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Sujets Analyse

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USTHB

Faculté de Mathématiques Licence Sciences de la Matière


Année : 2021/2022 Module : Math 1

Corrigé de l’épreuve finale

Exercice 1. (6 points)

1. Montrer par récurrence que pour tout n dans N, 62n+1 + 1 est divisible par 7.
On utilise une démonstration par récurrence.
On note P (n) la proposition ”62n+1 + 1 est divisible par 7”.

• Pour n = 0, on a : 62.0+1 + 1 = 7 est divisible par 7, donc P (0) est vraie. ( 0,5 pt)

• On suppose que P (n) est vraie et on démontre que P (n + 1) est vraie.


On a :

B
62(n+1)+1 + 1 = 62n+1 × 62 + 1

= 62n+1 × (35 + 1) + 1

= 62n+1 × 35 + 62n+1 + 1

= 7k 0 + 7k k, k 0 ∈ N

Donc 62n+3 + 1 est divisible 7.

• Conclusion : ∀n ∈ N,
H = 7(k 0 + k).

62n+1 + 1 est divisible par 7. ( 1 pt)


ST
2. Soit A l’ensemble donné par :
n 2 √ o
A = ex , / x ∈ − 1, ln 2 .


Montrer que A est une partie bornée de R puis déterminer s’ils existent sup A, inf A, min A
et max A.
√ 2 2
ln 2 ] où f (x) = ex . On a f 0 (x) = 2xex et le tableau de variations

On remarque que : A = f ] − 1,
de f est donné par :

U

x −1 0 ln 2

f 0 (x) − 0 +

e 2
f (x)
0
( 1 pt)
√ 
Ainsi, A = f ] − 1, ln 2 ] = [0, e[. On déduit que :
 √ 
• ∀x ∈ − 1, ln 2 , 0 ≤ f (x) < e, donc l’ensemble A est borné. ( 0,5 pt)
• 0 est un minorant de A et 0 ∈ A, donc min A = 0 = inf A. ( 0,5 pt)
• L’ensemble des majorants de A est [e, +∞[, donc sup A = e
et max A n’existe pas car e ∈
/ A. ( 0,5 pt)

1
3. Résoudre dans R l’équation :
2
2 E(x) − 3E(x) + 1 = 0.

Pour cela, on pose le changement de variable : y = E(x) avec y ∈ Z. ( 0,5 pt)


L’équation précédente devient :
y 2 − 3y + 1 = 0, y ∈ Z.
1
Son déscriminant ∆ = 1 > 0, elle admet deux racines y1 = , y2 = 1. On a :
2

1
. y1 = ∈
/ Z (refusée). ( 0,5 pt)
2
. y2 = 1 ∈ Z. Ce qui donne :

B
y2 = 1 = E(x) ⇐⇒ x ∈ [1, 2[. ( 1 pt)

Donc l’ensemble des solutions est S = [1, 2[.

Exercice 2. (8,5 points)


Soit la fonction g définie par :

g(x) =






α arctan( x)
H si x ∈ [1, 3[
où α ∈ R? .
ST
 π cosh( x − 1) si x ∈ [3, +∞[,



3 3
1. (i) Pour quelles valeurs du paramètre α la fonction g est-elle continue en x0 = 3 ?
La fonction g est continue en x0 = 3 si et seulement si :

π
lim g(x) = lim g(x) = g(3) = .
x→3− x→3+ 3
√ √ π
On a : lim g(x) = lim α arctan( x) = α arctan( 3) = α . ( 0,5 pt)
x→3− x→3− 3
π x π
D’autre part, lim g(x) = lim cosh( − 1) = = g(3). ( 0,5 pt)
x→3 3 3 3
U

x→3 + +

On déduit que g est continue en x0 = 3 si et seulement si α = 1. ( 0,5 pt)

(ii) Que peut-on déduire concernant la dérivabilité de la fonction g en x0 = 3 pour α = 2.


D’après la question précédente, pour α = 2 6= 1, g n’est pas continue en x0 = 3, donc elle n’est
pas dérivable en x0 = 3. ( 0,5 pt)

2. On pose α = 1.

(i) Étudier la dérivabilité de la fonction g en x0 = 3.


Pour cela, on calcule la limite du taux d’accroissement à gauche et à droite de x0 = 3 :

g(x) − g(3) g(x) − g(3)


lim et lim .
x→3− x−3 x→3+ x−3

2
√ π
g(x) − g(3) arctan( 3) −
• On a : lim = lim 3 . C’est une forme indéterminée du type 0/0.
x→3− x−3 x→3− x−3 √
On utilise la règle de l’Hospital. On pose : g1 (x) = arctan( x) et g2 (x) = x.
Les fonctions g1 et g2 sont dérivables au voisinage de x0 = 3 et g20 (x) = 1 6= 0. ( 0,5 pt)
Donc on a :
g 0 (x) 1 1 g(x) − g(3) 1
lim 10 = lim √ = √ =⇒ lim = √ = gg0 (3). ( 1 pt)
x→3− g2 (x) x→3− 2 x(1 + x) 8 3 x→3− x−3 8 3
π x π
g(x) − g(3) cosh( − 1) −
• On a : lim = lim 3 3 3 . C’est une forme indéterminée du type
x→3+ x−3 x→3+ x−3
0/0.
π x
De même, on utilise la règle de l’Hospital en posant g3 (x) = cosh( − 1) et g2 (x) = x.
3 3
Les fonctions g3 et g2 sont dérivables au voisinage de x0 = 3 et g20 (x) = 1 6= 0. ( 0,5 pt)

B
Donc on a :
π x
g30 (x) sinh( − 1) g(x) − g(3)
lim 0 = lim 9 3 = 0 =⇒ lim = 0 = gd0 (3). ( 1 pt)
x→3+ g2 (x) x→3+ 1 x→3+ x−3
On conclut que gg0 (3) 6= gd0 (3) et donc g n’est pas dérivable en x0 = 3. ( 0,5 pt)
π
(ii) Montrer qu’il existe c ∈]1, 3[ tel que g 0 (c) = .


(x 7−→ arctan x et x 7−→ x)
H
( 0,5 pt).
De plus, pour α = 1, g est continue en x0 = 3.
Donc g est continue sur [1, 3].
24
On applique le Théorème des accroissements finis à la fonction g sur [1, 3].

( 0,5 pt).
( 0,5 pt)
• La fonction g est continue sur [1, 3[ comme composée de fonctions continues sur [1, 3[
ST
• g est dérivable sur ]1, 3[ comme composée de fonctions continues sur [1, 3[ (x 7−→ arctan x et

x 7−→ x). ( 0,5 pt).
• Par le Théorème des accroissements finis, il existe alors c ∈]1, 3[ tel que :

g(3) − g(1) = g 0 (c)(3 − 1) ( 0,5 pt)

On a :

g(3) − g(1) = g 0 (c)(3 − 1)


U

√ π
arctan( 3) − = 2g 0 (c)
4
π π
− = 2g 0 (c)
3 4
0 π
2g (c) = .
12
π
Ainsi, g 0 (c) = ( 0,5pt).
24

Exercice 3. (5,5 points)


 1 
Soit la fonction f définie sur − , +∞ par : f (x) = ln(1 + 2x).
2

3
1. Énoncer le Théorème de Taylor-Lagrange. Voir cours. ( 1 pt)

2. Calculer les dérivées successives de f : f 0 , f 00 et f (3) .


1
La fonction f est de classe C ∞ sur − , +∞ , comme composée des fonctions x 7−→ 1 + 2x de classe
 
2

 1 
C sur − , +∞ .
2
Le calcul des dérivées successives de f donne :

2 4 16
f 0 (x) = , f 00 (x) = − , f (3) (x) = . ( 0,5 pt)+(0,5 pt)+(0,5 pt)
1 + 2x (1 + 2x)2 (1 + 2x)3

3. Écrire la formule de Taylor-Lagrange à l’ordre n = 2 appliquée à la fonction f


sur l’intervalle [0, x], pour tout x > 0.
1
Comme la fonction f est de classe C ∞ sur
 

, +∞ , on peut appliquer la formule de Taylor-

B
2
Lagrange à n’importe quel ordre, en particulier à l’ordre n = 2 sur l’intervalle [0, x], pour tout x > 0.
( 0,5pt).
Il existe alors c ∈]0, x[ tel que :

x2 00 x3
f (x) = f (0) + xf 0 (0) + f (0) + f 3 (c)

H
ln(1 + 2x) = 2x − 2x2 +

ln(1 + 2x) = 2x − 2x2 +


8x3 3
3
8x3
f (c)
1
3 (1 + 2c)3
2 3!

Ainsi, pour tout x > 0, il existe c ∈]0, x[ tel que : ln(1 + 2x) = 2x − 2x2 +
( 1 pt)

8x3 1
ST
(?)
3 (1 + 2c)3
4. En déduire l’encadrement suivant :

13 5
< ln 2 < . (??)
24 6
1 1
La formule de Taylor-Lagrange (?) appliquée à f sur l’intervalle [0, ] (pour x = ), implique qu’il
2 2
1
existe c ∈]0, [ tel que :
2
1 1
ln 2 = + . ( 0,5 pt)
2 3(1 + 2c)3
U

1
Pour obtenir la relation (??), on établit un encadrement de .
3(1 + 2c)3
On a :

1
0<c< =⇒ 1 < 1 + 2c < 2
2
=⇒ 1 < (1 + 2c)3 < 8
1 1 1
=⇒ < <
24 3(1 + 2c)3 3
1 1 1 1 1 1
=⇒ + < + < +
2 24 2 3(1 + 2c)3 2 3
13 5
=⇒ < ln 2 < . ( 1 pt)
24 6

4
USTHB Licence Sciences & Technologies
Faculté de Mathématiques Module : Math 1
Année : 2020/2021 Section : 1-15

Corrigé de l’épreuve finale


Question 1. (3 points)
a b
Soient a et b deux réels strictement positifs. Montrer que + ≥ 2
b a
1 1
puis déduire que (a + b)( + ) ≥ 4.
a b

• Utilisons un raisonnement direct. On a :

(a − b)2 = a2 + b2 − 2ab ≥ 0 ⇐⇒ a2 + b2 ≥ 2ab


a2 + b2

B
⇐⇒ ≥ 2 car a > 0, b > 0
ab
a b
⇐⇒ + ≥ 2 ( 2 pts).
b a
• On a :
1 1 a b a b
(a + b)( + ) = 1 + + + 1 ≥ 2 + + ≥ 4. (1 pt)

Question 2. (4 points)

Soit A = {x ∈ R/ x2 − 3x + 2 ≤ x}.
a b b a

H
Déterminer, s’ils existent, sup A, max A, inf A et min A.
b a

L’ensemble A représente l’ensemble des solutions de l’inéquation



x2 − 3x + 2 ≤ x.
ST
Donnons d’abord le domaine de définition, noté D, de cette inéquation. On a :

D = {x ∈ R/ x2 − 3x + 2 ≥ 0} = {x ∈ R/ (x − 1)(x − 2) ≥ 0} =] − ∞, 1] ∪ [2, +∞[. ( 0,5 pt)

Soit x ∈ D. Pour résoudre l’inéquation, on distingue deux cas.


Cas 1 (si x < 0) :

L’inégalité x2 − 3x + 2 ≤ x est impossible, ainsi S1 = ∅ ( 0,5 pt).
Cas 2 (si x ≥ 0) :

Dans l’inégalité x2 − 3x + 2 ≤ x, on élève au carré :
U

p
x2 − 3x + 2 ≤ x =⇒ x2 − 3x + 2 ≤ x2

=⇒ 3x − 2 ≥ 0
2
=⇒ x ≥ . ( 0,5 pt )
3
2 2
Ainsi S2 = D ∩ [0, +∞[∩[ , +∞[= [ , 1] ∪ [2, +∞[.
3 3
L’ensemble des solutions de l’inéquation est donc
2
S = S1 ∪ S2 = [ , 1] ∪ [2, +∞[= A. (0,5 pt)
3
Conclusion : L’ensemble A n’est pas majoré, donc sup A et max A n’existent pas. (0,5 pt)+(0,5 pt)
2 2 2
D’autre part, est un minorant de A et ∈ A, donc min A = = inf A. (0,5 pt)+(0,5 pt)
3 3 3

1
Question 3. (2 points)
Calculer la limite
x cos x
lim .
x→0 x + arcsin x
0
Il s’agit d’une forme indéterminée du type .
0
Pour cela, on utilise la règle de l’Hospital. Posons f (x) = x cos x et g(x) = x + arcsin x. Les fonctions
f et g sont dérivables sur ] − 1, 1[, en particulier au voisinage de 0. De plus, f 0 (x) = −x sin x + cos x,
1
g 0 (x) = 1 + √ et g 0 (0) = 2 6= 0.
1 − x2

Ainsi :
f 0 (x) −x sin x + cos x 1 x cos x 1
lim = lim = =⇒ lim = . ( 2 pts)

B
0
x→0 g (x) x→0 1 2 x→0 x + arcsin x 2
1+ √
1 − x2
Question 4. (3 points)
Énoncer le théorème des accroissements finis. Voir cours. ( 1 pt)
Peut-on l’appliquer à la fonction : f (x) = x − E(x) sur [0, 2] ?

<
x→1
<
x→1
H
Pour que l’on puisse appliquer le théorème des accroissements finis sur l’intervalle [0, 2] il faut que la fonction
f soit continue sur [0, 2] et dérivable sur ]0, 2[.
La fonction f n’est pas continue sur [0, 2] car elle n’est pas continue en x0 = 1. En effet, on a

lim f (x) = lim (x − E(x)) = 1 et lim f (x) = lim (x − E(x)) = 0.


>
x→1
>
x→1
(1 pt)
ST
Conclusion :
On ne peut pas appliquer le théorème des accroissements finis à f sur l’intervalle [0, 2] ( 1 pt).
Question 5. (2 points)
 1 − cos(2πx)

si x 6= 0
Étudier la dérivabilité de la fonction f (x) = x en x0 = 0.
0 si x=0

f (x) − f (0)
f est dérivable en 0 si et seulement si lim = l, où l est un nombre fini. On a :
x→0 x−0
U

f (x) − f (0) 1 − cos(2πx)


lim = lim .
x→0 x−0 x→0 x2
0
Il s’agit d’une forme indéterminée du type .
0
Pour cela, on utilise les transformations trigonométriques. On a :

cos(2πx) = cos2 (πx) − sin2 (πx) = 1 − 2 sin2 (πx) =⇒ 1 − cos(2πx) = 2 sin2 (πx)

Ainsi
2
1 − cos(2πx) 2 sin (πx) sin α
lim = lim 2π = 2π 2 , car lim = 1.
x→0 x2 x→0 (πx)2 α→0 α
D’où, la fonction f est dérivable en x0 = 0 (2 pts).
Remarque :
On peut aussi utiliser la règle de l’Hospital.

2
Question 6. (3 points)
Soit f la fonction définie sur R par f (x) = 2 − 3 sinh x. Montrer que f est bijective de R dans R.

Appliquons le théorème de la bijection monotone à f sur R.


