 ̸= 0, il existe x0 ∈ E tel que un−1 (x0 ) ̸= 0E
Montrons que le système (x0 , u(x0 ), u2 (x0 ), · · · , un−1 (x0 )) est libre dans E .
Soient α0 , α1 , · · · , αn−1 ∈ K tels que α0 x0 + α1 u(x0 ) + · · · + αn−1 un−1 (x0 ) = 0
En composant par un−1 , on obtient :
α0 un−1 (x0 ) +α1 un (x0 ) + · · · + αn−1 u2n−2 (x0 ) = 0
| {z } | {z } | {z }
̸=0 =0 =0
donc α0 un−1 (x0 ) = 0, qui entraîne que α0 = 0.
| {z }
̸=0
L'égalité de départ devient : α1 u(x0 ) + · · · + αn−1 un−1 (x0 ) = 0
En composant par un−2 , par un raisonnement analogue, on obtient : α1 = 0.
En répétant ce procédé n fois, on otient nalement : α0 = α1 = · · · = αn−1 = 0, ce qui montre que le
système (x0 , u(x0 ), u2 (x0 ), · · · , un−1 (x0 )) est libre dans E . Or c'est un système de n vecteurs dans l'espace
vectoriel E qui est de dimension n, c'est donc une base de E .
b) La matrice de u dans la( base B = est : )
u(x0 ) u2 (x0 ) · · · un−1 (x0 ) un (x0 )
0 0 ··· 0 0 x0
..
1 0 . 0 u(x 0)
.
A= 0 .. .. .
.. .
.
. .
. .. .. .. .. ..
.. . . . . n−1.
0 ··· 0 1 0 u (x0 )
c) et d) Voir exercice 5-2 pages 33-34 du chapître "diagonalisation"
38
Donc v(U ) = 0 .
Alors D[v(X)] = Do v(X) = vo D(X) = v(U ) = 0, donc v(X) ∈ ker D =Vect(U )
| {z }
=U
Il existe µ ∈ R tel que v(X) = µU , donc D(X) = vo v(X) = v(µU ) = µv(U ) = 0.
Cette dernière égalité, D(X) = 0 est contraire à celle bien connue : D(X) = U .
Cette contradiction prouve qu' il n'existe pas v ∈ L(E) tel que vo v = D .
L'endomorphisme D e possède des racines carrées, mais l'endomorphisme D n'en n'a pas.
39
Si A est nilpotente, il existe p ∈ N tel que Ap = 0. alors, ∀M ∈ Mn (C), φp (M ) = |{z}
Ap .M.B p = 0, ce qui
=0
montre que φp = 0, et que φ est nilpotent. Raisonnement analogue sir B est nilpotente.
Réciproquement, supposons que φ est nilpotent : ∃p ∈ N, φp = 0
alors, ∀M ∈ Mn (C), φp (M ) = Ap .M.B p = 0, ce qui entraîne d'après la question a) que Ap = 0 ou que
B = 0, c'est à dire que A ou B est nilpotente.
p
c) ?????????????????
=0
40
Le résultat est valable pour la matrice B par symétrie des hypothèses sur A et B .
c) Dans la partie a), on a montré la relation : −M 2 + (λ + µ)M = λµIn
Le polynôme P (X) = X 2 − (λ + µ)X + λµ = (X − λ)(X − µ) est un polynôme annulateur de M , scindé
dans C[X], à racines simples.
M est donc diagonalisable dans Mn (C), et Sp(M ) ⊂ {λ, µ}
AX = 1 2
| {z.Z} +βA.Z)
2β (− A = 1 2
2β (−β .Z + βA.Z) = 12 (−β.Z + A.Z) = −βX
=αZ
et A.Y = βY , ce qui montre que X ∈ ker(A + βIn ) et Y ∈ ker(A − βIn )
On a ainsi établi l'inclusion réciproque : ker(A2 − αIn ) ⊂ ker(A + βIn ) ⊕ ker(A − βIn )
• Supposons que A2 soit diagonalisable, notons α1 , α2 , · · · , αp ses valeurs propres non nulles, et supposons que
ker A2 = ker A.
Alors C n = ker(A2 − α1 In ) ⊕ ker(A2 − α2 In ) ⊕ · · · ⊕ ker(A2 − αp In ) ⊕ ker A2
| {z }
(∗)
(*) Ce dernier terme ⊕ ker A peut être réduit à {0} si A (ou A2 de manière équivalente) est inversible
En remplaçant chaque terme ker(A2 − αk In ) par ker(A + βk In ) ⊕ ker(A − βk In ) ou βk est une racine carrée
complexe de αk , on obtient :
| {zA} , ce qui montre que la
C n = ker(A + β1 In ) ⊕ ker(A − β1 In ) ⊕ · · · ⊕ ker(A + βp In ) ⊕ ker(A − βp In ) ⊕ ker 2
=ker(A)
somme des sous espaces propres de A est égale à Cn , et que A est diagonalisable.
b) t B = t (t A.A) = t A.t (t A) = t A.A = B . B est une matrice symétrique. Elle est donc diagonalisable dans
Mn (R)
Soit λ ∈ R une valeur propre de B . Il existe V ∈ Mn,1 (R) − {0}, BV = λ.V
alors t V.B.V = t V.(λ.V ) = λ. t V.V = λ∥V ∥2
= t V. t A.A.V = t (A.V ).A.V = ∥A.V ∥2 > 0
∥A.V ∥2
Puisque V est un vecteur colonne non nul, ∥V ∥ > 0. Alors λ = ∥V ∥2 >0
Donc Sp(B) ⊂ R . B est une matrice symétrique positive.
+
Etudions la convergence normale sur [a, +∞[ pour tout réel a > 0 .
Soit a > 0. Pour tout n > a1 , le tableau de variations de vn montre que :
ae−na
∥un ( )∥∞
[0,+∞[ = sup |un (x)| = un (a) =
x∈[a,+∞[ ln n
C'est le terme général d'une série convergente (par le critère de d'Alembert).
∑
On en conclut que La série de fonctions un converge normalement sur tout intervalle de la forme [a, +∞[, a > 0
1 − nx
c) Chaque fonction un est de classe C 1 sur [0, +∞[, et u′n (x) = e−nx
ln n
Soit a > 0 quelconque, xé. −nx −nx
e xe e−na nae−na
1 ′
Pour tout n > a , ∀x ∈ [a, +∞[, |un (x)| 6 + n 6 +
ln n ln n ln n ln n
e−na nae−na
donc ∥u′n ( )∥∞
[a,+∞[ 6 +
|ln n {z ln n }
∑ serie convergente
La série de fonctions u′n converge normalement et donc uniformément sur tout intervalle du type [a, +∞[, a >
0. D'après le théorème de dérivation des séries de fonctions, la somme S est de classe C 1 sur [a, +∞[, pour tout
a > 0.
∑ ∑ 1 − nx
En conclusion, S est de classe C 1 sur ]0, +∞[, et S ′ (x) = un (x) = e−nx
ln n
n>2 n>2
∑∞ ∑ 1∑
n0 n0
e−nx e−nx 1 1
donc, 0 < x < α =⇒ > > > × 2A = A
n=2
ln n n=2
ln n 2 n=2
ln n 2
S(x) − S(0)
On a ainsi montré que : ∀A > 0, ∃α, ∀x, 0 < x < α =⇒ > A, c'est à dire que :
x−0
S(x) − S(0)
lim = +∞.
x→0 x−0
On en conclut que la fonction S n'est pas dérivable au point 0 .
43
∑∞
(−1)n+1
∀x ∈ J, f ′ (x) =
n=0
n! (x + n)2
∑∞
(−1)n+1 1 1 1 1
b) ∀x ∈ J, f ′ (x) = 2
=− 2 + 2
− 2
+ + ···
n! (x + n) x (x + 1) 2(x + 2) 6(x + 3)2
n=0 ( )
(−1)n+1
Pour tout x > 0, la suite numérique est alternée, décroissante en valeur absolue, et de
n! (x + n)2 n∈N
limite nulle. D'après le critère de Leibniz des séries alternées, on peut armer que la somme
∑∞
(−1)n+1
f ′ (x) = a même signe que son prémier terme − x12 . Donc ∀x ∈ J, f ′ (x) < 0.
n=0
n! (x + n)2
La fonction f est décroissante sur J .
∑
• La série de fonctions un ( ) converge normalement, donc uniformément sur J .
(−1)n+1 ∑
∀n ∈ N, lim un (x) = lim = 0, et la série 0 converge.
n→+∞ n→+∞ n! (x + n)
D'après le théorème de la double limite, on peut armer que :
∞
∑ ∞
∑ ∞
∑
lim f (x) = lim un (x) = lim un (x) = 0=0
x→+∞ x→+∞ x→+∞
n=0 n=0 n=0
• Considérons la série de fonctions :
∑∞
(−1)n 1 1 1
g(x) = =− + − + ···
n=1
n! (x + n) x + 1 2(x + 2) 6(x + 3)
(c'est la série qui dénit f (x), à laquelle on a retiré son premier terme 1
x )
1 1
Par la majoration ∥un ∥∞ =
[0,+∞[ 6 2 , elle converge normalement et donc uniformément sur le fermé
n n! n
[0, +∞[. Chaque fonction un étant continue sur [0, +∞[, la fonction g l'est aussi.
∑∞
(−1)n
Donc lim g(x) = g(0) =
x→0
n=1
n n!
∑∞ ∞
(−1)n 1 ∑ (−1)n 1
Or, ∀x > 0, f (x) = = + = + g(x)
n=0
n! (x + n) x n=1
n! (x + n) x
|{z} |{z}
→+∞ → g(0), f ini
1
On en déduit que lim f (x) = +∞ et que f (x) ∼
x→0 x→0 x
∑∞ ∞
∑ ∞ ∞
(−1)n x (−1)n (x + n − n) ∑ (−1)n ∑ (−1)n n
c) ∀x > 0, xf (x) = = = −
n=0
n! (x + n) n=0 n! (x + n) n=0
n! n=0,1
n!(x + n)
∞
∑ ∑∞ ′
(−1)n (−1)n
= e−1 − = e−1 + ′ !(x + n′ + 1)
(chgmt d'indice n′ = n − 1)
n=1
(n − 1)!(x + n) ′
n
n =0
∑∞ n
(−1)
xf (x) = e−1 + = e−1 + f (x + 1) ∀x > 0, xf (x) − f (x + 1) = e−1
n=0
n!(x + 1 + n)
d) Puisque lim f (x) = 0 (question b)), la relation précédente entraîne que lim xf (x) = e−1
x→+∞ x→+∞
−1
e 1
et que f (x) ∼ =
x→+∞ x ex
∑∞ ∑∞ ∑∞
(−1)n (−1)n (−1)n
Par ailleurs, f (1) = = =− (par changement d'indice, n′ = n + 1)
n=0
n! (1 + n) n=0
(n + 1)! n=1
n!
f (1) = −(e−1 − 1) = 1 − e−1
L'égalité xf (x) − f (x + 1) = e−1 , et la continuité de f au point 1 permet d'armer que :
1
lim xf (x) = f (1) + e−1 = 1, et de retrouver l'équivalence : f (x) ∼
x→0 x→0 x
44
( nπ ) ( nπ )
Pour x = 1, la suite sin xn = sin est périodique (de période 4030) et non nulle, donc ne
2015 n 2015 n
converge pas vers 0.
La série entière est grossièrement divergente au point 1, ce qui montre que son rayon de convergence est
inférieur ou égal à 1. Finalement R = 1
• Notons a = 2015
π
( )
∑∞ ( nπ ) ∑∞ ∑∞ ∑∞
∀x ∈] − 1, 1[, S(x) = sin xn = sin (na) xn = Im(eina )xn = Im eina xn
2015
( ∞ n=0 ) (
n=0
) (
n=0
)
n=0
∑ 1 1 − x e −ia
S(x) = Im (x eia )n = Im = Im
1 − x eia (1 − x eia )(1 − x e−ia )
( n=0 −ia
)
1 − xe x sin(a)
= Im = 2
x − 2x cos a + 1
2 x − 2x cos a + 1
∞ ( nπ ) ( π )
∑ x sin(a) x sin 2015
∀x ∈] − 1, 1[, S(x) = sin xn = 2 = 2 ( π )
n=0
2015 x − 2x cos a + 1 x − 2x cos 2015 +1
45
∞
∑ ∫ ∞
1 1
t2 √ ∑ (−1)n
d'où : e− 2 dt =
1
=e 2 e
∏
n
0 2n n!(2n + 1)
n=0 n=0
(2k + 1)
k=0
d) On suppose que la suite (un ) converge vers une limite L ∈ R. Déterminer lim U (x)e−x
x→+∞
∑
e) On suppose que la série un converge.
∞
∑
Déterminer lim S(x)e−x en fonction de σ = un
x→+∞
n=0
SOLUTION : a) La suite (un ) est bornée : ∃M ∈ R , ∀n ∈ N, |un | 6 M
+
u |x|n
n n
donc, ∀n ∈ N, x 6 M . Cette dernière série est une série exponentielle (de somme M e|x| ) qui
n! n! ∑ un
converge pour tout x ∈ R. Par majoration, la série xn converge absolument pour tout x ∈ R.
n!
∑ un
La série entière xn a donc un rayon de convergence inni .
n!
n
∑ ∑ n
• ∀n ∈ N, |sn | = uk 6 |uk | 6 M (n + 1)
|{z}
k=0 k=0
6M
s |s | M |x|n M |x|n
Pour tout x ∈ R, n xn = n |x|n 6
M (n + 1) n
|x| = + , somme de deux séries exponen-
n! n! n! (n − 1)! n!
∑ sn
tielles convergentes. Par majoration, la série xn converge absolument pour tout x ∈ R.
n!
∑ sn
La série entière xn a donc un rayon de convergence inni .
n!
∑∞ ∑∞ ∑∞
un n un n sn − sn−1 n
b) ∀x ∈ R, U (x) = x = u0 + x = u0 + x
n=0
n! n=1
n! n=1
n!
∑∞ ∞
sn n ∑ sn−1 n
= u0 + x + x
n=1
n! n=1
n!
∑∞
sn n
∀x ∈ R, S(x) = x et par le théorème de dérivation terme à terme des séries entières,
n=0
n!
∞
∑ ∑∞ ∑∞
sn sn sn+1 n
∀x ∈ R, S ′ (x) = n xn−1 = xn−1 = x (par décalage d'indice)
n=0,1
n! n=1
(n − 1)! n=0
n!
∑∞ ∞ ∞ ∞ ∞
sn + un+1 n ∑ sn n ∑ un+1 n ∑ sn n ∑ un
S ′ (x) = x = x + x = x + xn−1 = S(x) + U ′ (x)
n=0
n! n=0
n! n=0
n! n=0
n! n=1
(n − 1)!
c) On suppose que lim un = 0
n→+∞
Soit ε > 0. Il existe n0 ∈ N, ∀n > n0 , |un | < ε
∑n0 ∞
∑
un n un n
∀x > 0, ∀n > n0 , U (x)e−x = e−x x + e−x x
n! n!
n n=0 n=n 0 +1
∑ 0
un n −x ∑∞
|un | n
−x
=⇒ |U (x)|e 6 x e + e−x x
n! n!
n=0 n=n0 +1
∑n0
un n −x
la somme Un0 (x)e−x = x e est une somme nie de n0 + 1 termes qui sont tous de limite nulle
n=0
n!
quand n → +∞ : ∀n ∈ {0, 1, · · · , n0 }, lim xn e−x = 0, donc lim Un0 (x)e−x = 0
x→+∞ x→+∞
Il existe A ∈ R+ , ∀x > A, |Un0 (x)e−x | < ε
46
n
∑ 0
un n −x −x ∑ |un | n
∞ ∞
∑ xn
alors, ∀x > A, |U (x)e −x
|6 x e +e x 6 ε + e−x ε 6 ε + e−x ε ex = 2ε
n! n! n!
n=0 n=n0 +1 n=n0 +1
| {z }
<ε
On a ainsi montré que ∀ε > 0, ∃A ∈ R+ , ∀x > A, |U (x)e−x | < 2ε, c'est à dire que lim U (x)e−x = 0
x→+∞
n=0
n! n=0
n! n=0
n!
∑∞ ∑∞ ∑∞
xn vn n vn n
= Le−x +e−x x = L + e−x x
n=0
n! n=0
n! n=0
n!
| {z }
=ex
∑∞
vn n
d'après la questuion précédente, puisque lim vn = 0, on a : lim e−x x = 0, d'où l'on déduit par
n→+∞ x→+∞
n=0
n!
addition que lim e−x U (x) = L
x→+∞
∞
∑
∑
e) On suppose que la série un converge. Notons σ = un
n=0
Alors lim sn = σ , et en appliquant le résultat de la question précédente, où sn joue le rôle de un , on
n→+∞
∞
∑
obtient : lim e −x
S(x) = σ = un
x→+∞
n=0
47
1 ∑ c ∑
n n
cn(n + 1) c
∀n ∈ N∗ , vn = 2
kc = 2
k= 2
−→ .
n n 2n n→+∞ 2
k=1 k=1
• Supposons maintenant que lim un = 0. (Le cas général s'obtiendra ensuite par addition de ces deux
n→+∞
premiers cas)
Soit ε > 0. Il existe n0 ∈ N∗ tel que ∀n > n 0 , |un | 6 ε
∑n ∑n0 1 ∑
n
1 1
∀n > n0 , |vn | = 2 kuk 6 2 kuk + 2 kuk
n n n
k=1 k=1 k=n0 +1
∑n0 ∑
n ∑
n
1 1 Sn ε
|vn | 6 2 kuk + k |uk | 6 20 + 2 k
n n2 |{z} n n
k=1 k=n0 +1 k=n0 +1
| {z } 6ε
Sn0 independent de n
ε ∑
n
Sn0 Sn ε n(n + 1) Sn ε n+1
|vn | 6 + k = 20 + = 20 +
n2 n2 n n2 2 n | {z2 }
n
k=1
6ε
S
Puisque lim n20 = 0, il existe n1 ∈ N tel que : ∀n > n1 , Snn20 6 ε
n→+∞ n
donc ∀n > n2 = max(n0 , n1 ), |vn | 6 ε + ε = 2ε
On a ainsi montré que : ∀ε > 0, ∃n2 ∈ N, ∀n > n2 , |vn | 6 2ε, ce qui signie bien que lim vn = 0
n→+∞
• Etudions le cas général où lim un = L ∈ R.
n→+∞
En posant : ∀n ∈ N∗ , εn = un − L, on a bien : lim εn = 0.
n→+∞
1 ∑ 1 ∑ 1 ∑ 1 ∑
n n n n
alors, ∀n ∈ N∗ , vn = 2 kuk = 2 k(L + εk ) = 2 kL + 2 kεk
n n n n
k=1 k=1 k=1 k=1
1 ∑ 1 ∑
n n
L
d'après la première étude, lim 2 kL = 0, et d'après la seconde étude, lim kεk = .
n→+∞ n n→+∞ n2 2
k=1 k=1
1 ∑
n
L
donc , par addition, lim 2 kuk = .
n→+∞ n 2
k=1
48
∫ 1
∀x ∈ [0, 1], xf (x) + f (t)dt − xf (x) = λf ′ (x)
∫ 1 x
- Si λ > 0, alors il existe α, β ∈ R, ∀t ∈ [0, 1], f (t) = α cos √tλ + β sin √tλ
t −t
- Si λ < 0, alors il existe α, β ∈ R, ∀t ∈ [0, 1], f (t) = αe √−λ + βe √−λ
Il reste à vérier que les fonctions de ce type sont eectivement solutions.
raison. Pour x = 0, f (0) s'écrirait 0 0 dt, ce qui n'a pas de sens. Donc Df = R∗
Si x > 0, le changement
∫ 2x de variable
∫ −2x u = −t donne ∫: −2x
dt −du du
f (x) = √ = √ =− √ = −f (−x)
2
t +t 4 2
u +u 4 u + u4
2
x −x −x
Donc f est une fonction impaire. On peut réduite son étude à l'intervalle ]0, +∞[ et on aura tout son graphe
par symétrie par rapport au point origine O(0, 0)
1
b) La fonction g : t 7→ √ 2 4 est dénie et continue sur ]0, +∞[. Elle admet sur cet intervalle une primitive
t +t
G : ∀t ∈]0, +∞[, G′ (t) = g(t) = √t21+t4
∫
Alors, ∀x ∈]0, +∞[, f (x) = x2x g(t)dt = G(2x) − G(x).
