PLAN DE COURS

INTITULE DU COURS :
SOCIOLOGIE DES ORGANISATIONS
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INTERVENANT :
1. Émile MOUGAMBA MOUGAMBA
Docteur en Sociologie
Contact : Courriel :
2. Jeannot ENGONE
Docteur en sociologie
Contact : 066.05.75.01 / E-mail : engonejeannot68@gmail.com
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NIVEAU CONCERNE :
DUREE :
TYPE DE COURS :
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 DESCRIPTION DU COURS
Pourquoi le cours de sociologie des organisations à l’attention des étudiant-e-s
en formation à l’Institut National de la Jeunesse et des Sports (INJS) du Gabon ?

Le contenu de ce cours propose une réponse à double perspective à la question

susmentionnée.

Primo, il est une réponse pour préparer les étudiant-e-s en formation

professionnelle initiale et continue au monde de la nomination aux emplois de la
Fonction Publique, d’une part, l’enseignement des techniques des activités
physiques et sportives, et de l’enseignement des activités socioéducatives et de
jeunesse, d’autre part, de l’encadrement des activités socioéducatives et de
jeunesse.

Secundo, il plonge les étudiant-e-s dans le monde de la création de la

performance et du mouvement d’idées nouvelles spécifiques aux relations
sociales dans des organisations. Déjà, l’organisation, à elle seule, est un facteur
déterminant de la performance et de la coordination des ressources comme
force productive.

Ce cours n’est pas dispensé pour former à l’exercice du métier de sociologue

(qui nécessite un apprentissage de plusieurs années). Mais, il fournit à
l’étudiant-e en formation professionnelle pour un métier adressé à autrui un
ensemble de concepts et de méthodes indispensables à l’observation
scientifique et à l’analyse critique de la réalité.
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La réflexion épistémologique et méthodologique endossée sur une approche
sociologique des organisations constituent les deux instruments nécessaires à
l’appropriation acquisitionnelle des savoirs dont met en œuvre ce cours. La
réflexion épistémologique renvoie au raisonnement axé sur l’interprétation du
réel. Et la réflexion méthodologique est une approche praxéologique dont la
construction de la réalité socioprofessionnelle est le substrat. Les deux
réflexions s’inscrivent dans le paradigme du passage de la pensée à l’action,
c’est-à-dire de la théorie à la praxis.

 OBJECTIFS
Le cours objective :
 Doter l’étudiant-e des ressources lui permettant de manipuler les
concepts fondamentaux de la sociologie des organisations ;
 Fournir à l’étudiant-e des outils lui donnant la capacité d’impacter la
réalité organisationnelle à partir de quelques grandes expériences qui font
encore aujourd’hui autorité et référence.
 Susciter chez l’étudiant-e une posture de conduite de changement à
implémenter dans une organisation scolaire. Ladite posture cultive
l’appétence à la poursuite de la formation professionnelle vers le cycle
supérieur.

 COMPÉTENCE A CONSTRUIRE
Étant donné que les compétences ne s’enseignent pas, mais elles se
construisent, l’étudiant devra à :

 Court terme :
Utiliser les concepts clés de l’analyse sociologique actuelle d’une
organisation dans un construit discursif (écrit ou l’oral) ;
 Moyen terme :
Résoudre des situations problèmes didactiques lors de l’évaluation des
acquis du cours ;
 Long terme :
À l’aide de un ou plusieurs exemples, présenter deux actions d’analyse
organisationnelle en situation professionnelle

 DÉROULEMENT ET ORGANISATION DU COURS

Le contenu de ce cours s’approprie en 30 heures. Lesquelles sont réparties en
deux semaines de formation collective qui se déroule en quatre séances de
7h30 chacune. Les séances se déroulent en deux séquences réparties en cours
magistraux de 3h (réflexion épistémologique) et en compte rendu des travaux
collaboratifs de 4h30 (réflexion méthodologique). La première séance est
unique du moment où elle constitue le début du cours. Son déroulement met
l’accent sur l’imprégnation de la structuration du cours comme suit : les deux
séquences de cette première séance sont consacrées à la présentation du
syllabus (le plan de cours), à l’organisation du groupe des étudiant-e-s en
équipe pour les travaux collaboratifs et à l’exposé magistral suivi de questions-
réponses. Les trois dernières séquences adoptent la répartition qui veut que la
première séquence soit consacrée aux cours magistraux et la deuxième