La fonction f est continue et dérivable sur R (0,5 pt).
De plus, f 0 (x) = −3x < 0, ∀x ∈ R (car x ≥ 1). Donc f est strictement décroissante (0,5 pt). Alors,
i h
f réalise une bijection de R dans f (R) = lim f (x), lim f (x) = R (0,5 pt) et admet une fonction
x→+∞ x→−∞
réciproque f −1 : R −→ R qui vérifie

∀x, y ∈ R, y = f (x) ⇐⇒ x = f −1 (y) (0,5 pt).

B
Déterminer l’expression de la fonction réciproque f −1 .
Soient x, y ∈ R. On a :

2−y
y = f (x) = 2 − 3shx =⇒ shx =
3
2−y

On déduit que f −1 (x) = argsh(


2−x
3
).
H
( 1 pt)
=⇒ argsh(shx) = argsh(

=⇒ x = argsh(
2−y
3
3
)

) = f −1 (y)
ST
Question 7. (3 points )
En utilisant un développement limité, déterminer l’équation de la tangente à la courbe de f
au point (0, f (0)) ainsi que la position de cette tangente par rapport à la courbe.
Le DL de la fonction f au voisinage de 0. On a
√ 1 1
1 + 2x = 1 + x − x2 + o(x2 ), ln(1 − x) = −x − x2 + o(x2 ).
2 2

D’où, le DL de la fonction f au voisinage de 0 à l’ordre 2 est donné par


U

1 1
f (x) = (1 + x − x2 + o(x2 ))(−x − x2 + o(x2 )),
2 2

On développe l’expression ci-dessus en ne gardant que les monômes de degré inférieur ou égal à 2, on obtient

3
f (x) = −x − x2 + o(x2 ) (1 pt).
2

On déduit que la courbe représentative de f admet au point (0, 0) une tangente


d’équation y = −x ( 1 pt).
3
La position de la tangente par rapport à la courbe de f : On a f (x) − y ∼ − x2 , alors f (x) − y
0 2
est négatif au voisinage de 0. On déduit que la courbe de f est en-dessous de sa tangente en 0( 1 pt).

3
USTHB Licence Sciences & Technologies
Faculté de Mathématiques Module : Math 1
Année : 2020/2021 Section : 16-30

Corrigé de l’épreuve finale


Question 1. (3 points)
Montrer en utilisant un raisonnement par l’absurde que
1
∀x ∈ R∗ , |x + | ≥ 2. (P)
x
Supposons que la négation de (P) est vraie, c’est-à-dire
1
∃x ∈ R∗ , |x + | < 2. (1 pt)
x
1
Cela revient à dire qu’il existe au moins un réel non nul x vérifiant |x + | < 2.
x

B
1
On résout l’inéquation |x + | < 2 · · · (?).
x

 1
 x + < 2, (1)
x


1 1 
On a : |x + | < 2 ⇔ −2 < x + < 2 ⇔ et
x x

On résout l’inéquation (1), on a

x+
1
x
<2⇒
x2 − 2x + 1
x
H  x + 1 > −2, (2)


<0⇒
x

(x − 1)2
x
< 0.

Ainsi, l’ensemble des solutions de l’inéquation (1) est S1 =] − ∞, 0[.


ST
Ensuite, on résout l’inéquation (2),
1 x2 + 2x + 1 (x + 1)2
x+ > −2 ⇒ >0⇒ > 0.
x x x
Ainsi, l’ensemble des solutions de l’inéquation (2) est S2 =]0, +∞[.
On déduit que l’ensemble des solutions de l’inéquation (?) est S = S1 ∩ S2 = ∅, d’où la contradiction.
L’hypothèse de départ est donc fausse, ainsi P est bien vraie. (2 pts)
1 2
 
Remarque. On peut élever au carré dans l’inégalité (?) et aboutir à la contradiction x − < 0.
x
Question 2. (3 points)
U

1
Soit A = {1 + e− n+1 : n ∈ N}. Déterminer, s’ils existent, sup A, max A, inf A et min A.
On peut appliquer l’une des deux méthodes suivantes.
Méthode 1.

1
On a : ∀n ∈ N, n + 1 ≥ 1 =⇒ 0 < ≤1
n+1
1
=⇒ −1 ≤ − <0
n+1
1
=⇒ e−1 ≤ e− n+1 < 1
1
=⇒ 1 + e−1 ≤ 1 + e− n+1 < 2. (1 pt)

Conclusion : L’ensemble A est majoré et minoré.

1
1
• 1 + e−1 est un minorant de A, de plus 1 + e−1 ∈ A (car pour n = 0, 1 + e− n+1 = 1 + e−1 ).
Donc min A = 1 + e−1 = inf A. (0.5 pt + 0.5 pt)
 1

• 2 est un majorant de A et 2 ∈
/ A car lim 1 + e− n+1 = 2.
n−→+∞
Donc sup A = 2 et max A n’existe pas. (0.5 pt + 0.5 pt)
Méthode 2.
1
On considère la suite (un )n∈N définie par un = 1 + e− n+1 = f (n) où f :]0, +∞[−→ R est une fonction définie
1
par f (x) = 1 + e− x+1 .
1 1
− x+1
• f est croissante car f 0 (x) = e > 0. Donc la suite (un )n∈N est croissante.
(x + 1)2
−1
1
• De plus, elle est majorée car pour tout n ∈ N, on a un < 2 (en effet 1 + e n+1 = 1 + 1 < 2).
e n+1
La suite (un )n∈N est croissante et majorée. Par le théorème des suites monotones, (un )n∈N est convergente

B
vers sup A = 2. Comme 2 ∈
/ A alors max A n’existe pas.
Comme (un )n∈N est croissante donc u0 ≤ un , pour tout n ∈ N alors min A = u0 = 1 + e−1 = inf A.

Question 3. (2 points) √
x2 − 5 − 2
La fonction définie par f (x) =

lim f (x) = lim 2


x→3
x2 − 5 − 2
x→3 x − 4x + 3
= lim
x2
− 4x + 3

x2 − 5 − 2
H
est-elle prolongeable au point x0 = 3 ?
La fonction f est prolongeable par continuité au point x0 = 3 si et seulement si lim f (x) = l ∈ R. (1 pt)
Calculons, ainsi, lim f (x). Il s’agit d’une forme indéterminée du type 00 . On a

x→3

x→3 (x − 1)(x − 3)
= lim
√ √
( x2 − 5 − 2)( x2 − 5 + 2)

x→3 (x − 1)(x − 3)( x2 − 5 + 2)
x→3
ST
(x − 3)(x + 3) x+3 3
= lim √ = lim √ = . (1 pt)
x→3 (x − 1)(x − 3)( x2 − 5 + 2) x→3 (x − 1)( x2 − 5 + 2) 4

Remarque : Ce résultat peut être retrouvé en utilisant la règle de l’Hospital.


Conclusion : f est prolongeable par continuité au point x0 = 3.
Question 4. (3 points) 
 k cos x

si x 6=
π
Pour quelle valeur de k la fonction f définie par f (x) = π − 2x 2
π
 3 si x= ,
U


2
π
est-elle continue en ?
2
π π
f est continue en si et seulement si lim f (x) = f ( ) = 3. (0.5 pt)
2 π 2
x→
2
k cos x
Calculons lim . Il s’agit d’une forme indéterminée du type 00 . Pour cela, utilisons la règle de l’Hospital.
π π − 2x
x→
2
On pose g(x) = k cos x et h(x) = π−2x. Les fonctions g et h sont dérivables sur R, en particulier au voisinage
π
de . De plus, g 0 (x) = −k sin x et h0 (x) = −2 6= 0. (0.5 pt)
2
g 0 (x) −k sin x k k cos x k
lim 0 = lim = =⇒ lim f (x) = lim = . (1 pt)
π h (x) π −2 2 π π π − 2x 2
x→ x→ x→ x→
2 2 2 2

2
π k
Ainsi f est continue en si et seulement si = 3 c’est à dire si et seulement si k = 6. (1 pt)
2 2

Question 5. (3 points)
Énoncer le théorème de Rolle. Voir cours. (1 pt)
Peut-on l’appliquer à la fonction f (x) = 1 + |x − 2| sur l’intervalle [1, 3] ?
Pour que l’on puisse appliquer le théorème de Rolle, il faut que la fonction f soit continue sur [1, 3], dérivable
sur ]1, 3[ et f (1) = f (3). Ceci étant, la fonction f n’est pas dérivable sur ]1, 3[ car elle n’est pas dérivable en
x0 = 2. En effet :
f (x) − f (2) −(x − 2) f (x) − f (2) (x − 2)
lim = lim = −1 = fg0 (2) et lim = lim = 1 = fd0 (2)
x→2− x−2 x→2 − x−2 x→2+ x−2 x→2 + x−2

B
Donc fg0 (2) 6= fd0 (2). (1.5 pts)
Conclusion. On ne peut pas appliquer le théorème de Rolle à f sur [1, 3]. (0.5 pt)

Question 6. (4 points)
En utilisant le théorème des accroissements finis, montrer que

l’intervalle [0, x] où x ∈]0, 1[. (0.5 pt)


H
∀x ∈]0, 1[ x < arcsin x < √
x
1 − x2
(?)

Pour montrer l’inégalité (?), appliquons le théorème des accroissements finis à la fonction f (t) = arcsin t sur

La fonction f est continue sur [−1, 1], en particulier sur [0, x] et dérivable sur ] − 1, 1[, en particulier sur
ST
]0, x[ et on a f 0 (t) = √ 1 .
1−t2
(1 pt)
Alors il existe c ∈]0, x[ tel que
x x
f (x) − f (0) = f 0 (c)(x − 0) =⇒ arcsin x − arcsin 0 = √ =⇒ arcsin x = √ . (0.5)
1−c2 1 − c2
On a

0 < c < x =⇒ 0 < c2 < x2


p p
=⇒ 0 < 1 − x2 < 1 − c2 < 1 =⇒ 1 − x2 < 1 − c2 < 1
U

1 1 x x
=⇒ 1 < √ <√ =⇒ x < √ <√ , car x > 0 (2 pts)
1 − c2 1 − x2 1 − c2 1 − x2
x
Ainsi x < arcsin x < √ ∀x ∈]0, 1[.
1 − x2

Question 7. (2 points)
2
ex − cos x
En utilisant les développements limités, calculer lim .
x→0 ln(1 + x2 )
2
On écrit les développements limités des fonctions ex , cos x, ln(1 + x2 ) à l’ordre 2. Donc
2 x2
ex = 1 + x2 + o(x2 ), cos x = 1 − 2 + o(x2 ) et ln(1 + x2 ) = x2 + o(x2 ). Ainsi
3 2
2
ex − cos x x + o(x2 ) 2
ex − cos x

3

3
= 2 =⇒ lim = lim + o(1) = .
ln(1 + x2 ) x2 + o(x2 ) x→0 ln(1 + x2 ) x→0 2 2

3
U.S.T.H.B Coordination SM-ST du module MATH 2
Faculté des Mathématiques 1ère année Licence ST
Octobre 2020 Sections(1-15)

Corrigé de l’examen final de Math 2

Exercice 1. [6 points]
a
1. Trouver les réels a, b et c tels que : f (x) = x+2 + xbx+c
2 +1 .

On a,
x+7 a bx + c
2
= + 2 . (1)
(x + 1)(x + 2) x+2 x +1

B
Pour déterminer la valeur de a, on multiplie chaque membre de l’égalité (1) par (x + 2),
x+7 (x + 2)(bx + c)
2
=a+
x +1 x2 + 1
Ensuite on pose x = −2, on obtient a = 1. (0.5 pt)
Pour déterminer b et c, on multiplie chaque membre de l’égalité (1) par (x2 + 1)
x+7 x2 + 1
= + bx + c. (2)

H 

Ainsi, on obtient
x=0 ⇒ 2
x = −1 ⇒ 6 = 2 − b + c

(x2
x+2

= 12 + c

x+7
x+2
On remplace dans l’équation (2), x par 0 puis par −1, on trouve
7
⇒ c = 3 et b = −1.

+ 1)(x + 2)
=
1 3−x
+ 2
x+2 x +1
.
(1 pt)
ST
Z 1
2. Calculer f (x)dx.
0
On a
−x + 3
Z Z Z
x+7 1
dx = dx + dx
(x2 + 1)(x + 2) x+2 x2 + 1
Z Z
1 2x 1
= ln |x + 2| − 2
dx + 3 2
dx
2 x +1 x +1
1
= ln |x + 2| − ln(x2 + 1) + 3 arctan(x) + C. (1.5 pt)
2
Comme arctan(1) = π4 , alors
Z 1  1
x+7 1 2 3 3π
dx = ln |x + 2| − ln(x + 1) + 3 arctan(x) = ln(3) − ln(2) + . (1 pt)
U

2
0 (x + 1)(x + 2) 2 0 2 4
Z e
ln(x) + 7
3. En déduire que J = 2 dx.
1 x(ln (x) + 1)(ln(x) + 2)
1
On pose le changement de variable t = ln(x) ⇒ dt = dx (0.5 pt) et comme 1 ≤ x ≤ e alors
x
0 ≤ t ≤ 1 (0.5 pt) (car la fonction x 7→ ln(x) est continue et strictement croissante sur l’intervalle
[1,e]). On obtient que
Z e Z 1
ln(x) + 7 t+7
J= 2 dx = 2
dt (0.5 pt)
1 x(ln (x) + 1)(ln(x) + 2) 0 (t + 1)(t + 2)

D’après la question (1), on conclut que


Z 1
t+7 3 3π
J= 2
dt = ln(3) − ln(2) + . (0,5 pt)
0 (t + 1)(t + 2) 2 4
Exercice 2.[5 points] Soit (E) l’équation différentielle suivante :

y 00 + 9y − 10 sin 2x = 0 (E).

1. Résoudre l’équation homogène associée à l’équation (E).


L’équation homogène associée à (E) est y 00 + 9y = 0. Son équation caractéristique
est r2 + 9 = 0. (0.5 pt)

Le discriminant ∆ = −36 = (6i)2 donc les racines sont r1 = −3i et r2 = 3i. (0.5 pt)
D’où, les solutions de l’équation homogène sont :

yH (x) = C1 cos(3x) + C2 sin(3x), C1 , C2 ∈ R. (1 pt)

B
2. Trouver les réels A et B pour que yp (x) = A cos 2x + B sin 2x soit une solution particulière
de (E). yp est une solution particulière de (E) si yp00 + 9yp − 10 sin 2x = 0. Après dérivation, on
obtient :

yp0 (x) = −2A sin 2x + 2B cos 2x et yp00 (x) = −4A cos 2x − 4B sin 2x. (1 pt)

Donc
yp00 + 9yp − 10 sin 2x = 0 ⇒ 5B sin 2x + 5A cos 2x = 10 sin 2x. (0.5 pt)

H
Par identification, on obtient :

On déduit que yp (x) = 2 sin 2x.



