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Vaysse-Les Dangers Du Delai

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LES DANGERS DU « DÉLAI »

« En ce temps­là se lèvera Micaël, le grand chef, le défenseur des enfants de ton peuple ; et
ce sera une époque de détresse, telle qu’il n’y en a point eu depuis que les nations existent
jusqu’à cette époque ». Daniel 12 : 1.
« Seulement, prends garde à toi et veille attentivement sur ton âme, tous les jours de ta vie,
de peur que tu n’oublies les choses que tes yeux ont vues et qu’elles ne sortent de ton
cœur ». Deutéronome 4 : 9.
‐‐‐‐‐‐‐‐
Le monde entier est en danger. Les hommes d’État le perçoivent et multiplient
leurs rencontres à tous les niveaux. Les traités, les lois, les alliances ne peuvent résoudre
les problèmes. En fait, ils n’aboutissent souvent qu’à des confrontations sanglantes.

Dans ce monde en danger, les chrétiens le sont plus encore que les autres.
Interdits, dénoncés, persécuté, emprisonnés dans de nombreux pays, ils sont porteurs
de certaines vérités qui ne plaisent pas au « Prince de ce monde qui voudrait les
éliminer. Sous cette pression, leur témoignage risque de devenir flou et circonspect.
Au sein de ces chrétiens, nous adventistes, nous sommes encore plus en danger,
dans la mesure où nous cherchons à remplir la mission que Dieu nous a confiée. Le
message à délivrer ne peut que susciter la haine de l’ennemi qui cherche, depuis plus
d’un siècle à l’anéantir ou le dénaturer de manière à retarder sans cesse le plan de Dieu.
Sommes nous aveugles à ce sujet, dupés de bonne foi ou paralysés par les préjugés ?

COMMENT SE PRÉSENTE CE DANGER ?


Il revêt de multiples formes :
‐ Douter de la promesse de Dieu concernant le retour de jésus)Christ et reporter
celui‐ci dans un avenir lointain, tout en continuant à faire des plans pour
l’immédiat.
‐ Rechercher les satisfactions de cette terre pour « combler le vide ».
‐ Adopter cette façon de penser du monde qui remet tout en question, même les
notions les plus fidèlement établies.
‐ Nier la possibilité d’un « retard », alors que celui‐ci est prouvé par l’Écriture et les
écrits d’Ellen White.
‐ Fermer les yeux sur les causes réelles de ce retard, qui risquent de nous
culpabiliser.
‐ Se barricader dans les préjugés afin de ne pas approfondir notre responsabilité
personnelle.
‐ Compenser par des « œuvres » qui ne sont justement pas celle que Dieu attend.
‐ Estimer que ce n’est pas à nous d’agir, que nos dirigeants sont là pour prendre
toute initiative nécessaire.

1
Ces dangers nous enveloppent come un filet. S’ils ne sont dépistés à temps ils
causeront notre perte. Il ne faut pas avoir peur de le dire ! Et il est temps de le dire ! Dieu
nous a tous établis comme sentinelles et chacun sait que si la sentinelle s’endort, la
nation entière est en péril.
Depuis que notre planète, sortie parfaite des mains du Créateur, est tombée sous la
domination de « l’ennemi », le monde à connu bien des périodes sombres. Nous ignorons
presque tout de ce qui s’est passé avant le déluge mais le parallèle que fait Jésus entre le
temps de Noé et celui de la fin est déjà informateur. De plus, l’Écriture affirme que
« toutes les pensées de leur cœur se tournaient caque jour uniquement vers le mal ».
Cela laisse présumer des mœurs extrêmement vicieuses, ne tenant aucun compte des
lois de Dieu.
L’homme a continué à s’éloigner de Dieu, à lutter contre Lui et ceux qui voulaient Lui
appartenir. Et cela fut à l’origine de toutes sortes de guerres et d’oppressions. L’histoire
des peuples gravite autour de conflits cruels, de dominations des corps et des
consciences dont quelques aspects seulement suffisent à nous épouvanter. Que doit
penser le Seigneur devant un tel résultat de Son œuvre d’amour ?

