Support - Hydraulique Urbaine M.boudERKA
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Matière
Hydraulique urbaine
2023-2024
HESTIM - Hautes Etudes des Sciences et Techniques de l’Ingénierie et du Management
Etablissement d’Enseignement Supérieur Privé, Autorisé par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Formation des Cadres sous le numéro 245/2006
Matière : HYDRAULIQUE URBAINE
Classe : 4A-GC
L’objectif de ce module est d’apporter les notions de base permettant aux élèves
ingénieurs de concevoir et de dimensionner les différents réseaux en hydraulique
urbaine (AEP et assainissement EU, EP).
À l’issue de ce cours, l’étudiant doit être en mesure d'évaluer les besoins en AEP et
de dimensionner les réseaux d’assainissement (Pluviales, EU) d’un lotissement.
Répartition du volume horaire :
❑ CM : 57% ;
❑ TP : 43%.
PARTIE 1 – AEP
Les villes du monde entier sont confrontées à une croissance rapide de leur
population et à des défis environnementaux sans précédent. La gestion de l'eau en
milieu urbain est au cœur de la durabilité urbaine, affectant la qualité de vie des
citoyens, la santé publique, la protection de l'environnement, et l'adaptation aux
changements climatiques. La disponibilité en eau potable, le traitement des eaux
usées, et la gestion des eaux pluviales sont des piliers de la vie urbaine moderne,
mais ils ne sont pas sans défis. La rareté de l'eau, la pollution, les inondations, et les
problèmes liés à la durabilité posent des questions complexes auxquelles notre
société doit faire face.
Dans la conception des systèmes, c’est une simple allocation de quantité d’eau
fixée par les pouvoirs publics ou le projeteur.
réseau de distribution
Prof. Hamid BOUDERKA Année Universitaire : 2023/2024 9
PARTIE 1 – AEP
Chapitre 1: Généralité sur lʼAEP
Fonctions des installations
A- Captage ou prise :
D'origine superficielle : lac, barrage, oued, mer ...
D'origine souterraine : nappe, source ...
B-Traitement des eaux : Le traitement des eaux est un processus essentiel visant à
rendre les eaux brutes, qu'elles proviennent de sources naturelles, d'eaux usées ou
de sources polluées, propres et sûres pour la consommation, la réutilisation ou le
rejet dans l'environnement. Il existe plusieurs étapes de traitement des eaux,
chacune visant à éliminer ou réduire les contaminants spécifiques présents dans
l'eau.
C-Conduite d'amenée : Conduite qui transporte l'eau entre la station de traitement
et le réservoir de stockage.
Réseaux ramifiés
Ils sont caractérisés par :
- La circulation de l’eau dans un seul sens (des conduites principales vers les
conduites secondaires, vers les conduites tertiaires…).
- Chaque point du réseau n’est alimenté en eau que d’un seul côté.
- Ce réseau présente l'avantage d'être économique.
Ses principaux inconvénients : alimentation sans retour dans les conduites, il
manque de sécurité (en cas de rupture d’une conduite principale, tous les abonnés
situés à l’aval seront privés d’eau).
Ils sont composés de conduites suivant des contours fermés permettant une
alimentation en retour. Les risques de perturbation de service sont ainsi réduits.
Ainsi, chaque point du réseau peut être alimenté en eau de deux ou plusieurs cotés.
Ce type de réseau présente les avantages suivants :
- Plus de sécurité dans l’alimentation (en cas de rupture d’une conduite, il suffit de
l’isoler et tous les abonnés situés à l’aval seront alimentés par les autres conduites)
- Une répartition plus uniformes des pressions et des débits dans tout le réseau.
Pour pouvoir alimenter une localité en eau, il faut que cette eau soit :
❑ Apte à la consommation, c'est-à-dire potable, l'eau doit répondre à des normes de
qualité spécifiques. Toutefois, il est important de noter que ce sujet ne relève pas
du champ d'étude de ce cours, car la responsabilité de garantir une eau de
qualité, conforme aux normes, incombe aux autorités de régulation telles que
l'ONEE, qui veillent à ce que la population dispose d'une eau propre et propre à
la consommation.
