Les Séismes
Les Séismes
Les Séismes
siècles
Savez-vous qu’au milieu du 19ème siècle (1844), les premières notes sur
l’activité sismique en Afrique septentrionale ainsi qu’en Algérie ont été
écrites par Alexis Perrey, chercheur auprès du Service Météorologique
d’Algérie, et que d’autres chercheurs de l’époque et de l’après
indépendance ont repris les travaux de ce pionnier pour écrire l’histoire de
la sismologie dans notre pays ? Savez-vous qu’avant Boumerdes, en 2003,
et El Asnam, en 1980, l’Algérie a enregistré des tremblements de terre de
plus forte magnitude ?
Une équipe de spécialistes algériens exerçant au Centre de Recherche en
Astronomie Astrophysique et Géophysique (CRAAG) a effectué un
dépouillement des archives qu’abrite ce Centre et a rassemblé, reconstitué
puis inventorié les données publiées par leurs prédécesseurs pour en faire
un catalogue sous forme d’ouvrage intitulé « Les séismes en Algérie de
1365 à 1992 ».
Cet ouvrage coécrit par Mokrane A., A. Ait Messaoud, A. Sebai, A. Ayadi et
M. Bezzeghoud, sous la direction de ce dernier et de H. Benhallou (Alger-
Bouzaréah, CRAAG, 1994) figure, parmi tant d’autres, dans le fonds
documentaire du CNA et nous vous proposons, dans cet espace « LU
POUR VOUS », d’en faire une fiche de lecture au profit du lectorat de notre
Bulletin des assurances.
Ce document constitue une véritable banque de données sur les séismes
observés, enregistrés et survenus en Algérie durant une période étalée sur
plus de six siècles.
Il comprend quatre chapitres :
Cet ouvrage est destiné au grand public, aux spécialistes, ainsi qu’à
certains organismes nationaux tels que le CTC, l’ANB et autres…
Dans cet ouvrage, le lecteur peut apprendre, par exemple, qu’avant le
séisme intense d’El Asnam (1980), avec une magnitude de 7,3 sur l’échelle
de Richter, l’Algérie a connu cinq autres forts tremblements de terre ayant
atteint 7,5 sur la même échelle. Le tableau suivant en retrace quelques-uns
de ces forts séismes marquant l’histoire des derniers siècles en Algérie.
Les séismes les plus importants qu’a connu l’Algérie depuis 1365
La sismicité au Japon est particulièrement importante du fait des mouvements tectoniques qui se
produisent à proximité. Les constructions doivent obéir à des règles strictes au niveau des séismes
qu'elles peuvent subir sans dommages et des enseignements de réaction au tremblement de terre
sont dispensés aux enfants.
Plaques et fosses
Le Japon est un archipel volcanique, situé sur la « ceinture de feu du Pacifique » à la rencontre de
la plaque eurasienne à l'ouest avec ses sous-plaques de l'Amour, d'Okinawa et du Yangtsé (du
nord au sud), de la plaque philippine au sud, de la plaque pacifique à l'est et de la plaque
d'Okhotsk au nord[1].
On peut diviser l'arc japonais en quatre zones principales selon ces failles :
Nombre de tremblements de terre destructeurs par décennies, dans plusieurs parties du Japon du
VIe siècle (année 590) à 1399, sur la base d'un tableau fait par Usami (2003), repris par Katsuhiko
Ishibashi[2]. Étant donné l'ancienneté des sources utilisées, il est probable qu'une légère sous-
estimation des tremblements de terre éloignés des grandes villes entache ce graphique.
Nombre de tremblements de terre destructeurs par décennies, dans plusieurs parties du Japon du
VIe siècle (année 1400) à 1999, sur la base d'un tableau fait par Usami (2003) et repris par K.
Ishibashi[2]. L'augmentation du nombre de tremblements de terre destructeurs a fait dire et écrire
(en 1994) à K. Ishibashi que la Japon vit une « Ère de convulsion souterraine »[3].
Des milliers de secousses telluriques d’intensité variable (de 4 à 7,3 sur l’échelle de Richter) sont
ressenties dans le Japon tout entier chaque année, la plupart ne provoquant pas ou peu de dégâts
aux constructions humaines. Par ailleurs, les puissants et ravageurs tremblements du plancher
sous-marin génèrent des raz-de-marée appelés tsunamis. 1/5e des séismes d'une magnitude égale
ou supérieure à 6 recensés dans le monde surviennent au Japon[4]. Entre 1900 et 2004, sur 796
tsunamis observés dans l'océan Pacifique, 17 % d'entre eux ont eu lieu près du Japon. En 2008,
245 foyers, soit 1 261 personnes ont été touchées par des tremblements de terre, 22 en sont
décédées ou ont disparu[5]. De 2003 à 2013, 18,5 % des séismes de magnitude 6 ou plus dans le
monde ont eu lieu au Japon (326 sur 1 758)[6].
Les récents séismes les plus meurtriers ayant touché le pays sont[7] :
références
https://www.cna.dz/
↑ La plaque d'Okhotsk est parfois associée à la plaque eurasienne ; elle était auparavant
considérée comme partie de la plaque nord-américaine.
↑ (en)(ja) JAPAN STATISTICAL YEARBOOK - Chapter 26 Environment, Disasters and
Accidents : Natural Disasters [archive], Bureau des statistiques, Ministère japonais des Affaires
intérieures et des Communications [xls]
↑ « Près de 20 % des grands séismes se produisent au Japon » [archive], sur Nippon.com, 27
novembre 2019 (consulté le 27 décembre 2019).