PROGRAMME DE GRAMMAIRE 9ème ANNEE

Leçon I : Les types de phrases

Leçon II : Les formes de phrases

Leçon III : De la phrase simple à la phrase complexe

Leçon IV : Les mots de liaison : les conjonctions de coordination et

subordination

Leçon V : La proposition subordonnée relative

Leçon VI : La proposition subordonnée conjonctive

……………………………….. Fin de la 1 Période
ère

Leçon VII : La proposition subordonnée conjonctive complément

circonstanciel de temps

Leçon VIII : La proposition subordonnée conjonctive complément

circonstanciel de cause

Leçon IX : La proposition subordonnée conjonctive complément

circonstanciel de conséquence

Leçon X : La proposition subordonnée conjonctive complément

circonstanciel de but

Leçon XI : La proposition subordonnée conjonctive complément

circonstanciel de condition

Leçon XII : La proposition subordonnée conjonctive complément

circonstanciel de concession et d’opposition …………………………….
………………………………………………….……Fin de la 2ème Période

Leçon XIII : La proposition subordonnée conjonctive complément

circonstanciel de comparaison

Leçon XIV : La proposition subordonnée interrogation indirecte

Leçon XV : La proposition subordonnée infinitive/ La Proposition

subordonnée participe ……………………………………………………..
…………………………….…………………………Fin de la 3ème Période
GRAMMAIRE : LES TYPES DE PHRASES
I. La phrase déclarative :
La phrase déclarative sert à affirmer ou nier un fait, un sentiment, une idée… Elle se termine
par un point (.)

Ex : Les maliens sont de nouveau ensemble.

Oumar n’aime pas quitter son village natal.

II. La phrase exclamative :

Elle exprime un sentiment vif (peur, joie, surprise, étonnement…) Elle se termine point
d’exclamation (!)

Ex : Quelle merveilleuse collection de photos ! (admiration)

Comme votre pays est en danger avec le terrorisme ! (peur)

III. La phrase impérative :

Elle exprime un ordre, un conseil, une prière ou une demande. Dans une phrase, dont le sujet
grammatical n’est pas exprimé, d’ordinaire son verbe à la 2 ème personne (sing ou plur.) de
l’impératif présent.
Ex : Faites des exercices en Maths. (Conseil) / Sortez vite de là. (Ordre)

IV. La phrase interrogative :

La phrase interrogative permet de poser une question. Elle se termine par un point
d’interrogation. ( ?)
Il existe deux sortes d’interrogation :
- L’interrogation totale : la question porte sur l’ensemble de la phrase. La réponse est Oui
ou Non. Ex : Comprenez-vous les explications du maître ? (Oui) ou (Non)
- L’interrogation partielle : elle est marquée par l’introduction de mots interrogatifs.
Ex : Où habite l’infirmier du village ? (l’infirmier habite du village à côté du dispensaire)

Exercices d’application :
1. Dis à quel type appartient chacune de ces phrases.
Quelle tempête nous avons essuyée! - Le téléphone n'a-t-il pas sonné?-
Veuillez fermer la porte en sortant. - L'armoire de votre chambre est bien
rangée. - Tirez-vous et filez! - Quel quotidien lisez-vous?- - Ne croyez pas
à tout ce qu'on raconte.

RESUME DE GRAMMAIRE: 9ème ANNEE

2. Ecris interrogatif directe les phrases suivantes.
La peinture n’était pas de bonne qualité. - Elle ne crie pas souvent. - Cessons de nous
plaindre. - Aminata aide à l’organisation de la fête. - Tu avais toutes les chances d’être
sélectionnée. - Il n’y a aucun risque à courir. - Pense à l’avenir.

3. Ecris au type exclamatif les phrases suivantes.

Vous dites que c’était une étape importante. - Tu crois qu’ils font montre de sans-gêne. - Ils
portaient des habits originaux. - Son entrée fut fracassante. - Cet enfant est vraiment
charmant. - Maintenant, écoute bien. - Elle avait une volonté extraordinaire. - Le panorama
était magnifique.

GRAMMAIRE : LES FORMES DE PHRASES

I. La phrase affirmative :
La phrase affirmative énonce un fait ou une opinion.
Ex : Nous allons à Ségou ce week-end.
Les enfants vont à l’école.

II. La phrase négative :

Elle permet de nier une action, un fait.
Ex : Nous n’allons pas à Ségou ce week-end.
Les enfants ne vont plus à l’école.
Les locutions adverbiales : ne…pas, ne…guère, ne…jamais, ne…plus permettent de
former facilement une phrase négative simple.
La particule ne s’emploie avec des adjectifs et des pronoms indéfinis (aucun, nul, personne,
rien, pas un) pour former des phrases négatives.
Ex : Aucun garçon n’obtient la moyenne en biologie.
Ni, seul ou répété, accompagne de ne relie deux verbes ou deux groupes de mots dans une
phrase négative, et il remplace et dans la phrase affirmative.

Ex : Ali mange du pain et du chocolat.

Ali ne mange ni pain ni chocolat.

III. La phrase emphatique :

Elle met en relief un élément de la phrase sur lequel on veut attirer l’attention. Cette mise en
relief peut se faire par les procédés de style suivant : l’apostrophe, l’apposition et l’inversion.
Ex : Tombouctou, la cité des 333 Saints est stable maintenant.
C’est mon frère que tu demandes.

IV. La phrase passive :

Dans la phrase passive le sujet subit l’action et complément devient l’agent de l’action.
Ex : Les élections législatives ont été remportées par les démocrates.

Exercices d’application :
4. Mets les phrases suivantes à la forme négative.
Le car arrive toujours à la même heure.- Modibo avait faim et il a tout
mangé.- Y-t-a-il encore des élèves dans la cour ?- Les filles sont attirées
RESUME DE GRAMMAIRE: 9ème ANNEE
par la musique et les musiciens.- C'est mal vous avez encore fait des
erreurs. - Ce bébé a juste deux dents. - Bakary doit sa réussite à son
courage et sa ténacité.- Le maître a écouté et corrigé les fautes de l'élève.

5. Mets en reliefs les mots soulignés.

Ils rêvent de cet aspirateur central depuis des années. – Jérôme n’acceptera jamais d’en parler
aux autres. – Il faudra réparer cette route dès la semaine prochaine. – Ces trois filles ont
parcouru cinq cents kilomètres en bicyclette. – Annie n’y comprend plus rien. – Il lui
accordera toujours sa confiance. – On doit manger ces légumes quand ils sont frais.

GRAMMAIRE : DE LA PHRASE SIMPLE A LA PHRASE COMPLEXE

I. La phrase simple :
Une phrase ne comportant qu’un seul verbe est une phrase simple ou proposition
indépendante.
Ex : La première pluie tombe d’ici l’été.
Il n’est plus intéressant de discuter avec vous.
Les principaux constituants d’une phrase simple sont le groupe nominal (GN), le sujet et le
groupe verbal (GV : Verbe + complément).
Une phrase simple ou proposition indépendante se suffit à elle-même ; cependant une phrase
simple peut contenir plusieurs propositions indépendantes juxtaposées, ou coordonnées sans
que leur rapport soit celui de l’interdépendance.
Ex : Madame Sy écrit au tableau et Monsieur Koné surveille les élèves.
(Propositions indépendante coordonnées par et)
Awa décrit la scène, Sékou l’écoute attentivement, moi, je suis le journal télévisé.
(Propositions indépendante juxtaposées)

II. La phrase complexe :

La phrase comportant deux ou plusieurs groupes verbaux est une phrase complexe.
Ex : La première pluie de l’année tombe avant que commence l’été.
Dans la phrase complexe, il existe un rapport de dépendance entre les propositions :
la proposition subordonnée et la proposition principale.
Ex : Il n’est plus intéressant que nous discutions avec vous.