Puisque G est de classe C 1 , la fonction f l'est aussi, et
2 1 1 1
∀x ∈]0, +∞[, f ′ (x) = 2G′ (2x) − G′ (x) = √ −√ =√ −√ .
4x2 + 16x4 x2 + x4 x2 + 4x4 x2 + x4
1 1
∀x ∈]0, +∞[, f ′ (x) = √ −√ <0
2
x + 4x 4 x + x4
2
• On peut prolonger f par continuité à droite en 0 en posant f (0) = ln 2. Mais puisque f est impaire, elle ne
sera pas continue à gauche en 0. On ne peut donc pas prolonger f en une fonction continue sur R.
• Une fois prolongée par continuité en 0, f est une fonction continue sur l'intervalle [0, +∞[. Mais l'équivalence
1
f (x) ∼ montre que f n'est pas intégrable sur [0, +∞[ .
x→∞ 2x
∑∞ √ √ √
xn x 4
x √ 4
x √ 4
x √
=− − Arctan( x) +
4
ln(1 + x) −
4
ln(1 − 4 x)
n=2
4n − 1 3 2 4 4
∑∞ ∞ ∞
xn 1 ∑ xn 4 ∑ xn
Enn, ∀x ∈] − 1, 1[, S(x) = = −
n=2
4n2 − 5n + 1 3 n=2 n − 1 3 n=2 4n − 1
√ √ √
x 4x 2 4 x √ 4
x √ 4
x √
∀x ∈ [0, 1[, S(x) = − ln(1 − x) + + Arctan( 4 x) − ln(1 + 4 x) + ln(1 − 4 x)
3 9 3 3 3
50
2.28 Mines 593
∑
n ∑∞
1
Pour tout n ∈ N∗ , on dénit la somme harmonique Hn = , et la fonction f : x 7→ Hn xn .
k n=1
k=1
a) Déterminer le rayon de convergence et la somme f (x).
b) Déterminer le comportement de f (x) aux bornes du domaine de convergence.
Hn+1 1 + 12 + 13 + · · · + n1 + n+1
1
1
SOLUTION : a) ∀n ∈ N , ∗
= =1+ ( )
Hn 1 + 12 + 13 + · · · + n1 (n + 1) 1 + 21 + 13 + · · · + n1
Puisqu'on sait que la série harmonique est divergente ( lim 1 + 12 + 13 + · · · + n1 = +∞), on conclut que
n→+∞
∑∞
Hn+1
lim = 1, ce qui montre que la série entière Hn xn a pour rayon de convergence R = 1
1 = 1.
n→+∞ Hn
n=1
• Dénissons : a0 = 0 et ∀n ∈ N∗ , an = 1
n
∀n ∈ N, bn = 1,
∑
n ∑
n
1
et soit (cn ) = (an )⊗(bn ) le produit de Cauchy de ces deux suites : ∀n ∈ N, cn = ak bn−k = ×1 = Hn
k
k=0 k=1
∞
∑ ∑
n
xk
La série entière A(x) = ak xk = a pour rayon de convergence Ra = 1 et pour somme :
k
k=0 k=1
∑
n
xk
A(x) = = − ln(1 − x)
k
k=1
∞
∑ ∑
n
La série entière B(x) = bk xk = xk a pour rayon de convergence Rb = 1 et pour somme :
k=0 k=0
∑
n
1
k
B(x) = x =
1−x
k=1
∑ D'après le théorème sur le produit de Cauchy de deux séries entières, on peut armer que la série produit
cn xn a pour rayon de convergence Rc > min(Ra , Rb ) (on a vu plus haut que ce rayon vaut 1) et que :
∞
∑
∀x ∈] − 1, 1[, C(x) = ck xk = A(x).B(x)
k=1
∞
∑ ∞
∑ ln(1 − x)
donc ∀x ∈] − 1, 1[, C(x) = ck xk = Hk xk = f (x) = −
1−x
k=1 k=1
ln(1 − x) ln 2
b) On en déduit que lim− f (x) = +∞ et que f (x) ∼ − et lim− f (x) = −
x→1 x→1 x−1 x→1 2
51
son rayon de convergence est supérieur ou égal à 1 .
∑∞
an n
b) Pour tout x ∈] − 1, 1[, la série entière f (x) = x est absolument convergente. Notons (cn xn ) le produit
n=0
n!
de Cauchy de cette série entière par elle même :( )
∑n
ak an−k ∑n
1 n 1
∀n ∈ N∗ , cn = = ak an−k = an+1
k! (n − k)! n! k n!
k=0 k=0
∑∞
an n
Puisque la série x est absolument convergente, le produit de cette série par elle même l'est aussi, et:
n!
n=0 (∞ ) (∞ ) ∞ ∞
∑ an ∑ an ∑ ∑ 1
∀x ∈] − 1, 1[, f (x) =
2
xn
× xn
= cn xn = an+1 xn
n=0
n! n=0
n! n=0 n=0
n!
Par application du théorème de dérivation terme à terme d'une série entière sur son ouvert de convergence,
∞
∑ ∞ ∞
an n−1 ∑ an ∑ an+1 n
∀x ∈] − 1, 1[, f ′ (x) = n x = xn−1 = x
n=0,1
n! n=1
(n − 1)! n=0
n!
∑∞ ∑∞
an n 1
•. ∀x ∈] − 1, 1[, f (x) = x = = xn , et par unicité des coecients d'unes érie entière de rayon
n=0
n! 1 − x n=0
de convergence nom nul, ∀n ∈ N, an = n!
52
∫ 2x [ ]2x ∫ 2x ∫ 2x
u1 u1 1 e2x ex 1
Par intégration par parties : e du = e + eu du = − + eu du
u u u2 2x x u2
x
x
∫ 2xx x x
e 1 1
en multipliant par e−x : f (x) = − + e−x eu 2 du
2x x u
∫ 2x x
x
1 e 1
soit : f (x) − e−x eu 2 du = −
u 2x x
x ∫ 2x ∫
1 1 2x u 1
Or ∀u ∈ [x, 2x], u12 6 ux
1
, et donc eu 2 du 6 e du, d'où il résulte, en multipliant par e−x que :
u x x u
∫ 2x x
1
e−x eu 2 du = o(f (x)) quand x → +∞
u
x ∫ 2x
1 ex 1
En prenant le terme dominant dans chaque membre de l'égalité : f (x) − e−x eu 2 du = − , on
x u 2x x
ex
obtient alors : f (x) ∼
x→+∞ 2x
Le théorème de dérivation sous le signe nous permet d'armer que f est de classe C sur [a, +∞[. a étant
1
∫ ∫ +∞
quelconque. f est donc de classe C 1 sur ]0, +∞[ et ∀x > 0, f ′ (x) = 0+∞ ∂F ∂x F (x, t)dt = 0
t
(1+t2 )(t2 +x2 ) dt
1
Décomposons en éléments simples la fraction rationnelle de la variable u :
+ u)(u + x2 )
(1( )
1 1 (1 + u) − (u + x ) 2
1 1 1
= × = −
(1 + u)(u + x2 ) 1 − x2 (1 + u)(u + x2 ) 1 − x2 u + x2 1+u
En remplaçant u
∫ +∞ par t 2
et en multipliant pas t , on obtient
∫ +∞ ( : )
t 1 t t
f ′ (x) = dt = − dt
(1 + t2 )(t2 + x2 ) 1 − x2 0 t2 + x2 1 + t2
0
[ ]t→+∞ [ ( 2 )]t→+∞
1 1 1 1 1 t + x2
= ln(t + x ) − ln(1 + t )
2 2 2
= ln
1 − x2 2 2 t=0 1 − x2 2 t2 + 1 t=0
− ln(x2 ) ln x
∀x > 0, f ′ (x) = = 2
2(1 − x2 ) x −1
(x)
Arctan
Comme étudié précédemment, la continuité de la fonction x 7→ t
sur R et la dommination :
( ) 1 + t2
Arctan x π π
t
∀x ∈ R, ∀t ∈]0, +∞[, 6 2
où la fonction t →
7 2
est intégrable sur ]0, +∞[
1 + t2 1 + t2 1 + t2
53
∫ (x)
+∞
Arctan
permettent d'armer que la fonction f : x 7→ t
dt est continue sur R.
0 1 + t2
ln t ln t
Par ailleurs, ma fonction g : t 7→ 2−1
= est continue sur ]0, 1[∪]1, +∞[
( ) t (t − 1)(t + 1)
1 ∫ 1/2
g(t) ∼ − ln t = o √ , donc l'intégrale 0 g(t)dt est convergente.
t→0 t
t−1 1
g(t) ∼ ∼ et la fonction g est prolongeable en une fonction continue au point 1.
t→1 (t − 1)(t + 1) 2
∫ +∞ ( ) ∫ x ∫ x
Arctan xt ln t
d'où : ∀x > 0, f (x) = dt = f (0) + f ′
(t)dt = dt
0 1 + t 2 |{z} 0 0 t 2−1
=0
∞
∑ ∞
∑ ∞
∑ ∞
∑
• E(X) = kP (X = k) = k(pk q + q k p) = q kpk + p kq k
k=1 k=1 k=1 k=1
∑∞
1
Rappelons que ∀x ∈] − 1, 1[, = xk , et par application du théorème de dérivation terme à terme
1−x
k=0
∑∞
1
d'une série entière, ∀x ∈] − 1, 1[, = kxk−1
(1 − x)2
k=0
∞
∑ ∑∞
pq pq p q p q
d'où : E(X) = pq kp k−1
+ pq kq k−1
= + = + E(X) = +
(1 − p)2 (1 − q)2 q p q p
k=1 k=1
55
1 x2 − 2x + 1 (x − 1)2 1
∀x > 0, x + −2 = = > 0, ce qui montre que x + > 2 (avec égalité si et
x x x x
seulement si x = 1)
p q
En appliquant cette inégalité à x = pq , on obtient : E(X) = + > 2
q p
∞
∑ ∞
∑
c) ∀h ∈ N∗ , P (Y = h) = P (X = k, Y = h) = pk+1 q h + ph q k+1
k=1 k=1
∞
∑ ∞
∑ p2 q2
P (Y = h) = q h pk+1 + ph q k+1 = q h + ph = p2 q h−1 + q 2 ph−1
1−p 1−q
k=1 k=1
∀h ∈ N∗ , P (Y = h) = p2 q h−1 + q 2 ph−1
∞
∑ ∞
∑ ∞
∑ ∞
∑
• E(Y ) = hP (X = h) = (hp2 q h−1 + hq 2 ph−1 ) = p2 hq h−1 + q 2 hph−1
h=1 h=1 h=1 h=1
p2 q2
= + =1+1=2 E(Y ) = 2
(1 − q)2 (1 − p)2
56
2pq k
• ∀k ∈ N∗ , ∀h ∈ N∗ , P (U = k)P (V = h) = × p(1 + q)q 2h−2 = 2p2 q k+2h−2 = P ((U, V ) = (k, h))
1+q
p
• Pour k = 0, ∀h ∈ N∗ , P (U = 0)P (V = h) = × p(1 + q)q 2h−2 = p2 q 2h−2 = P ((U, V ) = (0, h))
1+q
Finalement, ∀k ∈ N, ∀h ∈ N∗ , P (U = k, V = h) = P (U = k)P (V = h)
Les deux variables aléatoires U et V sont indépendantes .
57
import numpy as np
def a(n):
return sum([1/(k+1) for k in range(2,n+1)])-np.log(n)
for j in range(1,11):
print(a(10*j))
donne pour résultats :
-0.282707748117
-0.350373568791
-0.373952186226
-0.385946171275
-0.393209823961
-0.398080706647
-0.401573977369
-0.404201676716
-0.406250056493
On peut aussi tracer les points de coordonnées (n, a10n ) :
n=50
plt.figure()
X=np.linspace(1,n,n)
print(X)
Y=[a(10*k) for k in range(1,n+1)]
plt.plot(X,Y)
plt.show()
On peut penser que la suite (an ) est convergente.
∑
c) Pour montrer que la suite (an ) est convergente, il sut de montre que la série (an+1 − an ) l'est.
Dénissons : ∀n ∈ N∗ , bn (
= an+1 − an = n+2
)
1
− ln(n + 1) + ln(n)
( ) ( ( ))
1 n+1 1 1 1 1 1
bn = − ln = − ln 1 + = − +O
n+2 n( ) n + ( 2 ) n n+2 n n2
2 1 1
bn = − +O 2
=O
∑ n(n + 2) n n2
La série bn converge absolument (par domination par une série de Riemamm convergente). La suite (an )
est donc convergente.
d) En sommant
( pour)k variant de 1 à n les égalités :
uk+1 (x) x
ln =− + wk (x), on obtient, après "telescopage" des logarithmes :
uk (x) k+1
( ) ∑ 1
n ∑n ∑n
un+1 (x)
ln = −x + wk (x) = −x(an + ln n) + wk (x)
u1 (x) k+1
k=1 k=1 k=1
| {z }
Wn (x)
u (x)
En prenant les exponentielles, n+1 = e−x an e−x ln n eWn (x)
u1 (x)
e−an x Wn (x)
un+1 (x) = u1 (x) e
nx
a−αx+β(x) 1
En notant α = lim an et β(x) = lim Wn (x), on obtient un+1 (x) ∼ × x
∑
n→+∞ x+1 n
Cette équivalence avec une série de Riemman montre que la série un (x) converge si et seulement si x > 1.
D =]1, +∞[
1 × 2 × 3 · · · × ×(n − 1) × n
e) Soit x > 2. un (x) =
(x + 1) × (x + 2) × (x + 3) × · · · × (x + n − 1)(x + n)
3 4 n−3 n−2 1
=1×2× × ··· × × ×
x+1 x+2 x + n − 1 x + n (x + n + 1)(x + n)
| {z } | {z } | {z } | {z }
61 61 61 61
1 2
61×2× 6
(x + n + 1)(x + n) (n + 1)(n + 2)
2
Donc, ∀x > 2, 0 < un (x) 6
(n + 1)(n + 2)
∞
∑ ∑
m ∞
∑
• S(2) = un (2) = un (2) + un (2)
n=1 n=1 n=m+1
58
∞
∑ ∞
∑ ∞
∑ ( )
2 1 1
D'après le résultat précédent, 0 < un (2) 6 =2 −
n=m+1 n=m+1
(n + 1)(n + 2) n=m+1
n+1 n+2
∑∞ ( ) ∑ p ( ) ( )
1 1 1 1 1 1 1
Or − = lim − = lim − =
n=m+1
n+1 n+2 p→+∞
n=m+1
n+1 n+2 p→+∞ m+2 n+p+2 m+2
∑∞
2
donc 0 < un (2) 6
n=m+1
m +2
∑ m ∑∞
Pour que Sm (2) = un (2) soit une valeur approchée de S(2) à ε près, il sut que 0 < un (2) 6 ε,
n=1 n=m+1
pour cela il sut que 2
m+2 6 ε, c'est à dire que m > 2
ε − 2.
59
n
∑
Q(ak )
φ(Q) |φ(Q)|
d(Q, H) = ∥p2 (Q)∥ = × ∥1∥ = √
k=0
=√
n+1 n+1 n+1
60
alors, < (p + q)(x), x >=< p(x), x > + < q(x), x >=< λx, x >= λ < x, x >= λ∥x∥2
D'après l'inégalité de Cauchy-Schwarz,
λ∥x∥2 =< p(x), x > + < q(x), x >6 ∥p(x)∥ .∥x∥ + ∥q(x)∥ .∥x∥ 6 2∥x∥2 (p et q sont lipschitziens)
| {z } | {z }
6∥x∥ 6∥x∥
def Tournoi(n):
A=np.zeros((n,n))
for i in range(n):
for j in range(0,i):
alea=rd.randint(0,2)
A[i,j]=2*alea-1
A[j,i]=-A[i,j]
return A
61
On change la valeur de n. par exemple, n = 5, n = 6, n = 8, n = 9, · · · etc...
On constate : 1- Si n est impaire, det(M ) = 0
2- Si n est pair, det(M ) est le carré d'un entier impair : det(M ) ∈ {1, 9, 25, 49, 81, 121, 169, 225}
c) Si n est impair, alors det(M ) = det(t M ) = det(−M ) = (−1)n det(M ) = − det(M )
(puisque n est impair, (−1)n = −1)
donc det(M ) = 0
d) Interessons
nous au polynôme
caractéristique χJn (X).
1 ··· 1
.. ..
Jn = . . est une matrice de rang 1.
1 ··· 1
0 est donc valeur propre, et dim(EJn (1)) = n − rg(Jn ) = n − 1
Jn est symétrique réelle, donc diagonalisable, donc l'ordre de multiplicité de la valeur propre 0 est égale à
la dimension de sons sous-espace propre, c'est à dire n − 1. Donc χJn (X) est divisible par X n−1
En ajoutant toutes
les colonens à le première,
on obtient :
1−x 1 ··· 1 n−x 1 ··· 1
1 1 − x · · · 1 n−x 1 − x ··· 1
χJn (x) =
.
. .
. .. =
.. .. .. , ce qui fait apparaître la fac-
. . . . . .
n − x ··· 1 1−x n−x ··· 1 1−x
teur (n − X) dans la première colonne.