❑ En quantité suffisante (pour satisfaire aux besoins de la localité).
❑ Fournit sous une pression minimale.
Etape 1 :
Etape 2:
Prévisions des besoins pour différents horizons : il faut tenir compte d'une double
augmentation : celle des besoins unitaire, celle du nombre habitants.
❖ Usage touristique:
Accroissement dotation/Débit
Les débits de consommation sont soumis à plusieurs variations dans le temps parme
ces variations on a:
❑ Débits horaires :
Les ouvrages de distribution d’eau (réseau, réservoirs) doivent être dimensionnés
pour fournir la demande horaire maximale (l’heure de pointe ou la pointe horaire),
de la journée de pointe, de l’année du projet. On définit aussi un coefficient de
pointe horaire Kh.
NOTA:
❑ Le débit de dimensionnement et de calcul des ouvrages d’adduction (station de
pompage, station de traitement, réservoirs, conduites d’adduction, etc.) est égal
au débit journalier maximum 𝑸max,𝒋
❑ Le débit de dimensionnement et de calcul des ouvrages de distribution (station de
pompage, surélévation des réservoirs, réseau de distribution) est égal au débit
horaire maximum 𝐐max,𝐡
Déterminer les dotations en eau des différents consommateurs pour les années 2004
à 2008.
Calculer les besoins en eau moyens et de pointe journalière pour les années 2009,
2010, 2015, 2020 et 2025.
Les hypothèses retenues pour le calcul des besoins en eau futurs sont récapitulées
sur le tableau ci-dessous.
Les résultats de calcul doivent être récapitulés sur le tableau des besoins en eau
donnés ci-dessous.
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PARTIE 1 – AEP
Chapitre 2: Calcul des besoins en eau et détermination
des débits aux nœuds
Rappelons que la charge hydraulique (en m) dans une section quelconque d’une
conduite est définie par:
𝑷 𝑽𝟐
𝑯= + +𝒁
𝜌𝒈 𝟐𝒈
V (m/s) : est la vitesse moyenne de l'eau dans la conduite (= débit / section).
P (Pa): est la pression moyenne dans la conduite.
g = 9,81 (m/s2) :est l'accélération de la pesanteur.
Z (m) : est la cote moyenne de la conduite.
𝜌 =1000 (Kg/m3) : est la masse volumique de l'eau.
• Pertes de charge singulières (ou locale): due aux diverses singularités qui peuvent
être placées le long de la canalisation. (Élargissements, rétrécissements, diaphragmes,
...) ou des changements de la direction de l'écoulement (coudes, dérivations, robinets,
vannes, ...)
La formule la plus utilisée pour le calcul de la perte de charge pour un écoulement dans
une conduite est celle de Darcy-Weisbach :
Δ𝐻𝑡: Perte de charge totale (m);
K’ : Coefficient de perte de charge ;
Le : Longueur équivalente de la conduite (m) ;
Le =Lg + Les
Lg : Longueur géométrique de la conduite (m) ;
Les: Longueur équivalente des pertes de charge singulière (m) ;
Q : Débit véhiculé par la conduite (m3/s) ;
Dav : Diamètre avantageux calculé de la conduite (m) ;
β : Exposant tenant compte du régime d’écoulement ;
m : Exposant tenant compte du type du matériau.
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PARTIE 1 – AEP
Chapitre 4: Etude des conduites d'adductions
Calcul hydraulique des adductions
A- Cas d’un écoulement gravitaire : (suite)
Dans le cas des adductions, les pertes de charge singulières sont estimées à 10% des
pertes de charge linéaires.
Δ𝐻𝑡 = 1,1 ∙ Δ𝐻𝑙 ⟹ 𝐿𝑒 = 1,1 ∙ 𝐿𝑔
Δ𝐻𝑙: Perte de charge linéaire (m).
Selon le type de matériau les coefficients K’, m et β sont donnés dans le tableau :
La perte de charge due au frottement de l’eau dans les conduites varie en sens inverse du
diamètre des tuyaux : aussi y a-t-il intérêt à augmenter celui-ci pour diminuer la dépense
de force motrice nécessaire au refoulement ; cependant, la dépense d’amortissement de
la conduite se trouve ainsi accrue.