Exercices d’application :

6. Transforme les phrases complexes suivantes en phrases

simples.
Comme il est fort, il peut tout réussir.- Quand les cours débutent, les
élèves sont attentifs. - Les enfants applaudirent dès que le match prit fin.-
Quand on ouvrit les enveloppes, certains candidats tremblaient.- Quand le
chat n'est pas là, les souris dansent.

RESUME DE GRAMMAIRE: 9ème ANNEE

7. Transforme ces phrases simples en phrases complexes .
A son arrivée, tout avait déjà été décidé. - Ce vieillard cherche une famille accueillante. - Il
nous faudrait une embarcation à fond plat. - Une employée expérimentée ne fait pas ce genre
d’erreur. - On lui confie des responsabilités malgré sa jeunesse. - Après la distribution, tous
seront libres de partir.

8. Classe les phrases suivantes selon qu’elles soient simples ou complexes.

Le vent agite doucement les rideaux. - La réunion se prolongeant, nous rentreront tard.
Quelqu’un sait-il si Bakary est rentré ? - Il n’y a plus d’eau dans ce marigot depuis novembre.
Le camion de déménagement est arrivé et les manœuvres commencent de sortir les meubles
de la maison. - Que vous soyez bénis, mes enfants ! - Attention, route glissante, danger ! -
Nous venons d’apprendre que la route nationale est coupée au PK28. - As-tu vraiment vu cet
élève prendre le livre de Kankou ? - Le chemin dégagé, les marcheurs continuèrent leur route.

GRAMMAIRE : LES MOTS DE LIAISON : LES CONJONCTIONS DE

COORDINATION ET DE SUBORDINATION

I. Les conjonctions de coordination :

Les conjonctions de coordination (mais, ou, et, donc, ni, car, or) relient deux mots, deux
groupes de mots ou deux propositions de même fonction.
Ex : Le Directeur ou le surveillant punit les élèves retardataires.

Elles expriment un rapport précis entre les éléments coordonnés : addition, opposition,
conséquence, alternative.
Ex : Tu étais absent donc tu ne peux pas comprendre.
Certains adverbes et locutions adverbiales jouent le même rôle que les conjonctions de
coordination : alors, cependant, en effet, ensuite, aussi, ainsi, puis, enfin, soit…soit.

II. Les conjonctions de subordination :

La conjonction de subordination unit la proposition subordonnée à la proposition principale
ou à une proposition subordonnée.
Ex : Mon fils, j’ai appris que tu veux aller clandestinement en Europe.
Ah mon Garçon ! J’espère que tu nous enverras une lettre dès que tu seras arrivé.

Une proposition principale ne peut exister sans au moins une proposition subordonnée et une
proposition subordonnée peut dépendre d’une principale ou d’une autre subordonnée.

Les conjonctions de subordination :

Formes simples : que, comme, puisque, lorsque, quoique, si, quand…
Formes composés ou locutions conjonctions : afin que, pour que, dès que, bien que, parce
que

Exercices d’application :

9. Remplace les pointillés par la conjonction de coordination qui

convient:

RESUME DE GRAMMAIRE: 9ème ANNEE

Elle avait peur,.........elle était ceinture noire judo.- La pluie.......le vent ont
causé des dégâts.- Ramata n'avait pas revu ses parents ........ses grands-
parents depuis trois ans.- L'âne ......le cheval peut tirer la charrette.- La
femme avait des beaux cheveux .......elle était mal coiffée.- La nuit est
sombre...aucune étoile ne scintille. - Cet homme a étudié toute sa vie,...il
doit être instruit.

10. Transforme chaque couple de phrases en une seule

proposition indépendante en coordonnant les éléments soulignés
avec la conjonction qui convient. Le maître
corrige les cahiers. Le maître corrige les copies. - Je n’ai pas vu Pierre. Je
n’ai pas vu Paul. Ce garçon est frugal. Ce garçon est gros. - La route était
longue. La route était sinueuse. - Les enfants avaient eu raison de
s’excuser. Les enfants avaient eu raison de demander pardon.

GRAMMAIRE : LA PROPOSITION SUBORDONNEE RELATIVE

I. Définition :
Une subordonnée introduite par un pronom relatif est appelé proposition subordonnée
relative. La subordonnée relative est complétive d’un nom ou d’un pronom appelé
antécédent. Ex : [Les élèves [qui étudient sérieusement] pourront réussir au D.E.F.]
Antécédent : Prop. Subordonnée relative principale

II. Fonctions :
Le pronom relatif a sa fonction dans la subordonnée relative. Il a le même genre, nombre, et la
personne que son antécédent. Il peut avoir presque toutes les fonctions du nom : sujet, attribut,
complément d’objet, complément du nom, complément circonstanciel…
Ex : Elle pleure son fils qui venait de faire un accident. (qui : sujet de venait de faire)
Ce film que je voulais regarder est trop drôle. (que : COD voulais regarder)
La zone où l’armée veut se rendre est très dangereuse. (où circonstanciel de lieu)

III. Sens :
Il existe deux sortes de propositions subordonnées relatives :
La proposition subordonnée relative déterminative qu’on ne peut pas supprimer sans changer
le sens de la phrase.
Ex : Le peuple hait les dirigeants qui détournent l’argent public.

La proposition subordonnée relative explicative qui apporte une précision non indispensable
et qu’on peut supprimer.
Ex : Dans le jardin jouait un petit garçon, qui devait avoir trois ans.

RESUME DE GRAMMAIRE: 9ème ANNEE

N.B : La proposition subordonnée relative introduite par un pronom relatif sans antécédent
peut être sujet, complément d’objet, complément circonstanciel ou attribut.
Ex : Qui veut réussir dans la vie travaille sans arrière-pensée.
Les citoyens apprécient qui milite pour leur cause.

Les pronoms relatifs sont simples ou composés :

Forme simple : qui, que, quoi, où, dont.
Forme composée : lequel, laquelle, lesquels, lesquelles, à laquelle,
auquel, auxquelles, auxquels, de laquelle, duquel, desquels, desquelles…

Exercices d’application :
11. Remplace les pointillés par le pronom relatif qui convient.
Tu es l'ami ... j'ai le
plus confiance.- Le chemin par ... nous sommes passés est certainement
le plus court. - Personne n'avait mesuré les dangers ... nous allions nous
exposer. - La région ... s'étend des côtes à l'intérieur est ma région natale.
- L'homme marchait à côté du cheval... Le sabot était blessé. - La
coiffeuse... je t'ai tant parlé a en fin ouvert son salon. - Le voyageur
cherchait une chambre ...il pourrait passer la nuit.- J'ai prêté mon livre à
ma voisine......ne veut plus me le rendre.

GRAMMAIRE : LA PROPOSITION SUBORDONNEE CONJONCTIVE

I. Définition :
On appelle subordonnée conjonctive toute subordonnée introduite par une conjonction de
subordination qui établit une relation de dépendance entre la subordonnée qu’elle introduit et
la principale (ou une autre subordonnée)
Ex : Notre souhait est que vous réussissez dans votre carrière scolaire.
Ces élèves apprennent puisqu’ils veulent passer à l’examen.