Donc χJn (x) = det(xIn − Jn ) = xn−1 (x − n)}
62
1 1 1
1
On peut émettre la conjecture suivante : lim Ak = 1 1 1
n→+∞ 3
1 1 1
1-b) Calcul des valeurs propres de A :
[in] print(alg.eigvals(A))
[out] [ 1.0+0.j -0.5+0.4330127j -0.5-0.4330127j]
On peut obtenir aussi des vecteurs propres associés :
[in] print(alg.eig(A))
[out]array([[ 0.57735027+0.j , -0.57735027+0.j , -0.57735027-0.j ],
[ 0.57735027+0.j , 0.28867513+0.5j, 0.28867513-0.5j],
[ 0.57735027+0.j , 0.28867513-0.5j, 0.28867513+0.5j]])
On peut remarquer que le premier vecteur propre est colinéaire au vecteur (1, 1, 1). On peut vérier ce
résultat par un
calcul
simple
:
1 0 1/4 3/4 1 0 + 14 + 34 1
A × 1 = 3/4 0 1/4 . 1 = 34 + 0 + 14 = 1
1 3
1 1/4 3/4 0 1 4 + 4 +0
1
La matrice A admet pour valeurs √( )propres λ 1 = 1, λ2 = α ≃ −0.5 + 0.4330127 i, λ3 = α
( 1 )2
Remarquons que |λ2 | = |λ3 | < 1 2
2 + 2 <1
La matrice A appartenant à M3 (C) admet 3 valeurs propres distinctes dans C (mais pas dans R). Elle est
1 0 0
donc diagonalisable dans M3 (C) . Il existe P ∈ GL3 (C) tel que A = P. 0 λ2 0 .P −1
0 0 λ3
A = P.E1,1 .P −1 + λ2 P.E
k2,2 .P −1
+ λ 3 P.E
3,3 .P −1
1 0 0
Pour tout k ∈ N, Ak = P. 0 λk2 0 .P −1 = P.E1,1 .P −1 + λk2 P.E2,2 .P −1 + λk3 P.E3,3 .P −1
0 0 λk3
Puisque |λ2 | = |λ3 | < 1, lim Ak = P.E1,1 .P −1 = B .
k→+∞
Donc la suite matricielle (Ak )k converge. Ces matrices sont réelles car A l'est. La limite B est donc une
matrice réelle.
Puisque la matrice E1,1 est de rang 1, la matrice B = P.E1,1 .P −1 obtenue en multipliant E1,1 à droite et à
gauche par une matrice inversible a aussi pour rang 1.
L1 x y z
Si on note L1 = (x, y, z) la première ligne de B , B est de la forme : aL1 = ax ay az
bL 1
bx by bz
1 1 1 1 1
La relation A × 1 = 1 entraîne que A2 × 1 = A × 1 = 1 ,
1 1 1 1 1
1 1
puis, par récurrence, que pour tout entier k, Ak × 1 = 1 ,
1 1
1 1
et par passage à la limite quand k → +∞, B × 1 = 1
1 1
x y z 1 1 x+y+z =1
ax ay az . 1 = 1 =⇒ a(x + y + z) = 1 =⇒ a = b = 1
bx by bz 1 1 b(x + y + z) = 1
x y z
donc B = x y z
x y z
Les 3 lignes de la matrice B sont égales.
Le raisonnement
fait dès le début montre que la transposée t B , vérie les mêmes propriétés (1 est valeur
1
propre et 1 est vecteur propre associé. On en conclut que les lignes de t B sont égales, et donc les colonnes
1
x x x
de B le sont. Cela entraîne que x = y = z : B = x x x
x x x
1 1
Enn, l'égalité B. 1 = 1 entraîne que x + x + x = 1, donc x = 13
1 1
63
1 1 1
1
Finalement, B = lim Ak = 1 1 1
k→+∞ 3
1 1 1
2-a) Soit n un entier naturel impair (n > 3).
0 1 3 1 ... 3
.. ..
3 0 1 3 . .
..
Pour coder en python la matrice An =
1 3 0 1 .
on procédera aux étapes suivantes :
.. .. .. ..
. . . . 3
3 1 ... 3 0 1
1 3 ... 1 3 0
1- On dénit une matrice n − n formée de 1.
2- On place des 0 sur la diagonale principale,
3- On place des 3 sur les diagonales
au-dessus de ladiagonale principale.
a(0, 2)
a(0, 4)
a(1, 3) a(0, 6)
a(1, 5)
a(2, 4) a(1, 7)
On commence par la diagonale
a(3, 5)
, puis a(2, 6)
, puis ..
.. .
..
.
. a(n − 7, n − 1)
a(n − 5, n − 1)
a(n − 3, n − 1)
a(0, n − 3) ( )
et on termine par a(1, n − 2) et la dernière diagonale réduite au coecient en haut à droite, a(0, n − 1)
a(2, n − 1)
4- On place des 3 sur les diagonales
au-dessous de
la diagonale principale.
a(1, 0)
a(3, 0) a(5, 0)
a(2, 1)
a(4, 1) a(6, 1)
a(3, 2)
On commence par la diagonale
a(4, 3)
, puis a(5, 2)
, puis a(7, 2)
.. ..
..
. .
.
a(n − 1, n − 4) a(n − 1, n − 6)
( ) a(n − 1, n − 2)
a(n − 2, 0)
et on termine par
a(n − 1, 1)
5- On code ces étapes les unes après les autres :
def A(n):
M=np.ones((n,n))
for i in range(n):
M[i,i]=0
for j in range(2,n,2):
for i in range(0,n-j):
M[i,i+j]=3
for i in range(1,n-1,2):
for j in range(0,n-i):
M[i+j,j]=3
return M
On vérie que la méthode est correcte par exemple pour n = 9 : print(A(9))
[[ 0. 1. 3. 1. 3. 1. 3. 1. 3.]
[ 3. 0. 1. 3. 1. 3. 1. 3. 1.]
[ 1. 3. 0. 1. 3. 1. 3. 1. 3.]
[ 3. 1. 3. 0. 1. 3. 1. 3. 1.]
[ 1. 3. 1. 3. 0. 1. 3. 1. 3.]
[ 3. 1. 3. 1. 3. 0. 1. 3. 1.]
[ 1. 3. 1. 3. 1. 3. 0. 1. 3.]
[ 3. 1. 3. 1. 3. 1. 3. 0. 1.]
[ 1. 3. 1. 3. 1. 3. 1. 3. 0.]]
64
S = 2n − 2 Ce nombre ne dépend pas de la ligne considérée.
2-c) En posant B = S1 A, la somme des coecients de chaque ligne vaut 1. Cette relation est équivalente à
1 1
.. ..
l'égalité: B× . = .
1 1
1
Ce qui montre que 1 est valeur propre de B , et que W = .
.. est un vecteur propre associé à cette valeur
1
propre 1.
v1
Soit λ une valeur propre de A (complexe à priori) . Il existe V = .
.. ∈ Cn tel que A.V = λ.V
vn
Soit i l'indice tel que max |vj | = |vi |
16j6n
La ie composante dans l'égalité A.V = λ.V donne :
ai,1 v1 + ai,2 v2 + · · · + ai,i vi + · · · + ai,n vn = λvi
|{z}
=0
=⇒ ai,1 v1 + ai,2 v2 + · · · + ai,i−1 vi−1 + ai,i+1 vi+1 + · · · + ai,n vn = λvi
=⇒ |λvi | = |ai,1 v1 + ai,2 v2 + · · · + ai,i−1 vi−1 + ai,i+1 vi+1 + · · · + ai,n vn |
=⇒ |λvi | 6 ai,1 |v1 | + ai,2 |v2 | + · · · + ai,i−1 |vi−1 | + ai,i+1 |vi+1 | + · · · + ai,n |vn | (1)
(les ai,j , i ̸= j sont tous > 0)
=⇒ |λ|.|vi | 6 ai,1 |vi | + ai,2 |vi | + · · · + ai,i−1 |vi | + ai,i+1 |vi | + · · · + ai,n |vi | (2) (pour tout j, |vj | 6 |vi |)
=⇒ |λ| 6 ai,1 + ai,2 + · · · + ai,i−1 + ai,i+1 + · · · + ai,n = 1 (3) (en simpliant par |vi | > 0)
Il ne peut y avoir égalité dans (3) que si il y a égalité dans (1) et dans (2).
Il n'y a égalité dans (1) que si les complexes v1 , v2 , · · · , vn sont positivement liés, et il n'y a égalité dans (2)
que si tous les
modules
|vj | sont égaux. Les deux ne sont possibles que si v1 = v2 = · · · = vn , c'est à dire si
1
..
V = v1 W = vi .
1
1
Or on a vu que le vecteur W = .
.. était un vecteur propre associé à la valeur propre 1.
1
Si donc on suppose que λ ̸= 1, on en déduit que |λ| < 1
2-d) On fait un calcul analogue à la question 1-b), pour aboutir à :
1
lim B k = J où J est la matrice dont tous les coecients valent 1.
k→+∞ n
• Vérication avec python :
n=9
B=1/(2*n-2)*A(n)
print(B)
print(alg.matrix_power(B,5))
print(alg.matrix_power(B,10))
print(alg.matrix_power(B,20))
print(alg.matrix_power(B,50))
x=np.linspace(-2,2,100)
plt.clf()
plt.title('Polynômes $P_n$')
plt.grid()
plt.plot(x,P1(x),'b',x,P2(x),'r',x,P3(x),'g',x,P4(x),'m',x,P5(x),'y')
plt.legend(['Courbe $P_1$','Courbe $P_2$','Courbe $P_3$','Courbe $P_4$','Courbe $P_5$'], loc='best')
plt.ylim(0,10)
plt.show()
∑
2n
x2n+1 − 1
b) ∀x ∈ R − {1}, Pn (x) = xk =
x−1
k=0
(2n + 1)x2n (x − 1) − x2n+1 + 1 2nx2n+1 − (2n + 1)x2n + 1 N (x)
Pn′ (x) = = =
(x − 1)2 (x − 1)2 D(x)
Pn′ (x) est du signe de N (x) = 2nx2n+1 − (2n + 1)x2n + 1
∀x ∈ R, N ′ (x) = 2n(2n + 1)x2n − 2n(2n + 1)x2n−1 = 2n(2n + 1)x2n−1 (x − 1)
On tracera successivement le tableau de signe de N ′ (x), les variations puis le signe de N (x), qui donne le
signe de Pn′ (x), et les variation de Pn (x)
x −∞ −1 an 0 1 +∞
′
N (x) + 0 − 0 +
1 +∞
↗ ↘ ↗
N (x) −4n 0
↗
−∞
P ′ (x) − 0 + 0 +
n
↘ ↗
Pn (x) 1 1
↘ ↗
mn
67
Ce tableau montre que la fonction Pn est minorée sur R, et étant continue, admet un minimum en un point
an ∈] − 1, 0[
La décroissance stricte sur ]−∞, an ] et la croissance stricte sur [an , +∞[ assurent l'unicité d'un tel minimum.
c) an est l'unique réel qui annule Pn′ (x) et aussi N (x).
Donc N (an ) = 2na2n+1
n − (2n + 1)a2nn + 1 = 0 =⇒ an (2n + 1 − 2nan ) = 1
2n
a2n+1 −1
d) mn = Pn (an ) = n
an − 1
an2n+1 − 1 1
Puisque lim an = −1, mn ∼ = − (a2n+1 − 1)
n→+∞ n→+∞ −2 2 n
1
a2n+1
n = an . a2n
n = an e
n ln(a2n )
Or ln(a2n ) ∼ − ln n =⇒ n ln(a2n ) ∼ − ln n
n→+∞ n n→+∞
1
=⇒ lim n ln(a2n ) = −∞ =⇒ lim a2n+1 n = 0, et nalement, lim mn =
n→+∞ n→+∞ n→+∞ 2
• On rajoute le graphe de la fonction constante 1
2 sur le graphe déjà fait :
x=np.linspace(-2,2,100)
limite=[1/2 for z in x]
plt.clf()
plt.title('Polynômes $P_n$')
plt.grid()
plt.plot(x,P1(x),'b',x,P2(x),'r',x,P3(x),'g',x,P4(x),'m',x,P5(x),'y',x,limite,'c')
plt.legend(['Courbe $P_1$','Courbe $P_2$','Courbe $P_3$','Courbe $P_4$','Courbe $P_5$'], loc='best')
plt.ylim(0,10)
plt.show()
1 1
On en déduit que |xn − 2| 6 n/2 |x0 − 2| si n est pair, et |xn − 2| 6 n−1 |x1 − 2| si n est impair .
6 6 2
On déduit de ces deux majorations que lim |xn − 2| = 0 , c'est à dire, lim xn = 2
n→+∞ n→∞
e) Remarquons que :
√ √ −yn + yn−1
xn+1 − xn = 7 − yn − 7 − yn−1 = √ √ est du signe opposé de yn − yn−1 (1)
7 − yn + 7 − yn−1
√ √ xn − xn−1
yn+1 − yn = 7 + xn − 7 + xn−1 = √ √ est du même signe que xn − xn−1 (2)
7 + xn + 7 + xn−1
Si, par exemple, la suite (xn ) était croissante à partir d'un rang n0 , on aurait : ∀n > n0 , xn − xn−1 > 0, et
donc ∀n > n0 , yn+1 − yn > 0 d'après (2), et la suite (yn ) serait croisssante à partir du rang n0 .
Cela entraînerait d'après (1) que xn+2 − xn+1 < 0, ce qui est contradictoire avec la croissance de (xn ).
Raisonnement analogue en supposant que l'une ou l'autre de ces suites est monotone à partir d'un certain
rang.
69
SOLUTION : 1- On sait qu'une série entière de rayon de convergence R > 0 converge absolument et simplement
en tout point de l'intervalle ouvert de convergence.
De plus elle converge normalement et uniformément sur tout segment [a, b] ⊂] − R, R[
2- p1 compte le nombre de partitions d'un ensemble E1 = {1} qui n'a qu'un seul élément. Une seule partition
est possible : ({1}). p1 = 1 .
• p2 compte le nombre de partitions d'un ensemble E2 = {1, 2} qui a deux éléments.
Les partitions possibles sont : (E2 ) et ({1}, {2}). p2 = 2 .
• p3 compte le nombre de partitions d'un ensemble E3 = {1, 2, 3} qui a trois éléments.
Les partitions possibles sont : (E3 ), ({1, 2}, {3}), ({1, 3}, {2}), ({2, 3}, {1}) et ({1}, {2}, {3}).
p3 = 5 .
• Soit n ∈ N∗ .
Considérons un ensemble En+1 = {1, 2, ..., n, n + 1} qui a n + 1 éléments.
Soit P une partition de En+1 . L'élément n + 1 appartient nécessairement à l'un des sous ensembles de cette
partition :
- S'il appartient à une partie n'ayant qu'un élément, les autres sous ensembles de la partition forment une
partition de En = {1, 2, ..., n}. Il y a donc pn possibilités.
- S'il appartient à une partie ayant 2 éléments, celle ci est de la forme {n+1, k}, k ∈ {1, 2, ..., n} (n possibilités
pour le choix de l'indice k), les autres sous-ensembles forment une partition de l'ensemble {1, 2, ..., k −1, k+1, n},
ce qui donne pn−1 possibilités distinctes.
Il y a donc n × pn−1 partitions de En+1 dans laquelle n + 1 appartient à une partie ayant 2 éléments.
- plus généralement, pour tout k ∈ {1, 2, ..., n}, comptons les partitions de En+1 pour lesquelles n + 1
appartient à un sous ensemble à k éléments : il nous faut d'abord compléter n + 1 de façon à former un
sous ensemble de En+1 à k éléments. ( n ) Pour cela on adjoindra à n + 1 un sous ensemble de k − 1 éléments de
En = {1, 2, ..., n}. Cela donne k−1 possibilités pour le faire. Un tel sous ensemble à k éléments de En+1
étant choisi, pour obtenir une partition de En+1 , il faut compléter par une partition de l'ensemble à n − k + 1
éléments obtenu en retirant de En+1 les éléments du sous ensemble à k éléments déja pris. cela donne pn+1−k
possibilités. ( )
Il y a donc k−1n
× pn+1−k partitions de En+1 dans laquelle n + 1 appartient à une partie ayant k éléments.
- le décompte se termine par celui des partitions de En+1 dans lesquelles n + 1 appartient à une partie ayant
n + 1 éléments : il y en a une seule, qui est ({1, ) n + 1}).
(2, ..., n, ( )
n n
- Au bilan nal, pn+1 = pn + npn−1 + ... + × pn+1−k + ... + × p1 + |{z}
1
k−1 n−1
( ) ( ) ( ) ( ) ( )
=p0
n n n n n
pn+1 = pn + pn−1 + ... + × pn+1−k + ... + × p1 + p0
0 1 k−1 n−1 n
∑n ( ) ∑n ( )
n n
donc pn+1 = pn−k = ph (par le changement h = n − k)
k n−h
k=0 h=0
∑n ( )
n ( ) ( n )
soit nalement : pn+1 = pk (puisque nk = n−k )
k
k=0
S étant une solution de (E), il existe λ ∈ R tel que : ∀x ∈] − R, R[, f (x) = λee
x
c) M (Ω) = {1, 2, · · · , } = N ∗
(loi géométrique), et pour tout n ∈ N∗ , P (M = n) = p.q n−1
71
La famille (M = n)n∈N∗ constitue un système complet d'évènements. D'après la formule des probabilités
∞
∑
totales, P (X = k) = P (X = k|M = n)P (M = n)
n=1
∞
∑ ∞
∑
= P (X = k|M = n) P (M = n) = P (X = k|M = n) P (M = n)
n=1
| {z } | {z } | {z }
n=k
=0 si n<k =(n p.q n−1
k )× 2n
1
p q ∑ ( q )n
∞
p 1 p p
P (X = 0) = × = × = = P (X = 0) = p
q 2 n=0 2 2 1− q
2 2−q 1+p 1+p
∞
∑ ∞
∑ ∑ ∞ ( )k
p 2p 1−p
• Vérication : P (X = k) = P (X = 0) + P (X = k) = + ×
1+p 1−p 2 1+p
k=0
∞
∑ ( k=1) ∑∞ ( )k k=1
p 2p 1−p 1−p
P (X = k) = + ×
1 + p 1 − p2 1+p 1+p
k=0 k=0
∑∞
p 2p 1 p 2p 1 p 1
P (X = k) = + × = + × = + =1
k=0
1 + p (1 + p)2 1 − 1−p
1+p
1 + p 1 + p 2p 1 + p 1 + p
• Soit Z = X + 1. Puisque X(Ω) = N, Z(Ω) = N∗
p
P (Z = 1) = P (X + 1 = 1) = P (X = 0) =
1+p
( )k
2p 1−p
∀k > 2, P (Z = k) = P (X = k − 1) = ×
1 − p2 1+p
La loi Z "ressemble" à une loi géométrique, mais n'en est pas une : en posant q ′ = 1−p
1+p , de sorte qu'apparaisse
1−p 2p 2p 2p
le terme q ′k−1 , p′ = 1 − q ′ = 1 − = ̸= =
1+p 1+p 1 − p2 (1 − p)(1 + p)
rg(M ) = rg(X1 U, X2 U, · · · , Xn U ) (le rang d'une matrice est, par dénition, le rang de ses vecteurs
colonnes)
Toutes les colonnes de M étant colinéaires à la colonne U , le rang de M est :
• 0 si M = 0
• 1 si M ̸= 0
La variable aléatoire R = rg(M ) suit donc une loi de bernoulli. (puisque R(Ω) = {0, 1})
Si l'un des scalaires Xi n'est pas nul, alors le coecient diagonal Xi2 n'est pas nul, donc M ̸= 0 et R =
rg(M ) = 1 .Si tous les scalaires Xi sont nuls, alors M = 0 et R = 0.
