Seminar Paper 2013 Vector Group Cabri Seminar Cabri 9th Annual Seminar French 13. Organizationalalignmentmodel Vectorgroup Paper FR
Seminar Paper 2013 Vector Group Cabri Seminar Cabri 9th Annual Seminar French 13. Organizationalalignmentmodel Vectorgroup Paper FR
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ALIGNEMENT ORGANISATIONNEL
Introduction
De nos jours, ce que l’on fait importe moins que la façon dont on le fait. Dans
l’environnement d’affaires actuel et dans le meilleur des cas, les nouveaux produits,
services et technologies apportent aux organisations un avantage éphémère sur
leurs compétiteurs. La durée du succès dépend de la façon dont ces produits et
services sont offerts. On en trouve plusieurs exemples dans l’industrie informatique :
du jour au lendemain, des entreprises sont passées d’un succès fou à l’échec, ou
presque. Pourtant, ces entreprises offraient souvent des produits compétitifs voire
supérieurs. Leur échec ne réside généralement pas dans un manque d’attention aux
produits, mais plutôt aux personnes, à la façon dont elles étaient soutenues et
gérées, et à la façon dont les produits étaient offerts aux clients.
Jusqu’à récemment, l’idée que le personnel est le meilleur atout d’une entreprise n’a
reçu qu’un soutien de façade de la part de beaucoup d’entreprises. Les facteurs
comme la mondialisation, les fusions, l’expansion des technologies et les cycles de
vie raccourcis des produits, l’accent sur la qualité et les services clients, ainsi que
sur la concurrence croissante, associés aux types de revers de fortune
spectaculaires que nous avons mentionnés, font réaliser qu’un soutien superficiel est
insuffisant. L’une des conséquences en est l’intérêt grandissant à l’égard de la
culture organisationnelle et de son influence sur les individus et leurs performances.
Culture organisationnelle
La culture est décrite parfois comme « notre façon de faire les choses ici ». Ainsi, la
culture ne porte pas tant sur l’identité de la personne qui accomplit les tâches que
sur la façon dont ces tâches sont accomplies. La culture fait premièrement référence
à un ensemble de modèles de comportement que les individus adoptent pour toute
tâche. Changer la culture semble donc avoir le potentiel de créer des bénéfices
continus à plus long terme que de changer les produits, les services, ou les
méthodes de prestation.
On nous répète cependant souvent que changer de culture est difficile, que les
individus y résistent et que cela peut prendre des années, une perspective
décourageante pour les organisations qui observent leurs compétiteurs engloutir à
toute allure les parts de marché.
Une grande partie de la documentation sur la culture cherche à catégoriser les types
de cultures et utilise parfois des termes comme « mythes » et « héros » pour décrire
les composantes essentielles de la culture. Bien que cela soit intéressant et
instructif, ce n’est pas toujours utile pour décider de la marche à suivre. Les mythes
et rituels sont peut-être des signaux éloquents de la nature de la culture, mais il est
utile de garder à l’esprit que la culture est comportementale ; c’est la manière dont
les personnes de l’organisation ont tendance à se comporter dans le cadre de leurs
activités. Le changement de culture est donc un changement de comportement, et
les techniques de changement de comportement ne datent pas d’aujourd’hui.
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Alors si la culture est comportementale, pourquoi semble-t-elle résister davantage au
changement que les autres comportements ? On distingue au moins deux aspects
essentiels de modèles de comportement qui font partie de la culture d’un groupe :
Ils sont axés sur les valeurs. On trouve habituellement une croyance ou
une valeur sous-jacente liée à un comportement fondé sur la culture. Les
personnes seront réticentes à changer un comportement qui fait partie de la
culture, ou trouveront cela difficile, sauf si le nouveau comportement leur
paraît compatible avec leurs valeurs culturelles essentielles.
Pour comprendre plus clairement les organisations, il faut se pencher sur les
différentes parties qui la composent. Les organisations dans lesquelles ou avec
lesquelles nous travaillons sont des entreprises. Elles ont un but (mission/vision),
avec différentes composantes qui forment ce qui doit être accompli (objectifs
stratégiques) ainsi qu’une façon dont les membres doivent les accomplir. Étudier ces
simples facteurs pour comprendre l’organisation, ses affaires et ses performances,
s’avère une tâche déjà complexe. Le modèle ci-dessous fournit un cadre de base
pour analyser ces relations.
