La Psychpathologie de Lenfant Et de Ladolescent-1
La Psychpathologie de Lenfant Et de Ladolescent-1
La Psychpathologie de Lenfant Et de Ladolescent-1
Retard Mental
Apparaît chez 3% des nouveaux nés viables et 1% de la population.
Le sex-ratio est de 1.5 homme pour 1 femme
A. Diagnostic : L’évolution diffère en fonction du degré de l’attente ;
environ 85 % des personnes atteintes de retard mental présentent un
retard mental léger et sont capables de suivre une scolarité jusqu’au
niveau d’une sixième ; environ 10% présentent un retard mental
moyen (apprentissage possible et scolarité jusqu’au CEI) environ 3-
4% présentent un retard mental sévère et 1-2%, un retard profond.
B. Etiologie : organique ou psychosociale. Une étiologie est retrouvée
dans 50 à 70% des cas.
1. Génétique :
- Erreurs innées du métabolisme, par exemple, phénylcétonurie,
maladie de Tay-sachs
- Anomalies chromosomiques, en particulier, le syndrome de Down
(trisomie 21), 1 naissance sur 7000. Hypotonie, hyperréflexie,
malformations cardiaques et gastro-intestinales. Syndrome de l’X
fragile, 1 naissance sue 1000 (pour le sexe masculin). Macro-
orchidisme, tête et oreilles larges, visage long et étroit. (certaines
femmes porteuse de l’X fragile présentent les traits physiques
caractéristiques et une dysfonction cognitive).
2. Psychosocial
L’existence d’un retard mental léger est souvent liée à l’absence des
stimulations intellectuelles.
3. Autres
Infection intoxication, traumatisme crânien survenant pendant la
période intra-utérine, périnatale ou ultérieurement, par exemple
rubéole congénitale ou syndrome d’alcoolisme fœtal
(microcéphalie, hypoplasie médiane de la face fente palpébrale
courte, thorax en entonnoir, malformations cardiaques, petite taille)
C. Généralités :
On n’observe pas de comportement ou de personnalités
spécifiques. Le retard mental est souvent associé à une faible estime de
soi. La pensée est concrète égocentrique. Un tiers à deux tiers des
patients présente des troubles mentaux associés.
D. Traitements :
1. Education : Ecoles ou classes spécialisés
2. Pharmacologique :
- En cas de trouble mental associé tel que le trouble déficit de
l’attention hyperactivité ou une dépression, un traitement par
stimulation ou antidépresseurs peut être nécessaires ;
- Agitation, agressivité et colères répondent souvent aux
neuroleptiques. A forte posologie, les médicaments de faible
puissance (chlorpromazine « Largactil »ou thioridazine « melleril »
altèrent plus les capacités cognitives que médicaments puissants à
faible posologie « halopéridol » haldol »). Dans un certain nombre
d’institutions spécialisées, les traitements sont peu contrôlés ;
- Le lithium (téralithe) est indiqué en cas de comportements hétéro ou
auto-agressifs ;
- En cas de comportements agressifs ou crises de colère, la
carbamazépine (tégrétol), le valproate (dépakine) ou le propranolol
(avlocardyl) peuvent être essayés ; leurs efficacité est moindre que
celle des neuroleptiques est du lithum ;
3. Psychologique :
- Thérapie comportementale ;
- Guidances parentale et familiale ;
- Psychothérapie de soutien individuelle. La prise de conscience des
difficultés, du handicape peut aggraver le manque d’estime de soi ;
- En cas de retard mental léger, le patient peut bénéficier d’une
psychothérapie introspective pour un trouble mental associé, et ce
d’autant plus qu’il a des capacités verbales développés ;
- Activités de groupes pour améliorer la socialisation.
1. Généralité :
1.1. Trouble autistique :
Le tableau clinique du trouble autistique diffère en fonction du
quotient intellectuel des perturbations du langage et de la
communication et de la sévérité des autres symptômes. 70% des enfants
autistes ont un QI inférieur à 70, et 50% inférieur à 50-55. Le trouble
autistique est un trouble organique. Le taux de concordance est plus
élevé pour les jumeaux monozygotes que dizygotes. 2% au moins des
membres de la fratrie sont atteints d’un trouble autistique ; on observe
par ailleurs une fréquence plus élevé de trouble du langage et des
apprentissages dans les familles d’enfants autistes. La sclérose
tubéreuse et le syndrome de l’X fragile représentent les troubles
génétiques associés au trouble autistique. On retrouve une fréquence
plus élevé de souffrance pré ou périnatale, mais dont le rôle dans le
déterminisme du trouble est incertain en l’absence de prédisposition
génétique. Il n’existe aucune atteinte localisée spécifique du trouble.
Des études par EEG, scanner, IRM (Résonances Magnétique
Nucléaire). Caméra à position et résultats d’autopsie ont révélées
certain nombre d’anomalies au niveau cérébral (cortex, cervelet, tronc
cérébral) et immunologique, non retrouvées chez l’ensemble des sujets.
On retrouve chez certain enfants autistes une élévation des taux de
neurotransmetteurs ou de leurs métabolites dans le sang et le liquide
céphalorachidien.
- Les tics
Les tics consistent en des gestes brusques, soudaines, « en claire »,
impérieux et involontaires ; répétés à intervalles variables, qui
apparaissent comme reproduction intempestive, stérile, incomplète
d’un mouvement sans nécessité objective.
Les tics de la face les plus fréquents : tics des paupières, de la
bouche, de la langue. Des tics de la tête et du cou (rotation,
hochement…etc.), des mouvements des mains ou des pieds, du tronc
(tressautement) se rencontrent de même très souvent. Les tics
respiratoires (renflement, soufflement ou sifflement, toussotement), les
tics phonatoires (bruits divers, sons inarticulés, gloussements ; quelques
aboiement ou cris importants) représentent d’autres variétés plus ou
moins associées aux précédentes. Quoi qu’il en soit, les tics intéressent
les muscles ou des groupes musculaires ayant un rôle dans la relation et
la communication sociale.
Les tics ne surviennent guère avant l’âge de 6-7 ans. Leur évolution
est capricieuse ; ils peuvent apparaître et disparaître spontanément,
changer de place réapparaître de façon intermittente ou s’installer
définitivement, être alors mineurs ou peu gênant ou au contraire être
très envahissant, majeurs.
Il faut distinguer les tics non seulement des mouvements anormaux
neurologiques (chroniques et athétosiques) mais aussi des autres
mouvements répétés qu’on peut voir chez l’enfant : rythmies divers
consistant en des mouvements rythmés, réguliers, de la tête et du corps ;
mouvement stéréotypés des membres dont le rythme est plus lent,
l’apparition moins brusque que dans les tics ; certaines habitudes
motrices, elles aussi moins brusque, réalisant un mouvement lui aussi
absurde mais complet.
D’un point de vue moteur, on peut dire que le sujet expérimente à
travers le tic. Une sorte de manière d’être qu’est l’état tensionnel (il y a
une contradiction musculaire) suivi de la décharge motrice, dans des
conditions psychologiques qu’il y a e lieu d’approfondir.
En ce qui concerne le contexte psychique dans lequel surviennent
les tics, tous les travaux montrent qu’il est varié. En s’inspirant de M.
Mahler, on peut repérer plusieurs éventualités.