5B = 10
5A = 0

3. Déduire la solution générale de l’équation (E).




B=2
A=0
(0,5 pt)
ST
Finalement, la solution générale de l’équation (E) est :

yG (x) = yH (x) + yp (x) = C1 cos 3x + C2 sin 3x + 2 sin 2x, C1 , C2 ∈ R. (1 pt)

Exercice 3. [ 9 points]
2 3 4
1. Soit α ∈ R∗ , Montrer que 5 6 8 = 0.
6α 9α 12α
On a :
2 3 4 2 3 4
5 6 8 = 3α 5 6 8 .
6α 9α 12α 2 3 4
La première et troisième ligne sont identiques alors on déduit que le déterminant est nul (1 pt).
U

2. Soient A et B les deux matrices suivantes :


 2   
k 9 2 1 0 1
A =  0 k 2 − 1 0 , B = −1 2 3
0 0 1 −3 1 0

Calculer det A et det B et déduire les valeurs de k pour lesquelles la matrice AB est
inversible.

• Comme A est une matrice triangulaire alors son déterminant est égal au produit des éléments
diagonaux c’est à dire det A = k 2 (k 2 − 1). (1pt)

1+ 0− 1+
2 3 −1 2
• det B = −1 2 3 = +1 +1 = 2. (1pt)
1 0 −3 1
−3 1 0
La matrice AB est inversible si et seulement si det(AB) 6= 0. (0,5pt)

Comme det(AB) = det A det B = 2k 2 (k 2 − 1) = 2k 2 (k − 1)(k + 1). (0,5pt)

Alors on déduit que la matrice AB est inversible si et seulement si k ∈ R \ {0, 1, −1}. (0,5pt)
3. Soit (S) le système linéaire suivant

 −y + z = 2
(S) x + y − z = 1
−x + z = 1

Écriture matricielle. Le système (S) est équivalent à M X = b où :

B
     
0 −1 1 x 2
M=  1 1 -1 ,  X=  y ,
 b=  1 .
-1 0 1 z 1

Calculons la matrice inverse M −1 par la méthode des cofacteurs.


Tout d’abord, calculons le déterminant de la matrice M . En développant suivant la première ligne
on obtient :

H det(M ) =

La comatrice associée à la matrice M

(1,5 pt) com(M ) =  1



1

0
0
1
1
1 −1
−1 1

est
+

1
1 1
−1 0


= 1 (1 pt)


1
1  ⇒ t com(M ) =  0
1
1
1
1
0

1  . (0.5 pt)
1
ST
D’où, l’inverse de la matrice M est
 
1 1 0
1
M −1 = t
com(M ) =  0 1 1  . (0.5 pt)
det(M )
1 1 1

Ainsi,
M X = b ⇔ X = M −1 b (0,5 pt)
D’où     
1 0 1 2 3
X= 0 1
1  1  =  2 
1 1 1 1 4
n o
U

On conclut que l’ensemble des solutions du système (S) est S = (3, 2, 4) . (0,5 pt)
U.S.T.H.B Coordination SM-ST du module MATH 2
Faculté des Mathématiques 1ère année Licence ST
Octobre 2020 Sections (16-30)

Corrigé de l’examen final de Math 2

Exercice 1. [ 5 points] √
Z 4
x
Soit I l’intégrale suivante : I = dx.
0 4+x
b
√ 2u2
Z
1. Montrer en utilisant le changement de variable u = x que I = du

B
a 4 + u2
où a et b sont à déterminer.

√ 1
On pose u = x donc du = √ dx alors dx = 2udu. (0,5pt)
2 x

D’autre part, lorsque 0 ≤ x ≤ 4 alors 0 ≤ u ≤ 2 (car la fonction x 7→ x est continue et strictement
croissante sur [0, 4]). Ainsi a = 0 et b = 2. (0,5pt + 0,5pt)

H
L’intégrale I devient : I =

2. Calculer I.

Cela donne que

I=
Z 2
2 du − 8
Z 2
1
Z

0
2
u
4 + u2

En utilisant la division euclidienne, on obtient :

h i2 8 Z 2
du = 2u −
2u du =
Z

0
2

2u2
u2 + 4

1
2
2u2
4 + u2

= 2
du. (0,5pt)

du
8
u2 + 4

= 4 − 4
.(1pt)

h
arctan
u i2
= 4 − π. (2pts)
ST
 2
0 0 4 + u2 0 2 0 u 2 0
1+ 2

Exercice 2. [6 points]
Soit (E) l’équation différentielle suivante :

y 00 − 8y 0 + 12y = (5x + 4)ex .

1. Résoudre l’équation différentielle homogène associée à (E).


L’équation caractéristique r2 −8r+12 = 0 admet deux racines réelles : r1 = 6 et r2 = 2. (0,5pt+1pt)

Ainsi, les solutions de l’équation homogène sont données par :

yH (x) = C1 e6x + C2 e2x , avec C1 , C2 ∈ R. (1pt)


U

2. Trouver les réels A et B tels que yp (x) = (Ax + B)ex soit une solution particulière de (E).
yp est une solution particulière de (E) si yp00 − 8yp0 + 12yp = (5x + 4)ex . Après dérivation, on obtient :

yp0 (x) = (Ax + A + B)ex et yp00 (x) = (Ax + 2A + B)ex . (0,5pt)+(0,5pt)

Donc

yp00 − 8yp0 + 12yp = (5x + 4)ex ⇒ (5Ax − 6A + 5B)ex = (5x + 4)ex . (1pt)

Par identification, on obtient :



5A = 5
⇒ A = 1 et B = 2. (0,5pt)
−6A + 5B = 4

Ainsi, une solution particulière de (E) est donnée par yp (x) = (x + 2)ex .
3. Déduire la solution générale de (E).
La solution générale de (E) est donnée par

yG (x) = yH (x) + yp (x) = C1 e6x + C2 e2x + (x + 2)ex . (C1 , C2 ∈ R) (1pt)

Exercice 3. [9 points]
 
1 −1 0 −1
2 −2 2 −2
1. Soit M la matrice suivante : M = 
3 2 4 2 .

4 −1 1 −1
Montrer sans calculs que det M = 0.
Comme la matrice M a deux colonnes identiques (colonne 2 et colonne 4) alors det M = 0. (0,5pt)

B
2. Soit  
1 −1 √0
A=  0 0 2 
1 1 0
alors la matrice transposée de la matrice A est donnée par
 
1 0 1
t
A =  −1 √0 1  (0.5 pt)

H
Le produit matrciel t A × A

t
A×A=


1 −1 √0
0 0
1 1 0
2

 
1

0
0

0 1
−1 √0 1
2 0
 
 =
2 0


2
0
0
0
2
0
0

0  = 2I. (0,5pt)
2
ST
Comme t A × A = 2I alors 12 t A × A = I.
On déduit que la matrice A est inversible et on a A−1 = 1 t
2
A. (1pt)
 
1 0 1
1
A−1 =  −1 √0 1  (0,5 pt)
2
0 2 0

 ax + y + 2z =a
3. Soit (Sa ) le système linéaire suivant : (Sa ) x + 5y + 4z =a−1 où a ∈ R.
(2a − 1)x + y + 2z = a + 2

(a) Pour quelles valeurs de a le système (Sa ) est-il de Cramer ?

Écriture matricielle. Le système (Sa ) est équivalent à Ma Xa = ba où


U

     
a 1 2 x a
Ma =  1 5 4  Xa =  y  ba =  a − 1  (0,5pt)
2a − 1 1 2 z a+2

Le système (Sa ) est de Cramer si et seulement si det Ma 6= 0. On calcule le déterminant det Ma


en développant suivant la première colonne.

a+ 1 2
5 4 1 2 1 2
1− 5 4 =a − + (2a − 1) = 6(1 − a). (1,5pts)
+ 1 2 1 2 5 4
2a − 1 1 2

Ainsi, le système (Sa ) est de Cramer si et seulement si a ∈ R − {1}. (0,5pt)


(b) On pose a = 0. Résoudre le système (S0 ) en utilisant la méthode de Cramer.

Pour a = 0 le système (S0 ) est de Cramer, il admet une unique solution X0 = t (x, y, z). (0,5pt)

On a det M0 = 6 et la solution est donnée par : (1pt + 1pt +1pt)

0+ 1− 2+ 0+ 0− 2+ 0+ 1− 0+
−1 5 4 1 −1 4 1 5 −1
2 1 2 −12 −1 2 2 2 1 −1 1 2 −1
x= = = −2, y= = = , z= =
6 6 6 6 3 6 6
n o
Par conséquent, l’ensemble des solutions du système (S0 ) est S = (−2, 13 , −1
6
) .

B
H
ST
U
USTHB
Faculté de Mathématiques Licence Sciences de la Matière
Année : 2020/2021 Module : Math 1

Corrigé de l’épreuve finale


Question 1. (2 points)
Soient a, b ∈ N? . Montrer en utilisant la contraposée que
si ab n’est pas divisible par 4 alors a est impair ou b est impair.
La contraposée de cette implication est :
Si a est pair et b est pair alors ab est divisible par 4. (1 pt)
Soient a et b deux entiers pairs alors, il existe p, q ∈ N∗ tels que a = 2p et b = 2q. D’où ab = (2p)(2q) = 4(pq).
Ainsi, ab est divisible par 4. (1 pt)
Question 2. (4 points)

Soit A = {x ∈ R+ / E(1 −

B
x) = −1}, où E(x) désigne la partie entière de x.
Déterminer s’ils existent sup A, inf A, max A et min A.

L’ensemble A représente l’ensemble des solutions de l’équation E(1 − x) = −1.
Notons d’abord D le domaine de définition de l’équation est D = [0, +∞[.
Par définition de la partie entière, on a :

E(1 −

H √

x) = −1 ⇐⇒ −1 ≤ 1 − x < 0

⇐⇒ −2 ≤ − x < −1

⇐⇒ 1 < x ≤ 2

⇐⇒ 1 < x ≤ 4. (1 pt)
ST

Donc l’ensemble des solutions de l’équation E(1 − x) = −1 est S =]1, 4] = A (1 pt).
Conclusion : L’ensemble A est majoré par 4 et 4 ∈ A, donc max A = 4 = sup A. (0,5 pt)+(0,5 pt)
D’autre part, 1 est un minorant de A et 1 ∈
/ A, donc inf A = 1 et min A n’existe pas. (0,5 pt)+(0,5 pt)
Question 3. (2 points)
Calculer la limite suivante  
4 − 2x
lim arccos .
x−→2 4 − x2
U

On a :
     
4 − 2x 2(2 − x) 2 1 π
lim arccos = lim arccos = lim arccos = arccos = . (2 pts)
x−→2 4 − x2 x−→2 (2 − x)(2 + x) x−→2 2+x 2 3

Question 4. (2 points)
Soit f : [a, b] −→ R une fonction continue vérifiant f (a) = b et f (b) = a.
Montrer que l’équation f (x) = x admet au moins une solution α dans l’intervalle ]a, b[.
Posons g(x) = f (x) − x et appliquons le théorème des valeurs intermédiaires à la fonction g
sur l’intervalle [a, b].

La fonction g est continue sur [a, b] car c’est la différence de deux fonctions continues sur [a, b] x 7→ f (x)

et x 7→ x .

1
D’autre part, g(a) = f (a) − a = b − a > 0 et g(b) = f (b) − b = a − b < 0.
Alors d’après le théorème des valeurs intermédiaires, il existe α ∈]a, b[ tel que g(α) = 0. On en déduit que
l’équation f (x) = x admet au moins une solution α ∈]a, b[. (2 pts)
Question 5. (2 points)
 arctan 1
  
si x 6= 0
Étudier la dérivabilité en x0 = 0 de la fonction f définie par f (x) = x2
π
 si x = 0.
2
f (x) − f (x0 )
On rappelle que f est dérivable en x0 si seulement si lim existe et est finie.
x−→x0 x − x0
On a : 1 π
f (x) − f (0) arctan −
lim = lim x2 2.
x−→0 x−0 x−→0 x

B
0
Il s’agit d’une forme indéterminée du type . Pour cela, on utilise la règle de l’Hospital.
1 π 0
Posons g(x) = arctan 2 − et h(x) = x. Les fonctions g et h sont dérivables sur R? , en particulier dans
x 2
−2x
un voisinage de 0 (sauf en 0). De plus, g 0 (x) = 4 et h0 (x) = 1 6= 0 (1 pt).
x +1
Ainsi

lim 0
g 0 (x)
x−→0 h (x) x−→0

D’où f est dérivable en x0 = 0.


Question 6. (2 points)
−2x
4
= lim x + 1 = lim 4
1
−2x
x−→0 x + 1

(1 pt).
H
= 0 =⇒ lim
x−→0
arctan
1 π

x
x2

2 = 0.
ST
  2π    2π 
Calculer arccos cos et arcsin sin .
3 3
On rappelle que
h −π π i
∀x ∈ [0, π], arccos(cos(x)) = x et ∀x ∈ , , arcsin(sin(x)) = x.
2 2
2π   2π  2π
Ainsi, comme ∈ [0, π] alors arccos cos = . (1 pt)
3 3 3
2π h −π π i   2π   √3  π
D’autre part ∈
/ , , alors arcsin sin = arcsin = . (1 pt)
3 2 2 3 2 3
Question 7. (3 points )
U

En utilisant le Théorème de Taylor-Lagrange à l’ordre 1 au voisinage de 0, montrer que

x2 x2 x
∀x > 0, < ex − x − 1 < e . (?)
2 2

Posons f (t) = et . La fonction f est de classe C 2 sur R, en particulier sur [0, x], pour tout x strictement
positif. D’autre part, on a f (t) = f 0 (t) = f 00 (t) = et .
En appliquant le théorème de Taylor-Lagrange à f à l’ordre 1 sur [0, x], on déduit qu’il existe c ∈]0, x[ tel
que :
f 00 (c) 2 ec
f (x) = f (0) + xf 0 (0) + x =⇒ ex = 1 + x + x2 f (0) = f 0 (0) = 1 . (1 pt)

2! 2
D’où
ec 2
ex − 1 − x = x avec c ∈]0, x[.
2

2
ec 2
Donc, pour montrer l’inégalité (?), il suffit d’encadrer x . On a :
2

0 < c < x =⇒ 1 < ec < ex


x2 x2 c x2 x x2
=⇒ < e < e car >0
2 2 2 2
x2 x2 x
=⇒ < ex − 1 − x < e . (1 pt)
2 2

Question 8. (3 points )

En utilisant les développements limités, calculer la limite suivante

B
2shx − 2x
lim .
x−→0 x2 − x ln(1 + x)

x3 x2 x3
On a : shx = x + + o(x3 ), ln(1 + x) = x − + + o(x3 ). On obtient :
3! 2 3
x3 x3
lim 2
2shx − 2x
x−→0 x − x ln(1 + x)
= lim
x−→0
2


2
x +

x −x x−

3!
+ o(x
x2
2


2
+ o(x ) H
3 ) − 2x

 = x−→0
lim 3
x
2
3
+ o(x3 )

+ o(x3 )
= lim


x−→0 3
2

2
+ o(1) = . (3 pts)
3
ST
U

3
U.S.T.H.B Coordination SM-ST du module MATHS I
Faculté des Mathématiques Année universitaire 2019-2020
1ère année Licence ST Vague 1

Corrigé de l’épreuve de rattrapage

Exercice 1(5 points)


1. Résoudre dans son domaine de définition l’équation suivante : ln(x + 2) + ln(x + 3) = ln(x + 5).
L’équation est bien définie si

x + 2 > 0 ⇒ x ∈] − 2, +∞[,

x + 3 > 0 ⇒ x ∈] − 3, +∞[,

B
x + 5 > 0 ⇒ x ∈] − 5, +∞[ (1pt)

D’où D =] − 2, +∞[∩] − 3, +∞[∩] − 5, +∞[=] − 2, +∞[.

ln(x + 2) + ln(x + 3) = ln(x + 5) ⇒ ln[(x + 2)(x + 3)] = ln(x + 5)


⇒ (x + 2)(x + 3) = (x + 5)
⇒ x2 + 4x + 1 = 0.
On a ∆ = 12, donc x1 = −2 −

2. Calculer la limite suivante :



3 ∈]
(0.5pt)

lim

H
D’où l’ensemble des solutions est S = {−2 +  3}.  (1pt)
1
E x−
1


/ − 2, +∞[ et x2 = −2 + 3 ∈] − 2, +∞[.


