corrint3
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MPSI 4 – Mathématiques
A. Troesch
Interrogation no 3
√ ! √ !!
−x 3 3
x 7→ y(x) = e 2 A cos x + B sin x , A, B ∈ R .
2 2
′
5. On reconnaît une forme √u
1−u2
, ou on fait un changement de variables u = x4 :
1
x3 1h
Z i1 π
√ dx = Arcsin(x4 ) = .
0 1−x 8 4 0 8
8. Il faut se restreindre à R+ ∗, sinon, on peut avoir une fonction définie en deux morceaux avec C et C ′ négatifs
√ √
différents (solution sur ] − ∞, − −C] ∪ [ −C ′ , +∞[), avec des signes différents sur les deux moitiés. Sauf au
√
bord du domaine (en −C si C 6 0), en lequel peut être choisi indifféremment, on a
y(x) + x
ε(x) = √ ,
x2 + C
ainsi, ε est continue. Comme ε ne s’annule pas, en considérant y définie sur un sous-ensemble maximal de R∗+
(il s’agit alors d’un intervalle, d’après les solutions trouvées), le TVI nous affirme que ε garde un signe constant,
ce qui suffit ici à affirmer que ε est constant .
9. Le signe de y(0) impose celui de ε(x). Ainsi, si K > 0, il est nécessaire d’avoir C = K 2 et ε(0) = 1 , alors
que si K < 0, il est nécessaire d’avoir C = −K 2 et ε(0) = −1 . La continuité de y en 0 et la non nullité de
K impose que le signe ε est le même au voisinage à gauche et à droie de 0, et étant constant sur R∗+ et R∗− ,
εestconstantsurR. Réciproquement, cela définit bien une solution. D’où l’existence et l’unicité.
10. Si K = 0, le signe ε(x) n’est pas imposé en 0, et on peut envisager y(x) = −2x ou y = 0, à gauche et à droite
de 0. On peut a priori avoir un changement de signe de ε (pas de contradiction sur la continuité), mais pour ne
pas contredire la dérivabilité de y, le seul choix possible est y(x) = −2x sur R entier ou y = 0 sur R entier.
1
12. On fait une IPP et on est ramené à la question précédente :
13. Sur chacun des deux intervalles, l’EH s’écrit y ′ = et (x + 1) dx = ln |x + 1|, donc y ′ = Keln |x+1| , et quitte
y R
x+1 ,
à changer (globalement sur tout l’intervalle) le signe de K, les solutions de l’EH sont x 7→ K(x + 1) .
14. La méthode de variation de la constante nous incite à rechercher une solution particulière sous la forme K(x)(x+
1). On a alors
ln(x2 + 1)
K ′ (x) = .
(x + 1)2
Des résultats précédents, on déduit l’expression de K, puis des solutions :
ln(1 + x2 ) 1
2
y(x) = − + ln(x + 1) + Arctan(x) − ln |x + 1| + K (x + 1) .
x+1 2
15. On se rend compte que les solutions se prolongent par continuité en −1, du fait que (x + 1) ln |x + 1| → 0.
Cependant, ce prolongement n’est pas dérivable en −1, comme on s’en rend compte facilement en formant le
taux d’accroissement. Ainsi, il n’existe pas de solution sur R tout entier.
16. Le polynôme caractéristique est X 2 + Y − 2 = (Y + 2)(Y − 1) ; Les solutions de l’EH sont x 7→ Ae−2x + Bex .
17. 1 étant racine du polynôme caractéristique, on cherche une solution sous la forme P (x)ex , où P est de degré 2.
Un calcul sans difficulté, ne prenant pas plus d’une minute (...) donne la solution recherchée :
1
y(x) = (3x2 − 2x)ex .
18
18. Comme i n’est pas racine du polynôme caractéristique, on recherche une solution de y ′′ + y ′ − 2y = ei x sous la
forme λei x . On trouve
1
λ = − (3 + i),
10
d’où, en passant à la partie imaginaire, une solution de y ′′ + y ′ − 2y = sin(x) :
1
y(x) = − 10 (cos(x) + 3 sin(x)) .
1 1
y ′ (x) = −2Ae−2x + Bex + (3x2 − 2x + 6x − 2)ex − (− sin(x) + 3 cos(x)).
18 10