1-Diagramme des cas d´utilisation (uc : use case diagram)

A-Définitions:
Le diagramme de cas d'utilisation : permet d'expliciter comment un système ou un objet technique est utilisé.
montrant les interactions entre les acteurs du systéme et les cas d’utilisation associés.

Acteur : une entité qui interagit avec le système. On entend par interaction un échange de matière, d'énergie ou
d'information. Cet acteur peut être humain ou non humain.

Cas d’utilisation: Le cas d'utilisation correspond à un ensemble d'actions réalisées par le système en interaction
avec les acteurs en vue d'une finalité.

La frontière du système permet de symboliser les limites du modèle et est représentée par un simple rectangle
englobant les cas d’utilisation.

B-Exemple d’application :
En se basant sur la description de fonctionnement du guichet automatique (système 1, voir page 5), construire le
diagramme de cas d’utilisation en respectant les liaisons et en utilisant comme :
Acteurs : utilisateur, opérateur de maintenance.
Cas d’utilisation : s’authentifier, consulter le solde, imprimer le reçu, retirer de l’argent, effectuer la
maintenance.

uc [modèle] guichet automatique[ ]

guichet automatique

<<include>>

>
e>
lud
inc
<<

<<extend>>

C-Liaisons du diagramme UC :

 Association :
: il s'agit d'un trait simple qui lie l'acteur au cas d'utilisation. il permet de spécifier que le cas d'utilisation est utilisé/interagi
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
par l'acteur
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
 Généralisation/Spécification :
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
représentée par une flèche blanche. Un cas B est une généralisation d’un cas A si A est un cas particulier de B

………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
remarque : lorsque A et B sont des acteurs , on dit que un acteur spécialisé A aura les mêmes propriété que l’acteur généralisé B
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
 Inclusion :
Lorsqu’un cas A est inclus dans un cas B, cela signifie que A est obligatoirement
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
exécuté lors de la réalisation de B.
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
 Extension :
………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
A est exécuté lors de l'exécution de B, autrement lors de l'exécution de B le cas A est optionnel
…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

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2-Diagramme des exigences (req : requirement diagram)
A-Définitions :
Le diagramme d'exigence : décrit graphiquement une capacité ou une contrainte qui doit être satisfaite par un
système, c'est une interprétation du cahier des charges. Il permet de visualiser les relations entre les exigences, ainsi
que leur hiérarchie, traçabilité et dépendances.

Exigence : Elle peut spécifier une fonction que le système devra réaliser ou une condition de performance, de fiabilité,
de sécurité, etc.

Les deux propriétés de base d’une exigence sont :

•un identifiant unique (permettant ensuite de gérer la traçabilité avec
l’architecture, etc.) ;
•un texte descriptif (détails explicatifs de l’exigence).

B-Exemple d’application :
En se basant sur la description de fonctionnement de ALISTAR (système 2, voir page 5), construire le diagramme
un diagramme d’exigences en respectant les liaisons et en utilisant comme :

 Exigence principale : inspecter le pipeline et fournir des infos sur son état.
 Les sous-exigences : détecter le pipeline, se déplacer dans le milieu marin, filmer et stocker les données.

'' inspecter le pipeline et fournir des infos sur son état ''

''1.3''
''détecter le pipeline'' '' se déplacer dans ''filmer''
le milieu marin

<<refine>>

C-Liaisons du diagramme REQ :

Précise la décomposition d’une exigence principale(coté ⊕) en exigences unitaires.
 La contenance :………………………………………………………………………………………………………………………..
L’exigence pointée par la flèche est précisée parcelle à l’autre extrémité.
 Le raffinement :………………………………………………………………………………………………………………………..
L’exigence en queue de flèche dérive de celle pointée.
 la dérivation : ………………………………………………………………………………………………………………………………
 <<satisfy>> : ………………………………………………………………………………………………………………………………….
L’exigence pointée par la flèche est satisfaite par l’élément (bloc) en queue de flèche.
L’exigence pointée par la flèche peut être vérifiée par le test (TestCase) en queue de flèche
 <<verify>>: …………………………………………………………………………………………………………………………

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 3-Diagramme de définition des blocs (bdd : block définition diagram)
A-Définitions :
Le diagramme de définition des blocs : Il décrit la structure du système en présentant les sous-ensembles (appelés
blocs) qui le constituent ainsi que les relations qui lient entre eux. Il ne décrit pas le fonctionnement du système.