+2 .
ST
x→+∞ x x

On a pour tout t ∈ R, t − 1 < E(t) ≤ t, d’où pour x ∈ R∗ , on a

1 1 1
x−
− 1 < E(x − ) ≤ x −
x x x
1 1 1 1 1
1 − 2 − < E(x − ) ≤ 1 − 2
x x x x x
1 1 1 1 1
3 − 2 − < E(x − ) + 2 ≤ 3 − 2 (1pt)
x x x x x
   
1 1 1
U

Comme lim 3 − 2 − = lim 3 − 2 = 3, alors on obtient par passage a la limite dans la double
x→+∞ x x x→+∞ x
inégalité :    
1 1
lim E x− + 2 = 3. (0.5pt)
x→+∞ x x
3. Donner la contraposée de la proposition suivante : −1 ≤ x ≤ 1 ⇒ |x| ≤ 1.
On a la contraposée de P ⇒ Q est Q ⇒ P , alors la contraposée de −1 ≤ x ≤ 1 ⇒ |x| ≤ 1 est
|x| > 1 ⇒ x < −1 ou x > 1. (1pt)

Exercice 2(4 points)


1. En utilisant le théorème des accroissements finis, montrer que : ∀x ∈]1, +∞[, on a

x−1 1
2
< arctan(x) − arctan(1) < (x − 1).
1+x 2

1
On applique le théorème des accroissement finis à la fonction x 7−→ f (x) = arctan x sur l’intervalle [1, x].
La fonction f est continue sur R, en particulier sur [1, x] et elle est dérivable sur R, en particulier sur ]1, x[.
(1pt)
Alors d’après le théorème des accroissements finis il existe un c ∈]1, x[ tel que

arctan x − arctan 1 1
f (x) − f (1) = (x − 1)f 0 (c) ⇐⇒ = (0,5pt)
x−1 1 + c2

D’autre part

1 < c < x ⇒ 1 < c2 < x2


1 1 1

B
⇒ 2
< 2
<
1+x 1+c 2
1 arctan x − arctan 1 1
⇒ < < (1pt)
1 + x2 x−1 2

multiplions par x − 1 > 0, on obtient

x−1 1

2. Déduire que :
∀x ∈]1, +∞[,

π 1
4 5
1 + x2

+ < arctan(2) < + .

π 1
π 1
4 2
H
< arctan(x) − arctan(1) < (x − 1). (0,5pt)

D’après la première question si on pose x = 2, on obtient

1 1 π 1
2

< arctan(2) − arctan(1) < =⇒ + < arctan(2) < + , car arctan 1 =


π
(1pt)
ST
5 2 4 5 4 2 4

Exercice 3(5 points)


 1


 x2 e x si x < 0



Soit la fonction f définie sur R par : f (x) = 0 si x = 0





 2
x (1 + ln x) si x > 0
1. Étudier la continuité et la dérivabilité de f en x0 = 0.
– La continuité en x0 = 0
U

f est continue en x0 = 0 si seulement si lim f (x) = lim f (x) = f (0).


x→0− x→0+

1

 lim f (x) = lim x2 e x = 0 = f (0) (0,5pt)
− −


 x→0 x→0
et


 lim f (x) = lim x2 (1 + ln x) = lim x2 + x2 ln x = 0 = f (0) (0,5pt)

x→0+ x→0+ x→0+

Donc f est continue en x0 = 0.

– La dérivabilité en x0 = 0
f (x) − f (0) f (x) − f (0)
f est dérivable en 0 si et seulement si lim = lim =l (fini).
x→0− x x→0 + x

2
 1 1
f (x)−f (0) x2 e x

 lim x = lim x = lim− xe = 0 (0,5pt)
x
− −

 x→0
 x→0 x→0
et
 2
 lim f (x)−f (0)
= lim x (1+ln x)

= lim x(1 + ln x) = lim (x + x ln x) = 0 (0,5pt)


x x
x→0+ x→0+ x→0+ x→0+

Donc f est dérivable en x0 = 0 et f 0 (0) = 0.

2. f est-elle de classe C 1 en x0 = 0 ?
f est de classe C 1 en x0 = 0 si est seulement f est continue et dérivable en x0 = 0 est sa dérivée f 0 est
continue en x0 = 0.
D’après la première question f est continue et dérivable en x0 = 0. (0,5pt)

B
 1


 (2x − 1)e x si x < 0



Sa fonction dérivée est donnée par f 0 (x) = 0 si x = 0 (1pt) On a





x(3 + 2 ln x) si x > 0









x→0
et
− x→0 −
1
lim f 0 (x) = lim (2x − 1)e x = 0 = f 0 (0)

H (0,5pt)

 lim f 0 (x) = lim x(3 + 2 ln x) = lim (3x + 2x ln x) = 0 = f 0 (0) (0,5pt)


x→0+ x→0+

Donc f 0 est continue en x0 = 0. D’ou f est de classe C 1 en x0 = 0.


x→0+

(0,5pt)
ST
Exercice 4(6 points) √ √
+ e 1−x e 1+x2
1. Déterminer le développement limité de f (x) = à l’ordre 2 au voisinage de 0,
1 + sin(x)
puis en déduire l’équation de la tangente au point (0, f (0)) à la courbe (Cf ).
√ √
On a 1 − x = 1 − 12 x − 18 x2 + o(x2 ), 1 + sin x = 1 + x + o(x2 ), 1 + x2 = 1 + 12 x2 + o(x2 ).
√ 1 2 1 2
1+x2 +o(x2 ) +o(x2 )
On a e = e1+ 2 x = e · e2x .
1
On pose u = 12 x2 + o(x2 ) avec u → 0 quand x → 0, alors : eu = 1 + u + u2 + o(u2 ). d’où,
2

 
1
U

2 1 2 2
e 1+x = e · e 2 x +o(x ) = e · 1 + x2 + o(x2 ) . (0,5pt)
2
√ 1 1 2 1 1 2
+o(x2 ) +o(x2 )
Maintenant, on calcule le DL de e 1−x = e1− 2 x− 8 x = e · e− 2 x− 8 x .
On pose t = − 12 x − 18 x2 + o(x2 ) avec t → 0 quand x → 0, on obtient
   2
− 21 x− 18 x2 +o(x2 ) 1 1 2 2 1 1 1 2
e = 1 + − x − x + o(x ) + − x − x + o(x ) + o(x2 ).
2
2 8 2 2 8

On développe l’expression ci-dessus en ne gardant que les monômes de degré inférieur ou égal à 2, on obtient

 
1−x 1 2
e = e · 1 − x + o(x ) . (0,5pt)
2

e(2− 12 x+ 21 x2 +o(x2 ))
Alors, f (x) = 1+x+o(x2 )
.

3
2 − 12 x + 12 x2 + o(x2 )
Pour calculer le DL du quotient , on peut appliquer l’une des méthodes suivantes :
1 + x + o(x2 )
Méthode 1 : On effectue la division suivant les puissances croissantes.
2 − 21 x + 21 x2 1+x

−2 −2x 2 − 52 x + 3x2

− 52 x + 21 x2

+ 52 x + 25 x2

3x2

B
d’où,
2 − 12 x + 12 x2 + o(x2 ) 5
2
= 2 − x + 3x2 + o(x2 ). (1pt)
1 + x + o(x ) 2
Au final, on obtient
5e
f (x) = 2e − x + 3ex2 + o(x2 ). (0,5pt)
2
Méthode 2 :
On peut aussi mettre la fonction f sous la forme
e 2 − 12 x + 12 x2 + o(x2 )
1 + x + o(x )2
 
1
2 2
H
1 2 2
= e 2 − x + x + o(x )

1
1 + x + o(x2 )
.
ST
1
Il suffit d’utiliser le DL de et déduire le DL final par le produit.
1+y
L’équation de la tangente à la courbe (Cf ) au point (0, f (0)) :
De la question précédente, on déduit que (Cf ) admet au point (0, e) une tangente d’équation
5e
y = 2e − x. (1pt)
2
ln(chx cos x)
1. En utilisant les développements limités calculer la limite suivante : lim .
x→0 x4

ln(chx cos x)
lim est une forme indéterminée
x4
U

x→0

Au voisinage de 0, on a
  
1 2 1 4 4 1 2 1 4 1
chx cos x = 1 − x + x + o(x ) 1 + x + x + o(x ) = 1 − x4 + o(x4 ). (1pt)
4
2 24 2 24 6
1
D’autre part le DL de ln(chx cos x) = ln(1 − x4 + o(x4 )).
6
On pose t = − 61 x4 + o(x4 ) avec t → 0 quand x → 0, on obtient

1
ln(chx cos x) = − x4 + o(x4 ). (1pt)
6
D’où
!
ln(chx cos x) − 61 x4 + o(x4 ) 1
lim = lim = − . (0,5pt)
x→0 x4 x→0 x4 6

4
U.S.T.H.B Coordination SM-ST du module MATHS I
Faculté des Mathématiques Année universitaire 2019-2020
1ère année Licence ST Durée : 01 h 15 mn

Corrigé de l’épreuve de rattrapage

Exercice 1. (6 points)

1. Résoudre dans son domaine de définition l’équation suivante :



ch(ln(x)) = 5.

L’équation est définie pour x ∈]0, +∞[. (0.5 pt)

B
On a
eln(x) + e−ln(x) √ 1 √
ch(ln(x)) = = 5 ⇒ eln(x) + eln( x ) = 2 5 (0.5 pt)
2
1 √
⇒ x+ =2 5
x√
2
⇒ x − 2 5x + 1 = 0. (1 pt)

H
Le déscriminant de la dernière équation est ∆ = 16. (0.5 pt)




x1 , x2 ∈]0, +∞[ alors l’ensemble de solutions est E = { 5 − 2, 5 + 2}.
2. Montrer par contraposition la proposition suivante :

D’où, l’éqution admet deux racines réelles distinctes x1 = 5 − 2 et x2 = 5 + 2. Comme
(0.5 pt)
ST
”n2 + 3 n’est pas divisible par 4 ⇒ n est pair”.

La contraposée est

”n est impair ⇒ n2 + 3 est divisible par 4”. (1 pt)

n est impair ⇒ ∃k ∈ Z, n = 2k + 1
⇒ ∃k ∈ Z, n2 = 4k 2 + 4k + 1
U

⇒ ∃k ∈ Z, n2 + 3 = 4k 2 + 4k + 4
0 0
⇒ ∃k ∈ Z, n2 + 3 = 4k oú k = k 2 + k + 1
⇒ n2 + 3 est divisible par 4. (2 pts)

Exercice 2. (3 points)
On considère la fonction f définie par
sin(πx) + 1
f (x) = .
x2 − 2x + 5
1. Calculer la dérivée de f .
0 (x2 − 2x + 5)πcos(πx) − 2(x − 1)(sin(πx) + 1)
f (x) = . (1 pt)
(x2 − 2x + 5)2

1
2. Montrer que l’équation admet au moins une solution sur ]0, 2[.
0
f (x) = 0 ⇒ (x2 − 2x + 5)πcos(πx) − 2(x − 1)(sin(πx) + 1) = 0.

f est continue sur [0, 2] et dérivable ]0, 2[ (0.5 pt). De plus, on a : f (0) = f (2) = 51 . (0.5 pt)
0
D’après le Théorème de Rolle, il existe c ∈]0, 2[ tel que f (c) = 0. (1 pt)

Exercice 3. (5 points)
Soit la fonction f définie par
(
x2 earctan(x) + 2x, x ≥ 0 ;
f (x)
x(2 + sin(x)), x < 0.

B
1. Etudier la continuité de f sur R
(a) Pour x ∈]0, +∞[, la fonction f : x 7→ x2 earctan(x) + 2x est la somme de deux fonctions
continues sur R, d’où, f est continue sur ]0, +∞[.
Pour x ∈] − ∞, 0[, la fonction f : x 7→ x(2 + sin(x)) est continue sur R, d’où elle est
continue sur ] − ∞, 0[. (0.5 pt)
(b) La continuité au point 0.

lim f (x) =
x→0−

lim f (x) =
H lim x(sin(x) + 2) = 0. (0.5 pt)
x→0−

lim x2 earctan(x) = 0. (0.5 pt)


ST
x→0+ x→0+

comme lim− f (x) = lim+ f (x) = 0 alors la fonction f est continue en 0.


x→0 x→0
2. Etudier la dérivabilité de f sur R
(a) Pour x ∈]0, +∞[, la fonction f : x 7→ x2 earctan(x) + 2x est la somme de deux fonctions
dérivables sur R, d’où, f est dérivable sur ]0, +∞[.
Pour x ∈] − ∞, 0[, la fonction f : x 7→ x(2 + sin(x)) est dérivable sur R, d’où elle est
dérivable sur ] − ∞, 0[. (0.5 pt)
U

(b) La dérivabilité de f au point x = 0.


f (x) − f (0) x(sin(x) + 2)
lim− = lim− = 2. (0.5 pt)
x→0 x x→0 x
f (x) − f (0) x2 earctan(x) + 2x
lim+ = lim+ = 2. (0.5 pt)
x→0 x x→0 x
Donc f est dérivable en 0.
3. Déterminer la dérivée de f .
(
x2 arctan(x)
0 (2x + 1+x 2 )e + 2, x ≥ 0 ;
f (x) (2 pts)
2 + sin(x) + xcos(x), x < 0.