On conçoit donc qu’il existe un diamètre économique pour lequel la somme de ces deux
dépenses est minimale.
Relation de Bonin:
formule de Vibert :
❑ Méthode de Bonin
❑ Méthode de Bresse
❑ Méthode de Vibert (e = 1DH/Kwh ; f = 14 DH/kg ) Marche 24h/24h
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PARTIE 1 – AEP
Chapitre 4: Etude des conduites d'adductions
Stockage:
On a souvent besoin de mettre en réserve une partie de l’eau, soit pour régulariser le
débit dans les ouvrages qui précèdent, soit pour assurer une sécurité en cas de panne, on
l’accumule alors dans des réservoirs spéciaux.
On peut regrouper les diverses fonctions des réservoirs sous cinq rubriques principales :
1- Un réservoir est un régulateur de débit entre le régime d’adduction (déterminé par le
pompage et le traitement) et le régime de distribution (déterminé par la courbe de
consommation).
2- Un réservoir est un régulateur de pression en tout point du réseau. Il permet de fournir
aux abonnés une pression suffisante et plus ou moins constante, indépendamment de la
consommation.
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PARTIE 1 – AEP
Chapitre 5: Réservoirs
Stockage:
❑ La présence d'un relief à proximité d'une localité peut faciliter l'établissement d’un
réservoir semi enterré qui sera toujours plus économique qu'un réservoir surélevé (à
capacité égale),
❑ Le réservoir doit être placé sur un site dont l'altitude lui garantit une pression suffisante
sur le réseau au moment de la pointe.
❑ La pression sur le réseau doit être comprise entre 20 et 60 m.
S'il existe entre la localité et le site du réservoir une grande dénivelée, on fait recours à une
distribution étagée.
Différentes méthodes sont utilisées pour le calcul de la capacité utile des réservoirs:
La capacité des réservoirs est déterminée à partir des courbes de variation, en fonction des
heures de la journée la plus chargée, des débits d'alimentation des réservoirs (provenant
de la station de pompage ou de la station de traitement) et des débits sortant des réservoirs
(distribués ou, éventuellement, aspirés par une autre station de pompage).
Le principe de calcul est simple :
On trace, sur 24 h, les courbes de volumes cumulés Va(t) provenant de l'alimentation et
Vc(t) correspondant à la consommation. On trace ensuite la courbe [Va(t) -Vc(t)].
En pratique, la capacité d'un réservoir destiné à alimenter une agglomération est égale à
la moitié de la consommation de la journée de pointe augmentée de la réserve d'incendie
(120 𝑚3).
• Choix du diamètre :
-Le diamètre à adopter doit être normalisé.
-Le diamètre doit être suffisant pour assurer le débit et la pression au sol.
-Le diamètre minimal à adopter est de 60 mm.
-Dans les tronçons sur lesquels est prévue l’installation de bouches d’incendie, le
diamètre minimal à retenir est de 100 mm.
• Vitesse d’écoulement : la vitesse de l’eau dans le diamètre choisi d’un tronçon de
distribution sera entre 0,5 et 1,0 m/s.
-Les vitesses inférieures à 0,5 m/s favorisent le dépôt solide dans les conduites
-Les vitesses supérieures à 1,0 m/s favorisent les fuites et les coups de bélier.
-En cas d’incendie, généralement, on accepte des vitesses atteignant 2,5 m/s.
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PARTIE 1 – AEP
Chapitre 6: Réseaux de distribution
Eléments de calcul d’un réseau de distribution d’eau potable : (suite)
1- Une charge minimale de 3 m doit être prévue sur les orifices de puisard (robinets) les
plus élevés.
2- Il faut éviter des pressions supérieures à 40 m (limitation des fuites et bruits) et les
pressions inférieures à 10m.
3- Il faut prévoir, si des pressions supérieures se manifestent, des réducteurs de pression
sur le réseau (brise charge) soit une distribution étagée.
4- La pression au noeud = cote piézométrique – cote du terrain naturel.