II. La subordonnée complétive :

La proposition subordonnée conjonctive introduite par que ou qu’, est dite subordonnée
complétive. Elle peut avoir diverse foncions : sujet ; COD, CDN, attribut du sujet…etc.
Ex : [J’imagine][que tu es consciente de la réalité ma fille.](COD)
[Qu’il pleuve ce soir] [n’est pas impossible.](Sujet)
[La vérité est][qu’il a manqué discernement.] (Attribut du sujet)

III. Les autres subordonnées conjonctives :

Les subordonnées introduites par les conjonctions (comme, puisque, si, quand, lorsque…) ou
les locutions conjonctives (bien que, parce que, tandis que, pour que…) sont toujours
compléments circonstanciels du verbe de la proposition principale dont elles dépendent. Elles
expriment le temps, la cause, le but, la condition, l’opposition etc.
Ex : Il ne viendra à l’école ce soir parce qu’il a mal à tête.
Si je deviens le Président de la République, je cultiverai le patriotisme culturel.

RESUME DE GRAMMAIRE: 9ème ANNEE

N.B : Ne confondez pas que : conjonction de subordination et que : pronom relatif.
La subordonnée conjonctive complète le verbe placé immédiatement avant lui.
Ex : Ils disent que le garçon est le meilleur de l’école. (que suit le verbe)

La subordonnée relative complète le nom (ou pronom) antécédent du relatif (que suit le nom)

Ex : Le garçon qu’ils viennent de primer est le meilleur de l’école. (que suit le nom)

Exercices d’application :
12. Identifie les subordonnées complétives dans les phrases suivantes.
Certains penseurs prétendent que les progrès de la science nous mettent en danger. - Ce film
que vous avez vu ne mérite pas que vous l’analysiez. - La spécialiste leur a bien expliquée que
leur appareil ne servirait à rien. - Dans ces cas-là, la vétérinaire préfère qu’on la consulte. - Il
ne faudrait pas que l’antenne soit si haute. - J’aimerais que cette bibliothèque offre un
meilleur choix de volumes. - On s’attend à ce qu’ils reviennent tôt. - Certains prétendent qu’il
y a eu vol.

13. Chacune des phrases suivantes est composée de deux

propositions indépendantes. Transforme ces phrases en faisant
d’une de ces propositions une subordonnée introduite par la
conjonction Que.
Tu exagères un peu, je trouve. – Salif ne viendra pas demain, j’aime
mieux. – je le veux bien, nous irons au cinéma ce soir. – Un nouveau
magasin à grande surface va s’ouvrir dans notre quartier, dit-on. Je vous le
promets, nous arrivons à l’heure.

GRAMMAIRE : LA PROPOSITION SUBORDONNEE CONJONCTIVE

COMPLEMENT CIRCONSTANCIEL DE TEMPS

I. Définition :
Une subordonnée indiquant quand, à quel moment, a lieu une action est appelée proposition
subordonnée temporelle.
Ex : [Nous partirons au supermarché][quand maman se réveillera à dix-sept heures.]
Proposition principale Sub. Compl. Circ. De temps

II. La concomitance - l’antériorité - la postériorité :

a. La concomitance :
Il y a concomitance si l’action exprimée dans la principale se passe au même moment que
celle exprimée dans la subordonnée.
Les subordonnants de la concomitance sont: quand, lorsque, pendant que, chaque fois que,
à mesure que, alors que, tandis que, comme, au moment où…
Ex : [Nous nous exerçons en classe][ pendant que les autres jouent le ballon.]
Les deux actions se passent à même temps

b. L’antériorité :
Il y a antériorité si l’action exprimée dans la principale se déroule avant celle exprimée dans
la subordonnée.

RESUME DE GRAMMAIRE: 9ème ANNEE

Les subordonnants de l’antériorité sont: avant que, en attendant que, jusqu'à ce que…
Ex : [Les élèves sérieux révisent leurs leçons][avant que le maitre n’entre en classe. ]
L’action de la principale se déroule en premier lieu.

c. La postériorité :
Il y a postériorité si l’action exprimée dans la principale se déroule après celle exprimée dans
la subordonnée.
Les subordonnants de la postériorité sont: après que, dès que, une fois que, depuis que.
Ex : [Dès que vous arriviez,][j’enverrai le chauffeur vous chercher à la gare.]
L’action de la subordonnée se déroule en premier lieu.

III. Le mode de la proposition subordonnée temporelle :

On emploie le subjonctif après : avant que, jusqu’à ce que, en attendant que…
Ex : Les soldats doivent patrouiller jusqu'à ce que la région soit sûre.
On utilise le mode indicatif après les autres subordonnants temporels excepté les trois cités là-
haut. Ex : Sali va à la maison quand ses parents viendront à midi.
Exercices d’application :
14. Remplace les pointilles par des conjonctions de subordination
indiquant le temps : depuis que, avant que, alors que, lorsque,
dès que, aussitôt que, après que, tandis que, chaque fois que. La
maison était encore éclairée … le soleil se levait. - … il fait chaud, nous
dormons sur la terrasse. – Tu viendras … tu auras fini. Cheikna se bat … il
est en colère. - … il est arrivé, il s’est trouvé des amis. – Le professeur
récompense Djénéba … elle eut lu son devoir devant la classe. – Le
berger jouait de la flûte … ses troupeaux passaient paisiblement.
Nouhoum s’était endormi … que sa sœur revienne. – Ce garçon méprise
tout le monde … il est devenu champion.

GRAMMAIRE : LA PROPOSITION SUBORDONNEE CONJONCTIVE

COMPLEMENT CIRCONSTANCIEL DE CAUSE

I. Définition :
Toute proposition subordonnée conjonctive introduite par un subordonnant indiquant,
pourquoi, pour quelle raison à lieu une action est dite proposition subordonnée conjonctive
complément circonstanciel de cause.
Ex : [Les basketteuses ont remporté la coupe][puisqu’elles ont très bien joué la
finale.] Proposition principale Sub. Compl. Circ. de cause

Les subordonnants permettant d’introduire la subordonnée causale sont : parce que,

puisque, comme, vu que, dès lors que, attendu que, considérant que, du moins que, sous
prétexte que, étant donné que, non que…

II. Mode de la subordonnée causale :

La subordonnée est généralement à l’indicatif puisqu’une cause correspond en principe à un
fait réel.
Ex : Ces administrateurs ont été arrêts parce qu’ils ont détourné l’argent public.

RESUME DE GRAMMAIRE: 9ème ANNEE

Cependant, on peut rencontrer le conditionnel si la cause est présentée comme possible ou
éventuelle.
Ex : Ne l’affirme pas cela, parce qu’elle serait triste.
On trouve le subjonctif si la cause est écartée (après non que)
Ex : Le ministre a démissionné non qu’il soit incapable, mais parce que son parti a
perdu les élections.

N.B : La proposition subordonnée conjonctive causale se place indifféremment avant ou après

la proposition dont elle dépend.
Ex : Sous prétexte qu’il n’a pas d’argent, il refuse de payer cette ordonnance.
Il refuse de payer cette ordonnance sous prétexte qu’il n’a pas d’argent

Exercices d’application :
15. Réponds à ces questions par une phrase comportant une
proposition subordonnée causale. (Veille à varier les mots
subordonnants.)
Pourquoi est-il venu ? – Pour quelle raison cette classe est-elle si sale ? –
Pourquoi avez- vous besoin d’argent ? – Pourquoi devons-nous attendre ? –
Pour quelles raisons ces enfants sont-ils venus en retard ?