Malgré tout cela, le pire est devant nous. L’Écriture annonce que la crise qui achèvera
l’histoire de cette terre sera plus terrible que toutes les autres. Les écrits d’Ellen G.
White ajoutent que nous ne pouvons les imaginer à l’avance car c’est le « dernier acte »
du drame, celui où tout va se dénouer après un affrontement parvenu à son paroxysme
entre les forces du bien et celles du mal. (Voir Tragédie des Siècles – p. 675).
Quelques adventistes, aujourd’hui se rendent compte que leur église a changé, qu’on
n’y prêche plus les mêmes sermons, que les activités des membres, leurs préoccupations
ne sont plus les mêmes qu’autrefois, les centres d’intérêts se sont déplacés, hélas bien
souvent, vers les choses terrestres plutôt que spirituelles. Ces constatations les
attristent, mais ils en restent là et ne font rien pour que cela change. Dieu ne nous
demande pas de rester passifs, même si nos interventions ne sont pas appréciées.
La maladie adventiste d’aujourd’hui est bien celle du délai – de la façon dont
nous le vivons. Nous attendions un événement capital, le retour de Jésus‐Christ, nous
l’avons annoncé pendant des décennies, avec la certitude qu’i était tout proche et… le
temps a passé sans qu’Il soit venu. Qui plus est, on s’est maintenant installé dans cette
attente de telle manière qu’elle semble ne plus devoir finir. Cependant, ce « délai » tout
décevant qu’il soit, était prévu.

Plusieurs paraboles le mentionnent dont celle, extrêmement importante des dix


vierges, représentant l’église à la fin de l’histoire.

Et Ellen White a écrit entre autres : 1883, C’est le péché qui nous a retenu sur
cette terre pendant tant d’années : Dieu n’avait pas l’intention de retarder le retour de
Jésus. Il ne voulait pas non plus voir le son peuple, Israël, errer pendant quarante ans
dans le désert. Il lui avait promis de le conduire directement dans le pays de Canaan
pour l’y établir, en vue de vivre avec la santé et le bonheur. Mais ceux qui devaient
bénéficier de cette heureuse promesse n’en profitèrent pas à cause de leur
« incrédulité ». Leurs cœurs étaient remplis de protestations, de rébellion et de haine ;
Dieu ne pouvait pas maintenant son alliance avec eux. « Pendant quarante ans,
l’incrédulité, les plaintes, la rébellion, empêchèrent l’ancien Israël d’entrer dans la terre

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de Canaan. Les promesses de Dieu n’étaient pas remises en cause. C’est l’incrédulité, la
mondanité, l’inconsécration, la discorde parmi le soi‐disant peuple de Dieu, qui nous ont
maintenus dans ce monde de péché et de tristesse pendant tant d’années. (Messages
choisis, vol. 1 ‐ p.77 – 78).
Le manque d’une expérience pratique retarde la seconde venue du Seigneur : « Si
ceux qui prétendent avoir une expérience pratique des choses de Dieu avaient accompli
la tâche qui leur avait été prescrite par le Seigneur, le mon entier aurait été averti du
message de la fin des temps dès 1896, et le Seigneur Jésus serait revenu en puissance et
pleine gloire. » (R. & H. 6 octobre 1896).
Au début du 20ème siècle, le monde vivait une période exceptionnellement favorable
à la prédication des derniers messages d’Apocalypse 14. La paix régnait ; le passage d’un
pays à l’autre n’exigeait pas de formalités compliquées. Le progrès avait déjà mis sur
pied quelques moyens de communication qui rendaient les échanges plus rapides et plus
faciles. La population des grands pays n’avait pas connu cette « poussée
démographique » qui a caractérisé le 20ème siècle ; comme l’a dit un avocat adventiste
renommé, Lewis Walton, auteur du livre « Oméga II », c’était un « moment d’or », qu’il
fallait saisir.