2
Exercice 4. (6 points)
1. En utilisant les DL calculer la limite suivante :
ecos(x) − ech(x) 0
lim est une forme indéterminée .
x→0 cos(x) − ch(x) 0
On a :
1
cos(x) = 1 − x2 + o(x2 ).
2
1 2
ch(x) = 1 + x + o(x2 ).
2
D’où,

B
1 2
+o(x2 )
ecos(x) = e1− 2 x
1 2
+o(x2 )
= e · e− 2 x

posons le changement de variable : t = − 12 x2 + o(x2 ) avec t → 0 quand x → 0, ce qui donne

donc, on a
1
2
H 1
et = 1 + t + t2 + o(t2 )
2

1 1
ecos(x) = e(1 + (− x2 + o(x2 )) + (− x2 + o(x2 ))2 + o(x2 ))
2 2
on développe l’expression ci-dessus en ne gardant que les monômes de degré inférieurs ou égals
ST
2, on obtient
1
ecos(x) = e(1 − x2 + o(x2 )). (0.5 pt)
2
On procéde de la même manière pour calculer le DL de ech(x) , on obtient :
1
ech(x) = e(1 + x2 + o(x2 )). (0.5 pt)
2
D’où,
ecos(x) − ech(x) = −ex2 + o(x2 )).
U

D’autre part, on a :
cos(x) − ch(x) = −x2 + o(x2 ). (0.5 pt)

Ainsi,
ecos(x) − ech(x) −ex2 + o(x2 ))
lim = lim = e. (0.5 pt)
x→0 cos(x) − ch(x) x→0 −x2 + o(x2 )

2. Calculer la limite suivante :


1 cos(x2 + x)
 
−x 0
lim 2
−e est une forme indéterminée .
x→0 x 1+x+x 0
On a :
1
cos(x) = 1 − x2 + o(x2 ),
2

3
donc,
1
cos(x + x2 ) = 1 − (x + x2 )2 + o(x2 ),
2
1
= 1 − x2 + o(x2 ). (1 pt)
2
1− 12 x2 +o(x2 )
Ensuite, pour calculer le DL du quotient 1+x+x2
, on effectue la division suivant les puissances
croissantes, on obtient

1 − 21 x2 + o(x2 ) 1
2
= 1 − x − x2 + o(x2 ). (1.5 pt)
1+x+x 2

B
1
e−x = 1 − x + x2 + o(x2 ). (0.5 pt)
2
D’où,
1 − 21 x2 + o(x2 )
− e−x = −x2 + o(x2 ). (0.5 pt)
1 + x + x2
Ainsi,
lim
1
x→0 x

cos(x2 + x)
1 + x + x2
H
− e−x

1
= lim (−x2 + o(x2 )) = 0. (0.5 pt)
x→0 x
ST
U

4
U.S.T.H.B Coordination SM-ST du module MATHS I
Faculté des Mathématiques Année universitaire 2019-2020
1ère année Licence SM

Corrigé de l’épreuve de rattrapage

Exercice 1. [ 4 points]

1. Soient x, y ∈ R. Montrons en utilisant la contraposée que :


   (x + y)2 − 1 
x 6= 1 − y et x 6= −1 − y ⇒ 6
= 0 .
1 + x2 + y 2
 (x + y)2 − 1   
Cela revient à montrer que : = 0 ⇒ x = 1 − y ou x = −1 − y . (0,5 pt)
1 + x2 + y 2

B
(x + y)2 − 1
On a : = 0 ⇒ (x + y)2 − 1 = 0 (car 1 + x2 + y 2 6= 0 ∀x, y ∈ R)
1 + x2 + y 2
⇒ (x + y − 1)(x + y + 1) = 0 ⇒ x = 1 − y ou x = −1 − y. (1 pt)
p
2. Pour résoudre l’inéquation x2 − 16 > x − 2 dans R, on commence par donner son domaine de

H
définition D = {x ∈ R / x2 − 16 ≥ 0} =] − ∞, −4] ∪ [4, +∞[. (0,5 pt)
On distingue deux cas : (0,5 pt)
– Si x − 2 < 0 c’est à dire x < 2 alors l’inéquation est toujours vérifiée ainsi
S1 =] − ∞, 2[ ∩ D =] − ∞, −4]. (0,5 pt)
– Si x − 2 ≥ 0 alors les deux membres de l’inéquation sont positifs donc
ST
p
x2 − 16 > x − 2 ⇒ x2 − 16 > (x − 2)2 . Ceci donne 4(x − 5) > 0 donc x > 5.
Ainsi S2 = [2, +∞[∩]5, +∞[∩D =]5, +∞[. (0,5 pt)
On conclut que l’ensemble des solutions est S = S1 ∪ S2 =] − ∞, −4]∪]5, +∞[. (0,5 pt)
cos 2x + sin 2x
Exercice 2. [ 3 points] Soit la fonction f définie par f (x) = .
1 + cos2 x
1. Domaine de définition : Df = {x ∈ R / 1 + cos2 x 6= 0} = R (car 1 + cos2 x > 0 ∀x ∈ R). (0,5 pt)

2. Montrons que la dérivée f 0 s’annule au moins une fois sur ]a, a + π[, pour tout a ∈ R, pour cela on
applique le Théorème de Rolle : (0,5 pt)
U

(a) f est une fonction continue sur [a, a + π] pour tout a dans R car c’est le quotient et la composée
de fonctions continues sur [a, a + π], (x 7→ cos x, x 7→ sin x, x 7→ 2x). (0,5 pt)

(b) f est une fonction dérivable sur ]a, a + π[ pour tout a dans R car c’est le quotient et la composée
de fonctions dérivables sur ]a, a + π[, (x 7→ cos x, x 7→ sin x, x 7→ 2x). (0,5 pt)
cos 2a + sin 2a cos(2a + 2π) + sin(2a + 2π) cos 2a + sin 2a
(c) On a : f (a) = 2
, f (a + π) = 2
= = f (a),
1 + cos a 1 + (cos(a + π)) 1 + cos2 a
(car cos(x + 2π) = cos x, sin(x + 2π) = sin x, cos(x + π) = − cos x). (0,5 pt)

Les conditions du Théorème étant vérifiées, on déduit que : ∃c ∈]a, a + π[ / f 0 (c) = 0. (0,5 pt)
x 1


 arctan( 2 ) si x 6= 0
 π
 x
Exercice 3. [ 7 points] Soit la fonction f définie par f (x) =



 0 si x = 0

1
1. Continuité et dérivabilité de f sur R :
x 1
(a) Continuité et dérivabilité de f sur R∗ : La fonction x 7→ arctan( 2 ) est continue et
π x
dérivable sur R∗ car c’est le produit et la composée de fonctions continues et dérivables sur R∗
(x 7→ πx , x 7→ arctan x, x 7→ 1
x2
). (0,5 pt + 0,5 pt)

(b) Continuité de f au point x0 = 0 : (1 pt)


– On a f (0) = 0.
x 1 1 π
– lim f (x) = lim arctan( 2 ) = 0, car lim arctan( 2 ) = .
x→0 x→0 π x x→0 x 2
Donc lim f (x) = 0 = f (0) ainsi f est continue au point x0 = 0.
x→0
(c) Dérivabilité de f au point x0 = 0 : (1 pt)

B
x
f (x) − f (0) π arctan( x12 ) 1 1 1
lim = lim = lim arctan( 2 ) = .
x→0 x−0 x→0 x x→0 π x 2
1
Donc f est dérivable au point x0 = 0 et on a f 0 (0) = .
2
Conclusion : f est continue et dérivable sur R.

2. Calcul de la dérivée f 0 .
Comme f est dérivable sur R alors

0
f (x) =
 



 π


 1
1
arctan(
1
x2
) −
H
2x2 
1 + x4
si x 6= 0 (1,5 pt)
ST


si x = 0.

2

3. Comme f est continue et dérivable sur R alors pour déterminer si la fonction f est de classe C 1 sur
R, il reste à étudier la continuité de f 0 sur R. (0,5 pt)
– Continuité de f 0 sur R∗ : f 0 est continue sur R∗ car c’est la somme, le quotient et la composée
de fonctions continues sur R∗ (x 7→ arctan x, x 7→ x2 , x 7→ 1 + x4 ). (1 pt)
– Continuité de f 0 en 0 : (1 pt)
1
(a) On a : f 0 (0) = .
2
U

1 1 2x2  1
(b) lim f 0 (x) = lim arctan( 2 ) − = .
x→0 x→0 π x 1 + x4 2
0 1 0
Donc lim f (x) = = f (0), ce qui entraı̂ne que f 0 est continue au point x0 = 0.
x→0 2

Ainsi, f 0 est continue sur R. Par conséquent, on conclut que f est de classe C 1 sur R.

Exercice 4. [ 6 points]
ex chx − cos2 x
Soit la fonction f définie par f (x) = √ .
1+x
1. Déterminons le développement limité de f au voisinage de 0 à l’ordre 2.
 x2  x2 
On a : ex chx = 1 + x + + o(x2 ) 1 + + o(x2 ) = 1 + x + x2 + o(x2 ). (0,5 pt)
2 2
 x2 2
 x2
2
cos x = 1 − + o(x ) 1 − + o(x ) = 1 − x2 + o(x2 ). (0,5 pt)
2
2 2

2
   
Ainsi : ex chx − cos2 x = 1 + x + x2 + o(x2 ) − 1 − x2 + o(x2 ) = x + 2x2 + o(x2 ). (0,5 pt)

ex chx − cos2 x x + 2x2 + o(x2 )


D’où : f (x) = √ = .
1+x 1 + 21 x − 18 x2 + o(x2 )
x + 2x2 + o(x2 )
Pour calculer le développement limité du quotient à l’ordre 2, on effectue la
1 + 12 x − 18 x2 + o(x2 )
division suivant les puissances croissantes de x comme suit : (1 pt)

x +2x2 1 + 21 x − 18 x2
−(x + 12 x2 ) x + 32 x2
3 2
2x

B
− 32 x2

Par conséquent, le développement limité de f au voisinage de 0 à l’ordre 2 est :

3
f (x) = x + x2 + o(x2 ) (0,5 pt).
2

de 0 est donnée par : (0,5 pt)


H
2. Comme f est de classe C 2 au voisinage de 0, la formule de MacLaurin de f à l’ordre 2 au voisinage

f (x) = f (0) + xf 0 (0) +


x2 00
2!
f (0) + o(x2 ).

Par identification avec le développement limité obtenu précédemment, on déduit que :


ST
f (0) = 0, f 0 (0) = 1 et f 00 (0) = 3. (0,5 pt + 0,5 pt + 0,5 pt )
L’équation de la tangente au point (0, f (0)) est y = x. Comme f (x)−y = 32 x2 +o(x2 ) alors au voisinage
de 0, f (x) − y > 0 ainsi la courbe (C) représentative de f est au dessus de sa tangente au voisinage
de 0. (0,5 pt + 0,5 pt)
U

3
USTHB
Faculté de Mathématiques Licence Sciences de la Matière
Année : 2020/2021 Module : Math 1

Corrigé de l’épreuve de Rattrapage


Exercice 1. (5 points)
1. Montrer par récurrence que : ∀n ∈ N? , 10n − 1 est divisible par 9.
On pose P (n) : 10n − 1 est divisible par 9
• On a 101 − 1 = 9 est divisible par 9 donc P (1) est vraie. (0,5 pt)
• Montrons l’implication P (n) =⇒ P (n + 1). On a

P (n) =⇒ ∃k ∈ N? , 10n − 1 = 9k (0,5 pt)

=⇒ ∃k ∈ N? , 10(10n − 1) = 90k

=⇒ ∃k ∈ N? , 10n+1 − (9 + 1) = 90k

B
=⇒ ∃k ∈ N? , 10n+1 − 1 = 9 + 90k

=⇒ ∃k ∈ N? , 10n+1 − 1 = 9 (1 + 10k)
| {z }
k0
n+1
=⇒ 10 −1 est divisble par 9

H
=⇒ P (n + 1).

• Conclusion : Donc P (n) est vraie, pour tout n ∈ N?


(1 pt)

2. Montrer que pour tout x ∈ R, on a : ch2 x − sh2 x = 1. On a :

ch2 x − sh2 x =
 ex + e−x 2  ex − e−x 2
2

2
(0,5 pt).
ST
1  2x
 
e + 2e .e + e2x − e2x − 2ex .e−x + e2x
x −x
 
=
4
1  4
= 2ex .e−x + 2ex .e−x = = 1. (1 pt)
4 4
Résoudre dans R l’équation : sh2 x − chx + 1 = 0
Par la relation ch2 x − sh2 x = 1, on a sh2 x = ch2 x − 1, ainsi :

sh2 x − chx + 1 = 0 ⇐⇒ ch2 x − 1 − chx + 1 = 0




⇐⇒ ch2 x − chx = 0 (0,5 pt)


U


⇐⇒ chx chx − 1 = 0

⇐⇒ chx = 0 ou chx = 1

⇐⇒ chx = 1 car chx > 0, ∀x ∈ R (0,5 pt)

⇐⇒ x = 0 ainsi S = {0}. (0,5 pt)

Exercice 2. (10 points)


On considère la fonction f définie sur [0, 2] par :
 2
x + ax
si 0 ≤ x ≤ 1



 x+2

f (x) =

 −x sin(πx) si 1 < x ≤ 2,


 où a est un paramètre réel.

1
1. Déterminer la valeur de a pour que f soit continue en x0 = 1.

1+a
f est continue en x0 = 1 ⇐⇒ lim f (x) = lim f (x) = f (1) avec f (1) =
x→1− x→1+ 3
1+a
⇐⇒ lim f (x) = = lim f (x) = 0 (1 pt) + (1 pt)
x→1− 3 x→1+
1+a
⇐⇒ =0
3
⇐⇒ a = −1. (0,5 pt)

2. On pose a = −1.

(a) Montrer que f est dérivable sur ]0, 2[ puis calculer f 0 sur ]0, 2[.
• f est dérivable sur ]0, 1[ car somme et quotient de fonctions dérivables sur R−{−2} en particulier

B
sur ]0, 1[. x 7−→ x2 + ax, x 7−→ x + 2

(1 pt)
• f est dérivable
 sur ]1, 2[ car composée et 
produit de fonctions dérivables sur R en particulier
−x
sur ]1, 2[. x 7−→ , x 7−→ sin x, x 7−→ πx (1 pt)

• f est dérivable en x0 = 1 si et seulement si

On a :
lim
x→1−
x→1−
lim

f (x) − f (1)
x−1
x−1

= lim
H
f (x) − f (1)
= lim
x→1

x2 − x
+
f (x) − f (1)

x→1− (x − 1)(x + 2)
x−1

= lim
x
= l,

x→1− (x + 2)
1
= .
3
l est fini.

(0,5 pt)
ST
f (x) − f (1) −x sin(πx)  −x   − sin(πx − π) 
lim = lim = lim car sin(α − π) = − sin α
x→1+ x−1 x→1+ 3π(x − 1) x→1+ 3π x−1
x − sin(πx − π) 1 sin(π(x − 1))
= lim ·π· = car lim = 1 (1 pt)
x→1+ 3π π(x − 1) 3 x→1+ π(x − 1)

Ainsi f est dérivable en x0 = 1.