16. Transforme les deux propositions une phrase complexe

comprenant une proposition subordonnée causale.
Le professeur est
satisfait, ses élèves ont bien travaillé. – J’ai terminé rapidement cet
exercice, il était facile. – Les cyclistes ont du mal à poursuivre la course, la
route est très escarpée. - Le terrain était trempé, les joueurs ne firent pas
une belle prestation.

GRAMMAIRE : LA PROPOSITION SUBORDONNEE CONJONCTIVE

COMPLEMENT CIRCONSTANCIEL DE CONSEQUENCE

I. La subordonnée de conséquence :
a. Définition :
La subordonnée conjonctive de conséquence indique le résultat de l’action exprimée dans la
proposition principale.
Ex : [J’aime les fleurs][ au point que ma cour en est pleine.]
Proposition principale Sub. Compl. Circ. de conséquence
b) Subordonnant : Les subordonnées consécutives sont introduites par les locutions
conjonctives : de sorte que, de façon que, au point que, si bien que, de manière que, de telle
sorte que…
La conjonction que ou la locution conjonctive pour que s’emploie en corrélation avec un
terme placé dans la principale : si…que, tellement…que, tant…que, trop…pour que,
assez…pour que, suffisamment…pour que…
Ex : [Les aiglons ont tellement joué][ qu’elles sont épuisées. ]
RESUME DE GRAMMAIRE: 9ème ANNEE
II. Mode de la subordonnée consécutive :
Le verbe de la subordonnée consécutive se met :
- à l’indicatif (un fait réel)
Ex : Nous souffrons dans cette zone de manière que nous n’avons plus le courage de
travailler avec rigueur.
– au conditionnel (fait éventuel)
Ex : Tu pourras l’amadouer à tel point qu’il serait tenté d’accepter tes conditions.
– au subjonctif, après pour que.
Ex : La charrette est trop petite pour que nous montions tous.

Exercices d’application :
17.Complète les phrases suivantes par une subordonnée
circonstancielle de conséquence.
L’enfant se mit à hurler … .- Il photographia la scène… .- La maison était
gardée par deux chiens redoutables… - Le voleur, poursuivi, se mêle à la
foule… . – Je vous offre ces livres et ces cahiers… .

18. Transforme les couples de propositions indépendantes en

subordonnée consécutive.
On a réparé la route ; elle était pleine de trous. – La nature revêtit ;
l’oiseau change gaiment. – La température est en hausse ; on aura encore
très chaud aujourd’hui. – Les enfants sont heureux ; l’école va
recommencer et ils vont retrouver tous leurs camarades. – Le tableau est
tombé ; les clous n’étaient pas solides. – Ta chambre est en désordre ; il
faut la ranger. – Il faudra lire ce livre ; il est intéressant.

GRAMMAIRE : LA PROPOSITION SUBORDONNEE CONJONCTIVE

COMPLEMENT CIRCONSTANCIEL DE BUT

I. Définition :
La subordonnée conjonctive de but exprime l’objectif que l’on cherche à atteindre ou éviter.
Ex : [La police l’interpelle][ afin qu’il s’explique sur les mobiles de ses actes.]
Proposition principale Sub. Compl. Circ. de but

II. Mode de la subordonnée du but (finale) :

La subordonnée circonstancielle de but est introduite par les locutions conjonctives :
pour que, afin que, de peur que, de crainte que, dans l’espoir que.
Son verbe est toujours au subjonctif puisqu’il exprime un fait correspondant à une intention et
non pas à un résultat.

RESUME DE GRAMMAIRE: 9ème ANNEE

 Ex : Le Général leur donne des conseils pour qu’ils puissent être vigilent sur le
terrain.

N.B : La subordonnée de but se place indifféremment avant ou après la proposition

principale.
Ex : Binta s’exerce en Maths de peur qu’elle n’ait de difficulté à l’examen.
De peur qu’elle n’ait de difficulté à l’examen, Binta s’exerce en Maths.

Exercices d’application :
19. Recopie les phrases suivantes en mettant entre crochets les
propositions subordonnées compléments circonstanciels de but et
en soulignant le subordonnant. Il a fui de crainte
que son adversaire ne le terrasse. Honore tes parents afin que tu vives
heureux. Dans l’espoir qu’il guérisse vite, on a conduit le malade dans le
meilleur hôpital. De peur qu’on l’envoyât en commission, Malik se cachait
tout le temps. Accompagnez-moi, que je vous fasse admirer le coucher du
soleil sur le fleuve. La famille avait mis notre cousin dans les meilleures
conditions pour qu’il pût réaliser son rêve.

20. Les phrases suivantes sont composées de deux propositions indépendantes. Tu écris
chacune d’elles en faisant de l’une de ces propositions une subordonnée circonstancielle
de But.
Il a fermé sa porte ; on ne viendra pas le déranger. Je vais aller chez le dentiste ; il
m’arrachera cette dent. La police va faire un constat ; je l’ai prévenue. Prête-moi ton cahier de
textes ; je verrai ce qui s’est fait pendant mon absence. Ils ont longuement insisté ; nous
resterons dîner chez eux. Nous faisons de notre mieux ; notre clientèle sera satisfaite.

21. Complète les propositions principales suivantes.

Je vous offre ces livres et ces cahiers
pour que…. – Afin que…, les parents font des sacrifices pour les enfants. –
De crainte que…, les ingénieurs ont consolidé les digues. – Le commerçant
avait fait une belle réduction à sa clientèle dans l’espoir que…

GRAMMAIRE : LA PROPOSITION SUBORDONNEE CONJONCTIVE

COMPLEMENT CIRCONSTANCIEL DE CONDITION

I. Définition :
La subordonnée de condition limite le champ de réalisation d’une action ou d’un état.
L’action B ne sera réalisée que si la circonstance A est accomplie. A est la condition de B.
Ex : [Si vous travaillez sérieusement,][vous réussiriez sans problème.]
Sub. Compl. Circ. de condition Proposition principale

RESUME DE GRAMMAIRE: 9ème ANNEE

La subordonnée conditionnelle est introduite par : si, pourvu que, pour peu que, à
supposer que, suivant que, à condition que, au cas où, selon que, soit…que…soit…que

II. Mode de la subordonnée conditionnelle :

Le mode de la proposition subordonnée conjonctive complément circonstanciel de condition
varie selon le subordonnant utilisé.
- le mode est l’indicatif après si :
Ex : Si un triangle a deux côtés égaux, il est isocèle.
- le mode est le subjonctif après les locutions conjonctives :
Ex : Je vous pardonne à condition que vous ne recommenciez plus.
Sinaly viendrait ce soir à moins qu’il ait un empêchement.
- le mode conditionnel après au cas où :
Ex : Au cas où vous seriez en retard, avertissez-nous.

N.B : La subordonnée conditionnelle peut se placer avant ou après la proposition dont elle
dépend.

Exercices d’application :
22. Dans les phrases suivantes, remplace les points par une des
conjonctions : pourvu que, à moins que, à condition que, en
admettant que, pour peu que, au cas où, soit que.
… vous reviendriez sur votre décision, dites-le-moi. - … la route ne soit
pas encombrée, nous serons à Ségou vers midi. – Je veux bien que les
enfants jouent dans le jardin … ils ne cassent pas les fleurs. - … ma lettre
ne lui soit arrivée que mardi, il devrait m’avoir déjà répondu. – Ce garçon
manque d’assurance ; … il rencontre la moindre difficulté, il est
désemparé. – Je ne sais pas comment Denis va prendre cette plaisanterie :
il se peut qu’il en rie … il ne se fâche. – … il fût au ministère, … il fût dans
sa famille, il ne parlait jamais que du service.