… Cinquante ans auparavant l’adventisme avait découvert un message que ne


connaissaient pas les Réformateurs et qui devait préparer un peuple à acclamer Notre
Seigneur Jésus‐Christ venant sur les nuées des cieux et à monter au ciel sans passer par
la mort. C’était le fruit de beaucoup d’études éclairées par le Saint‐Esprit. Face à la
nature humaine prompte à déformer la volonté de Dieu, ce message avait perdu
rapidement de son acuité. Aussi, déjà 44 ans plus tard, en 1888, Dieu avait dû rappeler
des vérités qui tombaient dans l’oubli mais qui étaient indispensables pour que l’œuvre
s’achève par la « pluie de l’arrière‐saison ».
Ellen White a affirmé que si ce message était écouté, le Saint‐Esprit serait
abondamment déversé sur l’église et que jésus aurait pu revenir, avant même la fin du
19ème siècle. Plus de cent ans après, nous sommes toujours là, ayant vécu un siècle de
guerres effroyables, de massacres de tout genre, d’affrontements idéologiques
entrainant la perte de millions de vies humaines.
Le monde se modifie à une allure affolante. Impossible de se tenir au courant de
toutes les innovations dans les domaines techniques, scientifique, médical, informatique,
etc. Cela détermine une manière de voir faussée par rapport à la réalité. Plus rien
n’étonne, on s’attend à n’importe quoi et on met tout en vrac, « dans le même sac », la
défaite d’une équipe sportive et un tremblement de terre ou une éruption volcanique qui
ont fait des milliers de victimes. D’ailleurs, l’annonce de ces catastrophes étant suivie
d’une publicité pour un dentifrice « sensationnel », le lavage de cerveau s’opère très
vite ! Des milliers de personnes qui meurent de faim, enclavées dans une partie du
désert ne nous émeuvent pas plus que le récit d’un enfant fugueur.
C’est là qu’il ne faut pas oublier que « l’ennemi de nos âmes » connaît bien la nature
humaine après 6000 ans de séduction. Il met en jeu toutes les ressources de sa vaste
intelligence, que nous n’avons pas intérêt à sous‐estimer, pour nous mystifier.

Dieu a‐t‐Il donc programmé de nous laisser dans le vague, dans l’obscurité, pour
vivre cette époque si importante de l’histoire du monde, la plus importante peut‐être ?

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Ce n’était certainement pas son dessein initial. Si nous sommes « ses amis », ses
serviteurs, Il va nous conduire, nous éclairer à ce sujet. Lui qui a compassion de nous
dans les détails de notre vie, comment ne nous instruira‐t‐il pas au sujet d’un événement
si important ?
L’ENJEU EST DÉTERMINANT POUR NOTRE DESTINÉE ÉTERNELLE.

Le combat dans lequel nous sommes ainsi engagés est peut‐être le plus important
que le monde ait connu. Nous sommes arrivés à la fin du drame terrestre, au point
culminant de la lutte entre le bien et le mal, entre Christ et Satan. Cependant tout est
« organisé » pour que nous n’en prenions pas conscience et qu’un jour nous nous
trouvions devant l’inéluctable, sans préparation. Dans nos pays occidentaux, le monde se
fait séduisant pour capter toute notre attention. On se livre à toutes sortes de plaisirs
rendus possibles par le progrès.

Dans les pays défavorisés, la question de survie est devenue si angoissante qu’elle
absorbe toutes les énergies des gens qui seraient bien disposés.

Mais dans cet état d’assoupissement spirituel, nous risquons d’être surpris par la
suite des événements. Je me souviens, en raison de mon âge, de cette période d’attende
de septembre 1939 à mai 1940. Dans les écoles on tricotait des gants pour les soldats
sur la ligne Maginot qui, eux, passaient le plus clair de leur temps à « jouer aux cartes ».
l’ennemi ne se manifestait pas et on avait pris l’habitude de « la drôle de guerre ». Mais
soudain, le matin du 10 mai 1940, alors que je me levais pour partir à l’école, mon père
me dit, les larmes aux yeux : « Les Allemands sont entrés en Belgique ». Nous habitions
près de la frontière belge ; à partir de là tout à changé. L’angoisse du lendemain était
constamment présente et ne faisait que grandir chaque jour. Il allait falloir prendre des
décisions qui mettraient en jeu notre vie et notre avenir. Le matin du 11 septembre
2001 s’est produit un événement que le monde entier a connu et dont les conséquences,
bien que dramatiques, ne sont encore rien en comparaison de ce qui nous attend pour
l’avenir. Les esprits ont été frappés, les églises se sont remplies, ma piété s’est accrue,
mais qu’en reste‐t‐il trois ans plus tard ? Une des préoccupations des dirigeants
américains fut que le pays puisse reprendre la vie normale le plus vite possible. Il est
difficile à l’être humain de vivre en permanence une situation exceptionnelle. Mais que
nos habitudes quotidiennes, notre « routine » ne soit pas une couverture qui nous cache
le véritable enjeu des jours qui s’écoulent !
METTRE UN TERME AU DÉLAI, UNE QUESTION DE CARACTÈRE.