Ainsi, (R = 0) = (X1 = 0) ∩ (X2 = 0) ∩ · · · ∩ (Xn = 0) (égalité entre évènements)
d'où : P (R = 0) = P (X1 = 0) ×P (X2 = 0) × · · · × P (Xn = 0) (les Xi sont mutuellement indépendants)
| {z } | {z }
=1−p =1−p
Donc P (rg(M ) = 0) = (1 − p)n et P (rg(M ) = 1) = 1 − (1 − p)n (R = rg(M ) suit une loi de Bernoulli)
rg(M ) ,→ B(1 − (1 − p)n )
• Puisque chaque Xi suit une loi de Bernoulli, ∀ω ∈ Ω, Xi (ω) ∈ {0, 1}, et donc Xi2 (ω) = Xi (ω)
Donc ∀i, Xi2 = Xi (égalité entre variables aléatoires, c'est à dire entre applications)
La calcul de M ci-dessus (*) montre que tr(M ) = X12 + X22 + · · · + Xn2 = X1 + X2 + · · · + Xn
Donc tr(M ) = X1 + X2 + · · · + Xn
Chaque Xi prenant ces valeurs dans {0, 1}, tr(M ) compte exactement le nombre de Xi non nuls dans
la somme X1 + X2 + · · · + Xn , c'est à dire le nombre de succès dans les épreuves de Bermoulli deux à deux
indépendantes X1 , X2 , · · · , Xn . Donc tr(M ) ,→ B(n, p)
74
(matrice 1 − 1, assimilable à un scalaire)
donc M 2 = U.(tr(M )).U T = tr(M )U.U T = tr(M ).M
d'où : M est une matrice de projection
si et seulement si tr(M ).M = M
tr(M ) = 1
⇐⇒ (tr(M ) − 1).M = 0 ⇐⇒ ou
M =0
P (M est une matrice de projection) = P [(tr(M ) = 1) ∪ (M = 0)]
( P)(tr(M ) = 1) + P (M = 0) (évènements incompatibles)
=
n
= p(1 − p)n−1 + (1 − p)n
1
P (M est une matrice de projection) = (1 − p)n−1 (pn + 1 − p)
( ) ( )
X1 1
3- S = V .M.V = V .U.U .V = (1 1).
T T T
.(X1 X2 ). = (X1 + X2 )2
X2 1
S = X12 + X22 + 2X1 X2 = X1 + X2 + 2X1 X2 (Xi2 = Xi )
d'où : E(S) = E(X1 ) + E(X2 ) + 2E(X1 X2 ) (linéarité de l'espérance)
= E(X1 ) + E(X2 ) + 2E(X1 )E(X2 ) (X1 et X2 sont indépendantes)
= p + p + 2p2 = 2p(p + 1) E(S) = 2p + 2p2
• V (S) = E(S 2 ) − [E(S)]2
Compte tenu des égalités Xi2 = Xi ,
S 2 = (X1 + X2 + 2X1 X2 )2 = X12 + X22 + 4X12 X22 + 2X1 X2 + 4X12 X2 + 4X1 X22
= X1 + X2 + 14X1 X2
E(S 2 ) = E(X1 ) + E(X2 ) + 14E(X1 X2 ) (linéarité de l'espérance)
= E(X1 ) + E(X2 ) + 14E(X1 )E(X2 ) (X1 et X2 sont indépendantes)
= p + p + 14p2 = 2p + 14p2
d'où : V (S) = E(S 2 ) − [E(S)]2 = 2p + 14p2 − (2p + 2p2 )2
= 2p + 14p2 − (4p2 + 8p3 + 4p4 ) V (S) = 2p + 10p2 − 8p3 − 4p4
75
SOLUTION : 1. Pour un entier n quelconque, la répartition des entiers en "serpent" s'eectue comme suit :
Mi,j j=0 j=1 j=2 ··· j =n−2 j =n−1
··· n−1
i=0 1 2 3 n
2n − 1 2n − 2 ···
i=1 2n n+2 n+1
··· 3n − 1
i=2 2n + 1 2n + 2 2n + 3 3n
i=3 4n 4n − 1 4n − 2 ··· 3n + 2 3n + 1
i=4 4n + 1 4n + 2 4n + 3 ··· 5n − 1 5n
i=5 6n 6n − 1 6n − 2 ··· 5n + 2 5n + 1
..
. ··· ··· ··· ··· ··· ···
i = 2k 2kn + 1 2kn + 2 2kn + 3 ··· (2k + 1)n − 1 (2k + 1)n
i = 2k + 1 (2k + 2)n (2k + 2)n − 1 (2k + 2)n − 2 · · · (2k + 1)n + 2 (2k + 1)n + 1
..
. ··· ··· ··· ··· ··· ···
On observe que M2k,j = 2kn{+ j + 1 et M2k+1,j = (2k + 2)n − j
Mi,j = in + j + 1 si i est pair
ou de manière équivalente :
Mi,j = (i + 1)n − j si i est impair
Ceci se traduit par le code python suivant :
def f(n,i,j):
if i%2==0:
r=i*n+j+1
if i%2==1:
r=(i+1)*n-j
return r
2. Pour n ∈ N∗ donné, on dénit une matrice n − n emplie de zeros, puis on remplace tous les coecients Mi,j
par f(n,i,j) :
import numpy as np
import numpy.linalg as alg
import matplotlib.pyplot as plt
def M(n):
Mat=np.zeros((n,n))
for i in range(n):
for j in range(n):
Mat[i,j]=f(n,i,j)
return Mat
3. for k in range(1,15):
print("rang de M",k,"=",alg.matrix_rank(M(k)))
4. On constate que rg(M (1)) = 1, et que
∀n > 2, rg(M (n))
=2
1 2 3 4
8 7 6 5
Par exemple, pour n = 4, M (4) = 9 10 11 12
16 15 14 13
1 1 2 3
C2 ←− C2 − C1 8 −1 −2 −3
Par les opérations C3 ←− C3 − C1 , M (4) devient : 9
1 2 3
C4 ←− C4 − C1
16 −1 −2 −3
Les colonnes C2 , C3 , C3 sont colinéaires à C2 . Donc rg(M (4)) = rg(C1 , C2 ) = 2
Le même type de raisonnement se généralise à M (n). Donc ∀n > 2, rg(M (n)) = 2
5. Tracé des points de coordonnées (k, tr(M (k))) pour 1 6 k 6 n :
n=100
X=np.linspace(1,n,n)
Y=[np.trace(M(int(k))) for k in X]
print(X)
print(Y)
plt.figure(1)
plt.clf
plt.plot(X,Y,'o')
plt.show()
76
Pour n = 1000, le calcul est trop long pour être mené à terme par Python.
6. for n in range(1,101):
print("n=",n,"trace/n3=",np.trace(M(n))/n**3)
( )
tr(M (n)) 1 tr(M (n)) 1
Il semble que pour n pair, = , et que plus généralement, lim =
n3 2 n→+∞ n3 2
n3
7. Ce résultat entraînerait que tr(M (n)) ∼
n→+∞ 2
∑
n−1
8. Supposons n pair. Alors tr(M ) = M [i, i]
i=0
tr(M ) = (M [0, 0]+M [2, 2]+M [4, 4]+· · ·+M [n−2, n−2]) + (M [1, 1]+M [3, 3]+M [5, 5]+· · ·+M [n−1, n−1])
2 −1 2 −1 2 −1 2 −1
n n n n
∑ ∑ ∑ ∑
tr(M ) = M [2i, 2i] + M [2i + 1, 2i + 1] = (2i(n + 1) + 1) + ((2i + 2)n − (2i + 1))
i=0 i=0 i=0 i=0
Notons p = n
2 qui est entier puisque n est pair
∑
p−1 ∑
p−1 ∑
p−1
tr(M ) = 2(n + 1) i+ 1+ ((2n − 2)i + (2n − 1))
i=0 i=0 i=0
(p − 1)p (p − 1)p
= 2(n + 1) × + p + (2n − 2) × + p(2n − 1)
2 2
= (n + 1)(p − 1)p + (n − 1)(p − 1)p + 2pn
( )2 n3
Si n est pair, alors tr(M ) =
3
= 2np(p − 1) + 2pn = 2np2 = 2n n2 = n2
2
Calcul analogue si n est impair. Ces deux résultats permettent alors de prouver l'équivalence pressentie dans
la question précédente.
L'aide en ligne nous apprend que cette résolution s'eectue suivant un algorithme approché, à partir d'une
valeur initiale des inconnues x0 et x1 , à l'image de la méthode de Newton. Suivant les valeurs initiales de cet
algorithme, on peut obtenir des solutions diérentes lorsqu'il en existe plusieurs.
Dans l'exemple étudié, ces valeurs initiales sont les couples (0, 0), (1, 1) ou (2, 1). On remarque que les deux
derniers choix initiaux aboutissent au même résultat, ( à savoir
) le couple (x0 , x1 ) = (2, 1), alors que le premier
choix initial aboutit à une autre solution, le couple − 21 , 72 .
( )
1 1
b) A1 =
0 1
Analyse : Soient S1 une matrice symétrique réelle à valeurs propres positives, et U1 une matrice orthogonale
telles que A1 = U1 S1 .
Alors t A1 .A1 = t S1 . t|U{z t 2
1 .U1 .S1 = S1 .S1 = S1
}
=I2
import numpy as np
import numpy.linalg as alg
[in] A=np.array([[1,1],[0,1]])
S2=np.dot(np.transpose(A),A)
print(S2)
[out] [[1 1]
[1 2]]
( ) ( ) ( )
x0 x1 1 1 x20 + x21 x0 x1 + x1 x2
En notant S1 = , S12 =t A1 .A1 = =
x1 x2 1 2 x0 x1 + x1 x2 x21 + x22
2 2
x0 + x1 = 1 x0 + x1 − 1 = 0
2 2
⇐⇒ x0 x1 + x1 x2 = 1 ⇐⇒ x0 x1 + x1 x2 − 1 = 0
x21 + x22 = 2 x21 + x22 − 2 = 0
Résolvons ce système en adaptant la résolution de la première question, avec des conditions initiales dif-
férentes :
[1n] def equa(x):
return [x[0]**2+x[1]**2-1, x[0]*x[1]+x[1]*x[2]-1,x[1]**2+x[2]**2-2]
sol1 = fsolve(equa, [0,1,1])
sol2 = fsolve(equa, [1,1,0])
sol3 = fsolve(equa, [1,0,1])
print(sol1, sol2, sol3)
[out] [0. 1. 1.] [ 2.07792221e-14 1.00000000e+00 1.00000000e+00]
[ 0.89442719 0.4472136 1.34164079]
Les deux premières
( solutions
) fournies
( sont
) la même, (x0 , x1 , x2 ) = (0, 1, 1) compte tenu des approximations.
x0 x1 0 1
Cela donne S1 = = . S1 est bien une matrice symétrique réelle, mais le produit de ses
x1 x2 1 1
0 1
valeurs propres vaut det(S1 ) = = −1. Donc une valeur propre est positive, l'autre négative.
( )1 1
0 1
Cette matrice S1 = ne répond pas aux critères demandés.
1 1
La troisième solution [ 0.89442719 0.4472136 1.34164079] semble plus compliquée.
Suivant l'indication donnée dans le texte, multiplions ces ottants par "la racine carrée d'un nombre
premier inférieur à 10" pour√ obtenir
√ √des valeurs exactes : dans l'intervalle donné, on multipliera successive-
ment la solution trouvée par 3, 5, 7 pour voir si le résultat se simplie :
[in] print(np.sqrt(3)*sol3)
print(np.sqrt(5)*sol3)
print(np.sqrt(7)*sol3)
[out] [1.54919334 0.77459667 2.32379001]
[ 2. 1. 3.]
[ 2.36643191 1.18321596 3.54964787] √ ( )
Ce test montre que la 3e solution vérie : 5×(x0 , x1 , x2 ) = (2, 1, 3), et donc que (x0 , x1 , x2 ) = √25 , √15 , √35
78
( )
1 2 1
et que S1 = √
5 1 3
√ √
Cette fois λ1 + λ2 = tr(S1 ) = √55 = 5 > 0 et λ1 .λ2 = det(S1 ) = 6−1
√ =
5
5>0
( )
1 2 1
Donc S1 = √ est une matrice symétrique dont les valeurs propres sont toutes strictement
5 1 3
positives.
• L'égalité A1 = U1 S1 entraîne alors : U1 = A1 .(S1 )−1 √
Pour faire un calcul exact, on n'introduira le facteur 5 qu'en n de calcul :
[in] S=np.array([[2,1],[1,3]])
U=np.dot(A,alg.inv(S) )
print('S=',S)
print('U=',U)
[out] S = [[2 1]
[1 3]]
U = [[0.4 0.2]
[-0.2 0.4]]
( ) ( )
√ 0.4 0.2 √2 √1
U1 = 5 = 5 5
0.2 0.4 − √15 √2
5
2. a) La matrice S2 = t A.A est symétrique (immédiat), à valeurs propres strictement positives : en eet,
∀λ ∈ Sp(t A.A), ∃V ∈ Mn,1 (R), t A.A.V = λ.V .
∥A.V ∥2
alors, t V.t A.A.V = t (A.V ).(A.V ) = ∥A.V ∥2 = λ.t V.V = λ ∥V ∥2 , donc λ = >0
| {z } ∥V ∥2
>0
Elle est diagonalisable à l'aide d'une matrice de passage orthogonale :
∃P ∈ On (R), ∃D2 diagonale, S2 = P.D2 .P −1 = P.D2 . t P , ce qui équivaut à écrire :
D2 = t P.S2 .P = t P. t A.A.P
D2 est une matrice diagonale à coecients
diagonaux strictement
positifs (strictement, car D2 est inversible
λ1 0 · · · 0
0 λ2 . . .
..
.
puisque A l'est par hypothèse) : D2 = . .
.. .. .. 0
.
0 ··· 0 λn
√
λ1 0 ··· 0
√ .. ..
0 λ2 . .
Soit alors D = . . .
, de sorte que D2 = D2
.. .. .. 0
√
0 ··· 0 λn
On a bien alors : t P. t A.A.P = D2 = D2
• Posons alors S = P.D.P −1 = P.D.t P . (de sorte que S 2 = P.D2 .t P = P.D2 .t P = S2 )
S est une matrice symétrique (immédiat), à valeurs propres strictement positives (car ce sont les valeurs
propres de D)
Posons ensuite U = A.S −1 (S est bien inversible car, ses valeurs propres étant strictement positives, 0
n'en n'est pas valeur propre). Par cette égalté, A = U.S .
Il reste à vérier que U est bien une matrice orthogonale :
t
U.U = t (A.S −1 ).A.S −1 = (t S)−1 t A.A.S −1 = S −1 . t A.A.S −1 (S est symétrique)
t
U.U = S −1 . S2 .S −1 = S −1 . S 2 .S −1 = In Donc U ∈ On (R)
Finalement, on a bien trouvé une matrice U orthogonale, une matrice S symétrique à valeurs propres
strictement positives telles que A = U.S .
b) Puisque S = P.D.t P , A = U.S = U.P.D.t P , donc (U P )−1 . A. |{z} P =D
| {z }
=V =W
et V.A.W = D où V = (U P )−1 et W = P sont des matrices orthogonales (comme produit et inverse de
matrices orthogonales)
c) On suit étape par étape le processus des questions 2.a) et 2.b) : (avec des vérications au fur et à mesure)
import numpy as np
import numpy.linalg as alg
A=np.array([[1,1],[0,1]])
S2=np.dot(np.transpose(A),A)
print("S2=",S2)
79
P=alg.eig(S2)[1]
print("verif0=",np.dot(P,np.transpose(P)))
print("P=",P)
D2=alg.inv(P).dot(S2).dot(P)
print("D2=",D2)
D=np.array([[np.sqrt(D2[0,0]),0],[0,np.sqrt(D2[1,1])]])
print("D=",D)
print(np.dot(D,D))
S=P.dot(D).dot(alg.inv(P))
print("S=",S)
print("Scarré=",np.dot(S,S))
U=np.dot(A,alg.inv(S))
Verif1=np.dot(U,np.transpose(U))
print("verif1=",Verif1)
print("verif2=",np.dot(U,S))
V=np.dot(U,P)
print("V=",V)
print("verif3=",np.dot(V,np.transpose(V)))
W=np.transpose(P)
print("W=",W)
print("verif4=",np.dot(W,np.transpose(W)))
( )
0.61803399 0
On trouve nalement : D1 =
0 1.61803399
( ) ( )
−0.52573111 −0.85065081 −0.85065081 0.52573111
V1 = W1 =
0.85065081 −0.52573111 −0.52573111 −0.85065081
b=np.zeros((12,12))
for i in range(12):
for j in range(i+1):
b[i,j]=binom(i,j)
print(b)
( )n
a (k + 1)n k! 1 1
2. a) Soit n ∈ N. Pour tout k > 1, n,k+1 = × n = −→ 0 1+
an,k (k + 1)! k k+1 ∑ k k→+∞
D'après le critère de d'Alembert, on peut armer que la série à termes positifs k un,k converge.
∞
∑ ∞
∑ 1
b) A0 = u0,k = =e
k!
k=0 k=0
∞
∑ ∞
∑ ∞
∑ ∞
∑
k 1 1
A1 = u1,k = = = =e A0 = A1 = e
k! (k − 1)! k!
k=0 k=0 k=1 k=0
∞
∑ ∑∞ ∞
∑ k n+1
k n+1
c) Pour tout n > 1, An+1 = un+1,k = = (terme nul pour k = 0)
k! k!
k=0 k=0 k=1
∞
∑ (h + 1)n+1
An+1 = (par le changement d'indice k = h + 1)
(h + 1)!
h=0
∞ ∞
( n ( ) )
∑
(h + 1)n ∑ 1 ∑ n i
An+1 = = h On a une somme de n + 1 série, n étant xe.
h! h! i=0 i
h=0 ( )
h=0 (∞ )
∑ ∑∞ ( ) i ∑n ( ) ∑
n
n h n hi ( )
donc An+1 = = (car ni ne dépend pas de k)
i=0 h=0
i h! i=0
i h!
h=0
| {z }
Ai
∑n ( )
n
Finalement, ∀n > 1, An+1 = Ai .
i=0
i
() ()
d) La formule précédente,
(2)
appliquée
(2)
pour( n) = 1 donne : A2 = 10 A0 + 11 A1 = e + e = 2e
Pour =n=2, A3 = 0 A0 + 1 A1 + 22 A2 = e + 2e + 2e = 5e
() () () ()
Pour =n=3, A4 = 30 A0 + 31 A1 + 32 A2 + 33 A3 = e + 3e + 6e + 5e = 15e
On constate que tous ces coecients sont des multiples entiers de e = exp(1).