23. Complète les phrases suivantes par une proposition

subordonnée de condition introduite par Si.
Les paysans seront contents… -Vous ne seriez pas en retard… - Ali ira à la
pêche… - Recopie cette leçon…

GRAMMAIRE : LA PROPOSITION SUBORDONNEE CONJONCTIVE

COMPLEMENT CIRCONSTANCIEL DE CONCESSION ET D’OPPOSITION

I. Définition :
La subordonnée d’opposition ou de concession exprime qu’une action ou une situation est

RESUME DE GRAMMAIRE: 9ème ANNEE

contradiction ou en opposition avec le fait exprimé dans la proposition principale.
Ex : [Ali révise ses leçons d’E.C.M le soir] [alors que Samba fait le noctambule.]
Proposition principale Sub. Compl. Circ. d’opposition

Il existe une toute petite nuance entre la subordonnée d’opposition et de concession :

* Dans la subordonnée d’opposition les deux faits opposés coexistent.
Ex : [Fatou fait la lessive][tandis que sa sœur s’amuse chez le voisin.]
* Dans la subordonnée de concession l’un des deux faits opposés fait obstacle à la réalisation
de l’autre sans l’empêcher.
Ex : [Quoi que ses maitres disent,][Madou n’a pas renoncé à son projet d’abandonner
l’école.]

II. Mode de la Subordonnée d’opposition ou concession :

Le indicatif après : alors que, tandis que, même si, au lieu que, tout…que.
Ex : [Au lieu que les politiques réfléchissent sur comment développer le pays,][ils
cherchent à remplir leurs poches.]
Le mode conditionnel après : quand même, quand bien même.
Ex : Ils diront tout ce qu’ils veulent [quand même nous n’irions point abandonner
cette initiative.]
Le mode subjonctif après : bien que, quoi que, pour….que, encore que, qui que.
Ex : [Il laisse passer l’occasion][bien qu’il soit en mesure de tirer sur le gibier.]

Exercices d’application :
24. Transforme chacune des phrases complexes suivantes en une
subordonnée circonstancielle d’opposition.
Il fait le fanfaron, mais il crève de peur. – Il est déjà près de midi et
brouillard ne se dissipe pas. - Ma lettre n’est arrivée à temps ; je l’ai
pourtant expédiée en exprès. Le plombier a promis de venir demain, mais
je ne compte pas sur lui. – Hervé se croit très malin, mais c’est un esprit
médiocre. – Notre professeur n’est jamais en retard, et pourtant il vient de
très loin. – Mon médecin écrit très mal, mais le pharmacien arrive à
déchiffrer ses ordonnances.

25. Chacune des phrases suivantes comporte une subordonnée

circonstancielle d’opposition. Vous substituez à cette
subordonnée soit un infinitif, soit un gérondif.
Bien qu’il calcule très vite, il ne se trompe jamais. Sans que vous vous en
aperceviez, vous avez grossi de deux kilos en six mois. Bien qu’il possédât
une vieille ferme, mon père n’était pas riche. Au lieu qu’il reconnût son
crime, l’accusé proclamait son innocence. Loin que la vie de province lui
déplaise, elle l’attire, et il songe à se retire en Corrèze. Bien que Viviane
parût très robuste, elle était de santé fragile.

RESUME DE GRAMMAIRE: 9ème ANNEE

GRAMMAIRE : LA PROPOSITION SUBORDONNEE CONJONCTIVE
COMPLEMENT CIRCONSTANCIEL DE COMPARAISON

I. Définition :
La subordonnée de comparaison établit un rapport de ressemblance, d’égalité ou d’inégalité
entre deux éléments c’est-à-dire entre le fait dans la subordonnée et celui principale dont elle
dépend.
Ex : [J’agirai] [comme je l’ai toujours fait.] (Egalité)
Prop principale Sub. C. C. de comparaison
La route fut plus longue que nous n’imagions. (Inégalité)
Les subordonnants de comparaison : comme, ainsi que, de même que, autrement que,
plutôt que, autant que, plus que, non moins que, pire que, tel que…

II. Mode de la subordonnée de comparaison :

La subordonnée est plus souvent à l’indicatif.
Ex : Cette situation est plus dangereuse qu’on ne peut pas l’admettre.
Elle peut être au conditionnel lorsque la comparaison est supposée.
Ex : Le voleur sauta par la fenêtre comme aurait sauté un chat.

Remarque :
Souvent la subordonnée conjonctive comparative est elliptique du verbe pour éviter sa
répétition. Ex : Cette stratégie est pire que la précédente.

Exercices d’application :
26. Dans les phrases suivantes, mets les propositions subordonnées comparatives entre
crochets et souligne le subordonnant, ainsi que le terme corrélatif, quand c’est le cas.
Ces accidents sont moins rares qu’on ne le croit. - Dioncounda est heureux comme un
poisson dans l’eau. - Marcel est plus aimable que sa sœur. - Nous félicitons cet élève autant
que nous l’avons blâmé l’an dernier. - Cette voiture a été vendue plus cher que nous ne
l’espérions. - Simone a moins de chèvre que de moutons de son troupeau. - Cet homme agit
autrement qu’il parle. - Les héros ont autant de courage que de vertu. - L’eau est aussi
précieuse que l’or. - Un vélo roule moins vite qu’une voiture. - Le professeur nous a
récompensés pour notre bon travail ainsi qu’il en a l’habitude. Ma cousine a une autre façon
de s’habiller que moi. - Vous avez eu de meilleures notes cette fois-ci que la semaine
dernière. Salimata préfère lire plutôt que regarder la télévision.

27. Transforme ces propositions indépendantes en phrase

complexe comprenant une proposition subordonnée comparative.

Fousseyni avait des livres, Awa avait plus de livres. - Le marché de Médine
est grand, celui de Missira est petit. - Le pauvre homme tremblait de peur,
il n’avait pas froid. - Oumar est musclé, il n’est pas gros. J’ai fait un beau
dessin, tu as fait un plus beau dessin.

RESUME DE GRAMMAIRE: 9ème ANNEE

GRAMMAIRE : LA PROPOSITION SUBORDONNEE INTERROGATION
INDIRECTE
I. Définition :
La subordonnée interrogative indirecte permet de poser indirectement la question par
l’intermédiaire d’un verbe introducteur placé dans la principale.
Ex : Mamadou ignorait pourquoi son ami était mécontent.
Les verbes interrogatifs qu’on peut utiliser sont : se demander, s’informer, chercher à
savoir, dire, observer, ignorer, oublier, ne pas se rappeler, apprendre, savoir,
comprendre, découvrir.
Ex : Il oublie comment Oumar a élaboré ce programme.
J’aimerais savoir quand vous partez.

II. Mots de liaison :

Les mots de liaison qui introduisent une subordonnée interrogative indirecte sont :
Les pronoms interrogatifs : qui, lequel, laquelle, etc.
Les adjectifs interrogatifs : quel, quelle, quels etc.
Les adverbes interrogatifs : si, comme, pourquoi, quand etc.

III. Mode de la subordonnée interrogative indirecte :

On peut utiliser dans la subordonnée interrogative indirecte :
-Le mode l’indicatif : Ex : Nous nous demandions qui a dérobé nos craies.
-Le mode conditionnel : Ex : Le jury examine laquelle des deux aurait bien fait
l’interprétation.
-Le mode infinitif : Je ne sais quoi faire (dire ou aller)

Remarque :
On ne met pas un point d’interrogation à l’interrogation indirecte ni de sujet inversé.
La subordonnée interrogative indirecte à toujours comme fonction complément d'objet’
direct du verbe de la principale dont elle dépend.