Beaucoup de chrétiens pensent que le moment du retour de jésus est dépendant du


nombre des élus. « Il faut, disent‐ils, que ceux qui iront dans le ciel remplacer les anges
déchus parviennent à un certain nombre. Quand celui‐ci sera atteint, alors jésus
reviendra ». Quelques adventistes ont aussi ce point de vue. L’un d’entre eux m’a dit, il y
a environ 20 ans : « Il y a encore deux ou trois âmes qui traînent ici et là ; quand elles
seront venues, alors jésus reviendra.
De nombreuses contestations ont eu lieu sur la question des nombres. Ceux‐ci ont
leur importance dans l’Écriture, mais ce n’est pas mon propos d’en discuter ici. Nous
sommes convaincus que ce n’est pas le principal.

Effectivement, si Jésus était revenu il y a un siècle le nombre des élus aurait été
moins important que s’Il revient dans quelques années seulement.

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Chacun d’en vous a déjà lu, au moins une fois, cette citation bien troublante d’Ellen
White : « Lorsque le caractère de jésus sera reproduit dans ses disciples, alors Il
reviendra ». Pourquoi donc est‐ce une condition majeure au retour de jésus ! Nous
voyons à cela deux raisons :
1 – Tout d’abord, Jésus est non seulement le Sauveur de chaque homme mais Il en est
aussi le Rédempteur, ce qui signifie qu’Il désire pardonner les péchés mais aussi
apprendre à les abandonner. La rédemption est l’acte de rendre à l’homme son état
primitif, celui qu’il avait en sortant parfait des mains du Créateur. Tout au long de la vie,
nous avons besoin d’être justifiés par christ, mais en rester là ne suffit pas. Il nous faut
aussi, en conséquences de cette justification parcourir le long chemin de la
sanctification. Les épîtres de Paul fourmillent d’exhortations dans ce sens. Dieu a racheté
de la domination du péché les pierres brutes que nous sommes, mais Il veut ensuite en
faire des diamants qu’Il va ciseler pour les rendre dignes de figurer dans son royaume,
capables de vivre avec les anges qui n’ont jamais connu le péché.
Ce n’est pas nouveau pour vous. Cependant c’est un point qu’on risque de perdre
de vue en tombant dans une conception laxiste qui nie la possibilité de parvenir, avec
l’aide du Seigneurs, à éliminer le pécher de notre vie. Si vous n’en êtes pas convaincus,
vous pouvez lire ou relire le dernier chapitre de l’ouvrage la foi vivante écrit par A.T.
JONES, intitulé la perfection chrétienne. Il y développe un concept strictement biblique
qui ne peut être interprété comme « Parfait mais pas comme vous le pensez ! ».

Tout cela, toutefois, ne peut se faire sans l’adhésion, la collaboration de l’homme,


car la purification nécessaire sera souvent douloureuse.
Renoncer à soi‐même, à ses aises, ses avantages ne nous est pas naturel. Seuls
notre amour pour le Seigneur, la reconnaissance que nous éprouvons pour son sacrifice
infini en notre faveur peuvent nous faire accepter joyeusement une telle discipline. Oui,
nous voulons passer l’éternité avec Dieu et cette perspective doit nous donner tous les
courages dans la lutte ici‐bas.
Reproduire le caractère de Dieu. Qu’est‐ce à dire ? C’est Lui‐même qui en donne
une description en parlant à Moïse : « L‘Éternel, l’Éternel, Dieu miséricordieux et
compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité, qui conserve son amour jusqu’à
mille générations, qui pardonne l’iniquité, la rébellion et le péché, mais qui ne tient point le
coupable pour innocent, et qui punit l’iniquité des pères sur les enfants et sur les enfants
des enfants jusqu’à la troisième et quatrième génération. » Exode 34 : 6,7.