Conclusion : f est donc dérivable sur ]0, 2[ et on a :

 2
x + 3x

 si 0 < x < 1 (0,5 pt)


 (x + 2)2
U







0
f (x) = 1
si x = 1 (0,5 pt)
 3







 − sin(πx) − x cos(πx) si 1 < x < 2. (0,5 pt)


3π 3
sin(πc) c
(b) Montrer qu’il existe c dans ]1, 2[ tel que : − − cos(πc) = 0.
3π 3
Pour cela, on applique le Théorème de Rolle. (0,5 pt)
Vérifions les hypothèses du Théorème de Rolle :
• f est continue sur [1, 2] car composée et produit de fonctions continues sur R en particulier sur
−x
[1, 2]. x 7−→ , x 7−→ sin x, x 7−→ πx

• f est dérivable sur ]1, 2[. (Déjà montré précédemment)

2
• On a f (1) = f (2) = 0. (0,5 pt)
D’après le Théorème de Rolle, on conclut qu’il existe c ∈]1, 2[ tel que f 0 (c) = 0. En remplaçant
par la dérivée de f sur ]1, 2[, on obtient :
sin(πc) c
∃c ∈]1, 2[ / − − cos(πc) = 0. (1,5 pts)
3π 3

Exercice 3. ( 5 points )
2 + arctan x
On considère la fonction f donnée par f (x) = .
chx
(a) Donner le développement limité de f en x0 = 0 à l’ordre 3.
x3 1
On a : 2 + arctan x = 2 + x − + o(x3 ) et chx = 1 + x2 + o(x3 ) (0,5 pt)
3 2
x3 3
2+x− + o(x )

B
Alors, f (x) = 3 . On effectue une division selon les puissances croissantes de x :
1
1 + x2 + o(x3 )
2
x3 1
2 +x − 1 + x2
3 2
5
+x2 2 + x − x2 − x3
2

−x2
−x2

1
+ x3
2
5
− x3
1
− x3
3 H 6
(2,5 pts)
ST
6
1
−x2 − x4
2

5 1
− x3 + x4
6 2
Ainsi, le développement limité de f au voisinage de 0 à l’ordre 3 est donné par :
2 + arctan x 5
f (x) = = 2 + x − x2 − x3 + o(x3 ). (0,5 pt)
chx 6
U

(b) En déduire l’équation de la tangente à la courbe (C) de f en x0 = 0, ainsi que sa


position par rapport à (C).
Du développement limité de f obtenu, on déduit que :

(T ) : y = 2 + x est l’équation de la tangente à la courbe (C) au point (0, 2). (1 pt)

La position de la courbe par rapport à la tangente (T ) dépend du signe du coefficient du terme


en x2 . Comme on a
2 + arctan x
= |2 {z
+ x} + −x2 +o(x2 )
chx |{z}
Équation de la tangente La position
On conclut que la courbe (C) est au-dessous de la tangente (T ). (1 pt)

3
USTHB Licence Sciences & Technologies
Faculté de Mathématiques Module : Math 1
Année : 2020/2021 Section : 1-15

Corrigé de l’épreuve de Rattrapage


Exercice 1. [5 points]

1. Calculer la limite suivante : lim e−x E(x + 1).


x→+∞
On a : ∀y ∈ R y − 1 < E(y) ≤ y, d’où

x < E(x + 1) ≤ x + 1 ⇒ e−x x < e−x E(x + 1) ≤ e−x (x + 1) car e−x > 0 (0,5 pt)

Comme lim xe−x = lim e−x (x + 1) = 0 (0,5 pt).


x→+∞ x→+∞
Alors d’après le théorème d’encadrement, on a :

B
lim e−x E(x + 1) = 0. (1 pt)
x→+∞

2. Résoudre dans R l’équation suivante : 2ch(2x) − sh(2x) = 2.


e2x + e−2x e2x − e−2x
On a ch(2x) = et sh(2x) = .
2 2
En remplaçant dans l’équation on obtient :

H
2ch(2x) − sh(2x) = 2 ⇔ 2
e2x + e−2x e2x − e−2x
2

⇔ e2x + 3e−2x − 4 = 0
2
=2

(0,5 pt)

En multipliant l’égalité par e2x on trouve (e2x )2 − 4e2x + 3 = 0 · · · (∗) (0,5 pt).
ST
On pose t = e2x et on remplace dans l’équation (∗) ce qui donne :

t2 − 4t + 3 = 0 (0,5 pt)

Cette dernière équation son discriminant est ∆ = 4 > 0, elle possède donc deux racines distinctes
t1 = 1 et t2 = 3.
ln(1)
t1 = e2x1 ⇒ 1 = e2x1 ⇒ x1 = =0
2
ln(3)
t2 = e2x2 ⇒ 3 = e2x2 ⇒ x2 = . (0,5 pt)+(0,5 pt)
2
U

n ln(3) o
Ainsi l’ensemble des solutions est S = 0, . (0,5 pt)
2

Exercice 2. [10 points]


sin x
I. Soit f : R∗ \ {−1} → R la fonction définie par f (x) = .
x2 + x

La fonction f est-elle prolongeable par continuité en 0 ?


La fonction f est prolongeable par continuité en x0 = 0 si et seulement si lim f (x) = l ∈ R.
x→0
sin x 0
Calculons lim 2 . Il s’agit d’une forme indéterminée de la forme .
x→0 x + x 0
sin x sin x 1 sin x
Méthode 1 : On a lim 2 = lim × = 1 car lim = 1. (1 pt)
x→0 x + x x→0 x x+1 x→0 x
Méthode 2 : Utilisons la règle de l’Hospital. On pose h(x) = sin x et k(x) = x2 + x. Les fonctions h et k

1
sont dérivables sur R, en particulier au voisinage de 0. De plus h0 (x) = cos x et k 0 (x) = 2x + 1 6= 0.

h0 (x) cos x sin x


lim = lim = 1 =⇒ lim f (x) = lim 2 =1
x→0 k 0 (x) x→0 2x + 1 x→0 x→0 x + x

Ainsi f est prolongeable par continuité en 0.


II. Soit g la fonction définie par :
sin x


 si −1 < x < 0
 2+x
x


g(x) =
1 − ln(1 + x)




 si x≥0
x+1
1. La fonction g est-elle continue sur [− π4 , 2] ?

B
sin x
La fonction x 7→ 2 est une fonction continue sur ] − 1, 0[ comme quotient de fonctions continues
x +x
sur ] − 1, 0[ (x 7→ sin x et x 7→ x2 + x), en particulier elle est continue sur [ −π
4 , 0[⊂] − 1, 0[. (0,5 pt)
1 − ln(1 + x)
La fonction x 7→ est une fonction continue sur ]0, +∞[ comme quotient de fonctions
x+1
continues sur ]0, +∞[ ( x 7→ 1 − ln(1 + x) et x 7→ x + 1), en particulier elle est continue sur ]0, 2] ⊂
]0, +∞[. (0,5 pt)
Continuité de la fonction g en 0.

On a g(0) =
1 − ln(1 + 0)
0+1
= 1 et
H
La fonction g est continue en 0 si est seulement si lim g(x) = lim g(x) = g(0).
x→0− x→0+
ST
sin x
lim g(x) = lim =1
x→0− x→0− x2 + x
(0,5 pt)
1 − ln(1 + x)
lim g(x) = lim =1
x→0+ x→0+ x+1
Ainsi lim g(x) = lim g(x) = g(0) = 1, alors g est continue en 0 . Par conséquent la fonction g est
x→0− x→0+
continue sur [ −π
4 , 2]. (0,5 pt)
U

2. Énoncer le théorème des valeurs intermédiaires voir cours. (1 pt)


Montrer que l’équation g(x) = 0 admet au moins une solution dans l’intervalle [− π4 , 2].
Appliquons le théorème des valeurs intermédiaires à la fonction g sur [− π4 , 2].
La fonction g est continue sur [− π4 , 2] (0,5 pt).
D’autre part on a
√ √ √
− 2 − 2
−π sin( −π ) −8 2
g( ) = −π 2 4 π = π2
2
= 2
π(π−4)
= > 0 car π − 4 < 0 (1 pt)
4 ( 4 ) −4 − π π(π − 4)
16 4 16
1 − ln(1 + 2) 1 − ln(3)
g(2) = = <0 (1 pt)
2+1 2
Ainsi d’après le théorème des valeurs intermédiaires, il existe α ∈] − π4 , 2[ tel que g(α) = 0. Ce qui veut
dire que l’équation g(x) = 0 admet au moins une solution dans l’intervalle [− π4 , 2]. (0,5 pt)

2
3. Montrer que g est dérivable sur ] − 1, 0[∪]0, +∞[ puis calculer g 0 sur ] − 1, 0[∪]0, +∞[.
sin x
La fonction x 7→ 2 est une fonction dérivable sur ] − 1, 0[ comme quotient de fonctions dérivables
x +x
sur ] − 1, 0[ (x 7→ sin x et x 7→ x2 + x). (0,5 pt)
1 − ln(1 + x)
La fonction x 7→ est une fonction dérivable sur ]0, +∞[ comme quotient de fonctions
x+1
dérivables sur ]0, +∞[ ( x 7→ 1 − ln(1 + x) et x 7→ x + 1). (0,5 pt)

Conclusion : La fonction g est dérivable sur ] − 1, 0[∪]0, +∞[.


Calcul de la dérivée g 0 (x)
Comme la fonction g est dérivable sur ] − 1, 0[∪]0, +∞[ alors

(x2 + x) cos x − (2x + 1) sin x

B
si −1 < x < 0


(x2 + x)2




g 0 (x) = (2pts)


 −2 + ln(1 + x)
si x<0


(x + 1)2

Exercice 3. [5 points]
Soit f la fonction définie par f (x) =

On a : arctan(2x) = 2x −
8x3
3
H
arctan(2x)
−1 + sin x
.

1. Donner le développpement limité de f en 0 à l’ordre 3.


+ o(x3 ) et −1 + sin x = −1 + x −
x3
6
+ o(x3 ). (1 pt)
ST
8x3
2x − + o(x3 )
Alors, f (x) = 3 , on effectue la division suivant les puissances croissantes.
x3
−1 + x − + o(x3 )
6
8x3 x3
2x − −1 + x −
3 6
x4 2
2x −2x2 + −2x − 2x2 + x3
3 3
8 1
2x2 − x3 − x4
3 3
U

1
2x2 −2x3 + x5
3

2 3 1 1
x − x4 − x5
3 3 3
(2 pts)

arctan(2x) 2
On obtient ainsi f (x) = = −2x − 2x2 + x3 + o(x3 ). (1 pt)
−1 + sin x 3
f (x)
2. Calculer lim .
x→0 x
2
f (x) −2x − 2x2 + x3 + o(x3 ) 2
On a : lim = lim 3 = lim −2 − 2x + x2 + o(x2 ) = −2. (1 pt)
x→0 x x→0 x x→0 3

3
USTHB Licence Sciences & Technologies
Faculté de Mathématiques Module : Math 1
Année : 2020/2021 Section : 16-30

Corrigé de l’épreuve de Rattrapage

Exercice 1. [5 points]

1. Résoudre dans R l’équation E( x2 + 4) = 2.
p p
E( x2 + 4) = 2 ⇔ 2 ≤ x2 + 4 < 3 (1pt)

⇔ 4 ≤ x2 + 4 < 9

⇔ 0 ≤ x2 < 5

B
√ √
⇔ − 5 < x < 5. (1pt)
√ √ √
On déduit que l’ensemble des solutions de l’équation E( x2 + 4) = 2 est ] − 5, 5[.(1pt)

2. Donner le domaine de définition ainsi que la dérivée de la fonction f (x) = arccos(x2 − 1).
Domaine de définition de f . On a

H
−1 ≤ x2 − 1 ≤ 1 ⇒ 0 ≤ x2 ≤ 2
√ √
⇒ − 2 ≤ x ≤ 2.
√ √
D’où le domaine de définition de la fonction f est Df = [− 2, 2]. (1pt)
ST
La dérivée de f :
(x2 − 1)0 2x
f 0 (x) = p =√ . (1pt)
1− (x2 − 1)2 2x2 − x4
Exercice 2. [10 points]
On considère f la fonction définie par

2
 arctan(x + x) si x<0


f (x) = 0 si x=0


x ln x si x > 0.

U

1. Montrer que f est continue sur R.


• La continuité de f sur R∗ :
– Pour x ∈] − ∞, 0[, la fonction f est la composée de deux fonctions, x 7→ x2 + x et x 7→ arctan(x),
continues sur R donc f est continue sur ] − ∞, 0[. (0.5pt)
– Pour x ∈]0, +∞[, f est produit de deux fonctions continues, l’une est la fonction x 7→ ln(x) continue
sur R∗+ , l’autre est la fonction x 7→ x continue sur R donc f est continue sur ]0, +∞[. (0.5pt)
• Etudions la continuité de f au point x0 = 0.

lim arctan(x2 + x) = lim x ln(x) = f (0) = 0. (1pt)


x→0− x→0+

D’où f est continue en x0 = 0. Conclusion : f est continue sur R. (1pt)

1
2. Montrer que f est dérivable sur R∗ puis calculer f 0 sur R∗ . Pour les mêmes raisons que
précédemment f est dérivable sur R∗ . (1pt)
• La dérivée de f est donnée par :
2x + 1

0

4 + 2x3 + x2 + 1
, x<0
f (x) = x (1pt)
 ln(x) + 1, x > 0.

3. La fonction f est-elle dérivable en x0 = 0 ? f est dérivabale en x0 = 0 si et seulement si


f (x)−f (0) f (x)−f (0)
lim x = lim x = l.
x→0− x→0+

f (x)−f (0) arctan(x2 +x)


(i) lim x = lim x est une forme indéterminée 00 . On applique la règle de l’Hospital,

B
x→0− x→0−
on obtient :
2x + 1
lim = 1. (1pt)
x→0− x4 + 2x3 + x2 + 1
f (x)−f (0) x ln(x)
(ii) lim x = lim x = lim ln(x) = −∞. (1pt)
x→0+ x→0+ x→0+
On déduit que f n’est pas dérivable en x0 = 0. (0.5pt)

h1 h

h
h1

− , +∞ . (car f ( ) =
e

1
h

−1
h 1
e

) (1.5pt)
h
4. Montrer que f : , +∞ → − , +∞ réalise une bijection.

La fonction f est continue et strictement croissante sur H h1


e
h
, +∞ (car f 0 (x) = ln(x) + 1 > 0 sur
h1
, +∞ ). Ainsi, d’après le théorème de la bijection monotone f réalise une bijection de , +∞[ vers
he 1 e
ST
e e e
Calculer (f −1 )0 (0). On a :
1
(f −1 )0 (0) = 0 −1 .
f (f (0))
h1 h
Calculons la valeur de f −1 (0). On pose α = f −1 (0) ∈ , +∞ , alors on a :
e

f −1 (0) = α ⇐⇒ f (α) = 0 ⇐⇒ α ln(α) = 0 ⇐⇒ α = 1. (0.5pt)

D’où :
1 1
(f −1 )0 (0) = = 0 = 1. (0.5pt)
U

f 0 (f −1 (0)) f (1)
Exercice 3. [5 points]

Soit f la fonction définie par f (x) = ch(2x) 1 + 2x.

