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Lycée Louis-Le-Grand, Paris Jeudi 2 décembre 2015

MPSI 4 – Mathématiques
A. Troesch

Interrogation no 3

Correction de l’exercice – (20 minutes, 20 questions, 20 points)


2
1. Une primitive : F1 : x 7→ − 21 e−x .
2. On passer au logarithme :
1
ln(f2 (x)) = x4 + Arctan(x) ln | sin(x)| + ln | ln |x||.
2
Ainsi, la dérivation amène :
 
1 1
f2′ (x) = 4x3 + 2
ln | sin(x)| + Arctan(x)cotan(x) + f2 (x) ...
x +1 2x ln |x|

3. ... pour tout x ∈ R \ (Zπ ∪ {1}) .



− 3
4. Les racines du polynôme caractéristique sont j et j 2 , donc 12 ±i 2 . Ainsi, les solutions sont :

√ ! √ !!
−x 3 3
x 7→ y(x) = e 2 A cos x + B sin x , A, B ∈ R .
2 2


5. On reconnaît une forme √u
1−u2
, ou on fait un changement de variables u = x4 :

1
x3 1h
Z i1 π
√ dx = Arcsin(x4 ) = .
0 1−x 8 4 0 8

6. On a u′ = 2(1 + y ′ )(x + y) = 2(y ′ (x + y) + y + x) = 2x. Ainsi u = x2 + C , C ∈ R.



7. On a donc, pour tout x pour lequel x2 + C > 0, y + x = ± x2 + C. En notant le signe sous la forme ε(x), égal
à 1 ou −1, on obtient :
p
y(x) = −x + ε(x) x2 + C .

8. Il faut se restreindre à R+ ∗, sinon, on peut avoir une fonction définie en deux morceaux avec C et C ′ négatifs
√ √
différents (solution sur ] − ∞, − −C] ∪ [ −C ′ , +∞[), avec des signes différents sur les deux moitiés. Sauf au

bord du domaine (en −C si C 6 0), en lequel peut être choisi indifféremment, on a

y(x) + x
ε(x) = √ ,
x2 + C
ainsi, ε est continue. Comme ε ne s’annule pas, en considérant y définie sur un sous-ensemble maximal de R∗+
(il s’agit alors d’un intervalle, d’après les solutions trouvées), le TVI nous affirme que ε garde un signe constant,
ce qui suffit ici à affirmer que ε est constant .
9. Le signe de y(0) impose celui de ε(x). Ainsi, si K > 0, il est nécessaire d’avoir C = K 2 et ε(0) = 1 , alors
que si K < 0, il est nécessaire d’avoir C = −K 2 et ε(0) = −1 . La continuité de y en 0 et la non nullité de
K impose que le signe ε est le même au voisinage à gauche et à droie de 0, et étant constant sur R∗+ et R∗− ,
εestconstantsurR. Réciproquement, cela définit bien une solution. D’où l’existence et l’unicité.
10. Si K = 0, le signe ε(x) n’est pas imposé en 0, et on peut envisager y(x) = −2x ou y = 0, à gauche et à droite
de 0. On peut a priori avoir un changement de signe de ε (pas de contradiction sur la continuité), mais pour ne
pas contredire la dérivabilité de y, le seul choix possible est y(x) = −2x sur R entier ou y = 0 sur R entier.

2x (x + 1)2 − (x2 + 1) x+1 1


11. 2
= 2
= 2 − .
(x + 1)(x + 1) (x + 1)(x + 1) x +1 x+1

1
12. On fait une IPP et on est ramené à la question précédente :

ln(x2 + 1) ln(1 + x2 ) 2x ln(1 + x2 ) 1


Z Z
2
dx = − + = − + ln(x2 + 1) + Arctan(x) − ln |x + 1| .
(x + 1) x+1 (1 + x2 )(x + 1) x+1 2

13. Sur chacun des deux intervalles, l’EH s’écrit y ′ = et (x + 1) dx = ln |x + 1|, donc y ′ = Keln |x+1| , et quitte
y R
x+1 ,
à changer (globalement sur tout l’intervalle) le signe de K, les solutions de l’EH sont x 7→ K(x + 1) .
14. La méthode de variation de la constante nous incite à rechercher une solution particulière sous la forme K(x)(x+
1). On a alors
ln(x2 + 1)
K ′ (x) = .
(x + 1)2
Des résultats précédents, on déduit l’expression de K, puis des solutions :

ln(1 + x2 ) 1
 
2
y(x) = − + ln(x + 1) + Arctan(x) − ln |x + 1| + K (x + 1) .
x+1 2

15. On se rend compte que les solutions se prolongent par continuité en −1, du fait que (x + 1) ln |x + 1| → 0.
Cependant, ce prolongement n’est pas dérivable en −1, comme on s’en rend compte facilement en formant le
taux d’accroissement. Ainsi, il n’existe pas de solution sur R tout entier.

16. Le polynôme caractéristique est X 2 + Y − 2 = (Y + 2)(Y − 1) ; Les solutions de l’EH sont x 7→ Ae−2x + Bex .
17. 1 étant racine du polynôme caractéristique, on cherche une solution sous la forme P (x)ex , où P est de degré 2.
Un calcul sans difficulté, ne prenant pas plus d’une minute (...) donne la solution recherchée :

1
y(x) = (3x2 − 2x)ex .
18

18. Comme i n’est pas racine du polynôme caractéristique, on recherche une solution de y ′′ + y ′ − 2y = ei x sous la
forme λei x . On trouve
1
λ = − (3 + i),
10
d’où, en passant à la partie imaginaire, une solution de y ′′ + y ′ − 2y = sin(x) :

1
y(x) = − 10 (cos(x) + 3 sin(x)) .

19. La solution générale est donc, par principe de superposition :


1 1
y(x) = Ae−2x + Bex + (3x2 − 2x)ex − (cos(x) + 3 sin(x)).
18 10
1
L’égalité y(0) = 0 impose A + B − 10 = 0. On dérive :

1 1
y ′ (x) = −2Ae−2x + Bex + (3x2 − 2x + 6x − 2)ex − (− sin(x) + 3 cos(x)).
18 10

L’égalité y ′ (0) = 0 impose −2A + B − 1


9 − 3
10
14
= 0. La résolution du système amène A = − 45 et B = 11
54 .

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