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séquence aux comptes rendus des travaux collaboratifs suivis des questions-
réponses.
Les cours magistraux exigent une écoute attentive et active de la part de
l’étudiant-e. Ce sont des cours interactifs. Les étudiant-e-s doivent prendre des
notes personnelles qui leur assurent une bonne compréhension du contenu des
chapitres. La diction explicative de l’enseignant est de mise. Les exposés
magistraux permettent de transmettre de nombreuses informations structurées.
Le questionnement permet d’évaluer la compréhension des étudiant-e-s et
d’ouvrir la discussion. Il (le questionnement) donne l’occasion aux étudiant-e-s
d’identifier eux-mêmes leurs difficultés (la métacognition). La discussion stimule
la réflexion et fait en sorte que les étudiants-e-s aillent plus loin dans le contenu
du cours en tenant compte de leur motivation et de leur compréhension.
Les travaux collaboratifs induisent un enseignement réciproque par l’élaboration
de certains sujets du cours. Ils se répartissent en tâches réalisées en extra
muros par les étudiant-e-s, en deux périodes. La première période est consacrée
à la recherche individuelle ou collective pour résoudre une situation problème
en lien avec la compétence à construire. Cette période correspond aux heures
de formation individuelle. La deuxième période expose la mise en commun des
réponses aux fins d’un travail collaboratif. Cette période se conclut par une
communication devant les autres étudiant-e-s aux heures de formation
collective (Séquence 2).
NB : les heures de formation individuelle conduisent l’étudiant-e à s’approprier le
contenu du cours par une formation prospective, récapitulative et réflexive (auto-
évaluation). Ces heures occupent la quote-part de son travail d’étudiant et elles se
déroulent sans la présence du formateur. Ce dernier pendant les cours magistraux
convoque l’apparition des activités susceptibles de compléter l’éventail des ressources
acquises en situation extra-formation par l’étudiant.

 SUPPORTS D’ENSEIGNEMENT
Chaque séquence du cours exige divers supports d’enseignement pour
l’enseignant et pour l’étudiant-e :
 Pour l’enseignant, celui-ci use comme supports d’enseignement des
polycopiés (documents papiers) ou les outils numériques (Powerpoint,
vidéoprojecteur), parfois des personnes ressources, etc. ;
 Pour l’étudiant-e, cahiers, porte-documents, classeurs, etc. sont ses
supports-outils

 MODALITÉS D’ÉVALUATION
Les modalités d’évaluation se résument aux fonctions évaluatives suivantes :
 La fonction de régulation dite évaluation formative ou continue. Elle
compte pour 40% dans le décompte final. Aussi, elle fait intervenir des
critères pondérés et des supports pour participer à la construction des
compétences en rapport avec les pratiques de l’éthique et de la
déontologie. Les critères pondérés sont une expression numérique
(quantitative) notée de 0 à 20 points. Les supports sont de trois types : les
contrôles inopinés oraux et écrits ; les travaux collaboratifs, les contrôles
programmés écrits sur table. Ces trois types de supports aident à la prise
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 de décision sur la base des critères pondérés. La décision est qualitative
et dichotomique, c’est-à-dire qu’elle s’exprime en termes de réussite ou
d’échec. La réussite est prononcée sur la base de 10 à 20 points obtenus
de chaque support. L’échec est déclaré à partir de 0 à 9 points obtenus de
chaque support ;
 La fonction bilan dite évaluation certificative ou finale. Elle compte pour
60% dans le décompte final. Aussi, elle vérifie si l’étudiant-e est parvenu à
la fin de chaque semestre à intégrer les acquis de la formation sur le
module. Somme toute, elle transige entre la réussite et l’échec. La
réussite désigne validation par l’étudiant-e des acquis et l’obtention des
crédits. Par contre, l’échec exprime le contraire.