MISSION/VISION
OBJECTIFS PRATIQUES
ACTIVITÉS COMPORTEMENTS
RÉSULTATS
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Le modèle décrit deux chemins interdépendants fournissant une orientation et aidant
les individus à passer de la description générale d’une mission et d’une vision
organisationnelles à des résultats organisationnels spécifiques :
Alignement organisationnel
Vu ce modèle, tout effort déployé pour changer la culture doit examiner l’alignement
des deux chemins qui donnent l’orientation. L’alignement organisationnel se
compose de la compatibilité entre les deux chemins, et de la cohérence entre eux ;
les valeurs que l’organisation possède doivent être compatibles avec les objectifs
stratégiques ; les comportements quotidiens des individus doivent être cohérents
avec les valeurs qu’eux et l’organisation épousent. Par exemple, un groupe qui
accorde une grande valeur à la stabilité ne devrait probablement pas définir des
objectifs tournant autour du marché à terme de la viande de porc, et le
comportement d’un groupe qui se veut réceptif ne devrait pas répondre à des
demandes par « je suis désolé, ça ne fait pas partie de mon travail ».
Il faut préciser que nous parlons des valeurs concernant la façon dont l’organisation
conduit ses affaires, mais pas des valeurs personnelles sur le foyer, la famille, la
religion ni les relations privées.
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ces produits sont offerts et promus. Voici une description brève de chaque
composante du modèle.
Ces déclarations procurent une orientation d’ensemble et une inspiration à tous les
membres de l’organisation lorsqu’ils font des choix sur les stratégies, les clients et
marchés, les produits, les services, et sur la façon de les aborder.
« Fournir une gamme complète de services financiers axés sur les petites et
moyennes organisations. »
« Obtenir un avantage compétitif par le biais d’un service clientèle
perfectionné. »
Ces buts généraux procurent une orientation aux membres de l’organisation leur
indiquant où allouer les ressources et comment investir leur temps et leurs efforts.
En outre, l’organisation peut faire des déclarations sur les types de valeurs qu’elle
considère importantes, comme :
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Les déclarations comme celles-ci fournissent une orientation sur les pratiques de
relations avec la clientèle et sur la façon dont les membres doivent se comporter en
contact avec les clients.
Les individus pourront adopter les valeurs de partenariat grâce à des pratiques
comme des réunions régulières avec les clients, ou l’autonomisation en s’assurant
que le personnel du service clientèle dispose des ressources, du soutien et de
l’autorité adéquats pour prendre les mesures qui répondront aux besoins des clients.
Les résultats sont les issues produites par une organisation, comme fonction des
activités et comportements accomplis. Les résultats peuvent être mesurés de
différentes façons : indicateurs financiers, mesures des produits et services, degré
de satisfaction des clients et leur fidélisation, mesures des ventes, enquêtes sur
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l’attitude des employés et des clients, mesures des parts de marché, etc. La façon
dont une organisation choisit de mesurer sa performance déterminera sa capacité à
« garder le cap » et à mettre au point des systèmes d’appui et des politiques alignés
sur les valeurs et les stratégies.
Par exemple : Une organisation qui analyse les résultats uniquement du point de vue
du volume de ventes et du profit obtiendra un aperçu de sa réussite à court terme,
mais il lui manquera des informations qui pourraient s’avérer cruciales à son
développement sain, comme les mesures de la satisfaction et de la fidélisation des
clients.
Influences organisationnelles
Il va de soi que les chemins d’orientation décrits ne fonctionnent pas de manière
isolée. Ils influencent et sont influencés par l’environnement externe dans lequel
l’organisation opère, par les systèmes d’appui interne de l’organisation ou ses
infrastructures, et par ses parties prenantes. Ci-dessous, l’explication du modèle
prend ces facteurs en compte.