Un bloc : représente un composant du système, une unité structurelle modulaire. Il est

caractérisé par un ensemble de propriétés. Elles peuvent être de deux types principaux :
 les valeurs (value): caractéristiques quantifiables associé au bloc;
 les parties (part ) : les composants matérielles du bloc

B-Exemple d’application :
En se basant sur la description de fonctionnement de ALISTAR (système 2 page 5), décrire la composition du
système ALISTAR. Voir la dernière page pour la correction

C-Liaisons du diagramme BDD:

Le bloc conteneur (coté ♦) a nécessairement besoin du bloc contenu (coté ) pour fonctionner.
 La composition :……………………………………………………………………………………………………………………………………

 Le bloc conteneur (coté ♢) n’a pas nécessairement besoin du bloc contenu (coté ) pour
L’agrégation :…………………………………………………………………………………………………………………………………………
fonctionner :c’est une « option ».

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 4-Diagramme de blocs interne (ibd : internal block diagram)
A-Définitions :
Le diagramme de bloc interne :permet de représenter les échanges de matière /énergie/information (MEI) entre
blocs de même niveau grâce aux ports de flux et les connecteurs.

les ports: ils définissent les points d’interaction entre les blocs . il y a deux types :

 les ports de flux: il autorise la circulation de flux physiques (EMI) entre les blocs, La nature de ce qui peut
circuler soit ( Energie, Matière, Information). Il faudra préciser le sens du flux (in, out, ou inout).
 les ports standards : il autorise la description de services logiques entre les blocs, au moyen d’interfaces (avec
l’utilisateur ou un autre système).
les connecteurs: ils représentent ce qui permet au flux de circuler.

B-Exemple d’application 1:
En se basant sur la description de fonctionnement du Système Les sèche-mains Dyson Airblade (système 3 page 6),
construire un diagramme de blocs interne en utilisant comme couleurs pour les flux de : énergie (rouge), information
(vert), matière (bleu).

air aspiré

énergie énergie mécanique

énergie
électrique Controleur moteur de rotation turbine
électrique

air refoulé

B-Exemple d’application 2: ibd sous marin ALISTAR

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Système 1 : Guichet automatique

Le client introduit sa carte dans le guichet automatique et entre son mot

de passe pour s'authentifier. Il peut ensuite consulter son solde pour
vérifier les fonds disponibles. S'il souhaite retirer de l'argent, il
sélectionne le montant désiré, puis l'appareil dispense l'argent. Enfin, le
guichet propose d'imprimer un reçu pour récapituler l'opération
effectuée.

En cas de panne, une opération de maintenance est effectuée par un

technicien pour diagnostiquer et réparer le guichet.

Système 2 : Sous-marin autonome d'inspection Alistar

L'ALISTAR 3000, développé par la société ECA à Toulon, est un sous-marin autonome de type AUV (Autonomous
Underwater Vehicle) destiné à l'inspection des installations sous-marines (pipeline), notamment les champs
pétrolifères offshore jusqu'à 3000 mètres de profondeur.

Il permet de collecter des données via caméra et sonar pour évaluer l'état des pipelines et autres infrastructures sous-
marines. Sa mission se déroule en cinq phases : préparation, descente, inspection, remontée et récupération.

Il est équipé de huit propulseurs assurant une grande manœuvrabilité et peut être contrôlé automatiquement ou
manuellement -commande de type manuel (joystick). Divers capteurs guident son déplacement précis pour effectuer
des inspections à vitesse et distance constantes.

Le diagramme BDD du système est donné dans la page suivante :

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Système 3 : Moteur numérique Dyson
L’association de la technologie Airblade™ et du tout dernier moteur numérique Dyson permet
de générer des rideaux d’air à grande vitesse. Le sèche-mains Dyson Airblade Mk2 offre la
méthode de séchage des mains la plus rapide.
Il est équipé d’un filtre HEPA. 99,9 % des bactéries et virus présents dans l’air des sanitaires
sont capturés. Les mains sont donc séchées par un air plus propre, et non par un air vicié.

La fabrication du tout dernier moteur numérique Dyson a duré sept ans, il est l’un des plus petits moteurs de 1600 W
entièrement intégrés au monde. Il est le seul moteur de sèche-mains assez puissant pour aspirer jusqu’à 30 litres
d’air en une seconde à travers un filtre HEPA, puis sécher les mains en 10 secondes.

D’une longue durée de vie et économisant l’énergie, ce moteur à impulsions numériques tourne 6 000 fois par
seconde pour entraîner une rotation de la turbine haute compression de 90 0000 tours par minute. Il n’est composé
que de trois pièces en mouvement, ce qui évite l’usure de bagues collectrices ou de balais de charbon.

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