 CONTENU DU COURS
GÉNÉRALITÉS

LE PLAGIAT
Quelques exemples constitutifs d’un plagiat
Les risques et les conséquences du plagiat
Quelques synonymes au concept plagiat
Quelques références qui édifient sur le plagiat en milieu universitaire

LA PERSPECTIVE SOCIOLOGIQUE
La sociologie : ascendants et descendants
La construction de la sociologie des organisations
 La genèse d’une discipline à enseigner : Précurseurs et Fondateurs
 La différence entre la sociologie et la socio des organisations (définitions et
objets)

CHAPITRE 1 : SCIENTIFISATION DE LA DISCIPLINE.

1.1. QUELQUES APPROCHES CLASSIQUES DE LA SOCIOLOGIE DES ORGANISATIONS

1.1.1. La théorie de la rationalité

 L’organisation scientifique du travail (F. Taylor)
 La bureaucratie (M. Wéber)
 La structuration administrative (H. Fayol et H. Mintzberg)

1.1.2. La théorie de l’action collective ou la théorie de la

rationalité limitée et l’acteur stratège (M. Grozier)
 Le comportement
 Le processus de décision (dans l’enseignement et
l’administration)
Les biais
Les influences
La négociation
Le compromis
1.1.3. La théorie des relations humaines
 Les relations de pouvoir (E. Mayo)
 Les besoins humains (A. Maslow)
 La motivation humaine (D. McGRegor)
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 1.2. L’APPROCHE SYSTÉMIQUE DES ORGANISATIONS
1.2.1. Les caractéristiques
 Clarification du concept système
1.2.2. Un exemple de modèle systématique opératoire :
organisation de la formation
1.2.3. Les dimensions systémiques : le fonctionnement d’une
organisation de formation
 Le processus décisionnel
 L’interprétation des interactions en termes de relations de
pouvoir
 La résolution des problèmes comme enjeu du pouvoir
1.2.4. La pratique du raisonnement systémique et stratégique

CHAPITRE 2 : STRUCTURES ORGANISATIONNELLES

2.1. LES MATRICES ORGANISATIONNELLES

 Stratégie
 Organisation
 Management
 Changement
 développement personnel/professionnel

2.2. L’ORGANIGRAMME
 Autorité
 Obéissance/soumission
 Contrainte/controverse

2.3. LES ORGANISATIONS FORMELLES

 Hiérarchie
 Règles
 Procédures
 Techniques managériales

2.4. LES ORGANISATIONS INFORMELLES

 Réseaux sociaux
 Relation de pouvoir implicite

CHAPITRE 3 : DÉFIS ET ENJEUX DE LA SOCIOLOGIE DES

ORGANISATIONS

3.1. LES NOUVEAUX APPORTS

 L’analyse écologique des organisations (RSE)
 L’approche culturelle (les terreaux culturels d’une organisation :
exemple l’école gabonaise)
3.2. LES NOUVELLES FORMES DE REPRÉSENTATIONS ET LEUR FONCTION
HEURISTIQUE
 La conduite de changement
 La digitalisation

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BIBLIOGRAPHIE

Ballé, C. (2013). Sociologie des organisations. Paris : Presses Universitaires de

France (PUF).
Boudon, R. et Fillieule, Renaud. Les méthodes en sociologie. Paris : PUF
Bourdieu, P. (2002). Questions de sociologie. Paris : Les éditions de Minuit.
Faudriat, M. (2007). Sociologie des organisations. La pratique du
raisonnement. Paris : Peason Éducation
Meunier, O. (2014). Cultures, éducation, identité. Recomposition
socioculturelles, transculturalité et interculturalité. Arras : Artois Presses
Universitaires.
Morin, E. (2005). Introduction à la pensée complexe. Paris : Éditions du Seuil.
Paugam, S. (dir.) (2015). Les 100 mots de la sociologie. Paris : PUF

Reverdy, Th. (2013). Cours de sociologie des organisations. Master sociologie

des organisations Université de Grenoble INF. Hal. Cel. 00918864v2 [En
ligne] https://cel.hal.science/cel-00918864/file/cours%20de%20sociologie
%20des%20organisations.pdf (Consulté le 22 octobre 2024)
Van Meter (De), K. (1997). La sociologie. Textes essentiels. DE KARL M.
MATER (Dir). Paris : Larousse.
Wéber, M. (1995). Économie et société. Les catégories de la sociologie. Paris :
Plon

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