Mais si on souhaite faire le calcul exact avec Python jusqu'à A12 par la formule de récurrence précé-
dente, Python ne nous fournira que des résultats décimaux approchés (en utilisant l'approximation e ≃
2.71828182846), et pas des résultats exacts.
Pour remédier à ce problème, il sut de mettre le réel e en facteur, et calculer les entiers qui donnent An
comme un multiple de e. Ces entiers suivent la même relation de récurrence que les An , mais il faut partir des
relations A0 = 1, A1 = 1 (et pas A0 = A1 = e)
A=[0 for k in range(13)]
A[0],A[1]=1,1
for n in range(1,12):
for i in range(n+1):
A[n+1]+=binom(n,i)*A[i]
print(A)
[out] [1, 1, 2, 5, 15, 52, 203, 877, 4140, 21147, 115975, 678570, 4213597]
Ce qui donne : A0 = e, A1 = e, A2 = 2e, A3 = 5e, A4 = 15e, A5 = 52e, A6 = 203e, · · · , A12 = 4213597e
∑∞
An n
3. a) On considère la série entière x . Montrons par récurrence que : ∀n ∈ N, 0 6 An
n! 6 1.
n=0
n!
81
Cette relation est vériée pour n = 0, 1, 2, d'après les caluls de la question précédente.
Supposons la propriété vraie jusqu'au
( )
rand n.
An+1 1 ∑ n n
1 ∑ n!
n
1 ∑ 1 Ai
n
Alors = Ai = Ai = ×
(n + 1)! (n + 1)! i=0 i (n + 1)! i=0 i! (n − i)! n + 1 i=0 (n − i)! |{z}
i!
| {z }
61 61
1 ∑
n
An+1
6 161
(n + 1)! n + 1 i=0
| {z }
6n+1
An n ∑ n
• Pour tout x ∈] − 1, 1[, x 6 |x|n et la série x converge absolument (car |x| < 1)
n!
∑ An n
Par majoration, la série entière n! x converge absolument pour tout x de module < 1. On en conclut
que son rayon de convergence est supérieur ou égal à 1 .
b) ?????????????
∑∞ ∞
An n A0 ∑ An+1 n+1
c) ∀x ∈] − R, R[, f (x) = x = + x (par décalage d'indice)
n=0
n! 0! n=0
(n + 1)!
D'après le théorème de dérivation terme à terme
( d'une série entière
) sur( son intervalle ouvert)de convergence,
∑∞ ∞ n ( ) ∞
An+1 n ∑ ∑ n ∑ ∑
n
xn n! xn
∀x ∈] − R, R[, f ′ (x) = x = Ai = Ai
n! i n! i! (n − i)! n!
∞
( n n=0 ) n=0 i=0 n=0 i=0
∑ ∑ Ai x i
x n−i
f ′ (x) = ×
n=0 i=0
i! (n − i)!
Ai xi xj ∑n
En notant ui = et vj = , on reconnait l'expression ui vn−i qui est le terme général d'indice
i! j! i=0
n du produit de Cauchy des suites (un ) et (vn ).
∑ Ai xi ∑ xj
Or la série converge absolument pour tout x ∈] − R, R[, et a pour somme f (x) ; la série
i
i! j
j!
converge absolument pour tout x ∈ R, et a pour somme ex .
D'après le théorème sur le produit de Cauchy
de deuxséries absolument convergentes, on peut armer que:
∞
( n ) (∞ ) ∞
∑ ∑ ∑ ∑
f ′ x) = ui vn−i = ui × vj = f (x).ex
n=0 i=0 i=0 j=0
def fact(n):
f=1
for k in range(1,n+1):
f*=k
return f
def P(n,t):
S=1
for i in range(1,n+1):
S+=t**i/fact(i)
return S
plt.figure(1)
plt.clf()
X=np.linspace(-5,2,101)
Y2=P(2,X)
Y3=P(3,X)
Y4=P(4,X)
Y5=P(5,X)
Y6=P(6,X)
Y7=P(7,X)
plt.grid()
plt.plot(X,Y2,X,Y3,X,Y4,X,Y5,X,Y6,X,Y7)
plt.legend(['n=2','n=2','n=4','n=5','n=6','n=7'], loc='best')
plt.ylim(-5, 5)
plt.show()
On constate que les polynômes d'indices pairs n'ont pas de racines réelles, et les ceux d'indices impairs semblent
avoir une unique racine négative.
b) Voir le cours
c) On aura recours aux fonctions polynomiales de numpy et aux calculs sur les complexes. (voir l'aide
"polynômes" et "Analyse numérique" disponibles pour les candidats sur le site du concours "centrale")
from numpy.polynomial import Polynomial as poly
def Ppoly(n):
ListeCoef=[1/fact(k) for k in range(n+1)]
return poly(ListeCoef)
Racines=Ppoly(15).roots()
X=[]
Y=[]
for k in range(len(Racines)):
X.append(Racines[k].real)
Y.append(Racines[k].imag)
plt.figure(2)
plt.clf
plt.plot(X,Y, color='r', linestyle='None',marker='o')
plt.grid()
plt.show()
2-a) D'après le théorème de d'Alembert Gauss, tout polynôme de C[X], non constant, est scindé dans C. Le
∑
n
Xi
polynôme Pn (X) = est donc scindé dans C[X]
i=0
i!
∑
n
Xi ∑
n
Xi ∑n
X i−1 ∑ Xi
n−1
Pn (X) = =1+ , donc, en dérivant, Pn′ (X) = 0 + = = Pn−1 (X)
i=0
i! i=1
i! i=1
(i − 1)! i=0
i!
(par décalage d'indice)
Montrons que les racines de Pn (X), dans C, sont toutes simples.
Supposons que α ∈ C soit racine multiple de Pn (X). Alors α est aussi racine de Pn′ (X) = Pn−1 (X)
83
α2 αn−1 αn
1+
α
+ + ··· + + =0
1! 2! (n−1)! n! αn
donc et et par diérence, = 0, qui entraîne que α = 0
1+ α2 αn−1 n!
α
1! + 2! + ··· + (n−1)! =0
Donc seul 0 peut être racine multiple de Pn (X). Mais Pn (0) = 1. Donc Pn (X) n'a aucune racine multiple.
Ainsi, ∀n ∈ N∗ , Pn est scindé sur C, à racines simples.
x x2 xn
b) ∀n ∈ N, ∀x ∈ R+ , Pn (x) = 1 + + + ··· + >1
|1 ! 2 ! {z n!}
>0
Donc ∀x ∈ R+ , Pn (x) ̸= 0. Pour tout n ∈ N, Pn n'a pas de racine dans R+ .
c) Soit k ∈ N. Si k = 0, P2k (X) = P0 (X) = 1 n'a pas de racine réelle.
Supposons désormais k > 1. Supposons que P2k admette au moins une racine réelle. D'après la question
précédente, les racines de P2k sont nécessairement < 0. P2k est un polynôme de degré 2k, il admet un nombre
ni de racines. Soit α la plus grande de ces racines négatives de P2k ; P2k (α) = 0 et ∀x ∈]α, +∞[, P2k (x) ̸= 0
α2k
alors P2k
′
(α) = P2k−1 (α) = P2k (α) − <0
| {z } (2k)!
=0 | {z }
>0
′x α
P (x) −
2k
Puisque P2k
′
(α) < 0, la fonction P2k est décroissante sur un voisinage α : ↘
P2k (x) 0
↘
Donc il existe β ∈]α, +∞[, P2k (β) < P2k (α) = 0
Puisque l'indice dominant est pair, lim P2k (x) = +∞.
x→+∞
Les trois conditions : P2k (β) < 0, lim P2k = +∞, et la continuité de la fonction polynôme P2k entraînent
+∞
par le théorème des valeurs intermédiaires, qu'il existe γ ∈]β, +∞[ tel que P2k (γ) = 0
Cela contredit le caractère maximal de la racine α.
On a ainsi prouvé par l'absurde que le polynôme P2k (X) n'admet pas de racine réelle .
• Puisque P2k n'a pas de racine réelle, il garde un signe constant sur R, par exemple, celui de P2k (0) = 1.
D'après la question qui précède, pour tout x ∈ R, P2k+1 (x) = P2k (x) > 0
La fonction P2k+1 est strictement croissante sur R. Elle est donc injective, et s'annule au plus une fois sur
R. Mais le degré dominant du polynôme est impair, donc lim P2k+1 (x) = −∞ et lim P2k+1 (x) = +∞.
x→−∞ x→+∞
Puisque la fonction P2k+1 prend des valeurs positives et des valeurs négatives, étant continue, elle s'annule
quelque part sur R d'après le théorème des valeurs intermédiaires. Donc P2k+1 admet une et une seule racine réelle .
d) La calcul de P2k+1 (−1) peut se faire en regroupant les termes deux par deux :
1 1 1 1 1 1 1
P2k+1 (−1) = 1 − + − + − +··· + − >0
1 2 6 24 120
| {z } | {z } | {z } 2k 2k +1
| {z }
=0 >0 >0 >0
∑
2k+1
(−2k − 1)p
Dans la somme P2k+1 (−(2k + 1)) = , en regroupant chaque terme d'indice pair avec son
p=0
p!
suivant, on obtient : [ ]
(−2k − 1)2p (−2k − 1)2p+1 (2k + 1)2p (2k + 1)2p+1 (2k + 1)2p 2k + 1
+ = − = 1− (car 2p+1 6 2k +1)
(2p)! (2p + 1)! (2p)! (2p + 1)! (2p)! 2p + 1
| {z }
<0
par sommation, P2k+1 (−(2k + 1)) < 0.
Les deux conditions : P2k+1 (−(2k + 1)) < 0 , P2k+1 (−1) > 0 et la continuité de la fonction P2k+1 entraînent
par le théorème des valeurs intermédiaires l'existence d'une racine de P2k+1 sur l'intervalle ] − (2k + 1), −1[. Or
P2k+1 n'admet qu'une racine, rk sur R, c'est donc elle. Donc rk ∈] − (2k + 1), −1[
[ ]
rk2k+2 rk2k+3 rk2k+2 rk
e) P2k+3 (rk ) = P2k+1 (rk ) + + = 1+
| {z } (2k + 2)! (2k + 3)! (2k + 2)! 2k + 3
=0
r
or 1 + k > 0 car −(2k + 3) < −(2k + 1) < rk < 0)
2k + 3
donc P2k+3 (rk ) > 0 = P2k+3 (rk+1 ), et puisque la fonction P2k+3 est strictement croissante sur R, on en
déduit que rk < rk+1 . La suite (rk ) est donc décroissante
84
3.18 Centrale 2 Oral 2015-Sujet 6 (Probabilités) *
Soit n un entier naturel. On dispose de n + 1 urnes U0 , U1 , · · · , Un . Pour tout j ∈ [[0, n]], l'urne Uj contient
j + 1 boules numérotées de 0 à j . On eectue une successsion de tirages d'une boule avec remise selon le procédé
suivant :
− au premier tirage, on tire une boule de l'urne Un .
− à l'issue de ce premier tirage, si on obtient la boule j (j ∈ [[0, n]]), le second tirage s'eectue dans l'urne
Uj .
− on continue alors les tirages avec la même règle : pour tout k ∈ N∗ , on tire une boule avec remise au k e
tirage et on note le numero j de la boule tirée. Le (k + 1)e tirage s'eectue alors avec remise dans l'urne Uj .
Pour tout k ∈ N∗ , on note Xk la variable aléatoire égale au numero tiré lors du ke tirage. Le premier tirage
ayant lieu dans l'urne Un , on pose X0 = n.
Pour tout entier naturel k, on considère la matrice Wk dans Mn+1,1 (R) et la matrice A dans Mn+1 (R)
dénies par :
1 1 1
··· 1
P (Xk = 0) 2 3 n+1
0 1 1
··· 1
P (Xk = 1)
2 3 n+1
.. ..
P (Xk = 2) A= .
Wk = .
1 1
0
..
. ..
3
.. ..
n+1
..
. .. . . . .
P (Xk = n) 0 ··· 0 0 1
n+1
Pour tout entier naturel k, on note E(Xk ) l'espérance de Xk .
1. a) La matrice A est elle diagonalisable ?
b) Déduire du résultat précédent que la suite (Ak )k∈N∗ est convergente de limite B dont on précisera
brièvement la nature géométrique.
c) Ecrire une fonction matriceA(n) qui prend en paramètre un entier n et renvoie la matrice A correspon-
dante.
d) En utilisant la fonction linalg.eig du module numpy déterminer le vecteur propre associé à la valeur
propre 1 de A.
2. Ecrire une fonction qui prend en paramètres deux entiers k et n et renvoie une liste contenant le résultat de
k tirages. (on pourra utiliser la fonction randint du module random de Python)
Tester plusieurs fois avec n = 10, n = 100, n = 100 et k = 50.
3. a) Pour tout j ∈ [[0, n]], écrire P (Xk+1 = j) en fonction de certains nombres P (X = i) pour i dans [[0, n]]
b) En déduire la relation : Wk+1 = A.Wk puis une expression de Wk en fonction de A et de W0 .
c) Ecrire une fonction en Python qui prend en paramètres deux entiers k et n, qui engendre le vecteur W0 ,
calcule Ak (en utilisant matriceA(n)) et renvoie le vecteur Wk correspondant.
Tester le programme avec n = 10 (puis n = 100) et k = 20
4. a) Déterminer la matrice C ∈ M1,n+1 (R) telle que C.Wk = E(Xk ).
b) Calculer le produit C.A en fonction de C .
c) pour tout entier naturel k, exprimer E(Xn+1 ) en fonction de E(Xk ).
d) En déduire l'expression de E(Xk ) en fonction de k et de n.
Ce résultat est il en accord avec les résultats théoriques et empiriques précédents ?
1 1
2
1
3 ··· 1
n+1
0 1 1
··· 1
2 3 n+1
.. ..
SOLUTION : 1.a) La matrice A =
. 0 1
3
. 1
n+1
est triangulaire. Ses valeurs propres sont donc
. .. .. .. ..
.. . . . .
0 0 ··· 0 1
n+1
ses éléments diagonaux 1, 2, 3, · · ·
1 1
, 1
n+1
A, matrice de Mn (R), possède n valeurs propre distinctes dans R. Elle est donc diagonalisable dans Mn (R).
1 0 ··· ··· 0
0 1
0 ··· 0
2
.. .. ..
b) A est semblable à la matrice diagonale ∆ =
. 0 1
3
. .
.. .. .. ..
. . . . 0
0 0 ··· 0 1
n+1
Il existe P ∈ GLn (R) telle que A = P.∆.P .
−1
85
1k 0 ··· ··· 0
0 ( 1 )k
0 ··· 0
. 2
( 1 )k .. ..
. . −1
Alors, ∀k ∈ N∗ , Ak = P.∆k .P −1 = P. . 0 . .P , et par continuité du
. ..
3
. .. ..
. . . . 0
( )k
0 0 ··· 0 1
n+1
1 0 ··· 0
0 0 ··· 0
produit matriciel, lim Ak = P.
.. .. .. ..
−1
.P = B
k→+∞ . . . .
0 0 ··· 0
On remarque
que 2
1 0 ··· 0 1 0 ··· 0 1 0 ··· 0
0 0 ··· 0 0 0 ··· 0 0 0 ··· 0
−1 −1
B 2 = P. . .. .. .. .P .P. .. .. .. .. .P = P. . .. .. .. .P −1
.. . . . . . . . .. . . .
0 0 ··· 0 0 0 ··· 0 0 0 ··· 0
1 0 ··· 0
0 0 ··· 0
−1
= P. . .. .. .. .P = B Donc B est une matrice de projection .
.. . . .
0 0 ··· 0
c) import numpy as np
import numpy.random as rd
def matriceA(n):
M=np.zeros((n+1,n+1))
for i in range(n+1):
for j in range(i,n+1):
M[i,j] = 1/(j+1)
return M
0 21 1
· · · n+1
1
3 ( )
.. . .
b) C.A = (0 , 1, 2, 3, · · · , n) × . 0 3 1 . 1 = 0, 1 , 1+2 , 1+2+3 , · · · , 1+2+3+···+n
n+1 2 3 4 n+1
. . . ..
.. .. .. ... .
0 0 ··· 0 1
n+1
1 + 2 + 3 + ··· + k k(k + 1) k ( ) 1
or = = , donc C.A = 0, 12 , 22 , 32 , · · · , n2 = 12 C C.A = C
k+1 2(k + 1) 2 2
c) E(Xk+1 ) = C . Wk+1 = C.A.Wk (d'après la question 4.a)
= 1
C.Wk = 12 E(Xk )
2 (car C.A = 1
2 C) E(Xk+1 ) = 12 E(Xk )
P (X0 = 0) 0
P (X0 = 1)
0
d) W0 = ..
=
.. (car X0 = n)
. .
P (X0 = n − 1) 0
P (X0 = n) 1
Par récurrence immédiate, l'égalité E(Xk+1 ) = 21 E(Xk ) entraîne que E(Xk ) = 1
2k
E(X0 )
87
0
0
E(Xk ) = k E(X0 ) = k E(X0 ) = k C.W0 = k (0 , 1, 2, 3, · · · , n) × ... = k
1 1 1 1 n
2 2 2 2 2
0
1
n
E(Xk ) = k
2
88
4 X - ENS -----------------------------
4.1 ENS Cachan - G.R.
E est un espace euclidien de dimension n > 2.
Soit d ∈ [[1, n]], (x1 , x2 , · · · , xd ) une famille libre de vecteurs de E et B une base orthonormale de Vect(x1 , x2 , · · · , xd )
On dénit : µ(x1 , x2 , · · · , xd ) = | detB (x1 , x2 , · · · , xd )|
On dénit X = {f ∈ L(E) / µ(f (x1 ), f (x2 ), · · · , f (xd )) = µ(x1 , x2 , · · · , xd )}
1) Justier le bien fondé de la dénition de µ (i.e. µ est indépendant de la BON choisie)
2) Montrer que les éléments de X sont inversibles.
3) Montrer que X contient les isométries vectorielles.
4) Trouver toutes les symétries de X pour d ∈ [[1, n − 1]]
5) Montrer que X est l'ensemble des isométries vectorielles. (pour d ∈ [[1, n − 1]] ?????)