Pression au noeud > Pression minimale
Pression au noeud < Pression maximale
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PARTIE 1 – AEP
Chapitre 6: Réseaux de distribution
Eléments de calcul d’un réseau de distribution d’eau potable : (suite)
5- Pression minimale : Le réseau de distribution doit assurer, dans les conditions les plus
défavorables (pointe horaire), une pression au sol Ps correspondant à : Ps = Pr + H + ΔH
- Pression résiduelle Pr
- Hauteur de l’habitat desservi H
- Perte de charge dans chaque habitat ΔH
Ainsi, le réseau doit être calculé pour fournir les pressions au sol suivantes, selon la
hauteur des immeubles (en mètre d’eau) :
Dans le domaine d'assainissement urbain les buts communément recherchés résident dans :
- La santé publique,
- La protection du réseau : aptitude de l'eau à ne pas perturber le réseau (corrosion,
agressivité, entartrage) ou à ne pas trop évoluer dans le réseau,
- La protection du milieu naturel,
- La caractérisation de la pollution.
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PARTIE 2 – ASSAINISSEMENT
Chapitre 1: Position du problème d’assainissement
liquide
Définition :
Dans le domaine d'assainissement urbain les buts communément recherchés résident dans :
- La santé publique,
- La protection du réseau : aptitude de l'eau à ne pas perturber le réseau (corrosion,
agressivité, entartrage) ou à ne pas trop évoluer dans le réseau,
- La protection du milieu naturel,
- La caractérisation de la pollution.
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PARTIE 2 – ASSAINISSEMENT
Chapitre 1: Position du problème d’assainissement
liquide
Problèmes causés par l’absence de l’assainissement:
L’évacuation des eaux usées domestiques, industrielles et pluviales peut se faire au moyen
de deux systèmes principaux :
• Le système unitaire
• Le système séparatif.
• On peut considérer également le système pseudo-séparatif.
Données Topographiques
L’évacuation est d’autant plus aisée que le terrain présente des pentes plus importantes car
elle se fait par gravité.
La connaissance de la topographie du terrain nous renseigne sur le tracé du réseau car les
pentes importantes assurent l’évacuation plus rapide et plus aisée des eaux.
La pente minimum est celle qui permettrait l’entraînement des sables et des déchets
(caractère gravitaire).
Données géologiques
L’étude géotechnique de la structure du terrain est nécessaire car cela permet de voir les
fondations sur lesquelles seront établis les différents ouvrages assurant l’évacuation des
eaux (Canalisations, bassins de retenue, stations d’épuration, stations de pompage,)
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PARTIE 2 – ASSAINISSEMENT
Chapitre 3: Données nécessaires pour l’établissement
d’un projet
La pluviométrie:
Ce paramètre est indispensable pour la conception du réseau unitaire comme séparatif. On
calcule donc les collecteurs de telle sorte que la capacité d’évacuation corresponde au débit
d’orage d’une fréquence probable donnée (1, 2, 5 ou 10 ans).
Nappes souterraines:
La connaissance de l’existence des nappes phréatiques est indispensable. Car l’effluent
rejeté par l’égout atteint un milieu naturel récepteur, donc il faut savoir comment se présente
les réservoirs d’eau souterrains au niveau de ce milieu récepteur.
Au niveau de la mer il faut prévoir un émissaire immergé qui rejette à une distance loin le
plus possible de la côte.
Elles concernant :
• La population (densité et croissance).
• L’activité industrielle,
• L’occupation du sol (Espaces verts, voies, zones urbanisées, etc.).
Elles servent à l’absorption de l’eau de surface (pluviale et de lavage des chaussées). Elles
sont utilisées au point bas des caniveaux, soit dans le trottoir (absorption du côté latéral,
soit dans les chaussées adsorption par le haut). La distance entre les bouches d’égout est
en moyenne de 50m. La section d’entrée est fonction de l’écartement entre les deux
bouches afin d’absorber le flot d’orage venant de l’amont
Généralités:
Les calculs des débits d’eaux usées portent essentiellement sur l’estimation des
quantités et la qualité des rejets liquides provenant des habitations et lieux
d’activité.