Nous ne pourrons acquérir un tel caractère que si Dieu Lui‐même nous le donne
dans le cadre d’une relation permanente avec Lui. « L’amour de Dieu est répandu dans
nos cœurs par le Saint‐Esprit » ; ceci concerne non seulement l’amour que nous
recevons de Lui pour nous‐mêmes, mais aussi celui qu’Il nous donne pour les autres.
Cependant, c’est quelque chose que nous ne devons pas attendre dans la passivité.
Dieu va exercer son pouvoir de transformation sur nous au milieu des travaux et
des combats de la vie. « En implantant dans les cœurs les attributs de la Divinité, le Saint­
Esprit développe en eux le caractère du Seigneur, la lumière de sa gloire qui doit se voir
dans la vie des disciples du Christ. » Paraboles, p. 424.

Mais encore, pourquoi est‐ce si nécessaire d’en arriver là ? Ne pouvons‐nous nous


contenter comme les chrétiens des siècles passés, de « faire tous nos efforts pour joindre

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à notre foi la vertu, à la vertu la science, à la science la tempérance, à la tempérance la
patience, à la patience la piété, à la piété l’amour fraternel, à l’amour fraternel la charité. »
(2 Pierre 1 : 3 – 5 – 7).

II – Il y a autre chose et voici la seconde raison pour laquelle la transformation du


caractère joue un rôle capital : Nous sommes dans un temps où doit se réaliser la
mission du 4ème ange, celui d’Apocalypse 18, celui qui a une grande autorité et « éclaire
toute la terre de la gloire de Dieu ». Pendant un court laps de temps, Dieu révélera sa
gloire à toutes les nations, tous les individus. Et cette gloire, c’est Son caractère. Avant la
destruction finale des méchants, il faudra encore une fois que dieu soit connu pour ce
qu’Il est, un Dieu d’amour qui ne se lasse pas de pardonner. Il ne se révélera pas par des
banderoles dans le ciel ou des discours télévisés, mais par le caractère de Ses enfants.
C’est à nous qu’est dévolue cette tâche grandiose d’être témoins du Dieu des cieux, de la
justifier auprès des impies et des infidèles par notre caractère.

C’est pourquoi ce qui distinguera particulièrement les vierges sages des vierges
folles, ce sera cet esprit de miséricorde reçu du Père. « Dans l’obscurité spirituelle, la
gloire de Dieu brillera par l’intermédiaire de Son église pour relever l’opprimé et consoler
l’affligé. » Paraboles, p. 427.

« Si nous nous appuyons constamment sur les mérites de Christ, si nous suivons ses
traces, nous serons, comme Lui, purs et irrépréhensibles » Puissance de la grâce, p. 231.
« Quand les hommes renoncent à eux­mêmes et apprennent à marcher dans l’humilité,
s’appuyant sur dieu comme sur leur guide, ils accomplissent le dessin glorieux qu’Il a formé
pour eux ». Puissance de la Grâce, p. 231.
« Une grande œuvre reste à accomplir si nous voulons façonner notre caractère à la
ressemblance divine. La grâce du Christ doit agir sur notre être tout entier et son triomphe
ne sera pas complet tant que l’univers céleste ne pourra pas retrouver chez les enfants de
Dieu les tendres sentiments et les saintes actions qui caractérisent le christ ».

« Notre mission est de restaurer l’image de Dieu en l’homme… combien nous avons
besoin de connaître notre Père céleste afin de le représenter par notre caractère ».
Puissance de la grâce, p. 230.
« La perfection de notre caractère dépend de nos relations avec Christ ».
« Il nous faut être transformés et façonnés par sa grâce, afin que nous puissions être
heureux en compagnie des anges. » Puissance de la grâce, p. 252.
Nous pourrions multiplier les citations prouvant combien est importante cette
transformation du caractère dans le sens de l’amour véritable pour l’accomplissement
du plan final de Dieu.
Au sein des Ténèbres
Plus la nuit est sombre, plus la lumière paraît éclatante quand elle brille. Cet
esprit de désintéressement va se manifester à un moment de l’histoire du monde où sera
déchainé un égoïsme implacable. Rappelons ces paroles de Paul qui se réalisent sous nos
yeux tous les jours : « Sache que dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Car
les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs,
rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux, calomniateurs,