89
2x −1
∆1 = |2x|1 = 2x, ∆2 = = 4x2 − 1
−1 2x 2
La suite (∆n )n>1 vérie la{ même relation de récurrence linéaire à deux pas que la suite (Un (x))n>0 , et les
∆1 = U1 (x)
mêmes conditions initiales :
∆2 = U2 (x)
Par une récurrence sans diculté, on en déduit alors que ∀n > 1, ∀x ∈] − 1, 1[, ∆n = Un (x)
∫ 1 √
c) On munit l'espace E = C([−1, 1], R) du produit scalaire déni par : ⟨f, g⟩ = f (x)g(x) 1 − x2 dx et on
−1
note ∥ ∥ la norme euclidienne associée.
Calculer ⟨Un , Um ⟩ pour m,∫n ∈ N
1 √
∀(m, n) ∈ N2 , ⟨Un , Um ⟩ = Um (x)Un (x) 1 − x2 dx
−1
∫ 1
sin((n + 1)Arccosx) sin((m + 1)Arccosx) √
= 1 − x2 dx
−1 sin(Arccosx) √ sin(Arccosx)
On sait que ∀x ∈ [−1, ∫ 1
1], sin(Arccosx) = 1 − x2 ,
sin((n + 1)Arccosx) sin((m + 1)Arccosx)
donc ⟨Un , Um ⟩ = √ dx
−1 1 − x2
Par le changement ∫ 0
de variable θ = Arccos(x), x = cos θ, dx =∫− sin θdθ
π
sin((n + 1)θ) sin((m + 1)θ)
⟨Un , Um ⟩ = √ (− sin θ)dθ = sin((n + 1)θ) sin((m + 1)θ)dθ
{ π 1 − cos2 θ 0
cos(a + b) = cos a cos b − sin a sin b
Les relations donnent par diérence :
cos(a − b) = cos a cos b + sin a sin b
∫ π − b) − cos(a + b))
1
sin a sin b = 2 (cos(a ∫
1 π
d'où : ⟨Un , Um ⟩ = sin((n + 1)θ) sin((m + 1)θ)dθ = cos((n − m)θ) − sin((m + n + 2)θ)dθ
2 0
0
∫ π
1 π
• Si n = m, ⟨Un , Un ⟩ = 1 − sin((2n + 2)θ)dθ =
2 0 2
[ ]π
1 sin((n − m)θ) sin((n + m + 2)θ)
• Si n ̸= m, ⟨Un , Um ⟩ = − =0
2 n−m n+m+2 0
√
d) Déterminer pour la norme ∥ ∥ la meilleure approximation de la fonction f : x 7→ 1 − x2 par un polynôme
de degré inférieur ou égal à 2. ( )
Le système de vecteurs (V0 , V1 , V2 ) = ∥UU00 ∥ , ∥UU11∥ , ∥UU22 ∥ forme une base orthonormale de F2 = R2 [X] .
On sait que inf ∥f − g∥ = ∥f − p(f )∥ où p(f ) est le projeté orthogonal de f sur F2 , et que :
g∈F2
p(f ) =< V1 ,⟨f > V1 +⟩ < V2 , f ⟨
> V2 + <⟩V2 , f > V⟨2 ⟩
U0 U0 U1 U1 U2 U2
= ∥U 0∥ , f ∥U 0∥ + ∥U 1∥ , f ∥U 1∥ + ∥U 2∥ , f ∥U 2∥
= ∥U10∥2 ⟨U0 , f ⟩ U0 + ∥U11 ∥2 ⟨U1 , f ⟩ U1 + ∥U12 ∥2 ⟨U2 , f ⟩ U2
Or ∥U0 ∥2 =< U0 , U0 >= ∥U1 ∥2 = ∥U2 ∥2 = π2
∫ 1 √ ∫ 1 [ ]1
x3 4
< U0 , f >= f (x) 1 − x dx =
2 (1 − x )dx = x −
2
=
3 −1 3
∫−1
1
−1
90
4.3 ENS 295 *
∫ +∞
dt
On considère la fonction f : x 7→
0 tx (1+ t)
1- Déterminer le domaine de dénition (réel) de f .
2- Montrer que f est continue sur son domaine de dénition.
3- Trouver un équivalent de f en 0.
4- Montrer que le graphe de f admet pour axe de symétrie la droite ∆ d'équation : x = 1/2.
5- Déterminer la borne inférieure de f .
1
SOLUTION : 1- Pour tout x ∈ R, la fonction gx : t 7→ est continue sur l'ouvert ]0, +∞[ (elle est
tx (1 + t)
même dénie et continue sur [0, +∞[ si x 6 0)
1 1
x
∼ x , donc gx est intégrable sur ]0, 1] si et seulement si x < 1
t (1 + t) t→0 t
1 1
∼ , donc gx est intégrable sur [1, +∞[ si et seulement si 1 + x > 1 ⇐⇒ x > 0
tx (1 + t) t→+∞ tx+1
Donc Df =]0, 1[
4- Par le changement de variable t = u1 , dt = − u12 du,
∫ ∫ ∫ ∫
+∞
dt 0
−ux du +∞
ux du +∞
du
f (x) = = = = = f (1 − x)
0 tx (1 + t) +∞ u2 (1 + u1 ) 0 u(u + 1) 0 u1−x (u + 1)
On en conclut que le graphe de f admet pour axe de symétrie la droite ∆ d'équation : x = 1/2 .
]0, 1[×]0, +∞[ −→ R
2- Notons H la fonction 1 e−x ln t
(x, t) 7→ x
=
t (1 + t) 1+t
• Pour tout t ∈]0, +∞[, la fonction x 7→ H(x, t) est continue sur ]0, 1[.
• Soit [a, b] un segment quelconque, inclus dans le domaine ]0, 1[ .
∀x ∈ [a, b], < a 6 x 6 b < 1
∀t ∈]0, 1], ln(t) 6 0 =⇒ b ln(t) 6 x ln(t) 6 a ln(t)
e−a ln t e−x ln t e−b ln t 1
=⇒ 0 6 6 6 = b
1+t 1+t 1+t t (1 + t)
∀t ∈ [1, +∞[, ln(t) > 0 =⇒ a ln(t) 6 x ln(t) 6 b ln(t)
e−b ln t e−x ln t e−a ln t 1
=⇒ 0 6 6 6 = a
{1 + t 1+t 1+t t (1 + t)
∀t ∈]0, 1], φ(t) = tb (1+t)
1
Soit φ la fonction dénie par :
∀t ∈ [1, +∞[, φ(t) = ta (1+t)1
φ est bien intégrable sur ]0, 1] car b < 1, et intégrable sur [1, +∞[ puisque a > 0, donc intégrable sur
]0, +∞[
•∫ D'après le théorème de continuité d'une intégrale dépendant d'un paramètre (th. de continuité sous le signe
), on peut armer que f est continue sur le segment [a, b] .
Ceci étant vrai pour tout segment [a, b] ⊂]0, 1[, on en déduit que f est continue sur ]0, 1[
∫ +∞
dt
3. ∀x ∈]0, 1[, f (x) = x
.
t (1 + t)
0 ∫ 1 ∫ 1
dt dt
Intuitivement, quand x → 0, on peut penser que l'intégrale x (1 + t)
va tendre vers = ln 2 et
t 1 +t
∫ +∞ ∫ +∞ 0 0
dt dt
que l'intégrale x
va "tendre vers" l'intégrale qui est "innie" (intégrale divergente)
1 t (1 + t) 1 1+t
L'équivalent d'une somme d'un terme borné et d'un terme qui tend vers +∞ est donné par le terme qui tend
∫ +∞
dt
vers l'inni. On peut donc penser que f (x) sera équivalent à x (1 + t)
quand x → +∞. Ce qui précède
1 t
n'est pas une preuve, mais une explication de la démarche qui suit :
∫ +∞
dt
• Posons donc : ∀x > 0, h(x) = x (1 + t)
quand x → +∞.
1 t
Cette intégrale est bien∫ dénie pour tout)x > 0 (immédiat).
+∞ (
1 1 dt
∀x > 0, h(x) + h(x + 1) = x
+ x+1
t t 1 +t
∫ +∞1
( ) ∫ +∞ [ −x ]+∞
t 1 dt −x−1 t 1
= + = t dt = =
1 t x+1 t x+1 1 + t 1 −x 1 x
91
1
donc, ∀x > 0, h(x) + h(x + 1) =
x
• Par la même démarche qu'en question 2. , on montre que h est continue sur l'intervalle ]0, +∞[ .
1 1
Quand x → 0+ , h(x) = − h(x + 1) ∼ +
x
|{z} | {z } x→0 x
→+∞ →h(1)
∫ +∞
1
(on saurait calculer h(1) = dt par décomposition en éléments simples, mais cela est inutile)
1 t(1 + t)
∫ +1 ∫ +∞
dt dt
• Revenons enn à f (x) : f (x) = +
tx (1 + t) t x (1 + t)
0
|1 {z }
h(x) ∼ 1/x
] ]
∀x ∈ 0, 12 , ∀t ∈]0, 1], 0 < x 6 1
2 et − ln(t) > 0 =⇒ 0 < −x ln(t) 6 − 12 ln(t)
−x ln(t) 1
e 2 ln(t)
=⇒ 0< e
6 − 1+t
∫ 1+t
+1 ∫ +1
dt dt
=⇒ 0< x
6 1
0 t (1 + t) 0 t (1 + t)
2
| {z }
constante independante de x
∫ +1 ∫ +1
dt dt π
(on saurait calculer la constante 1 = √ =
0 t (1√+ t)
2 0 t(1 + t) 2
par le changement de variable u = ∫ t, mais c'est inutile ici )
] ] +1
dt
Cet encadrement, valable pour x ∈ 0, 12 , montre que l'intégrale est bornée quand x → 0+
0 tx (1+ t)
1
On en conclut nalement que f (x) ∼ +
x→0 x
5. En reprenant les notations de la question 2., pour tout t ∈]0, +∞[, la fonction x 7→ H(x, t) est de classe C 1
e−x ln t
sur ]0, 1[, et ∂H − ln t
∂x (x, t) = − ln(t) 1+t = tx (1+t)
- Pour tout x ∈]0, 1[, les fonctions t 7→ H(x, t) et t 7→ ∂H
∂x (x, t) sont continues et intégrables sur ]0, +∞[.
Soit [a, b] un {segment quelconque, inclus dans le domaine ]0, 1[ .
∀t ∈]0, 1], ψ(t) = tb|(1+t)
ln t|
En posant : , par un calcul analogue à la question 2, on vérie que ψ est
∀t ∈ [1, +∞[, ψ(t) = ta (1+t)
ln t
∂H
intégrable sur ]0, +∞[, et que : ∀x ∈ [a, b], ∀x ∈]0, +∞[, (x, t) 6 ψ(t)
∂x
∫
• D'après le théorème de dérivation sous le signe , on peut armer que f est de classe C 1 sur le segment [a, b],
∫ +∞ ∫ +∞
∂H ln t
et que : ∀x ∈ [a, b], f ′ (x) = (x, t)dt = − x
dt.
0 ∂x 0 t (1 + t)
Ceci étant vrai pour tout segment [a, b] ⊂]0, 1[, on en déduit que f est de classe C 1 sur ]0, 1[
∫ +∞ ∫ 1 ∫ +∞
ln t ln t ln t
′
• ∀x ∈]0, 1[, f (x) = − x
dt = − x
dt − x
dt.
0 t (1 + t) 0 t (1 + t) 1 t (1 + t)
Le changement de variable( t)= u1 , dt = − du dans la première intégrale donne :
∫ 1 ∫u +∞
2
ln 1
−du ln t
f ′ (x) = − ( 1 )x ( u 1 ) × 2 − x (1 + t)
dt.
+∞ u 1+ u u 1 t
∫ +∞ ∫ +∞ ∫ +∞ ( )
ln t ln t 1 1 ln t
= 1−x (1 + t)
dt − x (1 + t)
dt = 1−x
− x dt.
t t t t (1 + t)
∫1 +∞ ( x ) 1 ∫ 1
t − t1−x ln t +∞
ln t
= dt = tx (1 − t1−2x ) dt.
1 t (1 + t) 1 t(1 + t)
ln t
Pour tout t ∈ [1 + ∞[, tx > 0, le signe de l'intégrale sera déterminé par celui de 1 − t1−2x
t(1 + t)
- Si 0 < x < 12 , 1 − 2x > 0, donc 1 − t1−2x <] 0 puisque ] t ∈ [1, +∞[, et f ′ (x) < 0.
La fonction f est donc décroissante sur 0, 2 1
- Si 12 < x < 1, 1 − 2x < 0, donc 1 − t1−2x[ > 0[ puisque t ∈ [1, +∞[, et f ′ (x) > 0.
La fonction f est donc croissante sur 21 , 1
x 0 1
1
′ 2
f (x) ∥ − 0 + ∥
+∞ +∞
f (x) ↘ ↗
m
92
( ) ∫ 1
1 dt
D'après le tableau de variation de f , m = inf f = f = √
]0,1[ 2 t(1 + t)
√ 0
Par le changement
∫ 1 de variable
∫ 1u = t, t = u 2
,
∫ 1 dt = 2udu,
( ) dt 2u du du π π π
f 12 = √ = 2)
= 2 2
= 2[Arctan(t)]10 = 2 × = inf f =
0 t(1 + t) 0 u(1 + u 0 1 + u 4 2 ]0,1[ 2
x f (x − xt)
Par dérivation d'un produit, la fonction Jhf (x) = √ × √ dt, est de classe C 1 sur l'intervalle
π t
∫ 1 √ (∫ 1 ′ 0 ∫ 1 ′ )
1 f (x − xt) x f (x(1 − t)) f (x(1 − t))
]0, +∞[ et (Jhf )′ (x) = √ √ × √ dt + √ √ dt − t √ dt
2 π x π
√ ∫ 1 0 √t ∫ 1 ′ 0 √ t∫ 1 0 t
1 x f (x − xt) x f (x(1 − t)) x √
(Jhf )′ (x) = √ √ dt + √ √ dt − √ t f ′ (x(1 − t))dt
2x π 0 t π 0 t π 0
| {z } | {z }
=Jhf (x) =Jh ′ (x)
√ ∫ 1 f
1 x √ ′
′
(Jhf ) (x) = Jhf (x) + Jhf ′ (x) − √ t f (x(1 − t))dt (*)
2x π 0
∫ 1√ [ ]
√ f (x(1 − t)) t=1 ∫ 1 1 f (x(1 − t))
Par intégration par parties, t f ′ (x(1 − t))dt = t + √ dt
−x t=0 √ 0 2 t x
∫ 1√ 0
∫ 1
f (0) 1 f (x(1 − t)) f (0) π
t f ′ (x(1 − t))dt = − + √ dt = − + √ Jhf (x)
x 2x t x 2x x
0
|0 {z }
√
= √π
x
Jhf (x)
En reportant ce dernier calcul dans la
√ relation
( (*), on√obtient : )
1 xf (0) π
(Jhf )′ (x) = Jhf (x) + Jhf ′ (x) − √ −+ √ Jhf (x)
2x π x 2x x
f (0)
Finalement, ∀x > 0, (JHf )′ (x) = Jhf ′ (x) + √
πx
c) Dans cette √
question,
∫
f : x 7→ xn où n ∈ N.
√ ∫ √ ∫
x f (x − xt)
1
x 1 (x − xt)n xn x 1 (1 − t)n
Jhf (x) = √ √ dt = √ √ dt = √ √ dt
π 0 t π 0 t π 0 t
Par le changement de variable
∫ t = u2 , dt = 2udu, ∫
xn+1/2 1 (1 − u2 )n xn+1/2 1
Jhf (x) = 2 √ udu = 2 √ (1 − u2 )n du
π 0 u π 0
puis par le changement ∫de variable u = cos θ, du = − sin θdθ∫ π
xn+1/2 0 xn+1/2 2
Jhf (x) = 2 √ (1 − cos2 θ)n (− sin θdθ) = 2 √ sin2n+1 θ dθ
π π
2
π 0
2 22n (n!)2
Jhf (x) = √ W2n+1 xn+1/2 où W2n+1 =
π (2n + 1)!
2 22n (n!)2 n+1/2 22n+1 (n!)2 n+1/2
Finalement, Jhf (x) = √ x =√ x
π (2n + 1)! π (2n + 1)!
d) Dans cette √
question,
∫
f : x 7→ xn+1/2 où n ∈ N.
√ ∫ ∫
x f (x − xt)
1
x 1 (x − xt)n+1/2 xn+1 1 (1 − t)n+1/2
Jhf (x) = √ √ dt = √ √ dt = √ √ dt
π
0 t π 0 t π 0 t
Par le changement de∫variable t = u2 , dt = 2udu,
xn+1 1
Jhf (x) = 2 √ (1 − u2 )n+1/2 du
π 0
puis par le changement de variable u = cos θ, du = − sin θdθ
∫ π2
xn+1 2 (2n + 2)! π
Jhf (x) = 2 √ sin2n+2 θ dθ = √ W2n+2 xn+1 où W2n+2 = 2n+2 ×
π 0 π 2 (n + 1)!2 2
(2n + 2)! √ n+1
Finalement, Jhf (x) = 2n+2 πx
2 [(n + 1)!]2
94
e) Il est clair que l'application∫f 7→ Jhf est linéaire : ∫ ∫ x
x x
1 f (t) + λg(t) 1 f (t) λ g(t)
∀x > 0, Jhf +λg (x) = √ √ dt = √ √ dt + √ √ dt = Jhf (x) + λJhg (x)
π 0 x−t π 0 x−t π 0 x−t
de sorte que Jhf +λg = Jhf + λJhg
Soit n ∈ N . Notons f la fonction (x 7→ xn ) et g la fonction (x 7→ xn+1/2 ).
22n+1 (n!)2 22n+1 (n!)2
D'après la question c),Jhf = √ g , donc, par linéarité, Jh(Jhf ) = √ Jhg
π (2n + 1)! π (2n + 1)!
et d'après la question d), qui nous donne Jhg , pour tout x > 0,
∫ x ∫ 1
22n+1 (n!)2 (2n + 2)! √ n+1 xn+1
Jh(Jhf )(x) = √ × 2n+2 π x = = t n
dt = f (t)dt
π (2n + 1)! 2 [(n + 1)!]2 n+1 0 ∫ 0
Donc pour toute fonction monomiale f : (x 7→ xn ), on a montré que Jh(Jhf )(x) = 0x f (t)dt
Par linéarité cette formule sera vraie pour toute combinaison de monômes, c'est à dire pour tout polynôme :
∫x
∀f ∈ R[X], ∀x > 0, Jh(Jhf )(x) = 0
f (t)dt
• Rappelons que par dénition, Dhg (x) = dxd
(x)).