Exercices d’application :
28. Dis si les phrases complexes suivantes sont des subordonnées
relatives ou des subordonnées Indirectes.
Adama croyait que ses camarades se moquaient de lui et il se fâcha. – J’ai
oublié qui a gagné le ballon d’or 2014. – Il y a peu de côtes qui soient
aussi sauvage. – Il ne savait que répondre à une question embarrassante.
– Un animal qui se nourrit de tout est omnivore. – Je me demande qui
pourrait te renseigner.

29. Transforme les interrogations directes suivantes en

interrogations indirectes à l’aide d’un verbe introducteur que vous
choisirez en fonction de la question posée.
Comment êtes-vous venu jusqu’ici ? – Est-ce que j’ai bien refermé la
porte ? – Lequel des neuf chevaux l’emportera ? – Qui est ce qui sonne à

RESUME DE GRAMMAIRE: 9ème ANNEE

cette heure-ci ? – Quand partirez-vous au Sénégal ? – Quels films avez-
vous vus cette semaine. –Laquelle d’entre vous a oublié son cahier ?

GRAMMAIRE : LA PROPOSITION SUBORDONNEE INFINITVE/ LA

PROPOSITION SUBORDONNEE PARTICIPIALE

I. La proposition subordonnée infinitive :

Dans une proposition subordonnée infinitive le verbe de la subordonnée est à l’infinitif avec
un sujet qui lui est propre.
Ex : La police empêche les opposants de manifester.
La subordonnée infinitive se forme après les verbes comme : voir, sentir, entendre, écouter,
envoyer, laisser, empêcher, apercevoir…
Ex : Le régime a envoyé ses émissaires négocier avec les rebelles.

N.B : La subordonnée infinitive est toujours complément d’objet direct du verbe de la

principale dont elle dépend.

II. La proposition subordonnée participiale :

Dans une proposition subordonnée participe le verbe de la subordonnée est au participe
(présent ou passé) avec un sujet qui lui est propre.
Ex : La nuit étant tombée, chacun rentra chez soi.
Ta lettre expédié plut tôt, tu aurais déjà une réponse.
La subordonnée participe, en général, a une fonction de complément circonstanciel de temps,
de cause, ou de condition.
Ex : Les sanctions levées, les nouvelles autorités sont soulagées.
Cette proposition venue tardivement, nous n’allons plus la prendre en compte.
La guerre terminée, les commerces pourraient s’ouvrir.

Exercices d’application :
30. Dans les phrases suivantes, ne souligne que les propositions subordonnées infinitives.
Cette poule sent le danger guetter ses poussins. – Nous vîmes le ciel s’ouvrir. – J’écoutais
chanter une très jolie mélodie. – Vous écoutez la cantatrice chanter les louanges du chef. –
Demain, nous verrons jouer une pièce de théâtre intéressante. – Avez-vous déjà vu jouer cet
acteur ? – Le gardien entendit pleurer des élèves dans le couloir. – Tu as laissé ta sœur faire
seule ce travail. – Nous voyons le bateau entrer au port. – Le policier a empêché les passants
de frapper le voleur. – Simone a préféré choisir le collier. – Je sentais de la cuisine la bonne
odeur de la sauce.

31. Recopie les subordonnées participiales contenues dans les

phrases suivantes, soulignez d’un trait leur participe, de deux
traits leur sujet. La somme
nécessaire réunie, on acheta un cadeau d’anniversaire pour Issa. – Le beau
temps revenant, nous allons pouvoir recommencer à jouer au tennis. – Le
col franchi, la vue s’étend jusqu’à la mer. – La maison ayant pourtant été
fouillée dans ses moindres recoins, l’objet perdu ne fut pas retrouvé. – Ta
lettre expédiée plus tôt, tu aurais déjà une réponse.

RESUME DE GRAMMAIRE: 9ème ANNEE

 LE CORRIGE DES EXERCICES DU PROGRAMME
DE GRAMMAIRE 9ème ANNEE

Leçon I : Les types de phrases

1. Le type auquel appartient chacune de ces phrases:
- Quelle tempête nous avons essuyée! (Phrase exclamative)
- Le téléphone n'a-t-il pas sonné? (Phrase interrogative)
- Veuillez fermer la porte en sortant. (Phrase impérative)
- L'armoire de votre
chambre est bien rangée. (Phrase déclarative)
- Tirez-vous et filez! (Phrase exclamative impérative)
- Quel quotidien lisez-
vous? (Phrase interrogative)
- Ne croyez pas à tout ce qu'on raconte. (Phrase impérative)

2. Les phrases transformées en phrases interrogatives directes :

La
peinture n’était-elle pas de bonne qualité ? - Ne crie-elle pas souvent ? -
Cessons-nous de nous plaindre ? - Aminata aide-t-elle à l’organisation de
la fête ? - Avais-tu toutes les chances d’être sélectionnée ? - N’y-a-t-il
aucun risque à courir ? - Penses-tu à l’avenir.

3. Les phrases transformées en phrases exclamatives :

Quelle étape importante ! dites-vous - Ils font montre d’un tel sans-gêne !
- Quels habits originaux ils portaient ! - Son entrée fut fracassante ! - Quel
enfant vraiment charmant il est ! - Maintenant, écoute bien ! - Quelle
volonté extraordinaire elle avait ! - Quel magnifique panorama !

Leçon II : Les formes de phrases

4. Les phrases à la forme négative:
Le car n’arrive jamais à la même heure. - Modibo n’avait guère faim et il
n’a pas tout mangé. - N’y-a-il pas encore des élèves dans la cour ? - Les
filles ne sont attirées ni par la musique ni par les musiciens. Ce n'est pas
mal vous n’avez point fait des erreurs. - Ce bébé n’a que juste deux
dents. - Bakary ne doit sa réussite ni à son courage ni sa ténacité. -
Le maître n’a pas écouté ni corrigé les fautes de l'élève.

5. Les mots soulignés mis en reliefs :

De cet aspirateur central, Ils rêvent depuis des années. – Jamais,
Jérôme n’acceptera d’en parler aux autres. – Dès la semaine prochaine,
Il faudra réparer cette route. – En bicyclette, Ces trois filles ont parcouru
cinq cents kilomètres. – Annie, elle n’y comprend plus rien. – Toujours, il
lui accordera sa confiance. – Ces légumes, on doit manger quand ils sont
frais.

Leçon III : De la phrase simple à la phrase complexe

6. Les phrases complexes transformées en phrases simples :

RESUME DE GRAMMAIRE: 9ème ANNEE

 Il
peut tout réussir avec sa force.- Les élèves sont attentifs au début des
cours. – A la fin du match, les enfants applaudirent. Certains candidats
tremblaient à l’ouverture des enveloppes. - A l’absence du chat, les
souris dansent.

7. Les phrases simples transformées en phrases complexes :

Lorsqu’il
est arrivé, tout avait déjà été décidé. - Ce vieillard cherche une famille
qui l’accueillerait. - Il nous faudrait une embarcation qui ait un fond
plat. - Une employée qui a de l’expérience ne fait pas ce genre
d’erreur. - On lui confie des responsabilités bien qu’il soit jeune. -
Quand la distribution sera finie, tous seront libres de partir.