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intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil,
aimant le plaisir plus que dieu, ayant l’apparence de la piété mais reniant ce qui en fait la
force ». 2 Timothée 3 : 1 – 5. Si ne n’était l’apôtre Paul qui a écrit ces lignes, nous ne
saurions croire à une description si négative. Mais cela représente bien l’humanité de
nos jours, ce qu’elle est déjà et ce qu’elle deviendra de plus en plus.
Ces déviations par rapport à l’idéal chrétien se manifestent tout spécialement
dans la famille. Le nombre toujours croissant de divorces a déjà constitué un signal
d’alarme ; mais maintenant on veut reconnaître comme « couples », des rapprochements
qui n’en sont pas et que la Bible déclare être une abomination… Même l’enfance n’est
plus respectée ; considérée comme un objet de profit, on se sert d’elle comme d’une
marchandise de transaction, soit pour le travail, soit pour des pratiques sexuelles
inqualifiables.
Le glissement vers une acceptation muette de tout cela se fait peut à peu. Tout
d’abord, on s’indigne, on proteste, puis, le temps passant, on considère la chose avec
indifférence. C’est la lâcheté, le compromis. Or, Dieu censure sévèrement la lâcheté et
n’introduira pas les lâches dans Son royaume. Par ailleurs, on parle beaucoup
d’amours », sans savoir ce que cela signifie vraiment.

Des hommes sont prêts à faire n’importe quoi pour satisfaire leurs envies du
moment ; et en cela les médias les encouragent terriblement par la publicité donnée au
crime sous toutes ses formes. S’aimant soi‐même d’abord, on recherche tout ce qui peut
« nous faire plaisir », même si cela doit léser une ou plusieurs personnes. Cette façon de
penser et d’air s’étend sur plusieurs domaines au premier rang desquels on pourrait
mettre l’ARGENT. Puis il y a le SEXE, la DROGUE, l’IDOLATRIE DU SPORT, enfin le profit
sous toutes ses formes. Nous n’avons pas besoin de nous étendre sur ces choses ; elles
parlent assez haut et assez fort dans la vie quotidienne pour que nous en soyons
convaincus.
De là à traiter autrui avec insensibilité, violence, cruauté même – pour le plaisir
de faire souffrir – in l’y a qu’un pas vite franchi. Ce qui est terrible, c’est que la famille,
parents, conjoints, enfants sont parfois inclus dans cette agressivité vis‐à‐vis de son
prochain.
Ainsi, cette cellule privilégiée de la société se trouve disloquée, perturbée et ne
représente plus un appui valable pour tous ceux qui souffrent.
LES REPÈRES s’effritent. Qu’est‐ce qui est bien, qu’est‐ce qui est mal ? Les
consciences qui ne sont pas encore entièrement étouffées cherchent à se faire entendre,
mais la notion des valeurs véritables est tellement déstabilisée qu’on ne sait plus
vraiment où se trouvent les priorités de la vie. Beaucoup s’en prennent à Dieu de tout ce
qui va mal, mais ne se sentent jamais coupable d’avoir participé à cette succession de
malheurs.
Nous devons rester solidement accrochés à nos repères. C’est une question de vie
ou de mort.
Il est aussi un danger dont nous ne saurions minimiser l’importance, c’est celui de
ne plus prendre au sérieux les avertissements donnés pour la fin des temps par la
servante du Seigneur. Il n’y aura finalement rien d’autre que cette confiance pour nous
garder de terribles séductions. La confusion qui règne déjà ne va faire que s’amplifier et

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si nous n’avons ce fil directeur, nous serons emportés par le courant du doute et de
l’erreur.
Nous disposons actuellement de toute la littérature désirable pour bien connaître
notre message et notre mission dans ce monde. Par la grâce de Dieu, nous savons aussi
ce que le Seigneur voulait enseigner à son église par le message donné en 1888 qui
devait amener la pluie de l’arrière‐saison et l’achèvement de l’œuvre. À cette époque,
l’intervention divine n’a pas été comprise ni acceptée. Mais, avec un esprit de
repentance, nous devons maintenant en tenir compte. Même si cette repentance ne
devient jamais quelque chose d’officiel, de programmé par nos dirigeants, Dieu nous
demande, dans le message à Laodicée, si nous entendons Sa voix, d’ouvrir notre porte
afin qu’Il puisse entrer. Invité d’honneur, aimé et respecté, Il pourra alors nous conduire
dans la seule voie qu’Il approuve.
(Lire à ce sujet les deux chapitres de MESSAGERS POUR LE MONDE de M. Maxwell :
« Les charmes incomparables de Christ et Illuminée de sa gloire »).
Repoussons énergiquement toute tentative d’édulcorer notre message.