(Jhg[∫ ]
x
d d
alors Dh(Jhf )(x) = [Jh(Jh(f )] (x) = f (t)dt = f (x) donc ∀f ∈ R[X], Dh(Jhf ) = f
dx dx 0
95
{ {
P (X0 = 1) = α + β α = 21 [P (X0 = 1) + P (X0 = 0)]
=⇒ =⇒
P (X0 = 0) = α − β β = 12 [P (X0 = 1) − P (X0 = 0)]
A0 = αV1 + βV2 =⇒ Ak = M .A0 = M k (αV1 + βV2 ) = αM k .V1 + βM k .V2
k
Cette probabilité tend vers 12 quand n → +∞ : pour n grand, il y a autant de chances que le bit de départ
soit correctement transmis que le contraire. Autrement dit, la message d'arrivée n'a aucune abilité par rapport
au message de départ transmis.
∑
n
1 ∑
2n
1 ∑1 ∑1
2n n
• Autre méthode : = = −
n+k k k k
k=1 k=n+1 k=1 k=1
∑
n
1
= ln(2n) + γ + ε2n − ln n − γ − εn avec lim εn = 0
n+k n→+∞
k=1
= ln(2) + ε2n − εn −→ ln(2)
n→+∞
∑n ( ) ∑ n ( ) ∑ n
1 n+k+1
b) ∀n ∈ N ,
∗
ln 1 + = ln = (ln(n + k + 1) − ln(n + k))
n+k n+k
k=1 k=1 k=1
∑n ∑n
= ln(n + k + 1) − ln(n + k) = ln(2n + 1) − ln(n + 1)
k=1 k=1
( ) ∑
n ( )
2n + 1 1
= ln −→ ln(2) lim ln 1 + = ln 2
n+1 n→+∞ n→+∞ n+k
k=1
96
4.7 Centrale MP maths 2 - 2015 sujet 3 (algèbre)
Les questions qui utilisent Python sont indiquées par le signe [P]. Une question marquée [P ?] signie qu'on
peut utiliser Python, mais qu'il sera éventuellement demandé des explications mathématiques complémentaires.
Soit A = (ai,j )16i,j6n une matrice quelconque de Mn (R), avec n ∈ N∗ .
On appelle "centro-tranposée" de A la matrice Ab de Mn (R) de terme général bai,j = an+1−i,n+1−j
On appelle "centro-tranposition" l'application A 7→ Ab.{
1 si j =n+1−i
On note Jn la matrice de Mn (R) de terme général δi,j =
0 sinon
0 0 0 1
0 0 1 0
Par exemple (si n = 4), on a J4 =
0 1 0 0
1 0 0 0
1 2 3 4 16 15 14 13
5 6 7 8 12 11 10 9
et si A =
9 10 11 12 ,
alors Ab =
8
7 6 5
13 14 15 16 4 3 2 1
1-a) [P] Ecrire une fonction, sur le modèle def J(n) . . . renvoyant la matrice Jn .
b) [P] Ecrire une fonction randMatrix(n,p) renvoyant une matrice pseudo-aléatoire de taille n × p, à coef-
cients dans l'intervalle d'entiers [[0, 100[[
Utiliser cette fonction pour conjecturer le rapport entre Jn et l'application A 7→ Ab
Justier mathématiquement le résultat conjecturé.
c) [P] Ecrire une fonction, sur le modèle def centro : . . . d'argument la matrice A, et renvoyant la
matrice Ab.
2-a) Montrer que l'application A 7→ Ab est un automorphisme involutif de Mn (R).
\=A
b) Montrer que ∀(A, B) ∈ Mn (R)2 , (AB) bB \
b , et que ∀(A, B) ∈ GLn (R)2 , (A b −1
−1 ) = (A)
b) import numpy.random as rd
97
def randMatrix(n,p):
M=np.zeros((n,p))
for i in range(n):
for j in range(p):
M[i,j]=rd.randint(100)
return M
On teste la fonction : N=randMatrix(3,3)
print(N)
• On peut tester divers produits comme J × A, A × J, J × A × J, · · ·
N=randmatrix(3,3)
print(N)
print(np.dot(np.dot(J(3),N),J(3))) Il semble que J × A × J donne Ab.
c) def centro(A):
n=A.shape[0] (on récupère la dimension de la matrice A)
return np.dot(np.dot(J(n),A),J(n))
2.a) On vérie que l'application Φ : A 7→ Ab = J.A.J est linéaire (aucune diculté).
C'est un endomorphisme de Mn (R)
∀A ∈ Mn (R), Φo Φ(A) = J.(J.A.J).J = J 2 .A.J 2 = A puisque J 2 = In
Donc Φo Φ = IdMn (R) . Φ est un endomorphisme involutif de Mn (R). Il est donc inversible, et égal à son
propre inverse. C'est un automorphisme de Mn (R).
d = J.A.B.J = J.A.( J.J ).B.J = (J.A.J).(J.B.J) = A.
b) ∀(A, B) ∈ Mn (R)2 , A.B bBb
|{z}
=In
bA
donc A. d \
−1 = I , ce qui montre que (A
n
b −1
−1 ) = (A)
M +Mc M −M c
• ∀M ∈ Mn (R), M = + n ⊕ Cn = Mn (R), ce qui montre bien que Cn et Cn
, donc C+ − + −
2 2
| {z } | {z }
∈C+n ∈C−
n
sont deux sous-espaces supplémentaires de Mn (R).
b) Soit (A, B, C, D) ∈ (Sn ∩ Cn+{) × (Sn ∩ Cn− ) × (An ∩ Cn+ ) × (An ∩ Cn− ) tels que A + B + C + D = 0.
A+B =0
alors A + B = −(C + D) =⇒
| {z } | {z }
puisque Sn ∩ An = {0}
C +D =0
∈Sn ∈An
B = 0 =⇒ A = B = 0 puisque C+
A + |{z}
|{z} n ∩ Cn = {0}, et C = D = 0 pour la même raison.
−
∈C+n ∈C−n
On a ainsi montré que la somme (Sn ∩ Cn+ ) + (Sn ∩ Cn− ) + (An ∩ Cn+ ) + (An ∩ Cn− ) est directe .
M + tM M − tM
• Pour tout M ∈ Mn (R), M = + , puis :
2 } | {z
| {z 2 }
( )∈An ( ∈ Sn )
M+ M t
1 M+ M c
M+ Mtc
t
1 M + tM c + tc
M M
= + + −
2 2 2 2 2 2 2
| {z } | {z }
∈ C+n ∈ C−n
98
( ) ( )
M − tM 1 M − tM c − tc
M M 1 M − tM c − tc
M M
et = + + −
2 2 2 2 2 2 2
| {z } | {z }
∈ C+n ∈ C−n
La décomposition
1 c + tc 1 c − tc 1 c − tc 1 c + tc
M= (M + t M + M M ) + (M + t M − M M ) + (M − t M + M M ) + (M − t M − M M)
4 4 4 4
est bien une décomposition de la matrice M sur (Sn ∩ Cn ) ⊕ (Sn ∩ Cn ) ⊕ (An ∩ Cn ) ⊕ (An ∩ Cn ), ce qui
+ − + −
montre nalement que : Mn (R) = (Sn ∩ Cn+ ) ⊕ (Sn ∩ Cn− ) ⊕ (An ∩ Cn+ ) ⊕ (An ∩ Cn− )
• Si n est pair, dim(Sn ∩ Cn+ ) = dim(Sn ∩ Cn− ) = dim(An ∩ Cn+ ) = dim(An ∩ Cn− ) = n2
4
(si n est pair, n2 est bien divisible par 4)
• Dans le cas où n = 3, ces 4 dimensions sont respectivement 4, 2, 1 et 2.
Si n est impair, ???????????
c) def decomp(A):
A1=(A+np.transpose(A)+centro(A)+np.transpose(centro(A)))/4
A2=(A+np.transpose(A)-centro(A)-np.transpose(centro(A)))/4
A3=(A-np.transpose(A)+centro(A)-np.transpose(centro(A)))/4
A4=(A-np.transpose(A)-centro(A)+np.transpose(centro(A)))/4
return(A1,A2,A3,A4)
Application sur un exemple non trivial :
N=randmatrix(3,3)
print("N=", N)
print('A1=',decomp(N)[0])
print('A2=',decomp(N)[1])
print('A3=',decomp(N)[2])
print('A4=',decomp(N)[3])
4.a) def Q(n):
M=np.eye(2*n)
for i in range(n):
M[2*n-1-i,i]=1
for i in range(n,2*n):
M[2*n-1-i,i]=-1
return M
On teste le programme : print(Q(4))
1
b) Soit R = √ Qn .
2 ( ) ( ) ( ) ( )
1 In −Jn In J n 1 In + Jn2 Jn − Jn 1 2In 0
Alors R.R =
t
. = = = I2n
2 J n In −J n I n 2 J n − Jn Jn
2
+ I n 2 0 2In
1
Donc R = √ Qn est une matrice orthogonale
2
( )
A B
c) Soit M = ∈ M2n (R)
C D
M ∈ C+ c = M ⇐⇒ J2n M J2n = M
2n ⇐⇒ ( M ) ( ) ( ) ( )
0 Jn A B 0 Jn A B
⇐⇒ . . =
( Jn 0 ) C( D )Jn (0 )C D
Jn C Jn D 0 Jn A B
⇐⇒ . =
( Jn A Jn B )Jn (0 )C D
Jn DJn Jn CJn A B
⇐⇒ =
Jn BJn Jn A.Jn C D
( ) (
b =A
D {
)
b
b
D C b A B C=B b =A
D
⇐⇒ b A b = ⇐⇒ b=C ⇐⇒ b=B
B C D
B C
b
A=D
( ) {
A B b =A
D
donc, M = ∈ C+2n ⇐⇒ b
C D C=B
( ) ( ) ( )
1 In Jn A B In −Jn
c) N = 2 Qn .M.Qn =
1 t
. .
2 −Jn In C D J n In
99
( )
1 A + Jn B b + BJn + Jn AJ
b n −AJn − Jn BJ b n + B + JA b
= b − Jn BJn + AJ
b n Jn AJn − BJ b n − JB + A b
2 −Jn A + B
Compte tenu b b
( des égalités : Jn B =)Jn .Jn .B.Jn = B.Jn et A.Jn = Jn .A.Jn .Jn = Jn A, on obtient :
A + B.Jn 0
N= b − Jn B
0 A
La matrice N est diagonale par blocs, donc : det(N ) = det(A + B.Jn ). det(Ab − Jn B)
det(N ) = det(A + B.Jn ). det(Jn .A.Jn − Jn B)
= det(A + B.Jn ). det(Jn ) . det(A.Jn − B) = det(A + B.Jn ). det(A.Jn2 − B.Jn )
| {z }
=1
= det(A + B.Jn ). det(A − B.Jn )
det(N ) = det( 12 t Qn .M.Qn ) = det( t R.M.R) = det(M ) puisque le déterminant de la matrice orthogonal R
vaut ±1, de même que le déterminant de sa transposée.
Finalement, det(M ) = det(N ) = det(A + B.Jn ). det(A − B.Jn )
5. import numpy.linalg as alg
[in] M=np.array([[4,1,-9,6],[3,2,-4,1],[1,-4,2,3],[6,-9,1,4]])
print(alg.eigvals(M))
[out] [-4. 2. 6. 8.]
La matrice M , de M4 (R), admet 4 valeurs propres distinctes dans R, donc est diagonalisable dans M4 (R).
SOLUTION : 1.a) L'équation diérentielle (E) : (1 − x)3 y′′ − y = 0 est une équation du second ordre linéaire,
de la forme :
a(x)y ′′ + b(x)y ′ + c(x)y = d(x)
Les fonctions a, b, c sont continues sur ] − ∞, −1[. La fonction x 7→ a(x) = (1 − x)3 ne s'annule pas sur
l'intervalle ] − ∞, −1[
D'après le théorème de Cauchy - Lipschitz, pour tout (x0 , y0 , y{1 ) ∈ R , il existe une et une seule solution de
3
f (x0 ) = y0
(E) sur l'intervalle ] − ∞, −1[ qui vérie les conditions initiales :
f ′ (x0 ) = y1
Donc il existe une {et une seule solution de (E) sur l'intervalle ] − ∞, −1[ qui vérie les conditions initiales :
f (0) = 0
f ′ (0) = 1
1- b) Soit X = (x0 , x1 , · · · , xn ) une subdivision du segment [a, b] en n segments égaux : xk = x0 + k b−a
n
b−a
h= est le pas de la subdivision.
n
import numpy as np
X = np.linspace(a,b,n+1)
100
( )
f (x)
Soit V (x) =
f ′ (x)
( ) ∫ xk+1
f (xk+1 )
= V (xk+1 ) = V (xk ) + V ′ (t)dt
f ′ (xk+1 )
∫ xk+1 ( ′ )
xk
∫ xk+1 ( ′ )
f (t) f (t)
= V (xk ) + dt = V (xk ) + dt
xk f ′′ (t) xk
f (t)
(1−t)3
En{notant pour tout k, y0∫[k] = f (xk ), y1 [k] = f ′ (xk ), les égalités :
x
f (xk+1 ) = f (xk ) + xkk+1 f ′ (t)dt
∫x
f ′ (xk+1 ) = f ′ (xk ) + xkk+1 (1−t)
f (t)
3 dt
∫ xk+1 ′
où xk f (t)dt = f (xk+1 ) − f (xk ) peut être approché par (xk+1 − xk )f ′ (xk ) = hf ′ (xk )
ce qui se traduit par les instructions :
y0[k+1] = y0[k] + h * y1[k]
y1[k+1] = y1[k] + h * y0[k]/(1-X[k])**3 à mettre dans une boucle :
Rédaction du programme :
import numpy as np
import matplotlib.pyplot as plt
a,b=0,0.9
n=901
h=(b-a)/n
X=np.linspace(a,b,n)
Y0=np.ones((n))
Y1=np.ones((n))
Y0[0],Y1[0] =0,1
for k in range(n-1):
Y0[k+1]=Y0[k]+h*Y1[k]
Y1[k+1]=Y1[k]+h*Y0[k]/(1-X[k])**3
plt.figure(1)
plt.plot(X,Y0)
plt.show()
2- a) La fonction f est de classe C 2 sur l'intervalle ] − ∞, 1[ puisqu'elle est solution de l'équation diférentielle
(E) d'ordre 2.
f (x)
La relation (E) : f (x) = (1 − x)3 f ′′ (x), qui équivaut à f ′′ (x) =, montre que f ′′ est de classe
(1 − x)3
C 2 sur l'intervalle ] − ∞, 1[ comme produit de deux fonctions de de classe C 2 ( f et x 7→ (1−x) 1
3 ). f est donc
f (x)
Le report dans l'égalité f ′′ (x) = montre que f ′′ est de classe C 4 sur l'intervalle ] − ∞, 1[, c'est à
(1 − x)3
dire que f est de classe C 6 sur cet intervalle.
En réïtérant le procédé, on montre que f est de classe C ∞ sur l'intervalle ] − ∞, 1[.
b) En posant u(x) = (1 − x)3 , de sorte que
u′ (x) = −3(1 − x)2 , u′′ (x) = 6(1 − x), u′′′ (x) = −6,
et en dérivant (n − 2) fois l'égalité f (x) = u(x)f (x) , par la formule de Leibniz, on obtient :
′′
∑(
n−2 )
n − 2 (k) ∑ (n − 2)
n−2
(n−2) ′′(n−2−k)
f (x) = u (x)f (x) = u(k) (x)f (n−k) (x)
k k
k=0 k=0
seules les dérivées u(k) (x) pour k 6 3 sont non nulles :
(n − 2)(n − 3) ′′ (n − 2)(n − 3)(n − 4) ′′′
f (n−2) (x) = u(x)f (n) (x)+(n−2)u′ (x)f (n) (x)+ u (x)f (n−2) (x)+ u (x)f (n−3) (x)
2 6
f (n−2) (x) = (1 − x)3 f (n) (x) − 3(n − 2)(1 − x)2 f (n−1) (x) + 3(n − 2)(n − 3)(1 − x)f (n−2) (x)
−(n − 2)(n − 3)(n − 4)f (n−3) (x)
En prenant x = 0,
f (n−2) (0) = f (n) (0) − 3(n − 2)f (n−1) (0) + 3(n − 2)(n − 3)f (n−2) (0) − (n − 2)(n − 3)(n − 4)f (n−3) (0)
f (n) (0)
En utilisant la relation : an = , qui s'écrit aussi : f (n) (0) = n! an , on obtient :
n!
(n − 2)!an−2 = n! an − 3(n − 2)(n − 1)!an−1 + 3(n − 2)(n − 3)(n − 2)!an−2 − (n − 2)(n − 3)(n − 4)(n − 3)!an−3
En simpliant par (n − 2)!,
an−2 = n(n − 1)an − 3(n − 2)(n − 1)an−1 + 3(n − 2)(n − 3)an−2 − (n − 3)(n − 4)an−3
soit aussi : n(n − 1)an − 3(n − 2)(n − 1)an−1 + [3(n − 2)(n − 3) − 1]an−2 − (n − 3)(n − 4)an−3 = 0, et en
remontant les indices de deux unités,
∀n > 1, (n + 2)(n + 1)an+2 − 3n(n + 1)an+1 + [3n(n − 1) − 1]an − (n − 1)(n − 2)an−1 = 0
101
f (0) f ′ (0) f ′′ (0)
c) Pour calculer an pour tout n ∈ [[0, 20]], on initialise a0 = = 0, a1 = = 1, a2 =
0! 1! 2!
où f ′′ (0) est calculé à partir de la relation : (1 − x)3 f ′′ (x) = f (x) : f ′′ (0) = f (0) = 0
donc (a0 , a1 , a2 ) = (0, 1, 0)
Puis, pour k = 1, 2, 3, · · · , 18, on calcule a3 , a4 , · · · , a20 par la relation :
3k(k + 1)ak+1 − [3k(k − 1) − 1]ak + (k − 1)(k − 2)ak−1
∀k > 1, ak+2 =
(k + 1)(k + 2)
[in] a=[0 for k in range(21)]
a[0]=0
a[1]=1
a[2]=0
for k in range(1,19):
a[k+2]=(3*k*(k+1)*a[k+1]-(3*k*(k-1)-1)*a[k]+(k-1)*(k-2)*a[k-1])/(k+2)/(k+1)
print(a)
[out] [0, 1, 0, 0.16666666666666666, 0.25, 0.30833333333333335, 0.35833333333333334,
0.4061507936507937, 0.4544642857142858, 0.5045993165784834, 0.557291666666667,
0.6129990630511468, 0.6720407823272413, 0.7346647952420531, 0.8010819345584982,
0.8714840959909385, 0.9460543091569584, 1.0249724937660165, 1.1084188457101745,
1.1965758834511895, 1.2896297189711758]
d) Soit Pn la proposition : |an | 6 4n
Les calculs précédents montrent qu'elle est vériée pour n = 0, 1, 2.
Supposons la vériée
jusqu'au rang k + 1.