1. Donner le développpement limité de f en 0 à l’ordre 3.


√ 1 1 1 √
On a 1 + x = 1 + x − x2 + x3 + o(x3 ). D’où, le DL de 1 + 2x est donné par
2 8 16
√ 1 1
1 + 2x = 1 + x − x2 + x3 + o(x3 ). (0.5pt)
2 2

Le DL de ch(2x) s’écrit comme suit :

ch(2x) = 1 + 2x2 + o(x3 ). (0.5pt)

2

Ainsi, le DL du produit ch(2x) 1 + 2x est
√ 1 1
ch(2x) 1 + 2x = (1 + 2x2 + o(x3 ))(1 + x − x2 + x3 + o(x3 )).
2 2

On développe l’expression ci-dessus en gardant que les monômes dont le degré inférieur ou égal à 3,
on obtient :
√ 3 5
ch(2x) 1 + 2x = 1 + x + x2 + x3 + o(x3 ). (2pts)
2 2
2. Donner l’équation de la tangente à la courbe (C) de f au point (0, f (0)).
De la question précédente, on déduit que la courbe représentative de f admet au point (0, f (0)) une
tangente d’équation y = 1 + x. (1pt)

B
3. La position de la tangente par rapport à la courbe de f : On a f (x) − y ∼ 32 x2 , alors f (x) − y
est positive au voisinage de 0. On déduit que la courbe de f est au-dessus de sa tangent au point
(0, f (0)). (1pt)

H
ST
U

3
Coordination SM-ST du module
U.S.T.H.B
MATH 1
Faculté des Mathématiques
1ère année Licence ST. Sections
Mars 2021
(1-15)
EXAMEN FINAL Durée : 1h
La calculatrice, l’effaceur et le téléphone portable sont strictement interdits

Les questions sont indépendantes

Question 1. (3 points)
a b
Soient a et b deux réels strictement positifs. Montrer que + ≥ 2
b a
1 1
puis déduire que (a + b)( + ) ≥ 4.
a b
Question 2. (4 points)

Soit A = {x ∈ R / x2 − 3x + 2 ≤ x}.
Déterminer, s’ils existent, sup A, max A, inf A et min A.

Question 3. (2 points)
x cos x
Calculer lim .
x→0 x + arcsin x
Question 4. (3 points)
Énoncer le théorème des accroissements finis. Peut-on l’appliquer à la fonction
f (x) = x − E(x) sur [0, 2] ? Justifier votre réponse.

Question 5. (2 points)
Étudier la dérivabilité de la fonction f en x0 = 0

1 − cos(2πx)

si x 6= 0

f (x) = x
0 si x=0

Question 6. (3 points)
Soit f la fonction définie sur R par f (x) = 2 − 3shx. Montrer que f est bijective de R dans R puis
donner l’expression de la fonction réciproque f −1 .

Question 7.√(3 points)


Soit f (x) = 1 + 2x ln(1 − x). En utilisant un développement limité, déterminer l’équation de la
tangente à la courbe de f au point (0, f (0)) ainsi que la position de cette tangente par rapport à
la courbe.

Développements limités usuels au voisinage de 0 :


1 √ 1 1
ln(1 + x) = x − x2 + o(x2 ), 1 + x = 1 + x − x2 + o(x2 ).
2 2 8
U.S.T.H.B
Coordination SM-ST du module MATH 2
Faculté des Mathématiques
1ère année Licence ST. Sections (1-15)
Octobre 2020
Durée : 1h

EXAMEN FINAL

La calculatrice, l’effaceur et le téléphone portable sont strictement interdits

Exercice 1. (6 points)
x+7
On considère f la fonction définie sur R − {−2} par f (x) = .
(x2 + 1)(x + 2)
a bx + c
1. Trouver les réels a, b et c tels que : f (x) = + 2 .
x+2 x +1
Z 1
2. Déterminer une primitive de f puis calculer f (x)dx. (Indication : arctan 1 = π4 )
0
Z e
lnx + 7
3. En déduire la valeur de l’intégrale J donnée par J =    dx.
1 2
x (lnx) + 1 lnx + 2

Exercice 2. (5 points)
Soit (E) l’équation différentielle suivante :

y 00 + 9y − 10 sin 2x = 0 (E).

1. Résoudre l’équation homogène associée à l’équation (E).

2. Trouver les réels A et B pour que yp (x) = A cos 2x + B sin 2x soit une solution particulière de (E).

3. Déduire la solution générale de l’équation (E).

Exercice 3. (9 points)

2 3 4
1. Soit α ∈ R∗ , montrer sans calculs que 5 6 8 = 0.
6α 9α 12α
 2   
k 9 2 1 0 1
2. Soient A et B les deux matrices suivantes : A = 0  k 2 − 1 0 , B = −1 2 3.
0 0 1 −3 1 0
Calculer det A et det B. Déduire les valeurs de k pour lesquelles la matrice AB est inversible.

 −y + z = 2
3. Soit (S) le système linéaire suivant : (S) x + y − z = 1
−x + z = 1

Résoudre le système (S) par la méthode de la matrice inverse.
U.S.T.H.B
Coordination SM-ST du module MATH 2
Faculté des Mathématiques
1ère année Licence ST. Sections (16-30)
Octobre 2020
Durée : 1h

EXAMEN FINAL

La calculatrice, l’effaceur et le téléphone portable sont strictement interdits

Exercice 1. (5 points) √
Z 4
x
Soit I l’intégrale suivante : I = dx.
0 4+x
b
√ 2u2
Z
1. Montrer en utilisant le changement de variable u = x que I = du
a 4 + u2
où a et b sont à déterminer.

2. Calculer I. (Indication : arctan 1 = π4 )

Exercice 2. (6 points)
Soit (E) l’équation différentielle suivante :

y 00 − 8y 0 + 12y = (5x + 4)ex (E)

1. Résoudre l’équation homogène associée à l’équation (E).

2. Trouver les réels A et B pour que yp (x) = (Ax + B)ex soit une solution particulière de (E).

3. Déduire la solution générale de l’équation (E).

Exercice 3. (9 points)
 
1 −1
0 −1
2 −2
2 −2
1. Soit M la matrice suivante : M =  3
. Montrer sans calculs que det M = 0.
24 2
4 −1
1 −1
 
1 −1 √0
2. Soit A la matrice suivante : A =  0 0 2  . Calculer t A × A puis déduire que A est inversible
1 1 0
et donner A−1 .

 ax + y + 2z =a
3. Soit (Sa ) le système linéaire suivant : (Sa ) x + 5y + 4z =a−1 où a ∈ R.
(2a − 1)x + y + 2z = a + 2

(a) Pour quelles valeurs de a le système (Sa ) est-il de Cramer ?


(b) On pose a = 0. Résoudre le système (S0 ) en utilisant la méthode de Cramer.
Ecrire le S plus bas ou à la ligne suivante

On avait dit « surjective » mais c’est correct aussi si tu veux mettre injective.

Au dénominateur, c’est « sin x »


… . … …
2
𝐴 = … …. ….
… …. ….

Ne mettre que la matrice.

Ajouter des lignes ici

xxxxxxxx l’expression de 𝐴−1 en fonction de 𝐴 ∶


:

𝐴−1 =……...................….
Ne mettre que la ligne de A-1 = ......

…. …. ….
𝐴−1 = …. …. ….
…. …. ….
Réduire le nombre de lignes, ne mettre que la matrice à remplir.

On aura donc des lignes en plus ici.


xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx

la 2e partie de la question suffit ici

xxxxxxxxxxx pour tout 𝑥 ∈ 0, +∞


pour éviter tte confusion entre le 𝑥 de l’exercice qui tend vers l’∞ et le 𝑥 qui tend vers 0 dans
le DL donné, il vaut mieux changer de notation:
On donne le développement limité suivant pour 𝑋 au voisinage de 0 : arctan 𝑋 = 𝑋 − ⋯
Au lieu de :

Autre chose, je viens de voir que cet exercice est aussi sur la série !!! et mes groupes l’ont très bien fait
donc ce serait bien de ne pas mettre dans le sujet deux exercices de la série.
Donc je propose de remplacer par u des deux exercices suivants :
Exercice 4 : Soit la fonction 𝑓 définie par 𝑓 𝑥 = sin arccos 𝑥 .
1) Donner le domaine de définition et le domaine image de 𝑓.
2) Montrer que sin arccos 𝑥 = 1 − 𝑥 2 .
1
3) En déduire le développement limité de 𝑓 𝑥 = sin arccos 𝑢 quand 𝑢 est au voisinage de
l’infini.
OU

Exercice 4’ :
1) Montrer que ch2 𝑥 − sh2 𝑥 = 1.
2) En déduire une expression ch 𝑥 en fonction de sh 𝑥.
3) En déduire le développement limité d’ordre 3 de ch 𝑥 au voisinage de 0. (je n’y ai pas bien réfléchi
1
mais pt être qu’on peut demander ici le DL de ch 𝑢 au voisinage de l’infini aussi)

Et on donnera le développement à l’ordre 𝑛 des fonctions nécessaires pour 𝑋 au voisinage de 0 :

𝑋3 𝑋5 𝑋 2𝑛 +1
sin 𝑋 = 𝑋 − + … + (−1)𝑛 (2𝑛 +1)! + 𝑜 𝑋 2𝑛+1 ; 𝑒 𝑥 = ⋯ … … … … … … … ..
3! 5!

𝑛+1
1 1 1 3 5 4 −1 1 ∗ 3 ∗ 5 ∗ … ∗ 2𝑛 − 3 𝑛
1 + 𝑋 = 1 + 𝑋 − 𝑋2 + 𝑋 − 𝑋 + ⋯+ 𝑋 + 𝑜 𝑋𝑛 ;
2 8 16 128 2𝑛 𝑛!

sh 𝑥 = ⋯ … … … ;
USTHB – FAC. MATH. Solution - Examen Final – MATH1 – SM – 1h30 10/01/2019

Pas d’Effaceur, pas de Calculatrice, Pas de téléphone sur votre table

Exercice 1. (6 PTS) Répondre aux questions suivantes AVEC JUSTIFICATION.


Question 1. L’assertion « ∀𝐱 ∈ ℝ ∀𝐲 ∈ ℝ 𝟐𝐱 + 𝐲 𝟐 > 0 » est-elleVRAI?
Solution : Fausse, par exemple : pour x = −1 et y = 0, 2x + y2 = −2 < 0 !

Question 2. Á partir de la figure ci-dessous, donner un ensemble de départ I et un ensemble


d’arrivée J où la fonction est bijective
Solution : La fonction représentée sur la figure,
notons là f, est définie de −3, 2 vers −2, 2 .
La restriction f I de la fonction f, c'est-à-dire
f I ∶I → J, est bijective dans les cas suivants :

* I = [-3, -2] et J = [-2, 1]


ou
* I = [1, 1.5] et J = [1, 2]
ou
* I = [1.5, 2] et J = [1, 2]
Car chaque valeur x de l’ensemble de départ
I cité, a une et une seule image dans l’ensemble Remarque : on peut prendre une restriction de
d’arrivée J et toute valeur de J est l’image d’un f définie sur un intervalle I’⊂ I (I étant un des 3
et d’un seul x de l’ensemble I. choix donné plus haut) et J’ = f(I’) ⊂ J.
𝐧
Question 3. L’ensemble 𝐀 = { 𝐧+𝟏 | 𝐧 ∈ 𝐍} est-il borné ?
n
Solution : On a pour tout n ∈ ℕ, 0 ≤ n < 𝑛 + 1 alors 0 ≤ < 1.
n+1
n n+1−1 n+1 1 1
( Ou bien on a pour tout n ∈ ℕ et n + 1 ∈ ℕ, 0 ≤ n+1 = = − =1− < 1. )
n+1 n+1 n+1 n+1

Or A est borné ⇔ ∃ m et M ∈ ℝ tels que ∀ x ∈ A, m ≤ x ≤ M


Dans notre cas, on prend m = 0 et M = 1: ∀ x ∈ A, 0 ≤ x ≤ 1 alors A est un ensemble borné.
Question 4. Déterminer l’ensemble des réels 𝐱 tels que 𝐄 𝟐𝐱 − 𝟏 = 𝟎 ?
Solution : E 2x − 1 = 0 ⇔ E 2x = 1
et l’ensemble des réels dont la partie entière vaut 1 est l’intervalle [1, 2[, donc :
E 2x = 1 ⇔ 1 ≤ 2x < 2 ⇔ ½ ≤ 𝑥 < 1.
Donc, l’ensemble des solutions de l’équation donnée est [½, 1[.
Question 5. Donner les valeurs suivantes quand elles existent :
π π π
Solution : arctan 1 = 4 car : arctan 1 = 𝑦 ⇔ 1 = tan 𝑦 et 𝑦 ∈ − 2 , 2 (domaine image de la fonction
π
arctan). Donc 𝑦 = 4 .
arcsin 3 n’est pas défini car 3 n’appartient pas au domaine de définition −1, 1 de la fonction arcsin.
4π 2π 4π 1 2π 2π
arccos cos = car, cos = − 2 et arccos −½ = , ∈ 0, π , 0, π est le domaine
3 3 3 3 3
image de la fonction arccos.
Attention : arccos cos X = X ssi X appartient au domaine image de la fonction arccos, noté Im(arccos). Car si
X ∉ Im(arccos), la fonction arccos n’est pas considérée comme la fonction réciproque de la fonction cos et par
4π 4π 4π
suite, arccos(cos X) ≠ X. Et comme 3
∉ Im(arccos) , alors arccos cos 3
≠ 3
.