8. Les phrases simples et les phrases complexes :

Les phrases simples : Le vent agite doucement les rideaux. - Il n’y a
plus d’eau dans ce marigot depuis novembre.- Que vous soyez bénis, mes
enfants ! - Attention, route glissante, danger !
Les phrases complexes : Quelqu’un
sait-il si Bakary est rentré ? Le camion de déménagement est arrivé et les
manœuvres commencent de sortir les meubles de la maison. - Nous
venons d’apprendre que la route nationale est coupée au PK28. - As-tu
vraiment vu cet élève prendre le livre de Kankou ? - La réunion se
prolongeant, nous rentreront tard. - Le chemin dégagé, les marcheurs
continuèrent leur route.

Leçon IV : Les mots de liaison : les conjonctions de coordination et

subordination 9. Les pointillés
remplacés par la conjonction de coordination convenable :
Elle avait peur, or elle était
ceinture noire judo.- La pluie et le vent ont causé des dégâts.- Ramata
n'avait pas revu ses parents ni ses grands-parents depuis trois ans.- L'âne
ou le cheval peut tirer la charrette.- La femme avait des beaux cheveux
mais elle était mal coiffée.- La nuit est sombre car aucune étoile ne
scintille. - Cet homme étudié toute sa vie, donc il doit être instruit.

10. Transformation Les couples de phrases transformées en une

seule proposition indépendante :
Le maître corrige les cahiers et les copies. - J’ai ni vu Pierre ni Paul. -
Ce garçon est frugal mais gros. - La route était longue donc sinueuse. -
Les enfants avaient eu raison de s’excuser ou de demander pardon.

Leçon V : La proposition subordonnée relative

11. Les pointillés remplacés par le pronom relatif convenable :
Tu
es l'ami dont j'ai le plus confiance.- Le chemin par lequel nous sommes
passés est certainement le plus court. - Personne n'avait mesuré les
dangers auxquels nous allions nous exposer. - La région qui s'étend des
côtes à l'intérieur est ma région natale. - L'homme marchait à côté du
cheval dont le sabot était blessé. - La coiffeuse dont je t'ai tant parlé a en
RESUME DE GRAMMAIRE: 9ème ANNEE
fin ouvert son salon. - Le voyageur cherchait une chambre dans laquelle il
pourrait passer la nuit.- J'ai prêté mon livre à ma voisine qui ne veut plus
me le rendre.

Leçon VI : La proposition subordonnée conjonctive

12. Les subordonnées complétives soulignées dans les phrases :
Certains
penseurs prétendent que les progrès de la science nous mettent en
danger. - Ce film que vous avez vu ne mérite pas que vous l’analysiez. - La
spécialiste leur a bien expliquée que leur appareil ne servirait à rien. -
Dans ces cas-là, la vétérinaire préfère qu’on la consulte. - Il ne faudrait pas
que l’antenne soit si haute. - J’aimerais que cette bibliothèque offre un
meilleur choix de volumes. - On s’attend à ce qu’ils reviennent tôt. -
Certains prétendent qu’il y a eu vol.

13. Les phrases indépendantes transformées en une proposition

subordonnée conjonctive :
Je trouve que tu
exagère un peu. – J’aimerai que Salif ne vienne pas demain, – je veux bien
que nous allions au cinéma ce soir. – On dit qu’un nouveau magasin à
grande surface va s’ouvrir dans notre quartier. Je vous promets que nous
arrivons à l’heure.

Leçon VII : La proposition subordonnée conjonctive complément

circonstanciel de temps
14. Les
pointillés remplacés par des conjonctions de subordination
indiquant le temps : La maison était encore éclairée alors
que le soleil se levait. Dès qu’il fait chaud, nous dormons sur la terrasse.
– Tu viendras lorsque tu auras fini. Cheikna se bat chaque fois qu’il est
en colère. –Aussitôt qu’il est arrivé, il s’est trouvé des amis. Le
professeur récompense Djénéba après qu’elle eut lu son devoir devant la
classe. – Le berger jouait de la flûte tandis que ses troupeaux passaient
paisiblement. Nouhoum s’était endormi avant que sa sœur revienne. –
Ce garçon méprise tout le monde depuis qu’il est devenu champion.

Leçon VIII : La proposition subordonnée conjonctive complément

circonstanciel de cause
15. Réponse aux questions par des phrases comportant une
proposition subordonnée causale :
Il est
venu sous prétexte qu’il doit regarder ce match de football. – La classe
est sale parce que les filles ne l’ont pas balayé. – Comme vous avez des
achats à faire vous avez besoin d’argent. – Nous devons attendre étant
donné que nous n’avons pas les clés. – Ces enfants sont venus en retard
puisque leur maman n’avait pas préparé à temps.

RESUME DE GRAMMAIRE: 9ème ANNEE

16. Les propositions transformées en une phrase complexe
comprenant une proposition subordonnée causale :
Le professeur
est satisfait parce que ses élèves ont bien travaillé. - J’ai terminé
rapidement cet exercice vu qu’il était facile. -Les cyclistes ont du mal à
poursuivre la course puisque la route est très escarpée. - Comme le
terrain était trempé, les joueurs ne firent pas une belle prestation.

Leçon IX : La proposition subordonnée conjonctive complément

circonstanciel de conséquence
17. Les
phrases complétées par une subordonnée de conséquence :

L’enfant se mit à hurler à tel point que sa maman a eu peur. - Il

photographia la scène de sorte que les spectateurs ont de belles
photos de souvenir. - La maison était gardée par deux chiens
redoutables si bien qu’on ne pouvait s’approcher des lieux. - Le
voleur, poursuivi, se mêle à la foule de sorte qu’on n’a pu le repérer. –
Je vous offre ces livres et ces cahiers de manière que vous puissiez
sérieusement étudier.

18. Les couples de propositions indépendantes transformés en

subordonnée de conséquence :
La route était pleine de trous si bien qu’on l’a réparé. – La nature
suffisamment revêtit pour que l’oiseau change gaiment. – la
température est en hausse à tel point qu’on aura encore très chaud
aujourd’hui. – Les enfants sont si heureux que l’école va recommencer et
qu’ils vont retrouver tous leurs camarades. Les clous n’étaient pas assez
solides pour que le tableau ne soit pas tombé. – Ta chambre est
tellement en désordre qu’il faut la ranger. – Ce livre est tellement
intéressant qu’il faudra le lire.

Leçon X : La proposition subordonnée conjonctive complément

circonstanciel de but 19. Les propositions
subordonnées compléments circonstanciels de but mis entre
crochets et les subordonnant souligné :
Il a fui [de crainte que son adversaire ne le terrasse.] Honore tes parents
[afin que tu vives heureux. [Dans l’espoir qu’il guérisse vite,] on a
conduit le malade dans le meilleur hôpital. [De peur qu’on l’envoyât en
commission,] Malik se cachait tout le temps. Accompagnez-moi, [que je
vous fasse admirer le coucher du soleil sur le fleuve.] La famille avait mis
notre cousin dans les meilleures conditions [pour qu’il pût réaliser son
rêve.]

RESUME DE GRAMMAIRE: 9ème ANNEE

20. Les propositions indépendantes transformées en
subordonnée circonstancielle de but :
Il a fermé sa porte de peur qu’on ne vienne pas le déranger. Je vais aller
chez le dentiste pour qu’il m’arrache cette dent. Dans l’espoir que la
police aille faire un constat ; je l’ai prévenue. Prête-moi ton cahier de
textes, que je voie ce qui s’est fait pendant mon absence. Ils ont
longuement insisté pour que nous restions dîner chez eux. Nous faisons
de notre mieux afin que notre clientèle soit satisfaite.