« Sachant qu’il a peu de temps, le diable est animé d’une grande colère » et il essaie de
séduire « même les élus » ; s’il est possible. Il nous suggère : « Ce serait tellement plus
facile de faire entrer beaucoup de gens dans l’église si vous vous démarquiez moins des
autres par des doctrines qui … auraient besoin d’être révisées, qui datent de plus d’un
siècle, etc. ».
N’écoutons pas ses raisonnements. C’est le « père du mensonge ». Il ne vise jamais
à nous sauver mais à nous perdre. Prenons au sérieux les avertissements donnés par la
servante du seigneur pour la fin des temps.
« Les hommes pourront ourdir machination après machination et l’ennemi chercher
par tous les moyens à séduire les âmes pour les écarter de la vérité, tous ceux qui croient
que le seigneur a parlé par E.G. White et lui a confié un message seront à l’abri de
nombreuses erreurs qui surviendront en ces derniers jours. » Selected Messages, vol. 3. P.
83 – 84. 1906.
Si nous devons, en raison de notre position, passer pour rétrogrades, inadaptés à
notre époque, conservateurs, peu importe ! La Parole de Dieu doit‐elle changer de
signification parce que les hommes sont inconstants et versatiles ? Elle ne change pas
plus que Dieu ‐ Lui‐même. Notre préoccupation doit demeurer : rester imperméable à ce
qui pourrait nous faire dévier de conviction bien établies.
De tous ces enseignements, distinguons ceux qui font notre particularité en tant
que peuple : l’œuvre accomplie par Jésus‐Christ dans le sanctuaire céleste, notamment
depuis 1844. Cette importance est si grande qu’il est écrit que ceux qui n’y prêteront pas
attention et n’y accrocheront pas leur foi ne pourront subsister au grand jour de
l’Éternel. « Le peuple de Dieu devrait comprendre parfaitement le sujet du sanctuaire et du
jugement. Chacun devrait être au courant de la position et de l’œuvre de notre Souverain
Sacrificateur. Sans cette connaissance, il n’est pas possible d’exercer la foi indispensable en
ce temps­ci ni d’occuper le poste que Dieu nous assigne ». Et plus loin : « L’intercession du
Sauveur en faveur de l’homme dans le sanctuaire céleste est tout aussi importante dans le
plan du salut que sa mort sur la croix. » Tragédie des Siècles, p. 531.

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Il y a là une merveilleuse lumière qui n’est pas appréciée suffisamment dans
notre milieu.
La longueur du délai n’atténue pas cette réalité.

PARLER DE TEMPS À AUTRES DU RETOUR DU CHRIST NE SUFFIT PAS. IL


FAUT S’Y PRÉPARER.

Ce retour va être précédé d’événements si spectaculaires dans la nature et dans la


vie des peuples que nous ne pourrons y survivre que par une préparation spirituelle qui
doit s’effectuer MAINTENANT.
« Il est temps de chercher le Seigneur jusqu’à ce qu’Il vienne ». rien ne doit venir
occulter pour nous cette nécessité primordiale. L’ennemi peut nous susciter quantité
d’autres occupations qui paraissent incontournables mais celle‐là doit primer sur les
autres.
N’oublions pas que notre indolence peut empêcher Jésus‐Christ, notre Souverain
Sacrificateur d’achever son œuvre dans le sanctuaire céleste. Il lui tarde de venir
chercher les siens, de les enlever de cette terre pour les introduire dans les demeures
célestes, là où Il leur a préparé une place.
N’est‐ce pas là notre souhait le plus cher : que bientôt Jésus‐Christ puisse venir
chercher l’église, son épouse, qui se sera enfin préparée ?

Madeleine VAYSSE

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