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USTHB – FAC. MATH. Solution - Examen Final – MATH1 – SM – 1h30 10/01/2019
Exercice 2. (4PTS)
0 0 1 1 0 0
Soit A = 1 0 0 et I3 = 0 1 0 (I3 est la matrice identité d’ordre 3).
0 1 0 0 0 1
1) Calculer 𝐀𝟐 .
0 0 1 0 0 1 0 1 0
Solution : A2 = A. A = 1 0 0 1 0 0 = 0 0 1 .
0 1 0 0 1 0 1 0 0
2) Montrer que 𝐀𝟑 = 𝐈𝟑 .
0 1 0 0 0 1 1 0 0
Solution : A3 = A2 . A = 0 0 1 1 0 0 = 0 1 0 = I3 .
1 0 0 0 1 0 0 0 1
Donc, A3 = I3 .
3) En déduire que 𝐀 est inversible et donner 𝐀−𝟏 . .
Solution : D’après la question 2, A3 = I3 et A3 = I3 ⇔ A2 . A = A. A2 = I3
Rappel : Une matrice est inversible si et seulement si il existe une matrice 𝐵 d’ordre 3 (ie 𝐵 ∈
ℳ3 ℝ )telle que 𝐴𝐵 = 𝐵𝐴 = 𝐼3 ,
Donc ∃B = A2 ∈ ℳ3 ℝ /AB = BA = I3
0 1 0
−1 2
Donc A est inversible et A = A = 0 0 1 .
1 0 0
4) Déterminer 𝐀𝐧 , ∀ 𝐧 ∈ ℕ∗ .
Solution : On a montré dans la question 3, que A3 = I3 .
Donc A3 k
= I3 k
= I3 .
Et par suite, pour k ∈ ℕ∗ , on a :
Si n = 3k alors, An = A3k = A3 k
= I3 k
= I3 .
Si n = 3k + 1 alors, An = A3k+1 = A3k . A = I3 . A = A.
Si n = 3k + 2 alors, An = A3k+2 = A3k . A2 = I3 . A2 = A2 .
On en déduit :
I3 si n = 3k.
An = A si n = 3k + 1 , ∀k ∈ ℕ∗ .
A2 si n = 3k + 2

Exercice 3. (6PTS)
Partie A. Soit 𝐟 la fonction définie sur un intervalle 𝐈 ⊂ ℝ , par 𝒇 𝒕 = 𝒂𝒓𝒄𝒕𝒂𝒏 𝒕𝟐 .
1) Peut-on appliquer le théorème des accroissements finis à la fonction 𝒇 sur l’intervalle 𝟎, 𝒙 ,
𝒙>0?
Solution : Soit 𝑥 > 0.
La fonction 𝑓 est continue sur l’intervalle 0, 𝑥 car composée de fonctions continues sur tout ℝ , en
particulier sur 0, 𝑥 et dérivable sur l’intervalle 0, 𝑥 car composée de fonctions dérivables sur tout
ℝ , en particulier sur 0, 𝑥 .
Donc :
On peut appliquer le théorème des accroissements finis à la fonction 𝑓 sur l’intervalle 0, 𝑥 , 𝑥 > 0.
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2) En déduire l’inégalité suivante: 𝒂𝒓𝒄𝒕𝒂𝒏 𝒙𝟐 < 2𝒙𝟐 , ∀𝒙 > 0.
Solution : Le théorème des accroissements finis est applicable à 𝑓 sur 0, 𝑥 , 𝑥 > 0 donc
𝑓 𝑥 −𝑓 0 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑥 2 − 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 0
∃ 𝑐 ∈ 0, 𝑥 𝑡𝑒𝑙 𝑞𝑢𝑒 = = 𝑓′ 𝑐 .
𝑥−0 𝑥
2𝑐 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑥 2 2𝑐
Comme 𝑓 ′ 𝑐 = 4
et 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 0 = 0, alors = pour 0 < 𝑐 < 𝑥 .
1+𝑐 𝑥 1 + 𝑐4
0 < 𝑐 < 𝑥 ⇒ 0 < 2𝑐 < 2𝑥 2𝑐 2𝑥 2𝑐
1 ⇒0< < < 2𝑥 ⇒ < 2𝑥.
0< 4
<1 1 + 𝑐4 1 + 𝑐4 1 + 𝑐4
1+𝑐
𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎 𝑛 𝑥 2
Donc, < 2𝑥 , 𝑥 > 0 .
𝑥
Conclusion: ∀𝑥 > 0 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑎𝑛 𝑥 2 < 2𝑥 2 .

Partie B. Soit la fonction définie sur ℝ par 𝒈 𝒙 = 𝒔𝒉 𝟐𝒙 .


1) Calculer les dérivées successives 𝒈′ , 𝒈′′ , 𝒈′′′ , 𝒈 𝟒 de la fonction 𝐠. En déduire une formule
pour 𝒈 𝒏 , la dérivée 𝒏𝒊è𝒎𝒆 de la fonction 𝒈. (ici, il n’est pas demandé de démontrer la formule par
récurrence)
Solution : 𝑔′ 𝑥 = 2 𝑐𝑕(2𝑥) ; 𝑔′′ 𝑥 = 22 𝑠𝑕(2𝑥) ; 𝑔′′′ 𝑥 = 23 𝑐𝑕(2𝑥) ; 𝑔 4
𝑥 = 24 𝑠𝑕 2𝑥 .

𝑛 22𝑘 𝑠𝑕(2𝑥) , 𝑠𝑖 𝑛 = 2𝑘
𝑔 𝑥 = 2𝑘+1 , 𝑘 ∈ ℕ.
2 𝑐𝑕(2𝑥) 𝑠𝑖 𝑛 = 2𝑘 + 1
Remarque : La démonstration par récurrence n’est pas demandée ici mais elle est utile pour s’assurer
que la formule qu’on a trouvée, est juste. Donc, elle est ajoutée en annexe à la fin du corrigé.
2) Écrire la formule de Taylor avec reste de Lagrange pour la fonction 𝐠 au voisinage de 0 à l’ordre
𝟑.
.Solution : La fonction g est de classe Cn (n fois continument dérivable) donc la formule de Taylor-
Lagrange est applicable à tout ordre, en particulier à l’ordre 3. Et on a alors :
𝑥2 𝑥3 𝑥4
𝑔 𝑥 = 𝑔 0 + 𝑥 𝑔′ 0 + 𝑔′′ 0 + 𝑔′′′ 0 + 𝑔(4) 𝑐 , 𝑐 ∈ 0, 𝑥 .
2! 3! 4!
𝑔 0 = 0; 𝑔′ 0 = 2 𝑐𝑕(0) = 2; 𝑔′′ 0 = 0; 𝑔′′′ 0 = 23 ; 𝑔 4
𝑐 = 24 𝑠𝑕 2𝑐 .
4𝑥 3 2𝑥 4
Donc, 𝑔 𝑥 = 2𝑥 + + 𝑠𝑕⁡
(2𝑐), 𝑐 ∈ 0, 𝑥 .
3 3

3) En déduire une valeur approchée de 𝒈 𝒙𝟎 pour 𝒙𝟎 = 𝟎, 𝟏 = 𝟏𝟎−𝟏 .


Solution :
𝑥0 = 0,1 est au voisinage de 0 donc on peut approcher 𝑔 𝑥0 par la partie régulière de son
développement de Taylor en 0 calculé dans la question précédente.
4𝑥 0 3 4∗10 −3
Donc, 𝑔 𝑥0 ≅ 2𝑥0 + = 2 ∗ 0,1 + ≅ 0.2 + 1.333333 ∗ 10−3 = 0.2 + 0.001333
3 3
Donc, une valeur approchée de 𝑔 𝑥0 = 𝑠𝑕 0,2 ≅ 0.201333.
Remarque : La calculatrice donne sinh(0.2) = 𝑠𝑕 0,2 ≅ 0.20133600254. Les 6 premières décimales
(au moins) sont exactes donc l’erreur commise en approchant 𝑠𝑕 0,2 par 0.201333 est inférieure ou
égale à
0.201336 − 0.201333 = 0.000003 = 0.3 . 10−5 .

Donc l’approximation est très bonne bien qu’on ait utilisé juste le DL d’ordre 3 de la fonction sinh.

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Exercice 4. (5PTS) On considère la fonction f définie par : 𝑓 𝑥 = sin 𝑥 + cos 𝑥 .


1) Donner le développement limité à l’ordre 2 au voisinage de 0, notons le DL2 0 , de 𝑓 .
𝑥2
Solution : DL2 0 des fonctions sin et cos: sin 𝑥 = 𝑥 + 𝑜 𝑥 2 𝑒𝑡 cos 𝑥 = 1 − + 𝑜 𝑥2 .
2!
𝑥2
D’où, le DL2 0 de la somme : sin 𝑥 + cos 𝑥 = 1 + 𝑥 − + 𝑜 𝑥2 .
2!
𝑥2
On pose 𝑋 = 𝑥 − + 𝑜 𝑥2 ,
2!
𝑋 → 0 𝑞𝑑 𝑥 → 0 donc on peut utiliser le DL2 0 suivant :
1 1
1 + X = 1 + X − X2 + o X2 ,
2 8
pour avoir
2 2
1 𝑥2 1 𝑥2 𝑥2
sin 𝑥 + cos 𝑥 = 1 + 𝑥 − + 𝑜 𝑥2 − 𝑥 − + 𝑜 𝑥2 +𝑜 𝑥 − + 𝑜 𝑥2 .
2 2! 8 2! 2!
On ne garde que les termes de degré ≤ 𝟐 :
1 3
𝑓 𝑥 = sin 𝑥 + cos 𝑥 = 1 + 𝑥 − 𝑥 2 + 𝑜 𝑥 2 .
2 8
2) En déduire que 𝒇 est dérivable en 0 et donner la valeur de 𝒇′(𝟎).
Solution : La fonction 𝑓 est définie en 0 et on a :
𝑓 𝑥 − 𝑓(0) 𝑓 𝑥 −1 1 3 1
lim = lim = lim − 𝑥+𝑜 𝑥 = .
𝑥→0 𝑥−0 𝑥→0 𝑥 𝑥→0 2 8 2
′ 1
Donc 𝑓 est dérivable en 0 et 𝑓 0 = 2 .
Remarques:
 La fonction 𝑓 est dérivable en 0 si et seulement si 𝑓 admet un DL d’ordre 1 en 0.
Comme 𝑓 admet un DL d’ordre 2, donc d’ordre 1 aussi, alors 𝑓 est dérivable en 0. Et 𝑓 ′ 0 est le
coefficient de 𝑥 dans son développement limité.
1
Alors 𝑓 ′ 0 = 2 .
 On pouvait dire que 𝑓 est dérivable car composée de fonctions dérivables mais la question est « en
déduire » c’est à dire « déduire de la question 1) » donc utiliser le DL2 0 de 𝑓 .
3) Déterminer l’équation de la tangente à la courbe C𝑓 représentant 𝒇 en 0 et sa position par rapport
à C𝑓 .
Solution : D’après le DL de 𝑓 , l’équation de la tangente en 0 à la courbe C𝑓 , donné par la partie
polynômiale de degré 1, est :
1
𝑇 : 𝑦 = 1 + 𝑥.
2
La position de la tangente par rapport à la courbe est donnée par le signe de 𝑓 𝑥 − 𝑦𝑇 , soit :
3
𝑓 𝑥 − 𝑦𝑇 = − 𝑥2 + 𝑜 𝑥2 .
8
3 3
Le terme 𝑜 𝑥 2 est négligeable devant − 𝑥 2 , donc le signe de 𝑓 𝑥 − 𝑦𝑇 est donné par − 8 𝑥2 .
8
3 2
Comme − 𝑥 < 0, ∀𝑥 ≠ 0, alors la courbe de 𝑓 se trouve en dessous de la tangente.
8
𝛑
4) Donner le développement limité à l’ordre 2 de 𝒇 au voisinage de 𝟐 .
𝜋 𝜋 𝜋
Solution : On pose 𝑡 = 𝑥 − 2 donc 𝑥 = 𝑡 + 2 . On a 𝑥 → 2 ⇔ 𝑡 → 0.
𝜋 𝜋
𝑓 𝑥 = sin 𝑡 + + cos 𝑡 + = cos 𝑡 − sin 𝑡 .
2 2
𝑡2
Comme 𝑡 → 0 , on peut écrire : cos 𝑡 = 1 − + 𝑜 𝑡 2 et sin 𝑡 = 𝑡 + 𝑜 𝑡 2 .
2!
𝑡2
D’où : cos 𝑡 − sin 𝑡 = 1 − 𝑡 − + 𝑜 𝑡2 .
2!

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USTHB – FAC. MATH. Solution - Examen Final – MATH1 – SM – 1h30 10/01/2019
Comme précédemment, on obtient :
2 2
1 𝑡2 1 𝑡2 𝑡2
cos 𝑡 − sin 𝑡 = 1 + −𝑡 − + 𝑜 𝑡2 − −𝑡 − + 𝑜 𝑡2 +𝑜 −𝑡 − + 𝑜 𝑡2 .
2 2! 8 2! 2!

1 3
cos 𝑡 − sin 𝑡 = 1 − 𝑡 − 𝑡2 + 𝑜 𝑡2 .
2 8
π
D’où le DL2 de 𝑓 en est :
2
1 𝜋 3 𝜋 2 𝜋 2
𝑓 𝑥 =1− 𝑥− − 𝑥− +𝑜 𝑥− .
2 2 8 2 2
𝝅
5) En déduire la valeur de 𝒇′′ .
𝟐
π
Solution : Comme 𝑓 est deux fois dérivable car composée de fonctions dérivables en 2 , alors le
coefficient du terme de degré 2 dans le développement limité sont les coefficients du développement de
𝜋
Taylor de la fonction 𝑓 en 2 . D’où:
π 3
𝑓 ′′ =− .
2 8

⟹ 𝐹𝐼𝑁 𝐷𝑈 𝐶𝑂𝑅𝑅𝐼𝐺É ⟸

Annexe : Démonstrations non demandée pour l’examen mais à savoir pour ceux qui veulent avoir les
bonnes bases et aller loin.
Démonstration de la formule de récurrence (Exercice 3, Partie B, 1 )

La récurrence se fait sur 𝑘 (car 𝑘 ∈ ℕ). Donc, première étape ; Vérifions la formule pour 𝑘 = 0.
 𝑘 = 0, 𝑛 = 2𝑘 = 0,
𝑔 𝑛 𝑥 = 𝑔 0 𝑥 = 𝑔 𝑥 = 𝑠𝑕 2𝑥 = 𝑠𝑕 2𝑥 𝑒𝑡 22.0 𝑠𝑕(2𝑥) = 𝑠𝑕 2𝑥 ,
et 𝑛 = 2𝑘 + 1 = 1,
𝑔 𝑛 𝑥 = 𝑔 1 𝑥 = 𝑔′ 𝑥 = 2 𝑐𝑕 2𝑥 = 22.0+.1 𝑐𝑕(2𝑥).
Donc la formule est vraie pour 𝑘 = 0.
 Supposons la relation vraie jusqu’à l’ordre 𝑘 , on suppose donc que
𝑛 22𝑘 𝑠𝑕(2𝑥) , 𝑠𝑖 𝑛 = 2𝑘
𝑔 𝑥 = , 𝑘 ∈ ℕ.
22𝑘+1 𝑐𝑕(2𝑥) 𝑠𝑖 𝑛 = 2𝑘 + 1
montrons qu’elle est vraie à l’ordre 𝑘 + 1:
𝑛 = 2 𝑘 + 1 = 2𝑘 + 2,
𝑛 2𝑘+2 2𝑘 ′′
𝑔 𝑥 =𝑔 𝑥 = 𝑔 𝑥 = 22𝑘 𝑠𝑕 2𝑥 ′ ′
= 22𝑘+1 𝑐𝑕 2𝑥 ′
= 22𝑘+2 𝑠𝑕 2𝑥
𝑛
Donc: 𝑔 𝑥 = 22(𝑘+1) 𝑠𝑕 2𝑥
et 𝑛 = 2 𝑘 + 1 + 1 = 2𝑘 + 3,
𝑛 2𝑘+3 2𝑘+1 ′′
𝑔 𝑥 =𝑔 𝑥 = 𝑔 𝑥 = 22𝑘+1 𝑐𝑕 2𝑥 ′ ′
= 22𝑘+2 𝑠𝑕 2𝑥 ′
= 22𝑘+3 𝑐𝑕 2𝑥

Donc: 𝑔 𝑛 𝑥 = 22 𝑘+1 +1 𝑐𝑕 2𝑥 .
La formule est donc vraie à l’ordre 𝑘 + 1.
Conclusion : La formule de la dérivée 𝑔 𝑛 de 𝑔 est vraie pour 𝑘 ∈ ℕ.

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