3k(k + 1)ak+1 − [3k(k − 1) − 1]ak + (k − 1)(k − 2)ak−1
Alors, |ak+2 | =
(k + 1)(k + 2)
3k(k + 1)|ak+1 | + [3k(k − 1) − 1]|ak | + (k − 1)(k − 2)|ak−1 |
6
(k + 1)(k + 2)
3k(k + 1)4k+1 + [3k(k − 1) − 1]4k + (k − 1)(k − 2)4k−1
6
(k + 1)(k + 2)
4k−1
6 [3k(k + 1) × 16 + [3k(k − 1) − 1] × 4 + (k − 1)(k − 2)] ×
(k + 1)(k + 2)
k(k + 1) 6 (k + 1)(k + 2)
Or, 3k 2 − 3k − 1 6 3(k + 1)(k + 2) , donc : |ak+2 | 6 (48 + 12 + 1)4k−1 6 64 × 4k−1 = 4k+2
(k − 1)(k − 2) 6 (k + 1)(k + 2)
On a ainsi établi par récurrence que ∀k ∈ N, |ak | 6 4k
∞
∑ ∞
∑
f (n) (0)
e) La série an xn est la série de Taylor de la fonction f au point 0.
xn =
n!
k=0 (n)
k=0
f (0) n
La majoration x 6 |4x|n montre qu'elle converge absolument si |4x| < 1, c'est à dire si |x| < 14 .
n!
C'est une série entière de rayon supérieur ou égal à 14 .
Mais on ne sait pas, pour le moment, si la somme de la série de Taylor est égale à f (x).
• Recherchons
{ donc les séries entières solutions de l'équation diérentielle (E) et des conditions initiales :
S(0) = 0
S ′ (0) = 1
∑∞
Soit S(x) = bn xn une série entière de rayon de convergence R > 0.
n=0
D'après le théorème de dérivation des séries entières, on peut armer que :
∞
∑ ∞
∑
∀x ∈] − R, R[ S ′ (x) = nbn xn−1 , et S ′′ (x) = n(n − 1)bn xn−2
n=0 n=0
S est solution de (E) sur l'intervalle ] − R, R[ si et seulement si :
∞
∑ ∞
∑
∀x ∈] − R, R[ (1 − x)3 S ′′ (x) − S(x) = 0 ⇐⇒ (1 − 3x + 3x2 − x3 ) n(n − 1)bn xn−2 − bn xn = 0
n=0,1,2 n=0
∞
∑ ∞
∑ ∞
∑ ∑∞ ∞
∑
⇐⇒ n(n − 1)bn xn−2 − 3 n(n − 1)bn xn−1 + 3 n(n − 1)bn x −n
n(n − 1)bn xn+1 − bn xn = 0
n=2 n=1 n=0 n=2 n=0
∑
∞ ∑
∞ ∑
∞ ∑
∞ ∑
∞
⇐⇒ (n + 2)(n + 1)bn+2 x − 3
n n
(n + 1)nbn+1 x + 3 n(n − 1)bn x −
n
(n − 1)(n − 2)bn−1 x −
n
bn x n = 0
n=0 n=0 n=0 n=3 n=0
⇐⇒ (2b2 + 6b3 x + 12b4 x2 ) − 6b2 x − 18b3 x2 + 6b2 x2 − b0 − b1 x − b2 x2
∑∞
+ [(n + 2)(n + 1)bn+2 − 3n(n + 1)bn+1 + 3n(n − 1)bn − bn − (n − 1)(n − 2)bn−1 ]xn = 0
n=3
102
2b2 − b0 = 0 (1)
6b3 − 6b2 − b1 = 0 (2)
⇐⇒
12b 4 − 18b3 + 5b 2 = 0 (3)
∀n > 3, (n + 2)(n + 1)bn+2 − 3n(n + 1)bn+1 + 3n(n − 1)bn − bn − (n − 1)(n − 2)bn−1 = 0 (4)
b0 = S(0) = 0
{
b1 = S ′ (0) = 1
S(0) = 0
Les conditions initiales , et les relations (1), (2) et (3) imposent : b2 = 12 b0 = 0
S ′ (0) = 1
b3 = 16 b1 = 16
1
b4 = 12 (18b3 − 5b2 ) = 41
b0 = 0 = a0
b1 = 1 = a1
On remarque alors que b2 = 0 = a2 , et que
3 = 16 = a3
b
b4 = 14 = a4
∀n > 3, (n + 2)(n + 1)bn+2 − 3n(n + 1)bn+1 + [3n(n − 1) − 1]bn − (n − 1)(n − 2)bn−1 = 0
La suite (bn ) vérie les mêmes conditions initiales sur les premiers termes, et la même relation de récurrence
que la suite (an ). On peut en conclure que : ∀n ∈ N, bn = an .
∑∞
La série entière S(x) = an xn est donc l'unique série entière entière solution de l'équation diérentielle
{
n=0
S(0) = 0
(E) et des condtions initiales . Son rayon de convergence est R > 14 .
S ′ (0) = 1
Par unicité sur cet intervalle d'une solution de (E) vériant ces conditions initiales, on peut armer que :
∑∞
] [
∀x ∈ − 41 , 14 , f (x) = S(x) = an x n .
n=0
] [
Donc f est développable en série entière sur l'intervalle − 14 , 14 au moins .
3. Montrons que ∀x ∈ [0, 1[, f (x) > 0
Tout d'abord remarquons que puisque f ′ (0) = 1 que f ′ est continue, f ′ restera positive sur un certain
voisinage de 0 : ∃a ∈]0, 1[, ∀x ∈ [0, a], f ′ (x) > 0.
a x 0
′
+ f (x) 1
Alors f est strictement croissante sur [0, a[: ∀x ∈ [0, a], f (x) > f (0) = 0
↗ +
+ f (x) 0
Montrons que f (x) > 0 pour tout x ∈ [0, 1[. Raisonnons par l'absurde : sinon, il existerait b ∈]0, 1[, f (b) < 0.
Par continuité de la fonction f et le théorème des valeurs intermédiaires, il existerait c ∈]0, 1[, f (c) = 0
Soit C = {c ∈]0, 1[, f (c) = 0} = f −1 ({0}).
C est une partie fermée de R comme image réciproque de la partie fermée {0} par l'application continue f .
Donc C admet un plus petit élément, qu'on notera encore c. Ainsi, f (c) = 0 et ∀x ∈]0, c[, f (c) > 0
f (x)
La relation f ′′ (x) = montre alors que f ′′ est positive sur ]0, c[, donc que f ′ est croissante sur [0, c],
(1 − x)3 ∫
et puisque f ′ (0) = 1, ∀x ∈ [0, c], f ′ (x) > 1. Donc f (c) = f (0) + 0c f ′ (t) dt > 1 × c = c > 0
|{z} | {z }
=0 >1
Ceci est contradictoire avec l'égalité f (c) = 0.
On a ainsi montré par l'absurde que ∀x ∈ [0, 1[, f (x) > 0
Il s'ensuit que f ′′ est positive sur [0, 1[ (par la relation f ′′ (x) = (1−x)
f (x)
3 ), donc que f
′
est croissante sur cet
intervalle, donc supérieure ou égale à 1 puisque f (0) = 1, et que f est croissante.
′
print("******************")
p=0.5
N=1000
k=101
Compteur=0
for k in range(N):
Compteur+=AtteintJuste(p,k)
print(Compteur/N)
105
A cette somme, on peut rajouter P (S0 = k − j) qui est nul car l'évènement (S0 = k − j) est impossible
lorsque k ̸= j puisque S0 vaut toujours 0.
∞
∑
donc P (Ek ∩ (Y1 = j)) = P (Sn = k − j) fj
(n=0
∞
)
∪
= fj P (Sn = k − j) = fj P (Ek−j ) = fj uk−j
n=0
Dans les deux cas, on a montré que P (Ek ∩ (Y1 = j)) = fj uk−j lorsque 1 6 j 6 k
• Lorsque 1 6 k < j , remarquons que :
∞
∪
Ek ∩ (Y1 = j) = ((Sn = k) ∩ (Y1 = j))
n=0
= [(S0 = k)] ∩(Y1 = j) ∪ [(S1 = k) ∩ (Y1 = j)] ∪ · · · ∪ [(Sn = k) ∩ (Y1 = j)] ∪ · · ·
| {z }
impossible
(S0 = k) est impossible puisque S0 = 0 et k > 1
Pour n > 1, (Sn = k) ∩ (Y1 = j) est impossible car Sn > Y1 puisque Sn contient Y1 dans la somme qui le
dénit, et que k < n
donc, lorsque 1 6 k < j , Ek ∩ (Y1 = j) = ∅ .
∞
∪
3. Puisque le système (Y1 = j) est un système complet d'évènements,
j=1
∞
∑
uk = P (Ek ) = P (Ek ∩ (Y1 = j)
j=1
On vient de voir juste ci-dessus que Ek ∩ (Y1 = j) = ∅ lorsque 1 6 k < j .
Tous les termes P (Ek ∩ (Y1 = j)) sont nuls lorsque j > k. Ne restent donc dans la somme que les indices j
inférieurs ou égaux à k :
∑
k ∑
k
uk = P (Ek ) = P (Ek ∩ (Y1 = j) = fj uk−j = f1 uk−1 + f2 uk−2 + · · · + fk−1 u1 + fk u0
j=1 j=1
∑
k
uk = fk u0 + fk−1 u1 + · · · + f2 uk−2 + f1 uk−1 = fj uk−j
j=1
( )
∞
∪
• Remarquons que u0 = P (E0 ) = P (Sn = 0) = P (S0 = 0) ∪ (S1 = 0) ∪ · · · ∪ (Sn = 0) ∪ · · ·
n=0
| {z }
vides
u0 = P (S0 = 0) = 1 puisque (S0 = 0) est un évènement certain.
∞
∑
4. La fonction génératrice u est dénie par : u(t) = uk tk
k=0
∀k ∈ N, 0 6 uk = P (E ∑k ) 6 1, donc pour tout x ∈] − 1, 1[, 0 6 |uk xk | 6 |xk | ∑
La série géométrique |x | converge puisque |x| < 1. Par majoration, la série uk xk converge absolument
k
106
Or, dans l'égalité (*),(le terme)constant
( k vaut
) 1. Il nous faut donc rajouter cette cosntante 1 dans le calcul
∑k ∑
de u(t) : u(t) = 1 + fi ti ui ti = 1 + f (t)u(t)
i=0 i=0
1
En transposant : u(t)(1 − f (t)) = 1, et donc ∀t ∈] − 1, 1[, u(t) =
1 − f (t)
∞
∑ ∑ ∞ ∑∞
k
La majoration stricte |f (t)| = fk t 6 fk |t| <
k
fk = 1 assure que f (t) ̸= 1, et qu'on peut bien
|{z}
k=0 k=0 k=0
<1
diviser par 1 − f (t) qui n'est jamais nul.
5.a) Y1 suit une loi géométrique de paramètre p : Y1 ,→ G(p)
Y1 (Ω) = N∗ et ∀k ∈ N∗ , P (Y1 = k) = fk = pq k−1 (en posant q = 1 − p)
∞
∑ ∞
∑ ∞ ∞
p∑ p ∑ pt pt
f (t) = fk tk = pq k−1 tk = (qt)k = × qt (qt)k = f (t) =
q q 1 − qt 1 − qt
k=1 k=1 k=1 k=0
1 1 1 − qt 1 − qt 1 − qt
u(t) = = pt = = u(t) =
1 − f (t) 1 − 1−qt 1 − qt − pt 1−t 1−t
∑∞ ∑∞ ∞
∑ ∞
∑ ∞
∑ ∞
∑
1 − qt
u(t) = = (1 − qt) tk = tk − q tk+1 = tk − q tk = 1 + (1 − q) tk
1−t
k=0 k=0 k=0 k=0 k=1 k=1
∞
∑
u(t) = 1 + p tk
k=1
1 1 1
• Puisque Y1 − 1 ,→ B(p), E(Y1 ) = 1 + p. Donc, = . Par ailleurs, lim uk =
E(Y1 ) p+1 k→+∞ p+1
1
Là encore, on remarque que lim uk =
k→+∞ E(Y1 )
107
( )
5 −3
2- Avec Python, diagonaliser la matrice A =
6 −7/2
Faire en sorte que la matrice de passage P soit à coecients entiers.
3 - Calculer explicitement un et vn en fonction de u0 , v0 et n.
En déduire la limite des suites (un ) et (vn ).
A quelle(s) condition(s) la suite un ) converge-t-elle vers 0 ?
A quelle(s) condition(s) les suites un ) et (vn ) sont elles constantes ?
∞
∑
4- a) Détermier le rayon de convergence et calculer la somme S(x) = un xn
n=0
∑∞
un n
Même question pour la série T (x) = x
n=0
n !
SOLUTION : 1- a) Fonction Calcul_uv_n(a,b,n) :
def Calcul_uv_n(a,b,n):
u=[0 for k in range(n+1)]
v=[0 for k in range(n+1)]
u[0],v[0]=a,b
for k in range(n):
u[k+1]=5*u[k]-3*v[k]
v[k+1]=6*u[k]-7*v[k]/2
return u,v
Calcul de u10 et v10 lorsque a = 5 et b = −7 : print(Calcul_uv_n(5,-7,10))
86.919921875 115.8798828125
b) Comportement limite des suites (un ) et (vn ) lorsque : a = 5 et b = −7 :
print(Calcul_uv_n(5,-7,20))
print(Calcul_uv_n(5,-7,20))
print(Calcul_uv_n(5,-7,30))
Il semble que les suites (un ) et (vn ) convergent, la première vers 87, la seconde vers 116.
c) Comportement limite des suites (un ) et (vn ) lorsque : a = 2 et b = 3 :
print(Calcul_uv_n(2,3,20))
print(Calcul_uv_n(2,3,30))
Il semble que les suites (un ) et (vn ) convergent vers 0.
d) Comportement limite des suites (un ) et (vn ) lorsque : a = 3 et b = 4 :
print(Calcul_uv_n(3,4,20))
print(Calcul_uv_n(3,4,30))
Il semble que les suites (un ) et (vn ) soient constantes.
( )
5 −3
2- Avec Python, diagonaliser la matrice A =
6 −7/2
Faire en sorte que la matrice de passage P soit à coecients entiers.
[in]import numpy.linalg as alg
A=np.array([[5,-3],[6,-7/2]])
L = alg.eig(A)
print(L)
[out](array([ 1. , 0.5]), array([[ 0.6 , 0.5547002 ],
[ 0.8 , 0.83205029]]))
Les valeurs propres sont 1 et 1/2.
( ) ( )
0.6 3
Le premier vecteur colonne est proportionnel à
0.8 4
( )
0.5547002
Le second vecteur colonne vérie :
0.83205029
[in] print( 0.5547002/0.83205029) ( )
2
[out] 0.6666666746790029 Il est proportionnel à
3
( )
3 2
On prendra donc P =
4 3
import numpy.linalg as alg
[in] P=np.array([[3,2],[4,3]])
print(P)
print(alg.inv(P))
[out][[3 2]
108
[4 3]]
[[ 3. -2.] ( )
3 −2
[-4. 3.]] donc P −1
=
−4 3
( )
1 0
Finalement, l'égalité de diagonalisation de A s'écrit : A = P.∆.P −1
, avec ∆ =
0 1/2
( ) ( )
3 2 3 −2
P = et P −1
=
4 3 −4 3
( )
un
3 - Soit Xn =
vn
( ) ( ) ( )
5un − 3vn 5 −3 un
Xn+1 = = × = A.Xn
6un − 72 vn 6 − 72 vn
| {z }
=A
Par récurrence immédiate,(∀n ∈)N, Xn = An .X0 ( ) ( )
u0 3 2
Le vecteur colonne X0 = se décompose sur la base de vecteurs propres V1 = , V2 = :
v0 4 3
∃α, β ∈ R, X0 = αV1 + βV2 ( )
alors, Xn = An X0 = An (αV1 + βV2 ) (
n
= αA)n
.V1 + βAn .V2 = α1n .V1 + β 21 .V2
3
Il s'en suit que lim Xn = αV1 = α .
n→+∞ 4
(( )) {
un lim un = 3α
La suite vectorielle (Xn ) = converge donc, et n→+∞
vn lim vn = 4α
( ) ( ) (
n→+∞ ) ( ) ( ) ( )
u0 3 2 3 2 α α
La décomposition X0 = = αV1 + βV2 = α +β = . = P.
v0 4 3 4 3 β β
permet de(calculer
) α et β
( : ) ( ) ( ) {
α u0 3 −2 u0 α = 3u0 − 2v0
= P −1 = . =⇒
β v0 −4 3 v0 β = −4u0 + 3v0
{
lim un = 3α = 9u0 − 6v0
En conclusion, n→+∞
lim vn = 4α = 12u0 − 8v0
n→+∞
{
lim un = 9 × 5 − 6 × (−7) = 45 + 42 = 87
Vérications : a) dans le cas où u0 = 5, v0 = −7, n→+∞
lim vn = 4α = 12 × 5 − 8 × (−7) = 60 + 56 = 116
n→+∞
Cela est conforme à l'étude faite avec python.
{
lim un = 9u0 − 6v0 = 18 − 18 = 0
b) dans le cas où u0 = 2, v0 = 3, n→+∞
lim vn = 12u0 − 8v0 = 24 − 24 = 0
n→+∞
{
lim un = 9u0 − 6v0 = 27 − 24 = 3
c) dans le cas où u0 = 3, v0 = 4, n→+∞
lim vn = 12u0 − 8v0 = 36 − 32 = 4
( ) ( ) n→+∞
( )
un ( 1 )n 3 ( 1 )n 2
4 - Xn = = αV1 + β 2 .V2 = α +β 2 .
vn 4 3
{ ( )n
un = 3α + 2.β ( 12 )
d'où les expressions explicites de un et vn : n
vn = 4α + 3.β 12
∑∞ ∑∞ ∑ ∞ ( ) n ∑∞ ( )n
1 3α x
S(x) = un xn = 3α xn + 2β xn = + 2β
n=0 n=0 n=0
2 1−x n=0
2
3α 2β 3α 4β 3α(2 − x) + 4β(1 − x) 6α + 4β − (3α + 4β)x
= + x = + = =
1−x 1− 2 1−x 2−x (1 − x)(2 − x) (1 − x)(2 − x)
6(3u0 − 2v0 ) + 4(−4u0 + 3v0 ) − (3(3u0 − 2v0 ) + 4(−4u0 + 3v0 ))x
S(x) =
(1 − x)(2 − x)
2u0 + 7u0 − 6v0 )x
∀x ∈] − 1, 1[, S(x) = (R = 1)
x2 − 3x + 2
∑∞ ∑∞ ∑∞ ( x )n
un n xn
T (x) = x = 3α + 2β 2
= 3αex + 2βex/2
n=0
n ! n=0
n ! n=0
n !
∀x ∈ R, T (x) = 3(3u0 − 2v0 )ex + (−4u0 + 3v0 )ex/2 (R = +∞)
109