Les rejets unitaires à considérer dépendent des facteurs socio-économiques que
l’on peut intégrer dans les catégories d’occupation des sols, en fonction de
l’importance de l’agglomération et de son activité dominante, sa spécificité.
Après les différents usages, les principes d’assainissement sont l’évacuation rapide,
sans stagnation des eaux pour éviter les formations et les rejets qui pourraient
provoquer la contamination du milieu récepteur, tout en tenant compte des
contraintes économiques d’équipement.
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PARTIE 2 – ASSAINISSEMENT
Chapitre 5: Dimensionnement des canalisations
Généralités:
Les calculs des débits d’eaux usées portent essentiellement sur l’estimation des
quantités et la qualité des rejets liquides provenant des habitations et lieux
d’activité.
Les rejets unitaires à considérer dépendent des facteurs socio-économiques que
l’on peut intégrer dans les catégories d’occupation des sols, en fonction de
l’importance de l’agglomération et de son activité dominante, sa spécificité.
Après les différents usages, les principes d’assainissement sont l’évacuation rapide,
sans stagnation des eaux pour éviter les formations et les rejets qui pourraient
provoquer la contamination du milieu récepteur, tout en tenant compte des
contraintes économiques d’équipement.
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PARTIE 2 – ASSAINISSEMENT
Chapitre 5: Dimensionnement des canalisations
Généralités:
Les calculs des débits d’eaux usées portent essentiellement sur l’estimation des
quantités et la qualité des rejets liquides provenant des habitations et lieux
d’activité.
Les rejets unitaires à considérer dépendent des facteurs socio-économiques que
l’on peut intégrer dans les catégories d’occupation des sols, en fonction de
l’importance de l’agglomération et de son activité dominante, sa spécificité.
Après les différents usages, les principes d’assainissement sont l’évacuation rapide,
sans stagnation des eaux pour éviter les formations et les rejets qui pourraient
provoquer la contamination du milieu récepteur, tout en tenant compte des
contraintes économiques d’équipement.
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PARTIE 2 – ASSAINISSEMENT
Chapitre 5: Dimensionnement des canalisations
Sachant que, a et b sont des paramètres d'ajustement, constants pour une période de retour
donnée.
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PARTIE 2 – ASSAINISSEMENT
Chapitre 5: Dimensionnement des canalisations
Calcul des débits des eaux pluviales (EP):
La méthode rationnelle : (suite)
Temps de concentration
C’est une caractéristique d’un bassin, définie comme étant le temps mis par la pluie
tombée au point le plus éloigné, en durée d’écoulement, pour atteindre l’entrée du
collecteur qui doit évacuer l’apport de la surface considérée.
Dans le cas général, pour les zones peu allongées, le temps de concentration est donné par
la relation suivante :
Le modèle de Caquot apparaît comme étant l'une des premières approches scientifiques
de réglementation de l'estimation des apports pluviaux des bassins versants urbanisés.
Cette méthode a été mise au point par Caquot en 1949 sur la base de la méthode
rationnelle, dont l’expression suivante :
Ces formules, qui différent selon que les bassins constituant le groupement soit en
«série» ou en «parallèle» sont exprimées comme suit:
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PARTIE 2 – ASSAINISSEMENT
Chapitre 5: Dimensionnement des canalisations
Calcul des débits des eaux pluviales (EP):
La méthode superficielle : (suite)
✓ Paramètres équivalents d’un groupe de bassins: Assemblage
Avec:
Q : Débit d’écoulement (m3/s)
V : La vitesse de l’écoulement dans la conduite (m/s)
Rh : Le rayon hydraulique (m) donné par : Rh = S/P
S : La section mouillée de l’écoulement (m²)
P : Le périmètre mouillé de l’écoulement (m)
I : La pente de la conduite (m/m)
Ks : Coefficient de Manning Strickler
Avec:
Q : Débit d’écoulement (m3/s)
V : La vitesse de l’écoulement dans la conduite (m/s)
Rh : Le rayon hydraulique (m) donné par : Rh = S/P
S : La section mouillée de l’écoulement (m²)
P : Le périmètre mouillé de l’écoulement (m)
I : La pente de la conduite (m/m)
Ks : Coefficient de Manning Strickler