21. Les propositions principales complétées par des subordonnées

finale :
Je vous offre ces livres et ces cahiers pour que vous puissiez bien
étudier en classe. - Afin qu’ils réussissent dans la vie, les parents
font des sacrifices pour les enfants. - De crainte qu’ils cèdent à la
pression des eaux, les ingénieurs ont consolidé les digues. - Le
commerçant avait fait une belle réduction à sa clientèle dans l’espoir
qu’elle revienne.

Leçon XI : La proposition subordonnée conjonctive complément

circonstanciel de condition
22. Les points
remplacés par une des conjonctions de subordination indiquant la
condition:
Au cas où vous reviendriez sur votre décision, dites-le-moi. - En
admettant que la route ne soit pas encombrée, nous serons à Ségou vers
midi. - Je veux bien que les enfants jouent dans le jardin condition qu’ils
ne cassent pas les fleurs. - Pourvu que ma lettre ne lui soit arrivée que
mardi, il devrait m’avoir déjà répondu. - Ce garçon manque
d’assurance pour peu qu’il rencontre la moindre difficulté, il est
désemparé. - Je ne sais pas comment Denis va prendre cette plaisanterie :
il se peut qu’il en rie à moins qu’il ne se fâche. - Soit qu’il fût au
ministère, soit qu’il fût dans sa famille, il ne parlait jamais que du service.

23. Les phrases complétées par une proposition subordonnée de

condition : Les paysans seront contents si
l’hivernage s’achève normalement. -Vous ne seriez pas en retard si
vous quittez tôt à la maison. - Ali ira à la pêche si Moussa lui prête
son filet. - Recopie cette leçon si tu as fini de corriger l’exercice.

Leçon XII : La proposition subordonnée conjonctive complément

circonstanciel de concession et opposition
24.
Les phrases complexes transformées en une subordonnée
circonstancielle d’opposition :
Il fait le fanfaron bien qu’il crève
de peur. – Il est déjà près de midi même si le brouillard ne se dissipe pas.
- Ma lettre n’est arrivée à temps quoique je l’aie expédiée en exprès. Le
plombier a promis de venir demain quand même je ne compte pas sur
lui. – Hervé se croit très malin alors que c’est un esprit médiocre. – Notre
professeur n’est jamais en retard quand bien même il vient de très loin.
RESUME DE GRAMMAIRE: 9ème ANNEE
– Mon médecin écrit très mal tandis que le pharmacien arrive à déchiffrer
ses ordonnances.
25. Les subordonnées circonstancielles d’opposition substituées
par soit un infinitif, soit un gérondif :
Calculer très vite, il ne se trompe jamais. Sans apercevoir, vous avez
grossi de deux kilos en six mois. Même en possédant une vieille ferme,
mon père n’était pas riche. Sans reconnaitre son crime, l’accusé
proclamait son innocence. La vie de province loin de lui déplaire, elle
l’attire, et il songe à se retire en Corrèze. Viviane en paraissant très
robuste, elle était de santé fragile.

Leçon XIII : La proposition subordonnée conjonctive complément

circonstanciel de comparaison
26. Les
propositions subordonnées comparatives mises entre crochets et
les subordonnants soulignés, ainsi que le terme corrélatif :
Ces accidents
sont moins rares [qu’on ne le croit.] - Dioncounda est heureux [comme
un poisson dans l’eau.] - Marcel est plus aimable [que sa sœur.] - Nous
félicitons cet élève [autant que nous l’avons blâmé l’an dernier.] - Cette
voiture a été vendue plus cher [que nous ne l’espérions.] - Simone a
moins de chèvre [que de moutons de son troupeau.] - Cet homme agit
[autrement qu’il parle.] - Les héros ont autant de courage [que de
vertu.] - L’eau est aussi précieuse [que l’or.] - Un vélo roule moins vite
[qu’une voiture. - Le professeur nous a récompensés pour notre bon
travail [ainsi qu’il en a l’habitude.] Ma cousine a une autre façon de
s’habiller [que moi.] - Vous avez eu de meilleures notes cette fois-ci [que
la semaine dernière.] Salimata préfère lire [plutôt que regarder la
télévision.]

27. Les propositions indépendantes transformées en phrases

complexe comprenant une proposition subordonnée comparative :

Awa avait plus de livres que Fousseyni. - Le marché de Médine est grand
que celui de Missira. - Le pauvre homme tremblait de peur autant qu’il
n’avait pas froid. - Oumar est musclé de même qu’il n’est pas gros. - J’ai
fait un dessin moins beau que toi.

Leçon XIV : La proposition subordonnée interrogation indirecte

28. Les
subordonnées relatives ou les subordonnées Indirectes :
- Adama croyait que ses camarades se moquaient de lui et il se fâcha.
(Subordonnée Indirecte)
- J’ai oublié qui a gagné le ballon d’or 2012. (Subordonnée Indirecte)
- Il y a peu de
côtes qui soient aussi sauvage. (Subordonnée relative)
- Il ne savait que répondre à une question embarrassante. (Subordonnée
Indirecte) - Un animal qui
se nourrit de tout est omnivore. (Subordonnée relative)
- Je me demande qui pourrait te renseigner. (Subordonnée Indirecte)

RESUME DE GRAMMAIRE: 9ème ANNEE

29. Transformation des interrogations directes en interrogations
indirectes : Il veut
savoir comment vous êtes venu jusqu’ici. – Je ne me rappelle pas si j’ai
bien refermé la porte. – Vous ignorez lequel des neuf chevaux emportera
la course. – Nous nous demandons qui sonne à cette heure-ci. –
J’aimerai savoir quand vous partirez au Sénégal ? – Vous oubliez quels
films vous avez vus cette semaine. – Je cherche à savoir laquelle d’entre
vous a oublié son cahier.

Leçon XV : La proposition subordonnée infinitive/ La proposition

subordonnée participe
30. Les propositions
subordonnées infinitives soulignées :
Cette poule sent le danger guetter ses poussins. – Nous vîmes le ciel
s’ouvrir. – J’écoutais chanter une très jolie mélodie. – Vous écoutez la
cantatrice chanter les louanges du chef. – Demain, nous verrons jouer une
pièce de théâtre intéressante. – Avez-vous déjà vu jouer cet acteur ? – Le
gardien entendit pleurer des élèves dans le couloir. – Tu as laissé ta sœur
faire seule ce travail. – Nous voyons le bateau entrer au port. – Le policier
a empêché les passants de frapper le voleur. – Simone a préféré choisir le
collier. – Je sentais de la cuisine la bonne odeur de la sauce.

31. Les participes soulignés d’un trait et les sujets de deux traits :
La somme nécessaire réunie, on acheta un cadeau d’anniversaire pour
Issa. – Le beau temps revenant, nous allons pouvoir recommencer à jouer
au tennis. – Le col franchi, la vue s’étend jusqu’à la mer. – La maison ayant
pourtant été fouillée dans ses moindres recoins, l’objet perdu ne fut pas
retrouvé. – Ta lettre expédiée plus tôt, tu aurais déjà une réponse.

BIBLIOGRAPHIE

Ont été exploité dans l’élaboration de ces Résumés du Maitre et

des Exercices suivant les résumés les livres de Grammaire cités ci-
après :

1. Grammaire 9ème Année, Djoliba-EDIM-SA. (Document principal)

2. A la découverte de notre langue 4e3e, Edition MAGNARD.

3. Grammaire française 4e3e, Bordas (Paris 1988)

RESUME DE GRAMMAIRE: 9ème ANNEE

5. Grammaire & Activités 6è. Nathan.

RESUME DE GRAMMAIRE: 9ème ANNEE