MISSION/VISION
INFRASTRUCTURES
ACTIVITÉS COMPORTEMENTS
RÉSULTATS
PARTIES PRENANTES
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Environnement externe : Cela inclut les facteurs sur lesquels l’influence de
l’organisation est limitée, comme l’économie, l’environnement sociopolitique, la
concurrence, les politiques et réglementations gouvernementales et le
développement des technologies. N’importe lequel de ces facteurs, voire tous,
peuvent influencer le choix stratégique ou les croyances et les valeurs d’une
organisation.
Par exemple : La forte concurrence sur le vaste marché des entreprises et le coût
élevé des technologies nécessaires pour le pénétrer peuvent pousser une
organisation à décider de se concentrer sur le marché des petites et moyennes
entreprises. Les effets des actions d’une organisation sur l’environnement physique
sont de plus en plus reconnus, ce qui pourrait avoir pour conséquence d’accorder
plus d’importance à la responsabilité sociale en tant que valeur.
Par exemple : Les parties prenantes et les analystes financiers jugent une
organisation principalement en fonction de la croissance ou du profit, mais les clients
peuvent fonder leurs impressions sur des facteurs tels que la réceptivité, la qualité et
la diversité des services ou la sensibilité à l’environnement. L’organisation doit
prendre en compte ces deux ensembles d’attentes.
Les infrastructures : Le chemin central est axé sur les systèmes d’appui
internes qui affectent toute l’organisation et ses membres. Cela inclut la
structure de l’organisation, ses systèmes, ses processus et ses politiques.
Les infrastructures englobent les systèmes, les politiques et les structures qui
fonctionnent comme « leviers de performance », qui aident (ou freinent) les individus
menant à bien les activités et comportements nécessaires pour mettre en œuvre ces
stratégies et valeurs, et produire les résultats organisationnels souhaités. Cela inclut
des facteurs comme les systèmes de reconnaissance et de récompense formels et
informels ; les systèmes d’information et de mesure ; l’évaluation de la performance,
la rémunération et les avantages sociaux ; l’agencement de l’environnement
physique ; la structure organisationnelle et les rapports hiérarchiques ; la formation
et le développement ; la définition des postes et la conception des tâches ; les
politiques administratives.
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des clients, sauf si elles sont flexibles, et équilibrées par des systèmes de
gratification ou d’autres facteurs qui encouragent à être réceptif à la clientèle.
Il est peu probable, voire indésirable, qu’une organisation atteigne la perfection dans
tous ces domaines. Le but doit être de procurer suffisamment de compatibilité et de
cohérence pour que les individus consacrent une grande partie de leur énergie à
l’accomplissement de résultats positifs, en nécessitant le moins d’efforts pour
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surmonter des obstacles, mais avec un minimum d’efforts destinés à un degré sain
de divergence d’opinions.
Il y a ceux qui disent que les conseillers d’entreprise, les formateurs, les concepteurs
organisationnels et leurs semblables, n’ont pas à toucher aux valeurs des individus.
Nous ne cherchons pas à toucher quoi que ce soit, mais nous pensons que tout
individu planifiant une intervention importante se doit de les étudier.
Il est difficile de changer les valeurs ; elles se développent souvent sur une longue
période et elles suscitent de nombreux comportements. En revanche, il est moins
difficile de changer les comportements, surtout si les gens considèrent que le
nouveau comportement est compatible avec certaines valeurs existantes, comme
c’est souvent le cas. Toutefois, cette reconnaissance n’est pas automatique et
requiert une attention particulière lorsqu’un ensemble de comportements est si
étroitement lié à une valeur au fil du temps, qu’il a gagné le « statut » de valeur.
Par exemple, une organisation qui accorde une grande importance à la qualité et qui
offre des produits hauts de gamme à prix élevé peut trouver qu’au fil du temps, les
clients ont commencé à considérer la qualité comme synonyme de produits intégrant
les dernières technologies, les meilleurs matériaux et une performance maximale. Si
cette organisation cherche par la suite à toucher un marché élargi, elle peut avoir à
investir des efforts importants dans l’établissement d’un lien entre la valeur de la
qualité et la décision de fournir des produits moins performants qui répondent
pourtant aux besoins et aux attentes des clients, voire qui les dépassent. Par
exemple, Volkswagen et Rolls Royce ont la réputation d’offrir des produits de qualité,
mais ils servent des marchés et des besoins différents.
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